Dicrossus filamentosus

Dicrossus filamentosus – LADIGES, 1958

Les cichlidés nains d’Amérique du Sud jouissent depuis de nombreuses années d’une popularité sans faille parmi les amateurs du monde entier.

Les petits cichlidés d’Amérique du Sud suscitent depuis des années l’intérêt constant d’un grand nombre d’aquariophiles.

Ceci est largement lié à leur petite taille, qui n’oblige pas leurs gardiens à posséder d’immenses aquariums… aux coûts de fonctionnement tout aussi exorbitants.

Les autres avantages que procure la maintenance de ces poissons tiennent à leur apparence attrayante, leur répertoire de comportements intéressants et leur mode de reproduction.

Les espèces du genre Dicrossus ne sont peut-être pas aussi populaires que les espèces d’Apistogramma, mais elles sont tout aussi intéressantes et belles.

Dicrossus filamentosus (LADIGES, 1958) avait été initialement placé dans le genre Crenicara, qui se composait de tous les cichlidés connus présentant un motif en forme de damier sur leur corps.

En 1990, KULLANDER a créé le genre Dicrossus pour séparer les petites espèces élancées des plus grandes et au corps profond, qu’il a laissées dans le genre Crenicara.

Un autre avantage de ces poissons est sans aucun doute une apparence très attrayante, un répertoire intéressant de comportement et de reproduction.

A sa découverte, Dicrossus filamentosus (LADIGES, 1958) avait été initialement placé dans le genre « Crenicara », qui se composait de tous les cichlidés connus présentant un motif en forme de damier sur leur corps.

Aujourd’hui, les poissons du genre Dicrossus sont des Cichlidés sud-américains et ce genre est composé de cinq espèces décrites.

Le genre Dicrossus est présent dans le nord de l’Amérique du Sud dans :

  • Le bassin versant du haut Orénoque ;
  • Le bassin du Rio Tapajós ;
  • Le bassin du Rio Maués ;
  • Le bassin du Rio Negro en Amazonie ;
  • Le bassin du Río Atabapó en Colombie.

Le genre a été décrit en 1875 par le zoologue autrichien Franz STEINDACHNER, en 1905 par l’ichtyologiste britannique Charles Tate REGAN qui en ont fait un synonyme de Crenicara.

C’est en 1990 que l’ichtyologiste suédois Sven O. KULLANDER décide d’inverser la tendance et depuis lors, les Crénicaridés sont intégrés dans le genre Crenicara, les plus élancés ont ensuite été déplacés dans Dicrossus.

Les espèces de Dicrossus mesurent de 4 à 7 centimètres de long et ont un corps mince, étiré et aplati latéralement, un museau arrondi et une bouche légèrement inférieure.

La caractéristique morphologique est leur motif de taches en forme de damier sur les côtés du corps, ce qui explique pourquoi on leur a donné le nom de cichlidés échiquiers (ou cichlidés damiers).

Dicrossus filamentosus est un cichlidé à grande personnalité dans un petit emballage coloré, il a l’apparence et la personnalité pour charmer les aquariophiles qui n’ont peut-être pas l’espace nécessaire pour abriter ses grands cousins.

Il existe un motif caractéristique présent sur le corps de ces cichlidés nains, celui-ci est constitué de deux rangées de taches noires carrées, un peu comme un damier, qui courent le long du centre du flanc et sous la nageoire dorsale.

Selon l’humeur du poisson, la rangée inférieure de taches peut s’étendre, formant une bande qui va de la pointe du museau à la base de la nageoire caudale, tandis que la rangée au-dessus (sous la nageoire dorsale) peut disparaître.

Un cichlidés captivant….

c’est un très joli cichlidé dont il faut tenter la maintenance !

Le corps de ces cichlidés attrayants est mince, allongé et de couleur cuivrée, le museau est émoussé et la bouche petite.

Dicrossus filamentosus est un cichlidé à grande personnalité dans un petit emballage coloré !

Dicrossus filamentosus a l’apparence et la personnalité suffisantes pour charmer les aquariophiles qui n’ont peut-être pas l’espace nécessaire pour abriter ses grands cousins d’Amérique du sud ou d’Amérique centrale.

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Le Dicrossus filamentosus est un cichlidé nain d’Amérique du Sud originaire du bassin amazonien que l’on trouve aussi bien au Brésil (bassin de l’Amazone et du Rio Negro) que dans le bassin de l’Orénoque depuis la rivière Irínida (Colombie) jusqu’au Rio Maripa (Venezuela).

L’aire de répartition du cichlidé à damier à queue fourchue ( Dicrossus filamentosus ) est d’Amérique du Sud, on rencontre ce cichlidé dans :

  • Le bassin du fleuve Amazone ;
  • Le bassin versant du fleuve Negro ;
  • Le bassin de l’Orénoque et le Rio Orinoco ;
  • Le Rio Inírida en Colombie ;
  • À Maripa au Venezuela.

Sa présence est variable d’une région à l’autre, que cela soit en Colombie et au Venezuela, dans le Rio Inírida à Maripa et sur le Rio Orinoco…

Ces cichlidés nains habitent les vastes fleuves de l’Amazonie, tout le bassin versant supérieur occidental du Rio Orinoco et la région centrale et supérieure du Rio Negro au Brésil.

Dicrossus filamentosus peut être trouvé dans les petits ruisseaux forestiers, où le fond est recouvert de feuilles mortes et d’un enchevêtrement de branches et de racines.

Dans ce milieu, les plantes aquatiques sont rares, en dehors des zones proches des berges dans des habitats d’eau noire avec peu de courant.

La présence de Dicrossus filamentosus varie à travers la Colombie et le Venezuela, du Rio Inírida à Maripa et sur le Rio Orinoco.

On le trouve également dans certaines parties du Rio Negro brésilien.

Ces poissons élancés se trouvent dans le haut Rio Negro et le haut Orénoque au Venezuela, au Brésil et en Colombie.

Ils habitent des eaux acides très douces et en ont besoin pour prospérer dans l’aquarium.

Le territoire total occupé par cette espèce est très vaste et il existe de nombreuses variations régionales différentes dans la coloration et la taille, la forme et la disposition des taches sombres sur les flancs du poisson.

Le cichlidé damier ou échiquier Dicrossus filamentosus est originaire du bassin du fleuve Amazone en Amérique du Sud, dans le bassin de la rivière Negro au Brésil, où il est rare, mais surtout dans le bassin de l’Orénoque depuis la rivière Inírida en Colombie et la rivière Maripa au Venezuela.

La partie Sud-Est du pays se caractérise en grande partie par la plaine qui se transforme au Nord en savane et prairie et se poursuit vers l’Orénoque.

Seul au Sud subsiste une forêt dense au bord de l’Amazone.

Les lieux de capture peuvent être les parties de steppe comme le Rio Guarrojo près de son affluence avec le Rio Vichada (bassin de l’Orénoque), comme les parties forestières dans le District de Puerto Inirida.

Comme il possède une très vaste répartition géographique, cela influe nettement les différentes conditions naturelles de son milieu (physico-chimie de l’eau, végétation, etc…).

Répartition dans la nature

Ces cichlidés nains habitent les vastes fleuves de l’Amazonie, tout le bassin versant supérieur occidental du Rio Orinoco et la région centrale et supérieure du Rio Negro au Brésil.

Dicrossus filamentosus peut être trouvé dans les petits ruisseaux forestiers, où le fond est recouvert de feuilles mortes et d’un enchevêtrement de branches et de racines.

Dans ce milieu, les plantes aquatiques sont rares, en dehors des zones proches des berges.

Ce cichlidé nain vit en bancs et en grands groupes, restant généralement au-dessus de l’épaisse couche de feuilles mortes, dans laquelle il se cachera face à une menace.

Le pH dans leur environnement naturel se situe entre 4,5 et 5 et la dureté générale est inférieure à 1 dGH.

Les Dicrossus filamentosus sont des poissons pour les aquariophiles expérimentés habitués des cichlidés américains depuis un certain temps.

Pour résumer, la maintenance de cette très espèce de cichlidé nécessite :

  • Un bac adapté à leurs besoins ;
  • Une excellente filtration ;
  • Le respect strict des paramètres physiques et chimiques appropriés à la maintenance spécifique de ces poissons ;
  • Des changements d’eau fréquents ;
  • Une nourriture de haute qualité ;
  • De pouvoir disposer d’un couple bien apparié pour effectuer la reproduction.

Tous ces facteurs sont les clés du succès de l’élevage de Dicrossus filamentosus.

La reproduction de cette espèce de cichlidé nain est, sans équivoque possible un défi pour tout amateur d’aquarium, surtout en présence d’espèces issues du milieu naturel plutôt que d’un élevage piscicole.

MILIEU NATUREL & BIOTOPE

Son habitat naturel se trouve en Amérique du Sud est principalement constitué de rivières aux eaux claires et noires des bassins versants du Rio Orinoco, du Rio Tapajós et du Rio Negro en Amazonie.

Le biotope de Dicrossus filamentosus est constitué d’une forêt dense, humide, et de marais.

Ce Cichlidé se rencontre avant tout dans des petites mares d’eau stagnante, très acide et douce pH inférieur : Dicrossus filamentosus habite les rivières, les ruisseaux ainsi que les petits étangs qui sont reliés ensembles lors des crues.

Dans leurs biotopes naturels, ces poissons vivent dans une eau très douce ( 1°dGH  = dureté totale allemande) avec un pH fortement acide (5,5) sur un fond sableux.

Environnement de vie des Dicrossus filamentosus :

  • Eau douce ;
  • Animal benthopélagique ;
  • Climat tropical ;
  • Température dans la nature : 23 – 25°C ;
  • Valeur pH dans la nature : 5.0 – 7.0 ;
  • Valeurs de l’eau dans la nature : Plage dH : 5 – 8.

Les paramètres physico-chimiques de l’eau peuvent varier en fonction de sa localisation, pour la bonne maintenance et la survie de ces cichlidés, l’eau doit etre acide et douce.

Les habitats de prédilection des Dicrossus sont essentiellement de grandes dépressions qui ne se drainent pas facilement à cause de la nappe phréatique élevée et de la présence d’une structure du sol, créée par un sol de prédilection : le podzol hydromorphe ! « .

Le « podzosol » dans le référentiel pédologique français, appelé aussi « podzol » dans la Base de référence mondiale pour les ressources en sols ou spodosol dans la taxonomie des sols de l’USDA, est un type de sol lessivé qui se forme sous les climats froids et humides sur substrat au pH très acide.

Ce sol est très peu fertile pour l’agriculture.

Ce sont des sols caractérisés par un horizon « O » épais de type mor, un horizon « E » cendreux, décoloré et sans structure, et un horizon « B » dit spodique composé d’une accumulation de matières organiques (des acides fulviques principalement) et d’oxydes de fer, appauvri en aluminium, plutôt siliceux.

Le mot « podzol » est d’origine russe et signifie « sous les cendres » (под / pod = sous, зола / zola = cendres) et se réfère probablement à l’expérience des paysans russes qui avaient l’impression de trouver une sous-couche de cendres (couche lessivée ou horizon E) lors du premier labourage d’un sol vierge de ce type.

C’est un sol des régions froides et humides que l’on retrouve notamment sous les taïgas (nord de l’Ontario ou de la Russie). Il accompagne également — mais plus rarement — certaines forêts tempérées de conifères, ainsi que des régions chaudes comme certaines parties des landes de Gascogne ou de la Floride, où les sols sablonneux ont des nappes phréatiques fluctuantes (variantes humiques du podzol nordique ou Humod).

Exemple de végétation et cours d’eau sur un podzol hydromorphe

Exemple de végétation et cours d’eau sur un podzol hydromorphe

Le terme « Hydromorphe » fait référence à un sol ayant des caractéristiques qui se développent lorsqu’il y a un excès d’eau présent tout ou partie du temps.

Pour l’aquariophile qui voudrait vraiment recréer cet habitat, il lui faudra trouver et utiliser des plantes terrestres tolérantes à l’immersion, telles que :

  • Spathanthus unilateralis ;
  • Everardia montana ;
  • Scleria microcarpa ;
  • Macairea viscosa ;
  • Tococa sp. ;
  • Macrosamanea simabifoli ;
  • Des graminées, comme Trachypogon ;

Si Dicrossus filamentosus peut être trouvé dans ces régions et grands fleuves, c’est en fait dans les petits ruisseaux forestiers, où le fond est recouvert de feuilles mortes et d’un enchevêtrement de branches et de racines qu’il faudra aller le pêcher.

Dans ce milieu, les plantes aquatiques sont rares, en dehors des zones proches des berges…ce sont les endroits que préfèrent les Dicrossus filamentosus car ce sont des habitats d’eau noire avec peu de courant.

Les Dicrossus filamentosus habitent des eaux acides très douces et en ont besoin pour prospérer dans l’aquarium.

Son biotope est constitué d’une forêt dense, humide, et de marais.

La partie Sud-Est du pays se caractérise en grande partie par la plaine qui se transforme au Nord en savane et prairie et se poursuit vers l’Orénoque.

Seul au Sud subsiste une forêt dense au bord de l’Amazone.

Comme il possède une très vaste répartition géographique, cela influe nettement les différentes conditions naturelles de son milieu (physico-chimie de l’eau, végétation, etc…).

Les lieux de capture peuvent être les parties de steppe comme le Rio Guarrojo près de son affluence avec le Rio Vichada (bassin de l’Orénoque), comme les parties forestières dans le District de Puerto Inirida.

Ce Cichlidé se rencontre aussi dans des petites mares d’eau stagnante, très acide et douce pH inférieur.

Ces poissons élancés se trouvent dans le haut Rio Negro et le haut Orénoque au Venezuela, au Brésil et en Colombie.

Le territoire total occupé par cette espèce est très vaste et il existe de nombreuses variations régionales différentes dans la coloration et la taille, la forme et la disposition des taches sombres sur les flancs du poisson.

Le cichlidé damier ou échiquier Dicrossus filamentosus est originaire du bassin du fleuve Amazone en Amérique du Sud, dans le bassin de la rivière Negro au Brésil, où il est rare, mais surtout dans le bassin de l’Orénoque depuis la rivière Inírida en Colombie et la rivière Maripa au Venezuela.

Si Dicrossus filamentosus peut être trouvé dans ces régions et grands fleuves, c’est en fait dans les petits ruisseaux forestiers, où le fond est recouvert de feuilles mortes et d’un enchevêtrement de branches et de racines qu’il faudra aller le pêcher.

Dans ce milieu, les plantes aquatiques sont rares, en dehors des zones proches des berges…ce sont les endroits que préfèrent les Dicrossus filamentosus car ce sont des habitats d’eau noire avec peu de courant.

Les Dicrossus filamentosus habitent des eaux acides très douces et en ont besoin pour prospérer dans l’aquarium.

La partie Sud-Est du pays se caractérise en grande partie par la plaine qui se transforme au Nord en savane et prairie et se poursuit vers l’Orénoque.

Seul au Sud subsiste une forêt dense au bord de l’Amazone.

Comme il possède une très vaste répartition géographique, cela influe nettement les différentes conditions naturelles de son milieu (physico-chimie de l’eau, végétation, etc…).

Les lieux de capture peuvent être les parties de steppe comme le Rio Guarrojo près de son affluence avec le Rio Vichada (bassin de l’Orénoque), comme les parties forestières dans le District de Puerto Inirida.

Paramètres de l’eau

Dans le biotope naturel de ces cichlidés, les cla température est de 26°C, pH 5,5, conductivité 130 μS, ppm 66, GH 3, KH 1, NO 2 0, NO 3 inférieur à 10.

INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES

Pour l’amateur aquariophile et passionné de ces cichlidés, qui voudrait réellement recréer le biotope le plus parfait de ces poissons, il faudra « travailler  son eau», c’est-à-dire, la fabriquer et utilisant de l’eau osmosée grâce à un équipement d’osmose inverse avec un ioniseur.

Il sera possible, en fonction des résultats obtenus, d’ajuster le pH avec un ajout d’acide phosphorique.

Un changement de l’eau au rythme d’une fois tous les 14 jours environ pour un 1/2 volume de l’aquarium est une bonne démarche.

A l’occasion, il faut en profiter pour nettoyer les vitres de l’aquarium et pour retirer les feuilles mortes (Chêne, Catalpa…), les feuilles en état avancé de décomposition et les remplacer par de nouvelles.

Ces habitats sont généralement étouffés par des racines et des parties de plantes, et le fond est généralement recouvert d’une multitudes d’éléments, dont des morceaux de bois morts, de feuilles de tous les arbres présents à proximité, y compris des feuilles de palmier tombées…

Un débourbage du sol et des sédiments accumulés sur le substrat et dans certains recoins, effectué une fois tous les 2 mois est le bienvenu et évite, dans un aquarium, qu’il y ait trop de matière suspension dans l’eau.

L’oxygénation et la circulation de l’eau sont assurées par la rampe de sortie du filtre située au niveau.

Les niveaux d’oxygène dissous se situent en moyenne autour de 2,1 milligrammes/litre et un pH compris entre 4,7 et 4,3.

En eaux noire, souvent les valeurs de KH sont généralement inférieures à 20 milligrammes/litre tandis que les valeurs de GH généralement inférieures à 10 milligrammes/litre.

La conductivité dans ces milieux est assez faible.

La profondeur de l’eau dans ces habitats naturels et d’après les études qui ont été faites, celle-ci varie d’environ une quinzaine de centimètres à environ moins d’un mètre pour les plages les plus profondes.

D’une façon générale, la profondeur moyenne de ces étendues d’eau est d’environ 40 centimètres.

Description de la zone entourant le biotope

Le Rio Negro autour de Santa Isabel do Rio Negro a un large ruisseau avec beaucoup d’îles, de lagunes et un enchevêtrement de ruisseaux forestiers.

Lors de la saison des pluies, le niveau monte pour inonder la forêt, ce qui nous offre un biotope très intéressant.

Ce sol est un sol forestier, composé d’humus, de feuilles en décomposition, et de jeunes pousses de palmiers, avec quelques racines et brindilles mais aussi… les troncs des arbres immergés.

Près de Carvoeria, la rivière Branco rejoint le Rio Negro, et la rivière forme temporairement la frontière entre l’état de Roraima et l’état d’Amazonas au Brésil.

La rivière tourne alors vers le sud-est et se dirige vers la plus grande ville de son cours, Manaus.

L’eau y est clair mais très tannique, d’une couleur thé clair, un pH acide et une dureté quasi nulle.

Les espèces d’arbres abondantes autour de l’habitat comprennent :

  • Virola elongata ;
  • Eschweilera longipes ;
  • Eschweilera pachysepala ;
  • Pithecellobium amplissimum.

Surtout pendant la saison des pluies d’avril à octobre, la rivière inonde une vaste zone et peut atteindre jusqu’à 30 kilomètres de largeur.

On trouve dans l’eau du bois mort, principalement des troncs de palmiers épineux, généralement recouverts de feuilles de ficus, qui recouvrent également le fond d’une couche de 50 à 100 centimètres d’épaisseur.

Généralement aussi, il n’y a aucune plante submergée ou celles-ci sont rares.

Majoritairement les branches et les racines des plantes émergentes fournissent un abri aux organismes aquatiques de toutes sortes et à la faune piscicole qui est plutôt pauvre en espèces et en nombre.

Dans ces lieux, les poissons vivent parmi la litière de feuilles, les enchevêtrements de racines et les débris botaniques, toujours dans une teintée, qui exigent, pour leur survie, s’ils ne veulent pas servir de nourriture aux plus gros poissons, oiseaux et autres prédateurs une certaine capacité à se camoufler efficacement et rapidement.

La litière de feuilles et les enchevêtrements de bois flotté bordent généralement ces cours d’eau.

DESCRIPTION DU PAYSAGE SOUS-MARIN DU BIOTOPE

La rivière traverse la forêt tropicale et contient donc beaucoup de bois flotté, de feuilles et d’autres matières organiques issues de la décomposition du bois, des feuilles et des plantes.

Le fond est fait de sable fin de couleur crème, par endroits avec une grande couche de sédiments et de feuilles mortes.

C’est cet enchevêtrement de racines et de bois infestés qui constitue un refuge idéal pour toutes sortes d’animaux aquatiques.

Description des paramètres de l’habitat

L’eau est très sombre, douce et acide, ce qui est causé par les acides humiques et les humines lessivés du substrat forestier et par les matières organiques tombées dans l’eau.

Dans les cours d’eau forestiers et les lagunes en dehors de la saison des pluies, l’eau a la couleur caractéristique du thé fort, mais, en tous lieux elle est toujours transparente …sauf pendant la saison des pluies où la rivière charrie une grande quantité de terre lessivée et devient, à cette période seulement, trouble.

https://aquariumbg.com/fish/272

La température selon la saison varie entre 23-26°C, avec un pH variant de 2,9 à 4,2.

La dureté totale ne dépasse pas 1°GH et la dureté carbonatée peut atteindre 0,5KH.

Liste des poissons et invertébrés présents dans le biotope naturel

  • Paracheirodon innesi ;
  • Hemigrammus bleheri ;
  • Apistogramma hipollytae ;
  • Apistogramma pertensis ;
  • Apistogramma gibbiceps ;
  • Nannostomus trifasciatus ;
  • Nannostomus eques ;
  • Paracheirodon axelrodi ;
  • Ancistrus dolichopterus ;
  • Pterophyllum sp. ;

Liste des plantes présentes dans le biotope naturel

  • Eleocharis acicularis, ;
  • Echinodorus tenellus ;
  • Echinodorus horizontalis ;
  • Cabomba ;
  • Eichhornia crassipes ;
  • Salvinia oblongifolia ;
  • Limnobium laevigatum ;

Bien que l’ombre et l’eau sombre empêchent la présence de plantes benthiques, des régions plus calmes telles que la lagune de Macuruco peuvent présenter plusieurs espèces de plantes flottantes, notamment :

  • Lemna minor (cosmopolite) ;
  • Phyllanthus fluitans ;
  • Pistia stratiotes (cosmopolite).

Informations sur le biotope du Rio Demini

Les rivières et affluents du bassin Nègre sont réputés pour leur coloration brunâtre.

Les feuilles mortes des végétations situées le long des rivières, des affluents et des ruisseaux s’accumulent sur le lit des rivières, qui peuvent atteindre une profondeur allant jusqu’à plus d’un mètre.

Les tanins et les humiques libérés par les feuilles décomposées donnent à l’eau une couleur semblable à celle d’un thé fort (connu sous le nom d’eau noire) et un pH faible.

En raison de leur couleur sombre, les plantes aquatiques sont difficiles à trouver dans ces rivières et ruisseaux, ce qui rend l’eau relativement pauvre en nutrition.

Pendant la saison des pluies, l’eau de pluie excessive inonde les bois, submergeant les racines des arbres, les grands troncs des tonnelles et d’autres plantes plus courtes.

Une grande surface d’eau transforme parfois plusieurs petits cours d’eau adjacents en un plus grand bassin de crue interconnecté.

Les poissons, tels que les tétras, les cichlidés nains, etc…, se nourrissent de petits planctons, d’insectes, de larves d’insectes, de feuilles pourries et de fruits tombant dans l’eau.

Les feuilles d’arbres épaisses, les troncs d’arbres denses et les branches tombées leur offrent des abris parfaits.

Il existe également une forme unique de tétra vivant dans les rivières « Blackwater » à eau noire, dont les écailles sont recouvertes d’une brillante couche argentée (leurs noms latins sont généralement suivis du suffixe « var. »).

Ils existent généralement en très petite quantité, mais de nombreuses espèces possèdent cette mutation unique, la plupart d’entre elles sont assez rares.

Il existe des différences significatives en termes de paramètres de l’eau entre la saison sèche et la saison des pluies.

Pendant la saison sèche (mois d’été dans l’hémisphère nord), en raison du manque d’eau de pluie et du temps de chauffage, la température de l’eau peut dépasser 28℃ et le pH diminuerait jusqu’à un niveau extrêmement bas (environ 4), car l’évaporation est bien plus importante que l’eau qui tombe du ciel.

Pendant ce temps, le GH augmenterait également.

Pendant la saison des pluies, l’eau de pluie submerge la forêt tropicale et dilue les étangs d’eau formés pendant la saison sèche, ce qui augmenterait la valeur du pH à environ 6,5.

L’eau de pluie est extrêmement douce, avec une très faible conductivité et une température plus basse.

Ces changements significatifs dans les paramètres de l’eau bouleversent les habitats des poissons et surtout les stimulent à frayer.

MILIEU NATUREL & BIOTOPE

Environnement

  • Eau douce ;
  • Benthopélagique ;
  • Climat tropical.

Température dans la nature : 23 – 25°C

Valeur pH dans la nature : 5.0 – 7.0

Valeur de la dureté de l’eau dans la nature : Plage dH : 5 – 8

Dicrossus filamentosus habite les rivières, les ruisseaux et les petits étangs qui leur sont reliés.

Les paramètres physico-chimiques de l’eau peuvent varier en fonction de sa localisation, ils sont dans tous les cas assez communs et le dénominateur commun est l’eau qui est acide et douce.

Les habitats de prédilection des Dicrossus sont essentiellement de grandes dépressions qui ne se drainent pas facilement à cause de la nappe phréatique élevée et de la présence d’une structure du sol, créée par un sol de prédilection pour cette espèce :  le podzol hydromorphe « .

LE PODZOL

Le « podzosol » dans le référentiel pédologique français, appelé aussi « podzol » dans la Base de référence mondiale pour les ressources en sols ou spodosol dans la taxonomie des sols de l’USDA, est un type de sol lessivé qui se forme sous les climats froids et humides sur substrat au pH très acide.

Il faut savoir que ce sol est très peu fertile pour l’agriculture…ce qui est peut-être une chance pour la conservation de cette espèce qui ne souffre pas trop des activités humaines liées à l’agriculture.

Exemple de végétation et cours d’eau sur un podzol hydromorphe.

Ce sont des sols caractérisés par un horizon « O » épais de type mor, un horizon « E » cendreux, décoloré et sans structure, et un horizon « B » dit spodique composé d’une accumulation de matières organiques (des acides fulviques principalement) et d’oxydes de fer, appauvri en aluminium, plutôt siliceux.

Le mot « podzol » est d’origine russe et signifie « sous les cendres » (под / pod = sous, зола / zola = cendres) et se réfère probablement à l’expérience des paysans russes qui avaient l’impression de trouver une sous-couche de cendres (couche lessivée ou horizon « E » lors du premier labourage d’un sol vierge de ce type.

C’est un sol des régions froides et humides que l’on retrouve notamment sous les taïgas (nord de l’Ontario ou de la Russie).

La podsolizzazione désigne un processus composite pédogénétique qui conduit à l’accumulation de résidus silice résultant de mouvements internes dépendantes des composés de fer et dell ‘aluminium.

Les minéraux d’altération est l’abondance de composés organiques à faible poids moléculaire, caractère acide, provenant de l’acidifiant épaisseur de la litière, peu humifiée, formé par les aiguilles des conifères.

Ainsi, ils se forment, entre ces deux produits, les complexes amorphes (chélaté) Qui sont ensuite transporté, par circulation d’eau est présente, dans les parties inférieures du profilé.

Il accompagne également — mais plus rarement — certaines forêts tempérées de conifères, ainsi que des régions chaudes comme certaines parties des landes de Gascogne ou de la Floride, où les sols sablonneux ont des nappes phréatiques fluctuantes (variantes humiques du podzol nordique ou Humod).

PODZOLS du Rio Negro

Le terme « Hydromorphe » fait référence à un sol ayant des caractéristiques qui se développent lorsqu’il y a un excès d’eau présent tout ou partie du temps.

Paramètres de l’eau

Dans le biotope naturel de ces cichlidés, la température est de 26°C, le pH est 5,5, la conductivité est de 130 μS, ppm 66, le GH est de3, le KH est de 1, le NO est de 2 0, le NO3 est inférieur à 10.

L’eau est très sombre, douce et acide, ce qui est causé par les acides humiques et les humines lessivés du substrat forestier et par les matières organiques tombées dans l’eau.

Dans les cours d’eau forestiers et les lagunes en dehors de la saison des pluies, il a la couleur du thé fort, mais il est toujours transparent.

Pendant la saison des pluies, la rivière charrie une grande quantité de terre lessivée et devient trouble.

https://aquariumbg.com/fish/272

La température selon la saison varie entre 23-26°C, pH 2,9-4,2, la dureté totale ne dépasse pas 1GH et la dureté carbonatée peut atteindre 0,5KH.

INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES

Pour l’amateur aquariophile et passionné de ces cichlidés, qui voudrait réellement recréer le biotope le plus parfait de ces poissons, il faudra « travailler » son eau, c’est-à-dire, la fabriquer et utilisant de l’eau osmosée grâce à un équipement d’osmose inverse avec un ioniseur.

Il sera possible, en fonction des résultats obtenus, d’ajuster le pH avec un ajout d’acide phosphorique.

Un changement de l’eau au rythme d’une fois tous les 14 jours environ pour un 1/2 volume de l’aquarium est une bonne démarche.

A l’occasion, il faut en profiter pour nettoyer les vitres de l’aquarium et pour retirer les feuilles mortes (Chêne, Catalpa…) les feuilles en état avancé de décomposition et les remplacer par de nouvelles.

Ces habitats sont généralement étouffés par des racines et des parties de plantes, et le fond est généralement recouvert d’une multitude d’éléments, dont des morceaux de bois morts, de feuilles de tous les arbres présents à proximité, y compris des feuilles de palmier tombées…

Un débourbage du sol et des sédiments accumulés sur le substrat et dans certains recoins, effectué une fois tous les 2 mois est le bienvenu et évite, dans un aquarium, qu’il y ait trop de matière suspension dans l’eau.

L’oxygénation et la circulation de l’eau sont assurées par la rampe de sortie du filtre située au niveau.

