Nouvelle publication : Taeniacara candidi

Une nouvelle publication sur un cichlidé mal connu aussi des cichlidophiles. Taeniacara candidi – MYERS, 1935 Le genre de cichlidés « Taeniacara » est monotypique qui ne compte qu’une seule espèce : Taeniacara candidi. Si vous aimez les cichlidés nains, ce poisson peut à juste titre être qualifié de véritable nain, car il est l’un des plus petits. Avec une longueur d’environ 6 centimètres pour un cichlidé, le mâle est un petit gabarit…mais il est absolument magnifique ! Taeniacara candidi Ce qui est le plus frappant est le corps en forme de torpille de ce spectaculaire cichlidé nain. … A découvrir !   (suite…)

Nouvelle publication : Dicrossus filamentosus

Une nouvelle publication sur un cichlidé mal connu aussi des cichlidophiles. Dicrossus filamentosus – LADIGES, 1958 Les cichlidés nains d’Amérique du Sud jouissent depuis de nombreuses années d’une popularité sans faille parmi les amateurs du monde entier. Ceci est largement lié à leur petite taille, qui n’oblige pas leurs gardiens à posséder d’immenses aquariums… aux coûts de fonctionnement tout aussi exorbitants. Les autres avantages que procure la maintenance de ces poissons tiennent à leur apparence attrayante, leur répertoire de comportements intéressants et leur mode de reproduction. Les espèces du genre Dicrossus ne sont peut-être pas aussi populaires que les espèces d’Apistogramma, mais elles sont tout aussi intéressantes et belles. Dicrossus filamentosus (LADIGES, 1958) avait été initialement placé dans le genre Crenicara, qui se composait de tous les cichlidés connus présentant un motif en forme de damier sur leur corps. En 1990, KULLANDER a créé le genre Dicrossus pour séparer les petites espèces élancées des plus grandes et au corps profond, qu’il a laissées dans le genre Crenicara. Un autre avantage de ces poissons est sans aucun doute une apparence très attrayante, un répertoire intéressant de comportement et de reproduction. Un cichlidés captivant…. c’est un très joli cichlidé dont il faut tenter la maintenance ! Le corps de ces cichlidés attrayants est mince, allongé et de couleur cuivrée, le museau est émoussé et la bouche petite. Dicrossus filamentosus est un cichlidé à grande personnalité dans un petit emballage coloré ! Dicrossus filamentosus a l’apparence et la personnalité suffisantes pour charmer les aquariophiles qui n’ont peut-être pas l’espace nécessaire pour abriter ses grands cousins d’Amérique du sud ou d’Amérique centrale.     (suite…)

Nouvelle publication : Crenicara punctulata

Une nouvelle publication sur un cichlidé mal connu aussi des cichlidophiles. CRENICARA PUNCTULATA – GÜNTHER, 1863 Crenicara punctulata est un petit cichlidé originaire des ruisseaux et des rivières des bassins de l’Amazone et de l’Essequibo en Amérique du Sud. Ces cichlidés ont plusieurs taches sombres sur les côtés de leur corps et ne dépassent pas 10 centimètres de longueur. Dans le passé, les membres du genre « Dicrossus » étaient parfois inclus dans « Crenicara ». Les membres des deux genres sont parfois connus sous le nom de « cichlidé en damier » ou « cichlidé échiquier ». (suite…)

Retroculus lapidifier – Article n°5 : Reproduction, Élevage & Conservation

Retroculus lapidifier – CASTELNAU, 1855

Il y a, chez les « Retroculus lapidifier », quelque chose dans leur attitude placide, leur beauté subtile et discrète et leur comportement constant de tamisage du substrat autant d’attitudes,autant de choses qui incarnent parfaitement le lien évolutif entre ces poissons et leur incroyable habitat situé dans le bassin amazonien.

Avec leurs grosses lèvres, les Rétroculus lapidifer ne laissent pas indifférents !

