RAPPEL SUR LES APISTOGRAMMA

RAPPEL SUR LES APISTOGRAMMA

Le système de drainage de l’Amazone est l’écosystème continental aquatique qui abrite la plus grande richesse en espèces de poissons, avec 2 500 espèces déjà décrites et environ 1 000 encore à décrire.

Environ les deux tiers de l’ichtyofaune d’eau douce néotropicale se trouvent dans le système de drainage de l’Amazone.

Les activités humaines ont eu un impact sur la biodiversité amazonienne depuis au moins l’époque précolombienne, et cet impact a considérablement augmenté depuis les années 1950.

La famille des Cichlidae est non seulement l’une des plus diversifiées, mais aussi l’une des familles de poissons les plus connues.

Elle contient environ 100 genres différents présents sur presque tous les continents.

L’Afrique est le plus gros sujet avec environ 700 espèces décrites.

Derrière l’Afrique, l’Amérique est le deuxième continent en nombre avec plus de 200.

Toutefois, beaucoup des 1712 espèces de Cichlidés décrites jusqu’en 2019 sont apparues assez lentement, voire très lentement pour certaines.

Les espèces de poissons dont la répartition géographique est étroite sont particulièrement menacées.

Cela inclut de nombreux Cichlidae néotropicaux (sous-famille des Cichlinae), mais surtout la plupart des espèces du genre Apistogramma Regan, 1913 (>100 espèces).

Les Apistogramma sont de petits poissons (cichlidés nains) appartenant à la tribu des Geophagini, et caractérisés par un fort dimorphisme sexuel en morphologie et en couleur.

Les Apistogramma occupent presque toute la région néotropicale à l’est des Andes.

La plupart des espèces d’Apistogramma ont des distributions géographiques restreintes et déconnectées dans les systèmes de drainage de l’Amazonie, de l’Orénoque et du Paraguay des forêts tropicales humides de plaine et des savanes ouvertes [11–12].

Cependant, quelques espèces, comme Apistogramma agassizii (STEINDACHNER, 1875), Apistogramma bitaeniata (Pellegrin, 1936), Apistogramma cacatuoides (HOEDEMAN, 1951), ou Apistogramma trifasciata (EIGENMANN & KENNEDY, 1903) sont plutôt omniprésents, répandus et peuvent être sympatriques.

Les espèces d’Apistogramma sont présentes dans tous les types d’eau (eaux claires, noires et blanches), allant des eaux rapides aux eaux stagnantes.

Ils habitent généralement la litière de feuilles sur des bancs d’eau peu profonds allant de quelques dizaines (petits ruisseaux) à des centaines (rivières) de kilomètres.

Bien que de nombreuses espèces d’Apistogramma restent probablement encore non décrites, les données moléculaires et morphologiques suggèrent que ce genre pourrait être monophylétique et considéré comme le clade frère de Taeniacara (MYERS, 1935).

Une analyse en grappes basée sur la coloration (notamment des lèvres, de la membrane dorsale antérieure ou pendant les soins de la couvée), ainsi que sur les caractères morphologiques externes (tels que les marques noires, la forme du corps et des nageoires, les pores, la dentition) et comportementaux (structure familiale) a établi que l’ensemble des 116 espèces d’Apistogramma étudiées pourraient appartenir à trois groupes principaux, qui sont les lignées :

  • Steindachneri ;
  • Agassizii ;

Une quatrième lignée, ne comprenant que Apistogramma Diplotaenia (KULLANDER, 1987), a été suggéré dans une analyse phylogénétique où, cependant, ni les marqueurs nucléaires et mitochondriaux, ni les espèces prises en compte n’ont été commodément répertoriés [18].

Les fluctuations saisonnières ou géologiques du niveau de l’eau pourraient avoir joué un rôle important dans les événements de spéciation des Apistogramma en isolant les populations et en favorisant l’établissement de barrières reproductives.

Une étude phylogéographique récente sur Apistogramma Caepei (KULLANDER, 1980) de l’est de l’Amazonie a indiqué que trois lignées allopatriques génétiquement différentes présentaient un fort isolement prézygotique par le choix du partenaire femelle.

Apistogramma Caepei.

Apistogramma Caepei.

Selon READY & Al., la richesse en espèces d’Apistogramma pourrait être sérieusement sous-estimée si les travaux futurs révélaient que leurs résultats

L’explosion radiative n’est donc pas inhérente aux Cichlidés.

« Une grande diversité écologique du milieu peut favoriser l’apparition d’une grande diversité d’espèces ».

« Le contexte écologique favorable ne suffit pas, à lui seul, à expliquer pourquoi la spéciation a été 10 000 fois plus rapide dans le lac Victoria que dans la plupart des autres lacs

Les Cichlidés sont le parfait exemple de ce que l’on appelle la radiation évolutive ou adaptative, autrement de l’évolution rapide d’un ensemble d’espèces couplée à une grande diversification écologique.

Une radiation évolutive est une évolution rapide, à partir d’un ancêtre commun, d’un taxon ou d’un ensemble d’espèces caractérisées par une grande diversité écologique et morphologique.

L’expression explosion évolutive est aussi utilisée pour parler de cette rapide divergence évolutive à partir d’un unique ancêtre.

Dans le cas le plus fréquent où chaque nouvelle espèce est adaptée à une niche particulière, on parle aussi de radiation adaptative ou de diversification.

Les Cichlidés forment la deuxième famille de vertébrés au monde par leur nombre et de nouvelles espèces s’y créent facilement.

Les cichlidés appelés nains que l’on peut trouver en Amérique sont divisés en quatre genres :

  1. Apistogramma ;
  2. Nannacara ;
  3. Laetacara ;
  4. Mikrogeophagus.

Beaucoup de ces espèces peuvent être conservées dans des aquariums, même des aquariums communautaires, et il est aussi possible de faire se reproduire en captivité.

Il existe d’autres genres moins nombreux qui comprennent des espèces de grand intérêt telles que :

  • Dicrossus ;
  • Teleocichla.

L’histoire du genre « Apistogramma » débute au XIXe siècle, quand, en 1852, le naturaliste anglais Henry Walter BATES découvre le premier spécimen de Cichlidae nains (Apistogramma taeniata) dans le rio Cupai, considéré actuellement comme l’espèce type du genre.

Au début du siècle dernier, l’approche de ces espèces a commencé, étant très intéressante pour la coloration, le comportement et la reproduction.

Leur petite taille, atteignant des tailles maximales allant jusqu’à 10-12 centimètres, était parfaite pour être conservée dans de petits aquariums.

Au fil du temps, la sélection de leur reproduction et de leur alimentation ont même réussi à réduire les tailles, de sorte qu’il est difficile de trouver des espèces de plus grandes tailles à moins que leur origine ne soit sauvage.

La plupart de ces petites espèces de cichlidés nains vivent dans la zone d’influence de l’Amazonie, qui s’étend sur près de 7 millions de kilomètres carrés.

Le principal chenal où l’on trouve le plus grand nombre d’espèces est évidemment le fleuve Amazone et ses affluents qui abritent plus de 150 espèces.

D’autres bassins tels que l’Orénoque et le fleuve Paraná et ses affluents en abritent également une quantité importante.

