BIOTOPE : La rivière Iguazu au Brésil

Un biotope extraordinaire : La rivière Iguazu La rivière Iguaçu, connue dans le monde entier pour la beauté de ses chutes, a, comme démontré dans ce livre (voir PDF), une autre chose précieuse qui doit être reconnue comme exceptionnelle par l’humanité: le taux élevé d’endémisme de son ichtyofaune. Il est montré que 70% des espèces de poissons ne se trouvent nulle part ailleurs sur la planète. Ceci, en même temps que est un privilège pour la région, c’est aussi un sujet de profonde préoccupation.   La rivière Iguazu (en portugais: Rio Iguaçu [.i.u iɡwasu], espagnol: Río Iguazú [ri.o iɣwasu] également appelé Rio Iguassu) est une rivière au Brésil et en Argentine. C’est un affluent important de la rivière Paraná. La rivière Iguazu a une longueur de 1 320 kilomètres (820 milles) et un bassin versant de 62 000 kilomètres carrés (24 000 milles carrés). L’Iguazu est originaire du Parc d’État Serra da Baitaca, créé en 2002, dans les montagnes côtières de la Serra do Mar, dans l’État brésilien du Paraná. Pour 1 205 kilomètres (749 mi), à sa confluence avec la rivière San Antonio, l’Iguazu coule vers l’ouest à travers l’État de Paraná, au Brésil. En aval de la confluence, la rivière Iguazu forme la frontière entre le Brésil et la province argentine de Misiones. Continuant vers l’ouest, la rivière tombe d’un plateau, formant les chutes d’Iguazu. Les chutes se trouvent dans les parcs nationaux du Brésil, du parc national d’Iguaçu et de l’Argentine, dans le parc national d’Iguazú. Il se déverse dans le fleuve Paraná au point où se rejoignent les frontières de l’Argentine, du Brésil et du Paraguay, une zone connue sous le nom de « Triple Frontier ». Malheureusement l’occupation du bassin hydrographique Iguaçu est parmi les plus touchés par ces facteurs. Ses sections haute et moyenne reçoivent énormément (suite…)

Histoire de l’Aquariophilie au XIXème siècle – Episode 3

Le 19ème siècle : Le siècle des révolutions industrielles

L’évolution des techniques de l’Aquariophilie grâce au développement des connaissances et les aquariums privés.

 ….la naissance de l’Aquariophilie et ses dérivés.

Edward EDWARDS (1803 – 1879) un zoologiste marin, en 1864, s’intéressât à l’observation des formes de la vie marine dans les eaux magnifiques du détroit de Menai, il commença à étudier les habitudes et les caractères des poissons dans leur milieu natif.

Il fut incité à tenter un « arrangement artificiel pour conserver les poissons, en santé, dans l’isolement » afin de pouvoir étudier de plus près leurs habitudes.

Par une imitation ou plutôt reproduction des conditions naturelles dans lesquelles les poissons prospèrent, il a réussi à introduire de telles améliorations dans la construction des aquariums qui lui ont permis de conserver ses poissons pendant une période presque illimitée sans changement d’eau.

Son amélioration la plus notable était son «réservoir à fond sombre de la chambre à eau», résultat d’une étude attentive des bassins rocheux, avec leurs fissures et leurs gouffres, dans les rochers des rives du détroit de Menai.

Cette amélioration retarda longtemps le goût pour les aquariums domestiques, et le principe du réservoir d’EDWARDS fut adopté avec succès dans tous les grands établissements de ce pays et dans de nombreuses écoles zoologiques continentales et américaines.

“Ceci est l’aquarium, constitué d’un réservoir en verre ou d’une fontaine, généralement de forme oblongue, avec des côtés droits, et d’une taille plus grande ou plus petite, mais cependant de dimensions suffisantes pour admettre un plancher de sable et de pierres, avec quelques les plantes aquatiques, de sorte que les poissons de toutes sortes puissent librement se déplacer dans l’eau au-dessus et au-dessous de ces objets. ”

GOODRICH, 1859

Souvenez-vous….

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Histoire de l’Aquariophilie au XVII ème siècle

Histoire de l’Aquariophilie au XVII ème siècle.

L’Aquariophilie n’est pas vraiment née, au moins telle qu’on l’entend à nos jours, les prémices sont là et les bases sont posées.

Les siècles et millénaires passés ont montré une chose, au moins : l’engouement des hommes pour les poissons à des fins autres que nourricières est bien présent et réel.