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Retroculus lapidifier – Article n°4 : Comportement, Eau & Alimentation

Retroculus lapidifier – CASTELNAU, 1855

Il y a, chez les « Retroculus lapidifier », quelque chose dans leur attitude placide, leur beauté subtile et discrète et leur comportement constant de tamisage du substrat autant d’attitudes,autant de choses qui incarnent parfaitement le lien évolutif entre ces poissons et leur incroyable habitat situé dans le bassin amazonien.

Avec leurs grosses lèvres, les Rétroculus lapidifer ne laissent pas indifférents !

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Retroculus lapidifier – Article n°3 : Description & Dimorphisme sexuel

Retroculus lapidifier – CASTELNAU, 1855

Il y a, chez les « Retroculus lapidifier », quelque chose dans leur attitude placide, leur beauté subtile et discrète et leur comportement constant de tamisage du substrat autant d’attitudes,autant de choses qui incarnent parfaitement le lien évolutif entre ces poissons et leur incroyable habitat situé dans le bassin amazonien.

Avec leurs grosses lèvres, les Rétroculus lapidifer ne laissent pas indifférents !

Retroculus lapidifer fait partie de la sous-famille des « Retroculinae » et c’est un cichlidé extrêmement peu connu dans le monde de l’aquariophilie.

Bien qu’il n’appartienne pas à la même sous-famille qui comprend la majeure partie des oreillettes, c’est un proche cousin en termes de morphologie.

Poisson timide et cryptique par nature, Retroculus lapidifer se trouve dans une grande partie du bassin amazonien au Brésil et est principalement (mais rarement) exporté par les pêcheurs de la ville de Belém, à l’embouchure du fleuve.

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Retroculus lapidifier – Article n°2 : Taxonomie & Nom

Retroculus lapidifier – CASTELNAU, 1855

Il y a, chez les « Retroculus lapidifier », quelque chose dans leur attitude placide, leur beauté subtile et discrète et leur comportement constant de tamisage du substrat autant d’attitudes,autant de choses qui incarnent parfaitement le lien évolutif entre ces poissons et leur incroyable habitat situé dans le bassin amazonien.

Avec leurs grosses lèvres, les Rétroculus lapidifer ne laissent pas indifférents !

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Retroculus lapidifier – Article n°1 : Répartition

Retroculus lapidifier – CASTELNAU, 1855

Il y a, chez les « Retroculus lapidifier », quelque chose dans leur attitude placide, leur beauté subtile et discrète et leur comportement constant de tamisage du substrat autant d’attitudes,autant de choses qui incarnent parfaitement le lien évolutif entre ces poissons et leur incroyable habitat situé dans le bassin amazonien.

Avec leurs grosses lèvres, les Rétroculus lapidifer ne laissent pas indifférents !

INTRODUCTION

Retroculus lapidifer fait partie de la sous-famille des « Retroculinae » et c’est un cichlidé extrêmement peu connu dans le monde de l’aquariophilie.

Bien qu’il n’appartienne pas à la même sous-famille qui comprend la majeure partie des oreillettes, c’est un proche cousin en termes de morphologie.

Poisson timide et cryptique par nature, Retroculus lapidifer se trouve dans une grande partie du bassin amazonien au Brésil et est principalement (mais rarement) exporté par les pêcheurs de la ville de Belém, à l’embouchure du fleuve.

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Krobia guianensis – Article n°5 : Reproduction & conservation

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre  » Krobia «  a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans  » Aequidens  » (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain  » Krobia  » (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des  » Cichlasomatini  » (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir  » Acara guianensis  » (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir,  » Aequidens itanyi  » (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (suite…)

Krobia guianensis – Article n°4 : Dimorphisme, comportement, eau, alimentation et aquarium

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre  » Krobia «  a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans  » Aequidens  » (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain  » Krobia  » (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des  » Cichlasomatini  » (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir  » Acara guianensis  » (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir,  » Aequidens itanyi  » (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (suite…)

Krobia guianensis – Article n°3 : Description

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre  » Krobia «  a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans  » Aequidens  » (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain  » Krobia  » (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des  » Cichlasomatini  » (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir  » Acara guianensis  » (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir,  » Aequidens itanyi  » (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (suite…)

Krobia guianensis – Article n°2 : Taxonomie & Noms

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre  » Krobia «  a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans  » Aequidens  » (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain  » Krobia  » (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des  » Cichlasomatini  » (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir  » Acara guianensis  » (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir,  » Aequidens itanyi  » (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (suite…)

Krobia guianensis – Article n°1 : Répartition & Biotope

Krobia guianensis – REGAN, 1905

Le genre  » Krobia «  a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans  » Aequidens  » (EIGENMANN & BRAY), à savoir :

  • Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ;
  • Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française.

KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone.

C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain  » Krobia  » (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des  » Cichlasomatini  » (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010).

Krobia guianensis.

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Cichla kelberi – Article n°8 : Conservation

Cichla kelberi – KULLANDER & FERREIRA, 2006

Un cichlidé particulièrement vorace comme tous ceux de son genre, un poisson  essentiellement inféodé au Brésil, vivant encore dans sa zone d’origine mais aussi introduit dans des lacs proches…et ailleurs !

Son identification principale réside dans des taches claires sur les nageoires…

« Cichla kelberi » est un poisson d’eau douce du genre « Cichla » appartenant à la grande famille des cichlidés.

Cichla kelberi est originaire d’Amérique du Sud, et, chose à savoir, ce cichlidé est particulièrement implanté au Brésil.

Avec une couleur dorée distinctive et une taille adulte beaucoup plus petite par rapport aux autres espèces de son genre, Cichla kelberi est l’un des plus populaires de ces grands cichlidés prédateurs connu dans le monde de l’aquariophilie.

Originaires des rivières du sud-est du Brésil (dont le Tocantins), ces poissons s’ils sont très appréciés des aquariophiles plutôt spécialisés, le sont plus encore de la part des amateurs de pêche sportive !

Les Cichla ou « Peacock Bass », jouissent ainsi d’une double réputation à la fois comme proies appréciées pour la pêche sportive et comme gros poissons d’aquarium.

A cette renommée, il ne faut pas oublier qu’ils sont aussi consommés par les autochtones.

Ils sont aussi appréciés dans les restaurants et parfois même servis en plats avec des fruits de mer !

Cichla kelberi est un cichlidé particulier et surtout un prédateur qui mange tous les poissons qu’il peut tenir dans sa grande bouche.

En aquarium, il est notamment préférable de garder ces pensionnaires si particuliers en petits groupes, possiblement avec des cichlidés de taille similaire, en prenant bien en compte que l’agressivité et la territorialité de cette espèce puissent devenir une source de problèmes lorsque ces sympathiques animaux atteindront leur taille adulte ou déjà tout simplement la maturité.

Leur caractère fait leur renommée et à ce titre, les pêcheurs sportifs connaissent peut etre bien mieux ces poissons que les aquariophiles !

Malheureusement, cette notoriété les conduit souvent à devenir envahissants compliqués à gérer dans de nombreux domaines : il faut bien connaitre ce poisson que l’on soit pêcheur mais surtout aquariophile/cichlidophile !

Une étude de 2006 co-écrite par le Dr Sven KULLANDER du Musée suédois d’histoire naturelle et le Dr Efrem FERREIRA de l’INPA, à Manaus, au Brésil, a mis à jour et révisé la taxonomie (classification) du genre Cichla (la catégorie de poissons à laquelle le Cichla appartient).

Le Dr KULLANDER est l’expert mondial de la taxonomie des cichlidés sud-américains et a joué un rôle de premier plan dans la mise en ordre de l’arbre généalogique complexe des poissons sud-américains.

Avec 67 collaborateurs et scientifiques, KULLANDER a coédité la première liste de contrôle vraiment complète de toutes les espèces de poissons d’eau douce d’Amérique du Sud en 2003.

Dans cette nouvelle publication, en collaboration avec le Dr FERREIRA, ils ont trié les collections historiques des pionniers du début du XIXe siècle tels que HUMBOLDT et AGASSIZ et des explorateurs du XXe siècle tels que Michael GOULDING pour mettre à jour et corriger les noms scientifiques et la répartition géographique des plus grands poissons d’eau douce du monde.

