Guianacara geayi

GUIANACARA GEAYI – PELLEGRIN, 1902

Les Cichlidés du genre Guianacara sont des poissons originaires des rivières d’eau douce du nord-est de l’Amérique du Sud, notamment dans les Guyanes pour désigner l’aire de répartition principale.

Le genre Guianacara  a été séparé du genre Acarichthys en 2010.

Le genre Guianacara appartient à la famille des Cichlidae (cichlidés).

Ils sont originaires du nord-est de l’Amérique du Sud.

Les espèces de Guianacara sont de taille petite à moyenne, mesurant jusqu’à 20 centimètres de long, mais restant généralement plus petites.

C’est un cichlidé à croissance moyenne, trouvé dans les eaux douces et acides de la Guyane et du Suriname, surnommé le « cichlidé Bandit » ou « Geayi Cichlid »  et qui doit son nom à la bande distincte couvrant les deux yeux.

Dans l’aquarium, ce sont des poissons actifs et intéressants qui tamisent souvent le sable à travers leurs branchies comme un terrassier et réorganisent le décor comme des plantes ou de la litière de feuilles.

Ils sont quelque peu agressifs malgré leur taille adulte relativement petite et se maintiendront généralement avec des cichlidés modérés à agressifs similaires ou plus grands.

Les bandits cichlidés s’entendront généralement en groupes de cinq ou plus tant que suffisamment d’espace pour les territoires et la structure sous forme de bois flotté, de grottes et de plantes est fourni.

Ce sont des poissons d’aquarium robustes et divertissants qui s’adapteront à la plupart des conditions de maintenance qui leur seront offertes des l’instant qu’elle sont correctes et restent dans une fourchette de valeur fixées.

 Enfin, c’est un cichlidé sud-américain français !

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Le genre Guianacara appartient à la famille des Cichlidae (cichlidés).

Ils sont originaires du nord-est de l’Amérique du Sud.

Les espèces de Guianacara proviennent du Río Caroni au Venezuela sur les trois Guayanes (Guyane française, Guyana et Suriname) jusqu’au Rio Caciporé dans le nord-est du Brésil au nord de l’embouchure de l’Amazone, ainsi que de Rio Branco, Rio Curua et Rio Trombetas dans le bassin amazonien.

L’espèce vit à la fois dans les parties à courant rapide et plus calmes :

  • de la rivière Oiapoque (Oyapock) ;
  • de la rivière Approuague ;
  • de la rivière Camopi ;
  • de la rivière Caciporè.

Ces rivières sont toutes situées en Guyane française et dans le nord-est du Brésil (État d’Amapa).

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Localisation de Caciporè.

Leur répartition s’étend aussi :

  • jusqu’au Venezuela : Rio Caroní ;
  • sur les trois Guayanas : Guyane française, Guyane et Suriname ;
  • au nord-est du Brésil : Rio Caciporé, Rio Branco, Rio Curuá et Rio Trombetas.

Toutes les espèces actuellement reconnues sont limitées à la partie orientale du bouclier guyanais en Guyane française et au Surinam, où elles ont des distributions géographiques relativement limitées.

Avec l’exception de Guianacara oelemariensis et Guianacara owroewefi, qui sont sympatriques dans la rivière Oelemari (KULLANDER et NIJSSEN, 1989), toutes les espèces semblent être allopatriques.

MILIEU NATUREL & HABITAT

Guianacara geayi préfère les eaux calmes des ruisseaux intérieurs où cette espèce peut être très abondante (Réf. 27188 ).

CARACTÉRISTIQUES DU MILIEU

  • Ph (Acidité) : 5.5 – 6.5
  • Température : 23 – 27 °C
  • Gh (Dureté) : 1 – 8
  • Courant : Faible – Moyen

Le Guianacara geayi réside naturellement dans une eau légèrement acide.

Guianacara geayi préfère les eaux calmes des ruisseaux ou les zones d’après-courant.

Guianacara geayi est inféodé aux substrats rocheux et pierreux le long des berges peu profondes.

Guianacara geayi apprécie les substrats pierreux et évolue souvent le long des berges.

Guianacara geayi aime les endroits discrets où il peut se cacher et trouver une sorte de retraite secrète.

Guianacara geayi est connu pour aimer évoluer dans des eaux tropicales calmes, des criques intérieures ou dans les contre-courants des cascades.

Guianacara geayi peut se retrouver aussi dans les contre-courants des cascades avec :

  • Ctenoloricaria fowleri ;
  • Leporinus despaxi ;
  • Hemiodopsis quadrimaculatus ;
  • Parodon guyanensis
  • Des petits Crenicichla ;
  • ….

Dans ces endroits, les adultes se trouvent en abondance, souvent sous forme de  harems composés d’un mâle et de plusieurs femelles qui nagent le long des rives peu profondes et sur les substrats pierreux.

Le Guianacara geayi est un poisson vivant en groupes, parfois très conséquents.

Il réside naturellement à proximité du fond, où certains mâles développent leur territoire.

Bien que légèrement territorial, le Guianacara geayi reste un poisson plutôt paisible qui se comporte généralement de manière pacifique avec les autres espèces.

Il devient cependant beaucoup plus combatif en période de reproduction.

C’est dans ce contexte que son comportement “territorial” s’affirme.

Il défendra avec constance et véhémence sa ponte.

TAXONOMIE

HISTORIQUE

Le genre Cichlasoma (SWAINSON 1839) a été restreint et redéfini par l’ichtyologiste Sven O. KULLANDER dans sa monographie de 1983 «A Revision of the South American Cichlid Genus Cichlasoma (Teleostei: Cichlidae)» comme comprenant les cichlidés portuaires, un groupe d’au moins 12 espèces, comprenant à la fois Aequidens portalegrensis et l’espèce type du genre (par ordre de priorité historique) Cichlasoma bimaculatum.

Aequidens portalegrensis

Cichlasoma bimaculatum

Parmi les autres retombées de cette action, il y avait le sort futur du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), qui, comme Cichlasoma avant la ré-analyse de KULLANDER (Cichlasoma, tous avec quatre rayons anaux durs ou plus) était devenu un fourre-tout pour les cichlidés à trois rayons durs / épines dans leurs nageoires anales.

Le genre Aequidens a ensuite été restreint aux acaras du groupe «tétramère» (KULLANDER, 1986, «Cichlid Fishes of the Amazon River Drainage of Peru», monographie), et le reste des Aequidens nominaux sont devenus orphelins en attendant leur réaffectation à de nouveaux genres, certains ce que KULLANDER a fait dans une monographie ultérieure.

La définition d’une de ces espèces, donnée pour être à priori un “acara”, certes inhabituel mais issu des Guyanes, a représenté pour les systématiciens spécialistes des cichlidés, un défi formidable, à savoir comment le classer ?

D’abord appelé « Aequidens geayi », généralement prononcé «gay-yii», ce cichlidé a été décrit pour la première fois par PELLEGRIN, en 1902, comme “Acara geayi” puis a rapidement été basculé dans le genre Aequidens après une tentative échouée de HECKEL en 1840 de la classer dans « Acara ».

L’histoire de ce poisson dans le hobby, bien avant l’heure augurait déjà des changements systématiques à venir.

C’est sous cette appellation que les premiers «Aequidens geayi» ont été importés dans le hobby aquariophile américain à la fin des années 1960.

En fait, ces poissons ont souvent aussi été vendus dans le commerce aquariophile sous le nom de “Geophagus thayeri”, qui est un nom d’espèce invalide qui a été associé à tort, à la fois à ce poisson et à «  l’Acara à nageoires filetées » : Acarichthys heckelii.

