Thorichthys meeki

Thorichthys meeki, MEEK – 1904

Quel est ce beau poisson ?

Tel était mon propos, il y a plusieurs années, en regardant la page de couverture d’AXELROD’s et VORDERWINKLER « ENCYCLOPEDIA OF TROPICAL FISHES » (Edition 1974).

Ce livre montrait une superbe photographie de Hans Joachin RITCHER d’un fier mâle Thorichthys meeki avec ses couvertures branchiales et ses membranes complétées en avant, dans une pose menaçante.

Le mâle surveille son frai dans un aquarium joliment planté et décoré. Quand j’en ai appris plus sur ce magnifique poisson, j’ai été étonné de constater que ce poisson, Thorichthys meeki, ne pouvait être trouvé dans mon pays, le Mexique.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

Des années se sont écoulées depuis et, à ce jour, mon admiration pour ce poisson n’a jamais cessé, bien que j’ai réellement recueilli et le regarder plusieurs fois dans plusieurs parties de sa gamme naturelle.

Et même aujourd’hui j’ai une paire de reproduction de ce superbe cichlidé de Rio Candelaria, Campeche, dans mon espace de réservoirs restreints.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

On aimerait écrire que le bon vieux « meeki » est toujours une star parmi les cichlidés américains et qu’il figure toujours parmi les poissons les plus volontiers conservés dans les aquariums…c’est assez difficile même si ce beau cichlidé reste une référence en aquariophilie et chez les cichlidophiles !

En fait, ce n’est pas le cas, car on ne voit jamais ces spécimens adultes magnifiquement colorés proposés dans les animaleries !

Plus souvent on trouve des juvéniles qui sont généralement dans un état déplorable, fades en couleurs, mal développés en conséquence d’une mauvaise nutrition, d’une infestation de parasites internes, etc…

Aujourd’hui, presque personne ne pense à acheter de tels poissons, même si leur prix est relativement bas.

Seth Eugène MEEK (1859-1914) était un ichtyologue américain qui a d’abord collecté des documents sur les poissons d’eau douce au Mexique et publié un livre sur eux vivant dans les eaux du Panama.

Seth Eugène MEEK

Ichtyologue américain, Seth Eugène MEEK s’est intéressé aux poissons d’eau douce d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale.

Seth Eugène MEEK est né à Hicksville, en Ohio, peu de temps après que ses parents britanniques ont émigré aux États-Unis.

Enfant, il a travaillé dans la ferme familiale et a aidé à l’école locale, nourrissant le désir d’enseigner.

Plus tard au lycée de Valparaiso, Indiana, il a développé un intérêt pour l’histoire naturelle et en 1881 est entré à l’Université de l’Indiana, où son professeur l’a orienté vers l’étude des poissons d’eau douce.

Après avoir obtenu son diplôme en 1884, il a poursuivi ses études pour obtenir une maîtrise (1886) et un doctorat (1891).

Pendant ce temps, il a épousé Ella TOURNER.

Alors qu’il était étudiant, Seth Eugène MEEK a profité de ses vacances pour étudier les poissons et les amphibiens d’Amérique du Nord et, en tant que bénévole, a entrepris des travaux sur le terrain pour la Commission des pêches des États-Unis.

Seth Eugène MEEK a commencé à enseigner dans l’Illinois au EUREKA COLLEGE et plus tard au COE COLLEGE avant de devenir, en 1892, professeur de biologie et de géologie et conservateur du Museum of Natural History de l’Université de l’Arkansas.

Field Museum of Natural History

Field Museum of Natural History

Entre 1896 et 1897, MEEK a reçu une bourse du SMITHSONIAN INSTITUTE pour étudier à Naples, en Italie, avant de déménager à Chicago où il a travaillé comme expert en poissons au Field Museum of Natural History.

Une contribution à l’ichtyologie du Mexique

Au cours de cette période de sa vie, MEEK a entrepris deux importants voyages sur le terrain au Mexique (1901 et 1903), à partir desquels il a publié deux livres, l’un sur la distribution des poissons d’eau douce au Mexique et l’autre décrivant ses collections de l’isthme de Tehuantepec.

Plus tard, il a également fait des recherches sur les poissons des lacs Atitlan et Amatitlan au Guatemala, les lacs du Nicaragua et les rivières du Costa Rica.

Il fut également le premier à décrire le genre « Thorichthys » en 1904.

C’est en son honneur que le nom de l’espèce du poisson a été donné.

Seth Eugène MEEK a joué un rôle important dans le monde de l’aquariophilie car il a inventorié, classé et nommé de nombreux poissons de d’Amérique.

Seth Eugène MEEK a fait plusieurs expéditions au Mexique et au Panama qui ont abouti à l’écriture d’un livre « Poissons d’eau douce du Mexique au nord de l’isthme de Tehuantepec« .

Dans ce livre, il présente également le genre Thorichthys, qu’il avait dirigé par Thorichthys ellioti, qui est actuellement très discuté (voir description du poisson Thorichthys maculipinis).

Seth Eugene MEEK n’a pas vécu longtemps.

Il avait 55 ans lorsqu’il mourut d’une maladie, on dit qu’il avait contracté le paludisme dans la forêt tropicale panaméenne.

Walter Lannoy BRIND, auteur et importateur de poissons d’aquarium à New York, a publié un article « Une nouvelle sous-espèce de Thorichthys Helleri » dans AQUALIFE (un magazine mensuel d’aquarium) en 1918 et a décrit Thorichthys meeki comme étant une sous-espèce de Thorichthys Helleri, qu’il a appelé « Thorichthys helleri meeki ».

Walter Lannoy BRIND avait acheté ces poissons à un marin français qui auparavant les avait pêchés dans des « cenotes » à Progreso, une ville côtière du sud du Mexique.

Chez les mâles adultes de cette espèce, l’attention de l’observateur avait été particulièrement attirée sur la couleur rouge orangé plus ou moins intense de la partie inférieure avant du corps s’étendant parfois le long du bord jusqu’à l’ouverture anale.

C’est de là que vient le nom de l’espèce donné en anglais : « Cichlidé à la gorge en feu« , ce qui donne une fois traduit « Firemounth cichlid ».

Selon l’humeur du poisson, le long du corps on peut observer une bande de motifs irréguliers, collés ou non ensemble.

Les taches sont plus ou moins foncées et couvrent partiellement les 5 – 7 bandes transversales qui deviennent beaucoup  moins visibles.

Thorichthys meeki atteint environ 10 centimètres pour la femelle et environ 15 centimètres chez le mâle.

Dans la nature, Thorichthys meeki est présent dans les eaux du sud du Mexique, y compris la péninsule du Yucatan, jusqu’au Guatemala, au Belize et au nord du Honduras.

Des populations importées par l’homme sont connues à Porto Rico, en Floride et à Hawaï.

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Thorichthys meeki a une large distribution, on peut le trouver à partir des affluents de la rivière Grijalva inférieure vers le nord jusqu’à la partie supérieure de la péninsule du Yucatán le long de la pente du golfe mexicain (latitude nord 17° 30° à 22° 30°, longitude ouest de 88° à 93°).

Ce poisson vit juste dans les basses terres, et présente des variations de couleurs suivant son implantation géographique

Une variation géographique du poisson, jaune sur les flancs, est ainsi trouvée au nord du Belize dans les rivières Hondo, New River, Belize et Siboon.

Au Guatemala, on le trouve dans certains affluents de Rio de la Pasión, tributaires du Rio Usumacinta.

Cela comprend :

  • le Rio Pichucalco ;
  • les lagunes autour des rivières inférieures Grijalva et Usumacinta de la ville de Villahermosa au nord du golfe ;
  • le Rio Usumacinta ;
  • le Rio Chompán ;
  • le Rio Candelaria ;
  • le dernier grand fleuve du nord du Yucatán : Rio Champotón ;
  • au-delà de ce point au nord, il se trouvera dans la plupart des « Cenotes » sur la partie ouest et nord de la péninsule.

Des populations naturalisées existent à Hawaï depuis 1940 et à Porto Rico depuis la fin des années 2000.

Des rapports font état de sa présence dans les États de l’Arizona et de la Floride, aux États-Unis.

MILIEU NATUREL & HABITAT

Thorichthys meeki a une large distribution et se trouve dans différents biotopes aquatiques au Mexique, au Belize et au Guatemala.

Thorichthys meeki occupe les habitats aquatiques des basses terres, y compris les lagunes et les bassins permanents et saisonniers, les marigots à faible débit des grands systèmes fluviaux et les petits ruisseaux.

Ces habitats sont généralement lentiques ou à écoulement lent, ils sont aussi relativement peu profonds (profondeur <1,5 mètre), en eaux troubles et avec un substrat mou ou vaseux recouvert de litière de feuilles et de branches submergées.

La végétation émergente borde généralement ces mares et lagunes.

Thorichthys meeki est présent dans les hautes terres (150 mètres au-dessus du niveau de la mer et plus) de ces systèmes fluviaux, bien qu’il soit beaucoup plus rare et confiné aux zones de remous (Juan Miguel ARTIGAS AZAS, 2011).

La rareté de Thorichthys meeki dans ces habitats aquatiques des hautes terres s’explique probablement par la combinaison d’une eau plus claire et les vitesses d’écoulement eau plus élevées.

Dans les régions septentrionales de la péninsule du Yucatan en particulier, Thorichthys meeki est présent dans les dolines.

Ces habitats présentent des eaux claires et des substrats sableux ou calcaires (MILLER et Al., 2005 ; SORIA-BARRETO et RODILES-HERNANDEZ, 2008 ; ARTIGAS AZAS, 2011; VEGA-CENDEJAS et al., 2013 ; NICO et Al., 2014 ).

Juan Miguel ARTIGAS AZAS, en 2011 avait même observé la présence de Thorichthys meeki dans une source hyper-saline à Celestum dans la partie supérieure de la péninsule du Yucatan.

ESCALERA-VAZQUEZ et ZAMBRANO (2010) ont évalué la relation entre les variables abiotiques et la structure des communautés de poissons dans des mares temporaires et permanentes dans une zone humide tropicale de la réserve de biosphère de Sian Káan, dans la péninsule du Yucatan au Mexique.

Biosphère de Sian Káan, dans la péninsule du Yucatan au Mexique.

Thorichthys meeki est très souvent présent dans les mares permanentes et temporaires, mais semblerait qu’il affiche une nette préférence pour les mares temporaires.

Les lits de feuilles mortes et de branches submergées et d’autres structures ligneuses sont d’autres caractéristiques communes de l’habitat.

La présence de ces poissons en cet endroit était liée à une combinaison de facteurs associant :

  • la profondeur de l’eau ;
  • la couverture en macrophytes ;
  • la température ;
  • la profondeur ;
  • le pH.

L’abondance des poissons variait négativement en fonction de la profondeur de l’eau et positivement suivant la densité en macrophytes.

Ces chercheurs ont conclu que la couverture en macrophytes était importante en raison de sa relation positive avec la disponibilité de la nourriture, les sites de frai et la protection contre les prédateurs potentiels.

Environnement

La saison des pluies dans la zone de vie du Thorichthys meeki s’étend de mai à octobre, bien que, comme d’habitude dans la pluie ou la forêt tropicale, des pluies peuvent être attendues même en saison sèche, mais avec des intensités inférieures.

L’habitat de Thorichthys meeki est variable et se compose de rivières ou des lagunes boueuses à écoulement lent de très faible visibilité aux petites rivières d’eau fluide plutôt claire, à l’eau claire, des puits naturels à ciel ouvert et à des bassins saumâtres peu profonds près de la mer « cienegas« .

Un ciénega (également orthographié ciénaga ) est un système de zones humides unique au sud-ouest américain. Les ciénagas sont des prairies alcalines , d’eau douce, spongieuses et humides avec des sols saturés en permanence et peu profonds dans des paysages autrement arides qui occupaient souvent presque toute la largeur des fonds de vallée. Cette description satisfait les ciénagas historiques et pré-endommagés, bien que peu puissent être décrits de cette façon maintenant. Les ciénagas incisées sont courantes aujourd’hui. Les Ciénagas sont généralement associées à des suintements ou à des sources , que l’on trouve en amont des canyons ou le long des bords des cours d’eau. Les Ciénagas se produisent souvent parce que la géomorphologie force l’eau à remonter à la surface, sur de grandes surfaces, et pas seulement à travers un seul bassin ou canal. Dans une ciénaga en bonne santé, l’eau migre lentement à travers de longs tapis à grande échelle d’épais gazon marécageux ressemblant à une éponge. Les sols des Ciénaga sont spongieux, saturés en permanence, hautement organiques, de couleur noire ou anaérobies. Les carex, les joncs et les roseaux hautement adaptés sont les plantes dominantes, avec des plantes de succession – le saule de Goodding, les peupliers de Fremont et les noix d’Arizona dispersées – trouvées sur des marges plus sèches, en aval dans les ciénagas saines où l’eau passe sous terre ou le long des rives des ciénagas incisées. Les Ciénagas ne sont pas considérés comme de véritables marécages en raison de leur manque d’arbres, qui se noieront dans les ciénagas historiques. Cependant, les arbres poussent dans de nombreuses ciénagas endommagées ou drainées, ce qui rend la distinction moins claire.