Conserver des poissons hors de leurs milieux naturels, qu’ils soient salins ou d’eau douce n’est pas une chose aisée, cela demande des moyens matériels et “financiers” qui ne permettent pas d’en faire une attractivité appelée aujourd’hui : Loisir.

Le 17ème siècle : Naissance de la science moderne… Continuer la lecture

Histoire de l’Aquariophilie au XIX ème siècle – Episode 2

Le 19ème siècle : Le siècle des révolutions industrielles

Concevoir le contenant qu’est l’aquarium était une chose compliquée au regard des technologies du XIX ème siècle.

L’ère industrielle en cours, le progrès des techniques et la maîtrise des matériaux nouveaux vont aider à franchir ce pas !

Mais plus que l’instrument qui venait de naître, le concept de l’aquarium devait à son tour être défini.

Après l’invention du nom, la découverte du concept de l’Aquarium.

Pierre CARBONNIER, 1864, “Guide pratique du pisciculteur”

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Histoire de l’Aquariophilie au XIX ème siècle – Episode 1

Le 19ème siècle : Le siècle des révolutions industrielles

 

Introduction

En commençant la rédaction des articles sur les origines et fondements de l’aquariophilie et sur celles de l’objet « Aquarium », j’étais bien loin de penser et m’imaginer qu’il y avait autant d’options, d’hypothèses, de revendications….sur qui, le premier, a inventé l’aquarium, à savoir qu’il y a tout autant d’auteurs qui ont aussi écrit à ce sujet !

En fait à cette époque, la vraie question qui se posait aux découvreurs et défricheurs de l’Aquariophilie, avant tout, était :

Quelle définition donne-t-on au « mot « aquarium » et surtout qu’entend-on par ce mot ?

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Un rappel des faits…

Les tentatives pour retenir et observer des poissons vivants dans un contexte domestique ou urbain remontent à plusieurs milliers d’années. Continuer la lecture

Histoire de l’Aquariophie au XVIIIème siècle

Le 18ème siècle : Le siècle des lumières

Le roi Louis XIV avait, lui aussi, manifesté beaucoup de de sympathie pour les poissons. A Fontainebleau il avait retrouvé les fameuses carpes que la légende prétendait amenés par François 1er.

En juin 1702, des carpes provenant des demeures royales de Meudon et de Fontainebleau furent envoyées à Marly pour empoissonner les bassins du parc.

Un mémoire daté des 12 et 13 juin de cette année a gardé la trace des 92 poissons pêchés à Fontainebleau. 

Un vrai feu d’artifice que Louis XIV apprécia beaucoup, au point d’avoir élu sa carpe préférée. Continuer la lecture

Histoire de l’Aquariophilie : de l’Antiquité à nos jours [1ère partie]

Histoire de l’aquariophilie

Peu d’aquariophiles, d’eau douce ou d’eau de mer, connaissent vraiment l’histoire de leur hobby l’aquariophilie et plus particulièrement l’histoire de la science qui fut précurseur de notre hobby : l’Aquariologie.

Par aquariologie, on entend tout ce qui étudie les faunes (ichtyologie) et flores (botanique aquatique) de l’aquarium et du bassin de jardin.

L’aquariologie regroupe quelques étapes importantes des sciences de divers domaines d’activités avec l’eau: aquacultureaquariophiliebiologiezoologie, etc.

L’aquariologie étudie les milieux aquatiques captifs, fermés, principalement les aquariums.

Un spécialiste en aquariologie est un aquariologue (terme officiel), mais est parfois qualifié d’aquariologiste (terme impropre).

Cette chronique va vous permettre d’en savoir un peu plus sur cet art apparu il y a plus de 50 000 ans dont le développement s’est accéléré au XIX siècle et qui constitue notre passion actuelle.

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Le saviez–vous ? L’Inventeur de l’aquarium est français ! …et, en plus, c’est une femme !

L’Inventeur de l’aquarium est français !

…et, en plus, c’est une femme !

C’est une femme, une française, originaire de la Corrèze, Jeanne VILLEPREUX épouse POWER (1794-1871), Autodidacte passionnée qui inventa vraiment l’aquarium dès 1832, pour réaliser ses expérimentations sur les Argonautes, mollusques, qui proliféraient à Messine. Ses “cages à la Power ” ont été fabriquées pour leur observation.

Ceci vingt ans plus tôt qu’il ne l’est généralement indiqué. Elle a également été à l’origine de la biologie marine et de l’océanographie.

Le fabuleux destin d’une obscure brodeuse devenue la première femme océanologue au monde…

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[2ème partie] La phytothérapie, pour les poissons aussi !

La phytothérapie, pour les poissons aussi !

