Cribroheros alfari

Amphilophus alfari / Cribroheros alfari – MEEK, 1907

Celui qu’on appelle couramment “cichlidé pastel” est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable “bulldozer” qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Cribroheros alfari est originaire d’Amérique centrale.

Son origine se situe à la fois au Nicaragua, au Costa Rica et au Panama.

La zone de distribution géographique de Cribroheros alfari s’étend du Rio Patuca situé au Honduras, jusqu’au nord-ouest, c’est-à-dire jusqu’au Rio Guarumo situé au sud-est de Panama.

Cribroheros alfari est présent sur la pente Atlantique d’Amérique centrale à partir des affluents du fleuve Patuca, Honduras au bassin de la Rio Patiño sur la côte Atlantique du Costa Rica.

Sur le versant Pacifique du Costa Rica, cette est largement diffuse dans les bassins des Rio Bebedero [1]et Rio Tempisque [2]et a été introduit dans le bassin du Rio Tárcoles [3](BUSSING, 2002).

Le Tempisque est une rivière du Costa Rica qu’appartient au versant de l’océan Pacifique. Il est le troisième fleuve le plus étendu du pays, après la grande rivière du Terraba et le Reventazón. Il se trouve dans le territoire nord du pays, au Guanacaste, et son lit parcourt une grande partie de ce territoire. Le Tempisque naît dans la cordillère du Guanacaste, au volcan Orosí ; à cet endroit la rivière a pour nom Tempisquito. Le Tempisque parcourt 144 km en direction sud et sud-est sur la province de Guanacaste, en bordant la péninsule de Nicoya jusqu’à aboutir au golfe de Nicoya dans l’océan Pacifique. Avant de se déverser dans l’océan, le Tempisque draine la basse zone marécageuse qui caractérise le parc National de Palo Verde. Ses principaux affluents sont les rivières Bebedero, Colorado, Libéria et Salto. La rivière est navigable entre son embouchure et la localité de Bolson sur 36 kilomètres.

Le Rio Bebedero est une rivière du Costa Rica. La longueur de la rivière Bebedero est de 40 km et provient du volcan Tenorio.

Du côté du Pacifique, il est considéré comme rare mais habite néanmoins les bassins des Rios Bebedero et Tempisque.

 

Le Rio Grande de Tárcoles est l’un des cours d’eau les plus longs du Costa Rica. Il prend naissance sur les pentes au sud de la Cordillère volcanique centrale et s’écoule en direction du golfe de Nicoya. Le Tarcoles possède la plus grande population mondiale de crocodiles d’Amérique (crocodylus acutus), environ 200 vivent ici en liberté ! Les crocodiles ont une taille variable, ils mesurent près d’un mètre à leur naissance et jusqu’à près de sept mètres pour les individus adultes.

 

Rio Grande de Tarcoles.

 

Rio Patiño.

Au Costa Rica, ce cichlidé est également présent dans les Rios qui se jettent dans le Pacifique.

Cribroheros alfari est présent au :

⇒ Costa Rica

  • Dans les cours d’eau situés le long de la côte pacifique du Costa Rica ; Dans ce pays, Cribroheros alfari est également présent dans les Rios qui se jettent dans le Pacifique, donc les Rios situés en amont et à mi-parcours.
  • A Limon ;
  • sur la Rio Cuba, dans le Rio Sixaola ;
  • dans une partie de l’Atlantique Costa-Ricien ;
  • à Guanacaste dans la zone Nord-est de la province.

⇒ Honduras

⇒ Nicaragua

Dans le Rio Patuca[4] : Du Rio Patuca au nord-ouest au Honduras, jusqu’au Río Guarúmo, au sud-est de Panama.

⇒ Panama

Seulement dans certaines zones du Panama.

A savoir que Cribroheros alfari n’est pas un poisson natif de ce pays, il est le plus fréquemment trouvé dans le Río Guarúmo.

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Par déduction logique, ce type d’animal est bien fait pour vivre dans les Rios situées en amont et en aval qui offrent des eaux vives.

Cependant, Cribroheros alfari, contrairement aux biotopes dans lesquels il a été rencontré, évolue aussi dans des eaux stagnantes, à savoir dans le lac Arenal situé au Costa Rica.

Le lac Arenal est un lac artificiel du Costa Rica.

Lac et volcan Arenal.

Ce lac est situé dans le Nord-Ouest du pays, au pied du volcan du même nom, près de la ville de La Fortuna, dans la région de Guanacaste.

Il s’agit d’un réservoir artificiel avec le village d’origine d’Arenal au fond du lac mais, précisément à cet endroit, il s’avère que cette espèce est en déclin rapide.

Au-delà de ce point, la zone de distribution d’Alfari se fond parfaitement dans la zone de distribution d’une spécification de Cribroheros/Astatheros découverte par Don DANKO en 1997.

Du côté des Caraïbes, il est présent dans les affluents de la Rio Patuca au Honduras au bassin de la Rio Patiño dans les Caraïbes costariciennes.

ZONE DE DISTRIBUTION ET DENSITE DE POPULATION SAUVAGE

L’origine de Cribroheros alfari, c’est bien entendu l’Amérique centrale.

On trouve aussi ces cichlidés dans les voies navigables du Costa Rica, du Guatemala et du Mexique.

Mais les zones où Cribroheros alfari est le plus répandu sont :

  • Limón, au Costa Rica ;

  • Dans le Rio Cuba ;
  • dans le Rio Sixaola ;

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  • sur une partie de la côte Atlantique du Costa-Rica ;
  • Cribroheros alfari est aussi présent dans la région de Guanacaste[1] située dans la zone Nord-est de la province.

La région touristique du Guanacaste s’étend sur 9 529 km² et compte plus de 700 kilomètres de côtes.

Elle comprend la côte Pacifique du Costa Rica, depuis la limite avec le Nicaragua jusqu’à l’embouchure du Rio Bongo dans la péninsule de Nicoya.

Cette région abrite une grande partie du patrimoine naturel et culturel costaricien.

Ce n’est donc pas sans raison qu’il y a, ici, un nombre significatif de zones protégées avec des écosystèmes aquatiques, terrestres, montagneux et côtiers dans lesquels la vie se développe de manière exubérante.

Au Honduras, Cribroheros alfari est encore présent dans le Rio Patuca, puis au Nicaragua et dans certaines régions du Panama.

Bien que ce ne soit pas un poisson originaire de Panama, on trouve parfois des Cribroheros alfari à Limón dans le Rio Guáramo.

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Du côté des Caraïbes, des affluents du Rio Patuca au Honduras au bassin du Rio Patiño dans les Caraïbes costariciennes.

Du côté du Pacifique, il est considéré comme rare et habite les bassins des Rios Bebedero et Tempisque.

Cribroheros alfari a également été introduit dans le bassin du Rio Tárcoles.

Cribroheros alfari aime fréquenter les eaux claires fortement oxygénées, c’est dans ces endroits qu’il est trouvé le plus fréquemment.

 

Un coin de rivière dans la région de Guanacaste

 

Au Honduras dans le Rio Patuca,

Au Nicaragua et dans certaines zones du Panama, bien qu’il ne soit pas un poisson natif (introduction humaine ?) de ce pays, il se trouve parfois sur la Rio Guáramo.

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Habitat & biotope

Cribroheros alfari est un cichlidé d’eau douce vivant dans une région néotropicale.

Cribroheros alfari habite de préférence dans toutes les parties des Rios, allant des zones basses au courant de faible intensité doux, jusqu’à des zones élevées en altitude où les courants sont souvent plus forts.

Dans la nature, le fond est recouvert de petits cailloux et de racines, avec pour seule végétation les plantes des berges qui retombent dans l’eau.

Par conséquent, on trouve très souvent des Cribroheros alfari dans les masses d’eau ou le courant peut aller de faible à fort en intensité mais, aussi et plus rarement dans des endroits plus calmes, tels que des lacs.

Cribroheros alfari est présent dans les eaux entre 2 et 1150 mètres au-dessus du niveau de la mer et à des températures variant de 20 à 34°C.

La zone de vie de cette espèce est le milieu de la masse d’eau et la partie inférieure.

De préférence, on le trouve plutôt dans le fond de chttps://youtu.be/VRbTro_o64Ees cours d’eau là où les fonds sont recouverts de sable ou de boue.

Si Cribroheros alfari préfère les fonds de sable ou de boue c’est parce qu’il y il trouve sa nourriture qui est principalement composée d’insectes aquatiques, mollusques et graines.

Ainsi ce cichlidé peut aussi bien vivre dans les ruisseaux de montagne à courant rapide aux eaux stagnantes, les eaux dures aux eaux douces, du blanc au clair et avec une tolérance de température de 20 à 34 degrés (WERNER, 1999).

Dans l’environnement de Cribroheros alfari, la majeure partie du temps, le fond y est recouvert de petits cailloux, de racines, avec pour seule végétation les plantes des berges qui retombent dans l’eau.

En fait Cribroheros alfari accepte pour vivre des types d’eau les plus divers…ce qui fait bien l’affaire des aquariophiles qui n’auront pas besoin de travailler « chimiquement » l’eau de l’aquarium hébergeant ce cichlidé.

On en déduira que Cribroheros alfari est capable de vivre dans les types d’eau les plus divers, ce qui simplifie notoirement sa maintenance en aquarium et permet d’envisager une grande variété de biotope pour son habitat en captivité !

Mais, si on y réfléchit bien, dans son milieu naturel, l’hypothèse a été soulevée que de telles facilités d’adaptation pourraient bien montrer que ce cichlidé est un véritable opportuniste qui a su s’adapter à tous les milieux où il a été amené à vivre ou s’est installé.

Pourtant, ce n’est pas tout à fait vrai, en réalité, un véritable opportuniste peut gérer différentes circonstances avec un seul génotype : Ce qui n’est pas le cas avec le Cribroheros alfari !

Les Cribroheros alfari ont la particularité remarquable de montrer de montrer de réelles capacités d’adaptation de son physique suivant les circonstances locales.

C’est ainsi que dans la zone de distribution, un grand de variétés locales sont appelées tout simplement « Alfari ».

En effet, les Cribroheros alfari sont tous des poissons différents, ce qui peut, dans certains cas, laisser à penser que cette espèce présente, dans certaines circonstances, un début de mécanisme de spéciation.

Cette constatation est parfaitement de circonstance et vraie en même temps pour les espèces rencontrées de la Rio Patuca au Honduras, au nord-ouest, au Rio Guarumo, au sud-est de Panama…

Au-delà de ce point, la zone de distribution des « Alfari » se fond parfaitement dans la zone de distribution d’une spécification Cribroheros (Don DANKO 1997).

Cribroheros alfari sauvage – Costa-Rica (Rio d’origine inconnu)

Bien que Cribroheros alfari puisse être trouvé dans toutes sortes de types d’eau, le positionnement du centre de gravité de son corps semble montrer une parfaite adaptation à la nage en eau courante assez forte, ce qui explique sa présence dans les Rios en amont, mais moins sa présence, précisément dans des eaux stagnantes.

Cribroheros alfari  semble apprécier des eaux plus calmes, telles que celles du lac Arenal (Costa Rica) qui est un réservoir artificiel.

Cependant, en ces lieux, les observations réalisées sur site et auprès des autochtones ont montré que cette espèce était malheureusement en déclin rapide.

Ce qui semble corroborer la préférence à vivre dans des eaux plus vives de Cribroheros alfari !

Quoiqu’il en soit, il faut retenir que Cribroheros alfari aime évoluer dans des eaux claires et courantes, et surtout riches en oxygène.

Selon les renseignements collectés par les scientifiques qui ont étudié cette espèce, dans les eaux où vivent le plus grand nombre de Cribroheros alfari, la dureté va de 2 à 12°DH et le pH serait de 7,5 à 8,02 ou de 6,5 à 7,2 et la température varie entre 23°C et 28°C.

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NOMS

Le nom commun le plus courant et le plus usité est : « Cichlidé pastel ».

Le nom scientifique est « Cribroheros alfari (MEEK, 1907) ».

