Talamancaheros sieboldii

Talamancaheros sieboldii – KNER, 1863

Talamancaheros sieboldii est un genre de cichlidé trouvé en Amérique centrale.

Cette espèce est plus particulièrement présente sur le versant pacifique des montagnes de Talamanca au Costa Rica et dans l’ouest du Panamá .

L’espèce Tomocichla / Talamancaheros sieboldii peut atteindre une longueur de 25 centimètres, elle habite des eaux à écoulement modéré à rapide.

Attention, le caractère de ce gros cichlidé est bien trempé…il faudra veiller aux autres occupants de son bac.

REPARTITION

Zone géographique : Amérique centrale et du nord

On ne connaît pas le lieu de capture de l’holotype.

Le Cichlidé de Siebold, au taxon incertain comme Talamancaheros sieboldii, Cichlasoma sieboldii ou Tomocichla sieboldii, est un poisson d’eau douce de la famille des cichlidés (Cichlidae).

Talamancaheros sieboldii est originaire d’Amérique centrale, où il est présent dans les rivières d’eau douce de la côte du Pacifique, depuis Esparza (Costa Rica) jusqu’au Rio Santa María (Panama).

Il y a aussi un petit groupe qui intriguait les ichtyologistes depuis de nombreuses années, qui inclut :

  • Tomocichla tuba ;
  • Tomocichla/Talamancaheros sieboldii ;
  • …et plus récemment découvert Tomocichla asfraci.

Tomocichla tuba

Tomocichla asfraci

Tomocichla/Talamancaheros sieboldii

A savoir que Tomocichla tuba est présent jusqu’à l’est du Nicaragua jusqu’à la «côte des moustiques», où il n’a fait l’objet que de très peu d’études (le nom de la région indique pourquoi).

Tomocichla tuba est aussi présent dans tout l’est du Costa Rica jusqu’à la pointe nord-est du Panama. Tomocichla tuba cède sa place et, est remplacé par Tomocichla asfraci, qui est un magnifique poisson orange et noir du nord-est de Panama.

Tomocichla tuba ne se trouve pas à l’ouest de la colonne vertébrale des montagnes nord-sud, qui divisent le Costa Rica d’est en ouest.

À l’ouest de ces montagnes, et plus particulièrement au sud-ouest, on y trouve Tomocichla sieboldii, un poisson énigmatique qui ressemble superficiellement à un petit Tomocichla tuba, muni d’un masque de reproduction distinctif mais qui n’a pas exactement le mode de reproduction spécialisé qui distingue l’espèce Tomocichla tuba : Tomocichla tuba se reproduit en eau libre, pondant des œufs extraordinairement gros, qui se transforment en grands alevins tout frétillant qui ensuite se transforment en de grands alevins de couleur bourdon capables de nager dans les eaux rapides de l’est du Costa Rica, sans égaux par aucun autre cichlidé.

Ces poissons sont au centre de plusieurs études depuis de nombreuses années, en effet, Tomocichla sieboldii ne peut pas pondre de gros œufs.

Au lieu de cela, les Tomocichla sieboldii pondent des œufs de taille moyenne, dans des cavernes ou anfractuosités, comme tant d’autres cichlidés d’Amérique centrale, et les alevins, aussi merveilleux soient-ils, ne sont pas capables de jouir du statut de champion du monde de natation atteint par les alevins de Tomocichla tuba.

En outre, les alevins de Tomocichla tuba possèdent des bandes verticales, tout comme les alevins de Tomocichla asfraci qui possèdent aussi cette coloration distincte.

Biotope naturel & Habitat

Il est généralement considéré comme une espèce rhéophile qui vit dans une eau cristalline à débit moyen à fort, dépourvue de toute végétation.

Talamancaheros sieboldii en rivière

Cependant, comme l’indique plusieurs rapports, des pécheurs locaux ont trouvé cette espèce dans des lacs et des cours d’eau complètement stagnants, avec de la végétation, des racines immergées, ainsi que des feuilles et des branches en décomposition.

Pourtant, on rencontre plus souvent Tomocichla sieboldii dans les eaux courantes et il a souvent été observé se cachant derrière les rochers pour y brouter les algues.

Ses habitats sont plus souvent des zones à débordement rapide dans les sous-flux (Potamal) de rivières proches de l’embouchure.

Le potamal est la partie aval des fleuves. Elle est la quatrième et dernière partie des fleuves des zones tempérées après le kryal, le rhitral et la partie médiane.

Caractéristiques

  • Importante turbidité ;
  • Un transport important de sédiments fins et de matières organiques en fines particules ;
  • Une baisse du pourcentage d’oxygène présent dans l’eau ;
  • Un écoulement généralement plus lent que dans les parties en amont ;
  • Un lit de plus en plus silteux et argileux ;
  • La faune est essentiellement caractérisé d’espèces eurythermes-thermophiles (espèces très tolérantes aimant surtout la chaleur) ;
  • Une eau plus chaude et eutrophe ;
  • Un retour à des conditions hétérotrophes.

Tomocichla sieboldii habite des eaux à courants modérés à rapides.

Les juvéniles se nourrissent principalement d’insectes aquatiques, tandis que les adultes se nourrissent de matières végétales telles que les aufwuchs et les algues.

Ainsi que les observations faites sur le terrain, ce poisson habite une grande variété de biotopes, s’ils sont capables de vivre dans les eaux stagnantes et courantes, ils semblent aussi être assez tolérants en ce qui concerne la dureté et le pH de leur eau.

Occurrence

Tomocichla sieboldii se rencontre :

En Amérique centrale, dans les rivières et les lacs situés le long des pentes du Pacifique d’Esparza au Costa Rica jusqu’à Rio Santa Maria au Panama; Tomocichla sieboldii a une répartition relativement faible dans les eaux rapides sur le versant du Pacifique d’Amérique centrale au Costa Rica et au Panama.

Le voisinage d’Esparta semble être la limite ouest, alors que le drainage du Rio San Pedro au Panama représente la frontière orientale de sa zone de répartition.