Acarichthys heckelii

La raison qui a conduit à l’inclusion atypique de « geayi » dans le genre « Aequidens » reposait  simplement sur le fait que le geayi possédait trois rayons durs de la nageoire anale et aussi sur le fait qu’il n’y avait pas de lobe discernable sur le premier arc branchial. Ce diagnostic est généralement propre aux cichlidés géophagins.

KULLANDER (1983) a été le premier à suggérer formellement qu’Aequidens geayi devrait être retiré d’Aequidens et placé, à la place, dans le genre Acarichthys (MULLER & TROSCHEL, 1848) avec Acarichthys heckelii.

Pendant longtemps, Aequidens geayi (PELLEGRIN, 1902) a été nommé dans la littérature aquariophile sous le nom d’ « Acarichthys geayi ».

Bien qu’il partage certaines caractéristiques avec « Acarichthys heckelii », certaines différences plaident en faveur d’être inscrit dans son propre genre distinct.

Pour cette raison et d’autres, KULLANDER et NIJSSEN (1989, «Les Cichlidés du Surinam», monographie) ont érigé le nouveau genre « Guianacara » («acara des Guyanes») pour abriter les geayi et un petit nombre de ces espèces devant être décrites.

Parmi les Guianacara  décrits dans la monographie, en plus de Guianacara  geayi, se  comprenaient :

  • Guianacara  oelemariensis ;
  • Guianacara  owroewefi ;
  • Guianacara  sphenozona.

KULLANDER et NIJSSEN ont également proposé à nouveau que les espèces du nouveau genre Guianacara étaient plus étroitement apparentées à « Acarichthys heckelii » qu’à n’importe quel Aequidens (au sens large).

Plus récemment, KULLANDER (1998) a décrit les deux genres comme des taxons frères, qui forment ensemble la tribu des Acarichthyini, une lignée distincte au sein de la sous-famille néotropicale Geophaginae.

Cela a été généralement confirmé par des preuves moléculaires sur la base d’un séquençage de l’ADN (FARIAS et Al. 1998, LÓPEZ-FERNÁNDEZ et Al. 2005).

L’une des espèces non décrites mentionnées dans la monographie de KULLANDER & NIJSSEN (1989) était un Guianacara du Venezuela.

Dans un article récent de Hernan LÓPEZ-FERNÁNDEZ, Donald TAPHORN et Sven O. KULLANDER («Deux nouvelles espèces de Guianacara du bouclier guyanais du Venezuela oriental», COPEIA 2006, n°3: 384–395) cette espèce, ainsi que une seconde du Venezuela, obtient enfin un nom et une description formelle.

Et il semblerait qu’il y en ait encore plus à décrire.

Ils sont parfois appelés “acara bandit” ou “cichlid bandit” à cause de la barre verticale sombre passant de la nuque à travers l’œil jusqu’au bas de la couverture branchiale (barres supra et infra orbitales), un peu comme un masque de bandit.

Pour autant et plus souvent, ils sont généralement vendus sous le simple nom de «geayi».

Le poisson que nous, aquariophiles, avons appelé et que nous continuons d’appeler «geayi» est probablement Guianacara sphenozona pour des raisons de répartition géographique.

Le vrai Guianacara geayi est originaire de Guyane française, une région qui n’est généralement pas collectée commercialement.

Il est remplacé à l’ouest (Surinam et Guyane) par Guianacara sphenozona et, étant donné les distributions très restreintes de Guianacara oelemariensis et Guianacara owroewefi au Surinam, Guianacara sphenozona de Guyane est probablement devenu dans le monde aquariophile le «geayi» …bien que, depuis quelques années, plusieurs aquariophiles américains et européens aient collecté au Surinam et renvoyé ces autres espèces de Guianacara, qui ont eu une distribution limitée principalement par le biais de canaux de loisirs non commerciaux.

Une autre importation de plus en plus fréquente au cours de la dernière décennie a été le Guianacara non décrit issu du Venezuela, qui a été vendu sous le nom de Guianacara sp. «Venezuela» ou Guianacara sp. «Joue rouge», et qui a en effet une tache rouge-orange vif sur chacune de ses «joues».

Ce poisson a un nom scientifique officiel maintenant !

Toutes les espèces de Guianacara sont très semblables en apparence et sont distinguées principalement par :

  1. l’étendue et la taille de la barre médio-latérale et médio-latérale : cette tache noire rectangulaire ou ronde qui forme une barre verticale plus terne en forme de coin, dont l’épaisseur est variable chez les différentes espèces ;
  2. La coloration de base qui varie du vert jaunâtre à rosâtre au beige, qui est recouverte de rangées d’écailles dorées irisées chez certaines espèces ;
  3. Les nageoires verticales qui sont légèrement tachetées.

RAPPEL SUR LES …..

Le genre Guianacara regroupe 7 espèces, dont trois sont présentes dans les cours d’eau de la Guyane.

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Le genre Guianacara ne possède pas de lobe branchial, une tête courte et élevée, une petite bouche avec des lèvres de types américains.

  • Guianacara cuyunii – LOPEZ-FERNANDEZ, TAPHORN & KULLANDER, 2006
  • Guianacara dacrya – ARBOUR & LOPEZ-FERNANDEZ, 2011
  • Guianacara geayi – (PELLEGRIN, 1902)
  • Guianacara oelemariensis – KULLANDER & NIJSSEN, 1989
  • Guianacara owroewefi – KULLANDER & NIJSSEN, 1989
  • Guianacara sphenozona – KULLANDER & NIJSSEN, 1989
  • Guianacara stergiosi – LOPEZ-FERNANDEZ, TAPHORN & KULLANDER, 2006

Espèces incluses

  1. Guianacara geayi – PELLEGRIN, 1902
  2. Acara Geayi – PELLEGRIN, 1902. Bull. Mus. Hist. nat. 8, p. 417 (Rivière Camopi (Guyane française)).
  3. Guianacara (Guianacara) owroewefi – KULLANDER et NIJSSEN, 1989
  4. Guianacara owroewefi – KULLANDER & NIJSSEN, 1989. Cichlidés du Surinam, p. 97, fig. 43 (Guyane française, système R. Maroni, R. Marouini sous les premiers rapides).
  5. Guianacara (Guianacara) sphenozona – KULLANDER & NIJSSEN, 1989
  6. Guianacara sphenozona – KULLANDER & NIJSSEN, 1989. Cichlidés du Surinam, p. 120, fig. 66 (Suriname, Distr. Nickerie, Corantijn R. drainage, Sipaliwini).
  7. Guianacara (Oelemaria) – oelemariensis KULLANDER & NIJSSEN, 1989
  8. Guianacara oelemariensis – KULLANDER & NIJSSEN, 1989. Cichlidés du Surinam, p. 126, fig. 70 (Suriname, Distr. Marowijne, drainage Marowijne R., petit affluent de la rive droite du haut Oelemari)

Des espèces supplémentaires sont connues des bassins versants de Trombetas et de Caroni.

NOMS

NOM COMMUNS

  • Acará Bandido, cichlid bandit
  • Papra ;
  • agudédé ;
  • kolobia ;
  • awéifi ;
  • miso ;
  • akalaku awala ;
  • owroe wefi ;
  • owroe moeje ;
  • hawa lipa ;
  • pakilali ;
  • acara, acara à selle ;
  • acara de l’Oelemari = (Guianacara oelemariensis) ;

SYNONYMES

  • Acara geayi ;
  • Acarichthys geayi ;
  • Aequidens geayi.