On peut distinguer, par leur distribution, deux types de cichlidés :

  1. Ceux qui sont plus répandus et plus faciles à obtenir ;
  2. Ceux endémiques d’un certain affluent ou d’une zone moins présente et donc beaucoup plus difficiles à trouver.

Les genres « Apistograma » et « Laetacara » sont largement distribués de manière variable dans les Guyanes, Amazonas et dans les affluents de l’Orénoque, du Paraguay et de l’Uruguay.

Un petit genre comme « Dicrossus » avec moins d’espèces est également assez répandu.

Le genre « Teleocichla » classe les espèces qui sont concentrées dans les affluents près de l’embouchure de l’Amazone et le Nannacara est endémique de la région guyanaise.

Les cichlidés sont réputés pour leurs couleurs chatoyantes d’une grande beauté et pour leur comportement atypique.

Ils ont la particularité de posséder une unique nageoire dorsale qui s’étend de la base de la tête à la queue.

Leur taille est très variable, d’environ deux centimètres pour une femelle Neolamprologus multifasciatus, elle peut atteindre plus d’un mètre pour les spécimens des genres Cichla et Cichlasoma (tucunaré, umbriferum, cichlidé étendard).

Ces dernières espèces font partie des grands prédateurs de leurs biotopes.

Les cichlidés ont colonisé de nombreux biotopes, s’implantant dans des niches écologiques variées, parfois extrêmes. Ce sont des poissons territoriaux qui peuvent être agressifs avec d’autres espèces surtout s’ils manquent de place pour évoluer.

Les cichlidés sont des poissons passionnants en période de reproduction. Ils ont la spécificité de s’occuper de leur ponte puis de leurs alevins.

Ils pondent en couple et restent généralement fidèles à leur partenaire. Certains déposent leurs œufs sur une feuille, ou une racine, sur substrat découvert, d’autres se cachent dans un creux ou dans une cavité.

Certains paradent longuement avant l’accouplement.

Une fois les alevins nés, il est fréquent de voir leurs parents les protéger avec grand acharnement, quitte à les prendre en bouche pour les mettre à l’abri.

Il faut savoir que, lors de la publication en 2005 des « Cichlidés nains d’Amérique du Sud », un groupe d’aquariophiles allemands très respectés introduisit un système de numéro d’identification des Apistogramma.

Leur importante base de données photographiques les conduisit à l’instauration des numéros A1 à A243, chaque formulaire identifiant une espèce ou variété unique d’Apistogramma.

Malheureusement, le système ne laisse aucune place pour l’ajout de nouvelles espèces, il est impossible d’ajouter de nouveaux nombres.

L’ensemble repose sur un système de numérotation qui mène logiquement d’un groupe d’espèces au groupe suivant, étroitement apparenté.

Le positionnement relatif d’un poisson est indiqué simplement par son numéro. Les nouveaux numéros risquent d’être hors séquence et le concept sur lequel repose ce système est d’ores et déjà compromis.

Le classement DATZ

Les Apistogramma sont classés en :

  • Lignages ;
  • Sous-lignages ;
  • Groupes ;
  • Complexes ;
  • Sous-complexes :

LISTE DES ESPECES

  • Apistogramma acrensis – STAECK, 2003
  • Apistogramma agassizii – STEINDACHNER, 1875)
  • Apistogramma aguarico – RÖMER & HAHN, 2013
  • Apistogramma alacrina – KULLANDER, 2004
  • Apistogramma allpahuayo – RÖMER & Al.,2012
  • Apistogramma angayuara – KULLANDER & FERREIRA, 2005
  • Apistogramma arua – RÖMER & WARZEL, 1998
  • Apistogramma atahualpa – RÖMER, 1997
  • Apistogramma baenschi – RÖMER & Al.,2004
  • Apistogramma barlowi – RÖMER & HAHN, 2008
  • Apistogramma bitaeniata – PELLEGRIN, 1936
  • Apistogramma borellii – REGAN, 1906
  • Apistogramma brevis – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma cacatuoides – HOEDEMAN, 1951
  • Apistogramma caetei – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma caudomaculata – MESA & LASSO, 2011
  • Apistogramma cinilabra – RÖMER & Al.,2011
  • Apistogramma commbrae – REGAN, 1906
  • Apistogramma cruzi – KULLANDER, 1986
  • Apistogramma diplotaenia – KULLANDER, 1987
  • Apistogramma elizabethae – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma eremnopyge – (en) READY & KULLANDER, 2004
  • Apistogramma eunotus – KULLANDER, 1981
  • Apistogramma flabellicauda – MESA & LASSO, 2011
  • Apistogramma geisleri – MEINKEN, 1971
  • Apistogramma gephyra – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma gibbiceps MEINKEN, 1969
  • Apistogramma gossei – KULLANDER, 1982
  • Apistogramma guttata – ANTONIO C & Al.,1989
  • Apistogramma helkeri – SCHINDLER & STAECK, 2013
  • Apistogramma hippolytae – KULLANDER, 1982
  • Apistogramma hoignei – MEINKEN, 1965
  • Apistogramma hongsloi – KULLANDER, 1979
  • Apistogramma huascar – RÖMER, PRETOR & HAHN, 2006
  • Apistogramma inconspicua – KULLANDER, 1983
  • Apistogramma iniridae – KULLANDER, 1979
  • Apistogramma inornata – STAECK, 2003
  • Apistogramma intermedia – MESA & LASSO, 2011
  • Apistogramma juruensis – KULLANDER, 1986
  • Apistogramma lineata – MESA & LASSO, 2012
  • Apistogramma linkei – KOSLOWSKI, 1985
  • Apistogramma luelingi – KULLANDER, 1976
  • Apistogramma maciliense – HASEMEN, 1911
  • Apistogramma macmasteri – KULLANDER, 1979
  • Apistogramma martini – RÖMER & Al.,2003
  • Apistogramma megaptera – MESA & LASSO, 2011
  • Apistogramma meinkeni – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma mendezi – RÖMER, 1994
  • Apistogramma minima – MESA & LASSO, 2011
  • Apistogramma moae – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma nijsseni – KULLANDER, 1979
  • Apistogramma norberti – STAECK, 1991
  • Apistogramma nororientalis – MESA & LASSO, 2011
  • Apistogramma ortmanni – EIGENMANN, 1912
  • Apistogramma panduro – RÖMER, 1997
  • Apistogramma pantalone – RÖMER, RÖMER, SOARES & HAHN, 2006
  • Apistogramma paucisquamis – KULLANDER, 1988
  • Apistogramma paulmuelleri – RÖMER ET AL, 2013
  • Apistogramma payaminonis – KULLANDER, 1986
  • Apistogramma pedunculata – MESA & LASSO, 2011
  • Apistogramma personata – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma pertensis – HASEMAN, 1911
  • Apistogramma piaroa – MESA & LASSO, 2011
  • Apistogramma piauiensis – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma playayacu – RÖMER, HAHN & BENINDE, 2011
  • Apistogramma pulchra – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma regani – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma resticulosa – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma rositae – RÖMER, RÖMER & HAHN, 2006
  • Apistogramma rubrolineata – HEIN, ZARSKE & ZAPATA, 2002
  • Apistogramma rupununi – FOWLER, 1914
  • Apistogramma salpinction – KULLANDER & FERREIRA, 2005
  • Apistogramma similis – STAECK, 2003
  • Apistogramma staecki – KOSLOWSKI, 1985
  • Apistogramma steindachneri – REGAN, 1908
  • Apistogramma taeniata – GUNTHER, 1862
  • Apistogramma trifasciata – EIGENMANN & KENNEDY, 1903
  • Apistogramma tucurui – STAECK, 2003
  • Apistogramma uaupesi – KULLANDER, 1980
  • Apistogramma urteagai KULLANDER, 1986
  • Apistogramma velifera – STAECK, 2003
  • Apistogramma viejita – KULLANDER, 1979
  • Apistogramma wapisana – RÖMER, HAHN & CONRAD, 2006