La zone de distribution de Thorichthys meeki se caractérise par une forêt tropicale, bien que dans les zones autour de Villahermosa, de grandes extensions aient été coupées pour laisser de l’espace à l’élevage, une activité économique importante dans la région.

L’habitat de Thorichthys meeki est variable et se compose de rivières ou des lagunes boueuses à écoulement lent de très faible visibilité aux petites rivières d’eau fluide plutôt claire, à l’eau claire, des puits naturels à ciel ouvert et à des bassins saumâtres peu profonds près de la mer « cienagas« .

Ces étangs sont normalement peu profonds, la plupart du temps, pas plus d’un mètre de profondeur, avec des fonds boueux, de l’eau trouble et des températures allant de 28°C à plus de 32°C.

La seule végétation trouvée en ces endroits est composée des plantes flottantes.

Les plantes les plus susceptibles d’être des lieux de prédilection des Thorichthys meeki sont les nénuphars.

Le fond des étangs est jonché de feuilles tombées de temps en temps, il se distingue donc par des rivières boueuses à écoulement lent ou des lagunes de très faible visibilité à de petites rivières d’eau plutôt claire, des eaux claires profondes, des puits naturels ouverts « cenotes » et des lagunes saumâtres peu profondes près de la mer « cianegas ».

En effet, si Thorichthys meeki habite également les « cénotes » d’eau claire (du mot maya « tzonot ») on le rencontre aussi dans les « cienagas » salés (lagunes saumâtres près de la mer) dans l’ouest de la péninsule du Yucatán.

Ces puits ouverts sont la plupart du temps reliés entre eux par de grandes rivières souterraines et peuvent être très profonds dans certains cas.

En effet, il semblerait que plus on s’éloigne de la mer, plus ces plans d’eau sont profonds.

Les cénotes ont normalement de l’eau plus froide que dans les rivières, et présentent des parois normalement escarpées et des fonds sablonneux à rocheux, où un courant lent peut être ressenti.

Quelques cenotes ne semblent pas être interconnectés avec d’autres et l’eau dans ces cas est stagnante et stratifiée thermiquement avec une faible visibilité.

Le sulfure d’hydrogène se trouve dans les zones plus profondes des cenotes stagnantes, et dans ce cas de figure, peu de poissons peuvent être rencontrés dans ces cenotes.

Le Thorichthys meeki que nous connaissons depuis de nombreuses années depuis son introduction en aquariophilie par HUBBS, en 1936) provient d’un de ces cianagas, situé  près de la ville de Progreso sur la côte nord du Yucatán.

Ce spécimen n’est pas la variante la plus colorée, le rouge dans les flancs est plutôt orange foncé et les poissons de cette origine sont d’une longueur maximale ou proche de 15 centimètres.

On peut s’attendre à ce que les mesures de l’eau dans l’habitat de Thorichthys meeki montrent des lectures alcalines avec un pH, dans de nombreux cas, supérieur à 8,0 et des niveaux de dureté de dur à très dur.

Les températures sont plus élevées dans les étangs près de Villahermosa (28°C à 32°C), plus basses dans les rivières (25°C à 28°C) et encore plus basses dans les cenotes (20°C à 25°C), on peut s’attendre à trouver des cienagas le long de la mer être aussi chaud que les étangs du cours inférieur de la Grijalva.

La saison des pluies dans l’aire de répartition de Thorichthys meeki s’étend de mai à octobre, bien que, comme d’habitude dans la forêt tropicale ou la forêt tropicale, on puisse s’attendre à des pluies même pendant la saison sèche, bien qu’à des intensités plus faibles.

L’aire de répartition de Thorichthys meeki est aussi caractérisée par la forêt tropicale, bien que dans les zones autour de Villahermosa de grandes extensions aient été coupées pour laisser de l’espace à l’élevage de bétail, une activité économique importante dans la région.

Dans cette région, l’eau est abondante parfois, certains des étangs où les Thorichthys meeki se trouvent abondamment s’assèchent pendant la saison sèche, se rechargent en poissons à nouveau avec l’augmentation du niveau des lagunes environnantes plus grandes avec des pluies.

Ciénaga presque asséchée.

Ces étangs sont normalement peu profonds, la plupart du temps, pas plus d’un mètre de profondeur, avec des fonds boueux, de l’eau trouble et des températures allant de 28°C à plus de 32°C.

La seule végétation trouvée en ces endroits est composée des plantes flottantes.

Les plantes les plus susceptibles d’être des lieux de prédilection des Thorichthys meeki sont les nénuphars.

Le fond des étangs est jonché de feuilles mortes trouvées qui s’agglutinent par plaques et de temps en temps de quelques branches enfoncées qui appartenaient autrefois aux arbres environnants s’ajoutent au biotope des Thorichthys meeki.

On distingue parfois des rivières boueuses à écoulement lent ou des lagunes de très faible visibilité à de petites rivières d’eau plutôt claire, des eaux claires profondes, des puits naturels ouverts « cenotes » et des lagunes saumâtres peu profondes près de la mer « cianegas« .

En effet, si Thorichthys meeki habite également les « cénotes » d’eau claire (du mot maya « tzonot ») on le rencontre aussi dans les « cianegas » salés (lagunes saumâtres près de la mer) dans l’ouest de la péninsule du Yucatán.

Ces puits ouverts sont la plupart du temps reliés entre eux par de grandes rivières souterraines et peuvent être très profonds dans certains cas.

En effet, il semblerait que plus on s’éloigne de la mer, plus ces plans d’eau sont profonds.

Les cénotes ont normalement de l’eau plus froide que dans les rivières, et présentent des parois normalement escarpées et des fonds sablonneux à rocheux, où un courant lent peut être ressenti.

Un cenote est un gouffre rempli d’eau dans une plate-forme calcaire qui se forme avec l’effondrement du toit d’une grotte souterraine. 

Remplis d’eaux souterraines provenant de rivières souterraines, ces cénotes forment des habitats particuliers pour les animaux et les plantes. 

Les cenotes spectaculaires de la péninsule du Yucatán en Amérique centrale abritent une vie aquatique fascinante.

Quelques cenotes ne semblent pas être interconnectés avec d’autres et l’eau dans ces cas est stagnante et stratifiée thermiquement avec une faible visibilité.

Le sulfure d’hydrogène se trouve dans les zones plus profondes des cenotes stagnantes, et dans ce cas de figure, peu de poissons peuvent être rencontrés dans ces cenotes.

Le Thorichthys meeki que nous connaissons depuis de nombreuses années depuis son introduction en aquariophilie par HUBBS, en 1936) provient d’un de ces cianagas, situé  près de la ville de Progreso sur la côte nord du Yucatán.

Ce spécimen n’est pas la variante la plus colorée, le rouge dans les flancs est plutôt orange foncé et les poissons de cette origine sont d’une longueur maximale ou proche de 15 centimètres.

On peut s’attendre à ce que les mesures de l’eau dans l’habitat de Thorichthys meeki montrent des lectures alcalines avec un pH, dans de nombreux cas, supérieur à 8,0 et des niveaux de dureté de dur à très dur.

Les températures sont plus élevées dans les étangs près de Villahermosa (28°C à 32°C), plus basses dans les rivières (25° à 28°C) et encore plus basses dans les cenotes (20° à 25°C), on peut s’attendre à des cienagas le long de la mer être aussi chaud que les étangs du cours inférieur de la Grijalva.

La saison des pluies dans l’aire de répartition de Thorichthys meeki s’étend de mai à octobre, bien que, comme d’habitude dans la forêt tropicale ou la forêt tropicale, on puisse s’attendre à des pluies même pendant la saison sèche, bien qu’à des intensités plus faibles.

L’aire de répartition de Thorichthys meeki est aussi caractérisée par la forêt tropicale, bien que dans les zones autour de Villahermosa de grandes extensions aient été coupées pour laisser de l’espace à l’élevage de bétail, une activité économique importante dans la région.

Dans cette région, l’eau est abondante et certains des étangs où se trouvent des Thorichthys meeki en abondance se dessèchent pendant la saison sèche, puis se remplissant à nouveau à la saison des pluies entrainant ainsi une augmentation du niveau des plus grandes lagunes environnantes avec des pluies.

Ces étangs sont normalement peu profonds, la plupart du temps, ne mesurent pas plus d’un mètre de profondeur, ils sont souvent faits avec des fonds boueux, des eaux troubles et des températures allant de 28°C à plus de 32°C.

La seule végétation trouvée dans ces endroits est composée de plantes flottantes, le plus souvent, des nénuphars.

Le fond des étangs est jonché de feuilles mortes trouvées qui s’agglutinent par plaques et de temps en temps de quelques branches enfoncées qui appartenaient autrefois aux arbres environnants s’ajoutent au biotope des Thorichthys meeki.

La densité de poissons trouvée dans ces étangs de petites tailles est étonnante, on y trouve :

Des cichlidés parmi lesquels :

  • Astatheros robertsoni ;
  • Archocentrus octofasciatus ;
  • Trichromis (Cichlasoma) Salvini ;
  • Parachromis friedrischstahli ;
  • Mayaheros (Cichlasoma) urophthalmus ;
  • Paratheraps bisfasciatus ;
  • Thorichthys pasionis ;

et d’autres membres comprennent leurs congénères des poissons de la famille des Poeciliidae ;

  • Poecilia petenensis ;
  • Poecilia mexicana ;
  • Gambusia sexradiata ;
  • Carlhubbsia kidderi ;
  • Phallichthys fairweatheri
  • Belonexos belicianus ;

Des Pimelodidae ;

  • Rhamdia guatemalensis ,

Rhamdia guatemalensis

Des Atherinidae;

  • Atherinella alvarezi.

Atherinella alvarezi

Des Characidae ;

  • Astyanax aeneus ;
  • Hyphessobrycon compressus.

Hyphessobrycon compressus

Astyanax aeneus

Des Cupleidae ;

  • Dorosoma anale;
  • Dorosoma petenense ;
  • Rivulidae Rivulus tenuis.

et un assortiment d’autres représentants de familles de poissons…

C’est dans ce type habitat que l’on trouve peut-être la plus belle forme géographique de Thorichthys meeki, un poisson avec une moitié inférieure rouge intense, un corps plus court et plus haut et une haute nageoire dorsale magnifiquement rouge dépassant rarement 10 centimètres de longueur totale.

C’est également dans cette zone que certains des individus Thorichthys meeki (quel que soit leur sexe) ne montreront aucun rouge.

La raison de ce phénomène et d’une variété de couleurs ou leur absence est inconnue.

Les Thorichthys meeki riverains présentent une forme corporelle légèrement plus allongée et des mouchetures plus bleues luisant sur les flancs, le rouge est intense mais pas autant et aussi étendu que chez les Thorichthys meeki des lagons.

Dans les rivières, Thorichthys meeki se rencontre de préférence dans les zones à débit plus lent sur des fonds sablonneux jonchés de feuilles mortes et de bois flotté.

La visibilité dans ces rivières peut aller de un à cinq mètres en saison sèche selon les endroits.

Dans les rivières Campeche (Rio Chompán, Rio Candelaria et Rio Champotón), on voit des Thorichthys meeki vivant avec d’autres espèces de cichlidés et de nombreux autres représentants de familles de poissons.

Les cichlidés rencontrés sont :

  • Cribroheros robertsoni ;
  • Cincelichthys pearsei ;
  • Mayaheros urophthalmus ;
  • Trichromis Salvini ;
  • Oscura heterospilum ;
  • Parachromis friedrischstahli ;
  • Thorichthys pasionis ;
  • Thorichthys helleri (Cette dernière synonymie avec Cichlasoma champotonis, HUBBS, 1936) ;
  • Paratheraps/Paraneetrplus/Vieja synspilus ;
  • Péténia splendide.