ETHYMOLOGIE

Le nom générique Guianacara est dérivé des termes «Guayana» (aire de répartition principale) et «Acará» :

  • Guianacara” => Qui vient de guiana, donc des Guyanes ;
  • Acara” => nom ou expression servant à identifier des cichlidae dans la langue Tupí-Guaraní.

Peuple Tupí-Guaraní.

DESCRIPTION

Le genre Guianacara appartient à la sous-famille Cichlinae et la tribu Geophagini.

L’espèce type du genre est Guianacara owroewefi.

Le genre Guianacara décrit par KULLANDER & NIJSSEN en 1989.

Le genre Guianacara fait partie du sous-genre Guianacara et est caractérisé par la prrésence de deux os supra-neuraux.

Guianacara geayi issu de la rivière Approuague.

Même l’espèce Guianacara geayi possède elle-même deux variétés sud-américaines connues :

  • La première se trouve en Guyane française, plus précisément dans les eaux de la rivière Approuague ;
  • La seconde est présente dans la rivière Oyapock, qui est la frontière naturelle entre la Guyane française et le Brésil.

Il faudra retenir simplement que les Guianacara “mangeurs de terre” de l’Oyapock se caractérisent par une coloration plus intense et des extrémités allongées de leurs nageoires dorsales.

Guianacara geayi  “mangeurs de terre” de l’Oyapock.

Malheureusement, les jeunes poissons Guianacara sont trop souvent confondus les uns avec les autres.

Cela est dû au degré élevé de similitude entre les jeunes individus, et une identification difficile voire impossible jusqu’à la taille adolescente à faire chez les individus de cette espèce spécifique.

On sait que des formes non décrites de Guianacara sont présentes dans les drainages de Branco et Trombetas dans le nord-est du Brésil (KULLANDER et NIJSSEN, 1989) et les drainages de Caronî et Caura au Venezuela (STAECK et LINKE, 1995; LASSO et MACHADO-ALLISON, 2000; WEIDNER, 2000 ).

Deux espèces non décrites de guianacara (sous – genre guianacara) de la Caroni et Cuyuni drai Nages dans l’est du Venezuela ide ont été identifiées il y a plusieurs années, mais pas officiellement décrites.

La forme Caronî a été identifiée comme Acarichthys sp., provient de la rivière Caura (LASSO et MACHADO-ALLISON, 2000; LASSO et Al., 2004), et est connu dans la littérature aquariophile allemande allemande sous le nom de Guianacara sp. “ Rio Caroni ” (STAECK et LINKE, 1995; WEIDNER, 2000).

Guianacara sp. “ Rio Caroni “

CLE DES ESPECES

Il y a plusieurs espèces de Guianacara qui sont importées sous la plaque signalétique “Bandit Cichlid” qui est un véritable fourre-tout commercial, et qui fait fi de toutes ont des exigences très similaires, comme détaillé ci-dessus.

La majorité des poissons importés sont étiquetés, par facilité et ignorance comme “Guianacara geayi” mais sont souvent, en fait, d’autres espèces de Guianacara.

LOPEZ-FERNANDEZ et AL. ont fourni une clé illustrée concise de toutes les espèces dans un article scientifique.

Les principaux caractères, chez les poissons adultes permettant la différenciation des Guianacara reposent sur :

  1. la présence et forme de la barre médio-latérale ;
  2. la tache médio-latérale ;
  3. la présence ou l’absence de membranes sombres sur les 3 ou 4 premiers rayons antérieurs de la nageoire dorsale épineuse.

Pour résumer la situation, on retiendra que :

  • Guianacara geayi possède une large barre médio-latérale, pas de tache médio-latérale et pas de noir sur les membranes des rayons de la nageoire dorsale antérieure ;
  • Guianacara cuyunii possède une mince barre médio-latérale, pas de tache, noir sur les membranes de la nageoire dorsale ;
  • Guianacara dacrya possède une barre médio-latérale fine, tache médio-latérale, bande infra-orbitaire unique, taches blanches sur la partie épineuse de la nageoire dorsale, noires sur les membranes des rayons de la nageoire dorsale antérieure ;
  • Guianacara oelemariensis ne possède pas de barre médio-latérale, tache sous la ligne latérale, noires sur les membranes de la nageoire dorsale ;
  • Guianacara owroewefi possède une large barre médio-latérale, tache sur et sous la ligne latérale, noir sur les membranes de la nageoire dorsale ;
  • Guianacara sphenozona possède une barre médio-latérale présente, tache au-dessus de la ligne latérale, pas de noir sur les membranes de la nageoire dorsale ;
  • Guianacara stergiosi possède une fine barre médio-latérale, tache sous la ligne latérale, noire sur les membranes de la nageoire dorsale ;

En outre, il existe également de nombreuses espèces de Guianacara actuellement non décrites dans le nord-est du Brésil.

MORPHOLOGIE

Guianacara geayi est un petit perciforme sud-américain, appartenant à la famille des Cichlidae.

Le corps

La forme du corps est ramassée, assez élevée : Guianacara geayi est un poisson massif.

Le corps des Guianacara est très haut au niveau du dos et fortement aplati sur les côtés, Il a un corps robuste, ovoïde et relativement carré.

Les femelles restent plus petites et plus minces.

Au milieu des côtés du corps, il y a une bande noire verticale spécifique à l’espèce qui peut ou se réduit à une tache sombre chez les adultes et dans le sous-genre Oelemaria.

Les espèces Guianacara ont 26 à 27 vertèbres (13 + 14 ou 13 + 13).

Les espèces du sous-genre Guianacara ont deux membranes supraneurales (processus neuraux), tandis que Guianacara oelemariensis (sous-genre Oelemaria ) n’en possède qu’un seul.

La tête

la tête haute et courte, la ligne du front raide et arrondie. La tête est pointue, avec un front incliné avec une conformation caractéristique “tête de bélier“;

Sur la tête il y a une paire de narines qui n’ont pas de fonction respiratoire mais olfactive;

La bouche, petite, plate et aux lèvres charnues, est placée en position semi-ventrale;

La bouche est allongée et à l’intérieur, il y a deux autres mandibules pharyngiennes avec des dents fortes;

La disposition des muscles à mâcher permet de déplacer indépendamment les doubles mâchoires pour mâcher des aliments, souvent trop gros pour une seule bouchée;

La petite bouche est terminale et est placée relativement loin en dessous le front.

Une large bande verticale brune au niveau de l’œil et large tache brune arrondie sur les flancs au milieu du poisson.

L’opercule branchial est équipé d’un préopercule articulé qui, chez les mâles, peut être retourné pour faire une parade nuptiale ou pour effrayer un rival.

Les nageoires

La nageoire dorsale s’étend sur une grande partie du dos et se termine par un lobe postérieur, légèrement surélevé et avec l’apex supérieur pointu qui se prolonge en filament;

La nageoire anale, de forme triangulaire, est placée loin en arrière et se termine également par un sommet inférieur pointu qui se prolonge en filament;

la nageoire caudale de forme trapézoïdale a une marge légèrement arrondie;

les nageoires pectorales, trapézoïdales, ont une marge arrondie; les nageoires ventrales sont notables, triangulaires, très allongées et avec l’apex inférieur pointu elles sont placées très en avant, juste après la projection de l’opercule branchial.

TAILLE

Les espèces de Guianacara sont des cichlidés de taille petite à moyenne, atteignent une longueur maximale de 20 centimètres, mais restent généralement plus petits.