Il s’ajoute également à ces espèces décrites scientifiquement une trentaine d’espèces encore non décrites et des synonymes dont voici une liste non exhaustive :

  • Apistogramma aequipinnis – AHL, 1938 → Apistogramma borellii
  • Apistogramma ambloplitoides – FOWLER, 1940 → Acaronia nassa
  • Apistogramma amoena – COPE, 1872                                                       → Crenicichla spec. ?
  • Apistogramma corumbae – EIGENMANN, MC ATEE & WARD, 1907 → Apistogramma combrae
  • Apistogramma klausewitzi – MEINKEN, 1962 → Apistogramma bitaeniata
  • Apistogramma kleei – MEINKEN, 1964 → Apistogramma bitaeniata
  • Apistogramma ornatipinnis – AHL, 1936 → Apistogramma steindachneri
  • Apistogramma ramirezi – MYERS & HARRY, 1948) → Mikrogeophagus ramirezi
  • Apistogramma reitzigi – MITSCH, 1938 → Apistogramma borellii
  • Apistogramma ritense – HASEMAN, 1911 → Apistogramma borellii
  • Apistogramma rondoni – MIRANDA RIBEIRO, 1918) → Apistogramma borellii
  • Apistogramma roraimae – KULLANDER, 1980 → Apistogramma gibbiceps
  • Apistogramma sweglesi – MEINKEN, 1961
  • Apistogramma trifasciatum haraldschultzi – MEINKEN, 1960 → Apistogramma maciliensis
  • Apistogramma wickleri MEINKEN, 1960 → Apistogramma steindachneri
  • Apistogramma weisei AHL, 1936 → Taeniacara candidi

 

CARACTERISTIQUES

Le genre Apistogramma comprend environ 90 espèces (dont 63 décrites scientifiquement) appartenant à la famille des Cichlidae.

Ces espèces se situent principalement dans le bassin de l’Amazone ainsi qu’au Venezuela.

Selon KULLANDER, qui a révisé le genre en 1980, les espèces du genre Apistogramma peuvent être distinguées grâce aux caractères morphologiques suivants :

  • Présence de 14 à 18 rayons durs à la nageoire dorsale ;
  • Présence de 3, rarement 4 ou 6 rayons durs à la nageoire anale ;
  • Des branchiospines sont visibles sur le bord des os pharyngiens inférieurs ;
  • Une papille comprimée est placée sur la partie supérieure du 1er arc branchial.

L’histoire du genre Apistogramma a commencé au XIXe siècle, lorsqu’en 1852 le naturaliste anglais Henry Walter BATES découvre le premier exemplaire de cichlidé nain (Apistogramma taeniata) à Kupajï, Rio de Janeiro.

Le genre Apistogramma se divise en lignages, groupes et complexes.

Les cichlidés sont réputés pour leurs couleurs chatoyantes d’une grande beauté et pour leur comportement atypique.

Ils ont la particularité de posséder une unique nageoire dorsale qui s’étend de la base de la tête à la queue.

En pratique, les espèces du genre Apistogramma sont donc des cichlidés de petite taille (ils dépassent rarement 8 centimètres, c’est pour ça qu’ils sont qualifiés de « cichlidés nains ») au comportement très intéressant.

Les poissons d’aquarium du genre Apistogramma sont des petits poissons d’Amérique du Sud dont chaque espèce est reconnue comme étant un cichlidé nain.

Apistogramma est un genre de plus de 250 espèces, formes et variétés de poissons de la famille des Cichlidés, dans le sous-ordre des «  Labroïdés Labridae [1]» qui se trouvent à l’Est de la Cordillère des Andes dans les régions tropicales et subtropicales d’Amérique du Sud, allant aussi loin au Sud que le Nord de l’Argentine.,

Les Labroidei sont un sous-ordre de poissons regroupant un grand nombre d’espèces d’eau douce comme salée, dont les scalaires, les poissons clowns, les girelles ou encore les poissons perroquets.

La plus grande richesse en espèces se situe dans le bassin du fleuve Amazone.

Les poissons, dont 94 espèces disposent d’un taxon officiel, sont classés dans un système de numération connu comme le système « A-number ».

Le mot Apistogramma signifie littéralement « la ligne latérale irrégulière », se référant à un trait commun de l’espèce en vertu de ce taxon.

La plupart des espèces montre :

  • Un fort dimorphisme sexuel ;
  • Les mâles sont généralement plus grands (jusqu’à 7 à 9 centimètres) ;
  • Les mâles sont généralement de couleur différente des femelles.

Toutes les espèces Apistogramma sont des micro-prédateurs, leur régime alimentaire larvivore repose principalement sur les larves d’insectes.

Les Apistogramma sont des poissons de la famille des Cichlidés ainsi que dans la sous famille des Geophaginés du fait de leur comportement à fouiller dans le substrat et de certaines ressemblances moléculaires (avec les Geophagus sp.) bien qu’ils soient désormais insectivores.

Ce sont des cichlidés sud-américains qui vivent dans les petits bras de rivières dans tout le bassin amazonien.

Les petits trous d’eaux stagnantes riches débris de végétaux sont les habitats de prédilections des Apistogramma qui y sont parfaitement adaptés morphologiquement.

Le genre « Apistogramma » appartient à la sous-famille « Geophaginae » et la tribu « Geophagini ».

L’espèce type du genre est « Apistogramma taeniata ».

Apistogramma fait partie de la famille des Cichlidés qui se caractérise par :

  • Les nageoires dorsales et anales constituées de rayons épineux dans la partie antérieure et mous dans la partie postérieure ;
  • Les nageoires pelviennes dotées de quelques rayons épineux durs et pointus ;
  • L’absence de dents sur le palais mais présence de dents pharyngiennes et dents maxillaires ;
  • La présence d’une seule paire de narines (contre deux pour la plupart des poissons) ;
  • La ligne latérale interrompue chez la plupart des espèces, en deux et parfois trois segments.

Il y a des relations phylogéniques entre certaines familles de cichlidés d’Amérique du sud qui expliquent l’appartenance du genre Apistogramma à la sous-famille des Geophaginés, par des ressemblances moléculaires et génétiques, elle-même est divisé en 3 infra-familles (FARIAS & Al., 1999, 2000, 2001; LOPEZ-FERNANDEZ & Al., 2005) :

  1. Acarichthyini ;
  2. Crenicaratini ;
  3. Geophagini.

Les Apistogramma sont au niveau phylogénique des proches parents des « vrais Geophagus » et appartiennent tous les deux à cette infra-famille des Geophagini, au même titre que :

  • Mikrogeophagus ;
  • Geophagus brasiliensis ;
  • Geophagus steindachneri ;
  • Gymnogeophagus ;
  • Satanoperca ;
  • Biotodoma ;
  • Apistogrammoides.