NOMS COMMUNS

Pastel cichlid  ⇒ Grande Bretagne, Costa Rica, USA

Pastellikirjoahven ⇒ Finlande

Pastellbuntbarsch ⇒ Allemagne

阿氏双冠丽鱼 (A shi shuang guan li yu) ⇒ Chine

Mojarra ⇒ Espagne, Costa Rica

SYNONYMES

  • Cichlasoma Alfari, MEEK, 1907 ;
  • Cichlasoma Lethrinus, REGAN, 1908 ;
  • Cichlasoma bouchellei, FOWLER, 1923 ;
  • Parapetenia Alfari, JORDAN et al, 1930 ;
  • Cichlasoma (Amphilophus) alfaroi, MILLER 1966 ;
  • Copora Alfari, FERNANDEZ-YEPEZ, 1969 ;
  • Amphilophus Alfari, KULLANDER 1996 ;
  • Astatheros alfari, ROE et al, 1997 ;
  • Cribroheros alfari, ŘICAN et al, 2016.

A savoir que la première dénomination a été Cichlasoma alfari, (MEEK, 1907).

SYNONYMES NON VALIDES

  • Astatheros alfari (MEEK, 1907) ;
  • Cichlasoma lethrinus (REGAN, 1908) ;
  • Cichlosoma lethrinus (REGAN, 1908) ;
  • Cichlasoma bouchellei (FOWLER, 1923).

ÉTYMOLOGIE

Cribroheros “alfari” doit son nom à Anastasio ALFARO (1865-1951) zoologiste, géologue, explorateur puis directeur du Musée national du Costa Rica.

“Cribroheros” : Ce nom est dérivé du nom latin « « crībrum, qui signifie « tamis ».

Crībrō” : En Espagnol/Portuguais, ce mot signifie lui-même « tamiser ». 

Heros” est un héros d’origine  latine.

L’étymologie du mot “héros” est obscure mais évoque cette ambivalence du service et du commandement, de celui qui protège et fait la guerre.

RAPPEL : Les espèces de Heros mesurent de 12 à 25 centimètres de longueur. Le corps est à haut dos, ovale et aplati latéralement.

La bouche est terminale, le front arrondi. Leur couleur de base est beige, brunâtre, bleu-gris ou verdâtre.

Les bandes transversales sombres qui bordent les côtés s’estompent avec l’âge, à l’exception de l’une qui s’étend de la partie à jet doux de la nageoire dorsale à la nageoire anale.

Les sexes ne sont pas faciles à distinguer.

Les femelles sont généralement un peu plus petites, pas si colorées et plus minces.

Un motif de points ou de lignes brillants sur le museau est généralement plus visible chez les mâles que chez les femelles.

Les espèces Heros sont des géniteurs à découvert qui déposent leur vaste ponte composée de plus de 1000 œufs sur une pierre ou une racine.

Pendant la reproduction, le poisson prend une couleur plus sombre et plus contrastée.

Le genre Heros appartient à la sous-famille « Cichlinae » et la tribu « Heroini ».

L’espèce type du genre est Heros severus.

Quatre espèces et variétés ont été décrites dans le guide pour le genre « Heros », écrit par HECKEL en 1840.

Ce nom de Cribroheros est donc une allusion à la manière de chercher de la nourriture en combinaison avec le tempérament de cette famille de poissons que sont les Heros.

BIOGRAPHIE

Anastasio ALFARO-GONZALEZ (16 Février 1865 – 20 Janvier 1951) était un zoologiste, géologue, généalogiste et explorateur du Costa Rica.

Il est né dans une famille de riches fermiers et est devenu orphelin très jeune.

Excellent élève, il étudia à l’école primaire d’Alajuela, puis à l’Institut municipal des hommes d’Alajuela, où il eut comme professeur Don León FERNANDEZ, qui sut guider ses pas sur le chemin de la recherche historique et naturaliste.

Plus tard, il a obtenu le baccalauréat ès arts à l’Institut national de l’Université de Santo TOMAS à San José, équivalent au baccalauréat en secondaire, en 1883.

Collaborateur de l’Annuaire statistique, une publication qui comprenait des observations météorologiques, son intérêt pour la nature l’a poussé, dès son plus jeune âge, à collecter des oiseaux, des insectes, des minéraux et des plantes, et à demander au Président de la République, M. Bernardo SOTO, en 1885, pour créer un Musée National.

Plus tard, il s’est rendu à Washington pour trouver la meilleure façon de mettre en œuvre l’idée, et en 1887, avec ses propres collections et d’autres précieuses, le musée a ouvert ses portes, dont il a été nommé secrétaire.

Pendant le reste de sa vie, il fut un grand promoteur de la diffusion à l’étranger des ressources naturelles du Costa Rica.

Il a été directeur du Musée national du Costa Rica.

Une école à San José porte son nom.

Plus tard, à l’âge adulte, il étudie le droit et obtient son diplôme de juriste, mais n’exercera jamais la profession d’avocat.

Il était, en plus d’être un scientifique, un écrivain costaricien bien connu.

Ses œuvres littéraires traitaient de thèmes philosophiques, historiques, scientifiques et poétiques.

Pendant de nombreuses années, il a été professeur de sciences dans les écoles secondaires. Il mourut à San José en 1951.

Pour la première fois, le “Deuil d’Etat” fut décrété pour la mort d’un scientifique, à cette occasion.

Plus tard, le Congrès national l’a déclaré « Benemérito de la Patria ».

Le titre Méritant de la Patrie est une distinction traditionnellement délivrée au cours du XIXe siècle dans divers pays hispaniques.

Au Costa Rica, il a été prononcé par l’Assemblée législative en hommage aux citoyens qui, en raison de leurs mérites ou de leurs œuvres, ont mérité la reconnaissance de la patrie.

DESCRIPTION

TAXONOMIE

RAPPEL SUR LES …

Il existe actuellement 8 espèces reconnues dans ce genre :

  • Cribroheros alfari (MEEK, 1907) → Cichlidé pastel
  • Cribroheros altifrons (KNER, 1863)
  • Cribroheros bussingi (LOISELLE, 1997)
  • Cribroheros diquis (WA BUSSING, 1974)
  • Cribroheros longimanus (GÜNTHER, 1867) → Cichlidé à poitrine rousse
  • Cribroheros rhytisma (LOPEZ S, 1983)
  • Cribroheros robertsoni (REGAN, 1905) → Faux cichlidés à bouche de feu
  • Cribroheros rostratus (TN GILL, 1877)

GENERALITES

Cette espèce, Cribroheros alfari, à la différence des autres Cribroheros a la particularité d’avoir une morphologie très variable d’un endroit à un autre où l’on y rencontre.

En effet, on constate des variations de la hauteur du corps ainsi que de la coloration suivant la provenance de ce poisson.

La plupart des individus ont une couleur camouflage, gris, noir ou marron, mais environ 10% subissent une métamorphose qui les pousse à prendre des couleurs.

La plupart de ces spécimens ont une couleur vive, allant du gris au noir en passant par le marron, mais 10% d’entre eux en croissance sont métamorphosés et changent de couleur en rose, jaune, blanc et orange.

Les sexes ne sont pas si faciles à distinguer.

Les mâles sont légèrement plus gros, environ 22 centimètres et ont un profil de tête un peu plus anguleux.

Les femelles ne dépassent généralement pas 18 centimètres, sont plus contrastées et ont souvent une zone sombre entre le 7ème et le 12ème rayon de la nageoire dorsale.

Si ce cichlidé peut atteindre généralement de 20 centimètres  à 22 centimètres de longueur(voire même plus sous certaines conditions), mais la longueur moyenne de ce poisson reste d’environ 20 centimètres.

Il existe sous de nombreuses formes de couleurs naturelles, dont la plupart dépendent du lieu d’origine.

Certaines variétés sont également disponibles dans le marché aquariophile en fonction de l’attrait que leurs couleurs suscitent chez les passionnés, on trouve ainsi des variétés barrées et tachetées.

Sans surprise, les variantes les plus colorées sont celles qui sont devenues très populaires dans le monde l’aquariophilie.

Le Cichlidé pastel (Cribroheros alfari) est une espèce de poissons originaire de la côte atlantique de l’est du Honduras, du Nicaragua et du Costa Rica, en Amérique du Sud, appartenant à la famille des Cichlidés.

Il atteint généralement de 20 centimètres à 22 centimètres de longueur.

Autre particularité propre à Cribroheros alfari, il existe un grand nombre de variétés de formes locales, toutes regroupées sous le nom alfari.

En fait, les observations faites mettent en évidence que Cribroheros alfari montre une réelle adaptation aux circonstances locales de l’endroit où il vit, pourtant, à bien y observer, tous ces « alfari » sont tous des poissons morphologiquement différents.

Cribroheros alfari peut varier en longueur du corps, en hauteur, en longueur de nageoire caudale et dorsale, en ligne latérale, en marques et en couleur.

Les poissons des bassins fluviaux qui se jettent dans le Pacifique sont généralement un peu plus longs, ont une ligne latérale interrompue et moins de points bleus sur les joues et les branchies.

Ces évolutions physiques sont le fruit de l’adaptation géographique des poissons de la famille Cribroheros et on peut en déduire que dans ce cas précis que nous avons affaire à un véritable opportuniste.

Pourtant, ce n’est pas tout à fait vrai…

Un véritable opportuniste peut gérer différentes circonstances avec un seul génotype et ce n’est pas le cas avec le Cribroheros alfari.

Plus exactement, dans le cas de ce cichlidé on constate un début de spéciation.

En effet, Cribroheros alfari peut varier en longueur, en taille, selon la forme de la queue et/ou celle de sa nageoire dorsale, des nageoires latérales, par les dessins de son corps et les couleurs de sa robe.

A tel point que dans un même dans un bassin hydrographique, ce poisson peut être présent sous différentes formes.

Les poissons résidants dans les bassins fluviaux qui se jettent dans le Pacifique sont généralement un peu plus longs et possèdent une ligne de côté interrompue, moins de taches bleues sur les joues et sur les opercules des branchies.

D’une façon générale, la plupart des formes se caractérisent par :

  • Une tête jaune ;
  • Un ventre rosé ;
  • des rayons de nageoires jaunes ;
  • six bandes transversales ;
  • comme chez Thorichthys, un liserait rouge sur le dessus de la nageoire dorsale.

Chez Cribroheros alfari, le corps est allongé et comprimé latéralement.

Sa coloration et sa morphologie diffèrent selon la région d’origine.

Deux formes principales de Cribroheros alfari se distinguent :

  • L’une, à l’est du côté atlantique ;
  • L’autre est originaire du côté pacifique : C’est une forme haute et allongée.

Cribroheros alfari – Forme Atlantique

Cribroheros alfari – Forme Pacifique

Chacune de ces deux formes possède une variation de couleur allant du vert olive au gris.

Il y aurait au moins 2 variantes de colorations chez les « Cribroheros alfari », la principale forme ne se trouve que dans certaines localités, sa particularité est remarquable au niveau la partie inférieure de la nageoire caudale qui est rougeâtre.

Ensuite suivant le versant où se trouvent les espèces (Atlantique et Pacifique), la morphologie du corps change légèrement.

Il faut retenir que les espèces de la côte pacifique possèdent un corps plus élancé, des points bleus sur les joues et les opercules en plus petits nombres ainsi qu’une ligne longitudinale incomplète.

D’une manière générale, les couleurs des Cribroheros alfari :

  • sont plus claires au niveau du ventre ;
  • tendent vers le rose au niveau de la gorge, de la poitrine et des nageoires caudales ;
  • sur flanc de l’animal sont bariolées de brun et tachetées ;
  • mettent en évidence des joues avec des vermicules bleus.

Des taches bleues peuvent se trouver sur les nageoires dorsales, anales et caudales.

Les pointes de la dorsale sont rouges.

Comme les Cribroheros alfari se trouvent dans les types d’eau les plus divers, les formes plus particulièrement issues des ruisseaux de montagne à débit rapide à l’eau stagnante où l’eau varie de dure à douce, ont des couleurs allant du blanc/gris clair.

Cribroheros alfari – Lac Arenal

Compte tenu de ces observations, on pourrait donc dire que nous avons affaire à un vrai opportuniste, ce qui pas tout à fait vrai.

Un vrai opportuniste peut gérer différentes circonstances tout en conservant un même phénotype.

Ce n’est pas le cas du Cribroheros alfari.

Au bilan, on constate l’existence d’une grande variété de formes locales regroupées sous le nom commun d’alfari.

Quand on s’intéresse de plus près à cette espèce, on s’aperçoit parmi tous les spécimens prélevés dans la zone de distribution que ce sont tous des poissons différents.