Ce ne sont pas non plus des poissons à croissance rapide, car à partir de 10 centimètres, leur croissance ralentit considérablement, ce qui explique que beaucoup de descriptions limite leur taille à une longueur maximale de +/- 12 centimètres.

Cela s’explique par l’observation de certains aquariophiles qui pensaient que leurs poissons étaient devenus matures à cette taille, dont étaient pleinement développés et par conséquent ne grandiraient plus !

COLORATION

La livrée est particulièrement élégante et colorée.

Le patron de coloration est généralement beige et est rehaussé par une sorte de maillage jaune/vert métallique sur les écailles.

La couleur de base est un jaune crème avec des reflets turquoise ou rosâtres.

Le côté est épais parsemé de noir ou de rouge.

Sur la tête il y a une vermiculure turquoise brillante.

Une bande noire verticale passe sur l’œil et une autre passe au centre du corps et s’étend également jusqu’à la nageoire dorsale.

Guianacara geayi a généralement une barre médio-latérale complète; cette barre médio-latérale peut s’estomper, donnant lieu à une tache médio-latérale chez les gros spécimens.

Les nageoires ventrales sont striées de turquoise et ont une bordure rouge tandis que les autres sont uniquement mouchetées de turquoise.

SIGNES DISTINCTIFS et DIFFERENCIATION

Cette espèce est facilement identifiable, elle possède une bande noire au niveau de l’œil et une autre sur le flanc.

Généralement, beaucoup de Guianacara au fil des ans ont été vendus sous le nom de Guianacara geayi, comme cela a déjà été souligné pour d’autres espèces de Guianacara.

Les espèces Guianacara sont généralement similaires les unes aux autres.

Guianacara geayi ressemble le plus à Guianacara sphenozona.

Guianacara sphenozona

Guianacara sphenozona se différencie de Guianacara geayi qui lui a une bande transversale plus large sur le corps, couleur de base jaune-brun (contre bleuâtre dans sphenozona) et plus de taches sur les nageoires.

Guianacara owroewefi et Guianacara stergiosi ou comme on l’appelle communément dans le commerce « Guianacara sp. à joue rouge » est une espèce plus courante.

Depuis 2008, il semble que le vrai Guianacara geayi a commencé à être importé par le biais de captures sauvages.

DUREE DE VIE

Pas d’information.

DIMORPHISME SEXUEL

En règle générale, la femelle Guianacara est plus petite et d’aspect moins robuste que le mâle et possède la terminaison des nageoires en filament moins prononcé.

Le mâle adulte est plus grand que la femelle, en plus d’avoir des nageoires dorsales et anales plus allongées.

Les papilles génitales permettant de faire la différence entre mâle et femelle ne sont apparente que lors du frai.

En ce qui concerne le dimorphisme sexuel, nous pouvons reconnaître leur dos le plus rapidement lorsque les poissons commencent à évoluer en couple constitué.

Ensuite, un poisson avec un front plus massif et des nageoires plus longues sera un mâle, et dans le cas d’une forme plus arrondie, on en déduira qu’il s’agit d’une femelle.

Dans le cas des poissons adultes, le moyen le plus simple de reconnaître le mâle et la femelle est de regarder leur front.

Les mâles de cette espèce ont un front plus grand et plus massif, ils semblent donc être plus gros que la femelle.

Les mâles matures ont également des nageoires allongées et bien que la différence entre celle d’une femelle adulte

Souvent, il est plus facile de distinguer un mâle que d’affirmer avoir une femelle  ce qui est plutôt  déroutant quand on essaie de déterminer le sexe de ces poissons.

Si la différence de taille entre le mâle et la femelle, chez les poissons adultes peut pencher pour la détermination du mâle.

Chez les juvéniles, cela peut être un indicateur trompeur !

Le conduit génital chez les mâles a la forme d’une pointe acérée et est inclinée vers l’arrière, chez les femelles, l’oviducte a une forme ronde et pointe vers l’avant.

En outre, si cela peut être un indice à ce stade, pendant la phase de reproduction, la femelle porte une robe de couleur spéciale, les lèvres et la gorge sont d’un noir profond.

COMPORTEMENT

Dans un contexte d’aquarium communautaire, il convient de le maintenir dans un volume minimum de 400 litres.

Etant de nature craintive, il est conseillé de ne pas faire cohabiter le Guianacara geayi avec des espèces territoriales de grande taille ou avec des poissons trop agressifs.

Il peut aisément évoluer avec des voisins territoriaux au tempérament pacifique ou avec des espèces non territoriales peu agressives.

Attention à prévoir un aménagement adéquat pour chaque espèce territoriale : chaque espèce devra bénéficier d’une surface et d’un décor lui permettant de juxtaposer son territoire à celui de ses voisins.

COHABITATION

  • SOCIABILITÉ ADULTE : C’est un cichlidé qui aime vivre dans de grands groupes de poissons de son espèce.
  • MODE DE VIE : Diurne
  • TERRITORIAL : Oui
  • TYPE DE NAGE : Guianacara geayi est un cichlidé calme.

C’est aussi un poisson qui montre un instinct territorial, mais qui est généralement calme mais il ne peut provoquer des conflits que pendant la période de reproduction.

Les mâles sont plus gros et ont un front plus net.

Poisson relativement calme et paisible qui convient tout à fait à la réalisation d’un bac communautaire mais uniquement avec des poissons plus gros que lui-même.

L’aquarium pour ces poissons doit être pourvu d’un substrat constitué de sable mou et diverses roches lisses et bois flotté positionnés pour former des grottes et des barrières visuelles.

Il devrait y avoir des zones calmes ainsi que des zones de courant rapide, qui peuvent être créées en utilisant des têtes motrices et un décor pour créer des abris contre le courant qu’elles créent.

Bien que les bandits cichlidés soient relativement paisibles et assez timides (sauf pendant le frai), ils ne conviennent pas pour être placés dans un aquarium communautaire général avec de petits poissons.

Cependant, ils sont très grégaires et doivent être gardés en groupes de 6 ou mieux, avec une majorité de femelle afin que les mâles puissent se constituer des harems.

Une telle maintenance correspondra parfaitement aux conditions dans lesquelles ils sont rencontrés en milieu naturel et leur assurera un bien-être continu.

Il peut y avoir des querelles territoriales mineures entre hommes, mais aucun dommage réel ne devrait s’ensuivre, en particulier s’il y a beaucoup de barrières visuelles dans le décor.

Les coéquipiers doivent être de taille et de tempérament similaires, et pas trop agressifs.

Leur comportement social, à l’état sauvage, ces poissons forment des colonies, ils investissent, en groupes, un seul endroit, ce qui leur permet d’élever efficacement les alevins comme au sein d’une colonie.

Dans les aquariums, il est préférable de les garder en groupe, surtout lorsqu’ils sont jeunes.

Par exemple, il est déconseillé d’envisager la maintenance de Guianacara avec des Apistogramma même si des tentatives réussies ont été faites avec des espèces les plus grandes d’Apistogramma (Mikrogeophagus  altispmosus) mais seulement une période de temps donné.

Dans tous les cas , ces expériences ont mis en évidence que cet élevage devait être conduit avec de très grands bacs.

Le minimum sain pour la maintenance de cette espèce nécessite un aquarium avec un fond de 120 x 40 centimètres, car avec une telle longueur d’aquarium, cela permettra aux Guianacara de diviser les territoires sans velléités de nuire aux Apistogramma ou autres colocataires.