Les niveaux d’oxygène dissous se situent en moyenne autour de 2,1 mg/l et un pH compris entre 4,7 et 4,3.

En eaux noire, souvent les valeurs de KH sont généralement inférieures à 20 milligrammes/litre tandis que les valeurs de GH généralement inférieures à 10 milligrammes/litre.

La conductivité dans ces milieux est assez faible.

La profondeur de l’eau dans ces habitats naturels, d’après les études faites, varie d’environ une quinzaine de centimètres à environ moins d’un mètre pour les plages les plus profondes.

D’une façon générale, la profondeur moyenne de ces étendues d’eau est d’environ 40 centimètres.

Description de la zone entourant le biotope

Le Rio Negro autour de Santa Isabel do Rio Negro a un large ruisseau avec beaucoup d’îles, de lagunes et un enchevêtrement de ruisseaux forestiers.

Lors de la saison des pluies, le niveau monte pour inonder la forêt, ce qui nous offre un biotope très intéressant.

Ce sol est un sol forestier, composé d’humus, de feuilles en décomposition, et de jeunes pousses de palmiers, avec quelques racines et brindilles mais aussi… les troncs des arbres immergés.

L’eau y est claire mais très tannique, d’une couleur thé clair, un pH acide et une dureté quasi nulle.

Surtout pendant la saison des pluies d’avril à octobre, la rivière inonde une vaste zone et peut atteindre jusqu’à 30 km de largeur.

Près de Carvoeria, la rivière Branco rejoint le Rio Negro, et la rivière forme temporairement la frontière entre l’état de Roraima et l’état d’Amazonas au Brésil. La rivière tourne alors vers le sud-est et se dirige vers la plus grande ville de son cours, Manaus.

On trouve dans l’eau du bois mort, principalement des troncs de palmiers épineux, généralement recouverts de feuilles de ficus, qui recouvrent également le fond d’une couche de 50 à 100 centimètres d’épaisseur.

Généralement aussi, il n’y a aucune plante submergée ou celles-ci sont rares.

Majoritairement les branches et les racines des plantes émergentes fournissent un abri aux organismes aquatiques de toutes sortes et à la faune piscicole qui est plutôt pauvre en espèces et en nombre.

Dans ces lieux, les poissons vivent parmi la litière de feuilles, les enchevêtrements de racines et les débris botaniques, toujours dans une teintée, qui exigent, pour leur survie, s’ils ne veulent pas servir de nourriture aux plus gros poissons, oiseaux et autres prédateurs une certaine capacité à se camoufler efficacement et rapidement.

La litière de feuilles et les enchevêtrements de bois flotté bordent généralement ces cours d’eau.

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DESCRIPTION DE LA ZONE ENTOURANT LE BIOTOPE

Le fleuve Orénoque est le quatrième plus grand fleuve du monde en volume de débit, et son bassin versant couvre la majeure partie du Venezuela et une partie de la Colombie.

L’embouchure de l’Orénoque a été découverte tôt par les Européens, visitée par Christophe Colomb lors de son troisième voyage, et le cours inférieur du fleuve à travers les plaines du Venezuela et de la Colombie est devenu de plus en plus urbanisé et industrialisé depuis le milieu du XXe siècle.

En revanche, le cours supérieur du fleuve, au plus profond de la forêt tropicale à la périphérie du plateau des Guyanes, a été beaucoup plus difficile à explorer, la source du fleuve n’ayant été cartographiée qu’en 1951.

Les forêts tropicales des hautes terres, avec leurs nombreuses collines, ruisseaux et rivières, abritent de nombreux mystères.

Certains rochers le long des rivières sont décorés de pétroglyphes, des dessins anciens gravés profondément dans le granit, dont même les peuples autochtones actuels ne connaissent ni la signification ni l’origine.

De grandes montagnes de table connues sous le nom de tepuis s’élèvent au-dessus de la forêt, abritant leurs propres climats et des espèces uniques de plantes et d’animaux dans des hautes terres abritées isolées par des falaises rocheuses.

Les bananiers poussent à l’état sauvage le long des cours d’eau, vestige des premiers explorateurs et colons espagnols.

Les biomes variés et les ressources naturelles abondantes contribuent à l’incroyable biodiversité du Plateau des Guyanes, avec plus de 4 000 espèces animales vertébrées et 20 000 espèces végétales, dont 40 % sont endémiques.

Dans ces tronçons supérieurs du fleuve, le principal fleuve Orénoque est rejoint par de nombreux affluents, allant de minuscules ruisseaux saisonniers à des rivières respectables à part entière.

L’un des plus petits affluents, le Caño Macuruco, rejoint l’Orénoque juste en amont du confluent des rivières Orénoque et Ventuari aux rapides de Santa Barbara.

Caño Macuruco.

À un peu plus de 2 kilomètres de sa propre confluence avec l’Orénoque, un large virage à Caño Macuruco forme une section plus calme et plus large connue sous le nom de lagune de Macuruco à 3°55’20″N 67°0’10″W.

Entouré d’une forêt riveraine, le lagon se trouve au milieu d’une plaine alluviale périodiquement inondée à la texture limono-sableuse.

Alors que la rive ouest est délimitée par une série de terrasses hautes de 1 à 2 mètres, la lisière est bordée par une bande de forêt d’environ 7 mètres de haut et inondée jusqu’à 2,5 mètres de profondeur.

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Description du paysage sous-marin du biotope

La rivière traverse la forêt tropicale et contient donc beaucoup de bois flotté, de feuilles et d’autres matières organiques issues de la décomposition du bois, des feuilles et des plantes.

Le fond est fait de sable fin de couleur crème, par endroits avec une grande couche de sédiments et de feuilles mortes.

C’est cet enchevêtrement de racines et de bois infestés qui constitue un refuge idéal pour toutes sortes d’animaux aquatiques.

La lagune de Macuruco couvre plusieurs hectares d’eau noire, abondante de litière de feuilles et de bois flotté en décomposition.

Ceux-ci se logent parmi les racines des arbres le long des bords de la lagune, formant des enchevêtrements denses lorsqu’ils se décomposent en une variété de composés organiques flottants et de morceaux de détritus.

Bien que de couleur sombre et fortement ombragée, l’eau est transparente sur plus de 2 mètres, ce qui permet une certaine visibilité.

Les plantes sont presque entièrement absentes du lit de la rivière, mais on peut observer des plantes flottantes qui très souvent se rassemblent dans les eaux plus calmes ou le long des bords.

Parmi le fond sablonneux légèrement coloré, des branches et des feuilles mortes, les explorateurs ont découvert des roches fréquentes le long du lit de la rivière, décrites comme du granit grossier à moyen avec quelques couleurs rosées.

En raison de la nature acide de l’environnement et de la rareté des ions calcium, beaucoup sont surpris de constater que des invertébrés à coquille tels que les crevettes et les escargots peuplent cet environnement.

Pourtant, non seulement des études indiquent que des crevettes peuvent être trouvées toute l’année même avec un pH acide approchant 4,0, 2,5 heures d’échantillonnage dans la lagune de Macuruco ont produit plus de 200 crevettes de la famille des Palaemonidae, ainsi que des escargots du genre Pomacea.

Ceux-ci et une variété d’insectes aquatiques et semi-aquatiques assurent la décomposition biologique et se combinent avec les abondantes matières organiques flottantes pour fournir une riche source de nourriture pour les diverses espèces de poissons qui habitent la région.

Avec à la fois des invertébrés et des matières végétales comme nourriture facilement disponible, une grande variété de poissons est présente dans le lagon, en particulier pendant la saison des pluies.

Une pléthore de characides, dont Hemigrammus rhodostomus, va et vient parmi le bois flotté, qui abrite à son tour des colonies d’algues et de bactéries nourries par des loricariides comme Ancistrus macrophthalmus.

Même les nuits les plus sombres, il y a beaucoup d’activité, car les gymnotiformes tels que Apteronotus leptorhynchus naviguent et chassent des proies en utilisant des champs électriques générés par leur propre corps.

Description des paramètres de l’habitat : L’eau est sombre et transparente jusqu’à 210 centimètres, avec une conductivité comprise entre 6,6 et 7,2 μS/centimètres.

La température varie de 24°C à 28°C, mais peut être inférieure après une averse.

Le pH peut varier selon les saisons, la pluie et l’emplacement exact de près de 4,0 à près de 7,0, avec 5,0 comme moyenne approximative.

Liste des pOISSONS présents dans le biotope naturel

  • Asiphonichthys condei ;
  • Hemigrammus bellottii ;
  • Hemigrammus gr. microptère ;
  • Hemigrammus stictus ;
  • Hyphessobrycon sp. ;
  • Moenkhausia colletti ;
  • Moenkhausia lepidura ;
  • Paracheirodon innesi ;
  • Cyphocharax spilurus ;
  • Carnegiella marthae ;
  • Nannostomus eques ;
  • Nannostomus marilynae ;
  • Nannostomus unifasciatus ;
  • Microsternarchus bilineatus ;
  • Belonion dibranchodon ;
  • Apistogramma cf.iniridae ;
  • Dicrossus filamentosus ;
  • Pterophyllum altum ;
  • Satanoperca daémon ;
  • Hemigrammus rhodostomus ;
  • Apteronotus leptorhynchus ;
  • Ancistrus macrophthalmus ;

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Liste des INVERTEBRES présents dans le biotope naturel

  • Palaemonetes spp. ;
  • Euryrhynchus amazoniensis ;
  • Pomacea sp. ;
  • Notonectidae sp. ;
  • Polymitarcidae sp. ;

Liste des ARBRES présents A PROXIMITE DU biotope naturel

Les espèces d’arbres abondantes autour de l’habitat comprennent :

  • Virola elongata ;
  • Eschweilera longipes ;
  • Eschweilera pachysepala ;
  • Pithecellobium amplissimum;

Liste des plantes TERRESTRES présentes dans le biotope naturel

Pour l’aquariophile qui voudrait vraiment recréer cet habitat dans le cadre d’un paludarium, par exemple, incorporant une partie aquarium avec Dicrossus filamentosus, il lui faudra trouver et utiliser des plantes terrestres tolérantes à l’immersion, telles que :

  • Spathanthus unilateralis ;
  • Everardia montana ;
  • Scleria microcarpa ;
  • Macairea viscosa, Tococa sp. ;
  • Macrosamanea simabifoli ;
  • Des graminées, comme Trachypogon ;

Liste des plantes AQUATIQUES présentes dans le biotope naturel

  • Eleocharis acicularis, ;
  • Echinodorus tenellus ;
  • Echinodorus horizontalis ;
  • Cabomba ;
  • Eichhornia crassipes ;
  • Salvinia oblongifolia ;
  • Limnobium laevigatum ;

Bien que l’ombre et l’eau sombre empêchent la présence de plantes benthiques, des régions plus calmes telles que la lagune de Macuruco peuvent présenter plusieurs espèces de plantes flottantes, notamment :

  • Lemna minor (cosmopolite) ;
  • Phyllanthus fluitans ;
  • Pistia stratiotes (cosmopolite).

Menaces PESANT SUR l’écologie du biotope

Bien que la région ait été largement vierge jusqu’à ces dernières décennies en raison de la difficulté d’y accéder, l’écologie est actuellement menacée par l’exploitation minière illégale.

De plus, la surpêche peut être à l’origine du déclin de certaines espèces, que ce soit pour la subsistance, pour l’exportation (d’espèces ornementales) ou comme trophées pour les pêcheurs sportifs touristiques (en particulier le Peacock Bass aux couleurs vives – [genre Cichla]).

Bien que ces activités de pêche puissent être un moyen précieux de fournir des revenus aux résidents locaux et de les investir dans la santé à long terme du système fluvial, les poursuivre de manière trop agressive pourrait détruire les espèces mêmes dont ils dépendent.

En plus de l’éradication de l’exploitation minière illégale, des saisons et des quotas plus structurés sont nécessaires pour garantir que les activités de pêche sont durables et que les communautés locales peuvent partager équitablement les richesses du fleuve.

Une autre menace pour l’écologie est tout simplement un manque de compréhension.

Une étude scientifique de la zone, conduite en 2003, a découvert 13 espèces de poissons auparavant inconnues (ainsi qu’une nouvelle espèce de crustacé), mais n’a malheureusement pu décrire la plupart des invertébrés de la région que par famille.

Les crevettes d’eau douce découvertes étaient « pratiquement inconnues », et même certains des poissons, exportés de la région pour le commerce ornemental, sont souvent mal identifiés à ce jour.

Les expéditions ultérieures ont continué à produire des échantillons précieux et la découverte de nouvelles espèces, un chercheur décrivant la région comme étant un « hotspot de biodiversité mal étudié ».

De toute évidence, les nombreux types d’animaux qui habitent cette région et leurs interactions ne sont pas bien compris,

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TAXONOMIE

HISTORIQUE

La première description officielle de l’espèce est due à Werner LADIGES en 1958.

A savoir qu’auparavant en 1875, le genre avait déjà été décrit par STEINDACHNER Franz.

La première importation date de 1951.

Le genre « Dicrossus » est étroitement apparenté aux genres « Biotodoma » et « Crenicara » et appartient à la sous-tribu des crenicaratina.

Les deux genres « Biotodoma » et « Crenicara » ont leur aire de répartition principale dans les rivières du côté est des Andes.

Auparavant classé comme « Crenicara filamentosa », le genre Crenicara a été révisé en 1990 par KULLANDER et « Crenicara filamentosa » a ensuite été renommé « Dicrossus filamentosus » par LADIGES en 1958.

Le genre « Dicrossus » est étroitement apparenté aux genres « Biotodoma » et « Crenicara » et appartient à la sous-tribu des crenicaratina.

Les deux genres « Biotodoma » et « Crenicara » ont leur aire de répartition principale dans les rivières du côté est des Andes.

Auparavant classé comme « Crenicara filamentosa », le genre Crenicara a été révisé en 1990 par KULLANDER et Crenicara filamentosa a ensuite été renommé « Dicrossus filamentosus » par LADIGES en 1958.

Désormais, le genre « Dicrossus » appartient à la sous-famille Cichlinae et la tribu Geophagini.

L’espèce type du genre est « Dicrossus maculatus ».

Dicrossus maculatus

Dicrossus maculatus

Le genre sud-américain Dicrossus a été établi pour la première fois par STEINDACHNER (1875) en tant que genre monotypique pour Dicrossus maculatus.

Plus tard, REGAN (1905) considéra Dicrossus comme un synonyme de Crenicara ce qui était un point de vue largement partagé par le reste de la communauté spécifique et suivi par d’autres auteurs.

Mais en 1990, KULLANDER change d’avis et affirme que le genre Crenicara contiendrait un assortiment assez hétérogène d’espèces unies uniquement par la présence d’une marge pré-operculaire dentelée et d’un motif de coloration similaire.

KULLANDER considère effectivement que Dicrossus et Crenicara sont suffisamment différents pour être traités comme des taxons différents et, fort de cette affirmation revalide le genre « Dicrossus ».

KULLANDER limite dorénavant l’utilisation de Crenicara aux deux espèces caractérisées par une plus grande taille et un léger dimorphisme sexuel pouvant être identifié par la forme des nageoires.

Ainsi, il se réfère aux petites espèces qui ont un corps élancé et un dimorphisme sexuel élevé qui étaient précédemment attribuées au genre Crenicara, et maintenant au genre réhabilité Dicrossus.

RAPPEL SUR LES …

D’après l’examen, le genre Dicrossus contient 5 espèces, celle en question est certainement la plus connue et la plus remarquable en termes d’esthétique grâce aux filaments de nageoire caudale hyper développés présents chez les mâles et une coloration en forme de damier au moins aussi frappante chez les femelles et les individus juvéniles.

Les espèces présentes dans le genre Dicrossus sont étroitement apparentées aux genres Biotodoma et Crenicara.

Ce sont de petits cichlidés d’une longueur totale d’environ 4 à 11 centimètres.

Femelle Dicrossus filamentosus et feuille de chêne

Femelle Dicrossus filamentosus et feuille de chêne.

Le genre a été créé par STEINDACHNER en 1875.

L’espèce type est Dicrossus maculatus STEINDACHNER, 1875.

La tribu d’appartenance de ces cichlidés est celle des « Geophagini ».

Pendant longtemps, le genre Dicrossus n’a compté que trois espèces décrites scientifiquement :

  • Dicrossus filamentosus (LADIGES, 1958) « Krenicara ». Synonyme de « Crenicara à queue de lyre » – « Crenicara filamentosa », ou « Chess cichlid ».
  • Dicrossus maculatus (STEINDACHNER, 1874) – « Dicrossus tacheté ». Synonyme : « Crenicara praetoriusi ».
  • Dicrossus gladicauda (SCHINDLER, STAEEK, 2008) – « Dicrossus Porte-épée » .

Il existait cependant également plusieurs espèces connues qui n’avaient pas reçu de nom scientifique :

  • Dicrossus sp. “Rio Negro”, Dicrossus sp. Tapajos ;

Aujourd’hui, les espèces suivantes sont décrites :

  • Dicrossus filamentosus – LADIGES, 1958 ;
  • Dicrossus foirni – RÖMER, HAHN & VERGARA, 2010 ;
  • Dicrossus gladicauda – SCHINDLER & STAECK, 2008 ;
  • Dicrossus maculatus – STEINDACHNER, 1875 ;
  • Dicrossus warzeli – RÖMER, HAHN & VERGARA, 2010.

Les espèces

Jusqu’à présent, avec Dicrossus filamentosus (LADIGES, 1958), le genre Dicrossus comprend cinq espèces, à savoir :

  • Dicrossus maculatus – STEINDACHNER, 1875

  • Dicrossus gladicauda – SCHINDLER & STAECK, 2008

  • Dicrossus foirni – RÖMER, HAHN & VERGARA, 2010

  • Dicrossus warzeli – RÖMER & AL ., 2010.

Tous les sont de petits Cichlidés « Crenicarini » d’une longueur maximale comprise entre 60 et 90 millimètres, avec un dimorphisme sexuel marqué, une bouche subterminale assez étroite et deux séries longitudinales de six ou sept taches latérales alternées carrées ou rectangulaires.

Parce que ces deux colonnes de taches noires latérales sont disposées en une sorte de damier, les espèces de Dicrossus sont appelés chez les aquariophiles et communément « cichlidés à damier ».

NOMS

NOM SCIENTIFIQUE

Dicrossus filamentosus.

NOMS COMMUNS

  • Xadrezinho ;
  • Crenicara filamentosa ;
  • Crenicara Ajedrez ;
  • Chess Cichlid ;
  • Lyretail Checkerboard Cichlid ;
  • Chessboard cichlid ;
  • Lyrefinned checkerboard cichlid ;
  • Chesssboard Cichlid ;
  • Chessboard Dwarf Cichlid ;
  • Lyretail Cheerboard Cichlid ;
  • Cheerboard Lyretail ;
  • Lyrefinned Cheerboard Cichlid ;
  • Gabelschwanz-Schachbrettcichlide (en allemand) ;
  • Patakera (Portuguais) ;
  • Ruutuakara (Finnois) ;
  • Schackbrädescichlid (Suédois) ;
  • 宽颊弦尾鱼
  • 寬頰弦尾魚
  • 長絲雙纓麗魚
  • Patakera ;
  • Schachbrettcichlide (Allemand) ;
  • Gabelschwanzschachbrettcichlide (Allemand) ;
  • Lyre haleskakbræt cichlide (Danois) ;
  • Patakera ;
  • Ruutuakara ;
  • Schackbrädes cichlid (Allemand) ;
  • Bridge double gland cichlidé ;
  • Fork-tailed checkerboard cichlid (Anglais) ;
  • Checkerboard cichlid (Anglais) ;

SYNONYMES

On le trouve également sous le nom commun de « cichlidé damier » ou « cichlidé échiquier« .

Il existe d’autres noms qui font référence à Dicrossus filamentosus mais leur utilisation est déconseillée car ils sont anciens ou nomenclatures inexactes, ce sont :

  • Dicrossus filamentosa ;
  • Crenicara filamentosa.

ETHYMOLOGIE

Dicrossus filamentosus tire son nom du fait qu’il a :

  • Des taches sombres rectangulaires sur deux rangées horizontales sur ses côtés ;
  • D’un côté, des taches, une ligne bleuâtre est bien visible en lumière latérale ;
  • Les nageoires sont pointillées de rouge, bordées de bleu clair et se terminent par des rayons allongés ;
  • La ligne rouge sous l’œil s’étend du nez à la couverture branchiale.

Le mot « di » signifie « deux ».

Le mot « crossus » est le mot latin pour « frange » ou « pompon » ;

Le nom « filamentosus » a été inventé par AGASSIZ certainement pour rappeler les longues nageoires filiformes (filamenteux ou filiforme), se référant aux longs serpentins de la nageoire caudale des mâles de cette espèce.

L’épithète latine « filamentosus » (« avec des fils ») fait référence à la nageoire caudale à deux volets des mâles.

Dicrossus filamentosus – STEINDACHNER 1875 – LADIGES 1958

 

DESCRIPTION

Apparence

Il existe un motif caractéristique sur le corps de ces cichlidés nains qui est constitué de deux rangées de taches noires carrées, un peu comme un damier, qui courent le long du centre du flanc et sous la nageoire dorsale.

Selon l’humeur du poisson, la rangée inférieure de taches peut s’étendre, formant une bande qui va de la pointe du museau à la base de la nageoire caudale, tandis que la rangée au-dessus (sous la nageoire dorsale) peut disparaître.

Le corps de ces cichlidés attrayants est mince, allongé et de couleur cuivrée, le museau est émoussé et la bouche petite.

CLE DES ESPECES

Selon FISHBASE (1 février 2016), il y avait à ce jour, 5 espèces de Dicrossus qui sont :

  • Dicrossus maculatus – STEINDACHNER, 1875
  • Dicrossus filamentosus – LADIGES, 1958
  • Dicrossus foirni – RÖMER, HAHN & VERGARA, 2010
  • Dicrossus glandicauda – SCHLINDER & STAECK 2008
  • Dicrossus warzeli – RÖMER, HAHN & VERGARA, 2010

Compte tenu du faible nombre de ces espèces, il n’existe pas de clé de différenciation.

MORPHOLOGIE

Corps

Le Dicrossus Filamentosus a un corps allongé, très élancé, filiforme et tubiforme et bien qu’ils semblent toujours minces, il ne faut pas trop s’inquiéter de cet aspect « famélique » et de leur corps qui semble maigre et fin car c’est la morphologie du poisson.

Le physique de ce cichlidé nain est allongé et cylindrique, sa section transversale est presque arrondie.

Leur couleur de fond est gris-brun, leur ventre est clair.

Le corps de Dicrossus filamentosus est ponctué de taches noires carrées formant comme un damier ou échiquier.

Les Dicrossus filamentosus ont un corps cylindrique plutôt atypique pour des cichlidés, avec des taches noires sur les côtés, qui leur ont donné leur nom, car elles rappellent un échiquier.

La nageoire caudale se divise chez le mâle à la manière d’une lyre à l’extrémité en deux longues pointes, chez la femelle elle est arrondie, en forme de bêche.

Tête

La bouche de Dicrossus filamentosus est :

  • Petite ;
  • Profonde ;
  • Positionnée légèrement inférieure.

Tête – Mâle Dicrossus filamentosus.

Tête – Femelle Dicrossus filamentosus.

Le museau est émoussé et la bouche de Dicrossus filamentosus est petite, profonde est positionnée légèrement inférieure.

Le front est arrondi et de forme convexe, ce qui le rend particulièrement reconnaissable.

Nageoires

Nageoire caudale

Les mâles ont une nageoire caudale en forme de lyre avec des extrémités plus longues, tandis que les femelles ont des nageoires plus courtes et plus arrondies.

Les extrémités supérieure et inférieure de cette nageoire sont prolongées en filaments.

Un second caractère marquant est constitué par la nageoire caudale en fourche chez les mâles.

La nageoire caudale se divise chez le mâle à la manière d’une lyre à l’extrémité en deux longues pointes, chez la femelle elle est arrondie, en forme de bêche.

Selon la provenance de ce cichlidé, la coloration de la nageoire caudale des Dicrossus filamentosus peut être différente.

La nageoire caudale est en forme de lyre, deux extensions terminales en filament peuvent atteindre une longueur de 3 à 4 centimètres, soit près de la moitié de la longueur du corps du cichlidé damier.

L’épithète latine filamentosus (« avec des fils ») n’a pas été attribué à ce cichlidé sans raison valable, il fait bien référence à la nageoire caudale des mâles et aux longs filaments qui prolongent sa forme en lyre.

Selon l’origine, la coloration de la nageoire caudale des Dicrossus filamentosus peut être différente.

Nageoire en forme de lyre – cas n°1

Nageoire en forme de lyre – cas n°2

La nageoire caudale des femelles est arrondie.

Particularités : Bien que le mâle seul possède une nageoire caudale en fourche, chez la femelle cette nageoire est arrondie ou émarginée, il existe toutefois chez les deux sexes, des variations de robe suivant les origines géographiques ou locales.

Ces variations dépendent de l’origine géographique des poissons.

Nageoire dorsale

La nageoire dorsale est basse et étendue vers l’arrière.

La nageoire dorsale est très longue et étirée et est bordée de bleu clair et présente des rayons de nageoire rouges, de même que les nageoires pectorales et anales des mâles sont par endroits rougeâtres.

Dicrossus filamentosus présente des nageoires dorsale et anale assez développées se terminant par une pointe aux nuances de bleu irisé.

Nageoire pectorale

Dicrossus filamentosus possède des nageoires pectorales assez développées et une nageoire caudale en forme de lyre avec des pointes très longues, à tel point qu’elles peuvent atteindre la moitié du corps.

Dicrossus filamentosus possède des nageoires pectorales assez développées et une nageoire caudale en forme de lyre avec des pointes très longues, à tel point qu’elles peuvent atteindre, en longueur seules, la moitié du corps du poisson, ce qui lui donne une certaine élégance.

Dicrossus filamentosus présente des nageoires dorsale et anale assez développées se terminant par une pointe aux nuances de bleu irisé.

Nageoire anale

RAS.

Nageoire operculaire

La nageoire operculaire chez les mâles a deux longues extensions en forme de pointes sur ses premier et dernier rayons.

Les extrémités supérieure et inférieure de cette nageoire sont prolongées en filaments.

COLORATION

Généralités

Le corps cylindrique, mince et brunâtre de ce cichlidé a un motif en damier.

Ce poisson tire son nom de son motif en forme d’échiquier dans la palette de couleurs et de la nageoire caudale frappante.

La coloration caractéristique de ces poissons est un fond blanc avec des étincelles argentées sur lesquelles se superposent des taches noires en forme de carré, simulant un échiquier, c’est pourquoi il est également connu sous le nom de « Chess Cichlid » ou « cichlidé damier » etc…

Dicrossus filamentosus possède, comme toutes les autres espèces du genre, un dessin constitué de surfaces sombres plus ou moins en quadrilatères qui peuvent se transformer en bandes latérales ou en damier suivant l’humeur du poisson.

Dans l’ensemble, les mâles sont plus colorés que les femelles et légèrement plus gros (mâles environ 9 centimètres, femelles environ 6 centimètres)

Le corps de Dicrossus filamentosus est ponctué de taches noires carrées formant comme un damier ou échiquier.

La coloration de base consiste en une alternance de taches carrées noires et blanches disposées en damier sur deux rangées horizontales.

Ce motif caractéristique sur le corps de ces cichlidés nains est constitué de deux rangées de taches noires carrées, un peu comme un damier, qui courent le long du centre du flanc et sous la nageoire dorsale.

Selon l’humeur du poisson, la rangée inférieure de taches peut s’étendre, formant une bande qui va de la pointe du museau à la base de la nageoire caudale, tandis que la rangée au-dessus (sous la nageoire dorsale) peut disparaître.

Le long de la ligne du dos et au milieu du corps, il y a 2 rangées horizontales de points noirs individuels, carrés à rectangulaires, qui sont disposés comme un échiquier.

Cette livrée marquante a donné à ce Cichlidé son nom vernaculaire.

La couleur de base est brun jaunâtre, le dos est plus foncé que le reste de son corps.

Des lignes dorées brillantes de points individuels courent au-dessus et en dessous de ces points.

Chez les animaux immatures, les nageoires pelviennes sont incolores.

La livrée vert-brun est très variable selon l’état d’esprit du poisson, elle est enrichie de nombreuses taches noires qui ornent la partie supérieure centrale des flancs, lui donnant un aspect de « damier ».

Dans la partie supérieure du flanc, il y a une bande bleu électrique tandis que juste en dessous, en correspondance avec la ligne latérale, il y a une bande jaune clair.

Cependant, les bandes bleues et jaunes sont directement liées à l’humeur du poisson et apparaîtront rarement clairement visibles.

Comme souvent chez les cichlidés nains, la livrée du mâle diffère de celle de la femelle qui possède un dos plutôt marron/orangé, des tâches rouges vifs ornent la tête dans la zone oculaire et operculaire.

Les mâles ont une coloration frappante composée de deux rangées de points irisés qui courent le long du poisson, initialement de couleur bleu clair, bien qu’elle varie en fonction de la lumière.

De plus, les mâles ont une tache rouge sous l’œil et des tons rougeâtres et bleutés sur tout le corps ainsi que sur les nageoires dorsale et caudale.

Chez le mâle, les extrémités supérieure et inférieure des nageoires sont étirées comme des filaments, chez la femelle la nageoire caudale se termine par une forme arrondie.

Dans l’ensemble, les mâles sont plus colorés que les femelles et légèrement plus gros (mâles environ 9 centimètres, femelles environ 6 centimètres).

D’autre part, chez certaines femelles du Río Negro qui se sont reproduites ou sont sur le point de le faire, les nageoires ventrale et anale deviennent rouge orangé.

Les femelles sexuellement matures sont reconnaissables à leurs nageoires pectorales rouge vif.