Les fruits d’aulne

Les fruits d’aulne ont la particularité de baisser très efficacement le PH, compter un fruit pour 15L.

Les fruits d’aulnes sont très utilisés en aquariophilie et notamment dans la maintenance de crevettes.

Ils ont des propriétés antifongiques, et antibactériennes, permette de baisser légèrement le Ph, et facilitent la mue des crevettes et autres.

Les cônes d’aulne nommé aussi fruit d’aulne contiennent des acides humiques et tanniques de qualité qui protègent naturellement vos poissons d’aquarium de nombreuses maladies.

Ils sont recommandés pour les poissons originaires des zones tropicales à eau “noire”, comme les Discus, les cardinalis, les scalaires, les cichlidés nains, mais aussi les crevettes qui en plus d’apprécier les tannins aiment venir manger la micro-faune et flore qui se

développe sur le fruit.

Caractéristiques des cônes :

  • Créent une eau d’aquarium proche de celle où vivent à l’état naturel les poissons tropicaux
  • Favorisent le bien-être, la vitalité et stimule le frai
  • Préviennent les mycoses des poissons et les moisissures des œufs
  • Acidifient l’eau et baisse le pH
  • Ce sont des produits 100% naturel.

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Pérou, les poissons du District de Jenaro Herrera

Le mot de l’auteur

Comme je maintiens diverses espèces de cette région, je me suis intéressé à ses caractéristiques, et peu à peu, j’ai réuni de quoi constituer un mini-dossier sur ce district péruvien.

C’est au 16ème siècle que les espagnols de Pizzaro découvrirent le Pérou des incas, incas qui furent rapidement balayés par les conquistadores.
Aujourd’hui, le Pérou comprend 30 millions d’habitants, dont un tiers résident dans la capitale, Lima.
Le Pérou est grand comme deux fois la France, et plus de 70% de sa surface est une jungle dense, à l’est de la cordillère des Andes.

Carte du Pérou

Cette jungle, de type amazonienne, dissimule encore de nombreux secrets, et la présence d’indiens bravos, c’est-à-dire sans contact avec les péruviens, n’est pas des moindres.

Bien que comme partout le progrès rogne peu à peu sur la forêt, on estime que subsistent encore une quinzaine de tribus sans aucun contact avec la « civilisation », citons parmi celles-ci les Cacataibos, les Isconahua, les Matsigenka, les Mashco-Piro, les Mastanahua, les Murunahua (ou Chitonahua), les Nanti et les Yora.

La partie Est du pays, la jungle donc, est encore très peu peuplée, avec par exemple 2,4 habitants par km2 dans la région de Loreto, au nord-est, et 1,3 habitants  par km2 dans la région de Madre de Dios.

Les anciens départements du Pérou ont été transformés en régions, ce qui peut générer une confusion dans la localisation.
Dans cette fiche, c’est la région de Loreto qui nous intéresse, de  loin la plus grande, au nord-est, recouvrant une partie de la jungle péruvienne.

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Réflexion autocritique & aquariopsychologique….ou pamphlet ?

Analyse autocritique d’un aquariophilie ! S’ils sont d’indéniables antidotes à la solitude et au stress, les animaux de compagnie sont aussi et parfois de véritables donneurs de leçons… de vie.  Pensez à l’indéfectible loyauté du chien, la fière sensualité du chat, l’hypersensibilité du cheval, l’inaltérable impassibilité du poisson rouge… La surenchère dans le choix des épithètes est la règle dans le monde des animaux de compagnie et dans ce domaine l’aquariophilie et les aquariophiles, en particulier, n’échappent pas à la règle, bien au contraire. Souvent, ces passionnés que nous sommes développons un univers dans lequel les projections narcissiques, amour de la nature associés à des connaissances empiriques cohabitent avec plus ou moins d’excès. A tel point que la question se pose de savoir si cette passion est animée par l’amour des animaux ou plutôt l’amour de soi ? « Autrefois utilitaires dans le milieu rural, peluches vivantes pour les enfants ou petits compagnons des personnes âgées, le chien et le chat ont totalement investi la famille. La dimension affective dans cette relation ne cesse de se renforcer. Aujourd’hui, ce qui est nouveau et qui a changé la philosophie de conservation de nos animaux, c’est la notion de responsabilité, d’engagement qui anime les aquariophiles qui veulent  connaître leurs animaux, les biotopes dans lesquels ils évoluent, se passionnent pour reproduire au maximum les meilleures conditions de maintenance de leurs poissons….font tout pour mieux s’en occuper. » Par ailleurs, certains propriétaires acquièrent en la matières une telle connaissance par l’observation de leurs poissons, leurs conditions de maintenance  et tous les moyens qu’il faut mettre en œuvre pour y arriver qu’ils sont, la plupart du temps , intarissables et certains s’autoproclament même « docteur es science » en la matière, n’hésitant pas à se promouvoir conférencier au passage ! Car, si parler de son (ses) poisson(s), de (suite…)