C’est une espèce qui présente un début de spéciation en raison des variantes géographiques.

Cela va encore plus loin car dans une même zone géographique, ce poisson peut se présenter sous diverses formes.

CLASSIFICATION

Ordre : Perciformes.

Famille : Cichlidae.

Sous-famille : Cichlasomatinae.

CLE DES ESPECES

Non établie.

MORPHOLOGIE

Forme

Sa forme est typique des autres Cribroheros de son espèce, on pourrait penser à une combinaison d’un Jack Dempsey (Rocio octofasciata) avec un Heros severus, si cette idée parait un peu absurde, elle a au moins le mérite d’être représentative de la forme de ce cichlidé et permet de se faire une assez bonne idée de la morphologie de ce poisson.

Rocio octofasciata

La forme du corps est comprimée latéralement et de bouche pointue avec le profil supérieur de son visage droit.

Corps

D’une façon générale, il faut simplement retenir que la forme du corps de Cribroheros alfari est typique des spécimens de son espèce.

Cribroheros alfari est un poisson d’apparence robuste, son dos est arqué et relativement haut.

Il faut encore savoir que la forme du corps de Cribroheros alfari, sur tous les exemplaires rencontrés, est comprimée latéralement et avec une bouche pointue.

Chez Cribroheros alfari, le gabarit de son corps peut varier en longueur, en taille, sur la longueur de la queue et de la nageoire dorsale, la position de la ligne de côté, sur le dessin et les couleurs du poisson… l’identification de cette espèce de cichlidé est un véritable casse-tête !

Le constat de cette situation s’accentue encore puisque dans un même bassin hydrographique, ce cichlidé peut être trouvé sous différentes formes et aspects !

Les poissons dans les bassins fluviaux qui aboutissent dans le pacifique sont généralement un peu plus longs, ont une ligne de côté interrompue et moins de points bleus sur les joues et les couvercles des branchies.

Les poissons dans les bassins fluviaux qui aboutissent dans le pacifique sont généralement un peu plus longs, ont une ligne de côté interrompue et moins de points bleus sur les joues et les couvercles des branchies.

Tête

Si la forme du corps est comprimée latéralement, comme chez les Heros, elle se termine par une bouche pointue.

Cette espèce de cichlidé a un museau allongé et un profil prédorsal légèrement incliné.

Ses yeux sont un peu ovales et légèrement inclinés.

La bouche possède d’épaisses lèvres.

La mâchoire de Cribroheros alfari n’atteint pas la hauteur de la partie supérieure de l’œil.

Ses yeux sont légèrement ovales et légèrement inclinés.

Nageoires

Ses nageoires pectorales sont longues, au point de presque pouvoir couvrir le début de l’anus.

COLORATION

La morphologie de ce poisson et surtout sa coloration diffèrent selon la région d’origine.

Deux formes principales de Cribroheros alfari existent : La première vient de l’est du côté atlantique, la seconde est en provenance de l’autre du côté pacifique (c’est la forme haute et allongée), chacune de ces formes varie en couleurs qui vont du vert olive au gris.

En fonction de l’âge et du sexe, il peut y avoir des variations significatives dans la couleur des spécimens.

Il existe de nombreuses formes de couleurs naturelles, dont la plupart dépendent du lieu d’origine.

Certaines variétés peuvent être barrées et/ou tachetées.

Sans surprise, dans le monde de l’aquariophilie, ce sont les variantes les plus colorées sont devenues très populaires.

Malheureusement, certains de ces spécimens ont subi des mutations dont le résultat n’est pas toujours aussi agréable à l’œil : ce ne sont plus de vrais cichlidés, simplement des hybrides répondant à un phénomène de mode !

La plupart des individus ont une couleur de camouflage, grise, noire ou brune, mais environ 10%, subit une métamorphose qui l’amène à prendre des couleurs beaucoup plus vives comme rose, jaune, blanc, orange.

Le patron général de couleurs de Cribroheros alfari met en évidence des couleurs qui sont plus claires au niveau du ventre du corps, et tendent vers le rose au niveau de la gorge, de la poitrine et des nageoires caudales.

Le flanc est bariolé de brun et tacheté.

Les joues ont des vermicules bleus.

Des taches bleues peuvent se trouver sur les nageoires dorsales, anales et caudales.

Les pointes de la dorsale sont rouges.

En substance, ce sont tous des poissons différents pour lesquels la question se posent de savoir s’il n’y a pas un début de spéciation.

En effet, le constat qui a été fait de l’observation et de la description de ces cichlidés, est le suivant :

  1. Cribroheros alfari peut varier en longueur, en taille, en queue et en dorsale, de côté, de dessin et de couleur.
  2. Même dans un bassin hydrographique, le poisson peut être présent sous différentes formes.
  3. Les poissons dans les bassins fluviaux qui se jettent dans le Pacifique sont généralement un peu plus longs, ont une ligne de côté interrompue et moins de taches bleues sur les joues et les couvercles des branchies.

La plupart des formes de Cribroheros alfari se caractérisent toutes par les critères suivants :

  • Une tête jaune ;
  • Un ventre rosé ;
  • Des rayons de nageoires jaunes, six bandes transversales et, comme chez Thorichthys ;
  • Un liseré de couleur rouge sur la nageoire dorsale.

Dans le monde aquariophile et souvent suite à de potentielles manipulations faites ou une sélection trop typée, il arrive également de rencontrer, y compris dans le commerce spécialisé quelques variétés disponibles, en plus de celles énumérées ci-dessus qui peuvent être barrées et tachetées.

Sans surprise, les variations les plus colorées sont devenues très populaires.

Malheureusement certains éléments ont subi des mutations, et le résultat n’est pas toujours aussi agréable à l’œil …voir ce qu’on appelle les Parrots « Perroquet Rouge » et les Flowerhorn.

L’Hybridation est la source de la diversité, mais…

L’exceptionnelle diversité des cichlidés provient d’un malentendu qui a tendance à se répéter.

Dans cette famille de poissons, ce sont majoritairement les femelles qui choisissent leur partenaire.

Dans certaines circonstances, tout particulièrement quand les conditions lumineuses sont mauvaises, que l’eau est trouble, l’attention de la femelle en attente de se reproduire peut se porter par erreur sur un mâle d’une autre espèce.

La méprise peut encore advenir aussi lorsque les couleurs du mâle sont proches de celles de l’espèce de la femelle.

Quand cela se produit, cet accouplement introduit une hybridation au sein de la population de cichlidés, en créant une nouvelle espèce aux gènes légèrement différents.

Selon les chercheurs, la diversité des espèces pourrait s’expliquer à partir d’une hybridation originelle.

Quand deux espèces se sont hybridées, c’est soit à cause des eaux troubles provoquées par la fusion des lacs, soit par l’évolution naturelle visant à s’adapter au nouvel environnement.

Il en résulte une multiplication des espèces, une sorte d’hybridation naturelle !

Si elles sont bien distinctes, ces espèces restent de la même famille, en plus d’avoir des traits communs dans leur apparence, elles sont toutes génétiquement compatibles.

Quand il y a une confusion, que cela soit par les couleurs ou à cause de l’eau trouble, l’accouplement est parfaitement fertile.

Cela peut déboucher sur de nouvelles progénitures hybrides et, ainsi de suite, la famille s’agrandit toujours plus.

Le processus de l’évolution permet à chaque nouvelle espèce de posséder ses propres caractéristiques (certains individus peuvent être des prédateurs, d’autres non…) et de s’adapter à un habitat un peu différent de celui des autres.

Pour les biologistes, cette recherche démontre que l’hybridation inter-espèces, dans certains écosystèmes, ne provoque pas forcément un appauvrissement génétique de la biodiversité.

Au contraire, ce « melting pot » des espèces de cichlidés issus dans même endroit, donne une occasion rare d’étudier les interactions entre de nouvelles espèces en évolution, et montre que, dans un nouvel environnement offrant de nombreuses possibilités écologiques, l’hybridation peut être une bonne chose qui augmente finalement la biodiversité.

Pour autant, ce qui se passe en milieu naturel est l’objet d’une évolution naturelle normale, cela n’excuse en aucune façon les hybridations ou faites par certains aquariophiles professionnels et même de plus en plus d’amateurs, soit-disants aquariophiles, en quête de couleurs et formes nouvelles.

Hybride entre deux espèces de cichlidés d’Amérique latine : mâle Amphilophus citrinellus avec une femelle Vieja synspila. Ce poisson a été créé à Taïwan, un peu avant le Flowerhorn.

« S’attendre à ce que les poissons s’accouplent en dehors de leur propre espèce, c’est comme s’attendre à ce qu’un cheval s’accouple avec un chat parce qu’ils ont tous deux quatre pattes et une queue ».

Corps

La plupart des individus ont une couleur camouflage, gris, noir ou marron, mais environ 10% subissent une métamorphose qui les pousse à prendre des couleurs beaucoup plus vives comme le rose, le jaune, le blanc, l’orange.

Cribroheros alfari se distingue par trois ou quatre bandes de couleur marron qui apparaissent sur la moitié arrière du corps, de larges barres verticales plus sombres se trouvent sur les flancs.

Cribroheros alfari présente de petites taches bleu-vert irrégulières sur la région céphalique et sur les côtés.

Ses écailles sont grandes avec des couleurs entre vert et bleu opaque, combinées avec des reflets du même ton que ceux de son visage tout au long de son corps, provoquant une grande couleur surtout en période d’élevage.

Les femelles Cribroheros alfari adultes ont une tache noire près du centre de la nageoire dorsale.

En fonction de l’âge et du sexe, il peut y avoir des variations significatives dans la couleur des spécimens.

Ses écailles sont grandes avec des couleurs entre vert et bleu opaque, combinées avec des reflets du même ton que ceux de son visage tout au long de son corps, provoquant une grande unicité de couleurs particulièrement visible surtout en période d’élevage.

Dans ses barres verticales proches de la moitié du corps et en particulier celles qui se dirigent vers la tête, il y avoir une sorte de tache dans cette zone avec une couleur plus sombre que la couleur de fond mais avec la même nuance.

Le corps est marqué par 5 et 9 barres verticales, la première est située près de sa nageoire caudale et la dernière en direction de la tête.

Alors que sur son corps, en particulier dans la zone des nageoires pectorale et anale, apparait un fort ton coloré rosé qui renforce l’apparence du poisson et a ainsi assis son prestige comme étant l’une des espèces du genre Amphilophus les plus belles.

Tête

La tête est de couleur brune, alors que le reste du corps est grisâtre avec des tons pastel.

Cribroheros alfari possède des reflets verts à bleus électriques au niveau des joues et en bas des yeux.

La gorge et le ventre sont de couleur rose.

Nageoires

Les nageoires impaires de Cribroheros alfari sont brun clair.

Les nageoires dorsale et caudale ont des points bleus avec une distribution uniforme.

La nageoire dorsale a une bordure faite de deux couleuses rouges, allant jusqu’à la pointe et bleu clair vers l’intérieur.

Ses nageoires caudale et dorsale sont marquées par des points de couleurs électriques analogues à ceux du corps et des joues.

Sur les bords de sa nageoire dorsale et de la caudale, il possède une bande rougeâtre.

Ses nageoires anale et dorsale se terminent en pointe.

Cette dernière est surmontée d’un fin liseré rouge vif.

Il présente des reflets bleu-vert électrique, en particulier sur les joues et sous les yeux.

Ses écailles sont larges avec des couleurs allant du vert au bleu opaque, combinées à des reflets du même ton que ceux de son visage sur tout son corps.

Ses nageoires caudale et dorsale sont marquées par des points de couleurs électriques analogues à celles du corps et des joues.

Il l’accompagne entre 5 et 9 barres verticales, la première près de la nageoire caudale et la dernière en direction de la tête.

Sur les bords de ses nageoires dorsale et caudale, elle présente une bande rougeâtre.

Dans son corps, dans la zone des nageoires pectorales et anales, il a une couleur rosâtre.

Les mâles sont nettement plus gros que les femelles.

La coloration du corps et des nageoires des poissons est très variable, même pour les morceaux d’une portée.

Il présente des reflets bleu-vert électrique, en particulier sur les joues et sous les yeux.

Ses écailles sont larges avec des couleurs allant du vert au bleu opaque, combinées à des reflets du même ton que ceux de son visage sur tout son corps.

Ses nageoires caudale et dorsale sont marquées par des points de couleurs électriques analogues à celles du corps et des joues.