Les nageoires pectorales des femelles sexuellement matures sont rouge vif.

Les mâles sexuellement matures présentent souvent des zones bleu vif sur leurs nageoires.

Les femelles qui ont déjà pondu peuvent être reconnues par leurs nageoires pelviennes rouge sang.

Les femelles ont une coloration moins voyante, les taches carrées simulant un échiquier étant ce qui attire le plus l’attention.

Les femelles présentent des nageoires arrondies aux extrémités et elles sont moins développées, en outre les nageoires sont totalement transparentes.

Les seules nageoires colorées des femelles sont les nageoires pectorales qui sont d’une teinte rouge foncé uniquement en période de reproduction.

Dans l’ensemble, les femelles sont légèrement plus incolores que les mâles.

Chez ces cichlidés, on peut voir qu’ils sont prêts à pondre lorsque leurs jolies taches se transforment en bandes longitudinales.

Les Dicrossus filamentosus originaires du bassin du Rio Négro possèdent un patron de coloration de la nageoire caudale relativement petit avec une ponctuation mélanique en coin.

Les femelles correspondantes, comme signalé précédemment, ont les nageoires ventrales rouges après la première ponte, parfois aussi la nageoire anale.

Les mâles de la seconde forme sont issus du bassin de l’Orénoque possèdent un dessin de la caudale beaucoup plus ouvert vers le pédoncule caudal.

Les femelles de cette forme présentent dans tous les cas des nageoires ventrales et anale transparentes, avant ou après une première ponte.

Caractéristiques propres de l’espèce

Voir la description ⇒

  • Patron à damiers caractéristique avec de petits rectangles gris-foncé sur un fond blanc-ivoire.
  • Le corps du mâle est plus long et plus svelte que celui de la femelle, le mâle est aussi plus coloré.
  • Les nageoires anale et dorsale ainsi que la tête sont ornées de mouchetures vertes, bleu ciel et orangées.
  • Elles sont bordées d’un fin liseré allant du rouge-brique au bordeaux.
  • La nageoire dorsale est basse et longue, et est bleutée chez les mâles.
  • Des tâches rougeâtres agrémentent les nageoires impaires.
  • Plus petite avec seulement 6 centimètres contre 9 centimètres pour le mâle, la femelle est simplement moins colorée, et le damier supérieur est limité par une bande sombre le long de la ligne latérale.
  • Les nageoires impaires sont arrondies, transparentes et les nageoires ventrales (parfois l’anale aussi) sont teintées de rouge-orangé pour la population du Rio Negro.

Corps

Un motif caractéristique sur le corps de ces cichlidés nains est constitué de deux rangées de taches noires carrées, un peu comme un damier, qui courent le long du centre du flanc et sous la nageoire dorsale.

Selon l’humeur du poisson, la rangée inférieure de taches peut s’étendre, formant une bande qui va de la pointe du museau à la base de la nageoire caudale, tandis que la rangée au-dessus (sous la nageoire dorsale) peut disparaître.

Le corps de ces cichlidés attrayants est mince, allongé et de couleur cuivrée, le museau est émoussé et la bouche petite.

La coloration de base consiste en une alternance de taches carrées noires et blanches disposées en damier sur deux rangées horizontales.

Le dos est brun clair uniformément coloré, l’abdomen est blanc.

Les mâles ont une coloration frappante composée de deux rangées de points irisés qui courent le long du poisson, initialement de couleur bleu clair, bien qu’elle varie en fonction de la lumière.

La couleur de base est brun jaunâtre, le dos est plus foncé que le reste de son corps

Dans l’ensemble, les femelles sont légèrement plus incolores que les mâles.

Le long de la ligne du dos et au milieu du corps, il y a 2 rangées horizontales de points noirs individuels, carrés à rectangulaires, qui sont disposés comme un échiquier

Des lignes dorées brillantes de points individuels courent au-dessus et en dessous de ces points

Le corps cylindrique, mince et brunâtre de ce cichlidé est habillé d’un motif en damier.

Le poisson tire son nom de son motif en forme d’échiquier dans la palette de couleurs et de la nageoire caudale frappante.

Ils présentent sporadiquement des écailles brillantes de couleur turquoise.

Tête

Les mâles ont une tache rouge sous l’œil.

Le visage présente également une jolie ligne rouge sous l’œil.

Nageoires

On note la présence petits point rougeâtres et bleutés sur tout le corps ainsi que sur les nageoires dorsale et caudale.

D’autre part, chez certaines femelles du Río Negro qui se sont reproduites ou sont sur le point de le faire, les nageoires ventrale et anale deviennent rouge orangé.

Chez le mâle, les extrémités supérieure et inférieure des nageoires sont étirées comme des filaments, chez la femelle la nageoire caudale se termine par une forme arrondie

Les nageoires pectorales des femelles sexuellement matures sont rouge vif. Les femelles sexuellement matures sont reconnaissables à leurs nageoires pectorales rouge vif.

On peut voir qu’ils sont prêts à pondre lorsque leurs jolies taches se transforment en bandes longitudinales.

Les nageoires ventrales transparentes des femelles subissent un changement de couleur spectaculaire après leur première ponte, se transformant en rouge cerise vif. Ce changement peut être une bonne indication qu’une femelle a pondue.

Il y a eu des rapports de populations dans lesquelles les femelles conservent des nageoires ventrales transparentes tout au long de leur cycle de vie, ainsi que des populations dans lesquelles les deux sexes affichent des nageoires ventrales rouges à orange.

Les mâles sexuellement matures présentent souvent des zones bleu vif sur leurs nageoires.

Les femelles du cichlidé en damier qui ont déjà pondu peuvent être reconnues par leurs nageoires pelviennes rouge sang.

Chez les animaux vierges, les nageoires pelviennes sont incolores.

La livrée vert-brun, très variable selon l’état d’esprit du poisson, est enrichie de nombreuses taches noires qui ornent la partie supérieure centrale des flancs, lui donnant un aspect « damier ».

Dans la partie supérieure du flanc, il y a une bande bleu électrique tandis que juste en dessous, en correspondance avec la ligne latérale, il y a une bande jaune clair. Cependant, les bandes bleues et jaunes sont directement liées à l’humeur du poisson et apparaîtront rarement clairement visibles.

La nageoire dorsale, très longue et étirée, est bordée de bleu clair et présente des rayons de nageoire rouges, de même que les nageoires pectorales et anales des mâles sont par endroits rougeâtres.

TAILLE

Les cichlidés néotropicaux, cependant, n’occupent pas la plus petite ou la grande des tailles corporelles présentées par d’autres lignées néotropicales endémiques.

Alors que la plupart des cichlidés semblent être de taille intermédiaire, il existe plusieurs lignées qui montrent des diminutions et des augmentations considérables de taille du corps.

Le plus petit cichlidé connu, originaire des Amériques est « Apistogramma staecki » qui possède une taille maximale de 21 millimètres.

Apistogramma staecki.

Les cichlidés néotropicaux couvrent une large gamme de tailles corporelles et couvre un bon nombre genres qui ont reçus le taxon de « cichlidé nains », parmi lesquels on compte :

  • Apistogramma ;
  • Apistogrammoides ;
  • Biotoecus ;
  • Dicrossus ;
  • Crenicara ;
  • Nannacara ;
  • Mikrogeophagus ;
  • Laetacara ;

De plus, les membres de petite taille du genre Crenicichla, y compris Teleocichla ont également été considérés comme des taxons « nains ».

 On retient dans cette catégorie :

  • Le genre Teleocichla ;
  • Crenicichla regani ;
  • Crenicichla compressiceps ;
  • Crenicichla wallacii.

Chez les poissons sud­américains, la réduction de la taille corporelle et la réduction caractéristiques ont été décrites par WEITZMAN & VARI (1988) qui ont certes omis d’inclure (longueur standard; SL), et le plus grand est « Cichla temensis », atteignant des longueurs de corps supérieures à membres de la famille des Cichlidae dans leur description malgré les preuves de ces réductions 1000 millimètres (longueur totale : TL).

Les genres semblent également avoir une faible variation de taille corporelle, à quelques rares edceptions.

À savoir qu’à ce jour, il n’existe aucune étude quantitative examinant la validité des cichlidés néotropicaux.

La règle générale, chez les Dicrossus filamentosus veut que les animaux mâles atteignent en moyenne une taille finale allant d’environ 8 centimètres.

Femelle Dicrossus filamentosus

Femelle Dicrossus filamentosus

Les mâles atteignent environ 10 centimètres de long, contre 6 pour les femelles, les femelles sont nettement plus petites que les mâles, qui mesurent environ 5 à 6 centimètres de longueur.

Plus petite avec seulement 6 centimètres contre 9-10 centimètres pour le mâle, il faut savoir que la femelle est aussi moins colorée, et le damier supérieur est limité par une bande sombre le long de la ligne latérale.

SIGNES DISTINCTIFS

Le patron à damiers est tout à fait caractéristique avec de petits rectangles gris-foncé sur un fond blanc-ivoire.

Le corps du mâle est plus long et plus svelte que celui de la femelle.

II est aussi plus coloré : les nageoires anale et dorsale ainsi que la tête sont ornées de mouchetures vertes, bleu ciel et orangées.

Elles sont bordées d’un fin liseré allant du rouge-brique au rouge-bordeaux.

DIFFERENCIATION

Dicrossus Filamentosus faisait autrefois partie du genre « Crenicara », mais appartient maintenant au genre « Dicrossus » avec Dicrossus Maculata et trois autres espèces de Dicrossus découvertes plus récemment.

Dicrossus Filamentosus et Dicrossus Maculata se ressemblent, mais les Dicrossus maculata n’ont pas la nageoire caudale à queue de lyre propre au Dicrossus filamentosus.

La livré est aussi à damier est présente avec deux rangées de carré noir sur un fond beige ou crème.

Les mâles Dicrossus maculatus possèdent des nageoires dorsale et caudale bleutées.

Les femelles Dicrossus maculatus possèdent des nageoires ventrales rouges bordées de noir.

Dicrossus maculatus.

Dicrossus maculatus.

Si Dicrossus Filamentosus faisait autrefois partie du genre Crenicara, il partage maintenant le genre Dicrossus avec Dicrossus Maculata.

Ces deux espèces se ressemblent, mais les Dicrossus maculata n’ont pas la nageoire caudale caractéristique en forme de queue de lyre propre au Dicrossus filamentosus.

Certains disent cependant que Dicrossus maculatus a une coloration corporelle encore plus frappante que celle, déjà impressionnante, de Dicrossus filamentosus !

C’est une affaire de goût et couleurs… mais le doute est permis !

Dicrossus foirni sp. n. et Dicrossus warzeli sp. n. ont été décrits comme issus du système fluvial amazonien brésilien.

Ces deux espèces se différencient de tous les autres cichlidés néotropicaux en présentant trois rangées de taches latérales longitudinales.

Dicrossus foirni sp. n., qui est distribué dans le bassin versant nord du Rio Negro, présente un motif de taches latérales formées par le regroupement de points individuels.

La livrée de cette espèce présente sur un fond beige trois rangées de taches noires qui ne ressemblent pas à un beau damier, comme dans le cas de l’espèce Dicrossus filamentosus.

Dicrossus foirni.

Dicrossus foirni.

En revanche, Dicrossus warzeli sp. n., qui est endémique du Rio Tapajós, présente bien trois rangées longitudinales de traits horizontaux comme des taches sur les côtés du corps.

Dicrossus warzeli.

Dicrossus warzeli.

De plus, les deux espèces se distinguent par des relations différentes entre la hauteur et la longueur du corps.

Dicrossus gladicauda se distingue de tous les congénères par la nageoire caudale visiblement asymétrique caractérisée par la longue banderole filamenteuse de son lobe dorsal chez les mâles adultes.

Dicrossus gladicauda.

Dicrossus gladicauda.

Dicrossus gladicauda est très semblable à Dicrossus filamentosus, mais peut être différencié par une nageoire caudale lyrée, les rayons marginaux de la partie dorsale et ventrale de la nageoire caudale sont produits distalement en une banderole filamenteuse.

DUREE DE VIE

L’âge maximum Dicrossus filamentosus, en milieu naturel est actuellement inconnu.

En aquarium, dans de bonnes conditions de maintenance, ces espèces ont une espérance de vie qui peut aller de 5 à 6 ans.

Souvent les sujets qui atteignent cette espérance de vie proviennent de pisciculture d’élevage où elles sont adaptées, au fil du temps et des reproductions à vivre dans une eau d’une dureté totale comprise entre 3 et 10°GH, d’un pH entre 6,5 et 7,2 et d’une température comprise entre 24 et 28°C.

 

DIMORPHISME SEXUEL

Chez ces cichlidés, les différences entre les sexes ne sont pas uniformément prononcées….mais les sexes de ces poissons sont facilement identifiables !

Les Dicrossus filamentosus présentent un dimorphisme relativement marqué qui facilite leur sexage seulement lorsque que les spécimens ont atteint une certaine taille et par conséquent un certain âge.

En fait, les sexes se distinguent principalement en fonction de 3 critères :

  • La taille ;
  • La coloration ;
  • Le développement des nageoires.

Pour ajouter à la relative complexité d’identification des sexes de ces poissons, la différenciation des sexes chez ce genre ne devient possible avec certitude que lorsque ces poissons sont d’une taille supérieure à 6 centimètres, en deçà de cette taille les sexes ne sont pas ou presque pas reconnaissables.

Il peut arriver parfois que la différentiation sexuelle puisse se faire à partir d’une taille de 4 centimètres en particulier grâce à l’observation du prolongement des rayons de la nageoire caudale chez le mâle qui commençant à pousser deviennent progressivement plus long que chez la femelle.

En revanche, chez les sujets adultes de taille suffisante, le dimorphisme sexuel devient très évident et sans équivoque.

Il faut aussi savoir que chez les Dicrossus filamentosus, les sex-ratios ne sont pas idéaux, et par conséquent, il est difficile de déterminer le sexe de ces poissons lorsqu’ils sont jeunes.

Ainsi, il n’est pas rare qu’une « femelle » se révèle, en vieillissant et en atteignant la taille seuil d’identification de 6 centimètres, être un mâle !

Dans ces cas de figure, une bonne observation du sujet, effectuée bien plus tôt, aurait permis de découvrir quelques différences annonciatrices du sexe finale du sujet.

Tout d’abord, comme mentionné dans l’article de Randy CAREY (2010) :

« La caractéristique de confirmation réside dans la nageoire caudale : cette nageoire se dilate et commence à montrer des rangées verticales de taches qui sont absentes chez la femelle. »

La forme de la queue et les motifs qui donnent son nom commun au cichlidé en damier à queue de bêche sont un indicateur clair d’un poisson mâle.

Comme CAREY le mentionne également,  » Ce trait ne se développe que lorsque le poisson approche de l’âge adulte « .

Tout s’explique …

C’est l’un des rares poissons d’eau douce hermaphrodites protogynes !

En effet, tous les individus naissent femelles, et plus tard, en raison de certaines circonstances, certains individus d’abord « femelles » deviennent des mâles.

Il est prouvé que ces poissons sont hermaphrodites, ce qui représente un cas exceptionnel dans la famille des cichlidés.

Les hermaphrodites protogynes ont des populations dans lesquelles tous les individus naissent femelles.

Lorsqu’ils atteignent la maturité sexuelle, seuls les poissons les plus forts du groupe se transforment en mâles, qui ensuite contrôleront un harem de femelles.

Ce phénomène est documenté chez d’autres membres de la famille Crenicara (dans laquelle Dicrossus filamentosus était auparavant inclus), comme Crenicara punctulata.

Crenicara punctulata.

Crenicara punctulata.

L’hermaphrodisme successif

L’hermaphrodisme successif (ou séquentiel) est une forme d’hermaphrodisme correspondant à une acquisition des caractères sexuels mâles et femelles, différée dans le temps.

Il se retrouve aussi bien, mais avec des sens assez différents chez les animaux que chez les plantes.

Pour ces dernières on préférera le terme dichogamie.

Contrairement à l’hermaphrodisme simultané, la production des gamètes mâles et femelles s’effectue à deux temps distincts.

Ce mode de reproduction peut être considéré comme un intermédiaire entre le gonochorisme et l’hermaphrodisme simultané, ces derniers étant les extrêmes d’un même continuum.

Chez les animaux, l’hermaphrodisme simultané n’est pas nécessairement constant tout au long de la vie d’un même individu.

Il peut être précédé par une phase d’hermaphrodisme successif. Dans ce cas, chaque individu passe ainsi successivement par trois stades.

On peut distinguer trois grandes tendances d’hermaphrodisme séquentiel :

  • la protandrie (ou protérandrie) où l’individu est d’abord mâle puis devient femelle ;
  • la protogynie (ou protérogynie) où l’individu est d’abord femelle puis devient mâle ;
  • l’hermaphrodisme alternant où l’individu va changer de sexe plus d’une fois au cours de sa vie.

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Hypothèse d’apparition dans le règne animal

Dans le règne animal, la répartition de l’hermaphrodisme est encore mal comprise, néanmoins certaines hypothèses se proposent d’expliquer l’apparition des différents types de sexualités au sein de certains clades.

Une étude portant sur les crustacés suggère que l’hermaphrodisme séquentiel serait un hermaphrodisme secondaire issu du gonochorisme.

Dans cette hypothèse, l’hermaphrodisme simultané est considéré comme le type de sexualité ancestrale dont est issu le gonochorisme.

Des conflits génétiques liés à la détermination du sexe seraient ensuite apparus chez des individus gonochoriques, causés par des mutations ou des insertions de séquences parasites influant sur ces gènes de déterminations et créant un délai dans l’expression de ceux-ci, d’où la succession chronologique des phases sexuelles chez les hermaphrodites séquentiels.

Les mâles

Les mâles sont légèrement plus grands que les femelles et ont des couleurs plus attrayantes.

D’une part, les mâles ont une caractéristique unique au niveau de la nageoire caudale qui est plus longue et surtout en forme de lyre.

En vieillissant, les mâles obtiennent une nageoire caudale merveilleusement colorée avec des extrémités allongées en haut et en bas avec des écailles brillantes réparties sur tout le corps et les mâles obtiennent une magnifique couleur de corps jaune avec de belles nageoires chatoyantes rouge-bleu.

Comme chez de nombreuses espèces de cichlidés, les mâles Dicrossus filamentosus sont plus colorés et ont une nageoire dorsale ou caudale plus longue qui les rend identifiables.

Les mâles ont une coloration frappante composée de deux rangées de points irisés qui courent le long du poisson, initialement de couleur bleu clair, bien qu’elle varie en fonction de la lumière.

Les mâles présentent des nageoires dorsale et anale assez développées se terminant par une pointe aux nuances de bleu irisé.

Les mâles présentent des nageoires pectorales assez développées et une nageoire caudale en forme de lyre avec des pointes très longues, à tel point qu’elles peuvent atteindre la moitié du corps.

Les mâles sont légèrement plus grands que les femelles et ont une belle queue en lyre.

Selon l’origine, chez les mâles, la coloration de la nageoire caudale est différente.

Le mâle a une robe de fond-beige qui s’assombrit dans sa partie dorsale.

La tête et les nageoires impaires sont pourvues de dessins bleu-ciel.

Les femelles

Les femelles ne sont pas aussi extraordinaires que les mâles au niveau de leur coloration : celle-ci est bien plus modeste !

Par ailleurs les femelles ont un corps plus petit et des nageoires plus petites aux extrémités arrondies, et elles sont transparentes car dépourvues des reflets rouge-bleu que possèdent les mâles.

Les femelles sont plus petites et ont des couleurs moins frappantes et une nageoire caudale arrondie.

En période de reproduction, les femelles sont également un peu plus rondes que les mâles lorsqu’elles sont pleines d’œufs, tandis que les mâles ont tendance à conserver une forme profilée.

Les femelles ont des nageoires pelviennes jaune-orange-noir et sont légèrement plus trapues.

Les femelles ont des nageoires pelviennes jaune-orange-noir et sont légèrement plus trapues.

Ceux-ci apparaissent aussi dans la nageoire dorsale sous forme d’une rayure en-dessous de la bordure d’un rouge-carmin et s’étendent à l’avant des rayons jusqu’à l’extrémité postérieur de la nageoire.

Le dessin très marquant en damier est entouré pour chaque surface par un liseré argenté et brillant.

D’autres parties de la tête et des nageoires impaires sont dotées d’une ponctuation rouge-carmin.

Comme le mâle, les femelles possèdent une coloration beige, qui à partir du stade adulte peut comporter du rouge sur les nageoires ventrales et anale, mais uniquement parmi les femelles issues de la population du Rio Négro.

Seules les femelles ayant au moins pondu une fois exhibent cette coloration rouge sur les nageoires, et ceci également par la suite en dehors d’une période de reproduction. Les femelles non soumises à la reproduction ont des nageoires incolores.

Les femelles sont plus petites et moins colorées, et ont une nageoire caudale arrondie.

Les femelles ont une coloration moins voyante, les taches carrées simulant un échiquier étant ce qui attire le plus l’attention.

Elles présentent des nageoires arrondies aux extrémités et elles sont moins développées, étant totalement transparentes.

Les seules nageoires colorées sont les pectorales qui sont d’une teinte rouge foncé quand arrive la période de reproduction.

 

Les principales caractéristiques distinctives sont :

Les mâles sont légèrement plus grands,

Les mâles ont une nageoire caudale avec une terminaison en forme de lyre, avec les deux rayons extrêmes considérablement plus longs que les autres

Les mâles sont plus colorés.

Les mâles sont plus grands, avec les nageoires en forme de lyre les plus allongées dans la nageoire caudale, plus longues que les autres et, comme nous l’avons dit au début, une plus grande coloration dans tout le corps.

En revanche, les femelles n’ont pas les reflets rouges et bleus des mâles et sont plus petites.

COMPORTEMENT

CARACTERE

Dans la nature, ce cichlidé nain vit en bancs et en grands groupes, restant généralement au-dessus de l’épaisse couche de feuilles mortes, dans laquelle il se cachera face à une menace.

Généralement timides ces espèces perdent leur couleur et deviennent ternes et parfois tachetées en cas de fort stress.

c’est un poisson très timide qui a besoin de tranquillité.

D’une façon générale, Dicrossus filamentosus est un poisson assez calme, en effet, les Dicrossus sont des cichlidés relativement pacifiques qui, si les circonstances l’imposent, combattront des coéquipiers plus agressifs.

Moyennant le respect de certaines conditions ou règles, ce sont des poissons qui peuvent constituer une bonne option pour la réalisation d’un aquarium communautaire avec d’autres poissons paisibles.

En effet, si les Dicrossus filamentosus demeurent bien des cichlidés très paisibles, ils ne conviennent pas aux bacs communautaires trop encombrés et/ou avec des poissons trop vifs et/ou gros, ce qui aurait pour effet immédiat de les stresser trop.

Les Dicrossus filamentosus sont des cichlidés qui sont relativement pacifiques, jusqu’à une certaine limite puisqu’ils seront capables de combattre des coéquipiers plus agressifs ou d’éventuels agresseurs.

C’est un cichlidé passionnant et qui est une bonne option pour constituer un aquarium communautaire avec d’autres poissons paisibles.

Les espèces du genre Dicrossus sont polygames, ce qui signifie qu’un mâle peut avoir plusieurs femelles sur son territoire.

Dicrossus filamentosus peut être gardé avec n’importe quelle espèce pacifique !

Si l’aquarium contient plusieurs Dicrossus filamentosus adultes, une sorte de hiérarchie se formera et du groupe, un mâle dominant se démarquera et qui contrôlera la majeure partie du territoire.

Ce mâle sera celui participera au frai avec la femelle qu’il aura choisi.

A partir de ce moment, ses relations avec les autres mâles se réduiront à de petits affrontements sans effusion de sang, juste ce qu’il faut pour maintenir son propre statut de dominant, sachant qu’en même temps, il n’y a pas de tyrannie particulière de la part du « hiérarque ».

Les femelles sont plus amicales et sociales, parfois elles restent en groupe formant ainsi une sorte de « harem », mais parfois elles vaquent tout simplement à leurs occupations.

Une autre caractéristique intéressante de Dicrossus filamentosus est que s’il n’y a pas de mâle dans le groupe de femelles, alors l’une des femelles peut se transformer en mâle.

Les Dicrossus filamentosus sont des cichlidés nains calmes et timides qui ne sont, pas faciles à trouver dans les magasins spécialisés d’aquariophilie, mais pour l’amateur passionné qui a la chance d’en trouver, un couple peut déjà être logé dans un aquarium de 60 litres, avec plein d’abris et de cachettes, plein de plantes et tamisé. lumière, ensemble à un banc de poissons calmes avec des besoins en eau égaux.

Il faut surtout bien savoir que Dicrossus filamentosus est un poisson très timide qui a besoin de tranquillité : ce fait est un élément majeur pour sa bonne maintenance

En général, Dicrossus filamentosus est bien tolérant envers les compagnons de bac qui, cependant, ne doivent pas être trop vifs et voraces, sinon le Dicrossus filamentosus il deviendra immédiatement stressé en se montrant encore plus timide, ayant tendance à rester presque toujours caché.

Pendant la période de reproduction, la femelle devient très agressive envers tout autre poisson présent, y compris son compagnon.

Dans des conditions normales c’est-à-dire hors période de reproduction, en revanche, c’est le mâle qui montre une certaine agressivité envers la femelle.

Cette agressivité qui se traduit souvent par de véritables attaques dans lesquelles la queue de la femelle est souvent abimée, littéralement perdant et mordue le plus souvent au niveau des nageoires par le mâle.

Les Dicrossus filamentosus peuvent être maintenus sans problème en couple, alors que la maintenance en harem avec jusqu’à 4 femelles est plus recommandée.

Pour amortir/diminuer les effets de cette attitude instinctive teintée d’une agressivité occasionnelle, il est donc préférable d’insérer deux/trois femelles pour chaque mâle.

Si plus d’un seul mâle est présent dans le même bac, une échelle hiérarchique bien définie s’établira rapidement au sein du groupe, le mâle dominant étant facilement reconnaissable à sa coloration nettement plus vive par rapport aux autres mâles dominés.

Souvent Dicrossus filamentosus vit au sein d’une structure « famille mâle – mère » qui peut réunir un mâle et plusieurs femelles et constituer une structure sociale à la manière des Apistogramma.

En aquarium, Dicrossus filamentosus est un poisson territorial, généralement paisible mais plus agressif en période de ponte, pourtant, à la différence de bien d’autres cichlidés, il ne creuse pas  le substrat et ne détériore pas les plantes.

Quand des plantes sont présentes dans le bac des Dicrossus filamentosus, il a été observé que Les racines servaient également de marqueurs de territoire…comme d’autres éléments de décor !

Pourtant, si Dicrossus filamentosus est bien considéré comme un poisson territorial mais non agressif avec ses colocataires, il peut cependant, en certains circonstances, devenir agressif avec ses congénères mais il reste avant tout un cichlidé très timide.

Pour supprimer cette timidité qui peut devenir excessive sous certains conditions de maintenance qui feront que les poissons sera « invisible », timoré et cherchera à se dissimuler en toutes occasions, il sera souhaitable de privilégier de le faire vivre en association dans le même bac avec un groupe de vivipares.

Ce cichlidé nain est d’une beauté et a un comportement unique, il a un motif caractéristique avec deux rangées de points noirs carrés le long du centre de ses flancs et sous la nageoire dorsale, d’où son nom commun « Xadrezinho Cauda Lira » (Poisson damier à queue de lyre).

Variant son humeur, la rangée centrale de son corps peut s’élargir en formant une bande continue allant de son museau au pédoncule caudal.

Les Dicrossus filamentosus sont grégaires et, dans la nature se déplacent souvent en bancs importants juste au-dessus du substrat.

Si le bac le permet, il est donc préférable d’obtenir un groupe d’au moins 8 spécimens (et de préférence plus) pour leur bien-être continu : Observer le comportement d’un groupe est plus intéressant que celui d’un couple seul !.

Généralement timides ces espèces perdent leur couleur et deviennent ternes et parfois tachetées en cas de fort stress.

C’est un poisson très timide qui a besoin de tranquillité : C’est un rappel !

En général, Dicrossus filamentosus est bien tolérant envers les compagnons de bac qui, cependant, ne doivent pas être trop vifs et voraces, sinon Dicrossus filamentosus deviendra immédiatement stressé en se montrant encore plus timide, ayant tendance à rester presque toujours caché.

COHABITATION

En milieu naturel

Les Dicrossus filamentosus sont très paisibles et pourtant ils ne conviennent pas aux bacs communautaires à fortiori quand ceux-ci sont trop encombrés et/ou avec des poissons trop vifs et/ou gros, ce qui a pour effet immédiat de stresser trop.

Pour autant, les Dicrossus filamentosus peuvent être gardés avec un banc de poissons calmes et paisibles.

Dans la nature, les Dicrossus filamentosus vivent en petits groupes et sont assez timides, ils montrent une faible agressivité entre les membres d’une même espèce, sauf en présence de plusieurs mâles.

Ce cichlidé nain aime vivre en bancs et en grands groupes avec les congénères de son espèce, il est souvent remarqué de voir le groupe de ces poissons restant généralement au-dessus de l’épaisse couche de feuilles mortes, dans laquelle il se cachera face à une menace.

Avec les autres espèces, ils n’ont pratiquement aucune agressivité et vivent paisiblement, en fait avec les autres espèces, non cichlidés, ils montrent une totale indifférence.

Vie en aquarium

En aquarium, les Dicrossus filamentosus sont très paisibles mais ils ne conviennent pas vraiment à la réalisation de bacs communautaires trop encombrés et/ou avec des poissons trop vifs et/ou gros, ce qui les stresseraient trop.

En revanche, ils peuvent être gardés avec un banc de poissons calmes et paisibles.

En aquarium, de l’avis de nombreux éleveurs, cette espèce mériter plutôt un bac dédié et monospécifique.

