Cichlidamerique

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Trois nouvelles espèces du groupe d’espèces Geophagus brasiliensis découvertes au nord-est du Brésil

Trois nouvelles espèces du groupe d’espèces Geophagus brasiliensis découvertes au nord-est du Brésil, José L. O. Mattos, Wilson J. E. M. Costa, 2018

Préambule

L’ichtyofaune néotropicale est estimée à environ 8000 espèces représentant 25% de la diversité ichtyologique mondiale, incluant à la fois des formes marines et dulçaquicoles. L’essentiel de cette diversité, se trouve réparti dans le vaste ensemble sud-américain. L’histoire de cette biodiversité a commencé immédiatement à la suite de la séparation complète entre l’Amérique du Sud et l’Afrique, à la fin du Crétacé inférieur, il y a environ 100 millions d’années, et résulte d’une série d’événements qui eurent lieu entre le début du Crétacé supérieur et le Miocène supérieur.

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Les nouveaux Crenicichla d’Argentine : Crenicichla taikyra

Crenicichla taikyra, Casciotta, Almirón, Aichino, Gómez, Piálek & Říĉan, 2013

  

Description

Crenicichla taikyra, une nouvelle espèce, a été découvert dans le Rio Paraná, en Argentine.

Cette espèce se distingue principalement des autres espèces du genre Crenicichla par la combinaison de caractères suivants :

  • une bande suborbitale bien développée,
  • absence de points noirs épars sur les flancs.
  • des dents molariformes sur les mâchoires du pharynx (cet état de caractère est apparu plusieurs fois chez des espèces non apparentées).

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Apistogramma agassizii – 1ère partie

Apistogramma agassizii, Steindachner, 1875

Un peu d’Histoire….

Le genre Apistogramma a une longue histoire évolutive, datant du Pléistocène, entre 2 et 11 mille ans environ. Ce genre, comme tant d’autres, a soutenu l’ère glaciaire, qui, bien que pas une incidence directe sur leur habitat par le froid, cela a changé le régime de l’eau des cours d’eau, abaissant les niveaux de la mer de plus de 100 mètres et le séchage du bassin amazonien. Au fur et à mesure que les températures baissaient, les pluies sont tombées et la forêt tropicale s’est retirée dans des zones isolées, à partir desquelles la plupart des groupes ont évolué pour former le genre Apistogramma.

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Un bac spécifique pour Apistogramma par « BLURAMI »

Article rédigé par BLURAMI le 22 décembre 2016 Cet article est écrit plus à l’attention d’aider ceux qui débutent avec ce genre de poissons et qui voudraient faire de la reproduction aboutie avec une maintenance en spécifique qu’aux spécialistes des Apistogramma. Je vais donc vous montrer comment réaliser un bac pour Apistogramma : il y a rien de bien sorcier là-dedans mais on voit souvent sur le net des personnes qui ne comprennent pas pourquoi leurs Apistogramma sont stressés, hyper agressifs ou encore bien d’autres problèmes… Et pourtant ils ont bien mis des caches (1 racine et 1 noix de coco!!!) mais rien n’y fait alors voyons cela ensembles pour commencer de la bonne façon et mettre toutes les chances de notre côté.    Apistogramma bitaenia Apistogramma hongsloi Apistogramma-cacatuoides Apistogramma macmasteri Apistogramma-hongsloi Apistogramma_baenschi Apistogramma nijsseni Apistogramma borellii   GENERALITES Les apistogramma sont des poissons faisant partie de la grande famille des cichlidés, certes se sont des « modèles réduits » mais ils ont tout le tempérament de leurs grands frères. Leurs tailles varient de 6 cm jusqu’à 10/12 cm pour les plus grands sujets. Ils sont présents sur quasiment toute l’Amérique du Sud et vivent dans des petits cours d’eau sans trop de courant ou pièces d’eau résiduelles. Les paramètres de maintenance sont fonction de l’espèce maintenu mais généralement cela va de Ph 7 à 4.5, température entre 22°C et 28°C et l’eau doit être la plus douce possible à part pour certaines espèces bien précises. Voici tout l’intérêt de bien se renseigner sur l’espèce que l’on maintient. Dans la nature, les mâles sont très souvent polygames mais en aquarium ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux à faire vu l’espace trop restreint de nos bacs. Ce sont des poissons territoriaux qui demandent une plus grande surface au sol que de (suite…)

Amatitlania nigrofasciata – Article n°8

Amatitlania nigrofasciata – GÜNTHER, 1867

Le cichlidé bagnard (Amatitlania nigrofasciata) est l’une des espèces d’aquarium les plus connues et répandues du monde de l’aquariophilie.

