Rocio spinosissima

Rocio spinosissima – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902

Comme la plupart des cichlidés, les Rocio spinosissima sont injustement réputés pour leur nature agressive, mais quand ils rejoignent un aquarium adapté à leurs besoins, ils ne sont pas aussi hostiles que certaines des espèces les plus agressives.

Ces cichlidés de petite à moyenne taille sont désignés sous quelques noms communs tels que « Spiny cichlid », « Spinner cichlid » ou encore « Spinos cichlid », traduction française de « cichlidé épineux » mais ce sont les mêmes poissons dont le nom latin  a été longtemps « Archocentrus spinosissimus », aujourd’hui Rocio spinosissima qui présentent une gamme de coloration variant du gris au noir avec des marques violettes.

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REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Rocio est un genre de cichlidés d’Amérique centrale que l’on trouve exclusivement dans les rivières et les lacs du côté des Caraïbes, de la ville mexicaine de Veracruz au Honduras au sud.

Le genre Rocio a une vaste aire de répartition dans les bassins versants atlantiques de l’Amérique centrale couvrant toute la province ichtyologique d’Usumacinta entre la rivière Actopán au nord de Veracruz et le bassin inférieur d’Ulua (Honduras) et comprenant la majeure partie de la péninsule du Yucatán.

Rocio spinosissima est un cichlidé qui vit dans une région au climat tropical, c’est-à-dire avec des températures comprises entre 26°C et 28°C de température.

On trouve ce poisson sur le versant atlantique de l’Amérique centrale, plus particulièrement dans le bassin du lac Izabal, mais aussi dans les rivières qui s’y jettent en amont et en aval :

  • Rio Polochic ;
  • Rio Cahabon ;
  • Rio Dulce.

Lac Izabal

Le Lac Izabal (« Lago de Izabal », également connu comme « Golfo Dulce »), est le plus grand lac du Guatemala.

Le Lac Izabal est situé à une trentaine de kilomètres de la mer des Caraïbes dans laquelle il se jette au travers du Rio Dulce.

Le Lac Izabal a donné son nom au département d’Izabal.

Le lac Izabal a une superficie de 589,6 km2, et sa profondeur maximale est de 18 mètres.

Rio Dulce

Situé dans le nord-est du Guatemala, le Rio Dulce est un petit paradis entouré de forêts tropicales.

Ce cours d’eau nait dans le lac Izabal, traverse le lac Golfo Dulce et se jette dans la chaude mer des Caraïbes.

Ce lieu d’une incroyable beauté, la porte d’entrée de la côte caribéenne, en effet le canyon du Rio Dulce possède des paysages époustouflants !

Rio Polochic

La rivière Polochic est une rivière du Guatemala, qui prend sa source dans le département d’Alta Verapaz dans les montagnes de la municipalité de Tactic, Alta Verapaz et se jette dans Izabal, plus précisément dans le lac Izabal.

Le Rio Polochic est le principal affluent du Lac Izabal.

Il occupe une superficie de 2 811 kilomètres et appartient au bassin du versant caraïbe.

C’est le quatrième plus grand fleuve du pays, avec une longueur de 193,65 kilomètres et son débit est de 69,3 mètres cubes par seconde (HAEUSSLER, 1983).

Rio Cahabon

Le Río Cahabón (rivière Cahabón) est une rivière de 196 kilomètres de longueur située dans l’est du Guatemala.

De ses sources dans la chaîne de la Sierra de las Minas à Baja Verapaz, il tourne vers le nord puis vers l’est dans Alta Verapaz, traversant Santa Cruz Verapaz, Tactic, Cobán, San Pedro Carchá, Semuc Champey et Santa María Cahabón en dessous duquel il rejoint le plus petit Polochic.

MILIEU NATUREL & HABITAT & BIOTOPE

On les trouve dans les plaines inondables marécageuses des rivières et des lacs aux eaux chaudes et sombres.

Les habitats des cichlidés sont des zones densément envahies par la végétation.

Rocio spinosissima habite les eaux calmes ou à faible débit dans les zones riveraines peu profondes, les marécages et les plaines inondables.

Rocio spinosissima préfère les eaux stagnantes ou à écoulement lent, peu profondes avec un fond vaseux, des plantes aquatiques, des algues et des feuilles mortes, les endroits dont le fond du cours d’eau est recouvert de bois, de pierres et d’une végétation très souvent éparse.

Dans ces cours d’eau, Rocio spinosissima peut y trouver sa nourriture car il se nourrit d’algues, de détritus, de petits crustacés, de larves d’insectes et d’invertébrés aquatiques et de poissons.

Les Rocio spinosissima préfèrent le fond sablo-caillouteux des rivières et des lacs calmes.

 

TAXONOMIE

HISTORIQUE

Les particularités

PELLEGRIN (1904) considérait que l’espèce « présente tout à fait l’aspect d’Herotilapia multispinosa […] elle n’est pas éloignée de Amatitlania nigrofasciatum […] et de Cryptoheros centrarchus … »

« Cichlasoma spinosissimum » variété immaculata – PELLEGRIN (1904), qui est sympatrique avec « Archocentrus spinosissimus » (et avec « Cryptoheros spilurus ») se rencontre dans le Río Polochic.

Ce cichlidé a été longtemps considéré comme une espèce valide par REGAN (1905) et MILLER (1966), principalement parce que cette espèce n’a pas de taches sur les nageoires et a jusqu’à 19 épines de la nageoire dorsale, relativement peu d’ épines au niveau de la nageoire anale (9) et jusqu’à 29 écailles au niveau de la ligne latérale.

Rocio octofasciata a déjà été inclus dans les sections Parapetenia (REGAN, 1905), sur la base de la dentition, ou Archocentrus (REGAN, 1906), sur la base de son nombre élevé d’épines anales.

Comme dans le cas d’Herotilapia, cette espèce n’avait jamais été identifiée comme apparentée à Archocentrus.

Cette espèce présente de nombreuses caractéristiques morphologiques uniques et méritait un statut générique bien distinct.

PELLEGRIN lui-même (1904) pensait, malgré les différences observées, qu’il n’était pas possible de séparer catégoriquement cette forme afin d’en faire une espèce spécifique : Il la considérait plutôt comme une « variété », et même pas comme une sous-espèce.

ALLGAYER (2001) a noté qu’il pourrait s’agir de la femelle d’Archocentrus spinosissimus, la réduction ou l’absence de mouchetures étant un « fait aussi observé en captivité« .

ALLGAYER (2001)  avait souvent examiné des spécimens quelque peu décolorés qui en fait s’étaient être des spécimens de « Cryptoheros spilurus » !

Ainsi, Cichlasoma immaculatum (C’est le nom qui avait été utilisé pour ce taxon et par REGAN (1908) et MILLER (1966).

Dans la littérature, à propos de Rocio spinosissima, un autre nom apparaît souvent « immaculatum » parfois « immaculata » ou « immaculatus », ce qui signifie dans tous les cas : « sans taches« .

C’est aussi le synonyme de « Cryptoheros spilurus », comme cela a été discuté dans le récit de la description de cette espèce.

Finalement, c’est Juan J. SCMITTER-SOTO en 2007 qui publie une révision systématique du genre Archocentrus, avec la description de deux nouveaux genres et six nouvelles espèces, (pp. 1-78 dans Zootaxa  1603 aux pages 30 -31).

C’est un poisson qui, en premier lieu, avait été décrit par PELLEGRIN en 1904 et qui, comparativement à Rocio spinosissima, se distingue par une totale absence de points.

Ce poisson était sympatrique avec Rocio spinosissima et Cryptoheros spilurus et vivait dans le Rio Polochic.

Couple de Cryptoheros spilurus (Cryptoheros spilurus, anciennement Archocentrus spirulus)

Pourtant, PELLEGRIN ne pensait pas que ce poisson devait être classé comme une espèce de cichlidé différente, pas même comme une sous-espèce différente.

PELLEGRIN a décrit le poisson comme étant « Cichlasoma spinosissimus var. immaculé ».

Mais REGAN pensait autrement.

REGAN pensait que les différences étaient suffisamment importantes pour le statut de l’espèce et a conclu qu’il ne s’agissait pas d’un phénomène naturel unique car la morphologie déviante était partagée par deux spécimens.

REGAN a donc finalement donné le statut d’espèce à ce poisson et l’a nommé « Cichlasoma immaculatum » (Cryptoheros spilurus) dans sa révision des espèces, portant sur Cichlasoma, en 1905.

ALLGAYER a noté en 2001 que Cichlasoma immaculatum pourrait être un spécimen femelle de Rocio spinosissima et que la réduction ou l’absence de mouchetures chez les spécimens d’élevage en aquarium était chose courante.

Enfin, SCMITTER-SOTO a examiné scientifiquement les spécimens types et est arrivé à la conclusion qu’il s’agissait effectivement bien de Cryptoheros spilurus.

En conclusion, Cichlasoma immaculatum était donc bien un synonyme junior de Cryptoheros spilurus.et aujourd’hui, de Rocio spinosissima !