Au Costa Rica et Panama :

  • Rio Santa María (Panama) ;
  • Rio Divala, Rio Chiriqui ;
  • Rio Bonito ;
  • Rio Esquinas ;
  • Rio Blanco ;
  • Rio General ;
  • Rio Chiriqui del Tyre (Panama) ;
  • Rio Gariche.

TAXONOMIE

L’ichtyologiste autrichien Rudold KNER a dédié ses cichlidés, décrits en 1863, au médecin et zoologiste allemand Carl Theodor Ernst von SIEBOLD (1804 – 1885), il l’a appelé alors Heros sieboldii.

Biographie

Karl Theodor Ernst VON SIEBOLD est un anatomiste et un zoologiste bavarois, né le 15 ou 16 février 1804 à Wurtzbourg et mort le 7 avril 1885.

SIEBOLD est le fils d’un médecin et membre d’une famille qui compte de nombreux scientifiques.

Il fait des études de médecine et de science à l’université de Berlin et devient successivement professeur de zoologie, de physiologie et d’anatomie comparée à Kaliningrad, Erlangen, Fribourg-en-Brisgau, Breslau puis à Munich.

En collaboration avec Friedrich Hermann STANNIUS (1808-1883) il publie un manuel d’anatomie comparée.

En 1848, SIEBOLD fonde, avec Rudolph Albert VON KÖLLIKER (1817-1905) une publication qui devient rapidement l’une des plus importantes de la littérature scientifique en biologie : Zeitschrift fur wissenschaftliche Zoologie.

Il est également l’auteur de travaux en helminthologie et en entomologie.

Même s’il n’est pas à l’origine de découvertes fondamentales, ses activités en font l’un des grands noms de la biologie allemande de son époque.

Œuvres

1839 : Beiträge zur Naturgeschichte der wirbellosen Thiere (Danzig).

1845 : Lehrbuch ver vergleichenden Anatomie der Wirbellossen Thiere (Berlin), il s’agit du premier volume de la série Lehrbuch der Vergleichenden Anatomie (édité par C.T.E. von Siebold et F.H. Stannius de 1845 à 1848).

1849 : Nouveau manuel d’anatomie comparée (Paris). Traduit de l’allemand par A. Spring et Th. Lacordaire.

Tome Premier : Animaux invertébrés, Première Partie lire en ligne [archive] sur Gallica.

Tome Premier : Animaux invertébrés, Seconde Partie lire en ligne [archive] sur Gallica.

1863 : Die Süsswasserfische Mitteleuropas (Leipzig).

Dans l’intervalle, il a été attribué au genre Talamancaheros et s’appelle donc aujourd’hui Talamancaheros sieboldii (KNER, 1863).

Cet holotype, déposé par KNER, a été irrémédiablement détruit avec l’ensemble de la collection de la Seconde Guerre mondiale.

Mais depuis que ce cichlidé de Panama a été décrit, il est clair qu’il s’agit du Talamancaheros sieboldii.

Après cela, il ne resta plus rien avant 1909, année où MEEK redécrivit  Talamancaheros sieboldii à deux reprises, d’abord en tant que Cichlasoma frontale, puis en tant que « Cichlasoma punctatum« .

Ces descriptions sont maintenant considérées comme des synonymes. Les deux descriptions sont des animaux du Costa Rica.

En 1927, la description de Theraps terrabae par JORDAN & EVERMANN a été ajoutée.

Le « Cichlidé de Siebold », au taxon incertain comme Cichlasoma sieboldii, ou Tomocichla sieboldii et enfin Talamancaheros sieboldii est originaire d’Amérique centrale, se trouve à partir des eaux douces de la côte du Pacifique, de Esparza au Costa Rica à Río Santa María au Panama : la région de Talamanca.

Ce taxon Talamancaheros sieboldii a été retenu à la suite à une révision des genres de certains Cichlidés, conduite en août 2015.

D’après la révision de RICAN et Al. (2016) l’emploi du taxon Tomocichla doit désormais être restreint aux populations du Panama alors que les populations du Costa Rica devraient être rattachées à Talamancaheros.

Il existe actuellement 2 espèces reconnues dans ce genre:

  • Talamancaheros sieboldii (KNER , 1863) (cichlidé de Siebold). Ici, dans ce genre, le Talamancaheros sieboldii est le poisson type. Le genre « Talamancaheros » avait été introduit par l’équipe d’ichtyologistes ricains en 2016. Dans ce genre, 2 espèces sont représentées.
  • La seconde espèce, Talamancaheros underwoodi, qui a longtemps été synonyme de Talamancaheros sieboldii .

Classification

Au départ, Tomocichla sieboldii, ou Talamancaheros sieboldii, a d’abord été placé dans le genre Heros par KNER en 1863.

REGAN l’a ensuite transféré dans le genre Paraneetroplus en 1908, mais la nomenclature originale a finalement été revalidée par KULLANDER en 1983.

Talamancaheros est un genre de Cichlidés d’Amérique centrale qui vit dans l’est du Costa Rica et l’ouest du Panama dans les rivières qui se jettent de la Cordillère de Talamanca dans le Pacifique.

Le genre a été introduit en avril 2016 par une équipe d’ichtyologistes tchèques.

Auparavant, les espèces du genre incluaient parfois Cichlasoma, Tomocichla, Theraps ou Paraneetroplus.