Il l’accompagne entre 5 et 9 barres verticales, la première près de la nageoire caudale et la dernière en direction de la tête.

Sur les bords de ses nageoires dorsale et caudale, elle présente une bande rougeâtre.

Dans son corps, dans la zone des nageoires pectorales et anales, il a une couleur rosâtre.

Cribroheros alfari possède des reflets vert-Bleus électriques spécialement sur les joues et en bas des yeux. Ses écailles sont grandes avec des couleurs entre vert et bleu opaque, combinées avec des reflets du même ton que ceux de son visage tout au long de son corps, provoquant une grande couleur surtout en période d’élevage.

Dans ses barres verticales proches de la moitié du corps et en particulier dans laquelle il se dirige vers la tête, il semble marquer une sorte de tache dans cette zone avec une couleur plus sombre que la couleur de fond mais avec la même nuance.

Ses nageoires débit et dorsale sont marquées par des points de couleurs électriques analogues à ceux du corps et des joues.

Il l’accompagne entre 5 et 9 barres verticales, la première près de sa nageoire débit et la dernière en direction de la tête.

Sur les bords de sa nageoire dorsale et de son débit, il possède une bande rougeâtre. Alors que dans son corps dans la zone des nageoires pectoraux et de la nageoire anale, il ressort un coloré rosé fort qui fait que l’apparence du poisson complète son prestige comme l’une des espèces du genre Amphilophus le plus doté de beauté.

Il possède des reflets vert-Bleus électriques spécialement sur les joues et en bas des yeux.

Ses écailles sont grandes avec des couleurs entre vert et bleu opaque, combinées avec des reflets du même ton que ceux de son visage tout au long de son corps, provoquant une grande couleur surtout en période d’élevage.

Dans ses barres verticales proches de la moitié du corps et en particulier dans laquelle il se dirige vers la tête, il semble marquer une sorte de tache dans cette zone avec une couleur plus sombre que la couleur de fond mais avec la même nuance.

Ses nageoires débit et dorsale sont marquées par des points de couleurs électriques analogues à ceux du corps et des joues.

Il l’accompagne entre 5 et 9 barres verticales, la première près de sa nageoire débit et la dernière en direction de la tête.

Sur les bords de sa nageoire dorsale et de son débit, il possède une bande rougeâtre.

Alors que dans son corps dans la zone des nageoires pectoraux et de l’anal, il ressort un coloré rosé fort qui fait que l’apparence du poisson complète son prestige comme l’une des espèces du genre Amphilophus le plus doté de beauté.

ESPERANCE DE VIE

Il n’existe aucune information précise sur la durée de vie exacte de ces poissons en milieu naturel, en revanche, tout laisse supposer qu’ils peuvent vivre de 8 à 10 ans en aquarium, exceptionnellement plus, en fonction des conditions de maintenance.

On pense que la durée de vie moyenne des Cribroheros alfari va au minimum jusqu’à 8 ans, surtout s’ils sont maintenus dans de bonnes conditions et dans des aquariums adaptés à leurs besoins.

TAILLE

La taille maximale de 25 centimètres pour le mâle à 20 centimètres pour la femelle peut être dans l’aquarium, mais cela varie suivant la qualité de la maintenance faite en aquarium et selon un bon nombre de critères.

Ces chiffres peuvent augmenter et ces poissons peuvent ainsi devenir énormes  en particulier s’ils sont nourris trop richement.

La taille maximale et normale du mâle est plutôt de 20 centimètres, comme c’est le cas  en milieu naturel, même si, exceptionnellement des spécimens de 22 centimètres ont été vus.

La femelle mesure généralement 18 centimètres de longueur.

DIMORPHISME SEXUEL

Le dimorphisme sexuel est subtil chez ce cichlidé.

Les sexes ne sont pas si faciles à distinguer.

Mâle Cribroheros alfari à gauche, femelle à droite.

Comme chez beaucoup de cichlidés, la différenciation des sexes de cette espèces dépendra de nombreux critères  qui pris, un à un, ne suffisent pas pour y arriver à coup sûr.

Mâle Cribroheros alfari à droite (le plus gros des deux poissons), femelle à gauche.

Le mieux à faire est d’observer le comportement des poissons et de s’aider des éléments qui sont donnés ci-après !

Le mâle

Le dimorphisme sexuel serait plus évident chez les mâles adultes qui, avec l’âge ont une bosse marquée sur le front ou tout au moins leur front est plus anguleux.

Jeune mâle Cribroheros alfari.

Les mâles sont légèrement plus grands que les femelles, ils atteignent la taille respectable d’environ 22 centimètres et ont un profil de tête quelque peu anguleux.

Si les mâles sont beaucoup plus gros que les femelles, ce constat ne peut être faite qu’à l’âge adulte de ces animaux.

Les mâles possèdent des nageoires dorsale et anale plus allongées.

Si les mâles sont généralement beaucoup plus gros que les femelles, ceci n’est observé qu’à l’âge adulte : Ce n’est donc pas forcément un critère suffisant pour différencier les sexes de ces poissons !

La femelle

Les femelles sont généralement plus petites.

Femelle Cribroheros alfari.

La femelle peut être dotée d’une tache noire et irrégulière sur la dorsale, parfois difficile à percevoir.

Femelle Cribroheros alfari du Costa Rica.

À l’âge adulte, on réussit à différencier la femelle du mâle dans un couple, par sa taille et sa croissance plus lente que celle du mâle qui atteint une taille plus grande que la femelle.

Les femelles ne grandissent généralement pas plus de 18 centimètres, sont légèrement plus contrastées et ont souvent une zone sombre entre le 7ème et le 12ème rayon dorsal.

La longueur maximale d’une femelle adulte Cribroheros alfari est d’environ 20 centimètres.

Les femelles arborent un patron de coloration plus contrasté.

Femelle Cribroheros alfari.

Au niveau de la nageoire dorsale, les femelles Cribroheros alfari présentent aussi une tache sombre qui est absente chez les mâles.

A savoir, la femelle est mature lorsqu’elle atteint une taille d’environ 10 centimètres. 

COMPORTEMENT

CARACTERISTIQUES

Ce sont des poissons assez qui peuvent devenir par moment assez agressifs et qui, par conséquent nécessitent un aquarium suffisamment grand.

Ils aiment pêcher, rechercher leur nourriture en fouillant dans le fond (c’est pourquoi un fond de sable dans leur aquarium est idéal pour eux) et leur quête de nourriture les conduit souvent à déterrer les plantes et remuer les boues ou dépôts de saletés.

Par conséquent, il devrait y avoir une filtration suffisante dans l’aquarium.

Il devrait également y avoir aussi, suffisamment d’abris (racines, cailloux) dans le bac qui seront autant d’endroits ou les impuretés pourront se déposer et s’entasser.

Il est donc particulièrement important de nettoyer régulièrement l’aquarium et de changer fréquemment une partie de l’eau du bac où vivent les Cribroheros alfari.

Celui qu’on appelle donc du qualificatif de “cichlidé pastel” est en fait un poisson qui vit la plupart du temps en couple et réside à proximité du fond.

C’est une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est aussi une espèce qui a tendance se stresser rapidement, et quand ce mal-être se produit, cela se manifeste alors immédiatement chez Cribroheros par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

En fait, sous son apparente bonhommie, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir soudainement agressif parce qu’il n’accepte pas les intrusions dans son territoire et se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères.

La majeure partie du temps, Cribroheros alfari est donc un animal sociable, voire même indiffèrent avec les espèces non territoriales qu’il repoussera de son domaine, c’est seulement quand il se sentira agressé, il deviendra alors capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction et devient plus exacerbée surtout quand le couple de Cribroheros est en garde de sa progéniture

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un “bulldozer” qui n’hésitera pas à relooker son environnement à sa convenance et au plus grand désespoir d’un aquariophile passionné de beaux bacs de type hollandais !

Il est important de nettoyer l’aquarium régulièrement et de changer une partie de l’eau.

Il semblerait que les “variantes” les plus vives sont seraient la rose, le jaune, le blanc, l’orange.

S’il y a d’autres poissons dans le bac des Cribroheros alfari, il faudra organiser l’agencement de la décoration de manière à fournir autant de cachettes que possible.

La présence d’autres poissons peut contribuer au moins à affaiblir leur comportement agressif.

C’est l’un des poissons les plus belliqueux, et il est nécessaire d’être conscient lorsque l’on essaie de se reproduire, avec n’importe quelle autre espèce, y compris la sienne.

Dans les très grands aquariums, cette agressivité s’amoindrit notablement et devient visiblement plus faible, mais pour arriver à ce stade de cohabitation, il faut pouvoir offrir à ces cichlidés un très grand bac, si possible d’une contenance supérieure à plus de 1000 litres.

Avec des aquariums de cette taille, moyennant un agencement du bac adapté, Cribroheros alfari peut être élevé avec d’autres cichlidés robustes d’Amérique centrale, de grands Loricaridés et d’autres grands poissons-chats.

En dépit sa nature agressive, Cribroheros alfari reste parmi les espèces d’aquarium les plus populaires parmi les amateurs de cichlidés américains pour sa personnalité captivante.

Les spécimens captifs apprennent rapidement à reconnaître leur propriétaire et beaucoup ont réussi à entraîner leurs poissons à réaliser des tours en échange de nourriture.

Faites attention à deux choses :

  1. Pendant le lavage/nettoyage du bac, si vous insérez vos mains à l’intérieur, se sentant agressés ou supposant qu’ils font l’objet d’une intrusion dans leur territoire, ils pourraient essayer de vous mordre ;
  2. L’abondance de nourriture peut conduire votre poisson à des dimensions excessives, atteignant normalement une longueur maximale de 25 centimètres à cause de leur voracité.

 

TEMPERAMENT & CARACTERE

Cette espèce, qui est de taille relativement petite par rapport à la norme des autres cichlidés centraméricains, n’est pas extrêmement agressive envers les autres poissons, mais peuvent se disputer avec eux en fonction de certaines circonstances précises.

Pour limiter les conflits et pour leur bien-être, il est toujours préférable de maintenir ces cichlidés en couple et de combiner leur population avec d’autres espèces, plutôt que de les conserver en groupe de la même espèce.

En outre, de toutes les observations faites en milieu naturel de ces poissons, aucune n’indique qu’ils aiment vivre et surtout se reproduire en colonies.

Le seul moment où ces poissons se regroupent, en couple, c’est pour la reproduction !

Par exemple, en termes de cohabitation avec d’autres espèces, il est parfaitement possible d’adjoindre à ces poissons des :

  • Archocentrus septemfasciatus ;
  • Hypsophtys nicaraguensis ;
  • Neetroplus nematopus ;
  • Divers Astyanax ;

Ce type d’association est parfaitement compatible puisque ces poissons sont des espèces avec lesquelles les Cribroheros alfari cohabitent naturellement.

Autre trait de caractère important et non négligeable pour la maintenance de ce cichlidé en aquarium, les Cribroheros alfari aiment beaucoup creuser.

Malgré sa nature agressive, reste parmi les espèces d’aquarium les plus populaires parmi les cichlidophiles pour sa personnalité captivante.

En effet, ce poisson possède certains talents « apprentissage » et, avec le temps et l’accoutumance, peut être entraîné à reconnaître son soigneur.

Un modèle à suivre…

Une improbable amitié. Au Japon, Hiroyuki ARAKAWA, un homme de 79 ans, propriétaire d’un magasin de plongée, a noué une relation “amicale” d’un genre très singulier. Visiteur régulier des fonds marins de la baie de Tateyama, dans le sud-est du pays, il est en effet devenu ami avec… un poisson ! Leur rencontre a eu lieu il y a une vingtaine d’années lors d’une des plongées du septuagénaire. Le poisson en question, un labre à tête de mouton, était blessé près d’un sanctuaire marin et ne parvenait pas à se nourrir seul. Pendant plus de dix jours, Hiroyuki ARAKAWA s’est donc occupé de lui. Le début d’une longue et surprenante amitié.

Souvent, avec du temps et un peu de patience, les spécimens captifs apprennent rapidement à reconnaître leur propriétaire et, de cette façon, beaucoup de ces propriétaires ont réussi à entraîner leurs poissons à réaliser des tours en échange de nourriture… ce qui est rare pour un poisson, même un cichlidé !