Mais il n’est pas interdit ni exclu de garder les Dicrossus filamentosus en aquarium communautaire, en revanche il est totalement déconseillé de les mélanger avec des espèces trop voraces et agressives.

Par exemple, certains aquariophiles recommandent de ne pas les associer avec des Characins car ces derniers sont trop vifs et voraces.

Avec de tels compagnons, les Dicrossus filamentosus n’auront pas suffisamment de nourriture face à la vivacité de ces poissons plus actifs qu’eaux, rapidement la maintenance des Dicrossus filamentosus deviendra presque impossible.

Avec la présence d’Hyphessobrycon, l’entente et la cohabitation des Dicrossus filamentosus risque aussi d’être compliquée et difficile car le « Tétra Joyau » (ou Tétra Serpae ou Tétra sang ou Hyphessobrycon Serpae) appartient au complexe des « Tétras sanguins » qui fait partie d’un groupe très répandu dans le de l’aquariophilie et est néanmoins un poisson au tempérament vif, rapide appréciant la nage libre et vivant en petits groupes, de quelques individus à une petite dizaine.

Bien que Dicrossus filamentosus soit non territorial (c’est assez relatif et dépend des beaucoup de facteurs environnementaux) à proprement parlé, dans certaines conditions de stress il peut se montrer agressif envers d’autres espèces.

Les espèces appropriées à combiner avec Dicrossus filamentosus seraient des bancs de Characins sud-américains avec lesquels il sera totalement indifférent car il ne se dispute pas le même espace.

Pourtant, il n’est pas toujours recommandé de les associer à des Characins qui sont des poissons très vifs et voraces, car avec ces poissons, les Dicrossus filamentosus ne trouveront pas suffisamment de nourriture.

L’ajout de characins dans le bac des Dicrossus filamentosus dépendra du bac et surtout de sa taille, structure, décor…

Afin de maintenir les Dicrossus filamentosus, il est important de conserver jusqu’à une dizaine de spécimens de la même espèce, de préférence avec des poissons compagnons tels que Apistogramma spp. et le nain Crenicichla spp., ou de petits characins comme le populaire « néon » (Paracheirodon innesi, appelé communément « Tétra néon »).

Néanmoins, ce sont des petits cichlidés relativement paisibles qui peuvent être facilement socialisés avec de nombreux tétras, poissons-chats blindés et poissons-chats ventouses qui ont des exigences similaires.

Les mâles sont très agressifs avec les autres mâles de l’espèce.

En compagnie d’autres petits cichlidés sud-américains, des conflits territoriaux peuvent également survenir.

Dans l’aquarium, le décor jouera un rôle important lorsqu’il offrira de nombreuses cachettes sous forme de coquilles de noix de coco, de bois pétrifié, de bois flotté ou de tuyaux en poterie, où les individus plus faibles ou dominés peuvent trouver refuge.

Les racines servent également de marqueurs de territoire.

Il faut toujours se souvenir que c’est une espèce timide, modérément territoriale qui a besoin de tranquillité pour se sentir bien dans l’aquarium.

La mixité avec d’autres espèces différentes de cichlidés est également déconseillée, il faudra de préférence s’orienter sur une population composée de petits Otocinclus et/ou de certains Corydoras ou d’Ancistrus.

Parmi les grosses erreurs à éviter, il ne faudra jamais placer dans le bac des Dicrossus filamentosus bac, de jeunes Paracheirodon innesi, car les Dicrossus filamentosus s’en délecteraient les uns après les autres, décimant ainsi progressivement le groupe des Paracheirodon innesi jusqu’au dernier !

En général, il est bien tolérant envers les compagnons de bac qui, cependant, ne doivent pas être trop vifs et voraces, sinon le Dicrossus filamentosus deviendra immédiatement stressé en se montrant encore plus timide, ayant tendance à rester presque toujours caché.

Les Dicrossus filamentosus vivent en petits groupes et sont assez timides, même quand ils sont solitaires, ils montrent une faible agressivité entre les membres d’une même espèce, sauf en présence de plusieurs mâles.

En particulier, il faut savoir que c’est seulement pendant la saison de reproduction que ce cichlidé devient assez territorial et agressifs !

Pacifique la majeure partie du temps, et même assez craintif, Dicrossus filamentosus peut toutefois devenir plus territorial en période de frai et se montrer plus agressif (surtout la femelle).

En effet, pendant la période de reproduction, la femelle devient très agressive envers tout autre poisson présent, y compris son compagnon.

Dans des conditions normales, en revanche, c’est le mâle qui montre une certaine agressivité envers la femelle, agressivité qui se traduit souvent par de véritables attaques dans lesquelles la queue de la femelle est souvent perdante, littéralement mordue par le mâle.

Pour amortir les effets de cette attitude instinctive il est donc préférable d’insérer deux/trois femelles pour chaque mâle.

Si plus de mâles sont présents, une échelle hiérarchique bien définie s’établira rapidement au sein du groupe, le mâle dominant étant facilement reconnaissable à sa coloration nettement plus vive.

A maintenir, avec des espèces un peu plus vivaces, tels que des petits Characidés ou Apistogramma (sous réserve d’un espace suffisant!)

Avec les autres espèces, ils n’ont pratiquement aucune agressivité, vivant paisiblement.

Les bons compagnons de bac pourraient inclure différentes  espèces telles que :

  • les espèces de poissons-chats nains Corydoras ;
  • les petits poissons-chats à bouche ventouse ;
  • les poissons-hachettes ;
  • les poissons-crayons ;
  • les tétras, et les bancs de ces derniers peuvent aider à encourager les cichlidés nains à se dégager ;

Sans hésitation, cette espèce de cichlidé mérite un aquarium dédié et monospécifique.

 Les associations de poissons sont toujours de combinaisons difficiles à réaliser même si, en milieu naturel, ces poissons sont tous présents au sein du même plan d’eau…ce qui se passe en milieu naturel n’est pas à la même échelle qu’un aquarium si grand qu’il puisse être !

Il faut toujours garder à l’esprit que c’est une espèce timide et modérément territoriale qui a besoin de tranquillité pour se sentir bien dans l’aquarium.

Une excellente combinaison d’espèce pour faire un bac communautaire peut se tenter avec de petits Otocinclus et/ou certains Corydoras ou Ancistrus.

En général, Dicrossus filamentosus est bien tolérant envers ces compagnons de bac qui, cependant, ne doivent pas être trop vifs et voraces, sinon Dicrossus filamentosus deviendra immédiatement stressé en se montrant encore plus timide, ayant tendance à rester presque toujours caché.

Liste non-exhaustive des poissons que l’on peut trouver dans le biotope Rio Demini

Le Rio Demini, situé dans l’État d’Amazonas, au Brésil, est un affluent du Rio Negro et se distingue par son importance écologique et culturelle.

La faune du Rio Demini est riche et diversifiée, abritant des espèces emblématiques de l’Amazonie, comme le dauphin rose, le jaguar et plusieurs espèces de poissons, comme le tucunaré et le pirarucu.

L’avifaune est également remarquable, avec des oiseaux rares tels que la harpie féroce et la harpie féroce.

La flore le long du Rio Demini est tout aussi impressionnante, avec des forêts denses qui abritent une grande variété d’arbres, notamment des châtaigniers, des hévéas et des palmiers.

Ces forêts sont essentielles au maintien de l’équilibre écologique de la région et à la survie des communautés locales.

Ainsi dans ce Rio Demini, on peut trouver :

  • Apistogramma cf. pertensis ;
  • Apistogramma cf. steindachneri ;
  • Apistogramma gephyra ;
  • Apistogramma gibbiceps ;
  • Apistogramma hippolytae ;
  • Apistogramma paucisquamis ;
  • Apistogramma sp. miua ;
  • Brittanichthys axelrodi ;
  • Carnegiella marthae ;
  • Corydoras pauciradiatus ;
  • Crenuchus spilurus ;
  • Dicrossus filamentosus ;
  • Hemigrammus bleheri ;
  • Hyphessobrycon paepkei ;
  • L114 ;
  • Peckoltia sp. z o.o. L135 ;
  •  Zonancistrus brachyurus « Butterfly Pleco » – L168 ;
  • Ancistrus dolichopterus L183 ;
  • Pseudorinelepis sp. L95 ;
  • Leptodoras linnelli ;
  • Leptodoras praelongus ;
  • Nannostomus beckfordi ;
  • Nannostomus eques ;
  • Paracheirodon axelrodi ;
  • Pterophyllum leopoldi ;
  • Symphysodon discus ;

Le présence en aquarium des espèces rencontrées dans le biotope naturel des Dicrossus n’est pas un gage de réussite systématique et de cohabitation dans un bac communautaire !

En aquarium communautaire, beaucoup de facteurs entrent en compte pour faire vivre en semble plusieurs espèces de poissons différents.

Parmi ces facteurs, on trouve :

  • La taille de l’aquarium : surface au sol, hauteur d’eau… ;
  • Les flux de courant ;
  • Le décor réalisé ;
  • La plantation au sol, sur les éléments de décor, les plantes flottantes… ;

EAU

ENVIRONNEMENT

Paramètres de l’eau du biotope

Environnement : Eau douce – benthopélagique – climat tropical.

Dans le biotope naturel de ces cichlidés :

  • La température est de 26°C ;
  • Le pH est de 5,5 ;
  • La conductivité est de 130 μS, ppm 66 ;
  • Le GH vaut 3 ;
  • Le KH est de 1, Le niveau de NO est de 2 ;
  • NO 3 inférieur à 10.

Des valeurs maximales de pH égales à 7 peuvent être tolérées temporairement mais, pour une bonne maintenance de cette espèce, il faut une eau beaucoup plus acide et ce besoin est incontournable lors de la reproduction où le pH devra impérativement etre situé entre 4,5 à 5,8.

Ce sont des poissons qui ont besoin d’eaux très douces et acides, et malgré le fait qu’ils peuvent tolérer un pH allant jusqu’à 7, s’ils veulent les maintenir dans un état optimal conditions et les élever, ils doivent évoluer à un pH compris entre 4,8 et 6,5, avec une valeur optimale autour de 5,5.

En ce qui concerne la dureté,  Dicrossus filamentosus  peut encore une fois, tolérer une eau modérément dure, mais n’aura une croissance normale et ne se reproduira qu’à une dureté très faible : 1°dH ou moins recommandé.

Pour sa part, le GH doit osciller entre 1 et 3ºdGH et ne jamais être supérieur à 7-8 ºdGH.

Dicrossus filamentosus est une espèce de cichlidé nain très sensible aux composés azotés : il est donc primordial de faire des changements périodiques d’un volume suffisant et avec un fréquence adéquate ainsi qu’une bonne filtration.

En raison des niveaux de paramètres qui caractérisent les rivières habitées par Dicrossus filamentosus, l’eau de l’aquarium doit toujours être acide et douce.

Avec cette espèce, le plus important, en ce qui concerne les paramètres de l’eau, c’est qu’il n’y ait pas de changements brusques, puisque si Dicrossus se démarque par quelque chose, c’est par sa délicatesse face à d’éventuelles fluctuations.

En ce qui concerne son aspect visuel, l’eau est très sombre, douce et acide, en raison des acides humiques et des humines lessivés du substrat forestier et des matières organiques tombées dans l’eau.

Dans les ruisseaux forestiers et les lagons, en dehors de la saison des pluies, l’eau a la couleur du thé fort, mais elle reste transparente…A l’exception, très temporaire de la saison des pluies, c’est-à-dire au moment où les rivières charrient une grande quantité de terre emportée, l’eau devient trouble.

Les Dicrossus filamentosus  sont de très beaux cichlidés, très sensibles à la pollution chimique, ils ne tolèreront pas des niveaux élevés de NO3.

En toutes circonstances, ils faudra leur offrir une eau propre et courante et un abri pour se cacher.

Un bon ajout à l’eau du bac consiste en l’introduction de feuilles de l’arbre Terminalia catappa, qui non seulement servent de zone de refuge mais libèrent des composés précieux dans l’eau, qui, entre autres, abaissent légèrement le pH et stimulent le frai des poissons, ainsi que des propriétés bactéricides et fongicides.

Ces feuilles simulent également l’environnement naturel dans lequel vit ce cichlidé.

Remarque : l’iridescence des poissons ressort mieux lorsque le poisson il est maintenu dans une eau ambrée (et si il s’incline légèrement, ce que font souvent les Apistogramma ou cichlides nain Sud-Américain, lorsque qu’ils surveilles les zones au-dessus d’eux) et il est plus calme (dépends de l’espèce), donc c’est là qu’il montre un comportement plus naturel et harmonieux, déployant ses nageoires et paradant

Qui dit une eau ambrée, ne dit pas eau couleur thé non plus (dans une eau trop ambré on risque d’avoir le contraire de ce que l’on recherche, c’est à dire d’avoir des poissons tout aussi craintif).

Valeurs de l’eau dans l’aquarium

Environnement : Eau douce – benthopélagique – climat tropical.

En raison des niveaux de paramètres qui caractérisent les rivières habitées par le Dicrossus Filamentosus, l’eau de l’aquarium doit impérativement être acide et douce.

Ainsi, les paramètres moyens pour maintenir, en aquarium, ces animaux en excellent état de santé sont les suivants :

  • Température : entre 25°C et 29°C ;
  • pH : 6-6,5. pH : Peut tolérer jusqu’à 7, mais il faut beaucoup plus d’acidité dans l’eau pour reproduire Filamentosa (4,5 à 5,8) ;
  • KH : 2,4 ;
  • H : 2-5 ;
  • NO2 : 0 ;
  • NO3 : 0.

Il faudra veiller à les maintenir dans une eau entre 24°C et 30°C de température.

La température idéale pour optimiser une reproduction se situe plutôt aux alentours de 28°C.

Les Dicrossus filamentosus sont des poissons qui ont besoin d’eaux très douces et acides, et malgré le fait qu’ils peuvent tolérer un pH allant jusqu’à 7, s’ils veulent les maintenir dans un état optimal conditions et les élever, ils doivent évoluer à un pH compris entre 4,8 et 6,5, avec une valeur optimale autour de 5,5.

Pour la reproduction de cette espèce, il faudra leur fournir une eau beaucoup plus d’acide avec un pH de 4,5 à 5,8.

L’eau pourra être plutôt acide à basique avec un pH compris entre 4.5 et 7, avec une valeur idéale favorisant la reproduction se situant autour de 4.5.

Là encore, Dicrossus filamentosus peut tolérer une eau modérément dure, mais ne s’épanouira pas dans ces conditions et, surtout, Dicrossus filamentosus ne se reproduira qu’à une dureté très faible (1°dH ou moins recommandé).

Enfin, dans leur bac, le GH devra osciller entre 1 et 3 ºdGH et ne jamais être supérieur à 7-8.

Dicrossus filamentosus est une variété de cichlidé très sensible aux composés azotés, il est donc primordial de faire des changements périodiques d’un volume suffisant et avec une fréquence adéquate ainsi qu’une bonne filtration.

La maintenance des Dicrossus filamentosus se démarque par la délicatesse face à d’éventuelles fluctuations du milieu chimique de vie de ce poisson qui est magnifique mais très sensible à la pollution chimique et qui surtout ne tolère pas des niveaux plus élevés de NO3.

Avec cette espèce, le plus important, en ce qui concerne les paramètres de l’eau, c’est qu’il n’y ait pas de changements brusques.

La maintenance des Dicrossus filamentosus nécessite qu’on lui fournisse toujours un abri et de l’eau propre et courante.

ZONE DE VIE

En milieu naturel, les Dicrossus filamentosus qui sont des poissons très timides, sont très souvent observés cachés parmi les plantes ou près du fond.

En règle générale, Dicrossus filamentosus ne reste jamais très longtemps, en pleine eau et/ou sur la couche supérieure de l’aquarium.

Pour leur bien-être, un aménagement plein d’abris et de cachettes, et un bac fortement planté, notamment avec des plantes flottantes qui font écran à la lumière qu’ils préfèrent tamiser, sera leur domaine : C’est une condition « sine qua non » pour la bonne maintenance de ce cichlidé !

Ces cichlidés semblent aimer aussi un peu de courant dans le bac mais contrairement aux autres cichlidés nains, ils sont très délicats et ne supportent pas les carences en oxygène et/ou l’accumulation de polluants dans l’eau, il faut donc effectuer des changements réguliers et fréquents de l’eau de leurs bacs : Ces opérations sont indispensables.

Globalement, sa difficulté de maintenance est plutôt réputée pour être moyenne à difficile.

Dicrossus filamentosus pousse jusqu’à 9 centimètres de taille et en raison de cette taille, il n’a pas besoin d’un grand bac et peut se satisfaire d’un petit aquarium d’une contenance minimale de 80 litres.

Le volume minimum recommandé pour maintenir des Dicrossus filamentosus (cichlidé damier) est de 80-100 litres.

 

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Dans la nature, Dicrossus filamentosus suit un régime principalement carnivore, ce cichlidé se nourrit de larves d’insectes, de petits crustacés et de vers.
Dicrossus filamentosus est géophage (mange de la terre, ou plutôt, s’alimente par géophagie, en filtrant et tamisant les animalcules) et vermivore (mange des vers).
Il faut toujours se souvenir qu’en milieu naturel, ces espèces de cichlidés nains sont carnivores, c’est-à-dire qu’elles se nourrissent principalement de larves d’insectes, de crustacés, de petites crevettes et de jeunes poissons.

EN AQUARIUM

Les spécimens disponibles sur le marché sont souvent capturés à l’état sauvage ce qui explique que parfois ils peuvent donc avoir du mal à accepter la nourriture sèche.

Quand l’éleveur détient des spécimens capturés, généralement ceux-ci n’accepteront initialement que de petites proies vivantes.

Il faut toutefois les y habituer progressivement et avec patience.

Il faut aussi tenir compte du fait que les Dicrossus filamentosus sont peu voraces et abordent généralement la nourriture avec une certaine ou au moins, circonspection, surtout dans les premières semaines suivant un changement de bac ou suite à leur introduction en aquarium (cas de spécimens sauvages), il faut donc en tenir de ce comportement de prudence en évitant de combiner ce cichlidé avec des espèces aux tempéraments trop vifs et voraces qui par leur comportement « turbulent » et/ou trop vorace, l’empêcherait de se nourrir suffisamment.

Par la suite, quand les Dicrossus filamentosus seront bien acclimatés dans leur aquarium, ils commenceront également à accepter les produits surgelés et lyophilisés mais dans tous les cas, ils en viendront difficilement à accepter le sec : L’adaptation à ce type de nourriture demande un peu de temps et de subtilité de la part de l’éleveur.

Malgré toutes les difficultés rencontrées pour faire accepter par les Dicrossus filamentosus, une nourriture spécifique de l’aquariophilie et plus particulièrement du commerce aquariophile, il faut toujours veiller à leur proposer une alimentation la plus variée possible et la plus complète.

Cependant, pour l’éleveur qui a pour objectif de les reproduire, il est préférable de commencer par leur distribuer de la nourriture vivante, au moins au début, ne serait-ce que pour les aider à se remettre du stress inévitable du transport et de l’acclimatation à un nouveau bac et son environnement.

Ensuite, progressivement il sera possible de passer progressivement ,en transition, à la nourriture congelée et d’essayer occasionnellement de les habituer à accepter la nourriture sèche.

Au bout d’un certain temps et quand ils auront compris tout l’intérêt de la nourriture conditionnée de l’aquariophilie, les Dicrossus filamentosus devraient facilement apprécier tout particulièrement les granulés pour cichlidés, qui coulent rapidement et qu’ils auront le loisir de déguster tranquillement au sol sans que d’autres poissons ne leur volent la nourriture sous leur nez.

Après une bonne période d’acclimatation, ils pourront également être nourris avec de la nourriture sèche.

Pour les préparer à la reproduction, la nourriture vivante, comme les vers de vase, les artémias et surtout les daphnies, est toujours fortement recommandée.

En fait, la règle est simple : Le principe de base pour bien nourrir ces cichlidés consiste tout simplement à varier leur alimentation avec des flocons végétariens ou à base de spiruline et des aliments congelés.

En aquarium, il parcourt le substrat à la recherche de nourriture, ainsi il accepte les aliments secs mais, comme la plupart des poissons, il est recommandé de lui proposer un menu varié contenant des larves de chironomes vivants et congelés, des larves de moustiques, des daphnies, des Moinas (crustacés similaires aux daphnies) …

L’alimentation, comme pour presque toutes les espèces de cichlidés, est l’un des aspects les plus importants pour maintenir correctement ces poissons d’eau douce…ce n’est pas le seul !

Pour que les Dicrossus Filamentosus aient, en aquarium, une croissance correcte, dans leur alimentation, il faudra régulièrement leur distribuer des aliments vivants et congelés, tels que les crevettes de saumure, les daphnies, les larves rouges, les tubifex, etc…

L’alimentation des Dicrossus filamentosus, sur une base d’aliments vivants et congelés est parfaitement possible et compatible…mais difficile à assumer sur le long terme.

C’est une contrainte importante pour l’éleveur aquariophile, ce qui explique partiellement que la maintenance de ces poissons n’est pas à la portée de tous les amateurs !

Une carence de ce type de nourriture vivante risque à terme de provoquer des problèmes de croissance, de santé ou de les rendre plus sensibles et sujets aux maladies.

En captivité, les Dicrossus Filamentosus acceptent sans difficulté les aliments secs, mais leur alimentation doit être variée en apportant des micro-aliments vivants (par exemple des crevettes de saumure) et d’autres alternatives telles que le krill, le tubifex, les vers de vase, entre autres aliments riches en protéines.

Il ne faut pas non plus négliger la nourriture sèche car, même si souvent on constate de leur part une certaine réticence dans les premiers temps, à accepter et manger ce type de nourriture dans les premiers jours, c’est aussi et bien souvent le meilleur moyen de leur apporter une alimentation complètement équilibrée et saine.

Parfois, pour aider cette assimilation de la nourriture sèche, il est possible de recourir à une astuce qui consiste à mélanger la nourriture sèche avec des aliments vivants et surgelés, puis progressivement réduire la part de nourriture vivante pour habituer les poissons à ne recevoir que de la nourriture sèche.

Les Dicrossus Filamentosus accepteront quand ils acceptent de la nourriture sèche, montrent une nette préférence pour une nourriture qui coule et tombe au sol, en particulier, les granulés ou pellets de cichlidés qui sont broyés pour etre adaptés à la taille de leur bouche.

Quand il s’agit de spécimens capturés, dans les premiers temps, ces cichlidés n’accepteront initialement que de petites proies vivantes, il faudra veiller à modifier progressivement leur alimentation.

Les poissons sauvages sont timides et passent la plupart de leur temps cachés parmi les plantes, ne remontant que pendant les phase de distribution de l’alimentation qu’ils ont vite appris à reconnaitre suite à leur passage en captivité.

Au début, souvent ils ne prendront que des nauplies d’artémias, puis, si cela leur est proposé, timidement- ils essaieront les Tubifex, les larves de moustiques (ver de sang) et plus tard, avec appétit, ils accepteront également de manger des aliments surgelés, tels que des daphnies, artémias, cyclopes…c’est une affaire de patience et de moyens pour l’éleveur !

Par la suite, s’ils sont bien acclimatés, ils commenceront également à accepter les produits surgelés et lyophilisés mais toujours, ils en viendront difficilement à accepter le sec.

REGIME

Les Dicrossus filamentosus ont un régime essentiellement carnivore où les aliments vivants tels que les vers, les daphnies, les artémias, les petits crustacés et les mollusques tels que les escargots ou leurs œufs ont une place très fréquente.

Potentiellement, ils acceptent aussi les aliments surgelés et moins fréquemment secs, auxquels ils doivent avoir été habitués au préalable, la technique de les affamer peut y aider mais rien n’est moins certain !

Dans l’aquarium, dès les premières distributions, ils acceptent rarement les aliments séchés comme unique base de nourriture.

Il faut se souvenir que pour l’essentiel, la base de leur alimentation doit être constituée d’aliments frais ou surgelés en l’absence d’aliments vivants disponibles et souvent assez difficiles à se procurer ou à en faire l’élevage, c’est-à-dire :

  • Larves de moustiques ;
  • Daphnies ;
  • Artémias adultes ;
  • Préparation « maison » telle que bouillie broyée à base de foie de poulet et de moules ;

En effet, avec le temps et malgré des difficultés d’adaptation à ce type de nourriture, ils pourront s’habituer également aux granulés et aux flocons.

Pour compléter et équilibrer leur repas, il faut également ajouter une contribution végétale à leur alimentation qui apporte plus de salubrité à ces poissons et leur évitera des problèmes assez courants chez les poissons d’eau douce liés à l’obstruction intestinale.

L’idéal pour leur alimentation et leur santé donnera quand même la priorité à une alimentation constituée d’aliments vivants.

Attention aux excès, il n’est pas recommandé de distribuer aux Dicrossus Filamentosus uniquement des aliments secs et des aliments pour animaux !

Bien entendu, pour le bien-être de ce cichlidé et aussi pour limiter la pollution de l’eau, l’excès de nourriture est à proscrire.

Souvent les spécimens sur le marché proviennent de captures dans la nature, ils peuvent donc avoir du mal à accepter les aliments secs, mais il faut s’y habituer avec un peu de patience et progressivement.

Avec le temps et de la patience pour l’éleveur, ils s’habituent également aux granulés et aux flocons.

Quand ce type de nourriture est accepté, il s’avère que les Dicrossus filamentosus aiment particulièrement les granulés de cichlidés qui coulent rapidement.

Cependant, les aliments surgelés et les aliments vivants doivent toujours être privilégiés et la partie principale de l’alimentation doit être constituée, autant que possible d’aliments vivants.

Ces cichlidés nains ont besoin d’être nourris régulièrement avec des aliments vivants ou congelés riches en protéines pour prolonger leur durée de vie, et ces aliments rehaussent leurs couleurs.

Cependant, pour l’amateur qui voudra faire de la reproduction de cette espèce, il conviendra de s’équiper d’une source de production d’aliments vivants, à distribuer à ces animaux pour qu’ils récupèrent du stress inévitable vécu lors du transport, pour passer ensuite et sereinement à une alimentation composée d’aliments surgelés, et essayer de les habituer à aliments secs.

Pour prévenir les insuffisances nutritives (vitamines, oligo-éléments, minéraux, …), il est préconisé de diversifier l’alimentation.

Il faut toujours varier leur alimentation avec des flocons végétariens ou à base de spiruline, et des surgelés.

Pour les amener en condition de reproduction, des aliments vivants, tels que des vers de vase, des Artémias et surtout des daphnies, sont fortement recommandés.

Enfin, pour terminer, plus les repas seront échelonnés avec de faibles quantité de nourriture, meilleur ce sera pour la santé de ces magnifiques cichlidés.

Cependant, pour l’amateur qui voudra faire de la reproduction de cette espèce, il conviendra de s’équiper d’une source de production d’aliments vivants, à distribuer à ces animaux pour qu’ils récupèrent du stress inévitable vécu lors du transport, pour passer ensuite et sereinement à une alimentation composée d’aliments surgelés, et essayer de les habituer à aliments secs.

Pour prévenir les insuffisances nutritives (vitamines, oligo-éléments, minéraux, …), il est préconisé de diversifier l’alimentation.

Il faut toujours varier leur alimentation avec des flocons végétariens ou à base de spiruline, et des surgelés.

Pour les amener en condition de reproduction, des aliments vivants, tels que des vers de vase, des crevettes de saumure et surtout des daphnies, sont fortement recommandés.

Enfin, pour terminer, plus les repas seront échelonnés avec de faibles quantité de nourriture, meilleur cela sera pour la santé de ces magnifiques cichlidés.

 

AQUARIUM

Les Dicrossus Filamentosus réussissent mieux dans des groupes plus grands avec beaucoup d’espace, 10 à 15 poissons dans un aquarium de 150 à 200 litres minima est réalisable à conditions de placer suffisamment de cachettes adéquates qui  sont nécessaires.

Les Dicrossus Filamentosus atteignent une taille d’environ 6 à 10 centimètres suivant les sexes et adorent entrer et sortir des petites cachettes.

La litière de feuilles, les coquilles de noix, les pots de plantes cassés, le bois flotté et les plantes constituent tous de superbes petits refuges et lorsqu’ils en reçoivent suffisamment, ces poissons passeront leurs heures d’éveil à vérifier tous les coins et recoins de votre aquarium et à s’inviter les uns les autres se chassant de leurs endroits préférés.

Les Dicrossus Filamentosus resteront principalement au fond près des meilleures cachettes, mais seront beaucoup plus à l’aise et actifs avec des poissons de plus petite taille et paisibles tels que les tétras et les hachettes occupant l’espace entre les deux eaux au-dessus de leurs têtes.

Ils se débrouillent très bien dans les bacs d’eau noire et acceptent facilement la nourriture en flocons et vont même séparer les plaquettes d’algues et se nourriront du biofilm qui pousse sur la litière de feuilles.

Le volume du bac n’est pas d’une importance capitale, un 200 litres est pourtant idéal pour maintenir un petit groupe de 4-6 individus.

La maintenance de cette espèce de cichlidé est délicate, elle n’est pas sans problème et de nombreux facteurs doivent toujours être réunis pour ne pas aller vers des échecs avec ce poisson.

Le plus important de ces paramètres, est une très bonne qualité de l’eau.

Il est impératif de le maintenir dans une eau Douce, la solution la plus efficace est de posséder un osmoseur ou alors de recueillir de l’eau de pluie à la condition de ne pas habiter à côté d’usines polluantes.

La dureté totale de cette eau ne devra se situer entre 1°dGH et ne pas dépasser 6° dGH, avec une dureté carbonatée de 1 à 3° dKH et un pH de 4,5 à 6,5.