RAPPEL SUR LES …

Liste d’espèces

Selon ITIS (16 février 2021) :

  • Archocentrus altoflavus – ALLGAYER, 2001 ;
  • Archocentrus centrarchus – GILL IN GILL & BRANSFORD, 1877 ;
  • Archocentrus myrnae – LOISELLE, 1997 ;
  • Archocentrus nanoluteus – ALLGAYER, 1994 ;
  • Archocentrus nigrofasciatus – GÜNTHER, 1867 ;
  • Archocentrus panamensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 ;
  • Archocentrus sajica – BUSSING, 1974 ;
  • Archocentrus septemfasciatus – REGAN, 1908 ;
  • Archocentrus spilurus – GÜNTHER, 1862 ;
  • Archocentrus spinosissimus – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902

 

Archocentrus – GILL IN GILL & BRANSFORD, 1877

  • Archocentrus centrarchus
    • Archocentrus centrarchus – GILL, 1877 ;
    • Heros centrarchus – GILL, 1877 ;
    • Cichlasoma centrarchus – BUSSING, 1987 ;
    • Archocentrus centrarchus – KULLANDER & HARTEL, 1997 ;
  • Archocentrus myrnae – LOISELLE, 1997 ;
  • Archocentrus nanoluteus – ALLGAYER, 1994 ;
  • Archocentrus nigrofasciatus
    • Heros nigrofasciatus – GUNTHER, 1867 ;
    • Cichlasoma nigrofasciatum – LEE & AL., 1980 ;  
    • Archocentrus nigrofasciatus – KULLANDER & HARTEL, 1997 ;
  • Archocentrus sajica
    • Cichlasoma sajica – BUSSING, 1974 ;
  • Archocentrus septemfasciatus
    • Cichlosoma septemfasciatum – REGAN, 1908 ;
    • Cichlasoma septemfasciatum – BUSSING, 1987 ;
    • Archocentrus septemfasciatus – LOISELLE, 1997 ;
  • Archocentrus spilurus – FOWLER
    • Heros spilurus – GUNTHER, 1862 ;
    • Cichlasoma cutteri – FOWLER, 1932 ;
    • Cichlasoma spilurum – CONKEL, 1993 ;
  • Archocentrus spinosissimus – FOWLER
    • Cichlasoma immaculatum ;
    • Cichlasoma steindachneri – JORDAN & SNYDER, 1899 ;
    • Cichlasoma spinosissimum – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 ;
    • Heros spinosissimus – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 ;
    • Cichlasoma spinosissimum var. immaculata – PELLEGRIN, 1904 ;
    • Cichlasoma spinosissimum – CONKEL, 1993.

Le Genre Rocio

Rocio est un genre de cichlidés que l’on ne trouve qu’en Amérique centrale.

Ce genre est endémique de l’Amérique centrale.

Le genre Rocio fait partie de la famille des Cichlidés et appartient à l’ordre des Perciformes.

Ce genre est endémique de l’Amérique centrale et vit exclusivement dans les rivières et les lacs du côté des Caraïbes, de la ville mexicaine de Veracruz au nord au Honduras au sud.

Des variantes géographiques influent sur les caractéristiques méristiques et la coloration.

Toutes ses espèces sont territoriales en période de reproduction, et ce comportement de territorialisme se développe particulièrement en espaces clos tels que le sont les aquariums.

Rocio octofasciata a longtemps été classé parmi le genre Cichlasoma.

Le corps des jeunes poissons est approximativement ovale, semblable à celui d’Archocentrus centrarchus.

À mesure qu’il grandit, il s’étire et ressemble à celui des espèces de Parachromis.

La mâchoire inférieure dépasse légèrement.

Les lèvres ne deviennent pas plus étroites vers le milieu de la bouche.

Dans la mâchoire supérieure, les dents de devant sont beaucoup plus grandes que les dents sur les côtés de la mâchoire et conçues comme des crocs ou coniques.

Les dents ont à pointe unique ou ont un deuxième point pour celles qui sont placées du côté de la langue.

Dans la mâchoire inférieure, les dents de devant sont plus petites que leurs voisines.

Les nageoires pelviennes commencent derrière le début de la nageoire dorsale.

La nageoire caudale est en forme de pelle ou arrondie.

La papille génitale est ovale et plus longue que large.

Les côtés du corps sont ornés de huit rayures horizontales plutôt indistinctes.

Les rayures ne s’étendent pas sur la nageoire dorsale et anale.

La première bande horizontale est en forme de Y, mais elle est à peine visible.

La quatrième bande, parfois la troisième, est épaissie au milieu.

Il y a une tache oculaire sur le pédicule au-dessus de la ligne de touche.

Les synapomorphies du genre sont l’expression des râteaux branchiaux sur le premier arc branchial et les caractéristiques de deux os du crâne (méséthmoïde et supraoccipitale).

Le genre Rocio appartient à la sous-famille Cichlasomatinae et la tribu Heroini.

L’espèce type du genre, qui n’a été introduite qu’en 2007 par l’ichtyologiste mexicain Juan Jacobo SCMITTER-SOTO, est le cichlidé à bandes noires (Rocio octofasciata), bien connu en aquariophilie et considéré comme étant un cichlidé très agressif.

Rocio octofasciata

Le genre a reçu son de l’auteur, suite à la première description, en s’inspirant du propre nom de sa femme « Rocío ».

Ce genre a également été introduit en 2007 par l’ichtyologiste SCMITTER-SOTO et il l’a nommé Rocío.

Le choix de ce nom avait quelque chose d’ambigu car « Rocio » est aussi le mot espagnol pour la « rosée du matin ».

On suppose que ce nom a été au sens figuré en raison des magnifiques taches que cette espèce possède sur les joues et les flancs et qu’ainsi SCMITTER-SOTO avait voulu faire honneur à sa femme Rocio.

L’espèce type du genre Rocio est le « Rocio octofasciata », c’est un cichlidé à l’allure robuste et bien connu du monde de l’aquariophilie et des cichlidophiles en particulier.

L’espèce « Rocio gemmata », qui était auparavant considérée comme valide, a entre-temps été déclarée synonyme de Rocio octofasciata.

Rocio gemmata

Ainsi, il existe actuellement 4 espèces valides dans ce genre.

Le genre a été établi par SCMITTER-SOTO, 2007.

L’espèce type est Rocio octofasciata décrite par REGAN en 1903.

La tribu d’appartenance est celles des « Therapsini ».

Plusieurs espèces ont été transférées dans le genre « Rocio », auparavant, elles étaient identifiées dans les genres « Cichlasoma » et « Heros ».

Finalement elle ont été renommées et pour les espèces possédant plusieurs synonymes, regroupées sous un unique nom, pour devenir des « Rocio » :

  • Les « Cichlasoma octofasciatum» ou « Cichlasoma octofasciatus » ou « Cichlasoma biocellatum » ou « Cichlasoma hedricki », et « Cichlasoma spinososissimus » sont respectivement devenues des « Rocio octofasciata » et « Rocio spinosissima » ;
  • Les « Heros octofasciatus» et « Heros spinosissimus » sont respectivement devenues des « Rocio octofasciata » et « Rocio spinosissima ».

Le genre Rocio comporte en et pour tout, quatre espèces :

  • Rocio gemmata – CONTRERAS-BALDERAS & SCMITTER-SOTO, 2007
  • Rocio ocotal – CONTRERAS-BALDERAS & SCMITTER-SOTO, 2007
  • Rocio octofasciata – REGAN, 1903
  • Rocio spinosissima – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902

…dont la seule l’espèce Rocio octofasciata est bien connue des aquariophiles.

Couple de Rocio ocotal

NOMS

NOM COMMUNS

  • Spiny cichlid ;
  • Spinner cichlid ;
  • Pepper cichlid
  • Spinos cichlid ;
  • Cichildé épineux ;

SYNONYMES

Ce cichlidé a eu successivement les noms suivants :

  • Archocentrus spinosissimus – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 ;
  • Heros (Cichlasoma) spinosissimus – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 ;
  • Cichlasoma (Archocentrus) spinosissimum – PELLEGRIN, 1904 ;
  • Archocentrus spinosissimus – ALLGAYER, 1994.

ETHYMOLOGIE

Rocio : Comme cela a été précédemment évoqué, ce nom est inspiré du prénom de la femme de Juan SCMITTER-SOTO et, en espagnol, c’est aussi, c’est la traduction de « gouttes de rosée ».

La racine du prénom « Rocio » est espagnole et on peut se demander pourquoi Juan SCMITTER-SOTO a choisi le nom de sa femme pour le donner à ce cichlidé.

Il se dit de Rocio qu’elle est une personne passionnée, un individu déterminé à demander le calme.

Elle est aussi audacieuse, souvent facilement irritable, Rocio a néanmoins toutes les qualités d’une personne fiable et loyale.

Elle atteindra les objectifs qu’elle s’est fixés, mais elle se posera elle-même le défi. Notez que Rocio n’aime pas la frustration.

Spinosissima : Ce mot est d’origine latine et signifie « très épineux ».

DESCRIPTION

Première description réalisée par Juan J. SCMITTER-SOTO.

Lectotype

MNHN A-0352, 69 mm SL (Fig. 4), F. BOCOURT. Río Polochic, Guatemala.

Le lectotype, ici désigné, est le seul avec une nageoire caudale intacte.

Paralectotypes

MNHN 2005-0780 (3; 58, 59 et 74 mm SL).

CLE DES ESPECES

Sans objet.

MORPHOLOGIE

Les Rocio spinosissima ont un corps de forme ovale, légèrement plus profond que chez les autres Archocentrus et avec un profil presque symétrique.

Diagnostic selon SCMITTER-SOTO 2007 : La première bande verticale sur la tête ne s’étend que sur le cou et ne s’étend pas sur les opercules branchiaux.

CORPS

Les espèces de Rocio mesurent entre 7 et 25 centimètres de long au maximum.

Le corps est court avec un dos haut et une grosse tête, il est ovale et au profil presque symétrique ;

Les mâles ont des extrémités pointues des nageoires dorsale et anale et elles sont de couleur plus vive pendant la saison des amours ;

Chez les Rocio spinosissima juvéniles, le corps est approximativement ovale, semblable à celui d’Archocentrus centrarchus ;

Avec l’augmentation de sa taille, Rocio spinosissima devient de plus en plus allongé et ressemble alors plus à l’espèce « Parachromis » ;

Sur la base de la nageoire anale, des rangées d’écailles interradiales (écailles s’étendant partiellement sur les rayons des nageoires à la base des nageoires) et une nageoire caudale plus arrondie et une nageoire caudale plus tronquée, respectivement, chez les deux autres membres de ce genre.