Ce sont des similitudes moléculaires plus que morphologiques.

Il est mis en avant que les Apistogramma seraient une forme de nanisme dont le comportement basique de « mangeur de sol » (« Géo » => le « sol » et « Phagus » => « manger ») aurait varié à cause de leur morphologie miniature.

Le comportement vestigial consistant à fouiller dans le substrat est encore bien visible chez eux mais ils sont devenus plus insectivores.

REPARTITION GEOGRAPHIQUE

Les Apistogramma sont des cichlidés exclusivement rencontrés en Amérique du sud.

On trouve les Apistogrammas uniquement en Amérique du Sud tropicale et subtropicale, au Brésil, au Paraguay, au Pérou, en Colombie, en Bolivie et en Argentine.

La plus forte densité d’espèces se trouvant dans le bassin Amazonien.

Le genre « Apistogramma » n’est présent qu’en Amérique du Sud tropicale et subtropicale :

  • Bassin du Rio Amazonas ;
  • Bassin du Rio Paraguay ;
  • Bassin de l’Orénoque ;
  • etc…

Les Apistogramma ont une zone de répartition impressionnante qui s’étend sur tout le bassin Amazonien mais aussi sur le bassin supérieur du Paraguay, de l’Orénoque, des affluents de Guyanes et quelques rivières de l’Est de Brésil.

Ce qui inclut les pays suivants :

  • Brésil ;
  • Pérou ;
  • Equateur ;
  • Colombie ;
  • Venezuela ;
  • Guyane ;
  • Surinam ;
  • Colombie ;
  • Bolivie ;
  • Paraguay.

Evidement chaque espèce possède une zone de vie plus restreinte, ce cantonnant seulement à certains cours d’eaux d’une même zone.

Ces poissons sont territoriaux et ne se déplacent jamais à plus de quelques dizaines de mètres de leur lieu de vie, d’où une grande diversité de variétés géographiques.

Ceci s’explique par leur petite taille et par le fait qu’ils ne se déplacent pas à travers les grands cours d’eaux rapides, remplis de prédateurs.

ECOLOGIE & HABITAT SAUVAGE

On rencontre les Apistogramma dans des petits cours d’eaux, larges de quelques mètres et profonds de 10 à 20 centimètres, ainsi que dans des mares permanentes de la forêt et des savanes.

Ils occupent toujours les zones d’eau stagnante ou de courant lent.

Le sol est composé d’un substrat fin comme du sable ou des petits graviers.

Il est recouvert d’une couche de sédiments et de nombreuses feuilles mortes, qui offrent un véritable abri à ces petits poissons.

Ils affectionnent tout particulièrement les berges, autour des grandes plantes aquatiques, des branchages morts et autres troncs tombés dans la rivière et parfois même de gros galets.

En définitive, tout ce qui peut servir de cachette pour ces poissons.

Les eaux peuvent être de différentes compositions physico-chimiques :

  1. Les eaux dites « noires » sont teintées en brun par la présence de matières humiques dissoutes.

Elles traversent les horizons humiques superficiels des podzols, drainent des substrats anciens remaniés d’origine fluviale ou lacustre ou sont issues de zones marécageuses où la matière organique provenant de la forêt inondée est accumulée (sous des palmeraies denses par exemple).

Elles sont particulièrement abondantes en amont de l’Amazonie et ont la particularité d’être très acide avec un pH faible qui avoisine parfois les 3 unités pH.

Les eaux dites « noires » sont teintées en brun par la présence de matières humiques dissoutes.

La plus fameuse d’entre elles est le rio Negro qui est d’ailleurs très riche en Apistogramma.

  1. Les eaux dites « claires » localement appelées aussi eaux « bleues » comme le Nil bleu, ou le fleuve Bleu en Chine.

Elles ne sont en fait ni blanches, ni noires, et présentent une grande hétérogénéité géochimique.

Elles drainent principalement les boucliers guyanais et le centre du Brésil et forment les grands cours d’eaux claires de l’Amazonie orientale.

Les paramètres physico-chimiques de ces eaux sont des pH neutres et de très bonne qualité.

  1. Les eaux dites « blanches ».

Ce sont celles des grands affluents d’eaux turbides chargées des produits de l’érosion des Andes, qui dévalent le versant oriental de la Cordillère.

Ces artères sont ainsi localisées en Amazonie occidentale, se rejoignent et se prolongent par l’Amazone jusqu’à son embouchure.

Ces eaux de pH neutre, transportant sables, limons et argiles, fertilisent chaque année les terres alluviales, alternances de levées de berge et de dépressions intercalaires qui constituent une grande variété de milieux.

Leurs caractéristiques hydrologiques, édaphiques, écologiques, sont gouvernées par la durée de l’inondation, la texture des sédiments accumulés, la qualité du drainage et la distance aux chenaux dont elles s’imprègnent.

Les Apistogramma qui les fréquentent se trouvent toujours dans des zones inondables et des bras morts, mais jamais dans ces grands fleuves ou le courant est trop puissant.

BIOTOPE

On rencontre les Apistogramma dans des petits cours d’eaux, larges de quelques mètres et profonds de 10 à 20 centimètres, ainsi que dans des mares permanentes de la forêt et des savanes.

Ils occupent toujours les zones d’eau stagnante ou de courant lent.

Le sol est composé d’un substrat fin comme du sable ou des petits graviers.

Il est recouvert d’une couche de sédiments et de nombreuses feuilles mortes, qui offrent un véritable abri à ces petits poissons.

Les Apistogramma affectionnent tout particulièrement les berges, autour des grandes plantes aquatiques, des branchages morts et autres troncs tombés dans la rivière et parfois même de gros galets…en définitive tout ce qui peut servir de cachette pour ces poissons.

Les Apistogramma qui les fréquentent se trouvent toujours dans des zones inondables et des bras morts, mais jamais dans ces grands fleuves ou le courant est trop puissant.

La plupart des espèces sont originaires de la forêt tropicale humide, qui est actuellement en régression.

Le biotope de prédilection des Apistogramma se trouve le plus près des berges, là où la profondeur de l’eau n’excède pas 10 centimètres.

Dans de nombreuses régions de l’Amazonie, à la saison des pluies, les niveaux d’eau des rivières et des ruisseaux d’eau noire augmentent considérablement, souvent de plusieurs mètres, et le sol de la forêt, autrefois sec, se remplit d’eau provenant des pluies torrentielles et des rivières et ruisseaux débordants.

C’est ainsi que se forment les « igapós », terme local servant à désigner les sols forestiers inondés par les eaux noires.

Brusquement, l’environnement autrefois terrestre se transforme en un habitat aquatique terreux, tordu et incroyablement riche, dans lequel les poissons ont évolué au fil des siècles pour y vivre et les utiliser comme nourriture, protection et zones de frai.

Les matériaux botanique, tels que les arbustes, herbes, feuilles mortes, branches, gousses de graines, etc. sont tous soudainement submergés par l’eau qui monte et engloutit tout..

Souvent, les courants redistribuent les feuilles, les gousses et les branches dans de petites poches et des « peuplements », affectant la topographie du paysage, désormais sous-marine.