TOLERANCE

Avant de se lancer dans la maintenance de Cribroheros alfari, il faut partir du postulat, à moitié vrai et à moitié faux que c’est un poisson relativement agressif.

Sa sociabilité est plutôt bonne en intraspécifique si on prend bien le soin de respecter certaines règles pour sa vie en aquarium.

Dans l’esprit collectif et de l’avis de beaucoup d’aquariophiles, Cribroheros alfari a l’image d’un poisson agressif.

Il faudra bien veiller au respect de ses critères de maintenance, en particulier pendant la période de frai car c’est là qu’il est le plus susceptible de violence, notamment quand il défend son territoire.

Bien que territoriaux, les mâles ne sont pas trop agressifs envers d’autres mâles de la même espèce.

L’idéal serait toutefois de maintenir ces poissons par couple en bac spécifique.

Les relations interspécifiques sont relativement bonnes vis-à-vis des poissons de taille importante dans la mesure où elles s’effectuent en-dehors de la période de reproduction.

Ce qui fait la particularité de Cribroheros, c’est qu’il ne gêne généralement pas un poisson, il vit tranquillement sa vie de son côté mais, en revanche, il ne laissera personne l’importuner, l’attaquer pour ce qu’il défendra, quelle que soit son espèce et même la taille de l’adversaire.

MAINTENANCE EN AQUARIUM

Cribroheros alfari est un poisson qui ne laisse pas indifférent son soigneur et qui suscitera toujours une belle curiosité de la part de ses observateurs.

Cribroheros alfari est par nature plutôt pacifique avec les autres espèces et devrait de préférence être maintenu et élevé en couple.

Malgré son calme apparent, Cribroheros alfari peut, si nécessaire, tenir tête aux autres cichlidés de même ou plus grande taille.

Cette espèce, qui est relativement petite selon les normes des autres espèces de cichlidés d’Amérique centrale, n’est pas extrêmement ni naturellement agressive avec les autres poissons, mais elle est parfaitement capable de se rebiffer et de tenir tête à tout importun, même plus grand qu’elle.

En aquarium, l’expérience des différents éleveurs qui ont vécu l’expérience de cette maintenance a montré qu’il valait mieux les conserver par couple, un seul couple par bac, éventuellement associé à d’autres espèces.

La cohabitation intraspécifique de cette espèce doit être évitée autant que possible à moins de disposer d’un aquarium de taille plus qu’exceptionnelle.

Pour la maintenance d’un couple, un bac d’un mètre cinquante de long, décoré de pierres, racines et de plantes robustes suffit.

Place habituelle dans le réservoir : niveaux inférieurs du bac mais ce poisson nage dans tout l’aquarium.

Ces poissons ne sont pas curieux et ne dérangent ou ne gênent pas les autres par leur comportement ou des intrusions malvenues.

Cependant, un Cribroheros alfari ne laissera personne envahir son territoire ou l’attaquer quelle que soit son espèce ou la taille éventuellement supérieure de l’adversaire.

Associations possibles

Cette espèce, qui est petite pour les normes d’Amérique centrale, n’est pas extrêmement agressive pour les autres poissons, mais les Cribroheros alfari peuvent parfois se montrer intolérants et se disputer.

Il est donc toujours préférable donc les loger par couple, associé à d’autres espèces, plutôt que dans un groupe à part.

Même dans la nature, aucune observation n’a démontré qu’ils aiment se reproduire en colonies.

Par exemple, il est parfaitement envisageable d’adjoindre au Cribroheros alfari, les poissons suivants :

  • Amatitlania septemfasciatus ;
  • Hypsophtys nicaraguensis ;
  • Neetroplus nematopus ;
  • Différents Astyanax.

Ce sont des espèces avec lesquelles ils vivent naturellement ensemble…autant profiter de cet enseignement !

CARACTERE

APTITUDE A LA COHABITATION

S’il y a d’autres poissons dans l’aquarium, organisez l’aménagement du bac de manière à fournir autant de cachettes que possible à tous les poissons, Cribroheros alfari, y compris !

Il faudra procéder à une implantation du décor avec des éléments fixes et surtout bien ancrés sur le fond de l’aquarium.

Des barrières visuelles installées avec les autres habitants de l’aquarium, éventuellement quelques éléments de décors faciles à déplacer (et sans danger pour l’aquarium) contribueront au moins à atténuer le comportement potentiellement et exceptionnellement agressif de ces cichlidés.

Cohabitation intraspécifique

Les relations intraspécifiques de cette espèce sont assez bonnes.

Bien que territoriaux, les mâles Cribroheros ne sont pas trop agressifs envers les autres mâles de la même espèce.

L’idéal reste toutefois, comme cela a déjà été dit, de maintenir ces poissons par couple et en bac spécifique.

On observe des relations interspécifiques relativement bonnes vis-à-vis des poissons de taille importante et en-dehors de la période de reproduction.

Cohabitation avec les cichlidés

Possible en respectant une taille d’aquarium compatible entre toutes les espèces.

Cohabitation avec les autres espèces

Cribroheros accepte facilement d’autres espèces du moment que la taille de ces poissons n’est pas trop petite pour en faire des proies potentielles.

Prédateurs

Les prédateurs de Cribroheros sont les mêmes que pour tous les cichlidés américains.

Fort heureusement, ils ne sont présents qu’en milieu naturel et il n’y aucune chance d’en trouver de tels dans un aquarium !

Cela étant, dans son habitat naturel, les prédateurs de Cribroheros alfari sont présents en bon nombre et cela ne n’empêche pas d’autres animaux de les manger car ils sont la source de nourriture tentante.

Il y a tout d’abord des oiseaux, tels que les martins-pêcheurs présents tout au long de l’aire de répartition de ces cichlidés, il faut ensuite y ajouter les loutres, des caïmans, des serpents, des tortues et de plus gros poissons piscivores… pour qui les Cribroheros seront potentiellement des proies de choix.

Pourtant, malgré tous ces prédateurs, jusqu’à ce jour, ce cichlidé ne semble pas être en danger dans son habitat naturel, compte tenu des dangers potentiels qui l’entourent.

A ces prédateurs naturels, il faut ajouter une plus grande menace d’origine humaine telle que :

  • L’exploration minière ;
  • Les déchets industriels non traités ;
  • La destruction de l’habitat par abatage des forêts environnantes
  • …et toutes les activités humaines qui pourraient finalement et inévitablement compromettre son habitat naturel et originel.

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Cribroheros alfari est un omnivore benthique à prédominance carnivore.

L’analyse de son estomac a montré qu’il était aussi molluscivore.

Ce terme est synonyme de malacophage.

Un molluscivore (ou malacophage) est un animal carnivore qui se nourrit surtout de mollusques.

La spécialisation alimentaire dite molluscivore est celle d’un organisme qui se nourrit principalement de mollusques.

On utilise le terme de durophagie pour décrire ce comportement alimentaire.

Le régime alimentaire molluscivore (ou malacophage) est une spécialisation du type carnivore, voir durophage, qui inclut des mollusques (mais pas forcément exclusivement), généralement des escargots dans l’alimentation.

Les poissons molluscivores appliquent pour les manger des techniques très spécialisées, si bien qu’on les divise généralement en deux groupes :

  • les « broyeurs » ; Ils utilisent leurs dents, souvent semblables à un bec, pour casser la coquille et accéder à la chair à l’intérieur.
  • Les « slurpers » : Ce sont des animaux qui se servent de leur museau de forme caractéristique pour saisir l’animal vivant à l’intérieur de la coquille.

Cribroheros alfari fait partie de la catégorie des broyeurs.

Cette analyse a été confirmé par l’étude de sa mâchoire adaptée au broyage des coquilles, carapaces des mollusques ingérés.

Dans la nature, Cribroheros alfari s’est spécialisé dans la consommation des insectes trouvés dans le fond des cours d’eau mais aussi de certains types de graines qu’il trouve, flottantes ou ayant coulées sur le substrat de la rivière.

Il se nourrit principalement de plantes aquatiques, de mollusques, d’escargots, de petits poissons, de crustacés et d’insectes, de crevettes, de légumes, mais même les aliments secs sont les bienvenus, comme les granulés pour les gros poissons.

Comme les poissons du genre Amphilophus, Cribroheros alfari mangent les détritus au fond de l’eau.

EN CAPTIVITE

Si le régime alimentaire naturel de ce cichlidé semble bien varié, il faut admettre qu’en captivité, il tolère bien la plupart des nourritures commerciales et s’y adapte relativement vite.

Cette espèce n’est vraiment pas difficile à l’égard de la nourriture qui lui est proposée et accepte sans problème les aliments habituellement donnés.

Les proies vivantes, comme les larves de moustiques, les cyclopes, les vers Tubifex et bien évidemment les artémias sont particulièrement appréciées.

Il faut également proposer à ces poissons, de temps en temps des granulés de taille plus importante et des flocons.

Idéalement, il conviendra de prendre en compte ses habitudes alimentaires omnivores et de distribuer différentes nourritures vivantes, tels que du mysis[8], des Artémias, des krills[9], mais également des légumes, tels que les pois cuits et de la salade pochée à l’eau bouillante.

Des distributions de spiruline complèteront ces repas.

Une distribution occasionnelle de nourriture sèche est généralement bien acceptée.

Utilisez des granulés de qualité en flocons ou en cichlidés pour l’alimentation de base.

L’ajout d’aliments vivants ou congelés au régime de ces cichlidés est indispensable pour maintenir ces poissons en parfaite santé état.

Il est aussi possible de les nourrir régulièrement et sans excès aves des vers de vase, des vers de terre hachés, des artémias adultes et des crevettes roses (Penaeus indicus).

Dans l’aquarium, Cribroheros alfari adopte un comportement alimentaire d’opportuniste et arrive vite à s’adapter à la nourriture commerciale, par exemple aux sticks spéciaux pour les cichlidés en tant que régime principal et peut varier avec des folioles, des granules et de l’aliment à base végétale.

En tant que nourriture vivante, il est possible de lui offrir : des bourdons, des larves de moustique, des petits poissons, des artémias et des bouillies «  maison ».

Les Cribroheros alfari sont omnivores.

Il est aussi parfaitement possible de leur donner une grande variété d’aliments vivants et surgelés.

Les flocons secs sont également acceptés.

Le meilleur moyen de planifier une ponte est d’élever un groupe de juvéniles non apparentés à la maturité sexuelle et de leur permettre de se mettre en couple.

Il peut être adapté aux aliments commerciaux, par exemple aux bâtonnets spéciaux de cichlidés comme régime principal, et peut être varié avec des flocons, des granules et certains aliments à base de plantes.

En tant que nourriture vivante, il est possible de leur offrir des insectes vivants, des larves de moustiques, des petits poissons, des artémias et de la bouillie maison.

Dans la nature, il est spécialisé dans la nourriture des insectes de fond et certains types de graines qui se trouvent en flottant ou sur le substrat de la Rio.

Dans l’aquarium, il est opportuniste et peut arriver à s’adapter à la nourriture commerciale, par exemple aux sticks spéciaux pour les cichlidés en tant que régime principal et peut varier avec des folioles, des granules et de l’aliment à base végétale.

En tant que nourriture vivante, il est possible de lui offrir des insectes vivants, des larves de moustique, des petits poissons, des artémias et des bouillies à la maison…

EAU

QUALITE DU BIOTOPE

Cribroheros alfari est un cichlidé d’eau douce qui vit dans une région néotropicale.

Cribroheros alfari habite d’habitude dans toutes les parties des Rios, des zones basses de courants doux, jusqu’à des zones élevées avec des courants forts.

Cribroheros alfari se trouve dans les types d’eau les plus divers.

Pour la maintenance de ce cichlidé, il faut utiliser une eau légèrement acide à neutre, au pH compris entre 6,5 et 7,0.

La plage de pH recommandée pour l’espèce : 6.6 – 7.4.

Sa dureté sera située aux alentours de 10 °dGH maximum.

Le dGH devra être compris entre 5 à 10.

La dureté de l’eau devra être comprise dans une fourchette maximum de 4 à 16° N (71,43 – 285,71 ppm).

Globalement, sa maintenance est plutôt réputée pour être facile.

RAPPEL : Compte tenu de la taille à laquelle il atteint, un bac dont la maintenance serait 250 litres est le strict minimum recommandé.

Le volume idéal recommandé pour maintenir des Cribroheros alfari (cichlidé pastel) est de 500 litres.