Avant la publication de ce travail, seules 5 espèces valides étaient reconnues, comme publié dans CLOFFSCA en 2003.

KULLANDER & FERREIRA ont augmenté le nombre à 15 espèces dans le genre en décrivant et en nommant 9 nouvelles espèces et en ressuscitant un ancien nom.

Ils ont également identifié l’aire de répartition géographique de toutes les espèces incluses dans la publication.

En 2019, une 16e espèce a été décrite et, enfin, Cichla kelberi fait désormais partie de la famille des cichlidés.

Les cichlidés font partie des familles de poissons les plus prospères avec plus de 1700 espèces sur quatre continents.

Pour les pêcheurs, les Peacock bass sont les cichlidés les plus connus, tandis que pour les aquariophiles, les Scalaires, les Discus, les Oscars et autres favoris de l’aquarium sont au premier plan.

D’un point de vue scientifique, ils forment une famille incroyable.

Connus pour leur étonnant rayonnement d’espèces dans les lacs africains, ils constituent un axe de recherche important pour les biologistes de l’évolution.

Leur comportement reproducteur est parmi les plus complexes et les plus diversifiés de tous les poissons, tandis que leur spécialisation dans des niches alimentaires étonnamment variées est également remarquable.

Avec une couleur dorée distinctive et une taille adulte beaucoup plus petite, le Kelberi est l’un des plus populaires de ces grands cichlidés prédateurs dans l’aquariophilie.

Originaires des rivières du sud-est du Brésil (dont le Tocantins), ces poissons sont appréciés…à différents titres !

Mais les pêcheurs savent où ils sont vraiment extraordinaires… et c’est au bout d’une ligne de pêche que ce sentiment est vécu et que les sensations sont fortes.

Comme aucun autre poisson d’eau douce au monde, le Cichla est le nec plus ultra en matière d’attaques violentes et de puissance de combat : il comble de plaisir tout pêcheur qui a la chance d’en avoir un au bout de sa ligne !

Bien que certaines espèces de Cichla se trouvent dans des régions tropicales à travers les États-Unis, où elles ont été introduites comme poisson de gibier, ces carnivores prédateurs sont originaires d’Amérique du Sud, notamment du Brésil et des Guyanes.

Il est également possible de trouver ces poissons au Panama et dans certaines parties de Singapour…la zone de diffusion de cette espèce évolue sans cesse !

Si les poissons étaient des athlètes de piste, les Cichla / Peacock bass seraient considérés comme des champions de sprint.

Le Cichla attaque ses proies avec une combinaison impressionnante de vitesse et de puissance.

Si le Cichla est populaire auprès des pêcheurs récréatifs pour son style de combat percutant et fougueux lorsqu’il est accroché à l’hameçon, ces poissons impressionnants sont aussi d’énormes prédateurs carnivores qui peuvent faire des ravages chez les espèces de poissons indigènes locales lorsque leur population n’est pas contrôlée et maitrisée.

En effet, ces poissons sont des mangeurs voraces et rien ne les oppose pas à s’attaquer les uns aux autres si la nourriture se fait rare.

Pour le passionné qui recherche un grand poisson d’aquarium et qui a beaucoup d’espace ou un aquarium surdimensionné, le majestueux Cichla pourrait être exactement ce qu’il cherche…ainsi, bien que plus communément associé à la pêche à la ligne en eau douce, le Cichla devient progressivement de plus en plus populaire auprès des aquariophiles expérimentés.

Pour le pêcheur sportif, que représentent les Cichla ?

L’International Game Fish Association (IGFA), dépositaire des records pour la communauté des pêcheurs avait, avant les scientifiques, ajouté les nouvelles espèces de Cichla décrites en 2006 aux registres de tous les agrès.

C’est ainsi que Cichla temensis continue d’être le poisson de sport d’eau douce le plus recherché au monde, offrant aux pêcheurs les plus grands et spectaculaires combats de pêche qu’ils aient jamais connu avec une canne et un moulinet…

Ainsi, Cichla temensis, le Cichla géant d’Amazonie, continuera d’être la proie ultime pour les amateurs de trophées de Cichla.