Les feuilles commencent à s’accumuler et puis se décomposent progressivement..

Les sols dissolvent leurs constituants chimiques, les tanins et les acides humiques, dans l’eau, l’enrichissant ainsi. Ensuite, à leur tour, divers champignons et micro-organismes commencent à se nourrir de ces matériaux et à les décomposer.

Des biofilms se forment et les crustacés se multiplient rapidement.

Les poissons, qui affluent des ruisseaux débordants à proximité, sont capables de trouver de nouvelles sources de nourriture, de nouvelles cachettes et de nouvelles zones pour frayer.

Dans ces endroits, la vie s’épanouit !

Dans ces lieux, ils peuvent trouver une multitude de caches formées par un enchevêtrement de racines, branches mortes, feuilles.

Il n’est cependant pas rare de trouver des bancs de plusieurs centaines d’individus nageant en pleine eau, à découvert au-dessus des bancs de sable.

On rencontre la presque totalité des espèces dans des eaux acides et douces à la température annuelle moyenne de 26°C.

On peut également compter sur les Piranhas ainsi que sur les prédations nocturnes des poissons chats et autres poissons couteaux.

MORPHOLOGIE DES CICHLIDES NAINS D’AMERIQUE DU SUD

Les males territoriaux se battent entre eux et gardent un territoire d’environ 50 centimètres2 environ qui potentiellement pourrait regrouper plusieurs femelles des alevins d’autres poissons et autres invertébrés…

AVERTISSEMENT : Il ne faut prendre cette valeur de surface du site de ponte comme seule référence pour déterminer la taille du bac de ces poissons !

Toutes les espèces demandent une maintenance est un élevage en eau très douce et acide avec un GH de moins de 6 et un pH toujours inférieur à 6,8.

Un substrat dont la couche superficielle est constituée de sable fin comme du sable de Loire correspond bien à leurs qualités de géophages, mais l’installation d’un sol nutritif pour une belle plantation aquatique ne gêne pas du tout, bien au contraire.

Ces petits poissons se caractérisent par un dimorphisme sexuel très marqué, avec des mâles plus grands, une coloration plus grande et des nageoires plus développées que les femelles.

Ces attributs physiques servent à délimiter et à défendre leur territoire et à attirer d’éventuelles femelles.

La présence de rayons durs à l’avant de la nageoire dorsale et de rayons mous à l’arrière est caractéristique, qui dans de nombreux cas s’étend au-delà de la nageoire caudale.

Deux espèces très populaires telles que Apistogramma cacatuoides ou Apistogramma trifasciata, ou Microgeophagus ramirezi sont des exemples clairs de cette particularité, montrant les troisième et quatrième rayons beaucoup plus longs.

Microgeophagus ramirezi.

Microgeophagus ramirezi.

Apistogramma trifasciata.

Apistogramma trifasciata.

Apistogramma cacatuoides

Apistogramma cacatuoides

La tête de ces espèces est grande pour la proportion du corps qui peut être allongée ou comprimée.

Il est courant que ces espèces présentent des points et des rayures de coloration corporelle qui apparaissent et disparaissent en fonction de leur humeur. Comme nous l’avons dit dans le cas du discus, c’est le langage corporel.

Les changements de coloration deviennent très visibles dans des conditions aquatiques défavorables ou la présence d’un rival lorsqu’ils sont remplis de points et de rayures, dépliant toutes les nageoires en même temps et ouvrant la bouche en signe de défi.

DESCRIPTION MORPHOLOGIQUE ET DIMORPHISME SEXUEL

De manière générale les Apistogramma sont des petits cichlidés, ne dépassant pas 10 centimètres pour les mâles les plus âgés et seulement 6 centimètres pour les femelles.

Ils ont une forme globalement effilée, de corps cylindrique, bien que certaines espèces soient plus trapues.

La bouche est située en partie terminale, induisant une alimentation en pleine eau.

Les nageoires des males sont, sur la plupart des espèces, bien développées.

Comme les nageoires pelviennes et surtout la dorsale très longue (qui part de la base de la tête et qui se poursuit jusqu’à la base de la nageoire caudale).

La nageoire caudale est très puissante comparée à la petite taille du poisson, lui procurant une grande rapidité pour fuir mais aussi pour chasser car il s’agit d’un petit prédateur de larves d’insectes, de crustacés et d’invertébrés, parfois même d’alevins.

Comme dit précédemment, il y a une différence morphologique entre les mâles et les femelles qui sont plus petites.

Cette différence est aussi clairement visible avec le patron de coloration.

Ce sont des poissons très colorés surtout les mâles.

Les femelles possèdent un patron de coloration jaune.

La couleur varie suivant l’humeur.

C’est une caractéristique qui rassemble toutes les espèces d’Apistogramma, sans contestation, il est possible d’affirmer que les mâles Apistogramma sont des poissons très colorés…d’où leur succès en aquariophilie !

Ce n’est généralement pas une coloration unie, mais des points, vermiculures ou traits sur le corps et dans les nageoires.

Ils sont aussi inondés de reflets aux couleurs extrêmement variées (bleu, vert, jaune, rouge, orange, violet).

Alors que les femelles de toutes les espèces ont un patron de coloration jaune et portent des marques et autres barres noires sur la tête et le corps (marques qui caractérisent l’espèce).

On observe toutefois une abondance de certains caractères, comme la présence d’une barre transversale sur tout le corps, partant de la tête jusqu’au milieu du pédoncule caudal.

Pour ce qui est des autres barres, elles sont propres à chaque espèce (ces barres sont constamment visibles chez certaines espèces comme Apistogramma diplotaenia mais peuvent être visible uniquement quand le poisson est stressé, c’est le cas par exemple d’Apistogramma hognei).

Le plus difficile lorsqu’il s’agit de décrire les couleurs, c’est que ces dernières sont variables en fonction de l’humeur du poisson.

Elles s’intensifient lors des parades (amoureuses ou de combat).

Elles s’estompent pour laisser place à un patron gris traversé de barres sombre en cas de stress ou pour se cacher parmi les sédiments et plantes.

Chez les femelles on observe une coloration revêtue uniquement pendant la période de reproduction.

Une intensité de la couleur prononcée, accentuée par des barres verticales (la barre transversale disparait totalement) ou points d’un noir profond sur la tête et le corps.

Une manière de signaler aux autres que ce n’est pas le moment de s’aventurer près d’elle.

Bien que toutes les espèces soient différentes, il existe un moyen simple d’observer le dimorphisme sexuel du genre Apistogramma (à partir du stade sub-adulte).

Comme mentionné, les femelles sont plus petites et possèdent un patron de coloration jaune (plus au moins intense suivant l’humeur) et surtout les nageoires des femelles sont aussi moins prononcées que celles des males (notamment la dorsale).

Il existe cependant une petite part d’incertitude lors de sexage des poissons car il a été observé de nombreuses fois que des mâles dominés adaptaient une coloration de femelles afin de se soustraire à l’agressivité du dominant.

il y a une différence morphologique entre les mâles et les femelles qui sont plus petites.

Cette différence est aussi clairement visible avec le patron de coloration.

C’est une caractéristique qui uni toutes les espèces d’Apistogramma.

Nous pouvons dire que les mâles Apistogramma sont des poissons très colorés.