TEMPERATURE

C’est un poisson capable de s’adapter facilement aux différents milieux où il vit qui se trouvent souvent dans des zones à hautes températures qui varient de 22°C jusqu’à 34°C.

La température de maintenance idéale pour ce poisson est comprise entre 24 et 27°C.

Des ruisseaux de montagne à courant rapide aux eaux stagnantes, des eaux dures aux eaux douces, du blanc au clair et avec une tolérance de température de 20 à 34 degrés (WERNER, 1999).

ZONE DE VIE

Pleine eau et fond du bac ou du cours d’eau.

AQUARIUM

GABARIT

Comme cela a déjà été évoqué, l’aquarium de Cribroheros alfari doit avoir un volume minimal de 250 litres, ce qui est une taille assez grande sinon que l’on peut qualifier de respectable.

La taille minimale des bacs indiquée dans ce qui suit est destinée, en fonction de l’espèce considérée, à l’hébergement d’un seul individu, au maximum un couple ou à défaut pour un groupe plus petit d’individus pour l’élevage des poissons.

La taille de la façade du bac devra être de :

  • D’au moins 150 centimètres pour un couple ;
  • D’au moins 180 centimètres dans la cadre d’une maintenance combinée avec d’autres poissons.

Un poisson seul peut aisément être maintenu dans un aquarium de 120 centimètres de longueur en compagnie de quelques poissons de taille identique : C’est un minima à respecter.

Pour un couple seul, il faudra une cuve d’au moins 150 centimètres de longueur de façade et, dans le cas d’un couple associé à d’autres poissons, la façade du bac devra mesurer environ 180 centimètres pour permettre sans difficulté la combinaison des différentes populations dans l’aquarium.

Selon le tempérament, la territorialité ou la vivacité du poisson, l’élevage avec d’autres animaux de la même espèce ou d’espèces différentes peut nécessiter de plus grands bacs.

Une taille minimale du bac des Cribroheros impose de ne pas faire cohabiter ces poissons avec de petits poissons.

La décoration devrait inclure, en priorité, du sable qui sera utilisé comme substrat et pour recréer le biotope dans lequel il vit, dans lequel les zones préférées de celui-ci incluent des zones de sable.

Ce poisson est plutôt agressif envers les autres espèces.

Comme cela a déjà été dit, la maintenance en aquarium de Cribroheros alfari doit s’effectuer de préférence avec un couple seul.

Le décor de l’aquarium accueillant les Cribroheros alfari doit être configuré avec beaucoup de bois mort immergé et de pierres, si possible des galets ou des pierres plates qui forment des cavernes et des cachettes.

Il n’est pas possible d’utiliser des plantes comme décoration car le poisson creuse dans le sol.

Malgré toutes les contraintes, la maintenance de cette espèce en aquarium n’est pas l’affaire d’un spécialiste, à tel point que dans la communauté aquariophile, elle est considérée comme “facile”.

Pour son décor, un éboulis de rochers combiné avec un substrat composé fait à partir un fond sableux, de gravillons de tailles différents conviendra à ces locataires qui pourront aussi satisfaire leurs velléités et besoins de réalisation d’excavations.

Il convient d’aménager de nombreux refuges en empilant des pierres aux arêtes non tranchantes.

Des plantes robustes peuvent être introduites dans le bac, mais il faut veiller à protéger leurs racines pour éviter qu’elles ne soient déracinées.

Dans le cas d’une plantation effectuée dans le bac des Cribroheros alfari, celle devra être grossière et constituée à partir de plantes résistantes (par exemple Echinodorus) et éventuellement dans la mesure du possible, les plantes choisies devront être correctement ancrées.

Considérant le fait que cette espèce peut atteindre des dimensions respectables, allant 25/30 centimètres, l’aquariophile devra faire attention au choix du bac qui accueillera ce cichlidé.

Pour cette raison, nous recommandons de ne maintenir qu’un seul couple par bac ou d’utiliser un très grand réservoir largement supérieur à 150/200 litres qui est taille suffisante pour un couple seul.

Pour un bac capable d’accueillir plusieurs individus, il faudra envisager l’utilisation d’un bac de capacités bien importantes, d’au moins 500 litres au minimum de capacité et il faudra faire attention à l’adéquation du nombre d’individus présents dans le bac et la taille du bac !

Pour bien aménager l’aquarium des Cribroheros alfari, il faudra veiller de mettre en place l’aquarium avec du sable fin, des bois abondants de tourbières, des rochers sans arêtes vives fermement ancrés au fond de la cuve car ils aiment beaucoup creuser et se réfugient dans leur terrier regorgeant de cachettes pour les poissons les plus paisibles et les moins agressifs.

Comme meubles, nous recommandons les roches, les bois et les grands vases, à condition qu’ils soient très lourds pour que le poisson ne puisse pas les déplacer, même s’il essaie de le faire de toute façon.

Les plantes peuvent être un problème car ce poisson aime révolutionner les meubles à volonté.

Vous pouvez essayer d’ancrer les plantes sur le fond en les attachant à des rochers, mais ne vous attendez pas à ce qu’elles restent en place trop longtemps.

Le décor mis en place devra combiner des roches aux formes arrondies (sans arêtes coupantes) avec un à un fond sableux qui répondra aux besoins de ces poissons à vouloir creuser des excavations un peu partout dans leur bac.

N’oubliions pas que ce cichlidé est pour le moins assez actif dans ce domaine.

Malgré ce défaut, il reste néanmoins possible de réaliser un bac planté avec ce cichlidés, en s’entourant d’un minimum de précautions : Le recours à des plantes rustiques (par exemple Echinodorus) est tout à fait envisageable et possible, à la condition expresse que ces plantes soient correctement ancrées dans le substrat.

Disposer d’un bac d’au moins 1,25 à 1,50 mètre de façade, avec un espace dégagé puisque le cichlidé pastel nage beaucoup.

Bonne filtration avec des pompes à surcapacité, alimentation variée.

Il conviendra de toujours maintenir les “cichlidés Pastel” par couples, ce qui implique de mettre en place un décor qui sera potentiellement un jour utilisé par un couple désireux de se reproduire.

EQUIPEMENTS

Equipements techniques

De même, tous les équipements (tels que les réchauffeurs, les entrées/sorties des filtres, tout ce qui se trouve à l’intérieur du réservoir) doivent être protégés, car ils seront violemment attaqués.

Le filtre doit être de taille énorme et très efficace, en raison des déchets biologiques abondants produits par ce poisson.

Eléments du décor

Il conviendra d’aménager l’aquarium avec du sable fin, du bois de tourbe abondant, des rochers sans bords solidement ancrés au fond du bac car ils aiment beaucoup creuser et se réfugient dans leur tanière regorgeant de cachettes pour des poissons plus calmes et moins agressifs.

Nous recommandons les pierres, le bois flotté et les grands pots comme meubles, à condition qu’ils soient très lourds pour que les poissons ne puissent pas les déplacer, même s’ils essaieront de le faire quand même.

Les plantes peuvent être un problème car ce poisson adore révolutionner le décor à sa guise…ce qui n’est pas en concordance avec le bien être des plantes !

Il reste possible d’ancrer les plantes au fond en les attachant aux rochers, mais il ne faudra pas s’attendre à ce qu’elles restent en place trop longtemps.

Il serait souhaitable de mettre en place l’aquarium avec du sable fin, des bois abondants issus de tourbières, des rochers sans arêtes vives fermement ancrés au fond de la cuve car ils aiment beaucoup creuser et se réfugient dans leur terrier regorgeant de cachettes pour les poissons les plus paisibles et les moins agressifs.

Comme mobilier d’aquarium, sont recommandés les roches, les bois et les grands vases, à condition qu’ils soient très lourds pour que le poisson ne puisse pas les déplacer, même s’il essaie de le faire de toute façon.

PLANTES

Par ailleurs, ces poissons préfèrent un bac avec beaucoup de cachettes, à avoir aussi que toute plante ajoutée en leur présence pourrait être déracinée très rapidement.

Une plantation grossière (par exemple Echinodorus) est éventuellement possible si elle est correctement ancrée.

En étant un poisson à la réputation avérée de “creuseur”, Cribroheros alfari est capable de chambouler tout l’agencement de son bac : C’est pour cette raison qu’il n’est pas recommandé d’utiliser des plantes dans son bac et surtout qu’il est recommandé d’utiliser un excellent système de filtrage dans l’aquarium de ce cichlidé.

SUBSTRAT & DECORATION

Il s’agira d’un substrat de sable, les plantes ne sont pas conseillées étant donné leurs habitudes d’excavation.

Le sol pourra être le résultat d’une combinaison de galets disposés en petits amas avec un fond sableux qui autoriseront les besoins d’excavation des Cribroheros alfari.

La décoration devra inclure du sable pas trop fin et ni trop agressif (arêtes tranchantes) comme substrat pour recréer le biotope dans lequel il vit, dans lequel les zones préférées de celui-ci incluent des zones de sable.

FILTRATION

Le filtre doit être de taille énorme et très efficace, en raison de l’abondance des déchets biologiques produits par ce poisson.

Des changements d’eau hebdomadaires importants sont obligatoires et l’eau doit contenir un taux élevé d’oxygène dissous. Un couvercle robuste et lourd est nécessaire pour empêcher le poisson de sauter du réservoir lors de l’un de ses moments d’excitation, qui sont très fréquents !

Des changements d’eau réguliers avec une filtration élevée sont indispensables et sont la clé de la réussite de la maintenance de ces cichlidés.

Le filtre doit être de taille énorme et très efficace, en raison de l’abondance des déchets biologiques produits par ce poisson.

Des changements d’eau hebdomadaires importants sont obligatoires et l’eau doit contenir un taux élevé d’oxygène dissous, ce qui implique d’avoir éventuellement recours un brassage de l’eau qui pourra se faire avec des pompes de brassage ou avec un diffuseur d’air.

L’aquarium doit être d’un volume minimal à 250 litres, étant donné qu’il arrive à une taille assez grande.

En outre, Cribroheros alfari est continuellement en train de creuser, ce qui a pour effet de soulever toutes les particules et saletés qui s’acculement dans son bac et a pour conséquence de salir rapidement l’aquarium.

C’est pourquoi, l’emploi d’un filtre puissant et des changements d’eau fréquents sont nécessaires.

La filtration doit être surdimensionnée de façon à être capable de traiter la pollution liée à l’alimentation variée de ces poissons.

ÉCLAIRAGE

Aussi naturel que possible.

Ces poissons aiment vivre au fond des cours d’eau où la lumière est diffuse et parfois affaibli par la densité des particules en suspension.

Par conséquent, il faudra éviter un éclairage puissant et avoir au plus recours à un éclairage normal (surtout s’il y a présence de plantes) qui pourra être atténué par endroits avec la présence de plantes flottantes.

HABITAT EN AQUARIUM

Pour un seul poisson, une cuve possédant les dimensions suivantes, 100 x 50 x 50, est une bonne base.

Pour plus un couple, il faudra au moins 400 litres, voire plus, étant donné leur propension à creuser, si vous souhaitez insérer des plantes, vous devez les ancrer aux rochers et aux supports.

Meubler avec des vases, des roches, des troncs pour la ponte pendant la reproduction, mais surtout pour protéger la sécurité des autres invités.

De même tous les équipements doivent être protégés, comme les appareils de chauffage, les entrées & sorties des filtres, tout ce qui se trouve à l’intérieur du bac, car ils seront violemment attaqués.

Un couvercle robuste et lourd posé sur le dessus du bac des Cribroheros est nécessaire pour empêcher ces poissons de sauter hors du bac lors de l’un de ses moments d’excitation, qui sont très fréquents !

REPRODUCTION

GENERALITES

Ce poisson se reproduit sans difficulté.

Cribroheros alfari est un pondeur sur substrat découvert.

La reproduction de Cribroheros alfari répond au schéma classique de reproduction des cichlidés d’Amérique centrale :

C’est un pondeur sur substrat qui se reproduit sur des pierres préalablement nettoyées ou des roches plates.

Une fois les œufs pondus, la femelle s’occupera de la couvée tandis que le mâle défendra le territoire.

Après quelques jours, les œufs éclosent, quelques jours plus tard, les alevins nagent librement et peuvent être nourris avec des crevettes à la saumure fraîchement éclos.