Les autres représentants des familles de poissons sont pour la plupart les mêmes que dans les étangs de Tabasco.

L’habitat normal  de Thorichthys meeki est celui des eaux troubles et peu profondes des rivières de la péninsule du Yucatán, du Mexique au Belize et du Guatemala.

Les rivières se déplacent lentement avec des lits de rivière sablonneux et boueux.

Les Thorichthys meeki passent la majorité de leur temps à évoluer dans la section réduite ou médiane d’une rivière à la recherche de la sécurité.

Parfois, les Thorichthys bénéficient de la sécurité de grottes formées de roches ou de bois.

Cette espèce de cichlidé est considérée comme une espèce envahissante et a trouvé refuge dans les pays de la Floride, de l’Arizona et d’Hawaï et à Porto Rico.

Écologie

Thorichthys meeki est principalement un omnivore benthique, qui consomme des détritus, des mollusques, des copépodes, des cladocères et des insectes en passant au crible le substrat inférieur (CHAVEZ-LOMELI et Al. 1988; VALTIERRA-VEGA et SCHMITTER-SOTO, 2000; COCHRAN-BIEDERMAN et WINEMILLER, 2010).

TAXONOMIE

Le genre Thorichthys a été érigé par Seth Eugene MEEK en 1904 (MEEK, 1904) pour regrouper quelques petits (d’une longueur inférieure ou égale à 15 centimètres) cichlidés d’Amérique centrale avec un corps profond et comprimé, une petite bouche et des nageoires dorsale et caudale produites en longs filaments, également présent dans les extrémités externes de la nageoire caudale tronquée.

Un trait distinctif du genre Thorichthys est la présence d’une tache noire ocellée dans la zone sous-operculaire.

C’est une caractéristique commune de ces poissons, les Thorichthys mais qui est absente chez l’un des représentants : Thorichthys callolepis (REGAN, 1905) qui est issu du cours supérieur du Rio Coatzacoalcos au Mexique.

Thorichthys callolepis (REGAN, 1905)

Cette tâche est utilisée par le poisson pour tromper ses ennemis potentiels en leur faisant croire qu’ils sont beaucoup plus gros qu’ils ne le sont en réalité.

Ils le font en extrudant leurs poches gulaires vers l’avant, montrant leurs taches ocellées qui donnent alors l’apparence d’yeux plus séparés et plus grands.

Mâle Thorichthys meeki en parade d’intimidation.

L’espèce type du genre a été désignée par Seth Eugène MEEK comme Thorichthys ellioti.

Thorichthys ellioti

HISTORIQUE

La signification du mot « Thorichthys » est définie par MEEK comme un poisson sautant hors de l’eau !

Le récit de MEEK  à ce sujet est le suivant :

« Ces petits poissons (c’est -à- dire Cichlasoma helleri) sont excessivement nombreux dans les petits étangs isolés, surtout là où la végétation est importante.

Ils sont attirés par tout ce qui entre dans l’eau et en sauteront dans une humeur apparemment ludique.

Lorsqu’ils sont abondants, ils sont faciles à attraper, car dès que votre doigt touchera l’eau, ils viendront en bondissant vers vous ».

Cependant, de l’avis de ceux qui sont allés à la rencontre de ce poisson dans ses différents habitats naturel poisson, aucun le les a jamais vus sauter !

Le récit de MEEK sur ces poissons sauteurs était certainement en relation avec des poissons isolés affamés, probablement regroupés en trop grand nombre dans une petite mare après la saison des pluies où ils ne trouvaient pas une alimentation suffisante et des abris en quantité, ce qui expliquerait cette pseudo-joyeuse activité de la part des poissons.

En outre, il ne faut oublier que dans la journée, la probabilité d’observer un tel comportement est cependant très réduite à cause des prédateurs qui occupent les mêmes eaux !

Des telles manifestations de la part des poissons dits « sauteurs », les entraineraient rapidement à constituer le repas de ces prédateurs ou la soupe de poissons de quelques pêcheurs !

Les Thorichthys sont néanmoins appelés dans leur habitat naturel « Toritos » par les habitants.

Ce mot espagnol signifie « Petits taureaux », et fait allusion au comportement de ces qui menacent leurs congénères voisins en ouvrant leurs branchies et en commençant à se précipiter et à reculer sur de courtes distances à plusieurs reprises.

Statuettes mexicaines de » Toritos ».

Cependant, il est surprenant de constater la similitude des noms entre  » Toritos  » et le mot « Thorichthys  » qui, tous deux, se ressemblent beaucoup.

REGAN (1905) dans sa « Revision of the Fishes of the American Cichlid Genus Cichlosoma and of the Allied Genera » considérait ce genre comme une section du Cichlasoma (REGAN pensait que Cichlosoma était grammaticalement plus correct que Cichlasoma), mais après le déclin de ce genre puissant (KULLANDER, 1983)

Aujourd’hui le genre Thorichthys a retrouvé sa position.

Thorichthys meeki a été décrit comme Thorichthys helleri (meeki) par BRIND en 1918, sur la base de spécimens d’aquarium collectés dans des « cenotes » (puits ouverts) près de la ville de Progreso, Yucatán, Mexique (HUBBS, 1936).

La description de ce poisson a été publiée dans un journal spécialisé en aquariophilie (AQUATIC LIFE, 3, May, 1918 : page 119) et selon HUBBS n’était « Pas très bien décrite et mal figurée« , bien qu’il soit le premier à reconnaître que le nom Thorichthys devait être utilisé ».

Le constat fut le même pour HILDEBRAND en 1925, qui faisait référence à une espèce non apparentée d’El Salvador : Cichlasoma guija (HILDEBRAND 1934).

Cichlasoma guija.

Thorichthys meeki a été surnommé par BRIND « Le chanchito écarlate » qui voulait ainsi décrire ce poisson par sa coloration si flamboyante comme « Une suffusion et des rayures écarlates brillantes s’étendent de la gorge et des branchies inférieures couvrent le dos et au-delà des extrémités des nageoires pectorales.« 

RAPPEL SUR LES …

D’après MILLER et TAYLOR (1984), le genre Thorichthys est identifié par la combinaison de caractères suivants :

  • Nageoires dorsale et anale molles sans écailles ;
  • Nageoire caudale tronquée à semi-lunaire, rayons externes généralement allongés en filaments chez l’adulte ;
  • Nageoire pectorale longue et pointue, extrémité dépassant l’origine de la nageoire anale ;
  • Museau prononcé, région pré-orbitaire généralement profonde; développement uniforme de cinq (plutôt que quatre) pores mandibulaires ;
  • Vertèbres précaudales presque toujours 12 (vs 13 ou plus) ;
  • Motif de couleur comprenant une série de cinq ou six barres verticales le long du flanc, la troisième intensifiée sous la forme d’une tache noirâtre sur le milieu qui s’étend souvent sur les lignes latérales supérieures et inférieures ;
  • Région inter mandibulaire de couleur frappante, allant de l’orange au saumon au rouge ou rose (noir chez Thorichthys pasionis) ;
  • Sous-opercule typiquement avec une tache sombre bien visible (presque invisible chez Thorichthys callolepis et réduit chez Thorichthys pasionis et Thorichthys socolofi ;
  • Tête, nuque et parties antérieures du corps souvent avec des taches proéminentes crayeuses ou bleu irisé à turquoise qui peuvent également se développer sur les nageoires verticales.

Thorichthys est généralement considéré comme représentant un groupe d’espèces monophylétiques.

Thorichthys a été décrit au sein de Cichlasoma par REGAN, puis un sous-genre, et finalement élevé au rang de générique par KULLANDER (1983).

Des analyses moléculaires et morphologiques ont soutenu cette monophylie, mais sa position évolutive par rapport aux autres groupes de cichlidés d’Amérique centrale est toujours en question.

Clé taxonomique pour les espèces du genre Thorichthys

1A. Branchispines 10-14 ; épines anales VII-VIII, rarement IX                    ⇒ 2

1 B. Branchispines 14-22 ; épines anales, VIII-X, rarement VII                   ⇒ 7

2A. Sans tache sub-operculaire                                           ⇒ Thorichthys callolepis

Thorichthys callolepis.

2B. Avec coloration sous-operculaire                                                         ⇒ 3

3A. Nageoire dorsale principalement avec XV épines et 10 rayons ou plus                                                                                                                       ⇒  Thorichthys helleri

Thorichthys helleri.

3B. Nageoire dorsale avec XVI épines et généralement 9 rayons dorsaux ou moins                                                                                                                           ⇒  4

4A. Avec un motif sombre proéminent sur les côtés, ressemblant à un « L » inversé                                                                                                            ⇒ Thorichthys socolofi

4B. Sans le motif sombre comme décrit ci-dessus                                          ⇒  5

5A. Moins de 10 branchiospines dans le premier arc bronchique ; généralement XVI épines dorsales ; longueur de la dernière colonne vertébrale ≤1,5 ​​dans la longueur de la tête                                                                                                                                                                                                                                        ⇒ Thorichthys aureus

5B. Plus de 11 branchiospines sur le premier arc branchial                          ⇒  6   

6A. Largeur inter-orbitaire inférieure au diamètre oculaire ; femelle avec tache sombre entre la 6e et la 7e épine                                                                                                                                                                                                ⇒  Thorichthys panchovillai

Thorichthys panchovillai.

6B. Largeur inter-orbitaire égale au diamètre oculaire ; femelle sans tache entre la 6e et la 7e épine                                                                                                                                                                                                                    ⇒   Thorichthys maculipinnis

Thorichthys maculipinnis.

7A. Avec tache ovale basicaudale                                            ⇒  Thorichthys pasionis

Thorichthys pasionis.

7B. Pas de tache ovale sur le pédoncule caudal                                            ⇒ 8

8A. Nageoire pectorale non étendue au niveau de la dernière épine anale, prémaxillaire étendu aux de la longueur de l’œil

                                                                                                       ⇒ Thorichthys meeki

8B. Nageoire pectorale étendue au niveau de la dernière épine anale, prémaxillaire non étendu au-delà du bord antérieur de l’œil

                                                                                                       ⇒ Thorichthys affinis

Thorichthys affinis.

Discussion sur Thorichthys panchovillai

Thorichthys panchovillai, se distingue de toutes les espèces du genre, par la présence d’une tache noire sur la nageoire dorsale chez les femelles, c’est un caractère unique etl’e propre à spèce, représentant un dimorphisme sexuel marqué et évident.

Selon MILLER et TAYLOR (1984), au sein du genre Thorichthys, deux sous-groupes peuvent être reconnus en fonction de leurs caractéristiques anatomiques et méristiques.

Descripción de Thorichthys panchovillai sp

Le sous-groupe appelé Thorichthys helleri constitué de :

  • Thorichthys helleri ;
  • Thorichthys callolepis ;
  • Thorichthys maculipinnis,.

se caractérise par :

  • 10 à 14 branchiospines ;
  • VII à VIII épines sur la nageoire anale ;
  • la mâchoire inférieure généralement pas plus projetée au-delà de la supérieure ;
  • 6 à 12 dents centrales dans la plaque pharyngée inférieure, entre autres.

La nouvelle espèce est apparentée aux membres du sous-groupe Thorichthys helleri (MILLER & TAYLOR 1984).

Le congénère le plus similaire à Thorichthys panchovillai est Thorichthys maculipinnis, avec lequel il partage une manière similaire en ce qui concerne les valeurs méristiques dorsale, anale et branchiale, bien que les deux espèces présentent une distribution allopatrique.

La distribution de Thorichthys panchovillai est limitée au bassin du Río Coatzacoalcos et celle de Thorichthys maculipinnis est limitée au bassin du Río Papaloapan.

De plus, il est facile de faire la différence entre Thorichthys panchovillai et Thorichthys maculipinnis qui présente un dimorphisme sexuel unique.

A savoir, la femelle Thorichthys maculipinnis possède :

  • une tâche sur la nageoire dorsale ;
  • des yeux plus grands (2,6 – 3,5 fois la longueur de la tête) ;
  • une largeur inter-orbitaire inférieure au diamètre oculaire (Thorichthys maculipinnis la largeur inter-orbitaire est égale au diamètre oculaire).

Thorichthys panchovillai se distingue de Thorichthys helleri grâce aux critères suivants :

  • Thorichthys panchovillai a moins de rayons dorsaux, soit 8 à 9 contre 10-11 pour Thorichthys helleri ;
  • Thorichthys panchovillai vit également dans le bassin de la rivière Grijalva-Usumacinta.