Ce n’est généralement pas une coloration unie, mais des points, vermiculures ou traits sur le corps et dans les nageoires.

Ils sont aussi inondés de reflets aux couleurs extrêmement variées (bleu, vert, jaune, rouge, orange, violet).

Alors que les femelles de toutes les espèces ont un patron de coloration jaune et portent des marques et autres barres noires sur la tête et le corps (marques qui caractérisent l’espèce).

On observe toutefois une abondance de certains caractères, comme la présence d’une barre transversale sur tout le corps, partant de la tête jusqu’au milieu du pédoncule caudal.

Pour ce qui est des autres barres, elles sont propres à chaque espèce (ces barres sont constamment visible chez certaines espèces comme Apistogramma diplotaenia mais peuvent être visible uniquement quand le poisson est stressé, c’est le cas par exemple, d’Apistogramma hognei.

Le plus difficile lorsqu’il s’agit de décrire les couleurs, c’est que ces dernières sont variables en fonction de l’humeur du poisson. Elles s’intensifient lors des parades (amoureuses ou de combat).

Elles s’estompent pour laisser place à un patron gris traversé de barres sombre en cas de stress ou pour se cacher parmi les sédiments et plantes.

Chez les femelles on observe une coloration revêtue uniquement pendant la période de reproduction.

Une intensité de la couleur prononcée, accentuée par des barres verticales (la barre transversale disparait totalement) ou points d’un noir profond sur la tête et le corps.

Une manière de signaler aux autres que ce n’est pas le moment de s’aventurer près d’elle.

Bien que toutes les espèces soient différentes, il existe un moyen simple d’observer le dimorphisme sexuel du genre Apistogramma (à partir du stade sub-adulte).

Comme il est mentionné plus haut, les femelles sont plus petites et possèdent un patron de coloration jaune (plus au moins intense suivant l’humeur) et surtout les nageoires des femelles sont aussi moins prononcées que celles des males (notamment la dorsale).

Certaines espèces comme Apistogramma nijsseni ont poussées le vice encore plus loin.

Ces mâles « déguisés » en profitent pour intégrer le harem du dominant pour bénéficier de la sécurité, mais parfois même pour se reproduire avec les véritables femelles du groupe pendant que le dominant s’occupe à garder farouchement son territoire.

Il existe cependant une petite part d’incertitude lors de sexage des poissons car il a été observé de nombreuses fois que des mâles dominés adaptaient une coloration de femelles afin de se soustraire à l’agressivité du dominant.

Certaines espèces comme Apistogramma nijsseni ont poussées le vice encore plus loin.

Ces mâles « déguisés » en profitent pour intégrer le harem du dominant pour bénéficier de la sécurité, mais parfois même pour se reproduire avec les véritables femelles du groupe pendant que le dominant s’occupe à garder farouchement son territoire.

COMPORTEMENT

Les Apistogramma sont de petits cichlidés très timides mais ils gardent un tempérament plus prononcé que beaucoup d’autres espèces de poissons.

Ils sont territoriaux et bien qu’ayant une petite taille gardent une zone de 30 à 60 centimètres de diamètre.

Les femelles plus généralement 20 centimètres de diamètre.

Les territoires sont cependant bien définis, au sein de celui du mâle, les femelles possèdent leur propre territoire (généralement limité à une cavité) et le male s’occupe de cette petite zone qui lui appartient.

Bien que plus effacées que les mâles, les femelles sont aussi très agressives entre elles.

Les combats entre mâles ou entre femelles sont rares car ce sont des poissons peu bagarreurs toutefois les parades et les intimidations sont quasi permanentes.

En fait, il ne faut pas le prendre à la lettre car d’une espèce à l’autre et selon la taille du bac, on observera des comportements territoriaux différents.

De plus, la maintenance en spécifique ou en communautaire les change à nouveau et si on rajoute à ça l’élevage d’un groupe important dans un petit bac, tout est bouleversé et diminue beaucoup le côté territoriale du moins il est dissous entre plusieurs mâles.

Entre les lignées regani, trifaciata et autres, tout change.

L’agencement du bac a aussi son importance.

Ajoutons à cela que certains Apistogramma sont plus ou moins polygames et que d’autres le sont totalement.

Dans le milieu naturel ils sont prudents et souvent cachés, car ils sont la nourriture des cichlidés Crenicichla, autres piscivores (comme le genre « Hoplias », les poissons chats et poissons couteau nocturnes), mais aussi des oiseaux.

Ils restent sur une petite zone qu’ils connaissent bien et profite des Characidés pour se tenir informer du danger.

Si les bancs de Characidés se sauvent, les Apistogramma s’enfuient tout de suite dans le tapis de feuille de leur territoire, adaptant leur couleur plus sombre pour se dissimuler.

Heureusement en aquariums ce sont des poissons plus calmes.

Sans gros poissons pour les effrayer, ils sortent facilement et deviennent rapidement amicaux, s’accommodant parfaitement de l’environnement qui leur est fourni.

En aquarium le comportement agressif ne s’estompe pas et les parades s’enchaines toute la journée.

Les mâles entre eux ne se supportent pas sur le même territoire, il y aura lutte et le dominant pourra tuer le dominé quelle que soit l’espèce.

Les femelles entre elles ont un comportement similaire mais comme leur territoire est moins grand elles peuvent être plus nombreuses.

Les mâles paradent autour des femelles qui sont sur son territoire.

Si celles-ci ne sont pas réceptives, elles se cachent rapidement sous peine de recevoir les assauts de plus en plus agressifs du mâle.

Si elles acceptent les avances, une parade de reproduction va alors commencer.

Il y a 2 manières de maintenir le genre Apistogramma :

  • Soit en bac communautaire ;
  • Soit en bac spécifique.

En aquarium communautaire, il peut être associé à de nombreux petits poissons, les colocataires idéaux sont les Characidés (poissons « paniqueurs » qui rassurent les Apistogramma et les incite à sortir plus régulièrement).

Les Loricaridés et autres Callichthyidés, (poissons de fond non agressifs qui ignorent les autres occupants) sont aussi très bien tolérés.

On peut même les associer à certains cichlidés de petite taille et de comportement calme comme Cleithracara maronii, Nannacara anomala ou d’autres qui n’occupent pas la même zone de vie, comme Symphysodon equifasciatus (il n’a aucune raison d’importuner les petits et a un tempérament interspécifique calme).

Les poissons de plus de 12 centimètres sont par contre à bannir car ils les stresseront, sauf dans le cas des Symphysodon sp.

Pour leur maintenance, il faut compter un aquarium d’au moins 120 centimètres de long (l’importance est plus la surface au sol que le volume d’eau en lui-même) et leur fournir des territoires.

Ils affectionnent les cavités, les racines et les grosses plantes : Il faudra bien veiller à ne pas rapprocher 2 cavités car cela entrainerait des conflits entre deux femelles qui seront trop proches l’une de l’autre !

Il faut ainsi espacer les cachettes et bien les répartir sur toute la surface de l’aquarium).

Tout ceci pour fournir un environnement semblable à la nature.

Le substrat sera composé d’une couche de sable très fin d’une part parce que les Apistogramma possèdent un comportement de fouilleur dans le substrat de temps en temps et pour que les femelles puissent creuser et aménager à leur guise leur territoire.