AVANT LA REPRODUCTION

Appariement / Formation du couple

Dans le cas de la maintenance d’un groupe de ces poissons, une fois que des couples auront été identifiés, pour effectuer une reproduction, il faudra sélectionner le meilleur couple pour la reproduction et les autres couples devront être retirés du bac choisi pour les futurs reproducteurs.

Quand elle atteint les 10 centimètres de taille, la femelle est sexuellement mature, après avoir formé le couple, la femelle pond ses œufs dans un trou creusé au fond du réservoir et la ponte sera immédiatement fertilisée par le mâle.

Après nettoyage d’un support de ponte, une pierre plate ou la vitre de fond, le couple pond une grande quantité d’œufs.

Conditionnement des reproducteurs

Si vous voulez assurer toutes vos chances d’effectuer une reproduction viable de ces cichlidés, il faudra sélectionner quelques spécimens parmi lesquels un couple, normalement, finira par se former. Dans un second temps, il faudra éloigner ou mieux retirer les autres Cribroheros alfari du bac pour permettre au couple reproducteur de se reproduire en paix.

Et ensuite, dans la mesure du possible et si cela ne dérange pas l’aquariophile, il conviendra de laisser la nature faire son œuvre… et les futurs parents

Le meilleur moyen de planifier une ponte est d’élever un groupe de juvéniles non apparentés à la maturité sexuelle et de leur permettre de se mettre en couple.

Le meilleur couple doit être choisi pour la reproduction et les autres couples doivent être supprimées du bac.

Comme nous l’avons dit, la taille de l’aquarium pour un couple seul est de 150/200 litres pour un aquarium avec d’autres cichlidés, les mesures seront beaucoup plus grandes.

Cela ne vaut pas la peine d’envisager une installation joliment plantée pour bac de reproduction car, étant donné le désir foncier des Cribroheros de déplacer le substrat du bac, celui-ci sera déplacé chaque jour dans le bac qui changera ainsi régulièrement de physionomie !

Comme pour beaucoup de cichlidés, les bonnes vieilles méthodes pour inciter les poissons à pondre pourront toujours être utilisées :

  1. Une bonne alimentation permanente, enrichie au moment où la reproduction sera initiée ;
  2. Des changements d’eau plus fréquents et plus conséquents (attention à respecter les qualités chimiques de l’eau de ces poissons et ne pas leur imposer un trop grand écart de température).

PREPARATION A LA REPRODUCTION

Ajouter des roches plates au bac réservé à la reproduction et l’élevage.

Ces roches plates seront utilisées comme sites de frai.

Des changements d’eau réguliers avec une filtration élevée sont indispensables.

Ces roches seront utilisées comme futurs sites de frai.

Signes imminents de reproduction

Au moment de vouloir se reproduire, les futurs parents auront tendance à se retirer plus fréquemment sur leur territoire et site de ponte et surtout seront plus nerveux.

Comme cela a été dit, c’est dans cette période que leur caractère sera le plus vif et qu’ils seront les plus agressifs et n’apprécieront plus d’être dérangés !

PENDANT LA REPRODUCTION

Parade nuptiale

Après quelques parades, ils choisissent un substrat découvert (souvent une pierre lisse plus ou moins incliné, parfois presque verticale).

Ponte

Dans la nature, ils pondent juste avant l’arrivée de la saison des pluies, ils pondent le plus souvent en période de transition entre l’époque sèche et pluvieuse.

Les œufs sont pondus sur un substrat quelconque qui est souvent une pierre lisse plus ou moins inclinée, parfois presque verticale et les œufs sont ensuite fertilisés par le mâle.

Dans la nature, les animaux préfèrent déposer leur couvain dans une fosse peu profonde, généralement située dans les parties les plus claires de la rivière ou du cours d’eau.

Une fois les œufs pondus, la femelle s’occupera de la couvée tandis que le mâle défendra le territoire.

La femelle y dépose ses œufs nombreux et translucides, mais assez gros.

Ses pontes varient entre 300 et 400 œufs, c’est la norme moyenne.

La femelle dépose met ses 300 à 400 œufs sur une surface propre et plane, généralement, en aquarium les Cribroheros aiment pondre sur l’une des vitres de l’aquarium.

Ensuite, la femelle prendra soin d’eux pendant une période de 5 jours ou plus.

Les alevins éclosent au bout de 3 jours environ et au bout de 4 jours supplémentaires de gestation pendant lesquels ils digèrent leur sac vitellin, ils nagent librement.

Les œufs sont pris en charge par la femelle, la majeure partie du temps, c’est le mâle garde le territoire.

Eclosion

Les œufs éclosent entre 48 et 72 heures.

Le quatrième jour, les parents mettent les alevins dans des trous creusés dans le sable, où ils restent encore quatre ou cinq jours.

Puis ils commencent à nager librement et les deux parents les défendent avec vigueur.

Après la ponte et l’éclosion, c’est la femelle qui s’occupera principalement des alevins, généralement pendant allant d’une durée de 5 ou plus de jours.

Nage libre & première alimentation

Au stade de la nage libre, les alevins de Cribroheros alfari sont capables de manger de petits aliments vivants (naupliies, artémias).

Fait intéressant, les parents accompagnés des jeunes alevins nouvellement nés, peuvent être reconnus grâce à la couleur de leurs nageoires pectorales qui sont, à cette période, bordées de jaune.

Les jeunes Cribroheros alfari grandissent rapidement.

Après une semaine passée à résorber leur poche vitelline, les jeunes poissons sont enfin capables de nager.

Puis ils commencent à nager librement et les deux parents les défendent avec véhémence.

Même quand cette période de la nage libre est acquise par les alevins, les parents Cribroheros alfari poursuivent leur garde parentale et continuent à s’occuper des jeunes Cribroheros alfari.

A ce stade, il est parfaitement possible de renforcer l’alimentation des alevins en leur distribuant des naupliies d’artémias qui seront bien acceptés par les alevins et faciliteront leur croissance.

Garde parentale

Dans la nature, les animaux préfèrent déposer leurs larves dans une fosse peu profonde dans les parties les plus claires de la Rio.

Les œufs sont pris en charge par la femelle, le mâle garde le territoire.

Les parents en garde parentale avec de jeunes alevins sont facilement identifiables par leurs nageoires pectorales qui sont bordées de jaune.

Les parents avec des petits sont facilement reconnaissables par les nageoires pectorales à bords jaunes dirigées vers le bas.

En plus de cela, au moindre danger détecté, ils le signalent à leurs petits et indiquent ensuite à ces derniers quand la voie est libre et sûre.

Avec cette coloration que les parents Cribroheros alfari sont capables de faire varier, ils signalent ainsi à leur progéniture, les dangers potentiels et ensuite la fin d’alerte lorsque le danger s’est éloigné ou est passé.

Les parents avec des petits peuvent être reconnus par les nageoires pectorales à bords jaunes tournées vers le bas.

Avec cela, ils signalent leurs alevins et informent lorsqu’il y a un danger ou lorsque la côte est à nouveau dégagée.

CROISSANCE DES ALEVINS

Phase de protolarve

Cette phase commence par l’éclosion.

La protolarve, ou stade protolarvaire, est la première étape du développement d’un alevin, période au cours les sens s’éveillent, en particulier le développement final des yeux et de la bouche pour la vue et le goût. Cette étape précède les stades suivants conduisant à la mésolarve puis à la métalarve.

La larve nouvellement éclose mesure en moyenne 4,66 ± 0,10 millimètres de longueur totale (Lt).

Le sac vitellin est ovale avec une taille de 0,67 ± 0,05 millimètres.

Les œufs de forme ovale éclosent entre 68 heures et 70 heures, avec une taille comprise entre 2,25 (± 0,11) millimètres de longueur et 1,72 (± 0,07) millimètres de largeur.

Larve à l’éclosion.

Les larves récemment écloses ont une longueur totale de 4,66 (± 0,10) millimètres.

Seuls les mouvements sont observés de la région caudale, tandis que le poids de la tête maintient au sol les larves comme si elles adhéraient au substrat.

A ce stade, tête et les yeux sont clairement distinguables même s’il n’est pas possible d’observer encore le bouche et les nageoires pectorales.

 

A 24 heures, les rudiments des yeux avec quelques pigments dessus et des nageoires pectorales peuvent être observés.

A 24h après l’éclosion, les yeux sont plus développés mais avec une pigmentation accrue et des primordiums sont observés des nageoires pectorales (Longueur totale = 5,92 ± 0,07 millimètres).

Larve à 24 heures.

 

A 48 heures, la bouche est observée.

(Longueur totale = 6,40 ± 0,06 millimètres).

Larve à 48 heures.

Larve à 72 heures.

 

A 96 heures, en premier, les rayons de la nageoire caudale deviennent évidents.

(Longueur totale = 6,62 ± 0,07 millimètres).

Larve à 96 heures.

 

A 120 heures (soit 5 jours), certaines larves commencent à nager de façon erratique, et des rayons commencent à se former dans les nageoires pectorales.

(Longueur totale = 6,68 ± 0,10 millimètres).

Larve à 120 heures.

 

A 144 heures, certaines larves commencent à se nourrir et le sac vitellin est presque complètement réabsorbé.

(Longueur totale = 7.32 ± 0,18 millimètres).

Larve à 144 heures.

 

Phase de mésolarve

La mésolarve, ou stade mésolarvaire d’un poisson, qualifie une étape du développement larvaire. Sous la forme de larve, la mésolarve suit le stade de protolarve et précède l’étape métalarve dans le développement à partir de la naissance.

Durant cette étape, les yeux s’agrandissent et la pigmentation augmente, en partant du museau puis ensuite à tout le corps.

Cette étape commence à 168 heures, avec la formation des premiers rayons des nageoires anale et dorsale et l’amorce des nageoires pelviennes, à la manière d’une paire de petites bosses (Longueur totale = 7,22 ± 0,12 millimètres).

A 168 heures, les premiers rayons des nageoires anale et dorsale deviennent évidents, de petits rudiments de nageoires pelviennes commencent à émerger.

Larve à 168 heures.

 

A 192 heures, les nageoires anale et dorsale commencent à se séparer de la nageoire caudale et du pli qui les retenait couplées (Longueur totale = 7,82 ± 0,19 millimètres)..

Larve à 192 heures.

 

A 240 heures (soit 10 jours), les nageoires anale et dorsale se séparent complètement de la nageoire caudale et les nageoires pelviennes sont plus évidentes.

(Longueur totale = 8,16 ± 0,3 millimètres).

Larve à 240 heures.

 

Larve à 288 heures.

 

Larve à 312 heures.

 

A 312 heures, formation des premiers rayons : les premiers rayons des nageoires pelviennes ont commencé à se former.

(Longueur totale = 9,02 ± 0,23 millimètres).

Larve à 312 heures.

 

A 336 heures, les rayons et les épines de la nageoire dorsale et anale peuvent être distinguées.

A 336 heures, la différenciation entre les rayons et épines, la segmentation des rayons sont observées sur les nageoires impaires.

Chez les individus plus développés il y a 8 épines et 8 rayons sur la nageoire anale et 18 épines et 9 rayons sur la nageoire dorsale comme chez l’adulte (Longueur totale = 9,32 ± 0,29 millimètres).

 

Phase de métalarve

La métalarve, ou stade métalarvaire, est la troisième étape du développement larvaire d’un alevin avant d’atteindre le stade dit juvénile, après la larve.

Cette étape suit les étapes de protolarve et de mésolarve et précède celle de post-larve. Au cours de cette étape du développement du jeune poisson, la métalarve développe une vessie d’air à deux chambres, en particulier une vessie gazeuse ou vessie natatoire.

Les nageoires pectorales et pelviennes continuent à se développer, et les rayons anaux sont complètement formés.

La pigmentation devient visible dans les nageoires.

Cette étape commence lorsque les nageoires pelviennes se forment et le nombre commun d’épines et de rayons pour l’espèce sur les ailerons impairs, en l’occurrence à 336 heures.

Cependant, pour cette espèce, les nageoires pelviennes sont déjà se sont formés au cours de la phase précédente.

Larve à 336 heures.

 

A 360 heures (soit 15 jours), la nageoire anale et la nageoire dorsale ont le même nombre d’épines et de rayons comme chez les adultes.

Larve à 504 heures.

Après 504 heures, les larves ont les premières écailles et commencent à se transformer en alevins.

Les observations faites ont démontré que Cribroheros alfari présentait un comportement de croissance parfaitement typique des cichlidés.