La seule espèce du genre qui vit en sympatrie avec cette nouvelle espèce (Thorichthys panchovillai) est Thorichthys callolepis, qui se différencie lui aussi facilement de cette dernière espèce puisque Thorichthys callolepis n’a pas la tache sub-operculaire typique de Thorichthys panchovillai.

Le reste des congénères de Thorichthys callolepis présentent les caractères de différentiation suivants :

  • une tache à la base de la nageoire caudale évidente, moins d’épines dorsales (XIV – XV) ;
  • un nombre élevé de branchiospines (16 – 19) au total du premier arc branchial chez Thorichthys passionis ;
  • plus grand nombre de rayons dorsaux (10 – 11), d’épines anales (VIII-IX) et de branchiospines (16-18) chez Thorichthys meeki ;
  • un plus grand nombre d’épines dorsales (XV – XVII), en moyenne un plus grand nombre d’épines anales (VII – IX, mode en VIII)
  • une plus grande variation du nombre de branchiospines (10 – 14) chez Thorichthys socolofi.

Actuellement, des études phylogénétiques, dans certains groupes (par exemple, Heroini) de la famille des Cichlidae avec une distribution sur le continent américain, basées sur des données à la fois morphologiques et moléculaires révèlent encore divers aspects des modèles de diversification.

C’est ainsi que de nouveaux genres ont été décrits, certains problèmes taxonomiques clarifiés et leurs relations de parenté et de distribution établies en Amérique centrale et du Sud (par exemple, Mc MAHAN et Al. 2015 ; ŘICAN et al. 2016).

Comme on le voit, il est nécessaire de continuer à mener des études qui contribuent à la connaissance de l’ichtyo-diversité mexicaine.

NOMS

Thorichthys meeki est un poisson avec plusieurs alias.

Ce poisson a été décrit en 1918 sous le nom de Thorichthys helleri meeki par WL BRIND.

En 1980, DS LEE et al. ont placé cette espèce dans le genre « Cichlasoma » où elle y est restée jusqu’à ce que WE BURGESS, en 2000, la renvoie à « Thorichthys » en tant qu’espèce distincte.

Pendant des années, Thorichthys meeki a été connu sous le nom de « Cichlasoma meeki », puis s’est transformé en « Archocentrus meeki ».

Heureusement, bien que le nom latin ait changé, ce n’est pas le nom commun de « Firemouth Cichlid » qui l’a emporté.

Ce surnom avait été donné ainsi en raison de la couleur rouge/orange intense de ses branchies.

Ce poisson porte le nom de Seth Eugene MEEK (voir biographie en début de l’article).

SYNONYMES

  • Cichlasoma meeki (BRIND 1918) ;
  • Cichlasoma hyorhynchum (HUBB 1935) ;
  • Cichlasoma meeki (BRIND 1918) tel que cité par HASSE (1981) ne doit pas être confondu avec Cichlasoma meeki (HILDEBRAND 1925), qui a été remplacé par Cichlasoma guija et est un synonyme d’Amphilophus macracanthus.

NOMS COMMUNS

  • Bouche de feu, cichlidé à poitrine rousse ;
  • Mojarra boca de fuego.;
  • Cacharrita ojo pelado ;
  • Torito ;
  • cíclido boca de fuego ;
  • chanchito escarlata.

ETHYMOLOGIE

L’épithète de sous-espèce honore Seth Eugene MEEK qui a érigé le genre en 1904 pour plusieurs des plus petits cichlidés d’Amérique centrale.

Thorichthys vient du grec ancien « θρῴσκω » (throsko) qui signifie « sauter, jaillir », et d’un autre mot  « ἰχθύς » (ikhthús), dont la traduction est « poisson ».

Le nom du genre « Thorichthys  » vient du grec et signifie « poisson sautant » car apparemment, MEEK avait observé ces poissons en train de sauter de l’eau quand il l’a touché avec son doigt.

Le mot « meeki » a été attribué en l’honneur de l’ichtyologiste américain Seth Eugene MEEK (1859-1914), découvreur de Thorichthys meeki et auteur du premier livre sur les poissons d’eau douce mexicains.

DESCRIPTION

Thorichthys  meeki a été décrit en premier par BRIND en 1918 comme « Thorichthys helleri meeki ».

L’espèce type du genre Thorichthys a désigné Thorichthys ellioti.

REGAN en 1905, dans son ouvrage scientifique intitulé « Révision des poissons appartenant aux cichlidés américains du genre cichlasoma, ainsi que des genres similaires » considérait ce genre comme une division des cichlases (REGAN croyait que l’appellation « cichlazoma » était plus appropriée et plus correct à écrire que le cichlasoma), mais après une révision du genre (KULLANDER 1983), le genre Thorichthys a finalement retrouvé sa place.

La description était basée sur une étude de spécimens d’aquarium capturés dans des trous d’eau à ciel ouvert (Cénotes) situés près de la ville de Progreso, dans le Yucatan, à Mexico (HUBBS 1936).

La description de ce poisson a été publiée dans le numéro 119 du magazine d’aquarium, « AQUATIC LIFE », publié en mai 1918.

Aquatic life. – Page 119 (Illustration, Text)

Aquatic life. – Page 120 (Text)

Selon les mots de HUBBS :

« La description était mal composée et n’expliquait pas avec précision les caractéristiques de ce genre. »

Bien que HUBBS ait été le premier à admettre que le nom de Cichlasoma devrait être utilisé pour décrire ce type de poisson.

Avec une certaine priorité sur la désignation Cichlasoma meeki faite par HILDEBRAND en 1925, qui décrivait des classes n’appartenant pas à ce genre et issues d’El Salvador (Cichlasoma guija, HILDERBRAND 1934), Thorichthys meeki a été reclassé par BRIND comme « canchita écarlate« , décrivant ainsi la couleur du poisson  » magnifique par ses couleurs et ses rayures écarlates qui s’étendent du pharynx et des branchies inférieures et couvrent le dos et l’extrémité des nageoires pectorales. « 

La signification du mot Thorichthys fait référence à la nature  de « poisson sauteur » attribuée par MEEK lors de la découverte de Thorichthys meeki.

«Ces petits poissons (Cichlasoma helleri) sont extrêmement nombreux dans de petits étangs isolés, en particulier lorsqu’une végétation est considérable.

Ils sont attirés par tout ce qui pénètre dans l’eau et saute dans une ambiance apparemment ludique.

Lorsqu’ils sont nombreux, ils sont facilement capturés, car dès que votre doigt touche l’eau, ils viendront sauter vers vous ».

Il faut savoir que les Thorichthys sont aussi appelés «Toritos» dans leur habitat naturel par les habitants, ce mot espagnol signifiant «Petits taureaux».

Ce surnom leur vient de l’attitude qu’ils ont quand ils menacent leurs congénères en ouvrant leurs branchies, en s’avançant et en reculant successivement pour intimider leur adversaire.

Etonnons nous encore sur la ressemblance amusante de ces deux mots « Toritos » et « Thorichthys » dont la phonétique est très proche !

Mais pourquoi le genre Thorichthys ?

Le genre Thorichthys a été érigé par Seth Eugène MEEK en 1904 pour regrouper des cichlidés d’Amérique centrale autour d’une taille ne dépassant pas plus de 15 centimètres,en fonction des des critères suivants :

  • un corps profond et comprimé ;
  • une petite bouche ;
  • des nageoires dorsales et caudales se terminant en longs filaments, également présents dans les extrémités extérieures de la nageoire caudale qui est tronquée.

La gorge ainsi que la partie ventrale sont rouges ce qui contraste fortement avec le reste du corps essentiellement gris.

Selon son origine, il faut savoir la couleur du Thorichthys meeki peut varier et par conséquent la couleur n’est pas un critère déterminant de différenciation de ces poissons.

Le trait le plus distinctif de ce genre est la présence de cette tache ocellée noire dans la zone sous-operculaire.

C’est une caractéristique commune aux Thorichthys mais qui est absente chez l’un des représentants de ce genre : Thorichthys callolepis (REGAN, 1905) qui vient du haut de Rio Coatzacoalcos, au Mexique.

Thorichthys callolepis.

Cette tâche est généralement utilisée par ces poissons pour tromper leurs ennemis potentiels en leur faisant croire qu’ils sont beaucoup plus grands qu’ils ne le sont réellement.

Les Thorichthys font cela en extrudant leurs branchies vers l’avant, en montrant leurs taches ocellées qui donnent alors l’apparence d’yeux plus séparés et plus gros….donc de poissons apparemment bien plus grands !

CLE DES ESPECES

Liste des espèces

Selon FISHBASE (26 janv. 2017) :

  • Thorichthys affinis, (GÜNTHER, 1862) ;
  • Thorichthys aureus, (GÜNTHER, 1862) ;
  • Thorichthys callolepis, (REGAN, 1904) ;
  • Thorichthys ellioti, (MEEK, 1904) ;
  • Thorichthys helleri, (STEINDACHNER, 1864) ;
  • Thorichthys meeki, (BRIND, 1918) ;
  • Thorichthys pasionis, (RIVAS, 1962) ;
  • Thorichthys socolofi, (MILLER & TAYLOR, 1984) ;

Cette espèce a été un poisson d’aquarium populaire pendant une période considérable et pratiquement tous les poissons commercialisés sont maintenant élevés commercialement à cette fin.

Il est facilement identifiable par le dessous de la tête rouge vif ou orange caractéristique, qui est plus prononcé chez les adultes.

D’après MILLER et TAYLOR (1984), le genre Thorichthys est identifié par la combinaison de caractères suivante :

  • Les nageoires dorsale et anale sont molles et sans écailles ;
  • La nageoire caudale est tronquée à semi-lunaire,
  • Les rayons externes sont généralement allongés, se terminant en filaments chez l’adulte ;
  • La nageoire pectorale est longue et pointue, et son extrémité dépasse l’origine de la nageoire anale ;
  • Le museau est prononcé,
  • La région pré-orbitaire généralement est profonde ;
  • Le développement uniforme de cinq (plutôt que quatre) pores mandibulaires ;
  • Les vertèbres pré-caudales sont presque toujours au nombre de 12 (vs 13 ou plus) ;
  • Le motif de couleur comprend une série de cinq ou six barres verticales le long du flanc, la troisième barre est intensifiée sous la forme d’une tache noirâtre sur le milieu qui s’étend souvent sur les lignes latérales supérieures et inférieures ;
  • La région inter-mandibulaire est marquée d’une couleur frappante, allant de l’orange au saumon au rouge ou rose (elle est noire chez Thorichthys pasionis) ;
  • Le sous-opercule est typique avec une tache sombre bien visible (presque invisible chez Thorichthys callolepis et réduit chez Thorichthys pasionis et Thorichthys socolofi) ;
  • La tête, la nuque et les parties antérieures du corps possèdent souvent des taches proéminentes crayeuses ou d’un bleu irisé à turquoise qui peuvent également se développer sur les nageoires verticales.

Thorichthys est généralement considéré comme représentant un groupe d’espèces monophylétiques.

Des analyses moléculaires et morphologiques ont soutenu cette monophylie, mais sa position évolutive par rapport aux autres groupes de cichlidés d’Amérique centrale est toujours en question.

Thorichthys meeki a été décrit au sein de Cichlasoma par REGAN, puis admis en sous-genre, et finalement élevé au rang de genre générique par KULLANDER (1983).

MORPHOLOGIE

Thorichthys meeki a la tête et le corps gris à jaune olive.

Il y a une grande marque noire sur la moitié inférieure de l’opercule.

La surface ventrale et en particulier le dessous de la tête est rouge vif ou orange ;ceci est plus visible chez les adultes et en particulier les mâles reproducteurs.

Il y a 5 ou 6 barres verticales et noires d’intensité variable le long des flancs ; la troisième barre est généralement plus prononcée et souvent s’étend sur les lignes latérales supérieure et inférieure.

Toutes les nageoires, à l’exception des pectorales, ont un bord et des rangées de taches rouges ou de taches bleues irisées.

Les gros mâles ont des filaments de rayons étendus à l’arrière des nageoires dorsale et anale et dans une moindre mesure les bords supérieur et inférieur de la nageoire caudale.

Thorichthys meeki possède :

  • 15-17 épines dorsales ;
  • 10-13 rayons dorsaux ;
  • 8-10 épines anales ;
  • 7-9 rayons anaux (Miller et Taylor, 1984 ;Page et Burr, 1991).

Thorichthys meeki est sexuellement dimorphe, les mâles devenant un peu plus gros que les femelles, présentant rayons des nageoires étendus et plus intensément colorés (en particulier la coloration rouge ventrale).