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1867 par Albert GÜNTHER sous le nom de Heros nigrofasciatus (RADKHAH & EAGDERI, 2019).

Par la suite, il a été rebaptisé « Cichlasoma nigrofasciatum » puis ensuite « Archocentrus nigrofasciatus ».

Depuis cette époque, il a été affublé de plusieurs autres noms avant que sa taxonomie actuelle ne soit décidée…et rien ne certifie qu’elle ne changera pas encore dans les années à venir.

Amatitlania nigrofasciata (SCHMITTER-SOTO, 2007) est un poisson néotropical appartenant à la famille des Cichlidae dont la répartition d’origine est l’Amérique centrale, plus précisément que l’on trouve au Salvador, au Guatemala et au Panama (FROESE & PAULY, 2019).

Les Amatitlania nigrofasciata sont entrés pour la première fois dans le monde de l’aquariophilie qu’à partir des années 1930 et sont rapidement devenus connus et réputés pour être agressifs envers les autres poissons mais aussi pour d’autres qualités qui sont les leurs et qui font tout leur charme.

Le chercheur Juan SCHMITTER-SOTO a décrit ce genre pour la première fois en 2007 sur la base d’une étude du complexe Archocentrus (DUFFY & AL., 2013).

La popularité de Convict cichlid chez les aquariophiles a eu aussi d’autres effets indésirables comme l’a révélée son introduction dans des zones et pays situés en dehors de son aire de répartition d’origine.

Parce qu’il est si robuste, il est capable de s’adapter facilement aux zones en dehors de son aire de répartition, des populations envahissantes d’Amatitlania nigrofasciata ont été établies aux États-Unis, en Iran et en Australie occidentale.

Des lors, cette espèce est considérée comme invasive et comme un ravageur dans ces zones à cause de la concurrence qu’il exerce à l’encontre de la faune indigène des lieux où il a été introduit.

Pourtant, malgré ce constat peu flatteur, aujourd’hui encore, le « Convict Cichlid », Amatitlania nigrofasciata reste l’un des cichlidés les plus répandu et connu de l’aquariophilie et du monde de la science qui a trouvé en ces cichlidés un grand potentiel expérimental et d’étude comportementale.

Pour de multiples raisons, les Amatitlania nigrofasciata restent pourtant parmi les poissons les plus intéressants à élever et à observer même s’ils n’emportent pas toujours les faveurs de tous les publics.

Malgré leur apparente facilité de maintenance, il est bien souvent préférable qu’elle soit l’affaire d’aquariophiles qui ont déjà une certaine expérience dans l’élevage de poissons agressifs.

Par ailleurs, leur environnement offre un biotope très attrayant qu’il est possible de reconstituer en aquarium dans lequel leurs beaux motifs d’écailles noires et argentées s’intégreront parfaitement.

Malgré l’agressivité réputée de ce poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont en fait l’un des cichlidés les plus faciles à entretenir et surtout, les Amatitlania nigrofasciata sont une bonne initiation à la découverte de la famille des cichlidés.

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Crenicichla Scottii prenda

Crenicichla prenda – Lucena & Kullander, 1992.

AVERTISSEMENT : On trouve très peu d’informations sur ce poisson découvert récemment et finalement peu importé et surtout peu répandu dans le monde de l’aquariophilie.

Description

Ces Crenicichla diffèrent par la forme de leur qui est plus allongées que les autres « brochets » et sa bouche qui est profondément découpée.

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Crenicichla Missioneira ypo

Crenicichla ypo Casciotta, Almirón, Piálek, Gómez & Oldrich Rícan, 2010 

Crenicichla ypo a été décrite pour la science en 2010 , par les ichtyologistes Jorge Casciotta , Adriana Almirón , Lubomír Piálek , Sergio Gómez et Oldrich Rícan . 2

Il a été capturé en février 1986 par Sergio Gómez et d’autres.

Description

Ce poisson, un Cichlidé d’Argentine, hérite d’un nom d’espèce d’après le mot « Mbya guarani ypo » qui signifie littéralement « habitant de l’eau ». 

Crenicichla ypo a été décrite en octobre 2010 et les différences notables avec d’autres espèces des poissons du genre sont :

  • la présence de 6-8 taches irrégulières le long de la ligne latérale supérieure,
  • l’absence de taches sombres dispersés sur les flancs,
  • le faible nombre (47-55) d’écailles E1,
  • une mâchoire inférieure légèrement en saillie.

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Vous ne devez absolument pas acheter ce poisson !!! [3ème partie]

Troisième partie ou épisode de cette saga sur les poissons crocodiles et l’enthousiasme qu’ils créent pour les aquariophiles, les pécheurs ou tout simplement n’importe quel individu qui un jour en a rencontré !