SYNONYMES

  • Heros Sieboldii, KNER 1863 ;
  • Cichlasoma sieboldii, KNER, 1863 ;
  • Theraps sieboldii, KNER , 1863 ;
  • Tomocichla sieboldii, KNER , 1863 ;
  • Herichthys underwoodi, REGAN, 1906, avec localité type à Juan Viñas, Costa Rica ;
  • Cichlasoma punctatum, MEEK, 1909, avec localité type à Buenos Aires de Térraba, Costa Rica ;
  • Cichlasoma frontale MEEK, 1909, avec localité type à Turrubales, Costa Rica ;
  • Cichlasoma punctatum (MEEK, 1909) ;
  • Theraps terrabae, JORDAN & EVERMANN, 1927, avec localité type à Río Teapa à Teapa, Tabasco, Mexique ;

Autres anciens noms scientifiques

  • Tomocichla sieboldii ;
  • Heros sieboldii ;
  • Astronotus sieboldii ;
  • Cichlasoma sieboldii ;
  • Cichlosoma sieboldii ;
  • Paraneetroplus sieboldii ;
  • Cichlasoma frontale ;
  • Neetroplus sieboldii ;
  • Canelasia ;
  • Cichloma ;

Nom populaire

Cichlidé de Siebold.

Noms Vernaculaires

  • Maskenbuntbarsch – allemand ;
  • Siebolds Buntbarsch – allemand ;
  • Mojarra – espagnol ;
  • Mustaleukakirjoahven – finnois ;
  • Siebolds Ciklid – anglais ;

ETHYMOLOGIE

L’espèce a été nommée d’après le botaniste allemand Philipp Franz von SIEBOLD qui a illustré de nombreuses espèces au cours de sa vie, 1796-1866.

Philipp Franz Balthasar Von SIEBOLD

Philipp Franz Balthasar Von SIEBOLD (prononcer Zibold), médecin et naturaliste bavarois, est né le 17 février 1796 à Wurtzbourg et mort le 18 octobre 1866 à Munich.

De famille noble avec titre de baron, il est le frère ou le cousin de l’anatomiste et zoologiste Carl Theodor Ernst von Siebold (1804-1885).

Reçu docteur en 1820, il entre au service de la Compagnie hollandaise des Indes orientales en 1822.

Arrivé au Japon en 1823 avec la légation scientifique néerlandaise, sa rencontre avec ce pays devait sceller son destin et sa vocation.

…et pourquoi « Talamancaheros » ?

C’est un nom monotypique signifiant Heros de la montagne de Talamanca.

Une vue sur la la cordillère de Talamanca

La cordillère de Talamanca est la plus haute chaîne de montagnes du sud de l’Amérique centrale.

Elle s’étend du sud de la vallée Centrale du Costa Rica au Panama où elle prend le nom de cordillère de Chiriquí et de Serranía de Tabasará : Elle est d’une valeur universelle exceptionnelle !

Le point culminant de la cordillère, et en même temps du Costa Rica, est le Cerro Chirripó à 3 820 mètres d’altitude.

Une réserve naturelle binationale s’étend sur une partie de la cordillère.

Exemple de biotope de la Cordillère de Talamanca

La cordillère de Talamanca connaît une grande variété de climats, en fonction de l’altitude et de l’exposition du versant : le versant caraïbe est très humide toute l’année (il reçoit en moyenne 4 000 millimètres de pluie par an), tandis le versant pacifique connaît une saison sèche (de mi-décembre à mi-avril) et une saison des pluies (il reçoit entre 3 000 millimètres et 4 000 millimètres de pluie par an).

La diversité des étages climatiques et donc des biotopes de la cordillère s’accompagne d’une grande richesse en ce qui concerne la faune et la flore.

Quelque 10 000 plantes à fleurs ont été enregistrées.

Environ 600 espèces d’oiseaux ont été décrites, ainsi que quelque 250 espèces de reptiles et d’amphibiens et 115 espèces de poissons d’eau douce.

La cordillère de Talamanca comporte d’innombrables rivières et ruisseaux, certains d’entre eux formant des cascades spectaculaires.

En plus de leurs valeurs paysagères, les montagnes de Talamanca ont aussi une valeur spirituelle importante pour les communautés locales.

La cordillère de Talamanca présente des traces impressionnantes de l’activité glaciaire du quaternaire, qui a façonné des cirques glaciaires, des lacs glaciaires et de profondes vallées en forme de « U », qu’on ne trouve nulle part ailleurs en Amérique centrale.

Carte : La cordillère de Talamanca

Malgré le statut de protection accordé à cette région, certaines menaces restent tangibles ou à prévoir et pourraient avoir un impact sur l’intégrité à long terme, elles nécessitent donc une attention particulière.

Il s’agit notamment des feux de forêts, de l’extraction illégale de la flore et de la faune, de l’empiètement et d’infrastructures.

DESCRIPTION

Talamancaheros sieboldii n’est pas un poisson très riche dans sa palette de couleurs, ses couleurs principales sont le noir et blanc et sont divisées sur son corps sous la forme d’une bande épaisse et noire s’étendant le long du haut du corps et les branchies.

Femelle Talamancaheros sieboldii

Talamancaheros sieboldii est caractérisé par un corps très différent par rapport à d’autres grands centres américains.

Son corps est allongé et se termine sur le devant face à la face d’un triangle sombre, semblable à beaucoup de cichlidés du lac Malawi en Afrique.

Sur un fond gris à gris-jaune, ces cichlidés présentent des barres et une ligne noire sur le bas du corps.

Parfois apparaissent des reflets rouges mais en lumière naturelle, c’est un festival de rouge, bleu et jaunes.

Mâle Talamancaheros sieboldii

Sa taille fait 20 cm environ.

Durant la période de frai, le poisson prend une couleur brillante, presque blanchâtre.

La base de la tête est alors noirâtre.

Les Tomocichla se distinguent par :

  • La présence de dents coniques aplaties sans deuxième pointe, regroupées à l’avant de la mâchoire supérieure ;
  • La présence d’un frein à la lèvre inférieure avec une combinaison d’autres caractères anatomiques de l’appareil maxillaire ;
  • Les bords postérieurs arrondis fortement prononcés des nageoires dorsale et anale.

Tête de Talamancaheros sieboldii…admirez ses dents !

Cette espèce possède un corps généralement allongé, mais la profondeur du corps et de la tête sont supérieures à celle de la plupart des membres des groupes Theraps ou de Rhéohéros .