Les écailles

Les écailles fortement cténoïdes ;

Présente d’écailles poreuse sur la nageoire caudale vestigiales, mais parfois ces écailles peuvent être absentes ;

Les écailles entre les rayons des nageoires dorsale et anale sont disposées distalement en deux ou trois rangées, jusqu’à 8 écailles de long.

TETE

Le profil de la tête est droit au-dessus des orbites, puis  devient convexe au niveau de la nuque ;

La longueur de la tête mesure 34-35 % de la longueur SL et la tête est plus profonde que longue ;

Le diamètre orbital est de 28-29% de la longueur de la tête ;

Le maxillaire n’atteint pas une ligne verticale depuis le bord antérieur de l’orbite, mais s’étend jusqu’à une ligne horizontale depuis le bord inférieur de l’orbite ;

Les dents sont encastrées ;

Les canines sont pointues, cylindriques, assez longues, légèrement retroussées ;

Les dents symphysaires sont subégales aux dents adjacentes ;

La mâchoire inférieure est légèrement saillante ;

Les lèvres ne se rétrécissent pas vers le milieu de la bouche ;

La lèvre inférieure est effilée ;

Présence d’un frein sur la lèvre inférieure.

Dans la mâchoire supérieure, les dents de devant sont beaucoup plus grandes que les dents sur les côtés de la mâchoire qui sont des dents canines ou effilées ;

Dans la mâchoire inférieure, les dents de devant sont plus petites que leurs voisines.

NAGEOIRES

Les rayons de la nageoire anale sont les plus durs que l’on rencontre de tous les Centraméricains.

Ce sont ces rayons qui ont donné à ce cichlidé à l’aspect épineux, l’indice de son nom.

Les nageoires pectorales atteignent postérieurement la 4e à la 8e épine de la nageoire anale ;

Les nageoires pelviennes atteignant la 5éme à la 10éme vertèbre au niveau de la nageoire anale.

Les nageoires pelviennes se fixent derrière le début de la nageoire dorsale.

Les rayons filamenteux de la nageoire dorsale s’étendent vers l’arrière jusqu’au quart distal de la nageoire caudale.

La nageoire caudale est à la fois arrondie et tronquée : Elle est en forme de pique ou arrondie.

L’expression des branchiospines sur le premier arc branchial et les caractéristiques de deux os crâniens (mésethmoïde et supraoccipital) sont considérées comme des synapomorphies du genre.

Formule des nageoires 

  • Dorsale XVII–XIX/8–11,
  • Anale (VI,VII)VIII–IX(X)/(6)7–9,
  • Pectorale 14–16.

Formule échelle 

3.5-5.5/27-31.

Vertèbres 

28–30

Comment les poissons ont obtenu leurs épines ?

Des scientifiques de Constance découvrent les mécanismes génétiques contrôlant la formation des épines des nageoires dans les lignées de poissons

Définition de cichlidé : Famille (Cichlidae) composée principalement de poissons tropicaux à nageoires épineuses, vivant généralement en eau douce, pouvant etre conservés dans des aquariums tropicaux. Très importante famille de poissons d’eau douce tropicale apportant toujours un soin important à la ponte et aux alevins.

Caractéristiques physiques des cichlidés

  • Nageoires dorsale et anale constituées de rayons épineux dans la partie antérieure et mous dans la partie postérieure.
  • Nageoires pelviennes dotées de quelques rayons épineux durs et pointus.
  • Absence de dents sur le palais mais présence de dents pharyngiennes et dents maxillaires.
  • Une seule paire de narines (contre deux pour la plupart des poissons).
  • Ligne latérale interrompue chez la plupart des espèces, en deux et parfois trois segments.

Deux types de nageoires chez les cichlidés

En effet, de nombreuses espèces de poissons possèdent deux types d’éléments de nageoires, des rayons de nageoires mous «ordinaires», qui sont émoussés et flexibles et servent principalement à la locomotion, et des épines de nageoires, qui sont pointues et fortement ossifiées.

Comme les épines des nageoires ont pour but de rendre le poisson moins comestible, elles offrent un fort avantage évolutif.

Avec plus de 18 000 membres, les poissons à rayons épineux sont la lignée de poissons la plus riche en espèces. Ces poissons ont même développé des « nageoires épineuses » séparées constituées uniquement d’épines.

Par conséquent, l’évolution des épines des nageoires est considérée comme un facteur majeur dans la détermination de la diversité et du succès évolutif des poissons.

Dans l’étude publiée dans PNAS, des chercheurs de l’Université de Constance d’une équipe dirigée par le Dr Joost WOLTERING, qui – avec son doctorant et premier auteur de l’étude Rebekka HÖCH – travaille dans le laboratoire du professeur Axel MEYER, montrent comment fin les épines apparaissent au cours du développement embryonnaire.

Ils expliquent également comment les épines pourraient évoluer indépendamment des rayons mous ancestraux dans différentes lignées de poissons.

L’étude s’est concentrée sur une espèce modèle pour le poisson à rayons épineux, le cichlidé Astatotilapia burtoni, qui possède des parties de nageoires à rayons mous et épineuses bien développées.

Astatotilapia burtoni

Différents gènes de développement pour les épines et les rayons mous

Dans un premier temps, l’équipe a déterminé les profils génétiques des nageoires à rayons mous et épineuses au cours du développement embryonnaire.

« Ce qui est devenu clair à partir de ces premières expériences, c’est qu’un ensemble de gènes que nous connaissions déjà du développement des nageoires et des membres est activé différemment dans les épines et les rayons mous« .

Rebekka HÖCH

Ces gènes correspondent aux soi-disant gènes régulateurs maîtres et sont connus pour déterminer la morphologie dans le squelette axial et des membres.

Dans les nageoires des poissons, ces gènes semblent fournir un code génétique qui détermine si les éléments émergents des nageoires se développeront en ressemblant à une épine ou à un rayon mou.

Les rayons mous peuvent se transformer en épines et vice versa

Ensuite, l’équipe a identifié des voies génétiques qui activent ces gènes régulateurs maîtres et qui déterminent leur activité à différentes positions sur les nageoires.

 » Il est important de noter que nous avons pu aborder les rôles de ces voies à l’aide d’outils chimiques, appelés inhibiteurs et activateurs, ainsi que les « ciseaux génétiques » CRISPR/Cas9 et ainsi tester comment les domaines des nageoires épineuses et à rayons mous sont établis au cours du développement. »,

Joost WOLTERING, professeur adjoint au Département de biologie de l’Université de Constance et auteur principal de l’étude.

Dans leurs expériences, les scientifiques ont pu modifier le nombre d’épines ou de rayons mous dans les nageoires.

Cet effet était le plus frappant lorsque la signalisation dite BMP (protéine morphogénétique osseuse) était modulée.

« Nous n’avons pas seulement observé des changements dans l’activation des gènes régulateurs principaux, mais nous avons également observé des transformations dites homéotiques, dans lesquelles les rayons mous étaient devenus des épines, ou inversement, les épines s’étaient transformées en rayons mous. »

Joost WOLTERING.

Une observation supplémentaire était que chez ces poissons, non seulement la morphologie des éléments de la nageoire a changé, mais aussi la coloration de la nageoire qui l’accompagne.

« Les cichlidés mâles ont des taches jaune vif sur leurs nageoires, mais celles-ci sont limitées à la partie à rayons mous.

Ce que nous avons observé, c’est que lorsqu’un rayon mou s’est transformé en épine, la nageoire a également perdu les taches jaunes à cette position  »

Joost WOLTERING.

Cette observation montre que chez les poissons à rayons épineux, les épines et les rayons mous font partie intégrante d’un module de développement plus large qui détermine un certain nombre de caractéristiques visibles des nageoires.

Le même principe s’observe chez différentes lignées de poissons.

Au fur et à mesure que le puzzle était assemblé, les scientifiques se sont rendu compte qu’un système de structuration profondément conservé s’était redéployé au cours de l’évolution de la nageoire épineuse.

« En fait, le code génétique qui détermine le domaine des nageoires où les épines apparaîtront est également actif dans les nageoires qui n’en ont pas.

Cela indique qu’un schéma génétique ancestral a été redéployé pour fabriquer des épines »

Rebekka HÖCH

Avec cette idée nouvellement acquise à l’esprit, les auteurs ont entrepris d’étudier la structure des nageoires chez le poisson-chat, un groupe de poissons dont les membres ont développé indépendamment des épines dans les nageoires.

En effet, le code génétique identifié pour les épines chez le cichlidé correspondait à celui des épines du poisson-chat.

Bien que certaines différences existent entre les différentes espèces de poissons épineux, cela suggère tout à fait l’existence d’un modèle de nageoire profondément conservé sur lequel on s’appuie pour fabriquer des épines lorsque cela est favorisé par la sélection évolutive.

Pour ses recherches futures, l’équipe se concentrera sur les gènes qui agissent en aval des gènes de contrôle de la colonne vertébrale et des rayons mous identifiés pour découvrir comment ils modifient exactement la morphologie des nageoires en contrôlant les voies d’ossification et de croissance cellulaire.

« En fin de compte, nous voulons mieux comprendre comment de nouvelles structures anatomiques apparaissent qui rendent certaines espèces plus performantes que d’autres, et comment cela a contribué à l’incroyable diversité évolutive des lignées de poissons »

Joost WOLTERING

TAILLE

Les espèces de Rocio mesurent entre 7 et 25 centimètres de long au maximum.

Les mâles Rocio spinosissima peuvent atteindre 11 centimètres de longueur totale.