Cette combinaison Guianacara avec Mikrogeophagus altispinosus réussira bien mieux dans un aquarium de 100 x 60 centimètres (L x l).

En revanche, les Guianacara sont d’excellents compagnons pour les petits Crenicichlas tels que :

  • Crenicichta regani ;
  • Crenicichta nophthalmus ;

D’après  l’expérience vécue par d’autres aquariophiles, Guianacara geayi s’entend également avec les “eartheaters (mangeurs de terre) tels que les Geophagus, mais aussi avec les scalaires, les discus…

D’autres espèce, non cichlidés, peuvent faire partie du bac communautaire de Guianacara geayi, comme par exemple des Copella amoldi…du moment que ces poissons sont aussi gros et assez rapides.

Copella amoldi

Quelles que soient les autres colocataires retenus pour accompagner Guianacara geayi dans son bac, il ne faudra pas perdre de vue qu’au moment du frai ces cichlidés peuvent devenir agités et montrer un peu leur exceptionnel mauvais caractère, en particulier s’ils sont amenés à défendre leur territoire  contre des intrus !

Comme pour beaucoup de cichlidés, pour démarrer la maintenance  de Guianacara geayi, il convient obligatoirement de faire l’acquisition d’un groupe de juvéniles (8 – 10 spécimens ou plus) qu’il conviendra de faire grandir.

Cette période de croissance permettra de découvrir  leurs comportement très intéressants et comment s’instaure la hiérarchisation du groupe, l’appariement des couples et enfin la reproduction avec, qui sait l’observation de plusieurs pontes simultanées dans le bac.

Leur façon de se comporter au sein d’une petite colonie donne lieu à des manifestations intéressantes de leur tempérament comme l’a rapporté un aquariophile suite à l’observation de deux pontes simultanées dans son aquarium :

Fait intéressant et surtout amusant à observer : j’ai remarqué une fois que deux mâles» avaient retourné et déplacé à tour de rôle un morceau de brindille/feuille chaque fois que s’approchait l’un ou l’autre des mâles en reproduction. Ce manège a duré : quand l’un rapprochait la branche du trou de l’autre, l’autre réagissait rapidement et il l’a remettait dans le territoire de l’autre !

Cela a duré aussi longtemps que la branche a été jetée dans une zone neutre.

La maintenance des ces poissons, bien que peu conseillée peut se faire par couple. Il n’y a pas d’agression interne au sein du couple ou tout au moins ce genre de manifestation n’est pas visible et il ne convient pas de s’en soucier.

Au demeurant, c’est quand même dommage de se priver de l’observation du caractère et comportement grégaires des Guianacara.

EAU

  • Eau fraiche ;
  • Environnement benthopélagique ;
  • Milieu tropical ;
  • 22°C – 25°C ;
  • Conductivité : entre 25 μS/cm-1 et 75 μS/cm-1.

ENVIRONNEMENT

Le Guianacara geayi réside naturellement dans une eau légèrement acide. Il préfère les eaux calmes des ruisseaux ou les zones d’après-courant.

Il est inféodé aux substrats rocheux et pierreux le long des berges.

On peut le voir évoluer parmi  des groupes de :

  • Ctenoloricaria fowleri ;
  • Leporinus despaxi ;
  • Hemiodopsis quadrimaculatus ;
  • Parodon guyanensis ;

Les paramètres de l’eau peuvent être dans la plage normale.

Ils pondent volontiers dans l’eau du robinet moyennement dure, mais pour une bonne maintenance, il convient de leur offrir de l’eau plus douce avec un pH inférieur à 7.

Guianacara geayi aime l’eau douce et acide.

La température recommandée est de 26 à 28 degrés Celsius.

Un bac d’un mètre de longueur suffit pour en garder un couple, pour un groupe, il doit être un peu plus grand et surtout plus large.

La hauteur d’eau du bac n’est pas un critère déterminant.

En ce qui concerne la température, il est préférable de les maintenir dans la plage de 22 à 28°C, certains producteurs rapportent que la maintenance idéale de cette espèce se fait dans une eau à la température de 24 à 28°C.

Cela dépend très probablement de l’endroit où les ancêtres de nos poissons ont été capturés et aussi des préférences du poisson.

L’observation de ces poissons suivant la température donnera toutes les indications de Leur bien être dans l’aquarium et les premiers signes de souffrance liés à une température trop basse de l’eau ne tarderont pas à se manifester !

ZONE DE VIE

Les Guianacara geayi aiment évoluer dans le tiers inférieur de la colonne d’eau.

ALIMENTATION

Guianacara n’exige pas beaucoup de conditions de conservation.

Tout ce qui tombe devant leur nez est en fait pris comme nourriture.

Ils mangent toutes sortes d’aliments vivants et surgelés.

Les granulés pour cichlidés sont bien supportés et facilement acceptés.

En aquarium, il faudra toujours veiller à ne pas leur donner trop à manger et à les inciter à l’obésité : Ils accepteraient volontiers d’être nourris plusieurs fois par jours…c’est possible mais seulement en distribuent des doses modérées !

Cette espèce peut être nourrie avec des aliments secs (paillettes, granulés), de la nourriture fraîche et de la nourriture congelée.

EN MILIEU NATUREL

Le Guianacara geayi est un détritivore mais Guianacara se nourrit aussi, dans son milieu, de petits invertébrés et petits poissons.

Ces poissons sont des “mangeurs de terre”, non seulement, ils creusent le sol avec leur bouche, mais aussi le déterrent avec leur propre corps, nageant près du sol et tamisant rapidement, remuant et se tordant dans tous les sens pur soulever tout ce traine au sol, non seulement ils brassent le sable avec leur corps, mais aussi avec le courant d’eau qu’ils produisent.

La nourriture ainsi ramassée est ensuite rapidement consommée.

EN AQUARIUM

En aquarium Guianacara se nourrit de tous types de nourritures : paillettes et granulés en proportion avec sa gueule ainsi que de nourritures fraîches (vivantes ou congelées) comme des artémias,  du krill, des daphnies, du mysis et d’autres petites proies.

REGIME

Guianacara geayi peut être considéré comme un omnivore.

Des aliments variés tels que divers crustacés et mélanges de crevettes sont toujours bien acceptées et assimilées.

Offrez toujours à ces poissons une variété d’aliments surgelés tels que des crevettes de saumure enrichies en vitamines, des larves de moustiques blancs, des vers de vase, des Mysis, des daphnies…et divers aliments séchés tels que des flocons, des flocons verts, des chips, des granulés à descente lente et des granulés de cichlidés.

Pour éviter les carences, il est recommandé de varier les types de nourriture.

Comme pour tous les poissons, il convient de ne pas trop les nourrir pour éviter de polluer l’eau. Pour un poisson adulte, une distribution journalière est amplement suffisante et est adaptée à leur métabolisme.

AQUARIUM

Guianacara geayi a besoin d’un aquarium de taille moyenne, décoré avec de nombreuses plantes robustes, telles que les Anubias barteri ou Syngonium podophyllum, des morceaux de bois et des rochers pour créer des grottes et des cachettes.

Syngonium podophyllum

Anubia barteri

Guianacara geayi se plaira dans un aquarium avec beaucoup de cachettes et de terriers créés par ces racines, des roches ou des pots.

Cette espèce de cichlidé doit aussi pouvoir disposer d’un large espace de baignade, au champ libre et dont le sol sera recouvert de sable fin (granulosité maximale de 1,5 millimètres).

En milieu naturel !