Les Talamancaheros mesurent environ 25 centimètres de long et ont un corps modérément allongé avec 5 vertèbres, seulement quelques (4 à 5) épines de la nageoire anale, de nombreux rayons de la nageoire pectorale (16).

Squelette de Talamancaheros sieboldii

Une bouche légèrement submergée qui leur permet leur alimentation sur les algues, et gratter les aliments existants des surfaces dures.

De plus, le nombre d’échelles le long des lignes de côté est relativement élevé, de 32 à 33.

Le nombre d’épines de la nageoire anale est de 4 ou 5.

La bouche est subterminale avec de grandes lèvres.

La pigmentation est en grande partie sombre dans les parties dorsales du corps et blanche, grise ou crème de couleur ventrale.

Tomocichla est très similaire à Paraneetroplus mais ne possède pas les dents dentaires antérieures (situées horizontalement) présentes chez Paraneetroplus.

Tomocichla était initialement considéré comme faisant partie de la section de Cichlasoma Theraps de REGAN.

Les espèces de Tomocichla sont présentes dans les rivières à courant rapide et constituent l’un des rares genres de cichlidés herichthyines découverts en dehors du nord de l’Amérique centrale. 

REGAN (1908) avait initialement proposé Tomocichla en se basant sur le placement postérieur des nageoires pelviennes.

 

Description générale

C’est un cichlidé de bonne taille de couleurs variables.

En général il a une ligne longitudinale qui part de la bouche jusqu’à la base de la caudale.

La partie située en dessous de cette ligne est blanche et la partie au-dessus est foncée (noire, bleue/grises, barrée noire…).

Ainsi, les descriptions montrent où se trouve leur habitat , notamment au Costa Rica et au Panama.

Eux aussi peuvent être trouvés dans les rivières/ruisseaux de montagne au courant rapide.

Les valeurs de l’eau relevées sur zone étaient :

  • pH : 7 – 8, ;
  • GH : 10° à 20° ;
  • Température en fonction de la saison, variant de 22 ° à 29° Celsius.

Il a été identifié dans les eaux suivantes :

  • Rio Sta María (Panama) ;
  • Rio Divala ;
  • Rio Chiriqui ;
  • Rio Gariche.

Ces eaux sont caractérisées par un sol sablonneux avec de grandes et petites pierres, vous ne pouvez pas y voir de végétation, c’est un habitat typique de ces cichlidés et c’est dans cette optique qu’un aquarium pour les Talamancaheros, devrait être conçu.

Différenciation

Talamancaheros sieboldii est différent en ce sens qu’il a un menton foncé et une zone claire sur la tête entre les yeux, alors que Tomocichla tuba a le contraire.

 

Morphologie

Caractéristiques importantes de Talamancaheros sieboldii :

  • Le corps du Talamancaheros sieboldii est allongé ;
  • Le dos est arrondi et aplati latéralement ;
  • Au niveau de la tête, apparaît une légère bosse nucale ;
  • La bouche légèrement inférieure est relativement petite ;

  • Ses lèvres sont perlées.

Coloration

La couleur de base du Talamancaheros sieboldii est gris-verdâtre.

Ses écailles sont bordées de couleur rougeâtre, et forment un motif en filet

Les spécimens juvéniles ont 7-8 bandes transversales sombres sur les flancs du corps

À mesure que le poisson vieillit, ces bandes transversales deviennent plus foncées au centre (noirâtres), formant une série de taches denses allant des opercules à la base de la nageoire caudale.

Le reste des anciennes bandes croisées s’estompe et est alors presque invisible. Des zones rougeâtres peuvent apparaître au début de cette tâche et parfois en dessous.

La couleur de base des spécimens adultes est le vert foncé

Pendant la période de frai, Talamancaheros sieboldii devient gris pâle, la face ventrale est blanchâtre et le long de la ligne du fond, des bandes noirâtres.

Le bas de la tête devient noirâtre.

 

Taille

Talamancaheros sieboldii atteint environ une longueur maximale de 25 cm dans la nature.

En aquarium, cette taille peut augmenter :

  • Taille mâle > 30 centimètres.
  • Taille des femelles : 20 centimètres.

Âge maximum

L’âge maximum que peuvent atteindre les Talamancaheros sieboldii est actuellement inconnu.

DIMORPHISME SEXUEL

Le mâle est beaucoup plus grand que la femelle et a les nageoires dorsale et caudale allongées.

Couple de Talamancaheros sieboldii : Mâle en haut & Femelle en bas

La femelle lors de la ponte prend une coloration noire et blanche et il est alors facile de la distinguer.

Cette espèce étant isomorphe, mâles et femelles ne peuvent que difficilement être distingués toutefois, les femelles se reconnaissent à leur énorme tâche noire dans la partie épineuse de la dorsale.

Lors de la reproduction, le ventre de la femelle et du mâle noircit et le reste du corps et blanc.

COMPORTEMENT

La maintenance de Tomocichla sieboldii ne présente pas beaucoup de difficultés.

Ce cichlidé peut être assez agressif et convient donc mieux à un aquarium d’espèce.

Ces poissons sont très généralement timides mais peuvent présenter une agressivité intraspécifique.

Il est important de les conserver dans de grands bacs offrant beaucoup de structures et de cachettes.

Attention au caractère assez agressif du Talamancaheros sieboldii lorsqu’un couple est formé !

La formation d’un couple de Talamancaheros sieboldii n’est pas chose facile, il arrive cependant parfois qu’au sein d’un groupe d’autres couples se forment dans l’environnement de l’aquarium.

 

Partenaires appropriés

Ce n’est pas un poisson particulièrement agressif.

Les partenaires idéaux seront un centre pour les médicaments agressifs.

La maintenance de Talamancaheros sieboldii peut également être combiné avec de grands cichlidés Sud-Américains.

ALIMENTATION

Les jeunes Talamancaheros sieboldii se nourrissent principalement aux dépens des insectes aquatiques tandis que les adultes se nourrissent de matières végétales telles que l’aufwuchs et les algues.