Le recours à l’utilisation d’une filtration avec de la tourbe est primordial car elle améliore la maintenance de ce cichlidé en abaissant naturellement et progressivement mais surtout sans avoir recours à des additifs chimiques le pH, évitant de cette manière les brusques variations chimique s de l’eau de l’aquarium qui peuvent avoir un effet néfaste non recherché.

La température sera comprise entre 24°C et 28°C.

Comme c’est un poisson qui a besoin de se sentir en sécurité, il faudra donc veiller à son bien-être, un substrat de couleur sombre avec un décor pourvu de nombreuses cachettes (nombreuses racines, roches, noix de coco), afin de le rassurer.

Un éclairage modéré est fortement recommandé.

Avec tous ces facteurs combinés à des valeurs physico-chimiques aussi basses, maintenir une plantation correcte n’est pas facile…mais c’est souhaitable : Le choix des plantes devra être subtil !

Il faudra impérativement prévoir des changements d’eaux réguliers et importants, d’une valeur de 30 à 35% de la contenance du bac (très sensible au taux de nitrates), l’eau neuve devra être vieillie et filtrée sur tourbe avant d’être incorporée dans le bac.

Il faudra etre particulièrement rigoureux et régulier dans les opérations de maintenance de l’aquarium et toujours prévoir le  nettoyage des masses filtrantes tous les mois.

Beaucoup de travail en perspective pour l’aquariophile !

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Dimensions de l’aquarium des Dicrossus filamentosus

Il faut au moins disposer d’un bac de d’au moins 80 litres net pour loger 3 spécimens : un mâle + 2 femelles : c’est le strict minimum, plus grand c’est toujours idéal !.

Les Dicrossus filamentosus se sentent plus à l’aise en vivant au sein dans des groupes plus grands et surtout dans de grands espaces.

A raison de 10 à 15 poissons dans un aquarium, un volume de 150 à 200 litres est requis, toujours équipé avec des cachettes adéquates et offrant les meilleures conditions de vie réunies.

Comme c’est un poisson qui a besoin de se sentir en sécurité, il faudra donc veiller à son bien-être, avec un décor pourvu de nombreuses cachettes, afin de le rassurer, à savoir :

  • Un substrat de couleur sombre : Les Dicrossus filamentosus aiment les aquariums d’eaux noires et sans courants excessifs, il est donc bon d’utiliser un Substrat fin et sombre ainsi qu’une tourbe abondante pour assombrir les eaux. De manière complémentaire, il est recommandé d’utiliser une lumière tamisée ou des plantes flottantes ;
  • Une litière de feuilles, des coquilles de noix de coco ;
  • Des pots de plantes cassés et renversés ;
  • Un entrelacs de bois flotté ;
  • Des plantes

Autant d’éléments qui constituent pour ces cichlidés autant de superbes petits refuges que ces poissons passeront pendant des heures à vérifier, découvrir et inspecter tous les coins et recoins de votre aquarium et à s’inviter les uns les autres se chassant de leurs endroits préférés.

Les Dicrossus filamentosus resteront principalement au fond près des meilleures cachettes, mais seront beaucoup plus à l’aise et actifs avec des poissons de plus petite taille et paisibles tels que les tétras et les hachettes occupant l’espace entre les deux eaux au-dessus de leurs têtes.

Mais malheureusement, la maintenance des Dicrossus filamentosus est délicate et elle n’est pas sans problème, car de nombreux facteurs doivent être réunis pour ne pas aller vers des échecs avec ce poisson.

Le plus important de ces paramètres, est – c’est un nième rappel –  une très bonne qualité de l’eau.

Il est impératif de le maintenir dans une eau douce !

La solution la plus efficace est de posséder un osmoseur ou alors de recueillir de l’eau de pluie à la condition de ne pas habiter à côté d’usines polluantes.

La dureté totale de cette eau ne devra se situer entre 1°dGH et ne pas dépasser 6° dGH, avec une dureté carbonatée de 1 à 3° dKH et un pH de 4,5 à 6,5.

L’ajout de feuilles de l’arbre Terminalia catappa dans le bac des Dicrossus filamentosus, qui non seulement servent de zone de refuge mais libèrent des composés précieux dans l’eau, qui, entre autres, abaissent légèrement le pH et stimulent le frai des poissons, ainsi que des propriétés bactéricides et fongicides est la solution préconisée et utilisée par de nombreux éleveurs de cette espèce.

L’ajout au réservoir serait les feuilles de l’arbre Terminalia catappa, qui non seulement servent de zone de refuge mais libèrent des composés précieux dans l’eau, qui, entre autres, abaissent légèrement le pH et stimulent le frai des poissons, ainsi que des propriétés bactéricides et fongicides

Compléter cette installation par une filtration de l’eau de leur de leur aquarium à base de tourbe est primordial et améliore la maintenance de ce cichlidé en abaissent le pH et aussi en évitant les brusques variations.

La température sera comprise entre 24°C et 28°C.

Un éclairage modéré est recommandé.

Par contre, avec des valeurs physico-chimiques aussi bas de l’eau, il ne sera pas facile de maintenir une plantation correcte.

Il faut aussi prévoir des changements d’eaux réguliers et importants de l’ordre de 30 à 35% de la contenance du bac car les Dicrossus filamentosus sont très sensibles au taux de nitrates en prenant la précaution d’ajouter une eau neuve qui au préalable aura été vieillie et filtrée sur tourbe avant d’être incorporée dans le bac.

Enfin, il ne faut jamais négliger l’entretien courant  et effectuer au moins un nettoyage des masses filtrantes tous les mois.

Un aquarium d’un volume de 50-60 litres est tout à fait suffisant pour entretenir un couple ou un harem des plus petites espèces.

Cependant, pour garder un groupe de cichlidés nains plus petits ou plus grands, il est plus adapté et plus facile d’utiliser un bac plus grand, si possible d’au moins 150 à 200 litres.

Dans ce bac, il faudra prévoir suffisamment de cachettes sous forme de grottes et d’abris, tels que des racines, des pierres, des coquilles de noix de coco et des plantes.

La structure du bac à Dicrossus Filamentosus doit être choisie de manière à ce que les cichlidés puissent former des territoires suffisants.

Bien qu’il s’agisse d’une espèce de petite taille, un aquarium de certaines dimensions 100 x 40 x 40 (160 litres) est recommandée pour ne pas dire nécessaire pour que ces poissons puissent se développer correctement.

Les Dicrossus Filamentosus peuvent être gardés par couples, mais préfèreront vivre au sein d’un harem de 5-6 animaux, par exemple 1 mâle avec 4-5 femelles.

Le substrat inférieur doit être constitué d’une couche de sable ou de gravier fin de quelques centimètres de haut si possible recouvert de feuilles mortes…

Étant donné que ces poissons, généralement assez timides, ont besoin de beaucoup de cachettes, le bac doit, dans la mesure du possible et compte tenu des contrainte chimique de l’eau de maintenance, être planté de manière relativement dense.

Cependant, il faudra toujours garder une zone réservée pour la nage libre et pas encombrée.

Étant donné que la plupart des cichlidés nains préfèrent une lumière plus tamisée, certaines plantes flottantes telles que la fougère de Sumatra peuvent également être introduites même si  cela constitue une légère entorse au respect du biotope naturel de ces cichlidés !

L’usage du bois de pin des tourbières, des pots de fleurs disposé à l’envers ou semi-enterrés, les coquilles de noix de coco (avec des trous de la taille d’une noix) ou les structures en pierre comme cachettes supplémentaires sont autant d’éléments qui peuvent être utilisés dans les bacs réservés aux Dicrossus filamentosus.

Un filtrage à la tourbe est toujours fortement recommandé, ainsi que des changements réguliers et partiels de l’eau hebdomadaire (au moins 30%).

Tous les cichlidés nains sont sensibles aux médicaments ou à l’augmentation des niveaux de nitrite et de nitrate dans l’eau.

L’eau de l’aquarium des Dicrossus filamentosus doit également être riche en oxygène sans être fortement brassée pour y parvenir.

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

La décoration sera relevée par de nombreuses racines et quelques pierres plates où vous pourrez faire le sertissage.

Quand cela est possible, l’aquarium doit être densément planté, y compris des espèces de plantes à feuilles larges telles que Echinodorus, car il est très probable que les Dicrossus filamentosus fraient sur leurs feuilles.

https://youtu.be/orMARwT-RBk

L’aquarium pour Dicrossus filamentosus doit de préférence contenir un substrat sableux et mou avec, en complément obligatoire la présence de racines et de troncs formant des taches obscures et des grottes.

Comme les autres cichlidés sud-américains, ils creusent dans le substrat pour trouver de la nourriture.

Pour cette raison, il faut un sable fin et noirci.

La décoration sera relevée par de nombreuses racines et quelques pierres plates où vous pourrez faire le sertissage.

Les racines servent également de marqueurs de territoire.

Les animaux se sentent également très à l’aise avec les feuilles séchées, comme les feuilles d’amandier de mer.

Les feuilles pour la ponte sont très populaires, surtout lors du frai.

De plus, il devra y avoir suffisamment d’espace pour la nage libre.

Dans l’aquarium, le décor joue un rôle important lorsqu’il offre de nombreuses cachettes sous forme de coquilles de noix de coco, de bois pétrifié, de bois flotté ou de tuyaux en poterie, où les individus plus faibles ou dominés peuvent trouver refuge.

L’aquarium n’a pas besoin d’être haut, mais il est important qu’il soit relativement long et si possible large, de préférence pas moins de 120 centimètres (4 pieds) de longueur.

Cette espèce se tient de préférence au niveau inférieur du bac ce qui ne l’empêche pas de circuler aussi dans les autres strates de l’aquarium ou du plan d’eau.

SUBSTRAT

Le substrat se composera principalement d’un sable de rivière et le décor sera composé de quelques branches de bois flotté ou de racines…à savoir qu’ un sable noir peut être utilisé comme substrat !

En effet, un substrat trop clair risque d’effrayer les poissons.

Les constructions en pierre avec des crevasses et des grottes ou des racines doivent également être proposées à ces pensionnaires non seulement comme décor mais surtout comme abris.

Dicrossus filamentosus est un pondeur en grottes, quand ce cichlidé pond, les œufs sont généralement fixés au plafond des grottes.

Il est conseillé d’inclure quelques gros morceaux de bois foncé, car ce fond permettra aux poissons d’afficher tout le spectre de leurs couleurs.

Quelques poignées de feuilles séchées (Hêtre, Chêne, Catappa…) donnent un aspect naturel.

PLANTES

Les plantes d’aquarium peuvent être ajoutées, elles serviront à ces cichlidés comme endroit pour se cacher ou se retirer et contribueront au bien-être des animaux.

L’aquarium doit être densément planté, y compris des espèces de plantes à feuilles larges telles que Echinodorus, car il est très probable que les Dicrossus filamentosus fraient sur leurs feuilles.

En plus d’une plantation dense, les Dicrossus filamentosus aiment les racines qui s’étendent à travers tout le réservoir.

Dicrossus filamentosus nécessite un aquarium fortement planté et bien structuré avec une couche de sable de plusieurs centimètres d’épaisseur.

Le bien être ces animaux timides dépendra des nombreuses cachettes qui seront mises en place dans son bac.

Une couverture dense de plantes flottantes et de nombreuses plantes fines aident également les animaux à trouver suffisamment de lieux de repos.

Des plantes peuvent être ajoutées pour rendre le bac moins austère, mais elles doivent être de nature à bien tolérer les paramètres de l’eau dans laquelle elles doivent pousser, par exemple Microsorum, épées d’Amazone ou mousse de Java.

ECLAIRAGE

Dicrossus filamentosus doit être hébergé dans un aquarium disposant de préférence d’un éclairage modéré, car la présence de plantes telles que Microsorum, Taxiphyllum, Cryptocoryne et Anubias… sont des alternatives viables dans cette condition.

Comme cela a été évoqué plusieurs fois, ce poisson est très timide et, par conséquent, a besoin de nombreuses cachettes pour se sentir à l’aise.

Dans ces conditions, il ne faudra pas hésiter sur la quantité de végétation, de pierres et de bois immergé qui composera le décor du bac des Dicrossus filamentosus, afin de recréer divers points pouvant servir de repaire/cachette.

Il n’aime pas les éclairages excessifs, c’est pourquoi il est d’autant plus conseillé d’abonder en végétation afin de créer des zones ombragées variées (l’utilisation de plantes flottantes est fortement recommandée), de plus, les fonds trop clairs sont déconseillés.

FILTRATION

C’est une espèce délicate qui nécessite un aquarium très stable sans la présence de composés azotés, notamment l’absence totale de nitrates.

La maintenance de cette espèce oblige à effectuer des changements d’eau d’environ 20% par semaine.

Filtrer avec de la tourbe est la solution recommandée car elle permet de simuler/recréer les eaux humiques que Dicrossus filamentosus habite.

La filtration de la tourbe et l’ajout de feuilles séchées d’amandier indien (Terminalia catappa) seront bénéfiques pour aider à créer les conditions favorables !

REMARQUE : L’ajout d’un couvercle bien ajusté sur l’aquarium des Dicrossus filamentosus est important car ces poissons peuvent sauter.

Avant tout, il faudra veiller au fait que le filtre d’aquarium offre une filtration mécanique optimale puisque ce type d’aquarium produit généralement beaucoup de matière organique en suspension.

La filtration doit donc être efficace, mais le mouvement de l’eau doit être doux et des changements d’eau partiels fréquents doivent être effectués afin de maintenir les nitrates au minimum.

Si une excellente filtration est également importante, une bonne aération et des changements d’eau fréquents le sont tout autant afin que les nitrates restent faibles, de préférence indétectables avec les tests d’aquarium, sans parler des nitrites, qui ne devraient pas être là du tout, car Dicrossus filamentosus est sensible à une eau de mauvaise qualité. qualité.

Le courant d’eau dans l’aquarium ne doit cependant pas être trop fort pour ne pas gêner les poissons car ils aiment vivre dans des eaux calmes et non troublées.

Attention aux brusques variations des qualités physico-chimiques de l’eau, faire de fréquents renouvellements d’eau sans oublier les siphonages des déjections et déchets déposés sur le fond.

Il est important que l’eau renouvelée soit à la même température que celle présente dans l’aquarium, autant que possible, cette nouvelle eau devra avoir les mêmes caractéristiques de pureté.

Comment doit être l’aquarium pour Dicrossus ?

La taille minimale de l’aquarium pour Dicrossus doit être comprise entre 60 et 90 litres pour un couple, en essayant de simuler le plus possible l’endroit où il vit.

Pour ce faire, il faut concevoir un aquarium bien garni de troncs et abondamment planté pour leur fournir le maximum d’abris possible et pour qu’ils se sentent en sécurité à tout moment.

Quant au substrat pour l’aquarium, il faut choisir celui qui présente une petite granulométrie et sans bords (puisqu’un compagnon idéal pour Dicrossus serait les Corydoras et, finalement, n’importe quel Loricaridé), donc l’idéal est d’utiliser du sable.

En plus de ce qui précède, ils apprécient la présence de tanins dans l’eau qui peuvent être obtenus avec certains types de bois.

Dans le cas présent, bois Mopani et/ou de la mangrove ont été utilisés, car d’après l’expérience de beaucoup d’aquariophiles, ces bois sont ceux qui ont la capacité tannique la plus élevée.

En outre, il convient généralement d’ajouter dans le bac diverses feuilles mortes qui se décomposeront et cônes d’Aulne.

En ce qui concerne la filtration de l’aquarium, il est important d’éviter les courants forts, sinon ils sortiront difficilement(par crainte) de leur bonne et confortable cachette.

Le Dicrossus est plus à l’aise dans un aquarium peu éclairé, il faudra donc également porter une attention particulière à l’éclairage choisi et, si possible, on aura la présence de plantes flottantes pour leur apporter le plus haut niveau de confort.

L’eau doit également être riche en oxygène.

DESCRIPTION D’UN BAC BIOTOPE INSPIRE DE LA BORDURE ORIENTALE DE LA LAGUNE DE MACURUCO, AFFLUENT DES EAUX NOIRES DU RIO ORINOQUE, VENEZUELA

Liste des poissons :

  • Hemigrammus rhodostomus ;
  • Apteronotus leptorhynchus ;
  • Ancistrus macrophthalmus ;
  • Pomacea bridgesii ;
  • Palaemonetes sp.

Liste des plantes :

  • Lemna minor ;
  • Pistia stratiotes ;

Description du substrat & décor

Le sable pâle du fond de la rivière est émulé à l’aide du substrat « Crystal River » de « CaribSea Supernaturals » ou produits équivalents.

La taille et la couleur sont soigneusement sélectionnées pour créer un environnement sous-marin naturel comme ceux des eaux noires du fleuve Amazone ou des jungles asiatiques.

Ces produits inertes n’affectent pas le pH ou votre alcalinité et permettent d’ajuster ces paramètres importants de la qualité de l’eau.

Le sable est idéal pour les poissons à ventre mou et les fouisseurs, et convient aux aquariums marins et saumâtres avec un tampon approprié.

Les branches tombées et le bois flotté qui s’accumulent dans les coudes du ruisseau sont créés à l’aide de bois d’araignée, de branches de manzanita et de bois flotté.

Les roches qui se trouvent le long du fond, qui semblent être du granit de couleur rosâtre sont représentées à l’aide de roches de de couleur approchante.

La litière de feuilles essentielles au substrat est formée à l’aide d’une variété de plantes, en mettant l’accent sur les feuilles et les formes de feuilles qui se produisent dans la région, comme celle du goyavier (Psidium guajava).

Le substrat est également décoré de plantes, y compris des gousses trouvées dans la région à partir d’arbres des genres Sterculia, Kielmeyera et Jacaranda…

La combinaison de matières organiques en décomposition vitales pour l’environnement et l’alimentation de plusieurs de ces espèces déclenche naturellement la création d’un « Mulm » présent dans le substrat et la colonne d’eau résultat de l’activité biologique et de la décomposition de ces éléments.

Le mulm (du mot allemand « molm » signifiant « poussière de sol en décomposition ») est un sédiment meuble de matière organique, composé principalement de restes végétaux, de bactéries, de minéraux et de produits finaux métaboliques.

Il se présente sous la forme d’une boue marron et gluante, riche en micro-organismes et oligo-éléments. Il est plus structuré que la boue et peut aussi contenir des déchets végétaux, des excréments, des insectes morts.

Lorsque le bois mort se décompose, l’humification commence. Il peut alors se transformer en mull ou, lorsque le milieu est très humide et pauvre en oxygène, en mulm.

Les arbres creux sont des sites propice au développement de mulm où se développe une biodiversité parfois fragile[1].

Le fond de l’aquarium ou des parties de celui-ci sont souvent couverts de mulm où celui-ci y joue différents rôles :

  • Il offre une zone de peuplement idéale pour la bactérie Nitrobacter, qui contribue au cycle de l’azote ;
  • Il contribue à l’équilibre de l’aquarium avec un potentiel d’oxydoréduction favorable ;
  • Il s’y développe des micro-organismes dont se nourrissent les poissons et crevettes ;
  • Il est très riche en nutriments pour les plantes aquatiques ;
  • Il peut aussi encrasser les pièces mécaniques et colmater les mousses.

Le mulm peut pourrir s’il n’y a pas assez d’oxygène.

Description de l’équipement 

Circulation de l’eau

  • Système de débordement de style Durso en PVC ;
  • Réservoir de puisard Aqueon ;
  • Aquarium de 20 gallons de long (dimensions 77,5 × 33,3 × 33 centimètres) avec déflecteurs en acryliques ajoutés ;
  • Pompe de retour SICCE Syncra SDC 6.0 à 33% de puissance ;
  • Tuyau supplémentaire en silicone avec ID de 3/4 « (ligne de retour) et 1 » (ligne de débordement) ;

Chauffage

  • Hygger 500W Aquarium Heater ;

Système de chauffage réglable avec affichage LED numérique de la température permettant un contrôle précis de la température grâce à sa technologie d’onduleur intelligent. Pour un aquarium de 250 à 400 litres.

Equipement submersible ce thermoplongeur maintient l’eau à une température constante grâce à la puce intégrée, la précision est de 0.1℃.

Il dispose d’un système de contrôle de température double intégré en Fahrenheit et Celsius (plage de température : 59-93°F/15-34°C).

Stérilisateur UV

  • AquaUV 8W Advantage 2000 ;

Éclairage

  • Barres lumineuses LED programmables Fluval Aquasky (réservoir d’affichage)
  • Barres Fluval Plant 3.0 (puisard)

Paramètres de l’eau

  • La température est de 26 °C ;
  • Le pH est de 6,6 ;
  • Le GH est de 5 ;
  • Le KH est de 3 ou moins ;
  • Les taux d’ammoniac (NH4+) et de nitrite (NO2-) sont de 0 ppm ;
  • Le nitrate (NO3-) est de 5 ppm ou moins.

Informations supplémentaires

La borne-fontaine de style DURSO crée une aération dans l’eau, telle qu’elle serait fournie par des eaux plus turbulentes en amont de la nature, fournissant une oxygénation pour le confort des poissons tout en permettant un écoulement plus calme dans l’aquarium principal pour imiter le biotope du lagon.

Le manque de dioxyde de carbone pour les plantes dû à l’aération n’est pas un problème, car toutes les plantes flottent ou (dans le puisard) poussent émergées.

Le puisard est principalement occupé par un grand refuge rempli de plantes à croissance rapide, notamment :

  • Rotala rotundifolia ;
  • Ceratophyllum demersum ;
  • Lemna minor ;
  • Echinodorus bleherii ;

En plus de déverser des matières organiques dans l’eau comme le feraient les plantes plus en amont dans le biotope naturel, ces plantes éliminent les contaminants et les nitrates de l’eau, dans une modification de la méthode WALSTAD.

En enlevant une poignée ou deux de plantes chaque semaine comme exportation de nutriments, on permet à plus de pousser, en éliminant plus de déchets de la colonne d’eau et en minimisant les changements d’eau à environ 10% tous les 3 mois (principalement pour éliminer l’excès de mulm) tout en maintenant des paramètres stables et un environnement sain et naturel.

Le refuge abrite également une deuxième colonie de Palaemonetes sp., fournissant une dégradation supplémentaire des détritus.

Palaemonetes sp.

Palaemonetes sp.

Les lumières dans le réservoir de puisard sont maintenues sur un cycle jour/nuit inversé à partir du réservoir principal, de sorte que toutes les créatures peuvent profiter d’un cycle jour/nuit normal, mais les plantes sont toujours actives quelque part dans le système pour purifier et oxygéner l’eau.

De la litière de feuilles et des plantes supplémentaires sont ajoutées au besoin, environ tous les mois ou tous les deux mois, pour remplacer celles qui se décomposent.

Apteronotus leptorhynchus

Apteronotus leptorhynchus

Bien qu’Apteronotus leptorhynchus puisse précéder Palaemonetes spp., une abondance de cachettes due à la litière de feuilles combinée à une alimentation régulière d’Apteronotus leptorhynchus limite la prédation dans le réservoir à pas plus qu’un alevin occasionnel, garantissant que la colonie de crevettes reste stable ou croissant à mesure que les naissances dépassent les décès.

Le stérilisateur UV sert à maintenir le nombre de bactéries dans l’eau à un niveau bas, préservant ainsi la santé des poissons en imitant l’absence de maladies bactériennes présentes dans les environnements naturels d’eaux noires en raison du faible pH.

Les oligo-éléments sont fournis par un substrat dans le puisard constitué de 9 kg d’Ecosystem Freshwater Miracle Mud, dont la moitié est remplacée chaque année.

Ce substrat, en restant intact dans le puisard, fournit également un environnement hypoxique dans lequel une dénitrification par des bactéries peut se produire pour éliminer les nitrates en excès.

Description de la zone entourant le biotope naturel d’origine

Le fleuve Orénoque est le quatrième plus grand fleuve du monde en volume de débit, et son bassin versant couvre la majeure partie du Venezuela et une partie de la Colombie.

L’embouchure de l’Orénoque a été découverte tôt par les Européens, visitée par Christophe COLOMB lors de son troisième voyage, et le cours inférieur du fleuve à travers les plaines du Venezuela et de la Colombie est devenu de plus en plus urbanisé et industrialisé depuis le milieu du XXe siècle.

En revanche, le cours supérieur du fleuve, au plus profond de la forêt tropicale à la périphérie du plateau des Guyanes, a été beaucoup plus difficile à explorer, la source du fleuve n’ayant été cartographiée qu’en 1951.

Les forêts tropicales des hautes terres, avec leurs nombreuses collines, ruisseaux et rivières, abritent de nombreux mystères. Certains rochers le long des rivières sont décorés de pétroglyphes, des dessins anciens gravés profondément dans le granit, dont même les peuples autochtones actuels ne connaissent ni la signification ni l’origine.

De grandes montagnes de table connues sous le nom de tepuis s’élèvent au-dessus de la forêt, abritant leurs propres climats et des espèces uniques de plantes et d’animaux dans des hautes terres abritées isolées par des falaises rocheuses.

Les bananiers poussent à l’état sauvage le long des cours d’eau, vestige des premiers explorateurs et colons espagnols.

Les biomes variés et les ressources naturelles abondantes contribuent à l’incroyable biodiversité du Plateau des Guyanes, avec plus de 4 000 espèces animales vertébrées et 20 000 espèces végétales, dont 40 % sont endémiques.

Dans ces tronçons supérieurs du fleuve, le principal fleuve Orénoque est rejoint par de nombreux affluents, allant de minuscules ruisseaux saisonniers à des rivières respectables à part entière.

L’un des plus petits affluents, le Caño Macuruco, rejoint l’Orénoque juste en amont du confluent des rivières Orénoque et Ventuari aux rapides de Santa Barbara.

À un peu plus de 2 kilomètres de sa propre confluence avec l’Orénoque, un large virage à Caño Macuruco forme une section plus calme et plus large connue sous le nom de lagune de Macuruco ( 3°55’20″N 67°0’10″W ).

Entouré d’une forêt riveraine, le lagon se trouve au milieu d’une plaine alluviale périodiquement inondée à la texture limono-sableuse.

Alors que la rive ouest est délimitée par une série de terrasses hautes de 1 à 2 mètres, la lisière est bordée par une bande de forêt d’environ 7 mètres de haut et inondée jusqu’à 2,5 mètres de profondeur.

Description du paysage sous-marin du biotope

La lagune de Macuruco couvre plusieurs hectares d’eau noire, abondante de litière de feuilles et de bois flotté en décomposition.

Ceux-ci se logent parmi les racines des arbres le long des bords de la lagune, formant des enchevêtrements denses lorsqu’ils se décomposent en une variété de composés organiques flottants et de morceaux de détritus.

Bien que de couleur sombre et fortement ombragée, l’eau est transparente sur plus de 2 mètres, ce qui permet une certaine visibilité.

Les plantes sont presque entièrement absentes du lit de la rivière, mais les plantes flottantes se rassemblent dans les eaux plus calmes le long des bords.

Parmi le fond sablonneux légèrement coloré, des branches et des feuilles mortes, les explorateurs ont découvert des roches fréquentes le long du lit de la rivière, décrites comme du granit grossier à moyen avec quelques couleurs rosées.

En raison de la nature acide de l’environnement et de la rareté des ions calcium, beaucoup sont surpris de constater que des invertébrés à coquille tels que les crevettes et les escargots peuplent cet environnement.

Pourtant, non seulement des études indiquent que des crevettes peuvent être trouvées toute l’année même avec un pH acide approchant 4,0, 2,5 heures d’échantillonnage dans la lagune de Macuruco ont produit plus de 200 crevettes de la famille des Palaemonidae, ainsi que des escargots du genre Pomacea.

Ceux-ci et une variété d’insectes aquatiques et semi-aquatiques assurent la décomposition biologique et se combinent avec les abondantes matières organiques flottantes pour fournir une riche source de nourriture pour les diverses espèces de poissons qui habitent la région.

Avec à la fois des invertébrés et des matières végétales comme nourriture facilement disponible, une grande variété de poissons est présente dans le lagon, en particulier pendant la saison des pluies.

Une pléthore de characidés, dont Hemigrammus rhodostomus, va et vient parmi le bois flotté, qui abrite à son tour des colonies d’algues et de bactéries nourries par des Loricariidés comme Ancistrus macrophthalmus.

Même les nuits les plus sombres, il y a beaucoup d’activité, car les gymnotiformes tels que Apteronotus leptorhynchus naviguent et chassent des proies en utilisant des champs électriques générés par leur propre corps.

Description des paramètres de l’habitat

L’eau est sombre et transparente jusqu’à 210 centimètres, avec une conductivité comprise entre 6,6 et 7,2 μS/centimètres.

La température varie de 24°C à 28°C, mais peut être inférieure après une averse.

Le pH peut varier selon les saisons, la pluie et l’emplacement exact de près de 4,0 à près de 7,0 [14], avec 5,0 comme moyenne approximative.

Liste des poissons et invertébrés présents dans ce biotope naturel

  • Asiphonichthys condei ;
  • Hemigrammus bellottii ;
  • Hemigrammus gr. Microptère ;
  • Hemigrammus stictus, Hyphessobrycon sp.,
  • Moenkhausia colletti ;
  • Moenkhausia lepidura ;
  • Paracheirodon innesi ;
  • Cyphocharax spilurus ;
  • Carnegiella marthae ;
  • Nannostomus eques ;
  • Nannostomus marilynae ;
  • Nannostomus unifasciatus ;
  • Microsternarchus bilineatus ;
  • Belonion dibranchodon ;
  • Apistogramma cf.iniridae ;
  • Dicrossus filamentosus ;
  • Pterophyllum altum ;
  • Satanoperca démon ;
  • Hemigrammus rhodostomus ;
  • Apteronotus leptorhynchus ;
  • Ancistrus macrophthalmus ;

Invertébrés

  • Palaemonetes spp. ;
  • Euryrhynchus amazoniensis ;
  • Pomacea sp. ;
  • Notonectidae sp. ;
  • Polymitarcidae sp. ;

Liste des plantes présentes dans le biotope naturel

Bien que l’ombre et l’eau sombre empêchent la présence de plantes benthiques, des régions plus calmes telles que la lagune de Macuruco peuvent présenter plusieurs espèces de plantes flottantes, notamment :

  • Lemna minor (cosmopolite) ;
  • Phyllanthus fluitans ;
  • Pistia stratiotes (cosmopolite) ;

Dimensions de l’aquarium des Dicrossus filamentosus

Il faut au moins disposer d’un bac de d’au moins 80 litres net pour loger 3 spécimens : un mâle + 2 femelles.