Les poissons femelles adultes peuvent avoir un corps plus rond avec un ventre plus gros (Artigas Azas, 2011).

TAILLE

Jusqu’à 15 centimètres pour les mâles.

Exceptionnellement cette taille peut être dépassée dans le cadre d’une excellente maintenance faite en aquarium.

https://youtu.be/qcYoQO07bMI

COLORATION

Un trait distinctif propre au genre Thorichthys est la présence d’une tache noire ocellée dans la zone sous-operculaire : c’est une caractéristique commune  aux Thorichthys mais qui est absente chez l’un des représentants de ce genre : Thorichthys callolepis (REGAN, 1905).

Cette tâche est utilisée par le poisson pour tromper ses ennemis potentiels en leur faisant croire qu’ils sont beaucoup plus gros qu’ils ne le sont en réalité.

Ils le font en extrudant leurs poches glandulaires vers l’avant, montrant leurs taches ocellées qui donnent alors l’apparence d’yeux plus séparés et plus grands.

D’une façon générale, au sein d’un groupe de Thorichthys meeki, les individus les plus  marqués rouges sont les plus dominants.

Thorichthys meeki -Rrio Subin.

Mais Thorichthys meeki, cependant, porte plutôt cette tenue frappante principalement pour attirer l’attention du sexe opposé et il y parvient souvent mieux que prévu, car il peut être clair que dans la nature, il n’est pas toujours de bon ton ni très sécurisant d’être aussi visible.

Dans les zones à forte pression de prédation, par exemple, la sélection naturelle mettra les possesseurs de cette couleur rouge sous forte pression car les spécimens les plus marquants sont toujours les premiers à mourir.

C’est pourquoi dans de nombreuses régions, Thorichthys meeki n’est pas aussi bien coloré que décrit ci-dessus.

Il faut bien savoir qu’il existe même des variantes où la couleur rouge semble avoir totalement ou partiellement disparue.

C’est ainsi le cas de Thorichthys meeki Angeles qui est une variante du Rio Mamantel et qui peut devenir si noire que ce poisson peut être confondu avec un morceau de bois immergé quand on l’observe de la berge.

Mais l’inverse se produit également.

La variante Thorichthys meeki Bacalar, par exemple, est complètement adaptée au sable de corail clair que l’on trouve dans son habitat et de ce fait la robe de ce poisson ne montre pratiquement aucun pigment. (Sebastiaan WASSENAAR, 2006).

Thorichthys meeki Bacalar

D’autre part, il existe également des Thorichthys meeki aux couleurs magnifiquement contrastées, comme le Thorichthys meeki « Champoton Fire Throat » (Willem HEIJNS, 1995), un poisson du Rio Champotón.

Mais les plus belles variétés de Thorichthys meeki, selon Juan Miguel ARTIGAS AZAS proviennent du cours inférieur du Rio Grijalva.

En cet endroit, les poissons ont un beau rouge, en partie sur la tête, sur les nageoires et le corps à l’exception du ventre.

La variété de Thorichthys meeki « Rio Candelaria » est également connue pour ses très beaux spécimens…et peut être la plus belle de l’avis de beaucoup d’aquariophiles !

Si on résume, on peut dire que les animaux des rivières qui se jettent dans le golfe du Mexique sont plus joliment colorés que les animaux qui viennent des rivières qui se jettent dans la mer des Caraïbes.

Chez ces derniers, les Thorichthys meeki  des caraïbes, le rouge est souvent orange voire jaune.

Chez les animaux, la coloration rouge est généralement produite à l’aide de pigmentation carotteenoïde  (BRUSH, 1990 ; FOX et VEVERS, 1960 ; ROTHSCHILD, 1975).
Habituellement, les caroténoïdes ne peuvent pas être métabolisés et doivent être obtenus à partir de l’alimentation. Cela devrait se traduire par des individus qui ont un meilleur accès aux ressources ayant des niveaux plus élevés de pigmentation rouge, à condition que les caroténoïdes ne sont pas surabondants dans l’environnement

En dehors de cette division globale par intensité et variations des couleurs, les facteurs environnementaux locaux jouent toujours un rôle important dans la robe de ces poissons, ce qui signifie que les animaux d’une même peuvent parfois varier en couleurs d’un endroit à un autre, même à une distance de 100 mètres (Sebastian WASSENAAR, Yucatan-Cenotes Y Lagunes, 2006).

Explication

Les Thorichthys meeki mâles ont une pigmentation rouge couvrant de grandes zones de leur surface ventrale, qui est affichée lors d’interactions agressives.
 
Alors deux animaux se disputent une ressource, la théorie suggère  qu’il y ait une période d’observation entre les   adversaires avant de se battre, période au cours de laquelle les individus évaluent les ressources de l’autre et sa capacité et volonté d’escalade.
Si il y a une asymétrie dans l’un des paramètres qui influencent cette volonté ou capacité d’investir dans un combat ultérieur, il est dans l’intérêt des deux individus en pré-conflit de résoudre une telle situation avant le combat si le risque de dommages au cours d’un tel combat dépasse la valeur de la ressource contestée.
 
Afin de décider correctement d’un plan d’action (démonstration d’agressivité et de supériorité ou fuite/retraite), chaque poisson doit évaluer la rougeur de son adversaire et « savoir » comment il se positionne par rapport à sa propre couleur.
Il y a plusieurs mécanismes possibles :
1. Le poisson perçoit à quel point il est rouge et peut classer ses adversaires par rapport à lui-même. Barlow et Rogers (978) ont suggéré cette hypothèse après l’observation de cichlidés midas femelles ( Cichlasoma citrinellum) pour lesquelles le choix de le compagnon peut être influencé par sa propre couleur. Cependant, Barlow et al. (1990) ont démontré que la couleur des parents et des frères et sœurs avait effets significatifs sur les préférences d’accouplement, alors que la couleur n’en avait pas vraiment en soi.
2. Le poisson a un capteur de caroténoïdes physiologique qui « lui dit » à quel point il est rouge afin qu’il puisse réagir de manière appropriée.
3. Le poisson ajuste son comportement face à son adversaire en jugeant le comportement de l’adversaire à son égard. Le raisonnement dans ce argument est plutôt circulaire, mais cela pourrait être surmonté si il y avait un seuil qui, s’il est dépassé par un adversaire ayant entraîné un comportement de subordination.
4. L’histoire passée peut permettre aux poissons de se construire une image mentale de leur propre rougeur. 

Cependant, les différentes variantes ne diffèrent pas seulement par la couleur.

Il y a aussi des variations physiques chez les Thorichthys meeki.

Et là encore, il semble y avoir une séparation entre les animaux des zones qui se jettent dans le golfe du Mexique et ceux des cours d’eau qui se jettent dans la mer des Caraïbes.

Les variétés de Thorichthys meeki mexicaines sont généralement un peu plus grandes tandis que les Thorichthys meeki Béliziens sont plus allongés.

Mais encore une fois, les règles ne sont pas toujours parfaitement justes et les facteurs locaux jouent encore un rôle important dans la morphologie des Thorichthys meeki.

Ainsi, il a été constaté que les Thorichthys meeki en provenance des rivières sont souvent plus allongés que les animaux vivant dans des eaux stagnantes ce qui met en évidence que les différentes populations de Thorichthys meeki diffèrent également par leur taille.

Par exemple, Juan Miguel ARTIGAS AZAS a établi que les poissons des populations du cours inférieur de l’Usumacinta deviennent plus gros que ceux du cours supérieur de la même rivière.

SIGNES DISTINCTIFS

Aire de répartition

⇒ En Rivière

  • Thorichthys meeki Rio Candelaria (plus de rouge au-dessus de l’oeil) ;
  • Thorichthys meeki Rio Mizol-ha (rouge bien tranchée) ;
  • Thorichthys meeki Rio Subin (Guatemala) – plus de bleu dans les nageoires ;
  • Thorichthys meeki Rio Azufre (tendance orangée dans les nageoires);
  • Thorichthys meeki Rio Mamantel (premier des meeki noirs) ;
  • Thorichthys meeki Rio Mopan (haut) (Dolores) (deuxième meeki noir) ;
  • Thorichthys meeki Rio Chiquibul (le rouge a été observé plus carmin) cela correspondrait à des poissons dans le bas Mopan.
  • Thorichthys meeki …

⇒ En Lac

  • Thorichthys meeki Laguna Catazara (couleurs assez variables suivant les moments) ;

Thorichthys meeki Laguna Catazara.

  • Thorichthys meeki Laguna Noh (idem ci-dessus) ;

  • Thorichthys meeki Laguna Bacalar (le plus pâle de tous).

DIFFERENCIATION

Comme pour beaucoup d’espèce à répartition large, on trouve des variations de coloration chez Thorichthys meeki.

Souches originaires de rivière :

  • Thorichthys meeki Rio Candelaria (plus de rouge au-dessus de l’œil) ;
  • Thorichthys meeki Rio mizol-ha (rouge bien tranchée) :
  • Thorichthys meeki Rio Subin (Guatemala) – plus de bleu dans les nageoires ;
  • Thorichthys meeki Rio Azufre (tendance orangée dans les nageoires) peu observé à ce jour ;
  • Thorichthys meeki Rio Mamantel (premier des meeki noirs) ;
  • Thorichthys meeki Rio Mopan (haut) (Dolores) (deuxième meeki noir que nous devons à JB) ;
  • Thorichthys meeki Rio Chiquibul (le rouge a été observé plus carmin) cela correspondrait à des poissons dans le bas mopan.

Souches originaires de lac 

  • Thorichthys meeki Laguna Catazara (couleurs assez variables suivant les moments) ;
  • Thorichthys meeki Laguna Noh (idem ci-dessus) ;
  • Thorichthys meeki Laguna Bacalar (le plus pâle de tous) ;

Souches originaire de Cenote 

  • Thorichthys meeki Cenote Azul et Laguna Xul-Ha ;
  • Thorichthys meeki Chikin Ha, 

Thorichthys meeki Cenote Azul.

Cette espèce de cichlidé a été un poisson d’aquarium très populaire pendant une période considérable et pratiquement, encore à ce jour, tous les poissons commercialisés de cette espèce sont maintenant reproduits et élevés commercialement à cette fin. 

Thorichthys meeki est facilement identifiable par le dessous de la tête rouge vif ou orange caractéristique dont la couleur est plus prononcée chez les adultes. 

D’après MILLER et TAYLORS (1984), le genre Thorichthys peut se faire identifier par la combinaison des caractères suivants :  

  • nageoires dorsale et anale molles sans écailles ;  
  • nageoire caudale tronquée à semi-lunaire ; 
  • rayons externes généralement allongés en filaments chez l’adulte ;  
  • nageoire pectorale longue et pointue, extrémité dépassant l’origine de la nageoire anale ;  
  • museau prononcé, région préorbitaire généralement profonde ;  
  • développement uniforme de cinq (plutôt que quatre) pores mandibulaires ;  
  • vertèbres précaudales presque toujours 12 (vs 13 ou plus) ;  
  • motif de couleur comprenant une série de cinq ou six barres verticales le long du flanc, la troisième intensifiée sous la forme d’une tache noirâtre sur le milieu qui s’étend souvent sur les lignes latérales supérieures et inférieures ;  
  • région intermandibulaire de couleur frappante, allant de l’orange au saumon au rouge ou rose (noir chez Thorichthys pasionis) ;  
  • sous-opercule typiquement avec une tache sombre bien visible (presque invisible chez Thorichthys callolepis et réduit chez Thorichthys pasionis et Thorichthys socolofi) ;  
  • tête, nuque et parties antérieures du corps souvent avec des taches proéminentes crayeuses ou bleu irisé à turquoise qui peuvent également se développer sur les nageoires verticales. 

Thorichthys est généralement considéré comme représentant un groupe d’espèces monophylétiques.  

Il a été décrit au sein de Cichlasoma par REGAN, puis un sous-genre, et finalement élevé au rang de générique par KULLANDER (1983).  

Des analyses moléculaires et morphologiques ont soutenu cette monophylie, mais sa position évolutive par rapport aux autres groupes de cichlidés d’Amérique centrale est toujours en question. 

 DUREE DE VIE

Une dizaine d’années au maximum.

Quinze ans est l’âge record atteint par cette espèce dans le cadre d’une maintenance en aquarium.

L’espérance de vie des sujets d’origine sauvage ne dépasse guère pas 8 à 9 ans.