Ils créent des trous dans lesquels ils passent leurs nuits et de la même manière, ils peuvent transporter des feuilles et du bois d’un bout à l’autre de l’aquarium, créant par l’occasion de nombreuses dunes de sable.

Ce sont des conditions minimales pour favoriser son développement  et une bonne maintenance de Guianacara geayi.

Rappel : La température du bac de Guianacara geayi ne doit pas descendre en dessous de 24°C pendant de longues périodes car l’espèce vient des régions les plus chaudes d’Amérique du Sud.

POPULATION

Si on s’en réfère au document qui suit, il existe de nombreuses possibilités de population pour accompagner Guyanacara geayi dans la réalisation d’un bac biotope reconstituant un fond aquatique guyanais.

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Les espèces du genre Guianacara fréquente notamment les Sauts dans les rivières qui sont des endroits dans lesquels on les rencontre principalement nageant en contre-courants ou dans des passes à eau lente.

Les Guianacara évoluent de préférence dans des milieux aquatiques composés  de pierres et de sable fin, souvent le long des rives des cours aux eaux peu profondes.

C’est assez spectaculaire de constater comme ils sont capables de déplacer des objets : Ces poissons d’une longueur de 8 centimètres peuvent transporter des feuilles de Catappa de 30 centimètres à travers la moitié de l’aquarium.

Il conviendra idéalement de fournir à ces poissons des racines avec des surfaces plates, légèrement enfoncées dans le sable sur autour desquelles ils creuseront le substrat formeront des sortes de tunnel qui seront ensuite camouflés par les feuilles mortes qu’ils auront transportés à travers leur aquarium.

Il est également possible mais peu esthétique, d’utiliser également des tuyaux en PVC noir qui imiteront de tels tunnels.

En ce qui concerne la conception de l’aquarium, le substrat de base sera un sable fin, c’est dire qui n’obstrue pas les filtres et qui n’est pas soulevé par un faible courant, ce qui permettra au poisson de le prendre en bouche et de le recracher à travers les branchies.

Il faut toujours penser à leur fournir suffisamment de cachettes et de décorations pour qu’ils puissent se sentir en sécurité et ne soient pas stressés.

Le meilleur pour cela sera les racines et les branches disposées de manière à créer un “toit” au-dessus de la tête de nos poissons.

En raison de leur petite taille (atteint environ 15 cm), ces poissons conviennent même aux aquariums assez petits.

À mon avis, les dimensions minimales d’un aquarium sont celles avec un fond de 100 x 40 centimètres, et à 100 x 50 centimètres on peut facilement garder 2 couples de ces poissons.

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

Sachez que ces cichlidés vont creuser dans le substrat pour créer des grottes et des fosses (assurez-vous donc que le décor ne peut pas être miné), et donc les plantes aquatiques ont tendance à ne pas très bien faire face à un tel comportement, ayant tendance à se déraciner.

Il y a plusieurs Sachez que ces cichlidés vont creuser dans le substrat pour créer des grottes et des fosses (assurez-vous donc que le décor ne peut pas être miné), et donc les plantes aquatiques ont tendance à ne pas très bien faire face à un tel comportement, ayant tendance à se déraciner.

Sachez que ces cichlidés vont creuser dans le substrat pour créer des grottes et des fosses (assurez-vous donc que le décor ne peut pas être miné), et donc les plantes aquatiques ont tendance à ne pas très bien faire face à un tel comportement.

PLANTES

L’utilisation de plantes est également possible mais difficile avec des “creuseurs” !

En revanche, les Guianacara n’attaquent et ne détruisent pas volontairement les plantes comme le font d’autres cichlidés : d’une certaine façon, ils les laissent en paix…mais ils creusent  et fatalement ils déracinent les plantes !

Les plantes et autres décorations doivent être correctement fixées pour résister au lancer (creuser) dans le sable ou le sol de gravier fin du Guianacara geayi.

Parmi les seules qui conviendront, des plantes dotées d’un système racinaire très développé, comme Echinodorus amazonicus, des plantes flottantes ou mieux encore des plantes épiphytes qui sont de loin le meilleurs et plus durable choix à faire.

Pour compléter la réalisation du bac des Guianacara geayi, une grande quantité de feuilles et de petites brindilles doit être placée dans leur aquarium, ce qui leur permettra de leur  donner un aquarium conforme à leur biotope naturel et aura pour effet de bien les mettre à l’aise.

En milieu naturel !

FILTRATION

Elle n’est pas particulièrement exigeante en ce qui concerne les valeurs chimiques de l’eau, qui doit seulement être bien filtrée et aérée.

Il est nécessaire, de temps en temps, de procéder à un changement partiel (10 à 15% par semaine) précédé d’un siphonage du fond pour éliminer les plus gros résidus stagnants.

Le Guianacara Aayi est sensible à une eau de mauvaise qualité telle que la teneur en nitrites et en nitrates et des changements d’eau réguliers sont une bonne aide.

Pour éviter que l’eau ne devienne trop polluée, il est recommandé d’effectuer un renouvellement mensuel de 20% à 30% du volume d’eau.

Attention, l’eau ajoutée doit être à une température voisine de celle de l’aquarium.

REPRODUCTION

Les Guianacara sont ovipares. C’est un pondeur sur substrat caché.

Ils pondent dans des grottes ou sous les feuilles.

Ce sont des reproducteurs sur substrat ouvert qui aiment frayer sur un substrat.

Les meilleures conditions de reproduction de cette espèce en aquarium consistent à installer un aquarium multi-espèces avec des grottes sous-marines et d’autres cachettes.

Il faudra veiller à bien mettre du gravier fin comme substrat, car ces poissons aiment creuser.

  • Température de l’eau: 22-25°C ;
  • ph: 6,5-7,0 ;
  • dH: jusqu’à 12°

Le frai a lieu dans des grottes sous-marines.

La femelle garde les œufs et le mâle protège tout le territoire.

Après la naissance, les petits restent sous la garde des deux parents.

Des grottes naturelles sont prises ou des substrats sont exposés (par exemple, des pierres ou des racines sous-taillées).

Dans certains cas, ils creusent simplement un trou dans le sable et y pondent leurs œufs. Les œufs ou les larves (il peut y avoir jusqu’à 500 œufs) sont enterrés à plusieurs reprises et remis en place pendant la nuit.

Alors que la femelle s’occupe principalement des soins de la couvée, le mâle défend le territoire.

Pendant la phase de reproduction, la femelle porte une robe de couleur spéciale, les lèvres et la gorge sont d’un noir profond.

Pondeur sur substrat, le couple défend un territoire.

Les femelles Guyanacara peuvent pondre environ 3 centaines d’œufs adhésifs dans un nid, anfractuosité ou endroit préalablement dégager et nettoyer par le couple.

Le nid est généralement défendu d’une part par la femelle directement au-dessus des œufs et larves et d’autre part par le mâle au-dessus du nid et alentours limitrophe.

Les couples gardent et protègent le fraie durant une période de 1 à 3 mois.

Les œufs (de 300 à 600) sont déposés sur une paroi verticale.

Après la ponte, la femelle surveille la caverne tandis que le mâle surveille le territoire.

Lorsque les alevins quittent la caverne, ils sont sous la protection des deux parents pendant environ un mois.

Les jeunes s’élèvent aisément et sont nourris de nauplies d’artémias et poudre ou  puis paillettes en grandissant.

AVANT LA REPRODUCTION

L’élevage de toutes les formes d’espèces de Guianacara dans l’aquarium se déroule de façon identique.