Les Dicrossus filamentosus se sentent plus à l’aise en vivant au sein dans des groupes plus grands et surtout dans de grands espaces.

 A raison de 10 à 15 poissons dans un aquarium de 150 à 200 litres, avec des cachettes adéquates les meilleures conditions de vie à leur offrir seront réunies.

Une litière de feuilles, des coquilles de noix de coco, des pots de plantes cassés et renversés, un entrelacs de bois flotté et des plantes constituent pour ces cichlidés autant de superbes petits refuges que ces poissons passeront pendant des heures à vérifier, découvrir et inspecter tous les coins et recoins de votre aquarium et à s’inviter les uns les autres se chassant de leurs endroits préférés.

Les Dicrossus filamentosus resteront principalement au fond près des meilleures cachettes, mais seront beaucoup plus à l’aise et actifs avec des poissons de plus petite taille et paisibles tels que les tétras et les hachettes occupant l’espace entre les deux eaux au-dessus de leurs têtes.

Mais malheureusement, la maintenance des Dicrossus filamentosus est délicate et elle n’est pas sans problème, car de nombreux facteurs doivent être réunis pour ne pas aller vers des échecs avec ce poisson.

Le plus important de ces paramètres, est une très bonne qualité de l’eau.

Il est impératif de le maintenir dans une eau Douce, la solution la plus efficace est de posséder un osmoseur ou alors de recueillir de l’eau de pluie à la condition de ne pas habiter à côté d’usines polluantes.

La dureté totale de cette eau ne devra se situer entre 1°dGH et ne pas dépasser 6° dGH, avec une dureté carbonatée de 1 à 3° dKH et un pH de 4,5 à 6,5.

L’ajout au réservoir serait les feuilles de l’arbre Terminalia catappa, qui non seulement servent de zone de refuge mais libèrent des composés précieux dans l’eau, qui, entre autres, abaissent légèrement le pH et stimulent le frai des poissons, ainsi que des propriétés bactéricides et fongicides

Une filtration avec de la tourbe ici est primordial elle améliore la maintenance de ce Cichlidé en abaissent le pH et aussi en évitant les brusques variations.

La température sera comprise entre 24°C et 28°C.

Comme c’est un poisson qui a besoin de se sentir en sécurité, il faudra donc veiller à son bien-être, un substrat de couleur sombre avec un décor pourvu de nombreuses cachettes (nombreuses racines, roches, noix de coco), afin de le rassurer.

Un éclairage modéré est recommandé. Avec des valeurs physico-chimiques aussi bas, maintenir une plantation correcte n’est pas facile.

Prévoir des changements d’eaux réguliers et important de 30 à 35% de la contenance du bac (très sensible au taux de nitrates), l’eau neuve devra être vieillie et filtrée sur tourbe avant d’être incorporée dans le bac.

Anticiper un nettoyage des masses filtrantes tous les mois.

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

GENERALITES

Un aquarium d’un volume de 50 -60 litres est tout à fait suffisant pour entretenir un couple ou un harem des plus petites espèces.

Cependant, pour garder un groupe de cichlidés nains plus petits ou plus grands, vous devez offrir au moins 100 à 200 litres.

Il devrait y avoir suffisamment de cachettes sous forme de grottes et d’abris, tels que des racines, des pierres, des coquilles de noix de coco et des plantes.

La structure du réservoir doit être choisie de manière à ce que les cichlidés puissent former des territoires suffisants.

Bien qu’il s’agisse d’une petite espèce, un aquarium de certaines dimensions 100 x 40 x 40 (160 litres) est le minimum nécessaire pour qu’un petit groupe de Dicrossus filamentosus puisse se développer correctement.

Vivant une majeure partie du temps dans la zone basse de la couche d’eau, un bac plus long et large que haut conviendra plus facilement !

Ces poissons peuvent être gardés par paires, mais mieux gardés dans un harem de 5-6 animaux (par exemple 1 mâle avec 4-5 femelles).

Le substrat inférieur doit être constitué d’une couche de sable ou de gravier fin de quelques centimètres de haut.

Étant donné que ces poissons, généralement assez timides, ont besoin de beaucoup de cachettes, le bac doit être planté de manière relativement dense.

Cependant, il doit également y avoir un espace de nage libre.

Étant donné que la plupart des cichlidés nains préfèrent une lumière plus tamisée, certaines plantes flottantes telles que la fougère de Sumatra peuvent également être introduites.

Nous recommandons le bois de pin des tourbières, les pots de fleurs à l’envers, les coquilles de noix de coco (avec des trous de la taille d’une noix) ou les structures en pierre comme cachettes supplémentaires.

Un filtrage à la tourbe est recommandé, ainsi qu’un changement partiel de l’eau hebdomadaire (au moins 30%).

Tous les cichlidés nains sont sensibles aux médicaments ou à l’augmentation des niveaux de nitrite et de nitrate dans l’eau.

Les Dicrossus filamentosus nécessitent un aquarium d’au moins 60-75L, bien planté et avec des cachettes abondantes telles que troncs, feuilles, cocotiers…

Dans la nature…

Ces cichlidés nains habitent les vastes fleuves de l’Amazonie, tout le bassin versant supérieur occidental du Rio Orinoco et la région centrale et supérieure du Rio Negro au Brésil.

Dicrossus filamentosus peut être trouvé dans les petits ruisseaux forestiers, où le fond est recouvert de feuilles mortes et d’un enchevêtrement de branches et de racines.

Dans ce milieu, les plantes aquatiques sont rares, en dehors des zones proches des berges.

Ce cichlidé nain vit en bancs et en grands groupes, restant généralement au-dessus de l’épaisse couche de feuilles mortes, dans laquelle il se cachera face à une menace.

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

La décoration sera constituée par de nombreuses racines et quelques pierres plates comme cla a déjà été évoqué : ces éléments sont essentiels dans le cadre de la reconstitution de leur biotope originel !

L’aquarium doit être densément planté, y compris des espèces de plantes à feuilles larges telles que Echinodorus , car il est très probable que les Dicrossus filamentosus fraient sur leurs feuilles.

Comme les autres cichlidés sud-américains, les Dicrossus filamentosus creusent dans le substrat pour trouver de la nourriture, c’est cette raison, et en considération de la petite taille de leur bouche qu’il faudra choisir un substrat fin, sombre voire noire !

Dans une telle ambiance, ces animaux se sentiront également très à l’aise, apaisés d’autant plus si le décor est aussi pourvu de feuilles séchées, comme les feuilles de Catappa, feuilles de chêne et/ou fruits d’Aulnes.

L’ajout de feuille de l’arbre Terminalia catappa apportera en outre des zones de refuse mais la présence de ces feuilles en décomposition libèrera des composants précieux dans l’eau qui abaisseront légèrement le pH et stimuleront le frai de ces cichlidés, ainsi que des propriétés bactéricides et fongiques.

Les feuilles mortes disposées au fond de l’aquarium auront aussi un second rôle, elles seront probablement utilisées pour la ponte en cas de frai.

L’aquarium de l’espèce doit de préférence contenir un substrat sableux et mou, la présence de racines et de troncs formant des taches obscures et des grottes souhaitables.

Dans l’aquarium, le décor joue un rôle important lorsqu’il offre de nombreuses cachettes sous forme de coquilles de noix de coco, de bois pétrifié, de bois flotté ou de tuyaux en poterie, où les individus plus faibles ou dominés peuvent trouver refuge.

L’aquarium n’a pas besoin d’être haut, mais il est important qu’il soit relativement long, de préférence pas moins de 120 centimètres de longueur.

Cette espèce se tient au niveau inférieur du bac.

Description des décorations et du substrat :

Le sable pâle du fond de la rivière est émulé à l’aide du substrat de type « Crystal River » de CaribSea Supernaturals.

Les branches tombées et le bois flotté qui s’accumulent dans les coudes du ruisseau sont créés à l’aide de bois d’araignée, de branches de manzanita et de bois flotté.

Les roches qui se trouvent le long du fond, que l’on dit être du granit de couleur rosâtre sont représentées à l’aide de roches de rivière provenant du Bouclier canadien (dont certaines parties ont une géologie similaire à celle du bouclier des Guyanes) par Maynooth Granite.

La litière de feuilles essentielles au substrat est formée à l’aide d’une variété de plantes, en mettant l’accent sur les feuilles et les formes de feuilles qui se produisent dans la région, comme celle du goyavier (Psidium guajava).

Le substrat est également décoré de plantes, y compris des gousses trouvées dans la région à partir d’arbres des genres Sterculia, Kielmeyera et Jacaranda de Tanin Aquatics.

Mulm, la combinaison de matières organiques en décomposition vitales pour l’environnement et l’alimentation de plusieurs de ces espèces, est déclenchée naturellement dans le substrat et la colonne d’eau par l’activité biologique et la décomposition de ces éléments.

SUBSTRAT

Le sable noir peut être utilisé comme substrat ; un substrat trop clair risque d’effrayer les poissons.

Il est conseillé d’inclure quelques gros morceaux de bois foncé, car ce fond permettra aux poissons d’afficher tout le spectre de leurs couleurs.

Le substrat se compose de sable de rivière et le décor de quelques branches de bois flotté ou de racines.

Quelques poignées de feuilles séchées (hêtre, chêne, catappa…) donnent un aspect naturel.

PLANTES

L’aquarium doit être densément planté, y compris des espèces de plantes à feuilles larges telles que Echinodorus, car il est très probable qu’elles fraient sur leurs feuilles.

En plus d’une plantation dense, les poissons aiment les racines qui s’étendent à travers tout le réservoir.

La maintenance de Dicrossus filamentosus nécessite un aquarium fortement planté et bien structuré avec une couche de sable de plusieurs centimètres d’épaisseur.

Les animaux timides apprécient toujours de pouvoir disposer de nombreuses cachettes.

Une couverture dense de plantes flottantes et de nombreuses plantes fines aident également les animaux à trouver suffisamment de lieux de repos.

Des plantes peuvent être ajoutées pour rendre le réservoir moins austère, mais elles doivent être de nature à bien tolérer les paramètres de l’eau dans laquelle elles doivent pousser, par exemple ;

  • Microsorum ;
  • Mousse de Java ;

ECLAIRAGE

L’éclairage du bac des Dicrossus filamentosus peut être élevé avec la présence de certaines plantes qui en ont besoin pour leur croissance mais qui par leur densité et leur feuillage tamiseront la lumière au niveau du sol.

Dicrossus filamentosus n’aime pas les éclairages excessifs, c’est pourquoi il est d’autant plus conseillé d’abonder en végétation afin de créer des zones ombragées variées (l’utilisation de plantes flottantes est fortement recommandée), de plus, les fonds trop clairs sont déconseillés.

La présence de plantes telles que Microsorum, Taxiphyllum, Cryptocoryne et Anubias sont des alternatives viables dans cette condition car les Dicrossus filamentosus ont une préférence à vivre sous un éclairage modéré

Ce poisson est très timide et a besoin de nombreuses cachettes pour se sentir à l’aise, c’est pourquoi, une végétation abondante, renforcée par un décor fait de pierres et de bois, permettra de bien recréer leur biotope en même que cet ensemble apportera divers points pouvant servir de repaires ou de cachettes aux poissons.

Tout la technique et l’expérience d’un aquariophile averti permettront de combiner bien etre de ces poissons et un bac richement planté

FILTRATION

C’est une espèce délicate qui nécessite un aquarium très stable sans la présence de composés azotés, notamment l’absence totale de nitrates.

Cela nous oblige à effectuer des changements d’eau d’environ 20% par semaine.

La filtration à base de tourbe est recommandée pour recréer les eaux humiques dans lesquelles habitent les Dicrossus filamentosus.

Dans le bac de ces poissons, le filtre d’aquarium aura une filtration mécanique optimale puisque ce type d’aquarium et son biotope produisent généralement beaucoup de matière organique en suspension.

Pour ne pas avoir une eau trop trouble, chargée de particules en suspension, au final un bac qui ne semblera pas très soigné ni très bien entretenu de par son apparence, la filtration retenue se devra d’être efficace, le mouvement de l’eau devra être doux et des changements d’eau partiels fréquents effectués avec rigueur et régularité afin de maintenir les nitrates présents dans l’eau au minimum.

La filtration de la tourbe et l’ajout de feuilles séchées d’amandier indien (Terminalia Catappa) seront bénéfiques pour aider à créer les conditions favorables.

A titre de précaution, bien que ces poissons ne soient pas sauteurs, le bac des Dicrossus filamentosus doit avoir un couvercle bien ajusté, car ces poissons peuvent sauter.

Une excellente filtration est également importante, ainsi qu’une bonne aération et des changements d’eau fréquents afin que les nitrates restent faibles – de préférence indétectables avec les tests d’aquarium – sans parler des nitrites, qui ne devraient pas être là du tout, car Dicrossus filamentosus est sensible à une eau de mauvaise qualité.

Le courant d’eau dans l’aquarium ne doit cependant pas être trop fort pour ne pas gêner les poissons, comme cela a déjà été mentionné, ils vivent dans des eaux calmes propres.

Attention aux brusques variations des qualités physico-chimiques de l’eau souvent provoquées par de fréquents renouvellements d’eau… sans oublier les siphonages des déjections et déchets déposés sur le fond qui devront être aussi très réguliers !

Ultime précaution très importante, l’eau renouvelée doit avoir la même température que celle présente dans l’aquarium avec les mêmes caractéristiques.

Le recours à une lampe à UV peut être envisagé : Le stérilisateur UV sert à maintenir le nombre de bactéries dans l’eau à un niveau bas, préservant ainsi la santé des poissons en imitant l’absence de maladies bactériennes présentes dans les environnements naturels d’eaux noires en raison du faible pH.

COURANT D’EAU

Le courant d’eau dans l’aquarium ne doit cependant pas être trop fort pour ne pas gêner les poissons, comme je l’ai déjà mentionné, ils vivent dans des eaux calmes et limpides.

Comment doit être l’aquarium pour Dicrossus ?

La taille minimale de l’aquarium pour Dicrossus doit être comprise entre 60 et 90 litres pour un couple, en essayant de simuler le plus possible l’endroit où il vit.

Pour ce faire, nous allons concevoir un aquarium bien garni de troncs et abondamment planté pour leur fournir le maximum d’abris possible et pour qu’ils se sentent en sécurité à tout moment.

Quant au substrat pour l’aquarium, nous devrons choisir celui qui présente une petite granulométrie et sans bords (puisqu’un compagnon idéal pour Dicrossus serait les Corydoras et, finalement, n’importe quel Loricariidés), donc l’idéal est d’utiliser du sable.

En plus de ce qui précède, ils apprécient la présence de tanins dans l’eau qui, comme nous le disons toujours, peut être réalisé avec certains types de bois.

Dans notre cas, nous n’utilisons que du mopani et/ou de la mangrove, car d’après notre expérience ce sont ceux qui ont la capacité tannique la plus élevée. En outre, nous ajoutons généralement diverses feuilles et cônes d’aulne.

En ce qui concerne la filtration de l’aquarium, il est important d’éviter les courants forts, sinon ils sortiront difficilement de leur bonne et confortable cachette.

Le Dicrossus est plus à l’aise dans un aquarium peu éclairé, il faudra donc également porter une attention particulière à l’éclairage choisi et, si possible, on aura la présence de plantes flottantes pour leur apporter le plus haut niveau de confort

 

REPRODUCTION

Généralité & Avertissement

Comme tout organisme vivant, le poisson, pour pouvoir survivre et prospérer, doit être adapté à son milieu.

L’apogée de cette lutte pour l’existence se matérialise dans son aptitude à procréer avec succès plusieurs fois au cours de son cycle vital et à multiplier la population de son espèce.

La survie d’effectifs suffisants de cette descendance, face aux innombrables facteurs hostiles du milieu, est la clé de la réussite du jeune frai, qui, à ce stade, est extrêmement faible et des plus vulnérables.

La reproduction des Dicrossus filamentosus est un véritable défi, en raison des valeurs extrêmes de l’eau dont ces petits ont besoin, mais quand une reproduction aboutit avec la croissance de quelques dizaines de jeunes Dicrossus filamentosus, c’est une expérience certes très enrichissante mais aussi un véritable succès !

Pour que la reproduction réussisse, l’emplacement où le poisson lâche ses œufs (la frayère) doit réunir les conditions optimales d’oxygénation, de température, de nourriture, etc., et doit être quasiment indemne d’ennemis.

La reproduction de Dicrossus filamentosus en captivité est difficile mais pas impossible.

Comportement reproducteur

Maturité sexuelle

La maturité sexuelle des Dicrossus filamentosus survient vers 12/14 mois.

Le mâle devient sexuellement mature à une longueur d’environ 6 centimètres, la femelle à une longueur d’environ 4 centimètres.

La maturité sexuelle et la bonne santé du poisson sont les préliminaires indispensables à toute méthode de propagation : Il ne faut pas tenter de reproduire ces poissons sans qu’ils soient matures !

Mode de reproduction

Dicrossus filamentosus appartient aux espèces ovipares, c’est une espèce pondant sur substrat soit découvert, soit caché et dans tous les cas, cette espèce de cichlidé procure des soins biparentaux à ses alevins.

Ce sont des poissons polygames qui ont tendance à pondre sur le substrat ou sur une pierre plate ou un bois près du fond.

Difficulté  de la reproduction : moyenne à difficile

En fait, la reproduction des Dicrossus filamentosus est vraiment un défi pour l’aquariophile, en raison des valeurs extrêmes de l’eau dont ces poissons ont besoin, des conditions spécifiques de sa maintenance… mais quand la ponte se produit et qu’il est possible d’amener à l’âge adulte un nombre correct de larves/alevins de cette espèce, c’est une expérience très enrichissante !

La reproduction de ces poissons s’adressent donc (ou de préférence) aux aquariophiles expérimentés Þ Réussir la ponte n’est qu’une étape de la reproduction de cette espèce !

Pourtant, les Dicrossus filamentosus sont relativement faciles à reproduire si les bonnes conditions d’eau sont assurées, c’est-à-dire une eau très acide et très douce.

Le point sensible de ces poissons pour la reproduction puis ensuite pour leur élevage, est précisément l’eau !

Pour élever, faire grandir et garder en bonne santé les Dicrossus filamentosus, il faut en toutes circonstances leur donner une eau très douce et acide, surtout en phase de reproduction qui est totalement sujette à la qualité particulière de l’eau.

En effet, les œufs de Dicrossus filamentosus, même correctement fécondés par le mâle, n’écloront pas si le pH n’est pas inférieur à 5,5.

La maitrise du niveau d’’acidité du bac de ponte est particulièrement importante une fois que les œufs sont pondus, il faut savoir qu’à un pH de cette eau  supérieur à 6, ils moisissent tous.

Il est donc pratiquement indispensable d’utiliser de l’eau osmosée comme base, puis de « travailler son eau » et l’acidifier l’eau par ajout de CO2 ou filtration sur tourbe pour arriver aux valeurs requises pour cette espèce.

S’il est presque obligatoire d’utiliser de l’eau osmosée, c’est que la dureté de cette eau est faible.

C’est l’effet et le but recherchés : Le ph ne doit pas être supérieur à 5,8.

Les valeurs optimales de l’eau pour la reproduction sont un pH  compris entre 4,5 et 5,5.

Pour résumer :

  • Un bac aux dimensions adaptées ;
  • Une excellente filtration ;
  • Des paramètres physiques et chimiques appropriés ;
  • Des changements d’eau fréquents ;
  • Une nourriture de haute qualité ;
  • Un couple accouplé

…sont les clés du succès de l’élevage.

Cela pose quelques réserves non nulles pour réussir cette reproduction, en effet, si l’un de ces facteurs n’est pas remplie la reproduction est vouée à l’échec : Les Dicrossus filamentosus sont vraiment des poissons pour les aquariophiles expérimentés qui pratiquent le hobby depuis un certain temps.

Obtenir la ponte des œufs n’est pas extrêmement difficile ni  facile pour autant, le vrai problème est plutôt de pouvoir réaliser l’éclosion et la croissance des alevins, parmi lesquels il y a généralement, en captivité, un taux de mortalité très élevé.

Valeurs recommandées pour l’aquarium d’élevage

  • PH : 4,5 / 6,0 ;
  • GH : 3 / 6°dGH ;
  • Température : 23 / 25°C ;
  • Capacité minimale du bac de reproduction : 50 litres net pour un couple, 80 litres pour accueillir un mâle reproducteur avec deux femelles.

Aménagement de l’aquarium reproducteur

L’aménagement doit comporter :

  • Un fond sablonneux ;
  • De nombreuses plantes ;
  • Quelques cachettes pouvant être obtenues avec des pierres et/ou du bois ;
  • Une eau très douce et résolument acide ;
  • Un filtrage à la tourbe ;
  • Une lumière très faible ou pas de lumière du tout ;
  • Beaucoup de plantes flottantes ;
  • De petits changements d’eau quotidiens de 10% ;

Finalement, rien que des conditions d’hygiène parfaites !

AVANT LA REPRODUCTION

La reproduction de Dicrossus filamentosus en captivité est difficile mais pas impossible.

Comme prérequis, une température comprise entre 27 et 28°C est requise, ainsi qu’un pH d’environ 5,5 et un GH inférieur à 2ºdGH, la présence de tourbe étant recommandée dans le filtre.

Un des éléments indicateurs d’une ponte prochaine est celui qui montre ces poissons en train de perdre leur coloration d’origine (sous la forme d’un échiquier) pour la remplacer par une ligne noire horizontale continue.

De plus, en période de reproduction, la couleur augmente ainsi que la vitalité et l’activité.

Ce sont des poissons polygames qui ont tendance à pondre sur le substrat ou sur une pierre plate ou un bois près du fond.

La femelle se charge de rechercher l’endroit idéal ainsi que de le nettoyer et de l’aménager avec grand soin.

Formation d’un couple reproducteur

La maturité sexuelle se produit à une longueur de 6 centimètres (mâles) et 4 centimètres (femelles).

Dans la nature, les couples se forment spontanément au sein de petits groupes de jeunes spécimens, généralement les femelles sont numériquement supérieures aux mâles, il s’ensuit que les mâles ont généralement plus d’un compagnon, venant même à dominer sur de petits harems.

En captivité, la reproduction de ce Cichlidé peut être tentée de deux façons :

  1. En insérant un seul couple et en respectant pleinement ses habitudes ;
  2. En insérant un mâle et deux/trois femelles, à condition de disposer d’un bac d’élevage suffisamment grand pour permettre à chacune des femelles à s’approprier son propre territoire sans déborder sur celui de sa voisine.

Néanmoins, il faut bien savoir qu’un mâle Dicrossus filamentosus dominant prévaut et considère toute la surface au sol comme son territoire, même dans un bac de 200 x 50 x 50 centimètres.

Les rivaux qui s’opposeraient à lui peuvent être battus à mort.

En revanche, le mâle tolère plusieurs femelles sur son territoire.

Pendant la saison de reproduction, les mâles Dicrossus filamentosus perdent le motif de couleur qui leur donne leur nom, cette succession de noir et blanc qui leur donne l’apparence d’un échiquier, présentant une ligne noire horizontale continue, semblable à la ligne typique des Apistogramma.

En captivité, la reproduction des Dicrossus filamentosus peut être tentée à la fois en insérant un seul couple, et en respectant pleinement ses habitudes et, donc, en insérant un mâle et deux/trois femelles, à condition de disposer d’un bac d’élevage suffisamment grand pour permettre à chacune des femelles à se tailler leur propre domaine de pertinence.

Les mâles Dicrossus filamentosus ne semblent pas particulièrement agressifs les uns envers les autres en dehors de la saison de reproduction.

Néanmoins, au sein d’un groupe de Dicrossus filamentosus, il en sortira un animal dominant qui considèrera toute la surface au sol du bac comme étant son territoire, même si le bac en question est de bonne dimension tel qu’un bac de 200 x 50 centimètres.

Dans ce cas, les mâles Dicrossus filamentosus rivaux peuvent être maltraités par le mal Dicrossus filamentosus dominant qui peut aussi les mettre à mort.

En revanche, le mâle (isolé ou dominant) tolère plusieurs femelles Dicrossus filamentosus sur son territoire.

Les femelles, à leur tour forment des territoires d’environ 50 x 50 centimètres dans lesquels aucun poisson n’y est toléré…même le mâle dominant en est chassé.

Pour la reproduction, un seul mâle doit être mis avec plusieurs femelles dans un bac de reproduction.

C’est une curiosité à connaitre, il faut noter que les femelles Dicrossus filamentosus sont capables de transformer leur sexe en cas d’absence du mâle au sein du groupe.

Dans ces conditions, la femelle transformée reprend toutes les colorations et caractéristiques typiques des mâles ainsi que la capacité de féconder les œufs comme s’il s’agissait d’un vrai mâle : C’est ce qu’on appelle «  l’hermaphrodisme protogyne ».

La température de l’eau doit être d’environ 28°C – 30°C et l’eau doit être totalement exempte de nitrates.

  • La dureté totale doit être inférieure à 1°dH et la dureté au carbone doit également être très faible ;
  • L’eau doit avoir un pH bas (env. 5,5) et être de couleur brune (substances humiques et tanins ajoutés).

Préparation du bac

Pour l’éleveur capable d’offrir les paramètres aquatiques appropriés de cette espèce, c’est-à-dire :

  • Une dureté très faible comprise entre 0 et 3, pH entre 5 et 5,5 ;
  • Une température maintenue entre 28 et 29ºC ;
  • Une filtration sur base de tourbe ;
  • Un aménagement du bac comportant un fond sablonneux, de nombreuses plantes et quelques cachettes pouvant être obtenues avec des pierres et/ou du bois ;
  • Une eau très douce et résolument acide ;
  • Filtrage à la tourbe ;
  • Une lumière très faible ou voire pas de lumière du tout ;
  • Beaucoup de plantes flottantes ;
  • Des petits changements d’eau quotidiens de 10% ;
  • Des conditions d’hygiène parfaites !Les Dicrossus filamentosus viendront rapidement frayer sur la surface plane d’une pierre ou sur une feuille.

Comme dit précédemment, l’aquarium doit être décoré avec du sable fin, des rochers plats et des morceaux de bois, qui seront les lieux de ponte possibles.

Paramètres chimiques

Le plus grand obstacle à l’élevage de ces poissons sont les paramètres chimiques de l’eau.

Il est beaucoup plus facile d’élever des spécimens élevés en captivité car ceux qui proviennent directement de la nature ne nécessitent qu’une dureté de quelques microSiemens et un pH inférieur à 5.

Mais dans la plupart des cas, une eau avec un pH de 6 à 6,5, une dureté de 1 à 3 dGH et une température de 26°C à 29°C (78° à 84°F) suffiraient à garantir le succès de la reproduction.

L’eau pour le bac de ponte est mieux obtenue à partir d’une unité RO et préparée avec des sels minéraux destinés aux cichlidés nains d’Amérique du Sud.

La maintenance de Dicrossus filamentosus est déjà complexe, sa reproduction est encore plus pointilleuse.

De plus l’eau doit être très douce, inférieure à 1°dGH, d’une conductivité de 100 µS/centimètres maximum et très acide autour de pH 5,0.

La filtration sur tourbe sera toujours d’une grande aide voire même salutaire.

Conditionnement des reproducteurs

Le conditionnement des reproducteurs se prépare à l’avance, déjà à partir de quelques semaines avant le transfert dans l’aquarium d’élevage.

Pour stimuler le frai, des changements d’eau peuvent être progressivement apportés pour tendre vers une eau «plus douce» et faire à l’imitation de ce qu’il se passe en pleine saison des pluies, pendant laquelle il est possible d’observer une réduction  considérable du GH et du CH de l’eau.

Il est possible d’essayer, dans l’aquarium communautaire, la reproduction et l’élevage avec un couple confirmé à condition que ce soit un aquarium stabilisé d’environ 100 litres.

La température pourra également être augmentée progressivement et passer de 25 à 28-29C.

Durant cette période, il sera possible d’observer que les poissons cherchent à se nourrir plus abondamment et il faudra y recourir de manière variée.

Toutes ces manipulations effectuées sur un laps de temps de deux semaines, à condition d’être bien maitrisées, devraient donner  des résultats définitifs.

Les poissons sont désormais sensiblement plus actifs, au sein de son harem, le mâle choisira la femelle avec le ventre le plus plein et commencera à lui montrer des signes d’attention…

Il faut aussi savoir que les cichlidés de cette espèce ne forment pas de couples fixes, c’est pour cela qu’il ne faut pas « jeter son dévolu » sur un couple seul mais, de préférence, sur un mâle avec son harem de femelles !

La femelle Dicrossus filamentosus est très agressive après la ponte même avec le mâle.

Les mâles Dicrossus filamentosus étant polygames, il est donc préférable de maintenir plus de femelles que de mâles.

Avant de passer à la section suivante, il faut  préciser qu’il  faut faire attention à ne pas introduire plus d’un mâle dans le même aquarium, car cela peut provoquer des affrontements dus à l’apparition de conflits pour le même territoire, bien que si le bac offre suffisamment d’espace et est correctement délimité, cela ne devrait pas poser de problème…Cette option reste quand même risquée !

Avant d’isoler les futurs reproducteurs, quelques semaines avant le transfert dans l’aquarium d’élevage, il conviendra d’enrichir la nourriture en s’efforçant de distribuer presque exclusivement des aliments vivants et surgelés.