DIMORPHISME SEXUEL

Les mâles

Le mâle est plus grand, plus coloré et possède des nageoires plus développées que la femelle.

Mâle eu premier plan, femelle en second plan.

Il est difficile de déterminer le sexe des jeunes poissons, mais les mâles Thorichthys meeki adultes ont tendance à :

  • devenir plus grands ;
  • développer des nageoires dorsales et anales plus longues ;
  • être plus intensément colorés que les femelles, surtout lorsqu’ils sont en état de frai.

À mesure qu’un mâle Thorichthys meeki vieillit, sa nageoire caudale se plie et les rayons externes s’allongent.

Femelle à gauche, mâle à droite.

Les nageoires dorsale et anale du mâle Thorichthys meeki sont exagérées et pointues par rapport à celles des femelles.

Les mâles sont plus gros et se distinguent facilement par leurs nageoires dorsale et anale très pointues et leur coloration plus vive autour de la gorge, en particulier pendant le frai.

Les mâles sont plus gros et révèlent une coloration plus brillante avec des rayons de nageoires plus longs.

Les femelles

Les femelles ont une papille génitale sensiblement émoussée et sont moins colorées.

Chez les femelles, un ovaire bien visible apparaît lors de la ponte.

Canal spermiducte du mâle.

Oviducte de la femelle.

Les femelles se révèlent aussi grâce à leur ventre qui est souvent marquée par une forme plus arrondie que celui des mâles.

Comme les poissons, les femelles et les mâles de l’espèce semblent différents mais ce n’est pas toujours très évident de faire la distinction.

La retournette est le seul moyen sûr de déterminer le sexe des plus petits Thorichthys.

Les mâles atteignent environ 15 centimètres de longueur tandis que les femelles sont un peu plus petites et ne dépassent pas 12 à 13 centimètres de longueur au maximum.

Chez les femelles, les branchies ont une coloration gris à bleu-olive tandis que les mâles présentant des couleurs orange ou rouge.

La méthode de la « Retournette »

COMPORTEMENT

Il y a peu de poissons qui captent autant l’imagination que Thorichthys meeki car son comportement en aquarium et sa beauté ne laissent pas indifférent l’éleveur ou les admirateurs occasionnels !

En effet, même les non-aquariophiles sont souvent impressionnés par le comportement d’intimidation de ces cichlidés, qui souvent à la moindre sollicitation sur la vitre de l’aquarium, fait une apparition soudaine et brusque, tel un diable sortant de sa boite, face à ce que ce poisson considère comme un potentiel adversaire à intimider.

A cet instant, les branchies du Thorichthys meeki se dilatent, de sorte que les taches sur les branchies deviennent soudainement deux yeux et le rouge de la membrane branchiale une bouche grande ouverte.

Cette démonstration de Thorichthys meeki est souvent, à elle seule, une raison suffisante pour que la plupart des potentiel protagonistes aquatiques choisissent la fuite plutôt que la confrontation !

Thorichthys meeki fait état de ce comportement d’intimidation typique de manière encore plus convaincante quand il est en couple.

En couple, le mâle et la femelle, côte à côte, adaptent la même posture pour défendre ainsi leur progéniture ou tout simplement leur territoire.

Il faut aussi savoir que chaque mâle possède un territoire et, ainsi, toute femelle qui n’est pas la sienne et qui y pénètre est attaquée avec la même force de persuasion.

Dans ces circonstances, le mâle Thorichthys meeki met tout en œuvre pour repousser l’intruse, il se « plante » devant elle, se fait aussi grand et impressionnant que possible, bat de la queue et montre son ventre écarlate.

C’est une scène intéressante à observer et qui rappelle beaucoup le flamenco espagnol.

CARACTERE

Toutes les études de cette espèce de poisson ont été réalisées à partir de spécimen prélevés principalement dans le Rio Pichukalko, Rio Candelaria et Rio Champoton.

Dans les étangs de Tabasco, aucun test n’a été effectué, car il était impossible d’observer les poissons dans les eaux troubles.

Les Thorichthys meeki habitent aussi les eaux des rivières et des étangs avec un petit courant ou avec de l’eau stagnante.

Fondamentalement, les Thorichthys meeki sont assez grégaires et se déplacent souvent en groupes tout en restant sur les bas-fonds du cours d’eau.

Par ce comportement, il est manifeste que les Thorichthys recherchent généralement la sécurité des abris sous différentes formes, que soient des plantes suspendues au-dessus de l’eau ou des branches d’arbres enfoncées.

À l’aide d’une posture d’attaque spécifique, décrite ci-dessus, ces zones sont protégées des cichlidés indésirables.

Très rarement, les Thorichthys meeki se battent les uns contre les autres, car avant d’en arriver à ces extrémités, les Thorichthys meeki réussissent le plus souvent à effrayer l’ennemi et à le faire fuir.

Les mâles Thorichthys meeki adultes surveillent généralement de petites zones du cours d’eau, cela est tout autant valable qu’ils soient en train de se reproduire ou non.

Laissant aux mâles leurs prérogatives de gardien du troupeau, les femelles Thorichthys meeki et les juvéniles de cette espèce se déplacent généralement, lentement et  près du bord à la recherche de nourriture.

Globalement, Thorichthys meeki est un poisson calme surtout s’il vit dans un bac approprié.

C’est seulement lors des périodes de fraie que son tempérament devient plus impétueux et fougueux et qu’ il tend à devenir très excité.

Parfois cette excitation prend des tournures surprenantes, en particulier pour l’éleveur qui mettrait la main dans l’aquarium, celui-ci ne subira pas les assauts du mâle ou du groupe, ce qui est plutôt étonnant chez les cichlidés !

Thorichthys meeki est assez timide vis à vis la main de l’Homme qu’il doit considérer comme un adversaire trop gros pour son gabarit.

Thorichthys meeki serait donc assez timide ou tout simplement pudique : Il faut, en particulier ne pas trop rester devant le bac lors du nourrissage ce qui le freine à aller se nourrir.

En grand timide, il se cache si l’on nettoie le bac.

Avec l’habitude et si celui-ci n’est pas trop brusque, il s’habituera vite à son soigneur.

Tous ceux qui en ont fait l’expérience assureront que c’est un poisson très difficile à attraper et qui demande quelque expérience ou dextérité en la matière !

A savoir aussi au passage, que la capture de ce poisson est vécue comme très éprouvante pour lui car il stresse beaucoup dans ce cas.

Les Thorichthys meeki ne touchent pas aux plantes à condition qu’elles ne soient pas placées sur leur territoire ou site de ponte.

Si cette précaution n’est pas respectée, en bons cichlidés qui se respectent, ils n’hésiteront pas à les arracher.

Parfois, malgré les précautions prises, il peut arriver que pendant la parade nuptiale quelques plantes soient abîmées…cela reste exceptionnel et certainement du à un agencement plus ou moins  inadapté ou un bac trop petit.

Rôle de la couleur des poissons dans le comportement

L’affichage agressif de cette espèce s’effectue en plusieurs étapes [BAERENDS et BAERENDS-VANROON, 1950) :

  1. Affichage latéral : Les deux poissons opposés s’approchent mutuellement avec leurs nageoires médianes dressées, la bande de blocs noirs devient plus prononcé, et les poissons nagent parallèlement l’un à l’autre.
  2. Évasement des branchies : Lorsque l’affichage de la bande de blocs noirs diminue, les zones rouges du Thorichthys meeki s’affichent plus vivement. Pendant cette phase, les deux Thorichthys meeki se tiennent poissons généralement de face et font souvent des sortes de bonds en avant face à l’adversaire puis reculent aussi vite. Ce type d’intimidation est courant lorsqu’un des deux poissons est en possession d’un abri.
  1. Parfois, l’affichage frontal de l’évasement des branchies conduit à la lutte à la bouche, dans laquelle meurent deux poissons mordent chacun l’un et l’autre et où l’un ou l’autre tentent de repousser ou d’éloigner son adversaire de la ressource convoitée et contestée.
  2. Une interaction supplémentaire est observée dans laquelle un poisson nage à côté de l’autre et tente de le mordre, ce qui peut parfois conduire les deux adversaires à une course poursuite à travers le bac et cela pendant plusieurs minutes d’affilée.

Cela peut se produire dans plusieurs contextes, en l’occurrence lors de la phase n°1 de l’affichage latéral et/ou  lorsqu’un poisson est dans une cavité et nage pour attaquer son adversaire.

Parfois cela se produit sans qu’aucun signe annonciateur n’ait pu être détecté par l’un ou l’autre des adversaires !

L’importance des caroténoïdes dans l’alimentation joue un rôle déterminant  dans le comportement des Thorichthys meeki  au niveau de la signalisation (jeu de couleurs de l’animal) lors d’interactions agressives entre Thorichthys meeki (MATTHEW R. EVANS et Ken Norris Edward Gray Institute of Field Ornithology, Département de zoologie, Université d’Oxford, SudParks Road, Oxford OX1 3PS, Royaume-Uni

Les mâles Thorichthys meeki, utilisent leur pigmentation rouge couvrant de grandes zones de leur surface ventrale, et s’en servent lors d’interactions agressives.

Des scientifiques ont étudié les niveaux de pigmentation rouge en affectant les poissons après leur avoir fait subir 2 régimes différents qui étaient aussi similaires que possible, sauf que l’un de ces deux était riche en caroténoïdes tandis que l’autre en était aussi faible que possible.

Deux populations de Thorichthys meeki ont été maintenues dans des aquariums et chacune a été soumise à l’un des deux régimes.

Les poissons ont été nourris en quantité égales de nourriture, à raison de deux fois par jour.

Les poissons étaient maintenus sur ces régimes pendant 3 mois, ce qui est suffisant pour permettre aux poissons d’assimiler les caroténoïdes afin de refléter les régimes alimentaires et d’assurer aussi (pour la population de poissons privés de caroténoïdes) la disparition de tout caroténoïde qui s’était accumulé avant le début de ce régime alimentaire.

Le principe de ce test consistait en suite à mettre « en conflit » deux Thorichthys meeki issus des 2 populations aux régimes spécifiques et observer en suite leur comportement sous la forme d’une « sorte de combats de coqs ».

En prévision de chaque affrontement, un poisson de chaque bac (deux régimes alimentaires différents) a été sélectionné, au hasard et placé dans une cuve d’observation).

Cette expérience a rapidement suggéré que la pigmentation provoquée par l’ingestion des caroténoïdes est susceptible de refléter une qualité générale, influencée par plusieurs facteurs.

En effet, quand deux de ces animaux se disputent une ressource, la théorie retenue de l’étude suggère qu’il y ait eu, avant de se battre, une période au cours de laquelle les deux individus se jaugent et évaluent mutuellement les ressources de l’adversaire et sa réelle volonté d’en découdre ou d’abandonner la confrontation. (ENQUIST et LEI-mars 1983; MAYNARD Smith et PARKER, 1976 ; PARKER, 1974).

NEIL (1984) a décrit le comportement reproducteur et territorial du cichlidé Thorichthys meeki dans lacs d’eau douce au Mexique.

Les comportements décrits par NEIL (1984) ne semblent pas différer significativement de ceux observés dans l’aquarium.

NEIL (1984) a noté que peu de poissons n’affichaient des blessures relatives à des combats ou conflits et a suggéré que la plupart des conflits étaient résolus par l’affichage des couleurs et du rouge en particulier.

En résultats, l’étude a montré que les poissons suivant un régime riche en caroténoïdes avaient gagné plus significativement les affrontements (provoqués dans le cadre de l’expérience) que les poissons suivant un régime sans caroténoïde

A savoir, que chez les animaux, de façon générale, la coloration rouge est généralement produite à l’aide de d’une pigmentation à base de caroténoïdes (BRUSH, 1990 ; FOX et VEVERS, 1960; ROTHSCHILD, 1975).

Habituellement, il faut savoir que les caroténoïdes ne peuvent pas être métabolisés et doivent être obtenus à partir de l’alimentation.

La manifestation de cette couleur « rouge » doit donc se traduire, chez les individus qui en font la manifestation par un meilleur accès local aux ressources ayant des niveaux plus élevés de pigmentation rouge, à condition que les caroténoïdes ne soient pas surabondants dans l’environnement.