Chez les jeunes poissons, le corps est approximativement ovale, semblable à celui d’Archocentrus centrarchus.

Archocentrus centrarchus

Avec l’augmentation de la taille, il devient de plus en plus allongé et ressemble alors à celui de l’espèce Parachromis.

Le plus gros spécimen Rocio spinosissima observé mesurait 74 millimètres LS, l’espèce atteignant souvent 110 millimètres LS selon CONKEL (1993).

COLORATION

Rocio spinosissima est un cichlidé d’assez petite taille et absolument magnifiquement coloré.

Mâle Rocio spinosissima

Le fond général est gris-bleu avec des taches sombres le long de la ligne latérale et des mouchetures sur tout le corps et sur les nageoires.

La coloration adulte de Rocio spinosissima met en évidence une combinaison de teintes violettes et vertes à dorées, réparties généreusement avec des points noirs ou des « verres ».

Les points

Presque tout le corps, y compris les nageoires verticales, est recouvert de points.

On compte généralement un point par échelle.

Les points sont parfois alignés pour certains qui forment des lignes de points, mais plus généralement ses nombreux points contrastés sont disposés dans le désordre, ils compensent ainsi la sobriété de sa robe et son motif de couleurs qui l’est tout autant.

On note la présence de mouchetures sur la joue alignées du menton à l’angle du préopercule et le long du bord antéroventral de l’opercule ;

Les bandes

Les côtés du corps sont ornés de sept bandes transversales assez indistinctement prononcées.

Ces sept barres verticales sur les côtés sont effectivement plutôt diffuses ;

1ère barre diffuse en forme de Y et elle n’est que vaguement visible ;

1ère à 5ème parfois double, aucune ne s’étendant sur la nageoire dorsale ;

Les rayures ne s’étendent pas sur les nageoires dorsale et anale ;

La quatrième bande, parfois aussi la troisième sont plus épaissies en leur milieu ;

Cette bande n’est pas toujours visible, parfois elle ne ressemble à pas plus d’un point au milieu du corps.

Une barre s’étend à travers la nuque de préopercule à préopercule;

On remarque la présence de deux bandes interorbitales ;

On note la présence d’une strie suborbitale généralement pointue, légèrement concave dorsalement ;

Il n’y aucune bande qui ne part du museau vers l’œil.

On peut remarquer la présence de points sur les nageoires dorsale et anale molles répartis en 4 à 6 rangées, concentriques à la base du troisième ou quatrième rayon.

Une rangée basale est située tout le long de la nageoire dorsale ;

Il y a environ 10 à 14 rangées de taches bien marquées sur les côtés, ces points sont plus petits que des écailles ;

Les taches

On note la présence d’une tache sur la couverture branchiale qui fait partie de la bande longitudinale latérale.

Il y a un ocelle sur le pédoncule caudal au-dessus de la ligne latérale.

Présence d’une seule tache operculaire, qui fait partie d’une bande longitudinale allant de l’orbite à la tache latérale.

Il y a une tache carrée ou arrondie sur la 3ème barre ;

Pas d’ocelle sur la dorsale ;

La tâche caudale se situe sur la base écailleuse de la nageoire, elle s’étend sur la ligne latérale, ne chevauche le dessus du pédoncule caudal ;

Cette tâche est reliée aux mouchetures postérieures entre les rayons de la nageoire caudale.

Le reste du corps

Les yeux de Rocio spinosissima sont cuivrés et bleutés.

Le région de la poitrine est de couleur olive ;

La base de la nageoire pectorale est plus claire que la poitrine, elle-même parfois jaunâtre ;

SIGNES DISTINCTIFS

Les fameux points dont corps est couvert sont sa signature !

Mais l’identification de ce poisson est aussi possible par :

  • Le nombre élevé de ptérygiophores anaux en avant de la première épine hémale (2) ;
  • Le nombre élevé d’épines anales n (> 8); nombre élevé d’épines dorsales n (> 17) ;
  • Les dents coniques pointues sans qu’on observe une seconde rangée cuspide ;
  • Le pli de la lèvre inférieure est interrompu (frein) ;
  • La deuxième lèvre inférieure est petite ;
  • son maxillaire s’étendant jusqu’en dessous de l’œil ;
  • Présence d’une barre verticale sur la tête, s’étendant juste à travers la nuque, absente au niveau de l’opercule ;
  • Présente de trois rangées d’écailles interradiales anales ;
  • Particularité, la nageoire caudale est arrondie et tronquée (vs définitivement tronquée) à la différence des autres espèces d’Archocentrus ;
  • Sur la base de la nageoire anale, on observe des rangées d’écailles interradiales (écailles s’étendant partiellement sur les rayons des nageoires à la base des nageoires) et une nageoire caudale plus arrondie et aussi plus tronquée, que chez les autres membres de ce genre ;
  • La première bande verticale sur la tête ne s’étend que sur le cou et ne s’étend pas sur les opercules branchiaux.

DUREE DE VIE

Si Rocio spinosissima est maintenu dans de bonne condition en aquarium, la durée de vie moyenne de ce cichlidé devrait être comprise entre 6 et 7 ans.

En revanche, il n’existe aucune information relative à la durée de vie de cette espèce en milieu naturel.

 

DIMORPHISME SEXUEL

Chez les Rocio spinosissima, il n’y a pas beaucoup de différence visibles entre les sexes.

Le mâle est le plus grand que la femelle et développe avec le temps des nageoires plus longues et plus allongées que la femelle.

Parfois certains mâles, avec l’âge et sous certaines conditions, développent une légère bosse frontale qui aide à les distinguer des femelles.

Cette gibbosité  parfois observé n’est pas un critère suffisant pour déterminer les sexes chez ces poissons.

 

Les mâles Rocio spinosissima matures ont donc tendance à être plus gros que les femelles et se distinguent de ces dernières par la forme plus trapue de leur corps.

Les femelles Rocio spinosissima se distinguent par une taille plus petite des mâles.

Les femelles Rocio spinosissima restent toujours plus petites, elles sont un abdomen plus arrondi et sont légèrement plus pleines.

Les femelles ont des nageoires plus courtes.

La papille génitale arrondie ovale ou évasée, elle est plus large que longue.

Chez la femelle elle ressemble à un gros pore avec une pointe crénelée et profondément échancrée.

Des taches de pigmentation sont observées en marge de cette papille génitale chez les mâles ou juste autour de de cet orifice chez les femelles.

 

COMPORTEMENT

CARACTERE

Le caractère et le comportement Rocio spinosissima montrent que c’est un poisson qui sort rarement de son territoire, qui se montre peu agressif envers ses voisins, même si parfois ceux-là se montrent assez territoriaux.

Cependant, même si cette espèce semble assez rustique, il ne faut pas négliger ses besoins en termes d’espace et veiller à lui offrir un bac bien adapté à ses besoins et qui lui permettra de marquer son territoire.

Pour y parvenir, il faudra renoncer à le faire coexister avec des poissons territoriaux de grande taille ou trop agressifs qui pourraient le mettre en situation de dominance et éventuellement seraient capables de le blesser à l’occasion d’affrontements pour un territoire.

Pourtant, Rocio spinosissima peut vivre correctement avec d’autres espèces territoriales, à conditions qu’elles soient pacifiques, potentiellement plus grandes mais dans tous les cas, cette cohabitation devra s’effectuer avec des voisins au comportement similaire des Rocio spinosissima, et à la condition extrême que le volume de l’aquarium permette d’accueillir toutes ces espèces ensemble.

Dans un bac parfaitement aménagé, il est tout à possible de maintenir un groupe de Rocio spinosissima qui offrira un spectacle unique à son propriétaire !

Rocio spinosissima est un poisson paisible, semblant un peu timide avec un comportement dicté par la prudence.

Rocio spinosissima mène également un mode de vie caché dans la nature.

C’est une espèce de cichlidé au tempérament plutôt calme.

Les Rocio spinosissima peuvent devenir relativement agressifs, en particulier et surtout en période de reproduction.

Quand ces moment se produisent, il est fortement déconseillé de les associer à des poissons pacifiques ou plutôt calmes ou d’introduire de nouveaux cohabitants dans le bac de ces poissons.

Malgré leur tempérament très calmes, ils peuvent être conservés avec des Amatitlania nigrofasciatum ou des Thorichthys meeki avec lesquels ils s’entendront bien, même si, en de rares occasions Rocio spinosissima est un poisson qui peut devenir agressif.

Rocio spinosissima n’aime pas la présence d’autres espèces ou individus « capricieux » sur son territoire.

Rocio spinosissima est un poisson qui, en milieu naturel, vit en couple et séjourne la majeure partie du temps près du fond du cours d’eau.

Cependant, dans un aquarium adapté, Rocio spinosissima sait rester paisible en particulier avec d’autres poissons non territoriaux, mais comme cela a déjà été souligné, cet exercice a ses limites pendant la saison de reproduction de l’espèce.

En effet, pendant cette période, Rocio spinosissima devient plus agressif comme tout cichlidé qui protège rigoureusement ses œufs et ses alevins.

Pendant la saison de reproduction, Rocio spinosissima, comme tout bon cichlidé qui se respecte, n’hésitera effectivement pas à défendre son territoire avec une certaine virulence, voire violence, dans tous les cas avec un comportement qui peut fragiliser, voire mettre en danger, les autres poissons du même aquarium qui jusque-là avaient un comportement habituellement timide.

Naturellement, Rocio spinosissima a aussi tendance à creuser le sable et à transformer son environnement pour marquer son territoire.

COHABITATION

Dans un contexte de réservoir communautaire, il convient de le maintenir dans un volume minimum de 200 litres.

Le caractère Archocentrus spinosissimus est un poisson qui sort rarement de son territoire.

Il est peu agressif envers ses voisins, même territoriaux.