En outre, il ne faut pas oublier que la pêche à la ligne reste le meilleur moyen de se rendre dans ces régions et de profiter de cette incroyable créature dans son environnement amazonien vierge.

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Cichla kelberi – Article n°7 : Reproduction 1+2

Cichla kelberi – KULLANDER & FERREIRA, 2006

Un cichlidé particulièrement vorace comme tous ceux de son genre, un poisson  essentiellement inféodé au Brésil, vivant encore dans sa zone d’origine mais aussi introduit dans des lacs proches…et ailleurs !

Son identification principale réside dans des taches claires sur les nageoires…

« Cichla kelberi » est un poisson d’eau douce du genre « Cichla » appartenant à la grande famille des cichlidés.

Cichla kelberi est originaire d’Amérique du Sud, et, chose à savoir, ce cichlidé est particulièrement implanté au Brésil.

Avec une couleur dorée distinctive et une taille adulte beaucoup plus petite par rapport aux autres espèces de son genre, Cichla kelberi est l’un des plus populaires de ces grands cichlidés prédateurs connu dans le monde de l’aquariophilie.

Originaires des rivières du sud-est du Brésil (dont le Tocantins), ces poissons s’ils sont très appréciés des aquariophiles plutôt spécialisés, le sont plus encore de la part des amateurs de pêche sportive !

Les Cichla ou « Peacock Bass », jouissent ainsi d’une double réputation à la fois comme proies appréciées pour la pêche sportive et comme gros poissons d’aquarium.

A cette renommée, il ne faut pas oublier qu’ils sont aussi consommés par les autochtones.

Ils sont aussi appréciés dans les restaurants et parfois même servis en plats avec des fruits de mer !

Cichla kelberi est un cichlidé particulier et surtout un prédateur qui mange tous les poissons qu’il peut tenir dans sa grande bouche.

En aquarium, il est notamment préférable de garder ces pensionnaires si particuliers en petits groupes, possiblement avec des cichlidés de taille similaire, en prenant bien en compte que l’agressivité et la territorialité de cette espèce puissent devenir une source de problèmes lorsque ces sympathiques animaux atteindront leur taille adulte ou déjà tout simplement la maturité.

Leur caractère fait leur renommée et à ce titre, les pêcheurs sportifs connaissent peut etre bien mieux ces poissons que les aquariophiles !

Malheureusement, cette notoriété les conduit souvent à devenir envahissants compliqués à gérer dans de nombreux domaines : il faut bien connaitre ce poisson que l’on soit pêcheur mais surtout aquariophile/cichlidophile !

Une étude de 2006 co-écrite par le Dr Sven KULLANDER du Musée suédois d’histoire naturelle et le Dr Efrem FERREIRA de l’INPA, à Manaus, au Brésil, a mis à jour et révisé la taxonomie (classification) du genre Cichla (la catégorie de poissons à laquelle le Cichla appartient).

Le Dr KULLANDER est l’expert mondial de la taxonomie des cichlidés sud-américains et a joué un rôle de premier plan dans la mise en ordre de l’arbre généalogique complexe des poissons sud-américains.

Avec 67 collaborateurs et scientifiques, KULLANDER a coédité la première liste de contrôle vraiment complète de toutes les espèces de poissons d’eau douce d’Amérique du Sud en 2003.

Dans cette nouvelle publication, en collaboration avec le Dr FERREIRA, ils ont trié les collections historiques des pionniers du début du XIXe siècle tels que HUMBOLDT et AGASSIZ et des explorateurs du XXe siècle tels que Michael GOULDING pour mettre à jour et corriger les noms scientifiques et la répartition géographique des plus grands poissons d’eau douce du monde.

Avant la publication de ce travail, seules 5 espèces valides étaient reconnues, comme publié dans CLOFFSCA en 2003.

KULLANDER & FERREIRA ont augmenté le nombre à 15 espèces dans le genre en décrivant et en nommant 9 nouvelles espèces et en ressuscitant un ancien nom.