Quand  un couple de Dicrossus filamentosus est véritablement sur le point de se reproduire, c’est la femelle qui fournit cette indication : En effet, la femelle montre son état de gestation et son aptitude immédiate à se reproduire en changeant de coloration.

En période de reproduction, les nageoires ventrales de la femelle prennent une teinte rouge saumon, tandis que celles du mâle sont alors rayées de rouge et bleu.

Elles n’ont pas les taches bleues et rouges sur leur corps et leurs nageoires, et leur nageoire caudale est arrondie.

Les mâles qui sont également plus colorés que les femelles et atteignant une longueur d’environ 9 centimètres (3 à 3½ pouces), tandis que les femelles mesurent jusqu’à 6 centimètres (2¼ pouces) ne montrent aucun changement de couleurs.

Lorsque le couple est prêt à frayer, les nageoires ventrales de la femelle deviennent d’un rouge saumon uni.

Alimentation du couple reproducteur

Les reproducteurs, déjà à partir de quelques semaines avant le transfert dans l’aquarium d’élevage, sont à nourrir presque Pour favoriser l’instinct reproducteur des poissons, il faut « voir grand » et nourrir abondamment et correctement un groupe reproducteur avec des aliments vivants.

Encore plus occasionnellement qu’à l’accoutumée, il pourra être fait appel à des distributions de flocons végétariens ou de la spiruline , éventuellement sous forme de surgelés.

Comme cela a déjà été évoqué, pour mettre les Dicrossus filamentosus en condition de reproduction ou tout au moins avoir le maximum de chances qu’ils se reproduisent, la nourriture vivante est fortement recommandée et, à ce titre, une culture de daphnies est idéale pour se donner de bonnes chances d’y parvenir.

Variez toujours l’alimentation avec des flocons végétariens ou à base de spiruline, et des surgelés.

Cependant, pour l’éleveur qui souhaite faire de la reproduction régulièrement, il vaudrait mieux qu’il dispose en permanence  d’aliments vivants, qui seront utiles pour les spécimens sauvage qui auront besoin de récupérer du stress inévitable lié à leur capture, au transport, pour passer sereinement aux aliments surgelés, et essayer de les habituer à aliments secs.

Ils aiment particulièrement les granulés de cichlidés qui coulent rapidement.

Pour les amener en condition de reproduction, il n’y a rien de mieux que des distributions d’aliments vivants, tels que des vers de vase, des naupliies d’Artémias et surtout des daphnies qui sont fortement recommandés.

Parade nuptiale

Pour les heureux propriétaires d’un couple de Dicrossus filamentosus accouplé, le frai, comme c’est le cas chez les cichlidés, commencera par des rituels de parade nuptiale spectaculaires.

A un moment donné, si le conditionnement pour la reproduction a bien été mené et que le couple semble décidé à se reproduire, le mâle deviendra sensiblement plus actif, et choisira parmi les 2-3 femelles présentes celle avec le ventre le plus plein.

A partir de cet instant, le mâle montrera constamment des signes d’attention à l’égard de la femelle en :

  1. Etendant ses « nageoires » devant la femelle ;
  2. Nageant de temps en temps jusqu’à la feuille de la plante qu’il l’avait choisi et avait nettoyé puis revenant vers la femelle ;
  3. Exécutant une sorte de danse ressemblant à une sorte de lambada.

Le rôle de la femelle Dicrossus filamentosus dans ce rituel se réduit au fait qu’elle baisse modestement la tête comme si elle se soumettait.

Parfois quand le Dicrossus filamentosus mâle se met, en quelque sorte à danser et éventer la femelle, il peut arriver que celle-ci réagisse de manière agressive.

La femelle Dicrossus filamentosus manifeste aussi son consentement en montrant régulièrement au mâle ses nageoires pectorales d’une couleur d’un rouge bien vif.

La parade nuptiale peut alors durer/se prolonger sur plusieurs jours.

Si la séduction se poursuit, le mâle se montre à son avantage en éventant les nageoires et gonflant leur corps pour se donner un maximum de volume et de force, tandis que la femelle agite la queue et courbe un peu son corps.

Le mâle reproducteur  continue alors à « danser » avec toutes ses nageoires déployées autour de la femelle jusqu’à ce qu’il en perde presque le souffle d’excitation, si on en juge à les observer, les mouvements rapides de ses branchies !

A ce stade de la parade nuptiale, les mâles adoptent une coloration sombre sur le dessus du corps, claire sur le bas du corps, durable lors du frai et évasent vraiment leur nageoire dorsale, qui est étonnamment haute.

La ponte est initiée par débute à l’initiative de  la femelle qui conduit le mâle vers un site préalablement nettoyé.

Le mâle prend une livrée pourpre très sombre, il courbe le dos, déploie majestueusement ses nageoires, émet des tremblements très rapide avec sa bouche.

Pendant cette danse nuptiale, le mâle balance ses nageoires ventrales lentement et alternativement ce qui a pour effet de le balloter de droite à gauche.

La femelle Dicrossus filamentosus est très gonflée, les nageoires ventrales sont rouges très vifs.

Le mâle dominant perd ses taches latérales pour prendre une ligne continue.

Prémices

Quand un couple de Dicrossus filamentosus est prêt à pondre, le couple abandonne sa robe à damiers pour une longue bande latérale noire.

A ce moment, chez les poissons prêts à frayer, les taches en damier disparaissent le motif en damier se transforme en une seule bande longitudinale sombre qui traverse l’animal de la tête à la nageoire caudale.

Lorsque la livrée d’échecs/damier a disparue et remplacée par une ligne noire, c’est le signe que les reproducteurs sont prêts à commencer.

La femelle a montré son aptitude à la gestation en changeant de coloration tandis que plus tard, au moment de la ponte, le mâle prendra une livrée pourpre très sombre.

La prochaine chose qui se passera est le choix de l’endroit souhaité par la femelle et, une fois l’endroit choisi, ils le nettoieront correctement, puis une ponte d’environ 60 à 120 œufs aura lieu…

Maintenant, c’est la femelle qui montre particulièrement son état d’excitation et son aptitude à la gestation prochaine en changeant de coloration.

Au départ, le mâle apparaîtra très violent envers la femelle, c’est pourquoi il est important qu’il y ait beaucoup de végétation et de nombreuses cachettes dans l’aquarium.

En aucun cas, en période de reproduction, et surtout pendant  l’accouplement les poissons ne doivent être dérangés.

Souvent, les femelles qui sont prêtes à frayer semblent se cogner volontairement le museau à plusieurs reprises sur des feuilles gisant sur le sol, puis finalement fraient sur ces supports plutôt improvisés qu’elles sembleraient avoir testé auparavant.

PENDANT LA REPRODUCTION

Site de frai

Chez cette espèce de cichlidé, c’est la femelle Dicrossus filamentosus qui choisit et prépare le site de ponte sans l’aide du mâle.

Presque toujours le choix du point de ponte tombe sur le fond mais il n’est pas rare que la femelle ponde plutôt sur le feuillage ou même sur des rochers lisses, dans de tels cas aussi le mâle collabore au nettoyage de l’endroit choisi dans les heures précédant le frai.

La nature des frayères varie car en effet, il semble en effet que ces poissons ne soient pas très difficiles en la matière.

Cependant, un sol sablonneux est nécessaire, dans lequel la femelle Dicrossus filamentosus créera des fossés pour placer les alevins après leur éclosion.

Certains éleveurs ont pu constater une certaine préférence des Dicrossus filamentosus pour les feuilles d’Anubias et les feuilles de chêne mortes : Il semblerait que cela dépende peut être aussi du tempérament des poissons et de l’environnement dont ils disposaient à ce moment précis.

En fait, il ne semble pas exister une préférence des Dicrossus filamentosus  à vouloir pondre sur une plante spécifique : Ce cichlidé est largement opportuniste.

Des pontes ont été signalées sur des filtres éponges et des tubes de filtres…

La chose la plus intéressante à propos du site de frai n’est pas ce qu’ils préfèrent, mais comment le site choisi affecte le comportement de garde et d’élevage.

Pour un site stable ou attaché à quelque chose (comme une plante), la femelle patrouille dans un large rayon autour et quand elle l’aura chois en assurera une garde ferme.

Lorsqu’une feuille morte ou détachée est choisie, ces poissons deviennent des géniteurs sur plate-forme mobile, dans cette configuration, la femelle déposera ses œufs sur la feuille choisie et les surveillera jusqu’à l’éclosion.

Pour l’œil inexpérimenté, parfois détecter la présence d’une ponte de Dicrossus filamentosus n’est pas toujours si facile.

En règle générale, en ce qui concerne le choix de l’emplacement de sa ponte, le couple choisit un endroit bien isolé, et surtout bien protégé des regards indiscrets.

Souvent, l’indice du ponte sera trahi par le comportement inhabituel de la femelle qui attirera l’attention de l’éleveur.

Généralement d’un tempérament calme et pacifique, brusquement la femelle se comporte s’est comportée de manière très agressive, allant jusqu’à repousser tous les autres habitants de l’aquarium dans les recoins de la cuve, s’appropriant par ce comportement les 3/4 de toute la surface au sol de l’aquarium.

En sa qualité de nouvel envahisseur, elle monte désormais la garde, avec zèle sur non nouveau territoire, se promenant occasionnellement à sa périphérie mais jamais s’en éloigner hors de sa vue.

Un examen attentif de la part de l’éleveur permettra de découvrir cette ponte à défaut d’en voir les œufs découverts.

Ponte

Le bac des reproducteurs doit être placé aussi dans un endroit aussi silencieux que possible et aussi pas trop éclairé.

L’aquarium doit être dans un endroit calme et peu fréquenté, car il faut à tout prix éviter les perturbations.

Les reproducteurs doivent être laissés aussi tranquilles et au calme que possible.

Dans cette phase, les nageoires pelviennes de la mère commencent généralement à se colorer en devenant progressivement une couleur rouge ardente intense.

Le mâle prend une livrée pourpre très sombre, il courbe le dos, déploie majestueusement ses nageoires, émet des tremblements très rapide avec sa bouche.

Il balance ses nageoires ventrales lentement et alternativement ce qui a pour effet de le balloter de droite à gauche.

La femelle est très gonflée, les nageoires ventrales sont rouges très vifs.

Ces couleurs flamboyantes ont un rôle, elles serviront à aider les larves/alevins à localiser leur mère dans ce décor sombre et contribueront au couple ou la femelle seule à mieux protéger leur progéniture, au plus près de la tanière choisie.

Cependant, il faut noter que cette coloration caractéristique des nageoires pelviennes des Dicrossus filamentosus  en période de reproduction est moins évidente chez les spécimens issus du fleuve Orénoque.

Si la combinaison « mâle + femelle » du futur couple reproducteur fonctionne, elle portera ses fruits et, à un moment donné, la femelle creusera un trou dans le fond sablonneux et pondra ses œufs, généralement un peu plus d’une centaine d’unités, et ensuite, le mâle les fécondera immédiatement.

Les frayères varient et les poissons ne semblent pas très difficiles à sélectionner par ces poissons : Les feuilles d’Anubias et les feuilles de chêne mortes sont souvent des surfaces préférées des Dicrossus.

Certains éleveurs ont pu observer des pontes faites sur des filtres éponges et sur les tuyaux du filtre extérieur !

Chez les Dicrossus c’est la femelle qui choisit et prépare le site de ponte sans l’aide du mâle.

Presque toujours le choix du point de ponte tombe sur le fond mais il n’est pas rare que la femelle ponde plutôt sur le feuillage ou même sur des rochers lisses, dans de tels cas aussi le mâle collabore au nettoyage de l’endroit choisi dans les heures précédant le frai.

Pour un site stable ou attaché à quelque chose (comme une plante), la femelle patrouillera dans un large rayon et assurera garde renforcée de son site.

Presque toujours le choix du point de ponte tombe sur le fond de la couche d’eau mais, cependant il n’est pas rare que la femelle ponde aussi sur le feuillage ou même sur des rochers lisses.

Lorsqu’une feuille morte ou détachée est choisie, ces poissons deviennent des géniteurs à plate-forme mobile, la femelle suivra sa feuille recouverte de ses œufs jusqu’à leur éclosion.

Comme de nombreux pondeurs ovipares sur substrat ouverts, il faut savoir que les Dicrossus filamentosus se reproduisent également lorsque les conditions de conservation ne sont pas particulièrement bonnes.

Quand la ponte semble etre sur le point de débuter, il est possible de la favoriser en augmentant la température du bac jusqu’à un maximum élevée de 28°C, mais dans ce cas, il faudra aussi bien penser à installer une légère aération de l’eau …sans trop déranger et brusquer les poissons.

Le moment le plus attendu et le plus crucial est celui où le tube de ponte (oviducte) de la femelle et l’organe du mâle (spermiducte) apparaissent juste avant le frai.

Quand le frai survient, il arrive aussi que la femelle creuse un trou dans le fond sablonneux et qu’elle y ponde ses œufs, généralement un peu plus d’une centaine d’unités, et le mâle les fécondera immédiatement.

La ponte est initiée par la femelle, qui conduit le mâle vers un site préalablement nettoyé.

Dans ce cas, avant la ponte, le mâle collabore aussi au nettoyage de l’endroit choisi dans les heures précédant le frai.

Pour confirmer en sorte son choix du site de ponte et finir de le préparer, la femelle Dicrossus filamentosus semble picorer les feuilles qui reposent sur le sol jusqu’à ce qu’elle ponde finalement sur l’une de ces feuilles.

La ponte est initiée par la femelle, qui conduit le mâle vers le site préalablement nettoyé.

A ce stade, les poissons sont sur le point de frayer, leur motif en damier a changé de couleur et s’est transformé en une bande longitudinale.

Tout d’abord la femelle fait plusieurs passages en se frottant sur le site de ponte sans déposer ses œufs.

Si tout se passe bien, les œufs pondus sont de couleur ivoire ou ambre pâle et au nombre de quelques dizaines à 150-200 au maximum.

Les œufs, mesurant plus de 1 millimètre (taille maximale) sont déposés en plusieurs fois par la femelle qui est immédiatement suivie par le mâle qui les féconde aussitôt.

Les œufs sont pondus sur une surface dure comme une pierre.

Dans la pratique, ces cichlidés pondent en moyenne entre 60 et 120 œufs de couleur crème d’un diamètre variant de 0,8 à 1 millimètre de longueur : L’explication de cette variation de taille est assez simple, en fait, plus les œufs seront nombreux, plus ils seront petits.

Le frai dure en moyenne plus d’une heure.

Dès que les œufs ont été déposé sur lieu de ponte et fécondés, la femelle devient immédiatement très violente et agressive, elle se positionne en défense de la progéniture en chassant avec véhémence tout intrus et en refusant également la proximité du mâle.

Après l’insémination de la couvée, la femelle chasse le mâle et s’occupe seule de la couvée.

Fait intéressant, après la ponte, les nageoires ventrales de la femelle perdent leur coloration rouge, qui n’est retrouvée qu’après quelques semaines lorsque sa progéniture est totalement indépendante.

Après la ponte, il convient de bien séparer le mâle de la femelle pondeuse…pour assurer son bien-être !

Sans hésitation, il faut donc enlever immédiatement le mâle en laissant la femelle seule avec les œufs.

A compter de ce moment, l’acidité de l’eau du bac de reproduction devient particulièrement importante car une fois les œufs pondus, leur développement dans une eau à un pH supérieur à 6 entrainera la perte de la ponte par moisissure.

La femelle s’occupe des œufs, tandis que le mâle, s’il n’a pas été retiré du bac de reproduction, garde lâchement, par peur de la femelle, le périmètre du site de ponte.

En réalité, il est plutôt conseillé d’enlever immédiatement le mâle et laisser la femelle seule avec les œufs.

Fécondation

Pour un frai normal en aquarium et dans le respect de normes fixées pour ce type de reproduction, généralement 5 à 10% des œufs ne sont pas fécondés.

Parfois, la femelle mange les œufs : Elle fait cela uniquement lorsqu’elle détecte un défaut de développement des embryons d’alevins, généralement dû à des mauvais paramètres de l’eau.

Après fécondation par le mâle, les œufs devraient éclore dans les 48 à 72 heures qui suivent.

Dès que la fertilisation des œufs a eu lieu, la femelle Dicrossus filamentosus, seule, assume alors la responsabilité de s’occuper des œufs pendant que le mâle défend le territoire.

La femelle Dicrossus filamentosus ne se tient pas au-dessus des œufs et ne les attise pas avec ses nageoires, comme c’est la coutume pour la plupart des cichlidés, elle patrouille le territoire la plupart du temps, nageant occasionnellement jusqu’à la couvée.

C’est probablement la raison pour laquelle le lieu de ponte est toujours choisi là où il y a un léger courant !

Parfois, la plaque d’œufs commence à former des champignons, et cela peut être traité dans une certaine mesure en ajoutant des fongicides à l’eau ou en transférant délicatement tous les œufs (avec le substrat – une roche, par exemple) dans un réservoir d’incubation séparé, qui peut être un petit aquarium de même 5 litres.

Il doit être bien aéré et rempli d’eau ayant les mêmes paramètres physiques et chimiques que celle du bac de ponte. Un fongicide doit également être ajouté ici, et les œufs déjà fongiques doivent être immédiatement retirés.

Il faut bien se souvenir également que les changements d’eau doivent être effectués régulièrement et que les débris doivent être retirés du fond.

Si ces règles sont bien respectées, les alevins devraient alors grossir très rapidement.

A partir de ce moment, la femelle Dicrossus filamentosus déplacera les jeunes dans des fosses pré-creusées dans le substrat.

Arrivés à ce stade de leur croissance, il est tout à fait possible de leur offrir des infusoires.

Il vaut souvent mieux retirer le mâle du bac où grandissent les jeunes Dicrossus filamentosus, car il arrive parfois qu’il tente de manger sa couvée.

Période d’incubation

Pour la reproduction, la température doit être augmentée d’environ 2 degrés Celsius et le DH ne doit pas dépasser 6 à 8, sinon les œufs moisiront.

Un des points faibles de Dicrossus tient à sa sensibilité liée à la teneur en oxygène dissous dans l’eau, cela ne signifie pas du tout qu’ils ont besoin d’un régime d’oxygène spécial, les conditions d’un aquarium normal et sain suffisent.

Le mâle féconde ensuite les œufs et est ensuite expulsé de la couvée par la femelle et si tout se déroule normalement, les œufs éclosent environ 72 heures plus tard.

Au moment du frai les couleurs du couple sont amplifiés, dans cette phase, les nageoires pelviennes de la mère commencent généralement à se colorer en devenant progressivement une couleur rouge ardente intense.

Ce changement de parure va aider les alevins à localiser leur mère, permettant ainsi de les garder plus facilement ramassés près de la tanière.

Cependant, cette coloration caractéristique des nageoires pelviennes est moins évidente chez les spécimens du fleuve Orénoque.

Parfois, la femelle Dicrossus filamentosus mange les œufs, cela se produit uniquement lorsqu’il y a un défaut de développement des embryons dû à des mauvais paramètres.

En effet, il arrive que la plaque d’œufs commence à former des champignons, et cela peut être traité dans une certaine mesure en ajoutant des fongicides à l’eau ou en transférant délicatement tous les œufs (avec le substrat – une roche, par exemple) dans un bac d’incubation séparé, qui peut être un petit aquarium de même 5 litres (1½ gallon).

Ce bac d’incubation & hôpital doit être bien aéré et rempli d’eau ayant les mêmes paramètres physiques et chimiques que celle du bac de ponte.

Un fongicide doit également être ajouté dans son eau, et les œufs déjà fongiques, contaminés par les champignons doivent être immédiatement retirés.

Il faut toujours avoir en tête que les changements d’eau doivent être effectués régulièrement et que les débris doivent être retirés du fond : Cette précaution et rigueur sont les garants d’une reproduction de cette espèce !

Le taux de nitrates ne doit pas être sous-estimé celui-ci à une grande influence dans la réussite de cette reproduction.

Eclosion

Malheureusement le pourcentage d’éclosion des œufs est fortement lié à la dureté de l’eau et à sa conductivité.

Pour obtenir un bon pourcentage d’éclosion, il faudrait de l’eau comme de l’eau osmotique, avec des KH et GH non mesurables, proches de zéro, une très faible conductivité, et un PH ne dépassant pas 5,5.

Ces conditions peuvent se retrouver dans la nature, dans les biotopes d’origine, mais il est quasiment impossible de les reproduire en bac.

Par exemple, avec une dureté presque nulle, il serait impossible de donner de la stabilité au PH.

Le moment de l’éclosion dépend également fortement des conditions de l’eau.

Pour la reproduction en aquarium, la température devra être augmentée d’environ 2 degrés Celsius et le DH ne doit pas dépasser 6 à 8, sinon les œufs moisiront.

La femelle Dicrossus filamentosus doit rester en contact avec les larves/alevins pendant au moins quelques semaines.

Si les conditions de développement et d’élevage de la couvée ne sont pas adaptées, les œufs sont mangés par la femelle.

A une température de l’eau entre 28 et 29°C, les larves éclosent au bout de 2-3 jours environ.

Pour faciliter l’éclosion, la femelle Dicrossus filamentosus détache les larves des coquilles d’œufs avec sa bouche.

Si la femelle est dérangée durant cette phase délicate, il peut arriver qu’elle mange le couvain.

Pendant les soins à la couvée, les larves de Dicrossus filamentosus sont à plusieurs reprises « enterrées » ou plutôt déposés au fond de petites fosses naturelle ou creusée préalablement par la femelle par la femelle.

Les larves sont déplacées de ces petites fosses plusieurs fois par jour par la femelle.

Le développement des jeunes larves est complet 6 à 7 jours après la ponte.

Une fois qu’ils ont consommé leur sac vitellin, les alevins Dicrossus filamentosus peuvent se nourrir de Rotifères, naupliies d’Artémias ou Cyclopes, des micro-vers et des aliments secs en poudre.

Les soins parentaux de la femelle Dicrossus filamentosus peuvent durer quelques semaines.

Les alevins devraient alors grossir très rapidement.

Pour obtenir un bon pourcentage d’éclosion, il faudrait de l’eau comme de l’eau osmotique, avec des KH et GH non mesurables, proches de zéro, une très faible conductivité, et un PH ne dépassant pas 5,5.

Ces conditions peuvent se retrouver dans la nature, dans les biotopes d’origine, mais il est quasiment impossible de les reproduire en bac.

Par exemple, avec une dureté presque nulle, il serait impossible de donner de la stabilité au PH.

Par conséquent, étant dans des conditions plus faciles à reproduire et à gérer, avec un PH autour de 5,5/6 et un GH autour de 4/6 °dGH, avec un peu de chance, il sera possible de faire éclore un petit pourcentage des œufs.

Le moment de l’éclosion dépend également fortement des conditions de l’eau. Il survient généralement au cours du deuxième jour.

À une température de 28 à 29°C (82 à 84°F), les larves de Dicrossus filamentosus éclosent en deux jours environ, puis la femelle les déplace vers des fosses pré-creusées dans le substrat.

Après environ cinq à huit jours, les jeunes deviennent libres et peuvent être nourris avec des artémias fraîchement écloses, des micro-vers et des aliments secs en poudre. Les soins parentaux de la femelle peuvent durer quelques semaines.

Parfois, la plaque d’œufs commence à former des champignons, et cela peut être traité dans une certaine mesure en ajoutant des fongicides à l’eau ou en transférant délicatement tous les œufs (avec le substrat – une roche, par exemple) dans un réservoir d’incubation séparé, qui peut être un petit aquarium de même 5 litres (1½ gallon).

Il doit être bien aéré et rempli d’eau ayant les mêmes paramètres physiques et chimiques que celle du bac de ponte.

Un fongicide doit également être ajouté ici, et les œufs déjà fongiques doivent être immédiatement retirés.

Il faut bien se souvenir que les changements d’eau doivent être effectués régulièrement et que les débris doivent être retirés du fond.

En respectant rigoureusement toutes ces consignes, les alevins devraient alors grossir très rapidement.

Les premiers jours

Malheureusement, malgré tous les efforts consentis par l’éleveur pour réussir une reproduction exemplaire n’arrivent pas souvent avec ces cichlidés : Les pertes peuvent être nombreuses !

Les résultats attendus pourront paraitre décevants et très/trop souvent le pourcentage d’éclosion des œufs sera faible et dans tous les cas dépendant fortement de la dureté de l’eau et de sa conductivité.

Pour obtenir un bon pourcentage d’éclosion, il faut de l’eau pure, autrement dit, de l’eau osmotique, avec des KH et GH non mesurables, proches de zéro, une très faible conductivité, et un PH ne dépassant pas 5,5.

Ces conditions peuvent se retrouver dans la nature, dans les biotopes d’origine, mais il est quasiment impossible de les reproduire en bac.

Par exemple, avec une dureté presque nulle, il sera pratiquement impossible de donner de la stabilité au PH.

Le moment de l’éclosion dépend également fortement des conditions de l’eau.

Il survient généralement au cours du deuxième jour.

Le mâle, comme cela a déjà été évoqué, doit être immédiatement retiré car sa présence générerait un fort stress chez la femelle, avec le risque qu’un des parents décide de dévorer la progéniture.

Pendant la nuit, il est souhaitable une lumière faible, tamisée pour éclairer le bac afin que la femelle puisse localiser sa progéniture et ainsi réussir à les garder rassemblés autour d’elle et sous sa surveillance.

De cette façon, la femelle se sentira plus calme et ne montrera pas les signes typiques de stress…qui pourrait etre fatals à la couvée.

Parmi ceux-ci, pendant le frai normal, généralement 5 à 0,10% ne sont pas fécondés.

L’éclosion de la première larve a lieu vers le troisième/quatrième jour, normalement après cinq jours tous les œufs sont éclos et les larves/alevins commencent à nager et à se nourrir.

Après deux, trois jours à compter du début du moment de l’alimentation, des naupliies d’Artémias peuvent être administrés.

Il est étonnant d’observer que même avec une alimentation abondante, les alevins grandissent lentement, pour autant, le contrôle des quantités distribuées est important et dimensionne la qualité de l’eau qui doit toujours être irréprochable.

Larves de Dicrossus filamentosus âgées de 2 jours.

Larves de Dicrossus filamentosus âgées de 2 jours.

Malgré la petite taille, les alevins de Dicrossus sont assez résistants, à ce stade de leur croissance, en principe, à ce stade de leur développement, des lors qu’il y a peu de déchets dans leur bac de grandissement.

Alevins de Dicrossus filamentosus âgées de 12 jours.

Alevins de Dicrossus filamentosus âgées de 12 jours.

Alevins de Dicrossus filamentosus âgées de 12 jours.

 

 

 

 

 

À cet égard, tous les éleveurs qui ont réussi la reproduction de Dicrossus filamentosus ont pu remarquer le système immunitaire de ce cichlidé était exceptionnellement fort puisque pendant toute la durée de leur croissance à partir de l’éclosion, aucune maladie n’a été notée.

Début de la nage libre

Début de la nage libre

Le seul point faible dans le développement des jeunes Dicrossus repose sur leur sensibilité relative à la teneur en oxygène dissous dans l’eau, pour autant cela ne signifie pas du tout qu’ils ont besoin d’un régime d’oxygène spécial, une suroxygénation de l’eau de leur bac.

Début de la nage libre

Début de la nage libre

La larve des poissons n’a pas de branchies sauf chez quelques espèces comme Misgurnus fossilis, Cobitis taenia, etc., qui portent des branchies primitives extérieures et tubiformes.

Les canaux de Cuvier agrandis, ou un réseau capillaire de la peau qui recouvre la vésicule vitelline, leur servent d’organe respiratoire.

Le processus respiratoire, qui permet au corps de la larve d’absorber l’oxygène dissous, devient mécanisme de diffusion.

Si la teneur de l’eau en oxygène tombe au-dessous d’un certain niveau, soit par défaut d’échanges au sein de la masse liquide, soit par concentration excessive de larves dans un espace trop restreint, l’apport d’oxygène devient insuffisant et les larves s’affaiblissent de plus en plus.

Il leur sera même impossible de récupérer si la teneur en oxygène s’améliore.

La mortalité des larves en écloserie est due en grande majorité à un défaut d’oxygénation localisé, qui, malgré l’afflux d’eau constant, peut se produire dans les angles des bacs d’élevage.

Il faut simplement leur offrir les conditions d’un aquarium normal et sain ce qui sera amplement suffisant.

C’est une donnée à prendre en compte, en particulier lors d’un transport de ces alevins ou à l’occasion d’un changement de bac ou tout autre opération !

À l’âge d’environ un mois, les alevins de Dicrossus filamentosus présentent un motif d’échecs caractéristique.

Nage libre des alevins

Après avoir résorbés leurs sacs vitellins, les alevins minuscules accèderont au stade de la nage libre sous un délai supplémentaire d’environ 5 à 7 jours.

La larve qui vient d’éclore est très différente du poisson adulte.

Elle ne possède ni bouche, ni intestin, ni cloaque, ni branchies, ni vessie natatoire.

La vésicule vitelline lui fournit les réserves énergétiques nécessaires à sa croissance et à son développement, des réserves de haute qualité alimentaire dont lui a fait don la mère.

Après 4 à 5 jours de l’éclosion, les alevins ont fini de résorber leur sac vitellin, et les jeunes poissons restent attachés au substrat pendant environ 8 jours, après quoi ils commencent à nager librement, toujours sous la garde de la femelle alors que le mâle, s’il est encore présent dans le bac, assure une surveillance à distance.

Le remplissage d’air qui s’effectue dans la vessie natatoire marque un tournant dans la vie des larves de poisson.

Peu de temps après, elle se met en quête de nourriture, même s’il subsiste encore 20 à 30 pour cent de sa vésicule vitelline.