Cependant, il ne faut pas négliger ses besoins d’un espace et donc bien adapté pour lui permettre de marquer son territoire.

La surface au sol est essentielle pour assurer une réussite de l’élevage de cette jolie espèce.

Il est important de ne pas mettre deux espèces territoriales occupant le même espace de vie dans un aquarium trop petit.

Il ne doit pas coexister avec des poissons territoriaux de grande taille ou trop agressifs pour éviter qu’il ne soit dominé ou blessé.

Il peut vivre correctement avec des espèces territoriales pacifiques plus grandes ou avec des voisins au comportement similaire, à condition que le volume de l’aquarium le permette.

Comme Rocio spinosissima est un cichlidé petit et calme, il est fortement préférable de ne pas le garder avec des espèces grandes et agressives, et, l’aquariophile qui se lance dans la maintenance de cette espèce aura tout intérêt à l’élever d’un aquarium spécifique dédié à cette espèce de cichlidé agrémenté de quelques autres espèces telles que :

  • Xiphophorus helleri ;
  • Xiphophorus maculatus ;
  • Xiphophorus mayae.

…qui sont des espèces largement répandues au Guatemala et potentiellement qui vivent dans les mêmes endroits que Rocio spinosissima.

Couple de Xiphophorus helleri

Xiphophorus mayae

Forme de Xiphophorus maculatus

Un mot au sujet des Xyphos…

Dans la nature, les Xyphos sont omnivores.

Ils ont besoin d’une alimentation variée, incluant des matières végétales, pour s’épanouir en captivité.

Leur habitat typique est les cours d’eau, les mares, étangs stagnants et mares temporaires peu profondes dans les zones ombragées et non ombragées, avec une boue et un substrat composé de gravier hébergeant une végétation aquatique.

Les plantes flottantes plantes fournissent une couverture pour les alevins.

On dit qu’il est plus difficile d’empêcher les Xyphos de se reproduire que de les attraper !

Il faut s’attendre à des couvées tous les trente jours environ.

Ils sont une espèce de proie majeure dans leur aire de répartition naturelle.

Les Xyphos sauvages ne sont pas menacés bien que leur région d’origine subît un spasme de développement de l’utilisation des terres qui menace leur habitat préféré, déjà particulièrement vulnérable au drainage et aux changements chimiques de toutes sortes dont les pesticides et la pollution chimique.

Toutes sortes de vivipares peuvent servir de compagnons au Rocio spinosissima.

En revanche, ne faites jamais cohabiter les Rocio spinosissima avec de grands cichlidés qui pourraient les intimider et les obliger à vivre, par crainte, cachés : Dans ces conditions, vous ne les verrez plus beaucoup !

Pour l’amateur qui voudra les garder avec d’autres cichlidés, le choix peut se porter, par exemple, sur Thorichthys aureus ou Cryptoheros spillurus…

 

EAU

ENVIRONNEMENT

Cette espèce est peu répandue dans les aquariums et il n’y a pas beaucoup d’informations sur sa tolérance aux variations de l’eau.

Dans son environnement naturel, la température ne dépasse 25ºC, l’eau est légèrement alcaline (pH proche de 7,5) et la dureté atteint 16 dH.

Rocio spinosissima est un poisson plutôt rustique qui peut vivre dans une eau dont la température est comprise entre 26°C jusqu’à 30°C avec un pH variant de 7,5 à 8,0.

La conductivité de l’eau peut aller de 500µS/cm-1 à 800µS/cm-1.

Rocio spinosissima est tolérant vis-à-vis des changements d’eau.

Cependant, de préférence et bonne la bonne maintenance de cette espèce, il convient d’essayer de se rapprocher de ses conditions de vie en milieu naturel pour lui apporter plus de de confort et surtout de longévité.

La surface au sol est essentielle pour assurer son élevage réussi.

Il est surtout très important de ne pas mettre deux espèces territoriales occupant le même espace de vie dans un aquarium trop petit : c’est un principe de base avec els cichlidés qui trouve tout son sens avec Rocio spinosissima.

Observer le comportement de ce poisson lorsqu’il est installé dans son territoire creusé dans le sable, est un moment unique.

Par conséquent, à l’occasion de l’aménagement du bac de cette espèce, il faudra toujours prévoir une zone dégagée, ensablée que Rocio spinosissima sera susceptible d’arranger quitte à arracher les plantes et de modifier le décor de l’aquarium…

ZONE DE VIE

Les Rocio spinosissima aiment vivre et évoluer dans les niveaux inférieurs.

Les Rocio spinosissima sont classés comme étant des nageurs de fond car ils recherchent de la nourriture dans le substrat pendant des heures.

En aquarium, étant donné que leur espace de vie est plus réduit, ils occuperont tous les niveaux de l’aquarium.

QUALITE DE L’EAU

Température

Les Rocio spinosissima vivent confortablement dans une plage de température de 26 à 28° Celsius.

C’est dans ces conditions que les reproductions sans incident peuvent être observées à ces températures.

En revanche, lorsque la température descend en dessous de 26°C, la reproduction s’arrête et les Rocio spinosissima deviennent moins actifs comme is leur métabolisme se ralentissait.

Dureté de l’eau et valeurs de pH

Les Rocio spinosissima aiment les eaux modérées à dures.

Par conséquent, cette valeur de l’eau doit, autant que possible, être fournie dans l’environnement de l’aquarium.

Les compagnons des Rocio spinosissima qui seront maintenus à leurs côtés devront être en mesure de supporter et vivre normalement dans ces valeurs d’eau.

La valeur idéale du pH doit être comprise entre 7,2 et 7,8.

 

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

C’est un cichlidé omnivore qui montre une nette préférence pour consommation de proies vivantes.

En effet, d’après les analyse faites de l’estomac de ces poissons vivant en milieu naturel, il apparait que leur menu est composé de toutes sortes d’insectes et leurs larves, des crustacés, mais on y trouve aussi des aliments d’origine végétale comme les détritus et les algues…

EN AQUARIUM

L’alimentation n’est pas un problème avec le cichlidé épineux car il a un appétit vorace et devrait accepter tous les aliments proposés.

Ils sont classés comme omnivores, mais il est possible de leur distribuer des aliments du commerce aquariophile sous forme de flocons, à condition qu’ils soient de qualité ou qu’ils s’agissent des granulés spécifiques destinés à l’alimentation des cichlidés.

Ces aliments pourront servir pour l’alimentation principale, mais les repas des Rocio spinosissima gagneront à être plus variés, si possible avec des matières végétales supplémentaires et, si possible complétés avec des aliments à base de viande.

Il existe de nombreux aliments à base de viande vivants ou congelés tels que les crevettes de saumure, les vers de sang, etc…

La matière végétale a une part importante dans l’alimentation des Rocio spinosissima et peut leur être offerte sous forme de pois blanchis, de concombre ou de courgette hachée…

Les Rocio spinosissima peuvent également être nourris avec des granulés pour cichlidés, larves de Chironomidae[1], Artémia, Daphnies ou légumes et petits pois échaudés.

Les Rocio spinosissima sont donc à la fois carnivores et herbivores.

Des distributions d’aliments vivants de qualité peuvent être effectuées régulièrement même dans le cadre d’une maintenance ou élevage en aquarium.

Différents types d’aliments surgelés, d’aliments verts, ainsi que, par exemple, des moustiques clairs vivants sont de bons aliments, qui peuvent être complétés par des aliments secs.

Des aliments de qualité affecteront positivement le développement de la créature et rendront ses couleurs plus visibles.

Dans tous les cas et quelle que soit la nature de leur alimentation, les distributions devront se faire à intervalles réguliers en faisant certains mélanges d’aliments.

REGIME

Essentiellement piscivore, bien que son régime alimentaire comprenne des crustacés, des petits poissons et des larves d’insectes aquatiques et terrestres.

Les nouveau-nés de Rocio spinosissima acceptent les Artémias et peuvent ensuite être facilement habitués à prendre des aliments commerciaux pour poissons exotiques, pour cichlidés en particulier.

 

AQUARIUM

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Rocio spinosissima aime l’espace, de sorte que la taille minimale de l’aquarium requise pour ces poissons doit être au moins capable de contenir 250-300 litres d’eau.

Un aquarium pour Rocio spinosissima est aménagé avec un fond de sable fin et décoré de racines, de structures en pierre et de plantes qui forment des grottes et des cachettes pour les poissons.

Dans un aquarium plus petit, ces poissons sont gardés par couples, mais si l’aquarium est plus grand, si possible d’une taille supérieure à 250 litres, il y a de la place pour plusieurs couples.

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

Une suggestion de biotope à reconstituer

Dans le milieu naturel de Rocio spinosissima, la rivière traverse à la fois la jungle et les zones herbeuses ouvertes, on peut trouver parfois des rapides rocheux peu profonds qui se connectent à des bassins pouvant atteindre 4 mètres de profondeur.

Ces piscines peuvent également contenir beaucoup de bois et le substrat est généralement envasé.

La largeur de la rivière varie de 40 mètres à seulement 5 mètres.

Il y a beaucoup de plantes aquatiques près de la rive du fleuve telles que Myriophyllum et des colonnes de Vallisneria, ainsi que des herbes terrestres en surplomb.

Le substrat est un mélange de limon sableux avec des zones de litière de feuilles, en particulier dans les parties bordées d’arbres de la rivière.

Beaucoup de sédiments peuvent s’accumuler dans ces zones donnant des niveaux de transparence très faibles de moins de 1 mètre.

Généralement, les niveaux de transparence vont jusqu’à 4 mètres.

Le biotope de Rocio spinosissima pourrait s’inspirer de cette ambiance basée autour de l’image d’une rivière dont la rive serait bordée d’arbres où il y aurait du bois flotté submergé et beaucoup de feuilles mortes,

Description des paramètres de l’habitat : en raison de la nature calcaire des formations rocheuses dans les parties rapides, on peut s’attendre à ce que l’eau soit dure et alcaline.