Pour ce qui est du conditionnement de l’eau, une température de 26°C est tout à fait convenable pour tous les types d’Apistogramma.

L’eau doit être de très bonne qualité voir excellente pour certaines espèces plus sensibles avec des valeurs parfois difficilement reproductibles.

D’ordre général un pH de 6 à 7 sera convenable pour maintenir ce poisson (mais pas pour le reproduire).

Une dureté le plus bas possible et si possible des feuilles mortes (de chêne ou de hêtre) pour leur fournir des cachettes.

L’exception d’Apistogramma cacatuoïdes, Apistogramma borelii et Apistogramma steindachneri qui sont inféodées aux eaux neutres à légèrement alcalines, les eaux dites « claires » (ils évoluent très bien un pH entre 6,5 et 7,5).

La lumière devra être douce et plutôt tamisé car ils apprécient la pénombre.

La filtration devra être la plus faible possible.

Des petits débits avec peu de courant sont appréciés et la meilleure solution pour une filtration efficace est la filtration sous sable (qui possède aussi l’inconvénient de se colmater à la longue) ou avec des exhausteurs (pour les volumes inférieurs à 100 litres seulement).

Si ces conditions sont réunies il est possible d’introduire un petit groupe un male et 3 à 4 femelles (il faut éviter de maintenir plusieurs males de la même espèce ensemble) ou 2 groupes d’espèces différentes à raison d’un mâles et 1 à 2 femelles de chaque.

Ceux-ci trouvent rapidement un territoire.

Pour la maintenance en spécifique, il s’agit alors de maintenir un couple dans un petit volume afin d’optimiser la reproduction.

Le volume adapté s’approche de 40 x 30 x 20 centimètres.

Le couple doit être déjà formé (parfois le mâle choisi la femelle qui lui est proposé à plus ou moins long terme mais ce n’est pas le cas de toutes les espèces et surtout ce n’est pas le cas de poissons sauvage au comportement beaucoup plus prononcé).

Sinon il faudra introduire un harem de jeunes, composé de 2 mâles et de plusieurs femelles et attendre que le mâle dominant choisisse sa femelle « préférée » (le fait qu’il y ait 2 mâles les incite à rivaliser, ils se stimulent donc mutuellement pour la reproduction et il est donc plus facile et plus rapide de voir les couples) ensuite on retire les autres.

AQUARIUM & EAU

Tous les Apistogramma fréquentent principalement la zone inférieure de l’aquarium et ont besoin de cachettes (racines, roches sombres) et d’un décor relativement planté qui va les rassurer.

Un tapis de feuilles mortes de chêne sur un sable assez clair est un plus.

Mais on peut préférer des feuilles de badamier (« feuilles de Catappa ») qui ont l’avantage d’être un antiseptique naturel.

Car les Apistogramma sont très sensibles aux infections bactériennes.

Il faut d’ailleurs procéder à des changements d’eau d’au moins 10 à 20% du volume de l’aquarium par semaine.

Le décor constitué de nombreuses cavités naturelles (racines, pierres) ou artificielles (pot de fleur renversé, coquille de noix de coco, tubes PVC, briques) de quelques grosses plantes qui s’adaptent aux paramètres d’eau (Microsorum, Echinodorus, Vesicularia).

Attention il faut éviter des éléments calcaires comme certaines pierres qui induisent une augmentation de la dureté.

L’eau chauffée à une température de 25 à 28°C est tout à fait convenable et la filtration se fera soit par filtre sous sable soit par exhausteur pour éviter les forts courants.

Aucun poisson n’est adapté mis à part des petits loricaridés du genre Otocinclus (les autres poissons chats trop gros mangent les œufs d’Apistogramma) ou des characidés du genre Nanostomus (qui ont une trop petite bouche pour consommer des alevins tandis que les characidés du type Paracheirodon axelrodi et autres cichlidés les attaqueront dès la nage libre).

Les paramètres de l’eau sont beaucoup plus compliqués à obtenir. Une eau très acide, dans les environs de 4 à 6 unités pH, une dureté carbonatée (Degrés Allemand : °KH) s’approchant le plus possible de 0 et une dureté totale (Degrés Allemand : °GH) le plus bas possible, dans les environs de 1 à 2°.

Pour obtenir une eau de telle qualité il faut utiliser de l’eau osmosée ou de l’eau de pluie.

L’eau sera donc extrêmement peu minéralisée, elle accusera de grosses variations du pH.

Le meilleur moyen d’éviter les variations sont la filtration sur tourbe qui possède un fort effet tampon mais aussi les feuilles de chênes qui ont un pouvoir tampon et qui en plus entre dans la composition naturelle du substrat et offrira des cachettes pour les femelles et les juvéniles.

La qualité de l’eau doit être irréprochable (notamment les nitrates), mais il est conseillé de ne pas siphonner les sédiments, les débris de végétaux du sol et les possibles algues (qui génèrent des micro-organismes), qui fourniront un apport en nourriture supplémentaire pour les alevins.

ALIMENTATION

L’alimentation est une partie importante de la maintenance de poissons.

La plupart des cichlidés nains sont carnivores, mais servent également de nourriture à d’autres espèces plus grandes.

Les Apistogramma sont des micro-prédateurs.

Leurs proies principales, dans la nature, sont des larves d’insectes, des alevins d’autres poissons ou de petits invertébrés.

C’est pourquoi beaucoup d’entre eux habitent des zones de végétation dense où ils peuvent trouver un abri.

D’autres, en revanche, préfèrent des eaux plus profondes dépourvues de végétation.

Pour une bonne maintenance de ces poissons, il faudra au préalable s’informer sur l’espèce spécifique ce qui sera utile pour reproduire du mieux que possible son habitat et obtenir un comportement plus fiable.

Les Apistogramma ont une préférence pour les proies vivantes du type :

  • Artémia (ou naupliies) ;
  • Vers Grindal ;
  • Vers blancs ;
  • Larves de moustiques (éviter les larves de moustiques rouges qui sont trop riches) ;
  • Micro-vers ;

En captivité, ils acceptent quasiment tous les aliments proposés, y compris des paillettes, flocons, granules, etc., mais le mieux est de leur offrir des nourritures vivantes ou congelés comme des daphnies, des gammares, des vers de vase (pas trop souvent).

Outre ces nourritures vivantes, on peut compter sur :

  • Les œufs de cabillaud ;
  • Les paillettes ;
  • Les autres granulés du commerce ;
  • Les fruits-de-mer découpés en très fins morceaux ;

Cependant de nombreux individus sauvages ne tolèrent pas autre chose, ou tout du moins immédiatement après leur introduction en aquarium, que les proies vivantes et nécessitent une période d’acclimatation où l’adaptation qui souvent sera lente et progressive avant d’ingérer des aliments inertes.

Pour ces poissons sauvages, une cure d’aliments riches en nourritures vivantes en abondance favorise fortement la reproduction.

LA REPRODUCTION

Si l’on maintient un couple d’Apistogramma dans les conditions idéales de maintenance décrite dans le paragraphe supérieur, les reproductions seront fréquentes.

La reproduction, de manière générale, arrive lorsque le pH est bas (pH 4-6 suivant les espèces) la dureté est faible (0-1°KH) et la température dépasse 25°C.

En réalité la reproduction de ces poissons n’est facile qu’à partir du moment où l’on maintient les bons paramètres d’eau car ce sont des poissons fragiles.