….et malheureusement, l’enthousiasme qui est porté à ces animaux n’est pas toujours de nature à les préserver !

Comme tout animal d’exception, il ne laisse pas insensible et son rapport avec l’être humain est fatalement compliqué et le conduit souvent à l’issue fatale : l’extermination !

Pourtant, tout dans son comportement montre que ce n’est pas un monstre sanguinaire assoiffé de sang comme pourrait le décrire le cinéma hollywoodien, c’est effectivement un prédateur aquatique, attiré par la capture de poissons destinés à son alimentation et le reste du temps, c’est un animal tranquille qui vit sa vie de poisson !

Maintenant, pour les aquariophiles, la question qui se pose est :

Est-il possible de maintenir cet animal dans un aquarium et dans l’affirmative, dans quelles conditions jugées correctes ?

ou alors :

Vous ne devez absolument pas acheter ce poisson !!!

Il y a plusieurs espèces de ce poissons prédateurs, de nombreux pêcheurs les considèrent comme des ravageurs qui ne font que s’attaquer aux espèces de gibier et entraver la population dans une pêcherie donnée.

Les espèces dites «nuisibles», telles que l’aiglefin et la tête de serpent, se sont fait un nom en tant tant qu’espèces agressives dans l’eau, mais l’espèce la plus historiquement et écologiquement controversée est l’impressionnant « gar alligator ».

Le gar alligator n’est-il rien de plus qu’un tueur violent de poissons de chasse populaires, ou les pêcheurs devraient-ils donner à ce fossile vivant tout le respect et la considération qu’une telle icône de l’évolution mérite ?

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Vous ne devriez vraiment pas acheter ce poisson !!! [2ème partie]

  Vous ne devriez vraiment pas acheter ce poisson !!!!    La saga du « poisson crocodile » continue ….   Habitat et cycle biologique On le trouve donc dans divers types d’habitats, depuis les grands lacs et les rivières jusqu’aux affluents, aux marigots et aux mares paresseux, bien qu’il tende à montrer une préférence pour les masses d’eau plus grandes et à basse altitude. Le Lépisosteus tacheté habite habituellement les bassins clairs et tranquilles et les eaux de retenue des ruisseaux, des rivières et des lacs où la végétation aquatique est abondante. Au printemps, les adultes se déplacent vers les eaux peu profondes et à végétation dense pour se reproduire. Le frai a lieu à la fin du printemps ou au début de l’été parmi la végétation enracinée et les herbiers d’algues. Les mâles atteignent la maturité sexuelle à deux ou trois ans et les femelles à trois ou quatre ans. – Besoins en matière d’habitat et besoins biologiques Du frai jusqu’au stade embryonnaire (sac vitellin) Le frai a lieu au printemps (mai et juin), lorsque la température de l’eau atteint de 21 à 26°C, dans des eaux peu profondes (moins d’un mètre) où se trouve une végétation aquatique dense, comme des marais et des zones riveraines inondées (Goodyear et coll., 1982; Scott et Crossman, 1998, Snedden et coll, 1999; Cudmore-Vokey et Minns, 2002). Dans la baie Rondeau, on a observé des Lépisosteus tachetés en train de frayer sur des lits de végétaux aquatiques constitués, entre autres, de myriophylle (Myriophyllum sp.) et de potamot crépu (Potamogeton crispus) (B. Glass, comm. pers., 2009). Les œufs fertilisés démersaux et collants, qui prennent la forme de masses visqueuses, se fixent à la végétation aquatique et aux débris (Coker et coll., 2001, COSEPAC, 2005), puis éclosent dans la semaine (Cudmore-Vokey et Minns, 2002). Les Lépisosteus nouvellement éclos sont caractérisés par la (suite…)

Krobia sp. « Oyapock » – Kullander & Nijssen 1989

Crobia « Oyapok » ou  » Krobia sp. « Oyapock » – Kullander & Nijssen 1989

 

Sous-ordre : Percoidei (percidiform), Famille : Cichlidae, Sous-famille : Cichlasomatinae, Tribu : Cichlasomatini.

Cette espèce de Krobia a été redécouverte seulement vers 1989 et les scientifiques se demandent encore si ce cichlidé a été décrit plus tôt.

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Crenicichla Acutirostris tigrina

Image

Crenicichla tigrina, Ploeg & Jégu & Ferreira, 1991

Distribution

Rapides de Rio Trombetas, Para, Brésil.

Type Localité: Trombetas, à l’embouchure de Rio Igarapé Caxipacore, Pará, Brésil.

Cette espèce n’est connue seulement du Rio Trombetas en Amazonie brésilienne.

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