Liste des plantes présentes dans le biotope nature :

  • Myriophyllum ;
  • Nymphaea sp. ;

PLANTES

L’espèce apprécie un environnement particulier riche en végétation en effet, l’ajout de plantes dans le bac des Rocio spinosissima offrira la possibilité de nombreuses cachettes qui atténueront l’éventuel stress dont pourrait preuve cette espèce.

Les Rocio spinosissima montrent une nette préférence pour les aquariums bien plantés avec beaucoup de cachettes, cela les mettra en confiance et plus à l’aise mais surtout leur procure des espaces de baignade ouverts si possible sur l’avant du bac, espace qui permettra leur observation.

Il est conseillé, dans ces conditions de faire la plantation du bac sur les côtés et à l’arrière de l’aquarium.

A savoir que les plantes sont généralement maltraitées par ces cichlidés.

Cependant, il est toujours possible d’utiliser certaines plantes aux racines bien développées qui seront plantées dans des pots ou dont la base des racines sera bien recouverte de pierres d’au moins 5 centimètres de diamètre que ces cichlidés ne pourront pas déplacer.

Autres types de plantes pouvant être utilisées 

Jussiaea peruviana, Typha, Scirpus, Eichhornia crassipes, Potamogeton perfoliatus, Ceratophyllum demersum, Elodea sp.

FILTRATION

Ce sont de grands producteurs de déchets, pour leur maintenance, il faudra avoir recours à un bon système de filtration, bien adapté au volume d’eau de l’aquarium de ces poissons.

En outre, pour leur bien-être, il faudra veiller à faire des changements d’eau réguliers, et éventuellement ne pas hésiter et à la renforcer.

 

REPRODUCTION

Les Rocio spinosissima sont des reproducteurs sur substrat découvert.

Cette espèce n’est pas trop difficile à reproduire si les conditions de maintenance et mise ne reproduction  sont correctes.

En revanche, si la reproduction est relativement facile, l’élevage des alevins de cette espèce est jugé assez difficile.

Dans la nature, Rocio spinosissima est pondeur sur substrat découvert, mais dans les aquariums, il a été observé en certaines occasions qu’ils pouvaient se reproduire également dans des terriers.

Quand les Rocio spinosissima pondent en aquarium, on observe souvent qu’ils accrochent leurs œufs sur les plantes et parfois même directement sur les vitres des aquariums.

Si cette forme de comportement de reproduction test considérée comme très curieuse, elle n’est pas le privilège de ce cichlidé !

Ce comportement se retrouve également chez le genre Australoheros et plus particulièrement avec ceux qu’on appelle couramment les « Chanchitos », un groupe de cichlidés d’Amérique du Sud qui ont été identifiés dans certaines études comme étant liés à Cryptoheros.

La raison la plus fréquemment citée pour expliquer ce remarquable comportement reproducteur dans la littérature est dictée par le manque d’oxygène ambiant de la zone de vie de ces poissons.

Les Rocio spinosissima et autres cichlidés, dans ces situations, contournent cette difficulté en accrochant leurs larves sur des plantes près de la surface de l’eau.

Ainsi placés, les œufs et larves obtiennent plus d’oxygène pour se développer.

Lorsqu’on se lance dans la reproduction de Rocio spinosissima, il est préférable d’envisager la reproduction en utilisant un bac séparé en deux parties, avec une cloison amovible, en raison des niveaux d’agression des Rocio spinosissima  qui sont accrus à cette période.

Un tel dispositif aura aussi l’avantage de faciliter, par la suite, protection des alevins.

En aquarium, les parents Rocio spinosissima auront besoin de grottes artificielles mises à leurs disposition parmi lesquelles ils sélectionneront leur site de frai.

Ces sites de frai peuvent etre des pots de plantes en terre cuite retournés, des ornements d’aquarium, etc…

Lorsque les Rocio spinosissima seront prêts à frayer, le mâle invitera la femelle dans la grotte pour déposer ses œufs qui sont immédiatement fécondés.

Les œufs devraient éclore en 2-3 jours et s’il y a des plantes dans le réservoir de reproduction, les poissons parents peuvent y déplacer les alevins pour une protection supplémentaire.

Une fois que les alevins nagent librement, ils auront besoin d’être nourris, les aliments initiaux devraient inclure des crevettes de saumure nouvellement écloses, de l’artémia ou même un aliment pour alevins commercial.

Au fur et à mesure que les alevins grandissent, ils commenceront à se nourrir de la même nourriture que leurs parents, mais pour commencer, tous les flocons ou granulés doivent être écrasés car ils n’ont que de petits estomacs et de très petites bouches.

https://fish4thought.wordpress.com/2011/04/14/archocentrus-spinosissimus-the-spiny-cichlidpepper-cichlid/

Archocentrus spinosissimus – Le cichlidé épineux/cichlidé poivre

AVANT LA REPRODUCTION

La reproduction de cette espèce ne se fait pas tout à fait sans problèmes.

Cela commence par la distinction entre les sexes qui n’est pas aussi clairement facile à faire qu’avec Cryptoheros.

Ensuite, lorsqu’un couple sera identifié, il faudra faire preuve de patience car il sera souvent difficile qu’il veuille bien se reproduire !

Les préparatifs à la ponte

Il peut être préférable de faire ces poissons se reproduire dans un bac spécifique, de préférence séparé en deux espaces en raison des niveaux d’agression accrus des mâles à l’égard  des femelles, ce qui peut, à termes, avoir l’avantage de faciliter également la protection des alevins.

Les cichlidés d’Amérique centrale ont la particularité de renforcer leur souci et la défense de leur territoire, de sorte qu’en présence d’autres spécimens de la même espèce, ils deviennent souvent agressifs.

Parfois, les mâles sont aussi agressifs envers les femelles qui ne répondent pas à leurs besoins.

Pour cette raison, il sera nécessaire d’avoir des cachettes et des grottes dans l’aquarium où les persécutés occasionnels pourront se cacher.

L’aquarium de reproduction doit avoir un substrat de sable ou de gravier fin, il doit offrir des cachettes en pierres, en bois ou en pots renversés.

Ils auront besoin de grottes artificielles pour sélectionner comme sites de frai, des pots de plantes en terre cuite retournés, des ornements d’aquarium, etc. sont idéaux et lorsqu’ils sont prêts à frayer, le mâle invitera la femelle dans la grotte pour déposer ses œufs qui sont immédiatement fécondés.

Une filtration et une oxygénation efficaces et des changements d’eau partiels fréquents sont recommandés.

PENDANT LA REPRODUCTION

La parade nuptiale

On ne sait presque rien de la parade nuptiale de ces poissons.

Il semblerait que la parade nuptiale de ces cichlidés soit identique à bon nombre d’autres membres de cette grade famille de poissons : frottements successifs, nageoires dressées, parade d’intimidation entre partenaires…

La ponte

La parade nuptiale terminée, les deux futurs parents sont enfin prêt à pondre. 

A ce moment, la femelle choisira un endroit pour déposer ses œufs, généralement à l’intérieur d’une cachette de type grotte.

A la manière typique des cichlidés, les Rocio spinosissima frayent sur un substrat, généralement une roche lisse ou une bûche située près du fond de l’aquarium.

Comme chez beaucoup de cichlidés, les premières pontes ne sont pas toujours fructueuses.

Les pontes sont généralement d’environ 100 à 250 œufs selon la taille de la femelle.

Une fois les œufs déposés, la femelle Rocio spinosissima nettoie et les ventile, éliminant aussi les œufs non fécondés qui seront rapidement envahis par les moisissures.

Comme cela a été dit, cette reproduction n’est pas toujours très aisée, car parfois, les premiers nids s’avèrent parfois stériles, et quand les alevins survivent et grandissent, beaucoup de ceux qui se sont tentés à cette reproduction font état de difficultés au stade de l’élevage des alevins, en particulier au niveau de leur alimentation et souvent lors du passage d’une nourriture à base d’Artémias à Cyclopes.

Projet d’analyse des œufs des cichlidé par M. COLEMAN

Un bon exemple de collaboration entre la science et les loisirs où les deux pourraient récolter les bénéfices était le projet d’œufs COLEMAN.

Il s’agissait d’une enquête sur la morphologie des œufs menée par des scientifiques, le matériel de recherche (les œufs) a été partiellement apporté par des amateurs aquariophiles.

Ils voulaient savoir dans quelle mesure les œufs des espèces de cichlidés différaient les uns des autres et dans quelle mesure ces différences pouvaient être expliquées.

Les résultats de la recherche peuvent être trouvés ici :

http://www.cichlidresearch.com/cichlideggsizedata.html  

Il est apparu que Rocio spinosissima pondait les plus petits œufs (1,4 millimètres) de toutes les couvées de cichlidés mésoaméricains examinées.

Il a également été constaté que chez les cichlidés néotropicaux, la taille des œufs variait beaucoup moins que chez les cichlidés africains, ce qui, bien sûr, ne faisait qu’amplifier le besoin de connaitre ce que signifie ou ce qui explique « les plus petits œufs » des Rocio spinosissima.

C’était pourtant un peu plus difficile avec toutes les « conclusions » possibles que l’on pourrait en tirer.

La taille de l’œuf est, bien sûr, principalement déterminée par la taille de la mère.

La taille de l’œuf se fait au détriment du nombre d’œufs pondus, il y a donc place pour un choix stratégique dans la stratégie reproductive des espèces de cichlidés.

Cependant, ce choix est influencé par tant de variables différentes qu’il n’est pas si facile d’identifier avec justesse le facteur décisif.