Le régime alimentaire se compose principalement d’algues et d’aufwuchs qui poussent sur des rochers dans de l’eau vive, mais il a été constaté que des insectes, des escargots et des poissons plus petits sont également inclus dans le régime alimentaire.

Les alevins mangent principalement de petits insectes aquatiques jusqu’à ce qu’ils puissent utiliser les nutriments contenus dans des légumes purs.

Dans les aquariums, une alimentation variée peut être recommandée avec une majorité de légumes.

Talamancaheros sieboldii se nourrit à l’état sauvage du stade de larve à celui de juvénile principalement à partir d’insectes, en phase de croissance jusqu’au stade de spécimen adulte,  de plantes et d’ algues.

La nourriture pour ce poisson se compose donc principalement d’algues et de lichens qui se développent sur des pierres dans de l’eau courante, mais des insectes, des escargots et des poissons plus petits ont également été trouvés dans le régime alimentaire.

Les jeunes poissons consomment principalement des insectes d’eau plus petits jusqu’à ce qu’ils puissent manger des végétaux.

Dans l’aquarium, une alimentation variée avec beaucoup de légumes est vivement recommandée.

Le régime des Talamancaheros sieboldii fonctionne comme presque tous les cichlidés vivants en aux eaux rapides :

Chez les jeunes, ce sont principalement les insectes aquatiques qui sont mangés, puis les pâturages sur les cailloux avec des plantes ligneuses.

Ces endroits deviennent des pépinières pour les insectivores et les mangeurs d’algues.

Ainsi, on peut affirmer en toute certitude ici qu’il suffit de nourrir les Talamancaheros sieboldii comme s’ils étaient omnivores, avec toutefois une forte proportion de légumes.

En revanche, les larves de moustiques rouges et de Tubifex sont à éviter.

Tomocichla sieboldii mange beaucoup et accepte tous les types de nourriture qui lui sont présentés.

Certains rapports indiquent que Talamancaheros sieboldii est principalement herbivore.

En aquarium, le régime alimentaire de ces poissons peut reposer sur des flocons et des granulés de légumes et des gâteries occasionnelles de crevettes à la saumure congelée, de crevettes mysis et de vers noirs.

Les vers vivants sont un excellent aliment pour conditionner les couples et déclencher le frai.

Les Talamancaheros sieboldii sont des mangeurs très gourmands, ils accepteront tout type de nourriture qui leur sera présentée.

Certains rapports indiquent que Talamancaheros sieboldii est pourtant principalement herbivore.

Les vers de terre vivants sont une excellente nourriture pour conditionner les couples et déclencher la ponte.

EAU

Sur la base d’un fond d’aquarium couvert de galets sur lequel le biofilm et les microalgues se développeront, une eau légèrement basique est appréciée, avec un pH entre 7,0 à 8,0, une dureté de l’eau peu importante mais le GH est supérieur à 10 en milieu naturel.

Un biofilm est une communauté de microbes qui forme généralement une mince couche visqueuse sur une surface naturelle ou artificielle, essentiellement en milieu aquatique.

La température est subtropicale, donc comprise de préférence entre 24 à 29 °C.

  • Eau fraiche ;
  • Benthopélagique ;
  • Plage de pH : 7,0 à 8,0 ;
  • Plage de dH : 9 – 19 ;
  • Tropical ;
  • Température : 24°C à 29°C ;
  • Région de l’eau : moyenne & inférieure.

Le poisson maintient bien dans l’eau du robinet car il vit habituellement dans des eaux moyennement dures.

AQUARIUM

Caractéristiques

Aquarium: à partir de 160 litres environ…pour démarrer avec de jeunes  poissons !

Le volume d’aquarium recommandé sera d’au moins 200 litres, avec un grand espace de nage libre.

De plus, les Talamancaheros sieboldii sont des nageurs agiles et, en raison de leur taille, vous devez déjà prévoir un aquarium d’au moins 150 centimètres de longueur de bord avec la profondeur correspondante.

La hauteur est secondaire car il s’agit d’une espèce de cichlidés évoluant de préférence au niveau du sol aquatique.

Ce cichlidé d’Amérique centrale se rencontre dans les rivières moyennes à rapides du Panama et du Costa Rica.

Afin d’imager l’environnement naturel du poisson, il est fortement d’installer des pompes de brassage et de créer des flux forts dans le bac qui sera aménagé de gravier fin ou brut.

Le bac de ce cichlidé doit offrir des cachettes sous toutes formes, en combinant par exemple, un décor fait de racines et de cailloux.

Il est important que ces poissons puissent se cacher quand ils le souhaitent.

Si vous avez des plantes dans votre aquarium, elles peuvent rapidement devenir des aliments. Il est important que ce cichlidé reçoive un régime vert.

Pour la décoration du bac, il faudra utiliser des du bois immergé et aucune roche saillante ou trop grande et élevée.

Dans l’aquarium de Talamancaheros sieboldii, il n’est pas conseillé d’y mettre des racines sinueuses/alambiquées qui limiteront son espace de baignade.

Il est également important de veiller à ce que des cachettes soient proposées dans le bac de Talamancaheros sieboldii, où ils peuvent se sentir inobservés et prendre soin de leur progéniture.

Ils aiment l’eau qui coule, riche en oxygène et non polluée.

Il faudra aussi prévoir des changements d’eau généreux.

En termes de valeurs de l’eau, ce poisson nécessite des valeurs presque parfaites, et il n’accepte aucun compromis sur la filtration ou d’autres choses qui peuvent endommager la qualité de l’eau dans l’aquarium où ce poisson réside.

Difficulté

Le niveau de difficulté pour l’élevage en aquarium est moyen : c’est un poisson difficile à trouver dans le commerce aquariophile et donc, il est préférable qu’il soit maintenu par des aquariophiles ayant une certaine expérience.