A ce stade, la présence du vitellus lui permet de survivre, car il lui est encore difficile pendant quelque temps de trouver à l’extérieur la nourriture qui lui convient.

A partir du moment où la larve gonfle d’air sa vessie natatoire, elle devient « juvénile » ou, selon une appellation courante en pisciculture, « jeune frai ».

La larve de poisson exige un environnement aquatique riche et, de préférence, saturé en oxygène.

Ceci est particulièrement important pour les larves passives.

Beaucoup de larves, qui nagent vigoureusement dans les premiers jours qui suivent l’éclosion, vont reposer dans le fond où elles deviennent passives lorsqu’apparaissent leurs principaux organes (bouche, yeux, intestin, vessie natatoire (ou gazeuse), cloaque, branchies, etc.).

Les larves actives qui nagent ou qui frétillent continuellement agitent l’eau autour de leur corps. Si l’afflux d’eau est suffisant, leur environnement ne manquera pas d’oxygène.

De telles larves peuvent être élevées facilement en caissons flottants ou d’élevage.

Les alevins

A partir du lendemain de l’éclosion, de très petits aliments vivants peuvent être distribués, tels que des naupliies d’Artémias Salina nouvellement écloses, des rotifères, des micro-vers, des tubifex…

Dans un premier temps les doses devront être très minimes, en se concentrant davantage sur la fréquence que sur l’abondance des administrations.

En fait, pendant cette période encore, il sera essentiel de maintenir des conditions d’hygiène de l’eau aussi parfaites que possible, car les jeunes de Dicrossus filamentosus sont très sensibles à la présence de nitrites et de nitrates et parmi eux, généralement, il y a un taux de mortalité très élevé.

Dans un premier temps, il sera nécessaire de continuer avec de petits (10% au maximum) changements d’eau partiels quotidiens pour garder l’eau la plus appropriée possible.

Il faudra veiller à éviter les chocs thermiques à l’occasion de ces changement d’eau qui seraient aussi néfaste qu’une mauvaise qualité de l’eau apportée.

Première alimentation des alevins

Les alevins de Filamentosus sont très petits et ont besoin d’aliments microscopiques pour leurs premiers jours.

Dans un premier temps les doses devront être très minimes, en se concentrant davantage sur la fréquence que sur l’abondance des administrations.

L’alimentation des alevins sera constituée d’aliments vivants, qu’il s’agisse de nauplies d’Artémias ou de Cyclops.

Les alevins sont petits, donc la nourriture de départ à distribuer se ferait, de préférence, à base de :

  • De Ciliés[1];
  • Des Infusoires ;
  • De Rotifères.

Une fois que les jeunes Dicrossus ont un peu grandis, ils peuvent être nourris avec des naupliies d’Artémias fraichement écloses.

Même avec une alimentation abondante, les alevins grandissent lentement.

L’infusion et les rotifères peuvent servir de premier aliment, après quoi il sera possible de passer assez rapidement naupliies d’Artémias nouvellement écloses.

on estime aujourd’hui que les rotifères constituent la première nourriture naturelle la meilleure pour le juvénile de petite taille (environ 1 cm de long au total).

Les rotifères ne sautent pas, mais tournent en rond lentement, laissant au juvénile toute latitude pour les attraper si son premier essai rate. Les grands protozoaires du genre Paramecium conviennent aussi très bien comme première nourriture du jeune frai.

Indépendamment de la qualité, la nourriture doit être accessible en quantité suffisante afin que le jeune frai ait toutes les chances de mener à bien sa croissance le plus rapidement possible.

Le stade juvénile peut se diviser en deux phases: la phase précoce et la phase jeune alevin.

La distinction est basée sur le genre de nourriture, les habitudes alimentaires et autres marques de comportement.

Durant la première phase, les juvéniles requièrent des « soins » et un « nourrissage » spéciaux.

Au fur et à mesure qu’ils avancent vers la seconde phase, ils apprennent à exercer leur activité en vue de s’alimenter et à perfectionner leur adresse à la chasse de leurs proies (à l’aide de leurs organes sensoriels qui se développent simultanément).

Comme leur taille a considérablement augmenté, les jeunes alevins peuvent maintenant avaler des organismes plus gros que précédemment, tels que des cladocères et des copépodes

Devenus forts et rapides, ils sont maintenant capables d’éviter leurs prédateurs. Ils peuvent même détecter et manger des aliments artificiels.

Moyennant quelques précautions, on peut les prendre à l’épuisette et les manipuler sans risquer de les blesser.

Le jeune frai devient “jeune alevin” une dizaine de jours après qu’il a commencé de se nourrir.

Il mesure alors entre 1,5 et 1,8 cm, de la tête à l’extrémité de la queue.

L’élevage des naupliies d’Artémias sert ensuite à la nourriture des alevins avec des Artémias de plus en plus grosses distribuées.

Après deux semaines, les alevins peuvent être déplacés vers un bac de croissance avec des caractéristiques d’eau similaires où ils se développeront très rapidement mais il sera nécessaire de continuer à pratiquer de petits (10%) changements d’eau partiels quotidiens pour garder l’eau la plus appropriée possible.

En fait, il sera essentiel de maintenir des conditions d’hygiène de l’eau aussi parfaites que possible, car les jeunes de Dicrossus filamentosus sont très sensibles à la présence de nitrites et de nitrates et parmi eux, généralement, il y a un taux de mortalité très élevé.

Dans un premier temps les doses devront être très minimes, en se concentrant davantage sur la fréquence que sur l’abondance des administrations.

Garde parentale

La protection parentale constitue une adaptation très importante du poisson pour assurer la survie de sa progéniture.

Le ou les parents veillent sur leur ponte au moment le plus critique, lorsque le jeune frai sans défense est très vulnérable.

Au sens le plus large, chaque espèce, ou presque, pratique un genre de protection parentale – passive ou active.

Protection parentale passive.

C’est en fait la « prévoyance maternelle atavique » de la femelle qui fournit davantage de vitellus à l’embryon pour le maintenir longtemps en vie, ou qui dépose ses œufs là où s’offrent les conditions de milieu optimales les plus probables, hors de portée de ses ennemis.

Chez certaines espèces, les œufs contiennent une substance vénéneuse qui tient les prédateurs à l’écart.

Soins parentaux actifs

Dans ce cas, l’un des géniteurs ou tous les deux participent activement aux soins et à la défense de leurs œufs et larves, parfois même du jeune frai.

Cette vigilance implique :

  • Le choix et la préparation d’un emplacement convenable pour y déposer les œufs ;
  • La sélection d’un substrat idoine auquel les œufs puissent adhérer ;
  • La recherche de matériaux pour le nid et enfin sa construction.

Dicrossus filamentosus est à classer dans la catégorie des espèces formant une cellule parentale du type mâle-maternelle.

Les soins à la couvée sont effectués exclusivement par la femelle Dicrossus filamentosus.

Cela commence par la femelle qui choisit un site de ponte, généralement un terrier, une légère dépression dans le substrat ou un renfoncement dans un tronc, et nettoiera l’endroit choisi.

En présence d’alevins, pendant la nuit, il faut laisser une lumière faible pour éclairer le bac afin que la femelle Dicrossus filamentosus puisse localiser sa progéniture et ainsi réussir à les garder rassemblés, de cette façon, la femelle se sentira plus calme et ne montrera pas les signes typiques de stress.

Lors de la reproduction, les nageoires pelviennes des femelles deviennent rouge vif, ce qui sert de balise aux alevins, qui y répondront.

La mère Dicrossus filamentosus doit rester en contact avec les alevins pendant au moins quelques semaines.

Pendant tout ce temps le mâle veille sur la femelle et les alevins, à distance puis progressivement reprend son rôle au sein de la structure familiale quand les alevins sont plus grands et en mesure de se déplacer dans le bac.

Pendant les premières semaines, s’il été réintroduit dans le bac, le mâle participe à la garde parentale des alevins et guide les alevins à travers le bac avec vigilance.

A ce stade et pendant les semaines qui suivent, il est possible d’observer le mâle guidant les alevins à travers le bac, toujours avec une grande vigilance.

Les alevins Dicrossus filamentosus sont dirigés à travers le bac à l’aide de signaux corporels émis par celui-ci.

Ces signaux consistent en une succession de mouvements arrière, saccadés, ou parfois effectués dans diverses positions du corps avec les nageoires ventrales.

Ces signaux sont évidemment faits en cas de danger mais aussi dans d’autres circonstances : la nature des signaux de communication change en fonction du message adressé par les parents aux alevins.

Par exemple, quand les nageoires ventrales sont appliquées vers l’arrière, le long du corps, cette posture est destinée à signaler un danger imminent aux alevins.

Quand ils reçoivent cette alerte, immédiatement, les alevins se laissent couler au fond du substrat pour se confondre avec le sol.

Dès que le mâle Dicrossus filamentosus écarte à nouveau ses nageoires ventrales, le signal est donné aux alevins que tout danger est écarté et le nuage d’alevins décolle du substrat.

ELEVAGE

Un bac d’élevage avec une configuration d’eau douce et une température de 29 °C a fait ses preuves parmi les éleveurs qui ont réussi cette reproduction.

Celui-ci doit également être très bien entretenu.

En outre, les Dicrossus filamentosus, parents et alevins, ont besoin d’une tranquillité totale, car les femelles ont tendance à manger tout le frai en cas de perturbation.

Les alevins s’adaptent assez facilement aux conditions locales de leur bac tant que les caractéristiques chimiques recommandées recommandés pour garder des Dicrossus  sont:

  • Dh : 1-8 ;
  • pH : 4.5 – 7 ;
  • Température : 25-29°C.

À l’âge d’environ un mois, les alevins présentent un motif d’échecs caractéristique de cette espèce.

Lorsque les plus gros alevins atteignent une taille de trois centimètres, ils peuvent etre transférés dans un aquarium plus grand, éventuellement même en compagnie d’autres poissons dont des cichlidés nains.

Les jeunes Dicrossus s’habituent rapidement à ce nouvel environnement et, d’instinct se regroupent en un troupeau ressemblant à une meute de louveteaux affamés.

A cette taille leur instinct de prédateurs est déjà développé et ce sont des chasseurs qui peuvent etre intéressés par les œufs pondus par d’autres espèces y compris de cichlidés…

Généralement, quand ce genre d’opportunité se présente à eux, les jeunes Dicrossus filamentosus se regroupent et forment un gang capable de détruire le couvain en quelques secondes.

Les parents du couvain ciblé par ces jeunes prédateurs se retrouvent généralement dans un état de confusion totale, et ils n’ont souvent pas le temps d’essayer d’apporter au moins une certaine résistance tant tout se passe très vite !

A l’âge d’environ six mois les Dicrossus deviennent matures et la question du frai se pose naturellement d’elle-même à cette nouvelle génération.

À cet égard, il convient de noter que le système immunitaire des Dicrossus filamentosus est exceptionnellement fort, car, de l’observation de beaucoup d’éleveurs de cette espèce pendant toute la durée de leur croissance, aucune maladie n’a été notée.

C’est un constat intéressant à rendre en compte lors du transport de ces poissons…

Différences entre larves et juvéniles

Un tournant survient dans la vie du poisson lorsque la larve devient juvénile. La phase larvaire se termine au moment où l’animal, ayant rempli d’air sa vessie natatoire, commence à nager comme un véritable poisson et à s’alimenter d’organismes extérieurs. C’est de ce moment qu’il inaugure le stade juvénile (ou jeune frai).

En plus des impératifs qui conditionnent le cycle précédent (oxygénation suffisante, température idoine, évacuation des déchets organiques, lutte contre les ennemis), le juvénile a besoin de nourriture extérieure qui doit être satisfaisante à la fois en quantité et en qualité.

Ce jeune frai détient encore une parcelle du vitellus embryonnaire d’où il peut tirer sa subsistance durant un à quatre jours selon les espèces, ce qui lui donne le temps d’apprendre à trouver sa nourriture.

Une fois le vitellus entièrement consommé, il lui faut absolument être en mesure de résoudre son problème alimentaire, faute de quoi il s’affaiblirait de manière irréversible.

Si on le compare à son état antérieur, le juvénile a besoin de plus de précautions et d’attention pour pouvoir survivre et grandir convenablement.

On estime que l’absence d’alimentation appropriée est la cause principale de la mortalité des juvéniles.

Traitement des infections parasitaires chez le jeune poisson

Traitement au Vert de malachite

On l’emploie surtout contre la maladie “du bouton blanc” (Ichthyophthiriase).

La dose normale est seulement de 0,1 à 0,2 ppm de vert de malachite dans les bacs ou bassins mais on peut aller jusqu’à 2 ppm dans les grands bacs à condition de pouvoir changer toute l’eau en 10 à 15 minutes.

On l’utilise aussi contre l’infection fongique des œufs (Saprolegnia) à la dose de 5 ppm pendant 30 à 60 minutes.

Traitement à la Formaline

A la concentration de 200–400 ppm, on l’emploie contre les Costia dans les petits bacs pendant 15 à 40 minutes.

Les bains de formaline à 250–500 ppm pendant 300 minutes sont aussi utilisés contre les vers des branchies chez le jeune frai, à 1 000 ppm pendant 15 à 30 minutes pour les géniteurs.

Traitement au Sulfate de cuivre

On l’utilise à la dose de 500 ppm contre la Saprolegnia.

Les poissons infectés sont maintenus dans la solution jusqu’à ce qu’ils manifestent des signes de malaise.

On l’emploie également pour traiter la pourriture des branchies, ou branchiomycose, provoquée par un champignon du genre Branchyomyces.

La dose recommandée est de 100 ppm pendant 10 à 30 minutes.

Traitement au Chlorure de chaux et à l’Oxyde de cuivre

A la dose de 5 ppm, ce mélange de CaCl2 et de CuO est efficace contre :

  • Chilodonella ;
  • Costia ;

La dose létale pour les poissons étant de 100 ppm, celle de 5 ppm peut être utilisée pour les poissons de toutes tailles.

Traitement à l’Ether organique d’acide phosphorique

Cet insecticide est en vente partout sous différentes appellations commerciales :

  • DIPTEREX ;
  • DYLOX ;
  • MASOTEN ;
  • FLIBOL ;

On peut l’employer contre les vers communs des branchies (DACTYLOGYRUS, GYRODACTYLUS) et contre les copépodes parasites (Lernaea).

La dose recommandée est de 0,25 à 1,0 ppm du produit actif. Il se décompose rapidement lorsque le pH et la température de l’eau sont élevés.

Traitement au Permanganate de potasse

On l’emploie à la dose de 6 à 10 ppm contre les parasites externes comme Saprolegnia, en tenant pendant 60 à 90 minutes les poissons infectés dans la solution.

Le même dosage peut servir à la désinfection générale des bacs d’écloserie.

Traitement antibiotique

Toute une gamme d’antibiotiques sert au traitement de maladies bactériennes telles que celles causées par :

  • Myxobacterium ;
  • Aeromonas ;

Les antibiotiques (OXYTETRACYCLINE, CHLORAMPHENICOL, FURASOLIDON, etc.) sont mélangés, soit à l’eau bacs à la dose de 50 ppm par litre, soit à la nourriture à raison de 200 à 1 000 ppm.

Dans ce dernier cas, les antibiotiques servent aussi bien à la prévention qu’à la thérapeutique des infections bactériennes.

CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Sans objet.

ACTIONS DE CONSERVATION

Sans objet.

USAGES HUMAINS

Pêcheries : sans intérêt ;

Aquarium : Commerce aquariophile.

Une expérience d’un éleveur

Extrait de l’article : Hubert ZIENTEK : Cichlidé à carreaux (Dicrossus filamentosus) – un petit échiquier dans l’aquarium.

Publié dans Akwarium Magazine n°1/2022 (191).

J’ai toujours voulu élever ces beaux poissons, mais je n’ai jamais pu trouver de matériel d’élevage qui me satisfasse.

La situation a radicalement changé l’été dernier, lorsque dans l’une des animaleries de Varsovie, j’ai vu un groupe d’individus jeunes, mais déjà bien développés et colorés.

J’en ai immédiatement acheté quelques-unes, et j’ai acquis auprès d’un ami deux autres femelles pour diversifier au maximum le pool génétique. Cet article traite de la façon de prendre soin et de propager l’espèce du titre.

Souvent, les poissons proposés dans le commerce sont de mauvaise qualité, leur état laisse à désirer et il n’est pas rare d’observer des individus présentant des symptômes de maladie.

La meilleure source d’obtention de cichlidés, ainsi que de tout autre animal d’aquarium, est, à mon avis, les excédents d’élevage d’un bon aquariophile amateur, malheureusement, ces poissons sont rarement présents dans les aquariums des amateurs polonais, même si bien sûr certains passionnés ont été les élever avec succès pendant des années.

Malheureusement, de nombreux aquariophiles novices, qui n’avaient jamais recherché d’informations professionnelles sur les cichlidés, les perdent rapidement sans leur fournir les bonnes conditions environnementales.

Ce sont des poissons assez délicats et sensibles, classés à juste titre au cours des dernières décennies comme les soi-disant. espèces problématiques.

Vous ne pouvez pas simplement les laisser entrer dans un réservoir plein de vivipares colorés et compter sur eux pour s’y sentir bien.

Bien que j’aie vu des exceptions, dans de telles conditions, les « grilles » vivent généralement de courte durée, et la cause la plus fréquente de leurs rêves sont les infections fongiques ou bactériennes.

Ceux-ci, à leur tour, provoquaient généralement des paramètres physiques et chimiques incorrects de l’eau ou leurs changements rapides.

En raison de ce dernier, une bonne acclimatation des poissons à un nouvel endroit est également très importante.

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans danger.

MARCHE AQUARIOPHILE

Compte tenu de la difficulté à élever, maintenir et faire se reproduire cette espèce de cichlidé, ce poissons n’est jamais rencontré dans les magasins d’aquariophile.

Pour trouver des Dicrossus filamentosus, il faut s’adresser à des aquariophiles spécialisés ou aller les pêcher dans leur milieu naturel.

STATUT DE CONSERVATION

MENACES POUR LES DICROSSUS FILAMENTOSUS

Le méthyl-parathion, parfois appelé « poison du coton », est un pesticide chimique à utiliser uniquement en plein champ pour lutter contre les insectes.

Il est le plus souvent utilisé dans les champs de coton, de soja et de légumes.

Son utilisation à l’intérieur des bâtiments ou des habitations est interdite.

Une telle utilisation est illégale.

Le méthyl-parathion (insecticide organophosphoré) a une toxicité élevée pour les organismes aquatiques, même s’il est largement utilisé dans les cultures fruitières et maraîchères dans les zones inondables de l’Amazonie, et peut être l’une des principales causes de pollution des écosystèmes aquatiques associés.

Le méthyl-parathion est un insecticide organophosphoré, non systémique, hautement toxique pour les organismes aquatiques, utilisé pour contrôler les populations d’individus nuisibles à la production agricole dans une grande variété de cultures (ATSDR, 2001).

WAICHMAN & AL. (2007) ont montré que le méthylparathion est largement utilisé par les producteurs de fruits et légumes dans les régions de Várzea (42%).

De plus, cette étude a montré que les agriculteurs appliquent sans discernement ce pesticide sur l’environnement, en violation de la législation en vigueur dans le pays, produisant un risque potentiel non seulement pour la santé humaine, mais aussi pour la biodiversité et l’abondance de poissons dans les écosystèmes aquatiques corrélés.

Parmi les espèces amazoniennes testées, Dicrossus filamentosus a montré la sensibilité la plus élevée (CL = 2,90 mg/l) tandis que, par exemple, Hyphessobrycon erythrostigma se montrait plus résistant à un taux de toxicité presque 3 fois supérieur (CL = 7,27 mg/l) et était le moins sensible à l’exposition au méthylparathion.

Le problème écologique, en particulier sur les cours d’eau inférieurs, est le même que dans la majeure partie de l’Amazonie et c’est surtout celui lié à la déforestation continue due aux intérêts agricoles et miniers.

Plus précisément sur le Rio Negro, il pourrait y avoir un problème de contamination de l’eau à partir de Seis Lagos, près de San Gabriel, où les interdictions d’exploitation minière dans cette zone sont enfreintes. Par leur caractère, ces actions mettent en danger un grand nombre d’espèces qui vivent dans ces régions et cours d’eau.

MENACES POUR L’ECOLOGIE DU BIOTOPE

Bien que la région ait été largement vierge jusqu’à ces dernières décennies en raison de la difficulté d’y accéder, l’écologie est actuellement menacée par l’exploitation minière illégale.

De plus, la surpêche peut être à l’origine du déclin de certaines espèces, que ce soit pour la subsistance, pour l’exportation (d’espèces ornementales) ou comme trophées pour les pêcheurs sportifs touristiques (en particulier le Peacock Bass aux couleurs vives [genre Cichla]).

Bien que ces activités de pêche puissent être un moyen précieux de fournir des revenus aux résidents locaux et de les investir dans la santé à long terme du système fluvial, les poursuivre de manière trop agressive pourrait détruire les espèces mêmes dont ils dépendent.

En plus de l’éradication de l’exploitation minière illégale, des saisons et des quotas plus structurés sont nécessaires pour garantir que les activités de pêche sont durables et que les communautés locales peuvent partager équitablement les richesses du fleuve.

Une autre menace pour l’écologie est tout simplement un manque de compréhension.

Une étude scientifique de la zone en 2003 a découvert 13 espèces de poissons auparavant inconnues (ainsi qu’une nouvelle espèce de crustacé), mais n’a pu décrire la plupart des invertébrés de la région que par famille.

Les crevettes d’eau douce ont été « pratiquement inconnues », et même certains des poissons exportés de la région pour le commerce ornemental sont souvent mal identifiés.

Les expéditions ultérieures ont continué à produire des échantillons précieux et la découverte de nouvelles espèces, un chercheur décrivant la région comme un « hotspot de biodiversité mal étudié ».

De toute évidence, les nombreux types d’animaux qui habitent cette région et leurs interactions ne sont pas bien compris, Le méthylparathion (insecticide organophosphoré) a une toxicité élevée pour les organismes aquatiques, même s’il est largement utilisé dans les cultures fruitières et maraîchères dans les zones inondables de l’Amazonie, et peut être l’une des principales causes de pollution des écosystèmes aquatiques associés.

Le méthylparathion est un insecticide organophosphoré, non systémique, hautement toxique pour les organismes aquatiques, utilisé pour contrôler les populations d’individus nuisibles à la production agricole dans une grande variété de cultures (ATSDR, 2001).

WAICHMAN & AL. (2007) ont montré que le méthylparathion est largement utilisé par les producteurs de fruits et légumes dans les régions de Várzea (42%).

De plus, cette étude a montré que les agriculteurs appliquent sans discernement ce pesticide sur l’environnement, en violation de la législation en vigueur dans le pays, produisant un risque potentiel non seulement pour la santé humaine, mais aussi pour la biodiversité et l’abondance de poissons dans les écosystèmes aquatiques corrélés.

Parmi les espèces amazoniennes testées, Dicrossus filamentosus a montré la sensibilité la plus élevée (CL = 2,90 milligrammes/litres) tandis que, par exemple, Hyphessobrycon erythrostigma se montrait plus résistant à un taux de toxicité presque 3 fois supérieur (CL = 7,27 milligrammes/litres) et était le moins sensible à l’exposition au méthylparathion.

Le problème écologique, en particulier sur les cours d’eau inférieurs, est le même que dans la majeure partie de l’Amazonie et c’est surtout celui lié à la déforestation continue due aux intérêts agricoles et miniers.

Plus précisément sur le Rio Negro, il pourrait y avoir un problème de contamination de l’eau à partir de Seis Lagos, près de San Gabriel, où les interdictions d’exploitation minière dans cette zone sont enfreintes. Par leur caractère, ces actions mettent en danger un grand nombre d’espèces qui vivent dans ces régions et cours d’eau.

CONTAMINATIONS

Le méthylparathion (insecticide organophosphoré) a une toxicité élevée pour les organismes aquatiques, même s’il est largement utilisé dans les cultures fruitières et maraîchères dans les zones inondables de l’Amazonie, et peut être l’une des principales causes de pollution des écosystèmes aquatiques associés.

Le méthylparathion est un insecticide organophosphoré, non systémique, hautement toxique pour les organismes aquatiques, utilisé pour contrôler les populations d’individus nuisibles à la production agricole dans une grande variété de cultures (ATSDR, 2001).

WAICHMAN & AL. (2007) ont montré que le méthylparathion est largement utilisé par les producteurs de fruits et légumes dans les régions de Várzea (42%).

De plus, cette étude a montré que les agriculteurs appliquent sans discernement ce pesticide sur l’environnement, en violation de la législation en vigueur dans le pays, produisant un risque potentiel non seulement pour la santé humaine, mais aussi pour la biodiversité et l’abondance de poissons dans les écosystèmes aquatiques corrélés.

Parmi les espèces amazoniennes testées, Dicrossus filamentosus a montré la sensibilité la plus élevée (CL = 2,90 mg/l) tandis que, par exemple, Hyphessobrycon erythrostigma se montrait plus résistant à un taux de toxicité presque 3 fois supèrieur (CL = 7,27 mg/l) et était le moins sensible à l’exposition au méthylparathion.

Le problème écologique, en particulier sur les cours d’eau inférieurs, est le même que dans la majeure partie de l’Amazonie et c’est surtout celui lié à la déforestation continue due aux intérêts agricoles et miniers.

Plus précisément sur le Rio Negro, il pourrait y avoir un problème de contamination de l’eau à partir de Seis Lagos, près de San Gabriel, où les interdictions d’exploitation minière dans cette zone sont enfreintes. Par leur caractère, ces actions mettent en danger un grand nombre d’espèces qui vivent dans ces régions et cours d’eau.

IUCN

Dicrossus filamentosus a récemment été évalué pour la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN en 2020. Dicrossus filamentosus est classé dans la catégorie « préoccupation mineure ».

Dernière évaluation : 18 novembre 2020

Population gravement fragmentée – Déclin continu des individus matures.

 

FISHBASE

CITES

Non évalué.

CMSS

Reference : 116361

Non évalué.

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REFERENCES

SOURCES D’INFORMATIONS

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https://www.researchgate.net/publication/277011628_Evaluacion_Rapida_de_la_Biodiversidad_de_los_Ecosistemas_Acuaticos_de_la_Confluencia_de_los_Rios_Orinoco_y_Ventuari_Estado_Amazonas_Venezuela

  1. RUIZ, « Pterophyllum altum biotopes », Fintastic Newsletter, no. 23, pp. 1-5, août 2009.

Accessible à http://www.theangelfishsociety.org/newsletters/2009_Aug_v23.pdf

CB Hitchcock, WH Phelps Jr. et FA Galavis, « La région Orinoco-Ventuari, Venezuela », The Geographical Review, vol. 37, non. 4, pp. 525-566, octobre 1947.

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  1. SOLOMON ET H. STIMMEL, « Tropicos Specimen Data », Missouri Botanical Garden, 2021.

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  1. RODRIGUEZ, « Crevettes d’eau douce (Crustacés, Décapodes, Natantia) du bassin de l’Orénoque et de la Guayana vénézuélienne », Journal of Crustacean Biology, vol. 2, non. 3, pages 378-391, 1982. [18] H. Hagenson et L. Jamne, « Ancistrus macrophthalmus ».

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NK LUJAN, « Le bouclier des Guyanes ».

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NK LUJAN, « Expédition 2003 au confluent des fleuves Orénoque et Ventuari, État d’Amazonas, Venezuela ».

Disponible : https://www.loricariidae.org/nkl03

 

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http://researcharchive.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp. (Accessed: 11 January 2023).

 

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www.fishbase.org. (Accessed: 2023).

 

IUCN. 2023. The IUCN Red List of Threatened Species. Version 2023-1. Available at:

www.iucnredlist.org. (Accessed: 07 December 2023).

 

KULLANDER, S. O. 2011. A review of Dicrossus foirni and Dicrossus warzeli, two species of cichlid fishes from the Amazon river basin in Brazil (Teleostei: Cichlidae). Aqua: International Journal of Ichthyology 17(2): 73-95.

 

VIDEO & AUTRES LIENS

http://biotope-aquarium.info/eastern-edge-of-macuruco-lagoon-blackwater-tributary-of-the-rio-orinoco-venezuela-35520n-67010w/

http://www.aquaexperience.it/index.php?option=com_content&view=article&id=5

LEXIQUE

[1] Les ciliés de l’embranchement Ciliophora, ou Ciliata, sont des protozoaires aquatiques eucaryotes unicellulaires. Ces unicellulaires sont dits ciliés lorsqu’ils sont caractérisés par de très nombreux cils, des flagelles eucaryotiques ou locomoteurs. Les cils ou flagelles des ciliés forment une ciliature. Le cilié Paramecium caudatum est une paramécie de l’embranchement Ciliophora, notamment avec la classe Oligohymenophorea.

CONCLUSION

Avec la lecture de ce fiche, l’aventure aquariophile de Dicrossus filamentosus commence…

Pour récapituler les soins habituels et minimaux qu’il faut donner à cette espèce, il faut faire comme pour tout cichlidé nain d’Amazonie et fournir :

  • Une filtration irréprochable ;
  • Une nourriture diversifiée de haute qualité (principalement crevettes de saumure, tubifex et vers de vase) ;
  • Un entretien et TPA constants ;
  • De nombreuses cachettes ;
  • Un de Tetras comme compagnons, par exemple ;
  • Un environnement d’aquarium zen (ou le les poissons passeront tout le temps retranchés au fond, parmi les branches et les feuilles).

Les espèces appartenant au genre Dicrossus ne sont peut-être pas aussi populaires qu’Apistogramma , mais elles sont aussi intéressantes que belles.

La caractéristique morphologique est leur motif de taches en forme de damier sur les côtés du corps, ce qui explique pourquoi on leur a donné le nom de cichlidés échiquiers (ou cichlidés damiers).