Après quelques semaines de plus….

Puis quelques mois.

 

PhaseS donnant lieu à la phase d’Alevinage

A savoir, la séquence d’apparition des nageoires est la suivante : nageoire caudale → nageoire pectorale → nageoires dorsale et anale simultanément → nageoires pelviennes.

CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Sans objet.

USAGES HUMAINS

Aquariophilie commerciale : Pêche et exportation de ces poissons pour le commerce aquariophile.

Ces poissons sont péchés par les populations locales pour la consommation individuelle sans faire l’objet d’une pêche intensive ou organisée.

Pêcheries : sans intérêt.

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans objet

STATUT DE CONSERVATION

Statut de la Liste rouge de l’UICN

(Réf. 123251)

Préoccupation mineure (LC) ;

Date d’évaluation : 17 juin 2019

CITES

(Réf. 123416)

Non évalué

CSS

(Réf. 116361)

Non évalué

Menace pour les humains

Inoffensif.

 

REFERENCES

LITTERATURE

Seth Eugene MEEK 1907. “Notes sur les poissons d’eau douce du Mexique et d’Amérique centrale”.

Hans A. BAENSCH, Dr. Rüdiger RIEHL, 1985. Bande 2 de l’Aquarien Atlas, page 861.

INTERNET

http://aquavisie.retry.org/Database/Aquariumfish/Aquariumfish.html

https://www.ciklid.org/artregister/art.php?ID=240

https://www.fishbase.se/References/SummaryRefList.php?ID=12294&GenusName=Cribroheros&SpeciesName=alfari

VIDEOS

https://youtu.be/VRbTro_o64E

PHOTOGRAPHIES

https://www.inaturalist.org/taxa/567549-Cribroheros-alfari/browse_photos

BIBLIOGRAPHIE

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26282    ESCHMEYER, WN (éd.) , 1998. Catalogue de poissons. Publication spéciale, California Academy of Sciences, San Francisco. 3 vol. 2905 p. 1998     Cichlasoma alfari.

40966    ESCHMEYER, WN (éd.) , 2001. Catalogue de poissons. Version de base de données mise à jour de décembre 2001. Bases de données de catalogue mises à la disposition de FishBase en décembre 2001.       2001, Amphilophus Alfari

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40602    STAWIKOWSKI, R. et U. WERNER, 1998. Die Buntbarsche Amerikas, Band 1. Verlag Eugen Ulmer, Stuttgart, Allemagne, 540 p. 1998. Cichlasoma alfari 479

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AUTRES LIENS

Annexe : Fleuves du Honduras

Écologie du Honduras

Géographie du Honduras

“Au Honduras, des scientifiques essaient d’apprendre les secrets de la Rio Patuca avant qu’elle ne soit endiguée” par National Geographic .

Le projet de barrage chinois menace la plus grande forêt tropicale humide d’Amérique centrale et les populations autochtones

ANNEXE : Le Rio Patuca

Une région à Moustiques…

Écorégion : Mangroves de la Mosquitia

Bassin : Rio Patuca

Embouchure : Mer des Caraïbes

Coordonnées : 15 ° 47′00 Nord – 84 ° 15′00 ″ Ouest

Pays : Honduras

Longueur : 500 km

Zone du bassin : 23 900 km²

La Rio Patuca est une Rio du nord-est du Honduras, formée au sud-est de Juticalpa par la confluence des Rios Guayape et Guayambre.

C’est le deuxième plus grand fleuve d’Amérique centrale et le plus long fleuve du Honduras, avec près de 500 km de long et un bassin de 23 900 km².

La Rio coule vers le nord-est sur environ 10 miles avant de traverser la côte des moustiques et se jette dans la mer des Caraïbes à la pointe de Patuca.

La rivière naît dans la chaîne de montagnes centrale au confluent des Rios Guayape et Guayambre.

Il coule vers le nord-est, serpente et serpente le long des basses terres de la côte des moustiques avant de rejoindre la mer des Caraïbes à Punta Patuca.

La Patuca est tristement célèbre au Honduras pour une section de rapides connue sous le nom de “El Portal del Infierno” ou “Las Puertas del Infierno”, qui sont connus pour avoir tué plus d’un amateur de Rio imprudent.

Pendant la saison des crues, la Patuca peut avoir plusieurs kilomètres de large.

En fait, son affluent Guayape est connu pour dépasser 2 milles de largeur presque chaque année dans des zones qui peuvent être parcourues jusqu’à la taille pendant la saison sèche.

La Patuca est également bien connue pour ses régions hors-la-loi, où de petits groupes d’hommes lourdement armés draguent de grands gisements d’or alluvionnaire dans les zones en amont de la jungle de Mosquitia.

Projets de barrage

A Patuca, la construction de barrages pour produire de l’énergie hydroélectrique a été proposée à plusieurs reprises.

Deux tentatives précédentes ont été abandonnées :

  • La première, à la fin des années 1990, lorsque l’ouragan Mitch a causé des dégâts considérables ;
  • La seconde, en 2007, lorsque la crise financière a contraint « Electricidad de Taiwan » à se retirer.

En 2011, le gouvernement hondurien a autorisé la société chinoise « Sinohydro » à construire le premier des trois barrages.

Dans la culture populaire

La Rio Patuca a été présentée dans le livre The Codex of Douglas PRESTON.

 

[1] Le Rio Bebedero est une rivière du Costa Rica. La longueur de la rivière Bebedero est de 40 km et provient du volcan Tenorio.

[2] Le Rio Tempisque est une rivière du Costa Rica qu’appartient au versant de l’océan Pacifique. Il est le troisième fleuve le plus étendu du pays, après la grande rivière du Terraba et le Reventazón.

Il se trouve dans le territoire nord du pays, au Guanacaste, et son lit parcourt une grande partie de ce territoire.

Le Rio Tempisque naît dans la cordillère du Guanacaste, au volcan Orosí ; à cet endroit la rivière a pour nom « Tempisquito ».

Le Rio Tempisque parcourt 144 km en direction sud et sud-est sur la province de Guanacaste, en bordant la péninsule de Nicoya jusqu’à aboutir au golfe de Nicoya dans l’océan Pacifique.

Avant de se déverser dans l’océan, le Rio Tempisque draine la basse zone marécageuse qui caractérise le parc National de Palo Verde.

Ses principaux affluents sont les rivières Bebedero, Colorado, Libéria et Salto. La rivière est navigable sur 36 kilomètres entre son embouchure et Bolson.

[3] Le Rio Grande de Tárcoles, ou Rio Tárcoles est l’un des cours d’eau les plus longs du Costa Rica, situé dans la région du Pacifique.

Il prend naissance sur les pentes au sud de la Cordillère volcanique centrale, et s’écoule en direction du golfe de Nicoya. Le fleuve a une longueur de 111 km et son bassin hydrographique couvre une superficie de 2 121 km², dans laquelle réside environ 50% de la population du pays.

La rivière sert de limite nord au parc national de Carara. Elle est un habitat du crocodile américain,

[4] Le Patuca est un fleuve du nord-est du Honduras, formé au sud-est par le Juticalpa par la fusion des rivières de Guayape et de Guayambre.

C’est le deuxième plus grand fleuve d’Amérique centrale et le plus long fleuve du Honduras, mesurant près de 500 km de longueur et drainant 23 900 km2

[5][5] Guanacaste est l’une des sept provinces du Costa Rica. Sa capitale est Liberia. Guanacaste est située au nord-ouest du pays, sur la côte pacifique. Elle est entourée par le Nicaragua au nord, par la province d’Alajuela à l’est, et par la province de Puntarenas au sud-est.

[6] Le fleuve Sixaola est un cours d’eau qui débouche sur la mer des Caraïbes, au niveau du phare de Sixaola, et fait office de limite sur une partie de la frontière entre le Panama et le Costa Rica.

D’une longueur de 146 km, c’est le cours d’eau principal du bassin versant dit de Sixaola d’une superficie de 509,4 km2.

Ses affluents, côté Panama, sont les rivières Yorkin, Scui, Katsi et Uren, du côté costaricien les rivières Banana, Telire, Coen, Lari et Urión.

[7] Le fleuve Sixaola est un cours d’eau qui débouche sur la mer des Caraïbes, au niveau du phare de Sixaola, et fait office de limite sur une partie de la frontière entre le Panama et le Costa Rica.

D’une longueur de 146 km, c’est le cours d’eau principal du bassin versant dit de Sixaola d’une superficie de 509,4 km2.

Ses affluents sont, côté Panama, les rivières Yorkin, Scui, Katsi et Uren, du côté costaricien les rivières Banana, Telire, Coen, Lari et Urión.

[8] Les Mysis vivants sont de minuscules crevettes d’eau de mer qui consomment des bactéries, des diatomées, et des détritus, c’est un bon agent dans l’équilibre de l’aquarium marin et récifal.

Les Mysis fournis vivent en eau saumâtre avec du sel de mer à raison de 12g par litre, il conviendra d’une petite acclimatation avant l’introduction dans l’aquarium marin si l’on cherche à créer une souche persistante.

Cette acclimatation n’a pas lieu d’être si vous utilisez les mysis comme aliment, le choc osmotique en fera des proies faciles pour des hippocampes par exemple.

Cette très petite crevette est la nourriture préférée pour les chevaux de mer, hippocampes, syngnathes, Trimma et autres petits habitants de l’aquarium marin et récifal. Les hippocampes récemment achetés refusent souvent toute autre nourriture vivante autres que les mysis.

ous les autres animaux de l’aquarium, qui sont en mesure de gérer cette délicatesse, expriment leur gratitude à leurs soignants pour cet aliment de haute valeur en restant en bonne santé et de plus en plus leur volonté de se reproduire.

Cette petite crevette d’eau salée est destiné principalement pour une utilisation dans les aquariums marins, mais survit quelques heures en eau douce de sorte que les aquariophiles aient un plus de nourriture spécifique et vivantes en direct pour l’alimentation des animaux marins fraîchement importés ou ceux ayant des besoins nutritionnels particuliers comme les Hippocampes, les poissons mandarins (Shynchiropus), petit labres, Trimma, Stonogobiops, Signigobius, Gobiodon, Eviota, Lythrypnus dalli ou gobies, ainsi que les coraux et invertébrés..

[9] Le Krill antarctique (Euphausia superba1) est une espèce de krill vivant dans les eaux de l’océan Austral.

Les Krills antarctiques sont des invertébrés qui, comme les crevettes, vivent en grands groupes, appelés « essaims », atteignant parfois des densités de 10 000 à 30 000 individus par mètre cube.

Ils se nourrissent directement de phytoplancton, en utilisant la production primaire d’énergie que le phytoplancton tire initialement du Soleil afin de maintenir leur cycle de vie dans la zone pélagique.

Ils atteignent une longueur de six centimètres, pèsent jusqu’à deux grammes et peuvent vivre jusqu’à six ans.

C’est une espèce clé dans l’écosystème antarctique, base de l’alimentation pour de nombreux animaux comme les baleines ou les phoques et permettant l’exportation de carbone vers les fonds marins grâce à ses excréments.

En termes de biomasse, elle atteint environ 500 millions de tonnes, soit l’une des espèces les plus abondantes de la planète.

[10] La protolarve, ou stade protolarvaire, est la première étape du développement d’un alevin, période au cours les sens s’éveillent, en particulier le développement final des yeux et de la bouche pour la vue et le goût. Cette étape précède les stades suivants conduisant à la mésolarve puis à la métalarve.

[11] La mésolarve, ou stade mésolarvaire d’un poisson, qualifie une étape du développement larvaire.

Sous la forme de larve, la mésolarve suit le stade de protolarve et précède l’étape métalarve dans le développement à partir de la naissance.

Durant cette étape, les yeux s’agrandissent et la pigmentation augmente, en partant du museau puis ensuite à tout le corps.

[12] La métalarve, ou stade métalarvaire, est la troisième étape du développement larvaire d’un alevin avant d’atteindre le stade dit juvénile, après la larve.

Cette étape suit les étapes de protolarve et de mésolarve et précède celle de post-larve.

Au cours de cette étape du développement du jeune poisson, la métalarve développe une vessie d’air à deux chambres, en particulier une vessie gazeuse ou vessie natatoire. Les nageoires pectorales et pelviennes continuent à se développer, et les rayons anaux sont complètement formés. La pigmentation devient visible dans les nageoires.