Selon LÓPEZ-FERNÁNDEZ & Al. (2006), toutes les espèces connues préfèrent les eaux claires, douces et légèrement acides avec un substrat de composés de grosses roches mélangées avec des étendues sablonneuses, telles des plaques de sable.

Les Guianacara geayi sont terrent souvent sur des sites avec un courant relativement rapide dans la nature, ils doivent donc être hébergés autant que possible, en aquarium, dans un environnement récréant les conditions de vie naturelles.

Leurs besoins dans l’aquarium sont peu nombreux et ils peuvent se débrouiller seuls dans un aquarium mixte composé de cichlidés de taille moyenne.

Pour mémoire, les Guianacara sphenozona atteindre des longueurs de plus de 20 centimètres (avec une grosse tête bien massive) et sont capables de se reproduire dés  qu’ils ont atteint la taille de 9-10 centimètres.

Les femelles Guianacara font généralement les deux tiers ou moins de la taille des mâles.

Il n’existe pas de rapport ou document relatant les conditions dans lesquelles se le frai dans la nature, mais dans l’aquarium, ces poissons aiment tout particulièrement se reproduire dans les cavernes.

En termes d’aménagement de l’aquarium, ce type de caverne pourra être fourni en utilisant un pot de fleurs en argile inversé dont le fond a été soigneusement assommé ou grignoté avec un perforateur!

L’astuce consiste à choisir un pot avec un fond modifié par perçage qui permettra à la femelle d’y accéder facilement, tout en gardant à l’écart les poissons plus gros qu’elle, y compris dans les cas de mâles particulièrement belliqueux – le mâle.

En outre, compte tenu du caractère “creuseur” de ces poissons, il conviendra d’ancrer le plus possible sur le fond de l’aquarium, ce port de fleurs modifié : Cela évitera les accidents autant que des potentielles intrusions du mâle !

Cette méthode dite du «trou caché» est une méthode qui a été utilisée avec succès pour plusieurs poissons qui frayent dans les cavernes où il existe un dimorphisme sexuel de taille.

La femelle enlèvera le sable du fond du pot inversé et, quand elle sera prête, courtisera activement le mâle.

Elle pondra ses œufs sur les surfaces verticales du pot et le mâle les fertilisera, soit directement s’il peut entrer dans le pot, soit indirectement, en pulvérisant de la laitance par l’ouverture au-dessus.

En fait, la plupart des couples s’entendent normalement bien et peu de conflits entre futurs parent existent.

Dans ces conditions, il est souvent possible de rendre l’ouverture suffisamment grande pour les deux futurs parents une fois qu’il est établi que leur accouplement est stable et durable.

Pour plus d’informations sur l’élevage d’aquarium et des photos de spécimens vivants d’aquarium, il existe l’excellent livre de WEIDNER, “South American Eartheaters” (2000, Cichlid Press).

Les femelles Guyanacara peuvent pondre environ 3 centaines d’œufs adhésifs dans un nid, placé dans une anfractuosité ou un endroit qui aura été préalablement dégagé et nettoyé par le couple.

Des qu’il est établi, le nid est généralement défendu d’une part et directement par la femelle qui se tient en surveillance au-dessus des œufs ou larves et d’autre part par le mâle qui patrouille au-dessus du nid et dans les alentours limitrophes : la défense est bien organisée !

Les couples gardent et protègent le fraie durant une période qui peut durer de 1 à 3 mois.

PENDANT LA REPRODUCTION

Expérience d’un aquariophile

J’ai gardé six individus (un mâle dominant, un mâle soumis et quatre femelles) dans un réservoir de 180 litres avec de grosses pierres et un morceau de bois creux (tous sauf un se sont produits dans cette bûche, sans faire de différence quelle femelle était responsable. autrefois).

Je suppose que le volume d’eau total de l’aquarium était inférieur à 120 litres.

Les poissons s’engageaient rarement à creuser jusqu’à ce qu’ils commencent à pondre, et même dans de rares cas. Il était impossible de distinguer les sexes jusqu’à ce qu’ils aient presque un an.

D’ici là, le comportement trahi, plus que les regards, le sexe.

Le mâle dominant, cependant, avait une «pente» légèrement plus grande dans son front, semblait légèrement plus grand et montrait rarement la «selle» complète.

Les femelles, en revanche, affichaient de nombreux motifs de couleurs différents pour défendre leur lien temporaire avec le mâle ou leurs petits.

Description parfaite du comportement reproducteur, tirée des Eartheaters sud-américains de Thomas WEIDNER.

En même temps, il y a souvent un rituel d’approche de ces poissons fait de petits gestes qui sont échangés pour que les partenaires apprennent  à se reconnaître et puissent le faire par la suite.

Formation du couple

Lorsque deux individus non appariés se rencontrent, ils commencent d’abord par se mordre légèrement dans les flancs.

Lorsque les désaccords entre un mâle et une femelle ne peuvent être résolus de cette manière, l’un et l’autre commencent par se menacer en faisant front, avec les branchies bien ouvertes, et souvent cela se termine par des «combats de bec».

Une fois le couple formé, les partenaires recherchent un endroit bien abrité pour pondre les œufs, ce dernier ne se produisant qu’après que le nid a été creusé par les deux partenaires pendant si longtemps que les deux en sont satisfaits.

La ponte

Après un comportement d’accouplement assez remarquable et agité, pendant lequel le couple nage tête-bêche en décrivant des cercles avec toutes les nageoires écartées, les œufs sont finalement pondus et fécondés dans le terrier (ou dans un autre endroit abrité).

La femelle attache les œufs principalement aux surfaces verticales et rarement au «plafond». Les innombrables œufs (jusqu’à 400, rarement plus) vert-gris sont très petits (1 à 1,5 millimètres), de forme ovale et sont attachés par le côté allongé.

Les œufs ou les larves, il peut y avoir jusqu’à 500 œufs, sont enterrés, plus exactement déposés dans des trous, déplacés à plusieurs reprises et remis en place pendant la nuit.

L’éclosion des œufs

Après quatre jours, les alevins se libèrent de leurs œufs et sont collectés méticuleusement sur le sol  du terrier où s’est effectuée la ponte, par la femelle.

Pendant les sept jours qui suivent, la jeune couvée reste en permanence sous la surveillance et la prise en charge effectuée par la femelle tandis que le mâle garde les environs immédiats de la tanière.

Le mâle s’associe souvent à la protection des petits s’ils sont proches de sa grotte ou de sa tanière mais ce sont principalement les femelles qui s’occupent des œufs et des petits.

Lorsque le mâle s’éloigne trop du terrier, la femelle jaillit du nid pour lui rappeler ses devoirs paternels, parfois en termes clairs, c’est à dire en le frappant plusieurs fois sur le flanc.

La femelle aime cacher les larves dans de petites fissures et trous où elles sont mieux protégées contre les attaques prédatrices d’éventuels colocataires dans le bac.

La nage libre des alevins

Après onze jours à 26°C suivant la ponte, les jeunes larves sont maintenant devenues des alevins de  Guianacara  qui sont capables d’évoluer en liberté mais qui sont conduits/promenés, avec attention et fermeté, par leur mère, toujours à proximité immédiate de la tanière.

Les parents sont très vigilants lorsqu’ils surveillent leurs petits et veillent tous deux à ce que les jeunes nagent dans la direction souhaitée.

Le mâle contribue désormais aussi à la prise en charge directe des jeunes en les conduisant alternativement avec la femelle.