Il y a plusieurs mécanismes possibles :

  1. Le poisson perçoit à quel point il est rouge et peut classer ses adversaires par rapport à lui-même. BARLOW et ROGERS (1978) ont suggéré que le choix du compagnon peut être influencé par sa propre couleur. Cependant, BARLOW(1990) a démontré que la couleur des parents et des frères et sœurs avait des effets significatifs sur les préférences d’accouplement.
  1. Le poisson a un capteur de caroténoïdes physiologique qui lui indique à quel point il est rouge afin qu’il puisse réagir de manière appropriée.
  2. Le poisson ajuste son comportement à son adversaire en jugeant le comportement de l’adversaire envers lui-même. Le raisonnement dans cet argument est plutôt circulaire, mais cela pourrait être surmonté s’il y avait un seuil qui, s’il est dépassé par un adversaire, entraîne un comportement de subordination.
  1. Le vécu de l’animal peut permettre aux poissons de se construire une image mentale de leur propre rougeur.

COHABITATION EN MILIEU NATUREL

En milieu naturel, les  Thorichthys meeki  aiment évoluer en groupes et restent sur les bas-fonds.

Les poissons de cette espèce recherchent généralement des abris sous forme de plantes suspendues au-dessus de l’eau ou de branches d’arbres enfoncées.

Les mâles Thorichthys meeki adultes gardent généralement de petites zones, qu’ils soient en train de se reproduire ou non.

À l’aide d’une posture d’attaque spécifique, décrite ci-dessus et bien connue de ce poisson, ces zones sont protégées des cichlidés indésirables et autres intrus potentiels.

Très rarement, les Thorichthys meeki sont amenés à se battre les uns contre les autres, car ils ont toujours recours à cette même posture d’intimidation et réussissent à faire fuir l’ennemi rapidement, sans grands dégâts d’un coté comme de l’autre.

De leur cote, les femelles Thorichthys meeki et les juvéniles se déplacent généralement lentement près des berges à la recherche de nourriture.

La cohabitation de Thorichthys meeki est tout à fait possible avec d’autres cichlidés de la région d’appartenance de l’espèce, à condition que les poissons soient d’une taille similaire.

En revanche attention à bien agrandir le bac dans ce cas là, 600 litres devient un bon minimum.

Enfin si on ne veut pas mettre d’autres cichlidés avec Thorichthys meeki, il est parfaitement possible d’intégrer dans le bac des vivipares (Poecillia, Xypho, Platy, …) et des Loricariidés (Plécostomus).

Pour les vivipares, il faudra choisir des gros spécimens pour éviter qu’ils se fassent manger.

Attention, les guppys même gros ne seront pas assez vifs et risquent de devenir une proie facile.

Thorichthys meeki n’est pas particulièrement agressif, mais il devient plus soucieux de son territoire et plus âpre à la défendre lorsqu’il se reproduit et, à ces occasions, il peut s’en prendre aux petits poissons et en faire des plus petits, son repas.

Thorichthys meeki peut donc facilement être maintenu avec des cichlidés d’Amérique centrale de taille similaire, à la condition expresse de prévoir suffisamment d’espace pour permettre à chaque espèce de former un territoire adéquat.

Plus le bac sera grand, moins les Thorichthys meeki seront sujets au stress car les grandes dimensions de leur bac les aident à diviser les territoires et à se les répartir entre couples formés.

Dans leur propre habitat normal, les Thorichthys meeki mâles ont tendance à vivre s’en s’éloigner de trop de leurs territoires.

Les Thorichthys meeki sont donc territoriaux !

Les mâles élargiront leurs branchies et se montreront ou pour avertir les autres poissons de s’écarter de leurs terres.

Tant que les couples ne sont pas formés, les espèces de Thorichthys sont assez grégaires et, pour démarrer une maintenance de cette espèce en aquarium, il est préférable de les maintenir en groupe de huit individus ou plus.

La constitution d’un couple est aussi possible, mais un groupe trop petit peut entrainer un harcèlement abusif du ou des mâles dominés.

Les Thorichthys meeki sont de bons parents et sont monogames.

Comme cela a déjà été dit, les Thorichthys meeki ne sont particulièrement agressifs, mais plutôt d’un tempérament territorial qui s’exerce tout particulièrement lors de la reproduction.

Occasionnellement, Thorichthys meeki peut manger des poissons beaucoup plus petits, mais son caractère plutôt calme fait qu’il peut être conservé avec des cichlidés d’Amérique centrale de taille similaire à condition, toujours de lui offrir suffisamment d’espace pour permettre à chaque espèce de former un territoire adéquat et vivre de façon un peu indépendante.

Des groupes de poissons vivant dans les eaux supérieures pacifiques peuvent également être inclus dans le bac des Thorichthys meeki : on compte parmi ces populations, les genres Poecilia et Xiphophorus qui conviennent particulièrement bien puisqu’ils ont des représentants au Mexique.

À moins d’être en pleine période de frai, toutes les espèces de Thorichthys sont assez grégaires et leur maintenance est souvent plus facile lorsqu’elles sont maintenues en groupes de 8 – 10 individus ou plus.

Dans son habitat, il peut être trouvé en petits groupes bien qu’il ne s’agisse pas d’une véritable espèce de bancs.

Les mâles établissent un territoire défini par des plantes, avec des repères visuels qui peuvent être des bâtons et des branches immergés, cette notion de territorialité est tout aussi vraie que ces poissons soient en période de reproduction ou non .

La maintenance de ces cichlidés est permise en petit groupe dans un aquarium de 200 litres ou plus.

En cas de maintenance communautaire, les autres poissons doivent être non agressifs et il est parfaitement possible d’introduire dans leur bac des cichlidés pacifiques de moyenne taille, si possible issus d’Amérique centrale. Dans ce cas de figure, il faudra tout de suite envisager de recourir à un bac de taille plus grande !

Les barbus, les characins plus gros et autres poissons de substrat paisibles font de bons compagnons pour ces cichlidés.

Bien que territoriaux lors de la reproduction, ces cichlidés ne sont pas des combattants agressifs de nature.

Au lieu de cela, ils règlent souvent des différends mineurs entre eux par de simples coups de bluff et autres fanfaronnades, c’est à dire en faisant gonfler leurs branchies qui sont complétées par des taches oculaires pour se faire paraître plus gros et plus intimidants lorsqu’ils sont vus de face.

Généralement, ils ne donnent pas suite à ces menaces ce qui n’est souvent pas le cas d’autres cichlidés qui pourraient passer à l’action et se livrer à de véritables combats !

Rappel : Le Thorichthys meeki vit dans la partie inférieure et médiane de l’aquarium.

Pour animer la zone supérieure du bac des espèces compatibles peuvent être introduites.

Mais tous les petits compagnons de bacs qui constitueraient de cibles ou casse-croute potentiels en raison de leur petite taille doivent être évités.

 

 

 

 

Chez ces cichlidés, les observations faites en milieu naturel révèlent que les mâles forment facilement des structures sociales dominantes-subordonnées (BAERENDS & BAERENDS VAN ROON, 1950 ; EVAN & NORRIS, 1996 ; RADESÄTER & FERNÖ,1979 ; NEIL, 1983) et que, dans une situation de recherche de nourriture, les mâles subordonnés non seulement obtiennent moins de nourriture, mais semblent également adopter une « stratégie agoniste de minimisation de la recherche de nourriture » (FREY & HODAPP, 1982) dans laquelle ils renoncent aux opportunités de se procurer de la nourriture afin d’éviter l’attaque du mâle dominant.

Cohabitation intraspécifique

Dans la mesure du possible, il faudra néanmoins éviter la cohabitation des Thorichthys meeki avec d’autres Thorichthys pour éviter tout risque d’hybridation entre ces espèces très proches.

La beauté originelle de ces cichlidés suffit amplement pour ne pas avoir recours à des hybridations contre nature

…si tentant que cela puisse être !

Cohabitation avec les cichlidés

Dans les échauffourées entre d’autres cichlidés plus turbulents, tels que de nombreux types affirmés d’Amérique centrale, les Thorichthys pourraient finir par s’en sortir assez mal.

Ne les hébergez pas avec de grandes espèces agressives, car les Thorichthys sont essentiellement un poisson timide et paisible en dehors de la période de reproduction.

Il faudra retenir, par exemple, pour ce genre d’association :

  • Hypsophris Nicaraguense ;
  • Herotilapia Multipsinosa ;
  • Archocentrus Sajica ;
  • Amatitlania nigrofasciatus ;
  • Les Cryptoheros.

Les territoires entre chaque espèce doivent être distincts, sinon il y aura des bagarres.

Les petits Cryptoheros feront l’affaire si le bac est correctement aménagé.

Les « Amphilophus », tels que les Amphilophus alfari et Amphilophus longimanus, bien que morphologiquement assez ressemblants sont, en fait, en matière d’évolution, assez éloignés et ne peuvent donc convenir que dans les cas de maintenance dans de grands bacs.

Cohabitation avec les autres espèces

L’ajout de vivipares avec des cichlidés d’Amérique Centrale a aussi un double avantage avec les Thorichthys : Les vivipares vont peupler la zone supérieure du bac qui est inoccupée, ce qui offre un avantage visuel et une vie plus importante au bac.

Des groupes de poissons paisibles vivant dans les eaux supérieures peuvent également être inclus, les genres Poecilia et Xiphophorus étant particulièrement adaptés puisqu’ils ont des représentants au Mexique.

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D’autre part, les vivipares sont des poissons non craintifs qui par leur comportement inciteront les cichlidés, et par conséquent les Thorichthys meeki, à se montrer plus facilement: Ces poissons aident les Thorichthys à vaincre leur timidité naturelle.

Ces poissons auront en outre l’avantage de faire diminuer le stress de ces cichlidés.

Prédateurs

Dans son habitat naturel, les prédateurs de Thorichthys meeki sont présents en bon nombre.

Martin-pêcheur d’Amérique. Famille des Alcédinidés. Ordre : Coraciiformes

Il y a tout d’abord des oiseaux martins-pêcheurs présents tout au long de l’aire de répartition de ces cichlidés, il faut y ajouter les loutres, des caïmans, des serpents, des tortues et de plus gros poissons piscivores, comme Petenia splendide et les Lépisosteus pour qui les Amphilophus seront potentiellement des proies de choix.

Pourtant, malgré tous ces prédateurs, jusqu’à ce jour, Thorichthys meeki ne semble pas être en danger dans son habitat naturel, compte tenu des dangers potentiels qui l’entourent.

A ces prédateurs naturels, il faut ajouter une plus grande menace d’origine humaine telle que :

  • l’exploration pétrolière,
  • les déchets industriels non traités,
  • la destruction de l’habitat en coupant les forêts environnantes

…et toutes les activités humaines qui pourraient finalement et inévitablement compromettre son habitat naturel et originel.

EAU

ENVIRONNEMENT

Thorichthys meeki habite naturellement des environnements vierges, où la qualité de l’eau est de la plus haute importance, et pour cette simple raison, ce poisson ne devrait jamais être introduit dans un aquarium biologiquement immature.

Lorsque vous établissez leur aquarium, essayez de vous rappeler que si vous reproduisez autant que possible leurs conditions naturelles, vous réduirez les risques de maladie de vos poissons.

Thorichthys meeki est pourtant très tolérant sur l’aspect thermique.

Thorichthys meeki accepte une large gamme destempératures qui peuvent être comprises entre 20 à 32°C !

L’acidité de l’eau a aussi peu d’importance, sauf pour la reproduction qui demande plutôt une eau légèrement acide.

D’une façon générale, le pH peut être compris entre 6,0° à 8,0°.

Une dureté de 8° à 15°GH est acceptée.

Le brassage de l’eau du bac ne doit pas être négligé car ce sont de gros pollueurs mais le mouvement de l’eau ainsi créé doit être modéré.

Comme beaucoup de poissons d’Amérique centrale, Thorichthys meeki reste très tolérant vis-à-vis des paramètres de son environnement…ce n’est pas une raison pour négliger sa maintenance !

Conditions de l’eau à privilégier

  • Température : 20 – 32 °C
  • pH : 6,5° – 8,5°
  • Dureté : 36 – 268 ppm

Bien que les Thorichthys meeki soient des poissons d’eau douce, ils sont capables de résister à des conditions d’eau modérées, et ils tolèrent une eau constituée d’environ 10% d’eau de mer.

Parmi les choses les plus cruciales pour la maintenance de ce poisson, il faudra un très bon système de filtration.

L’eau doit être propre avec des composés azotés évitant des niveaux excessifs de nitrite et de nitrate, l’eau devra autant que possible être dépourvue ammoniaque.

Quelques exemples dans des biotopes naturels…

Des études des eaux où se trouvent Thorichthys meeki ont été réalisées et ont montré généralement des valeurs alcalines de plus de 8,0 pH, et une dureté variant de dure à très dure.