Pour qu’ils puissent s’épanouir, il est important qu’il puisse disposer à la fois d’espaces appropriés pour évoluer et pour se dissimuler. Ils se sentent plus en sécurité et affichent un comportement plus intéressant s’ils parviennent à se cacher sous une branche grossière ou similaire.

Lorsqu’ils déposent leur ponte sur des surfaces lisses soigneusement nettoyées au préalable, on remarquer a qu’ils apprécient tout particulièrement les grosses pierres ou même les branches d’arbres.

Les alevins nageant de préférence préfèrent manger de l’artémia ou l’équivalent de la première fois. Ils sont de bons parents et s’occupent de leurs petits pendant des mois après l’éclosion.

Nous disposons de peu d’informations sur l’habitat naturel de Talamancaheros sieboldii. Nous recommandons un sol sableux avec des pierres ou des structures en pierre et enracinement, donc ce poisson a des cachettes. Talamancaheros sieboldii doit être conservé par couple.

Il peut être soigné dans un grand réservoir d’une capacité d’environ 500 litres, avec des cachettes sous la forme d’abris en pierre, aussi bien pour les femelles harcelées que pour les cohabitants plus faibles.

Pour qu’ils se sentent à l’aise, il est important qu’ils disposent du bon espace.

Ils se sentent plus en sécurité et affichent un comportement plus intéressant dans ces situations.

Talamancaheros sieboldii est un poisson qui aime dominer les autres espèces (cichlidés), il aime les sols caillouteux et les cachettes.

Elevage

Talamancaheros sieboldii est parfois disponible dans les animaleries et en ligne mais c’est un poisson réputé plutôt rare en dehors de la communauté des spécialistes des cichlidés.

Le volume d’aquarium recommandé sera d’au moins 200 litres, avec un grand espace de baignade.

Afin d’imager l’environnement naturel du poisson, il est fortement recommandé de combiner des flux forts dans le récipient, et le gravier (ou mince ou brut).

Si vous voulez façonner le récipient, vous devriez utiliser des troncs alluviaux et pas des roches très élevées.

En termes de valeurs de l’eau, ce poisson nécessite des valeurs presque parfaites, et il n’y a aucun compromis à faire sur la filtration de l’aquarium ou sur tout autre élément qui pourrait être de nature à dégrader ou endommager la qualité de l’eau dans l’aquarium où ce poisson réside.

REPRODUCTION

Paramètres de l’eau pour la reproduction

  • Ph 7.0 à 8.0 ;
  • Gh : 7.0 ;
  • dGH : 5° à 19° ;
  • Température : 23°C à 29°C, 28°C semble être la température idéale pour la reproduction.

Les Talamancaheros sieboldii deviennent sexuellement matures à l’âge de 8 à 12 mois.

Talamancaheros sieboldii est un géniteur sur substrat caché.

Ils atteignent la maturité sexuelle entre 8 et 12 mois.

Les Talamancaheros sieboldii déposent leurs œufs sur des surfaces lisses préalablement nettoyées, ils apprécient également les grosses pierres ou les branches d’arbres.

Ce cichlidé nidicole est plutôt prolifique avec environ 200-300 alevins pour chaque ponte.

Avant le frai, la femelle change de couleur principalement du gris au noir et blanc.

Avant de pondre, la femelle change principalement de couleur grisâtre à presque blanche comme de la craie avec des raies et un menton noir bien vifs.

Plus le couple reproducteur arrive au commencement de la ponte, plus les contrastes des couleurs du corps sont nets, en particulier chez la femelle.

Talamancaheros sieboldii pond ensuite environ 300 œufs qui éclosent 2-3 jours après la ponte. Pendant ce temps, les larves restent dans la grotte ou directement à côté des œufs non éclos tandis que le mâle protège les zones extérieures.

La femelle garde sa couvée dans une grotte ou juste à côté des œufs, tandis que le mâle assure la sécurité à proximité du nid et dans la zone qu’il a déterminée être celle du couple et de sa ponte.

Au stade de la nage libre, les alevins peuvent prendre leur premier repas qui sera constitué de naupliies d’artémia ou son équivalent.

https://www.facebook.com/InfoNATIVUS/videos/1456815934422216/

Les Talamancaheros sieboldii sont de bons parents et s’occupent des alevins plusieurs mois après l’éclosion.

La maintenance de Talamancaheros sieboldii ne présente pas beaucoup de difficultés pour un aquariophile un peu expérimenté.

Ces poissons sont très généralement timides mais peuvent présenter une agressivité intraspécifique.

Il est bien important de les garder dans de grands bacs, y compris en période de reproduction, avec beaucoup de d’obstacles visuels et d’espaces cachés.

Comportement de reproduction

Le comportement reproducteur de Talamancaheros sieboldii est celui d’un homme des cavernes et, il faut bien souligner que les deux parents s’occupent des alevins. Souvent, pendant cette période, il peut être nécessaire d’éliminer les autres occupants de l’aquarium.

Talamancaheros sieboldii commence à s’accoupler vers l’âge de huit mois.

Après quelques poursuites et des combats qui marquent la parade nuptiale, un couple s’est formé et va identifier un coin du bac comme étant sa propriété.

Parade nuptiale des Talamancaheros sieboldii

Ensuite, il commence à nettoyer une grande grotte, comme celles qu’utilisent les Plecostomus.

À ce stade, il est très facile de différencier les mâles des femelles, car les mâles sont beaucoup plus gros.

La femelle est certes plus petite mais elle est aussi plus jolie puisqu’elle se pare de couleurs vives, allant de la couleur grise originale, jusqu’à devenir presque blanche, avec des traces de noir sur le dos, avec une coloration noire sur les ouïes et le bord inférieur de la bouche.

Comme déjà souligné, la couleur noire est devenue encore plus intense à l’approche de la ponte.

Couple de Talamancaheros sieboldii en période de reproduction

Le couple a pondu environ 300 œufs. La femelle était constamment à l’intérieur de la grotte, le mâle à proximité, chassant quiconque s’approchant de lui.