Quasiment tous sont des pondeurs sur substrat caché, sauf un qui enfouit ses œufs dans le substrat.

Il faudra donc offrir plusieurs grottes (trou dans les pierres, noix de coco…) afin de permettre aux femelles d’établir leur territoire.

Selon une étude, il semble que l’hybridation chez les Apistogramma soit plutôt rare, les femelles semblant être capables d’identifier des mâles d’une même localité les choisissant pour partenaires, donc peu de chances d’hybridation.

Les mâles sont en permanence en parade devant les femelles.

Si les femelles ne sont pas réceptives elles retournent se cacher dans leur cavité afin de se soustraire à l’agressivité du male (d’où l’importance qu’elles aient de quoi se cacher dans des zones étroites où le mâle n’a pas accès).

Le meilleur moyen de voir la maturation des femelles est d’observer leur coloration.

Ces dernières plutôt jaune pâle d’habitude, s’habillent d’un patron de coloration uniquement destiné à la reproduction ;

  • Le jaune devient scintillant, éclatant ;
  • Certaines parties du corps virent au noir profond (chaque espèce possède du noir à des endroits spécifiques, par exemple Apistogramma elisabethae chez qui seules les pectorales noircissent contrairement à Apistogramma agassizii où un point noir sur le milieu du corps et un trait noir vertical sous l’œil apparaissent).

Lorsqu’une femelle est mature, deviendra réceptive et pourra accepter les avances du mâle.

Les femelles sont matures pour la première fois à une taille d’environ de 4 centimètres.

Les premières pontes ne sont pas très importantes et plus la femelle sera grande, plus elle pondra d’œufs.

Quand la femelle est prête, elle se laisse séduire par le male qui lui fait une parade de séduction particulièrement impressionnante.

En effet, le mâle déploie le plus possible ces nageoires et tourne autour de la femelle en « vibrant » avec des couleurs très contrastées.

Quand elle se sent enfin prête, la femelle amène progressivement le mâle vers une cavité qu’elle a préparée avec précaution.

Peu avant ce moment, la femelle a aménagé sa grotte en formant un monticule de sable a l’entrée afin de rentre l’entrée la plus étroite possible.

Le mâle n’est cependant pas autorisé à rentrer dans la grotte même quand il s’en approche, jamais il n’y entre !

La femelle qui se trouve dedans commence à pondre ces œufs adhésifs sur la paroi de la grotte (peu importe où elle pond, sur le plafond ou sur une paroi).

A ce moment-là le mâle peut enfin se présenter dans la grotte et répandre sa semence à l’entrée de la cavité et la véhicule, grâce à des battements de nageoires caudale, à l’intérieur de la grotte.

Il est intéressant de remarquer que plus la grotte est basse de plafond, plus la fertilisation est efficace.

Mais certaines espèces comme Apistogramma agassizii pondent régulièrement sur des substrats plus exposés, comme sur une feuille morte ou la face d’une racine.

La ponte compte entre 20 et 50 œufs suivant la taille de la femelle, de l’alimentation et de l’espèce concernée.

Il se passe alors 4 jours à 27°C avant que les œufs n’éclosent.

En attendant, la femelle passe le plus clair de son temps devant la ponte à ventiler les œufs avec ses nageoires pectorales afin de leur assurer une bonne oxygénation.

La femelle ne s’accorde que quelques moments dans la journée pour sortir manger et vérifier que son territoire n’est pas envahi par un intrus qu’elle chassera encore plus vigoureusement qu’auparavant (n’hésitant pas parfois à essayer de rivaliser contre une main qui s’approche du support de ponte).

Le mâle prend part directement ou indirectement à la surveillance des alevins.

Dans un couple, il peut être à la charge occasionnellement du groupe de jeunes car plus lié à la femelle et donc aux jeunes.

Les paramètres physico-chimiques interviennent dans le déclenchement de la reproduction mais aussi dans le sexe-ratio de la progéniture.

La différenciation sexuelle intervient pendant la phase larvaire, le pH et la température lors de la ponte conditionneront les jeunes pour leur futur sexe.

En effet un pH pas suffisamment bas (vers 6 unités) induira une grande quantité de mâles (parfois même que des mâles) tandis qu’à l’inverse un pH trop bas (rarement atteint) provoque une dominance des femelles dans la portée (ce qui serait plus intéressant vu qu’un mâle possède à l’âge adulte plusieurs femelles).

La température joue un rôle chez au moins 33 espèces d’Apistogramma.

En effet, des températures basses allant vers 23°C entrainent une forte population de mâles alors que des températures hautes augmentent considérablement le nombre de femelles.

Une température de 26°C donne environ moitié de mâles et moitié de femelles.

Passé ce stade il n’y aura plus de changements de sexe des individus.

A la naissance, comme pour tous les cichlidés, les larves possèdent :

  • Un sac vitellin ;
  • Une ébauche de queue qui bat constamment dans le souci de s’oxygéner

En revanche, les larves ne possèdent pas encore de branchies et respirent grâce à un réseau sanguin à fleur de peau ou les échanges d’oxygène s’effectuent à travers la peau.

La mère creuse une petite cuvette généralement dans la cavité de naissance, mais parfois dans un autre endroit à l’abri et y dépose les larves pour qu’elles ne s’éparpillent pas.

3 à 4 jours après l’éclosion, les petites larves sortent de leur caverne, le sac vitellin est entièrement résorbé et elles sont mieux formées.

Elles peuvent alors commencer à nager et c’est à ce moment-là que la femelle choisi de sortir toute la progéniture dans un lieu où ils pourront s’épanouir.

Tout d’abord devant la cavité, la femelle n’hésitera pas à se déplacer, suivie par ses alevins.

A ce moment la surveillance des jeunes est formidable.

La femelle est toujours placée au-dessus de ces jeunes et les rassemble régulièrement (rattrapant les plus téméraires avec la bouche pour les recracher au centre du territoire avec les autres).

Les larves vont se développer et la femelle va continuer de garder les petits jusqu’à ce qu’ils arrivent à une taille de 3-4 centimètres aux environs de 4 à 7 mois.

La croissance est plutôt lente et irrégulière, les jeunes ne grandissent bien que lorsqu’ils sont nourris plusieurs fois par jour avec de l’aliment vivant adapté à leur petite taille, comme des naupliies d’artémias pour commencer.

Elle peut aussi arrêter la surveillance des jeunes au moment ou bien elle décide d’effectuer une nouvelle ponte.

Dans ce cas, certaines chassent leurs anciens petits tandis que d’autres les tolèrent autour de la génération suivante.

Tout est une histoire de tempérament du poisson.

Mais généralement la femelle attend d’élever sa portée jusqu’au bout avant de recommencer à se reproduire.

En fait, il ne faut pas le prendre à la lettre car d’une espèce à l’autre et selon la taille du bac, on observera des comportements territoriaux différents.

De plus, la maintenance en spécifique ou en communautaire les change à nouveau et si on rajoute à ça l’élevage d’un groupe important dans un petit bac, tout est bouleversé et diminue beaucoup le côté territorial du moins il est dissous entre plusieurs mâles.

REFERENCES

https://www.fishfish.fr/articles/clin-d-oeil-sur-les-apistogrammas