Ils ont également identifié l’aire de répartition géographique de toutes les espèces incluses dans la publication.

En 2019, une 16e espèce a été décrite et, enfin, Cichla kelberi fait désormais partie de la famille des cichlidés.

Les cichlidés font partie des familles de poissons les plus prospères avec plus de 1700 espèces sur quatre continents.

Pour les pêcheurs, les Peacock bass sont les cichlidés les plus connus, tandis que pour les aquariophiles, les Scalaires, les Discus, les Oscars et autres favoris de l’aquarium sont au premier plan.

D’un point de vue scientifique, ils forment une famille incroyable.

Connus pour leur étonnant rayonnement d’espèces dans les lacs africains, ils constituent un axe de recherche important pour les biologistes de l’évolution.

Leur comportement reproducteur est parmi les plus complexes et les plus diversifiés de tous les poissons, tandis que leur spécialisation dans des niches alimentaires étonnamment variées est également remarquable.

Avec une couleur dorée distinctive et une taille adulte beaucoup plus petite, le Kelberi est l’un des plus populaires de ces grands cichlidés prédateurs dans l’aquariophilie.

Originaires des rivières du sud-est du Brésil (dont le Tocantins), ces poissons sont appréciés…à différents titres !

Mais les pêcheurs savent où ils sont vraiment extraordinaires… et c’est au bout d’une ligne de pêche que ce sentiment est vécu et que les sensations sont fortes.

Comme aucun autre poisson d’eau douce au monde, le Cichla est le nec plus ultra en matière d’attaques violentes et de puissance de combat : il comble de plaisir tout pêcheur qui a la chance d’en avoir un au bout de sa ligne !

Bien que certaines espèces de Cichla se trouvent dans des régions tropicales à travers les États-Unis, où elles ont été introduites comme poisson de gibier, ces carnivores prédateurs sont originaires d’Amérique du Sud, notamment du Brésil et des Guyanes.

Il est également possible de trouver ces poissons au Panama et dans certaines parties de Singapour…la zone de diffusion de cette espèce évolue sans cesse !

Si les poissons étaient des athlètes de piste, les Cichla / Peacock bass seraient considérés comme des champions de sprint.

Le Cichla attaque ses proies avec une combinaison impressionnante de vitesse et de puissance.

Si le Cichla est populaire auprès des pêcheurs récréatifs pour son style de combat percutant et fougueux lorsqu’il est accroché à l’hameçon, ces poissons impressionnants sont aussi d’énormes prédateurs carnivores qui peuvent faire des ravages chez les espèces de poissons indigènes locales lorsque leur population n’est pas contrôlée et maitrisée.

En effet, ces poissons sont des mangeurs voraces et rien ne les oppose pas à s’attaquer les uns aux autres si la nourriture se fait rare.

Pour le passionné qui recherche un grand poisson d’aquarium et qui a beaucoup d’espace ou un aquarium surdimensionné, le majestueux Cichla pourrait être exactement ce qu’il cherche…ainsi, bien que plus communément associé à la pêche à la ligne en eau douce, le Cichla devient progressivement de plus en plus populaire auprès des aquariophiles expérimentés.

Pour le pêcheur sportif, que représentent les Cichla ?

L’International Game Fish Association (IGFA), dépositaire des records pour la communauté des pêcheurs avait, avant les scientifiques, ajouté les nouvelles espèces de Cichla décrites en 2006 aux registres de tous les agrès.

C’est ainsi que Cichla temensis continue d’être le poisson de sport d’eau douce le plus recherché au monde, offrant aux pêcheurs les plus grands et spectaculaires combats de pêche qu’ils aient jamais connu avec une canne et un moulinet…

Ainsi, Cichla temensis, le Cichla géant d’Amazonie, continuera d’être la proie ultime pour les amateurs de trophées de Cichla.

En outre, il ne faut pas oublier que la pêche à la ligne reste le meilleur moyen de se rendre dans ces régions et de profiter de cette incroyable créature dans son environnement amazonien vierge.

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