Les œufs ont éclos trois jours plus tard et le huitième jour, les alevins nageaient librement.

C’est à ce moment-là qu’il faut commencer à nourrir les alevins.

Il est parfaitement possible de laisser tous les alevins être élevés par des parents qui, d’ailleurs, font un excellent travail d’élevage et de protection de leur progéniture jusqu’à plus de deux mois après la ponte !

La reproduction est absolument possible mais pas si facile.

Afin de commencer le processus de reproduction, il faut d’abord réussir à former un couple.

Comme souvent pour les cichlidés, il faut commencer dès leur plus jeune âge et acquérir un groupe de plusieurs individus qui grandiront ensemble jusqu’à l’âge de leur maturité sexuelle.

Ce sont les Talamancaheros sieboldii qui se choisiront eux-mêmes, et une façon naturelle et formeront le couple.

Couple de Talamancaheros sieboldii avec ses alevins

Après avoir réussi un la formation d’un couple de Talamancaheros sieboldii en aquarium,  il est nécessaire de tenter de restituer une sorte de cycle climatique naturel, à l’image de la saison sèche, c’est à dire en abaissant le niveau d’eau de leur aquarium et en augmentant la température de l’eau du bac.

Immédiatement après cette étape, il faudra commencer et simuler la saison des pluies en abaissant la température progressivement, et en augmentant le niveau de l’eau à nouveau jusqu’au début des premiers signes et parade précédant la reproduction.

Au moment choisi par le couple, la ponte commencera par vagues successives de 80 à 100 œufs.

Pendant toute la période de reproduction et surtout lors de la surveillance des œufs, le couple deviendra particulièrement agressif, et il est conseillé d’ isoler et les œufs dans un récipient où ils seront seuls.

Si cette espèce est tenue dans des bonnes conditions, finalement leur reproduction n’est pas si difficile.

Il ne faut jamais oublier que c’est un pondeur sur substrat caché qui pond sur des pires ou des racines.

Femelle Talamancaheros sieboldii surveillant ses jeunes alevins

Les deux parents soignent et défendent les œufs, les larves, et les alevins.

Les alevins devront être nourris avec des paillettes réduites en poudre et avec des naupliies d’artémias.

Cette espèce défend ardemment sa progéniture jusqu’à ce quel atteigne une taille importante.

Les reproductions passantes, ces cichlidés colonisent un territoire de plus en plus important.

Ces jeunes ne s’en éloignent pas trop des parents jusqu’au moment où ceux-ci se détacheront d’eux sans les agresser par la suite.

Garde parentale des Talamancaheros sieboldii

A leur tour, les jeunes alevins grandiront et deviendront adultes, ils atteindront leur la maturité sexuelle à l’âge de 8 à 12 mois.

Jeune Talamancaheros sieboldii proche de l’âge mature

…un nouveau cycle de vie des Talamancaheros sieboldii recommence !

Les reproductions passantes, c’est cichlidés colonisent un territoire de plus en plus important.

A propos des Tomocichla et de leur reproduction…

Il y a aussi un petit groupe qui intrigue depuis de nombreuses années par son comportement de reproduction, il inclut Tomocichla tuba, Tomocichla/Talamancaheros sieboldii, et plus un membre de l’espèce plus récemment découvert, Tomocichla asfraci.

Tomocichla tuba s’étend jusqu’à l’est du Nicaragua jusqu’à la «côte des moustiques», où il a reçu très peu d’études (le nom de la région vous explique pourquoi.

Il se trouve dans tout l’est du Costa Rica jusqu’à la pointe nord-est du Panama et enfin, il est remplacé par Tomocichla asfraci, un beau poisson orange et noir que l’on trouve au nord-est du Panama.

Tomocichla tuba ne se rencontre pas à l’ouest de la colonne vertébrale des montagnes qui s’étendent à peu près au nord-sud, qui divisent le Costa Rica en l’est et l’ouest.

À l’ouest de ces montagnes, et spécifiquement au sud-ouest, on trouve Tomocichla/Talamancaheros sieboldii, ce poisson énigmatique qui ressemble superficiellement à un petit Tomocichla tuba, avec un masque de reproduction distinct mais il lui manque le style de reproduction spécialisé qui distingue les espèces de Tomocichla tuba .

Tomocichla tuba fraye eau libre, il pond des œufs extraordinairement gros, qui qui se transforment en gros alevins, de couleurs ressemblant à des bourdons, capables de nager dans les eaux en mouvement rapide comme celles de l’est du Costa Rica : Ces poissons n’ont aucun égal chez les  autres cichlidés.

Couple de Tomocichla tuba avec ses alevins

De leur côté, les Tomocichla/Talamancaheros sieboldii ne pondent pas de gros œufs.

Au lieu de cela, ils pondent des œufs de taille moyenne dans des grottes, comme tant d’autres cichlidés d’Amérique centrale, et les alevins, bien que merveilleux comme tous les alevins de cichlidés, ne sont pas capables d’obtenir ce statut de champion du monde de natation qui est atteint par les alevins de Tomocichla tuba.

Les Tomocichla/Talamancaheros sieboldii ne portent les mêmes caractères distinctifs que Tomocichla tuba, c’est à dire qu’ils ne possèdent ces bandes verticales propres et typiques des alevins Tomocichla tuba (bien que les alevins de Tomocichla asfraci aient cette coloration distinctive) et qui les font ressembler à des bourdons !

MALADIES

Les poissons sont soumis aux mêmes maladies courantes des cichlidés :

  • Ascite infectieuse

Le ventre du poisson malade est extrêmement gonflé par une ascite infectieuse, le poisson mais des matières fécales brillantes et visqueuses, la sortie de l’anus est enflammée.

  • Pourriture de la bouche ou des nageoires (maladie de Columnaris)

Comme on peut le voir d’après le nom allemand de cette maladie, cette maladie formez des taches blanc laiteux (semblables à de la moisissure) sur les nageoires, sur les bords des écailles et dans la gueule du poisson

  • Maladie fongique (mycose)

Une maladie fongique (mycose) ou une infection fongique survient toujours par une infection secondaire.