La coloration des couvertures branchiales est sans aucun doute d’une grande importance ici; la bande oculaire est maintenant réduite à un petit point sur les paupières branchiales, ce qui est très visible à ce stade et peut être utilisé par les jeunes comme balise car les parents restent au-dessus d’eux tout le temps.

Souvent, les lèvres sont également de couleur très sombre, ce qui, avec les nageoires pelviennes noires frappantes, est une aide supplémentaire pour l’orientation des jeunes.

Les jeunes sont protégés par des mouvements saccadés, secouant les nageoires et guidant les jeunes.

Une compression vigoureuse avec les ailettes indique clairement un danger, les jeunes répondent à ce signal en s’enfonçant au fond et en restant toujours là.

Lorsque les parents ont de nouveau écarté les nageoires, les jeunes remontent du fond du trou ou de la grotte qui les protège..

À la tombée de la nuit, les jeunes sont ramassés par la femelle et cachés dans des recoins et des recoins au fond du terrier. Bien que le mâle essaie encore et encore d’entrer dans le terrier, la femelle ne le laisse jamais entrer.

Élever les jeunes n’est pas particulièrement difficile; quand les jeunes alevins de Guianacara nagent librement, ils peuvent immédiatement se nourrir avec des naupliies d’Artémias qu’ils mangent avidement.

S’ils se nourrissent bien, en revanche la croissance est assez lente et les jeunes grandissent très lentement, il faut donc beaucoup de temps et d’efforts pour que les jeunes soient assez grands pour être diffusé dans la communauté aquariophile.

Les alevins atteignent leur maturité sexuelle à environ 8 cm, soit environ 9 à 12 mois.

Parfois, avant d’aboutir à une ponte réussie et une flopée de jeunes alevins qui grouillent dans le bac, il est très frustrant de passer par plusieurs échecs successifs…

Souvent, ces pontes avortées surviennent au moment où les jeunes atteignent le stade de la nage libre, ce qui laisse suspecter qu’éventuellement une femelle du harem (pas celle du couple pondeur) pourrait être suspectée d’avoir jeté son dévolu sur certains alevins.

La faute peut aussi imputée à une  autre pensionnaire du bac, d’où parfois l’intérêt d’avoir un bac spécifique pour ce type de reproduction !

Il arrive aussi, dans quelques cas qu’un grand nombre d’œufs ou de jeunes fraîchement éclos ont tout simplement disparu.

Dans le cas où cela se reproduirait trop régulièrement, il convient, pour sauver la ponte, de retirer le morceau de bois entier qui sert de support de ponte (ou tout autre support) et ensuite de le mettre dans un aquarium d’une contenance d’au moins 80 litres qui servira de nurserie pour les futurs alevins.

Il faudra bien évidement prendre la précaution de remplir ce bac avec l’eau du bac d’origine de la ponte.

Pour remplacer les parents absents, il faudra créer un léger brassage de l’eau à proximité des œufs  à l’aide, tout simplement à l’aide d’une pompe équipé d’un diffuseur d’air.

La filtration du bac “nurserie” sera faite obligatoirement avec un filtre immergé sur pain de mousse pour ne pas “avaler” les futurs alevins une fois qu’ils nageront seuls.

En respectant ces quelques règles, toutes les chances sont du coté de l’aquariophile pour élever une centaine de petits Guianacara.

Ainsi, si tout va bien, une centaine de jeunes verront le jour : Ils sont faciles à maintenir, mangent bien, poussent très lentement …monteront progressivement toutes leurs belles couleurs et leurs taches.

ELEVAGE

La difficulté d’élevage est une valeur très relative en aquariophilie, elle dépend grandement de l’expérience de l’aquariophile et de ses expériences déjà réalisées avec des espèces plus ou moins similaires.

Mais la difficulté d’élevage dépend aussi d’autres facteurs, en premier lieu, il faut toujours prendre en considération la robustesse de l’espèce, la facilité de recréation d’un milieu favorable et le comportement général avec les autres habitants de l’aquarium.

Dans la Nature, les poissons sont soumis aux conditions météorologiques et vivent dans des eaux dont les caractéristiques sont variables. Il faut savoir que les poissons sauvages sont plus difficiles à élever que les espèces issues de l’élevage.

Certains traits de caractère peuvent également avoir évolué.

On retiendra pour ce poisson que la difficulté de sa maintenance est considérée comme modérée et que cette espèce est plutôt robuste.

On retiendra que :

  1. Les parents déposent 300 à 500 œufs sur une paroi ;
  2. La femelle s’occupe des œufs, tandis que le mâle reste à l’extérieur pour défendre le territoire ;
  3. Les géniteurs prennent soin de leur descendance, d’où l’intérêt de posséder un aquarium communautaire de grand taille pour limiter les agressions ;
  4. L’élevage des jeunes est aisé. Ils sont nourris de nauplies d’artémias et acceptent facilement poudre et/ou paillettes ;
  5. L’élevage de toutes les formes d’espèces de Guianacara dans l’aquarium est identique.

Selon LOPEZ-FERNANDEZ et Al. (2006), toutes les espèces connues préfèrent les eaux claires, douces et légèrement acides avec un substrat de grosses roches mélangées à des plaques de sable souvent sur des sites avec un courant relativement rapide dans la nature, elles doivent donc être hébergées en conséquence dans l’aquarium.

Leurs besoins dans l’aquarium sont peu nombreux et ils peuvent se débrouiller seuls dans un aquarium mixte de cichlidés de taille moyenne.

Si certains Guianacara, comme Guianacara sphenozona arrivent à atteindre la taille respectable pour cette espèce de 20 centimètres, il ne faut perdre de vue que les Guianacara sont avant tout capables de se reproduire des qu’ils ont atteint la taille de 9-10 centimètres.

Les femelles font généralement les deux tiers ou moins de la taille des mâles.

Les spécimens capturés dans la nature sont difficiles à acclimater et acceptent difficilement la nourriture aquariophile.

Il ne faut pas garder des Guianacara avec des poissons délicats et petits.

CONSERVATION

Un joli groupe, en milieu naturel.

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Non constatée.

USAGES HUMAINS

Aquariophilie uniquement.

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans danger.

MARCHE AQUARIOPHILE

Cette espèce robuste est très rare dans le commerce aquariophile.

Elle est plutôt maintenue par des aquariophiles avertis qui élèvent et reproduisent des individus issus de souches d’origine sauvage.

Les poissons issus d’élevage de longue date sont un peu plus faciles à élever mais il faut toujours respecter les paramètres d’eau particuliers de cette espèce.

STATUT DE CONSERVATION

Ces poissons sont aussi protégés par la loi française dans le cadre de l’Arrêté du 23 septembre 2005 fixant la liste des espèces de poissons représentés dans les cours d’eau et plans d’eau de la Guyane.

Arrêté du 23 septembre 2005_liste des espèces de poissons de Guyane

Statut de la Liste rouge de l’UICN (Réf.120744) : Non évalué.

CITES (Réf.118484) : Non évalué.

CMS (Réf.116361) : Non évalué.

Statut de la Liste rouge de l’UICN ( Réf.120744 ) : Non évalué

CMS ( Réf.116361 ) : Non évalué

REFERENCES

KULLANDER, SO et H.NIJSSEN.1989. Les cichlidés du Surinam. EJ BRILL, Leiden et d’autres villes.

PELLEGRIN, J. 1902. Cichlidé nouveau de la Guyane française. Taureau. Mus. Hist. nat. 8: 417-419.

https://www.aquaportail.com/genre-guianacara-949.html

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