En d’autres termes, le résultat final est la somme de nombreux facteurs exerçant simultanément leur influence.

Cependant, il est possible d’énumérer un certain nombre de conséquences à partir desquelles chacun tirera ses propres conclusions, c’est-à-dire :

  • La taille de la mère ;
  • La prédation ;
  • La teneur en oxygène ;
  • L’approvisionnement alimentaire ;
  • Le débit d’eau ;
  • Le temps ;

Tous ces facteurs ont tous un effet régulateur sur la taille des œufs.

Les gros œufs (comme ceux de Tomocichla tuba : 3,1 millimètres) donnent de gros alevins qui sont plus forts et donc mieux à même de résister à la prédation et à l’écoulement rapide de l’eau, etc…

Les petits œufs doivent se contenter de moins d’oxygène car la surface d’échange de gaz est relativement moins grande pour eux q par rapport aux gros œufs, et, en outre ils peuvent etre obligés à se développer peut être dans des conditions chaudes souvent pauvres en oxygène.

Les petits œufs se transforment également en larves plus rapidement que les gros œufs, ce constat est pratique lorsque le facteur temps joue un rôle dans la reproduction d’une espèce menacée.

Dans les régions pauvres en nutriments, il est utile que vous ayez déjà une certaine masse à la naissance.

Pour plus d’informations, il faut se rendre sur le site Web de COLEMAN : 

http://www.cichlidresearch.com/

Espèce Longueur Largeur Diametre
Rocio spinosissima 1.4 1.1 1.2
Mesonauta festivum 1.5 1.2 1.3
Pterophyllum scalare 1.5 1.2 1.3
Symphysodon discus 1.5 1.1 1.2
Herotilapia multispinosa  1.6 1.3 1.4
Thorichthys  ellioti 1.6 1.3 1.4
Thorichthys  sp. cf. aureum  1.6 1.2 1.3
Thorichthys  sp. Rio Obisopo 1.6 1.2 1.3
Archocentrus centrarchus  1.7 1.4 1.5
Caquetaia kraussii 1.7 1.3 1.4
Heros severus 1.7 1.3 1.4
Mesonauta sp. « Guyana » 1.7 1.3 1.4
Thorichthys callolepis 1.7 1.4 1.5
Thorichthys  helleri 1.7 1.3 1.4
Thorichthys  meeki 1.7 1.3 1.4
Thorichthys  pasionis 1.7 1.2 1.4
Amatitlania. nigrofasciatus  1.8 1.3 1.5
Archocentrus sajica 1.8 1.4 1.5
Astatheros longimanus 1.8 1.4 1.5
Herichthys carpintus 1.8 1.4 1.5
Heros appendiculatus 1.8 1.4 1.5
Rocio octofasciatum  1.8 1.4 1.5
Archocentrus septemfasciatus 1.9 1.5 1.6
Theraps panamense 1.9 1.4 1.5
Trichromis salvini  1.9 1.4 1.6
Amphilophus citrinellum 2.0 1.4 1.6
Archocentrus spilurus 2.0 1.4 1.6
Caquetaia spectabile 2.0 1.5 1.7
Herichthys cyanoguttatum  2.0 1.6 1.7
Herichthys minckleyi 2.0 1.6 1.7
Herichthys. sp. « Ebano » 2.0 1.6 1.7
Hypselecara coryphaenoides 2.0 1.4 1.6
Theraps sp. Conkel 2.0 1.5 1.7
Australoheros facetus 2.0 1.5 1.7
Parachromis friedrichstahli 2.1 1.5 1.7
Parachromis motaguensis 2.1 1.6 1.8
Theraps coeruleus 2.1 1.7 1.8
Theraps heterospilum 2.1 1.6 1.8
Theraps intermedium 2.1 1.6 1.8
Mayaheros urophthalmus 2.1 1.6 1.7
Astatheros alfari 2.2 1.7 1.9
Astatheros rostratum 2.2 1.7 1.9
Hypsophrys nicaraguensis 2.2 1.7 1.9
Parachromis managuensis  2.2 1.6 1.8
Petenia splendida 2.2 1.7 1.8
Theraps bifasciatum 2.2 1.7 1.8
Theraps fenestratum 2.2 1.7 1.8
Theraps synspillum 2.2 1.8 1.9
Tomocichla sieboldi 2.2 1.7 1.8
Vieja argentea 2.2 1.7 1.8
Vieja maculicauda 2.2 1.7 1.9
Chiapheros grammodes 2.3 1.7 1.9
Theraps. sp. Rio Guabo 2.4 1.9 2.1
Vieja microphthalmus 2.4 1.9 2.0
Mesoheros atromaculatum 2.5 1.8 2.0
Amphilophusfestae 2.5 1.8 2.0
Neetroplus nematopus 2.6 1.9 2.1
Theraps irregulare 2.6 2.0 2.2
Parachromis dovii 2.9 2.1 2.4
Tomocichla tuba 3.1 2.4 2.6

Peut-être que les données recueillies nous fourniront encore plus de réponses à l’avenir.

L’éclosion des œufs

Le nombre d’œufs peut rarement atteindre plus de 250 qui écloront entre 60 et 72 heures plus tard à une température de 27ºC.

Comme ses deux cousins (Herotilapia multispinosa et Archocentrus centrarchus), Rocio spinosissima accroche ses petits aux plantes (souvent aux fenêtres des aquariums).

Il s’agit d’une forme de comportement de reproduction très curieuse mais pas entièrement unique à Archocentrus.

Ce comportement est également présent dans le genre Australoheros et dans les soi-disant Chanchitos, un groupe de cichlidés d’Amérique du Sud qui ont été identifiés dans certaines études comme étant liés à Cryptoheros.

La raison la plus fréquemment citée pour expliquer ce remarquable comportement reproducteur dans la littérature est le manque d’oxygène.

En accrochant les larves sur des plantes près de la surface de l’eau, elles obtiennent plus d’oxygène.

La nage libre

Deux jours plus tard, ils nagent librement et devront être nourris avec des Artémias nouvellement éclos.

La garde parentale

Ensembles, les parents Rocio spinosissima protègent leurs œufs.

https://youtu.be/s9jUrrm3EJw

Première alimentation des alevins

Les alevins peuvent être nourris avec des nauplies d’Artémais.

Ce ne sont pas des alevins difficiles à élever au début de leur croissance, c’est souvent plus tard que les complications arrivent !

Une fois que les alevins nagent librement, ils auront besoin d’être nourris, les aliments initiaux que ces alevins trouvent en milieu naturel sont variés et, en aquarium leur alimentation devrait inclure des les nauplies d’Artémias nouvellement écloses, de l’artémia en grandissement et même adulte quand les jeunes Rocio auront une bouche suffisamment dimensionnée pour s’en nourrir ou même, à défaut, un aliment commercial pour alevins.

Au fur et à mesure que les alevins grandissent, ils commenceront à se nourrir de la même nourriture que leurs parents, mais pour commencer, pour ceux qui auront recours à une alimentation à base de flocons ou granulés, ces derniers devront être écrasés et broyés car les alevins de Rocio spinosissima ont de petits estomacs et de très petites bouches.

ELEVAGE

De plus, les adolescents qui ont atteint une longueur de 7 à 8 centimètres (poecilia) incluent du poisson dans leur alimentation.

Ce sont des poissons à croissance très rapide dans de grands aquariums.

Par conséquent, le choix de grands aquariums affecte leur développement de manière très positive.

En conséquence, les aquariums dans lesquels grandissent les jeunes Rocios doivent être filtrés régulièrement.

Expérience d’un aquariophile

Rocio spinosissima est l’un de mes poissons préférés !

Jusqu’à récemment, je n’avais qu’un seul vieux couple d’environ 8 ans qui frayait pour moi de temps en temps.

Cette paire est apparue pour moi il y a quelques semaines, mais je n’ai sorti que 6 alevins du réservoir fortement planté et le reste des alevins a malheureusement été enlevé par d’autres résidents de l’aquarium.

C’est pourquoi j’étais ravi de trouver des œufs dans un aquarium que j’avais avec un groupe de huit cichlidés épineux de 6-7 centimètres de taille en cours de croissance.

J’espérai vraiment obtenir un frai réussi et était enthousiasmé par ce couple qui s’était formé car je ne savais pas combien de temps il restait à vivre à mon vieux couple de Rocio spinosissima ni ses capacités à se reproduire.

Malheureusement, cette ponte ne semble pas fertile. Au moins ces jeunes poissons se sont reproduits et c’est un début.

Malheureusement, ce couple a échoué lors de sa première tentative de ponte.

Une jeune femelle cichlidé épineux gardait ses œufs avec diligence.

Ce cichlidé de 4 à 6 pouces séduit vite les amateurs qui se lancent dans sa maintenance.

Bien qu’il ne soit pas extrêmement coloré, Rocio spinosissima est magnifique car il a un magnifique corps blanc brillant avec des taches noires foncées très contrastées, ce qui lui a valu l’un de ses noms communs, de « Pepper Cichlid » chez les anglosaxons.

Cette espèce possède également de magnifiques nageoires.

Leurs nageoires sont également à l’origine de leur autre nom commun, le cichlidé épineux, car les rayons durs de leurs nageoires sont assez épineux.

Rocio spinosissima est très doux et timide et il est souhaitable de le maintenir en « spécifique », dans un groupe où les Rocio spinosissima vivent entre eux, car ils ne sont pas agressifs.

De l’expérience de certains aquariophiles, la meilleure configuration consiste à leur fournir un bac de taille moyenne qui sera fortement planté et avec des plantes flottantes.

Le besoin d’une forte plantation du bac s’explique pour deux raisons :

  1. Rocio spinosissima est d’abord un poisson timide qui apprécie le refuge offert par les plantes.
  2. La deuxième raison pour laquelle les plantes sont bonnes pour cette espèce est leur comportement de reproduction intéressant.