Les maladies fongiques sont aussi appelées « moisissure de poisson » ou « moisissure d’eau ».

  • Maladie du velours

Si vous regardez obliquement le poisson infesté de face dans le sens longitudinal (à contre-jour), la peau apparaît trouble et comme saupoudrée de sucre glace.

CONSERVATION

Talamancaheros sieboldii n’est pas évalué par l’Union internationale pour la conservation de la nature dans la liste rouge des espèces menacées.

REFERENCES

Kner, R. 1863. Eine Uebersicht der ichthyologischen Ausbeute des Herrn Professeurs Dr. Mor. Wagner en Amérique centrale. Sitzungsberichte der Königlich Bayerischen Akademie der Wissenschaften à Munich1863, 2: 220–230.

Říčan, O., Piálek, L., Dragová, K. et Novák, J. 2016. Diversité et évolution des poissons à cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei: Cichlidae) avec classification révisée. Zoologie des vertébrés 66 (1): 1–102. Article complet (PDF) Page de référence.

Talamancaheros sieboldii dans le catalogue des poissons,

Eschmeyer, WN , Fricke, R. et van der Laan (éd.), 2019. Catalogue de la version électronique de Fishes .

Talamancaheros sieboldii dans FishBase,

Froese, R. et Pauly, D. (éd.), 2019. FishBase. Publication électronique World Wide Web, www.fishbase.org, version 02/2019.

Říčan, O., L. Piálek, K. Dragová et J. Novák , 2016. Diversité et évolution des poissons à cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei: Cichlidae) avec classification révisée. Verteb. Zool. 66 (1): 1-102. (Ref. 114771 )

FishBase (en anglais)

Bussing, WA, 1998 . Poisson des eaux intérieures du Costa Rica. 2ème édition. San José , Costa Rica : Éditorial de l’Université du Costa Rica. 468 p.

Bibliographie

Eschmeyer, William N., éd. 1998 . Catalogue des poissons. Publication spéciale du Centre pour la recherche et l’information sur la biodiversité, no. 1, vol. 1-3. Académie des sciences de Californie. San Francisco , Californie , États-Unis . 2905. ISBN 0-940228-47-5 .

Fenner, Robert M.: L’aquariste marin consciencieux . Neptune City, New Jersey , États-Unis  : TFH Publications, 2001 .

Helfman, G., B. Collette et D. Facey: La diversité des poissons . Blackwell Science, Malden, Massachusetts, États-Unis , 1997 .

Hoese, DF 1986 . À MM Smith et PC Heemstra (éds.) Les poissons de mer de Smiths. Springer-Verlag, Berlin , Allemagne .

Maugé, LA 1986 . À J. Daget, J.-P. Gosse et DFE Thys van den Audenaerde (éd.). Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Afrique (CLOFFA). ISNB, Bruxelles ; MRAC, Tervuren , Flandres ; et ORSTOM, Paris , France . Vol.2

Moyle, P. et J. Cech.: Poissons: une introduction à l’ichtyologie , 4a. édition, Upper Saddle River, New Jersey , États-Unis : Prentice-Hall. Année 2000 .

Nelson, J.: Poissons du monde , 3ème. édition New York , États-Unis : John Wiley and Sons. Année 1994 .

Wheeler, A.: l’ Encyclopédie Mondiale des Poissons , 2nd. Édition, Londres : Macdonald. Année 1985.

https://www.fishbase.in/References/SummaryRefList.php?speccode=26807&vtable=refrens_a&lang=thai

Lire plus: https://www.aquaportail.com/fiche-poisson-3444-talamancaheros-sieboldii.html

Plus d’info : http://www.aquabase.org/fish/view.php3?id=2937&desc=tomocichla-sieboldii#perm3

References Used for Talamancaheros sieboldii

Bibliographie

  • Axelrod, H. R., 1993. The most complete colored lexicon of cichlids. T.F.H. Publications, Neptune City, New Jersey, Etats Unis.
  • Axelrod, Herbert Richard (1996): Exotic Tropical Fishes. T.F.H. Publications. ISBN 0-87666-543-1.
  • Baensch, H.A. i R. Riehl, 1985. Aquarien atlas. Band 2. Mergus, Verlag für Natur- und Heimtierkunde GmbH, Melle, Alemanya. 1216 p.
  • Eschmeyer, W. N. Genera of Recent Fishes (en anglès). iii + 697. Acadèmia de les Ciències de Califòrnia, 1990. ISBN 0-940228-23-8.
  • Eschmeyer, William N., ed. 1998. Catalog of Fishes. Special Publication of the Center for Biodiversity Research and Information, núm. 1, vol. 1-3. California Academy of Sciences. San Francisco, Califòrnia, Estats Units. 2905. ISBN 0-940228-47-5.
  • Goldstein, R.J.: Cichlids of the world.T.F.H. Publications Inc. Neptune City, Nova Jersey, Estats Units. Any 1988.
  • Helfman, G., B. Collette i D. Facey: The diversity of fishes. Blackwell Science, Malden, Massachusetts (Estats Units), 1997.
  • Moyle, P. i J. Cech.: Fishes: An Introduction to Ichthyology, 4a edició, Upper Saddle River, Nova Jersey, Estats Units: Prentice-Hall. Any 2000.
  • Nelson, J.: Fishes of the World, 3a edició. Nova York, Estats Units: John Wiley and Sons. Any 1994.
  • Riehl, R. i H.A. Baensch, 1996. Aquarien Atlas, Band 1. 10a. edició. Mergus Verlag GmBH, Melle, Alemanya. 992 p.
  • Römer U.: Cichliden Atlas, Bd. 1. Melle. 1311 p. Any 1998.
  • Wheeler, A.: The World Encyclopedia of Fishes, 2a edició, Londres: Macdonald. Any 1985.