Vous n’auriez pas du acheter ce poisson !!! [4ème partie]

Une maintenance à maîtriser….. L’acquisition d’un tel animal impose une certaines prise de conscience et un engagement de la part du futur propriétaire pour faire vivre décemment ce type de poisson, s’en occuper dignement et surtout ne pas provoquer de catastrophes écologiques en relâchant, en particulier, ce type de poisson dans nos rivières où il pourrait rapidement s’adapter et même proliférer. Ce danger est malheureusement bien réel, tout comme d’autres ! Un peu partout dans le monde, les populations se mobilisent pour lutter contre, parfois, l’irresponsabilité de certaines personnes et en particulier celle de certains aquariophiles. Par, eux Etats Unis, le gouvernement américain s’est mobilisé et a décidé de combattre l’invasion de la rascasse en encourageant les pêcheurs de tous types (amateurs et professionnels), les plongeurs à pêcher cet intrus. Pourtant, malgré tous ces efforts louables, rien n’y fait et les populations de rascasse continuent de croître atteignant même des records : plus de 700% d’augmentation dans certaines régions ! En même temps, l’aire de répartition démographique de cette espèce ne cesse de s’agrandir avec toutes les conséquences connues et encore inconnues sur les espèces indigènes qui sont la proie de ces prédateurs. Plus près de nous en France, ces comportements irresponsables sont à l’origine de phénomènes identiques dont les conséquences ne sont pas encore bien mesurables….et les scenarios « catastrophe du cinéma hollywoodien » pourraient ne plus être des fictions dans quelques années. Depuis des siècles, nous domestiquons et élevons toutes sortes d’animaux comme compagnons ou, comme c’est le cas en aquariophilie, pour le plaisir. Ces animaux font maintenant partie d’un grand nombre de familles du règne animal et ne sont plus seulement les traditionnels animaux domestiques bien connus! La conservation des animaux exotiques est un sujet qui est la source de grands débats depuis de nombreuses années. Avec Internet et l’accès à une (suite…)

Espèces invasives et aquariophilie

Les espèces exotiques envahissantes sont considérées comme la deuxième cause d’extinction des espèces au niveau mondial, juste après la destruction de l’habitat. Leur impact est incommensurable, insidieux et bien souvent irréversible. Elles représentent une menace considérable pour l’écologie, l’économie et la santé.

Chaque espèce possède une aire de répartition naturelle dans laquelle elle fait partie de la faune et la flore indigène qui compose la biodiversité de la région. Certaines espèces possèdent une très petite aire de répartition géographique, alors que d’autres sont réparties sur plusieurs provinces, voire même sur un ou plusieurs continents.

« Les espèces allochtones [le contraire d’autochtones] ne sont nuisibles que lorsqu’elles deviennent invasives. Elles déséquilibrent alors l’écosystème qui les accueille », affirment les biologistes.

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Les espèces « exotiques » sont les espèces qui ont réussi à s’établir à l’extérieur de leur aire de répartition naturelle, dans des régions où on ne les trouverait pas normalement.

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L’une des meilleures façons de réduire l’impact des espèces exotiques envahissantes consiste à les empêcher de s’établir, au départ. Pour ce faire, nous devons comprendre de quelle façon elles arrivent à se déplacer, que ce soit par leurs propres moyens ou pas, à l’extérieur de leur aire de répartition naturelle.

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Pourquoi les poissons nagent ils en banc ?

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Dans le monde, chaque année, plus d’un million de personnes meurent sur les routes et 50 millions sont blessées.

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Dans la mer, des millions de poissons nagent en bancs et pourtant ils n’entrent presque jamais en collision. Pire, leurs évolutions dans l’eau sont magnifiques, artistiques ou majestueuses mais encore mal interprétées !!!

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Quel est leur secret ?

Définition admise : Un banc de poissons qualifie un groupe de poissons de la même espèce qui nagent ensembles !

Et c’est bien le “ensemble” qui importe: il n’y a pas de hiérarchie dominant/dominé dans un banc. Un banc est un groupement important d’individus de la même espèce qui se déplacent ensemble, sans hiérarchie. Il correspond à un comportement d’agrégation.

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