Rocio spinosissima a des comportements de frai très soignés.

Bien que je n’aie pas trouvé que cette espèce fraye aussi fréquemment que d’autres espèces d’Archocentrus, elle n’est pas trop difficile à frayer.

Il semblerait que cette espèce aime frayer sur des surfaces verticales dures.

Un morceau d’ardoise de taille décente ou un pot de fleur devrait faire l’affaire.

Rocio spinosissima pond des œufs extrêmement minuscules, en fait, les données du Cichlid Egg Project du Dr Ron Coleman montrent qu’ils ont le plus petit œuf de cichlidés d’Amérique centrale !

Après l’éclosion de ces œufs, il deviendra évident pourquoi l’ajout de plantes est extrêmement bénéfique.

Les parents accrochent les œufs et larves qui, plus ou moins virevoltent, en fonction du courant, en restant  attachés aux plantes flottantes ou à des racines de plantes à la surface de l’eau !

C’est un spectacle incroyable à voir.

Très probablement, ce poisson le fait lorsqu’il fraye dans les eaux peu profondes du lac Izabel où il peut ne pas y avoir de grandes quantités d’oxygène.

En les accrochant dans les plantes, les larves ont plus accès à l’oxygène pour se développer.

Bien que le développement des larves ne nécessite pas la présence de plantes, en particulier dans l’aquarium dédié à la ponte, il semblerait pourtant que le taux de réussite des pontes soit beaucoup plus élevé lorsque des plantes sont disposées dans l’aquarium ce qui permet aux alevins de s’y accrocher et certainement de s’y nourrir aussi.

Ce comportement n’est pas unique chez les cichlidés.

Certaines autres espèces qui font cela également sont Archocentrus centrarchus et Herotilapia multispinosa.

Il existe une autre espèce dont le comportement est analogue, il s’agit de l’Australoheros oblongum, un type intéressant de Chanchito sud-américain qui se comporte de manière très similaire au frai de Rocio spinosissima.

Je ne sais pas trop pourquoi il n’est pas plus populaire car c’est un petit poisson extrêmement intéressant et attrayant.

CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Sans objet.

USAGES HUMAINS

Consommation humaine occasionnelle par les pécheurs locaux.

MENACE POUR LES HUMAINS

Inoffensif.

MARCHE AQUARIOPHILE

C’est une espèce peu connue des aquariophiles et donc forcément des exportateurs et producteurs de poissons d’aquariophilie.

Les premiers spécimens importés capturés dans la nature, au début des années 1990, se sont révélés « sensibles » à maintenir, tout au moins à la portée d’un aquariophile averti.

Bien que Rocio spinosissimus soit un poisson d’aquarium très attrayant et intéressant, il est rarement rencontré dans les aquariums.

Cela peut être dû au motif de couleur quelque peu sobre, mais les nombreux points contrastés compensent largement cela.

Sa taille et son comportement calme en font également un poisson d’aquarium parfaitement adapté.

Dans l’ensemble, Rocio spinosissima est un bon choix pour la maintenance d’un cichlidé de taille raisonnable, en outre ne serait-ce que pour approfondir les connaissances sur ce poisson, car les passionnés-expériences restent extrêmement rares.

Si vous pouvez les trouver, Rocio spinosissima est un excellent poisson et je le recommande vivement. Je pense personnellement que c’est l’espèce de cichlidés d’Amérique centrale la moins agressive.

Malheureusement, la disponibilité de ce poisson est faible.

STATUT DE CONSERVATION

IUCN

Rocio spinosissima a été évalué par l’UICN et n’est pas classé comme en danger ou vulnérable.

Cette espèce figure sur la « CARES LIST » qui relève d’une initiative d’amateurs de cichlidés américains dans laquelle l’aquariophile a la possibilité de contribuer à la protection de l’espèce dans un contexte organisé.

Cette décision sera probablement liée à la zone de distribution limitée.

Les espèces dont l’aire de répartition est aussi réduite sont par définition vulnérables.

Statut de la liste rouge de l’UICN

Référence : 125652

En danger (EN) 

Date d’évaluation : 19 juillet 2019

A termes, Rocio spinosissima pourrait devenir rapidement une espèce menacée comme tant d’autres.

 Le biotope de ce cichlidé fait l’objet d’une destruction progressive dont l’homme porte la responsabilité.

Un espoir existe cependant, car le peuple Q’eqchi’ continue de lutter et de résister pour protéger les rivières Cahabón et Ox-eek’.

La rivière Cahabón est une rivière sacrée pour ce peuple.

Le « Popol Vuh [2]» est le livre sacré des Mayas, il indique que cette rivière est l’endroit où se déroule l’histoire de Hunahpú et Ixbalanqué narre les aventures des jumeaux Hun Ahpu et Xbalamque, comment ils vinrent à bout de Vucub Caquix, « sept perroquets », dont l’orgueil démesuré déplaisait aux dieux, du fils de ce dernier, Zipacna, qui avait tué les quatre cents frères, et de son frère Cab R’acan, qui abattait les montagnes.

Plusieurs barrages hydroélectriques ont été construits sur la rivière Cahabón, la détournant et la canalisant sur plusieurs kilomètres, soit environ 50 kilomètres.

Sur ces cinquante kilomètres, les familles de Q’eqchi n’ont pas accès à l’eau.

La plupart de ces centrales hydroélectriques ont été construites par la société « COBRA » de Florentino PEREZ, président du Real Madrid (Espagne).

En 2017, les entreprises hydroélectriques OXEC S.A. qui opèrent dans les limites municipales de Cahabón Alta Verapaz, se sont vues suspendre leurs activités par les plus hautes instances de justice du Guatemala.

CITES

Espèce non évaluée.

CMS

Référence : 116361

Espèce non évaluée.

REFERENCES

VAILLANT L. & PELLEGRIN J. 1902. Cichlides nouveaux de l’Amérique Centrale. Bulletin du Musée National d’Histoire Naturelle. 8; pp 85-86.

ŘICAN, O.; PIALEK, L.; DRAGOVA, K. & NOVAK, J. (2016). « Diversity and evolution of the Middle American cichlid fishes (Teleostei: Cichlidae) with revised classification » (PDF). Vertebrate Zoology. 66 (1): 1–102. Retrieved 2019-01-25.

FROESE, RAINER AND PAULY, DANIEL, eds. (2019). Species of Rocio in FishBase. January 2019 version.

ARTIGAS AZAS, JUAN MIGUEL (2018). « Rocio gemmata » CONTRERAS-BALDERAS & SCMITTER-SOTO, 2007: a subjective junior synonym of Rocio. octofasciata ». Cichlid News. 27: 22–27.

 SCMITTER-SOTO, Juan J. (2021). « Validity of Rocio gemmata (Teleostei: Cichlidae) ». Zootaxa. 4991 (1): 195–200. doi:10.11646/zootaxa.4991.1.13.

FISHBASE

KULLANDER, SO, 2003. Cichlidae (cichlidés). p. 605-654. A RE Reis, SO KULLANDER & CJ FERRARIS, Jr. (eds.) Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et centrale. Porto Alegre : EDIPUCRS, Brésil.

« Hans Archocentrus Baensch », Dr. Rüdiger RIEHL, 1995. Aquarien Atlas, volume 4, p. 590-591.

ESCHMEYER, WILLIAM N., éd. 1998 . Catalogue des Poissons. Publication spéciale du Centre de recherche et d’information sur la biodiversité, no. 1, vol. 1-3. Académie des sciences de Californie. San Francisco , Californie , États-Unis . 2905. ISBN 0-940228-47-5 .

FENNER, ROBERT M. : L’aquariophile marin consciencieux . Neptune City, New Jersey , États-Unis  : TFH Publications, 2001 .

HELFMAN, G., B. COLLETTE & D. FACEY : La diversité des poissons . Blackwell Science, Malden, Massachusetts, États-Unis , 1997 .

HOESE, D.F. 1986 : . A MM SMITH & PC HEEMSTRA (eds.) Poissons de mer de SMITHS. SPRINGER-VERLAG, Berlin , Allemagne .

MAUGE, LA 1986 . A J. DAGET, J.-P. GOSSE & DFE THYS VAN DEN AUDENAERDE (eds.) Check-list des poissons d’eau douce d’Afrique (CLOFFA). ISNB, Bruxelles ; MRAC, Tervuren , Flandre ; et ORSTOM, Paris , France . vol 2

MOYLE, P. ET J. CECH. : Poissons : introduction à l’ichtyologie , 4a. édition, Upper Saddle River, New Jersey , États-Unis : Prentice-Hall. Année 2000 .

NELSON, J. : Poissons du monde , 3a. édition. New York , États- Unis : John WILEY & fils. Année 1994 .

WHEELER, Archocentrus : L’Encyclopédie mondiale des poissons , 2a. édition, Londres : Macdonald. Année 1985.

 

VIDEO

https://www.facebook.com/watch/?v=762625544265143

 

GLOSSAIRE

[1] La larve de chironome, connue sous le nom vernaculaire de ver de vase ou ver de vase rouge, est une larve d’insectes diptères qui ressemblent à des moustiques et qui appartiennent au genre Chironomus, dont le plus connu est le Chironome plumeux (Chironomus plumosus). À ce stade l’animal est filtreur et suspensivore.

[2] Il s’agit d’une sorte de « Bible » maya dont le contenu, remontant à la période précolombienne, relate l’origine du monde et plus particulièrement du peuple quiché, l’une des nombreuses ethnies mayas, dont le centre de rayonnement se situait dans la partie occidentale du Guatemala actuel. Le livre inclut une généalogie royale de la période postclassique accordant une place prééminente à la lignée Kaweq.