Mayaheros urophthalmus

“La Mojarra del sureste” Mayaheros urophthalmus – GÜNTHER, 1862 Mayaheros urophthalmus, également connu sous le nom de “cichlidé maya” ou “mojarra mexicain” est une espèce de cichlidé trouvée en Amérique centrale. Mayaheros urophthalmus est originaire du versant atlantique de la Méso-Amérique tropicale, allant de l’est du Mexique vers le sud jusqu’au Nicaragua. Mayaheros urophthalmus a été enregistré pour la première fois dans le parc national des Everglades, en Floride en 1983 et est maintenant un poisson non indigène commun dans le sud de la Floride. Cette espèce est considérée comme un poisson nuisible potentiel aux États-Unis en raison de sa tolérance à un large éventail de conditions et de la menace qu’elle pourrait représenter pour la faune indigène. Mayaheros urophthalmus a une couleur de base de brun à rouge qui devient plus intense pendant la reproduction. Comme chez de nombreux animaux, la couleur rouge est beaucoup plus brillante chez les spécimens sauvages que chez les spécimens en captivité, mais on peut aider à maintenir une partie de son éclat en nourrissant les poissons d’aliments vivants et d’aliments contenant de la vitamine A, qui se décompose en pigment rouge bêta. Mayaheros urophthalmus a de la Carotène dans le corps ! Auparavant, cette espèce était membre du genre Cichlasoma et de la section subgénérique Nandopsis. Cependant, le genre Cichlasoma est en révision permanente depuis des années et a été limité aux 12 espèces de cichlidés d’Amérique du Sud apparentées à Cichlasoma bimaculatum. Ainsi, bon nombre des quelques 100 espèces qui étaient auparavant membres de Cichlasoma n’ont pas encore été officiellement attribuées, à ce jour, à un nouveau genre.  –  REPARTITION Localité type: Lago Petén, Guatemala. – DISTRIBUTION L’aire de répartition naturelle de Mayaheros urophthalmus se situe du côté atlantique de l’Amérique centrale, de la rivière Coatzacoalcos au Mexique à la rivière Prinzapolka (suite…)

Mayaheros beani

MAYAHEROS BEANI – JORDANIE, 1889

Autrefois assez couramment répandu et élevé chez les aquariophiles, Mayaheros beani est maintenant l’un des cichlidés les plus rares, les plus désirables et souvent les plus difficiles à obtenir.

Pourtant il est très connu comme sous l’appellation de « cichlidé de Sonora » ou celle de « guapote vert », mais aussi sous d’autres noms espagnols tels que « Mojarra de Sinaloa » et « Mojarra verde ».

Pendant de nombreuses années, et jusqu’à assez récemment, il était très facile de se procurer des spécimens de ce poisson.

Plusieurs zoos et autres aquariums publiques présentaient cette espèce ou faisaient des recherches sur elle comptaient de nombreux adultes qui se reproduisaient activement.

Souvent, les poissons se reproduisaient avec un tel succès que les éleveurs étaient confrontés à des centaines, voire des milliers, d’alevins dont ils ne savaient que faire ni comment les placer !

L’aspect « mode » de conservation de Mayaheros s’est estompé avec le temps !

Pourtant, il reste toujours une institution qui maintient encore une population reproductivement active de Mayaheros beani, « l’Arizona Desert Museum », situé à Tucson, Arizona.

Aujourd’hui, peut-être pour des raison de mode ou parce que les amateurs s’en sont lassés, aujourd’hui, ce poisson est devenu rare, et, paradoxe, en raison de sa rareté il est à nouveau très recherché par des amateurs passionnés qui souhaitent l’ajouter à leurs collections de cichlidés vivants.

Le cichlidé Cichlasoma beani est le seul indigène cichlidé dans le versant nord du Pacifique mexicain. Son habitat comprend des eaux claires à boueuses, parfois riches en algues eaux et jusqu’à 2 mètres de profondeur (MILLET & AL, 2009).

Il représente une source de nourriture pour les communautés locales (MARTINEZ-CARDENAS) et offre un grand potentiel comme espèce ornementale.

Malheureusement actuellement les populations indigènes de Mayaheros beani, ainsi que d’ espèces de poissons peuvent connaître une réduction de leur nombre en raison des effets liés aux activités anthropiques (VITOUSEK & Al ., 1997; FOLEY & AL ., 2005) qui peuvent nuire à la conservation de ces espèces.

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