Les températures de l’eau sont généralement plus élevées dans les étangs proches de Villahermosa (28° à 32°C) et beaucoup plus basses dans les « cenotes » (20° à 25°C).

L’eau à Sienga près de la mer peut être aussi chaude que dans les étangs du cours inférieur de la rivière Grihalva.

Il semble que plus une rivière souterraine est éloignée de la mer, plus elle peut être profonde.

Les cénotes contiennent généralement de l’eau plus froide que les rivières et présentent des parois abruptes et des fonds sablonneux et parfois rocheux à écoulement lent.

Il existe également de tels « cenotes » qui ne sont pas interconnectés et dont l’eau est stagnante et stratifiée thermiquement, et la visibilité dans ces eaux tend vers zéro.

Dans les zones à eaux plus profondes, telles que les « cenotes » stagnantes, parfois du sulfure d’hydrogène a été trouvé et on peut donc rarement y trouver des poissons.

Salinité de l’eau

Essayez de maintenir la salinité dans le réservoir en dessous de 10 %.

Bien que les Thorichthys meeki soient des poissons d’eau douce, ils peuvent supporter des eaux modérément saumâtres.

Exigences environnementales

Dans l’aire de répartition naturelle de Thorichthys meeki, l’eau est généralement alcaline (pH 7,5 ou plus) et de dureté modérée (normalement supérieure à 8 GH) ( Juan Miguel ARTIGAS AZAS, 2011 ).  

La température de l’eau varie de 22°C à 30°C et est plus chaude pendant la dernière partie de la saison sèche de décembre à mai.  

Dans les habitats côtiers, certaines lagunes peuvent être quelque peu salines.  

Juan Miguel ARTIGAS AZAS (2011) a signalé que Thorichthys meeki a été collecté dans des sources hypersalées dans la partie supérieure de la péninsule du Yucatan. 

Les mares temporaires favorisées par Thorichthys meeki présentaient une température moyenne de 24°C à 28°C en saison humide et de 27°C à 29°C en saison sèche.  

D’autres paramètres sont répertoriés dans le tableau des tolérances d’eau. 

Juan Miguel ARTIGAS AZAS (2011) soutient que dans un environnement d’aquarium, Thorichthys meeki est sensible à une longue exposition à des températures d’eau de 28 °C ou plus, car ces conditions peuvent entraîner des nageoires tordues et la mort.  

Inversement, FENNER (2014) affirme que des températures plus élevées sont souhaitables pour l’espèce dans un environnement d’aquarium et que les températures dans les « bas au milieu des années 80 » (environ 27°C – 30°C) favorisent une « couleur » et un « comportement de reproduction ». 

Butler et al. (2010) ont trouvé que la concentration seuil moyenne en oxygène dissous, en pourcentage de saturation, de Thorichthys meeki  était de 13,2 %. (La concentration seuil en oxygène dissous est le pourcentage de saturation en oxygène pour lequel l’effort respiratoire atteint un maximum). 

Les spécimens de Thorichthys meeki sauvages sont assez difficiles à acclimater.

Les poissons vendus dans les animaleries proviennent tous d’élevage, eux sont en revanche peu exigeants quant aux paramètres de l’eau.

La température doit être de 23°C à 28°C mais en période de reproduction l’idéal est 25°, le pH doit se situer entre 7° à 9° maximum et le GH entre 6°dGH et 20° dGH.

Dans l’aire de répartition naturelle de Thorichthys meeki, l’eau est généralement alcaline (pH 7,5° ou plus) et de dureté modérée, normalement supérieure à 8 GH (Juan Miguel ARTIGAS AZAS, 2011).

La température de l’eau varie de 22°C à 30°C et est plus chaude pendant la dernière partie de la saison sèche de décembre à mai.

Dans les habitats côtiers, certaines lagunes peuvent être quelque peu salines.

Juan Miguel ARTIGAS AZAS (2011) a signalé que Thorichthys meeki a aussi été attrapé dans des sources hypersalées situées dans la partie supérieure de la péninsule du Yucatan.

Les mares temporaires fréquentées par Thorichthys meeki présentaient une température moyenne de 24°C – 28°C en saison humide et de 27°C – 29°C en saison sèche.

D’autres paramètres sont répertoriés dans le tableau des tolérances d’eau.

Juan Miguel ARTIGAS AZAS (2011) soutient que dans un environnement d’aquarium, Thorichthys meeki est sensible à une longue exposition à des températures d’eau de 28°C ou plus, car ces conditions peuvent entraîner des nageoires tordues et la mort.

Inversement, FENNER (2014) affirme que des températures plus élevées sont souhaitables pour cette espèce dans un environnement « aquariophile » et que les basses températures (environ 27°C – 30°C) favorisent une « couleur » et un « comportement de reproduction ».

BUTLER et Al. (2010) ont trouvé que la concentration seuil moyenne en oxygène dissous, en pourcentage de saturation, de Thorichthys meeki était de 13,2 %.

La concentration seuil en oxygène dissous est le pourcentage de saturation en oxygène auquel l’effort respiratoire atteint un maximum.

ACCLIMATATION

Thorichthys meeki est un poisson très résistant une fois qu’il est bien acclimaté à son nouvel environnement.

Thorichthys meeki est rarement affecté par les maladies courantes rencontrées par les autres cichlidés en général.

Thorichthys meeki n’est pas non plus très exigeant sur la composition chimique de l’eau ; celle du robinet mise à éventer et dégazer de son chlore dans des récipients fait parfaitement l’affaire pour des renouvellements réguliers d’un tiers tous les quinze jours.

Un aquarium d’une centaine de litres bien filtré, bien planté et décoré de roches et de racines de tourbières lui convient fort bien.

Il faut lui réserver un espace assez important pour la nage libre et les évolutions rapides.

Dans le bac des Thorichthys meeki, des plantes résistantes (Anubias, Crinum, Echinodorus) doivent être utilisées pour le décor…ce sont des cichlidés : il ne faut pas l’oublier qu’ils creusent dans le sol de temps en temps !

En aquarium, les Thorichthys meeki ne sont pas des cichlidés que l’on peut considérer agressifs : ces poissons se sentent mieux s’ils sont conservés en groupe de quelques individus dans dans un bac de grande taille avec un substrat fin, de nombreuses cachettes.

Si possible le décor sera u peu encombré pour diminuer leur agressivité  et promouvoir un comportement plus naturel chez ces poissons.

ZONE DE VIE

Les observations qui suivent sur ce poisson ont été principalement effectuées dans les Rio Pichucalco, Rio Candelaria et Rio Champotón.

Rio Champotón.

Dans ces rivières, l’observation et par conséquent l’étude des conditions de vie des Thorichthys meeki y est très souvent difficile voire impossible.

C’est tout particulièrement vrai dans les étangs de Tabasco en raison de la trop forte turbidité que l’eau qui ne permet pas l’observation du comportement de ces animaux dans l’eau.

Etangs de Tabasco, Mexique.

En revanche, l’observation de ces poissons dans les cenotes est bien plus facile à réaliser !

En règle générale, les Thorichthys meeki habitent de préférence dans les eaux lentes ou stagnantes des rivières et des étangs, dans ces lieux, ils se évoluent normalement en groupes et le plus souvent dans les bas-fonds.

Malgré ce tempérament « grégaire », on ne peut pas vraiment parler de bancs de poissons.

Les Thorichthys meeki recherchent, normalement avec prédilection et pour leur protection, le couvert de végétation en surplomb ou de bois flotté dans l’habitat.

Les mâles Thorichthys meeki adultes se constituent normalement de petits territoires, qu’ils se reproduisent ou non, et les conservent par la suite.

Ces territoires seront défendus contre les intrus, cichlidés en particulier, par le détenteur qui prendra la pose en montrant sa face menaçante typique, mettant en expansion ses plaques branchiales et ses membranes qui lui donnent une apparence d’un poisson de plus grande taille.

Lors de ces échanges, la violence aura rarement lieu, car le poisson réussira normalement à intimider les intrus.

Après observation, la température de confort de Thorichthys meeki doit être autour de 24°C avec des variations la nuit autorisant une baisse de quelques degrés, ainsi que cela se passe dans la nature.

Dans ces conditions, il est parfaitement possible de couper ou retirer les combinés chauffants des bacs dès que les beaux jours arrivent.

Les Thorichthys meeki aiment bien connaitre une certaine forme d’alternance saisonnière des températures.

Dans le cadre de leur maintenance, et pour respecter au mieux leur cadre de vie naturel, celtte maintenance doit s’exercer dans le respect des limites que peut supporter ce poisson.

En l’occurrence, cette reproduction des températures de son milieu est bonne pour le métabolisme de ces poissons.

Thorichthys meeki préfère les sections inférieures et moyennes des rivières en eaux lentes.

Zone de vie : Ce poisson évolue entre le niveau inférieur et le milieu de l’aquarium.

ALIMENTATION

GENERALITES

Thorichthys meeki est un omnivore benthique et tamiseur de substrat qui se nourrit de substrat mou. Des bouchées de substrat sont consommées et tamisées pour les articles comestibles avec le matériel restant expulsé par les ouvertures branchiales et la bouche. 

En utilisant cette méthode, des détritus, des mollusques, des copépodes, des cladocères et des insectes sont consommés (CHAVEZ-LOMELI et al., 1988 ; VALTIERRA-VEGA et SCHMITTER-SOTO, 2000 ; COCHRAN-BIEDERMAN et WINEMILLER, 2010 ; HINOJOSA-GARRO et al. , 2013 ). 

Thorichthys meeki consomme de façon opportuniste de petits poissons, et certaines études alimentaires ont signalé la consommation prédominante d’algues ( Lee Et al., 1980 ). 

Thorichthys meeki se nourrit en grands groupes et le comportement Juan Miguel ARTIGAS AZAS, 2011 ). 

Les poissons dominants se nourrissent dans les zones de substrat les plus rentables, tandis que les poissons sous-dominants se nourrissent dans les zones moins productives pour éviter la confrontation ( HODAPP et FREY, 1982 ).

Dans la nature, Thorichthys meeki aime enfoncer son museau dans le fond mou du substrat.

C’est une position dans laquelle il est souvent vu en milieu aquatique.

Quand il se conduit de la sorte, c’est d’abord parce qu’il cherche sa nourriture.

Pour cette raison, il est important que le substrat utilisé soit assez fin.

Par bien des aspects, le comportement alimentaire des Thorichthys meeki est souvent similaire à celui des poissons de fond de type Ancistrus dolichopterus et autres …

Il faut donc retenir, contrairement à certaines apparences, que le menu principal des Thorichthys meeki, dans leur habitat naturel, est essentiellement composé de petits animaux collectés sur le fond…et surtout de larves de toutes sortes d’insectes qu’ils pêchent par le fond.

En aquarium, comme dans la nature, les Thorichthys meeki ne sont pas difficiles tant que la nourriture n’est pas trop grande pour leur bouche.

EN MILIEU NATUREL

Thorichthys meeki est omnivore, principalement benthophage avec des individus sauvages se nourrissant souvent de petits crustacés comme les copépodes et cladocères, ainsi que d’autres invertébrés, des larves de moustiques, des mollusques, et des détritus organiques.

Pour ce faire, comme cela a été évoqué, les Thorichthys meeki enfouissent leur gros nez dans le limon, recherchent et filtrent les particules comestibles.

Les objets non comestibles filtrés passent par les branchies et sont ainsi rejetés.

On peut aussi dire que les Thorichthys sont principalement des poissons carnivores se nourrissant de petits invertébrés ou petits poissons trouvés dans la vase ou près du sol aquatique.

Les prélèvements qui ont été effectués sur des Thorichthys meeki) dans la lagune de Caobas, au sud de la péninsule du Yucatan pendant les saisons sèches et pluvieuses de 1995 ont mis en évidence que les aliments prédominants des Thorichthys meeki étaient les chironomes, les acariens, les copépodes, les cladoceras et ostracodes. 
La plupart des mojarras et donc les Thorichthys meeki sont zooplanctophages.

Dans un aquarium, Thorichthys meeki prendra occasionnellement une bouchée de sable, la mâchera, et ainsi il tamisera les parties comestibles et recrachera ensuite le reste.

Thorichthys meeki a montré des changements quantitatifs dans son régime alimentaire en fonction de l’heure de la journée, la taille du poisson et de la saison de l’année.
En revanche, aucune différence d’alimentation par sexe n’a été mise ne évidence.

D’autre part, Thorichthys meeki ingère également des algues (COCHRAN, JL 2008 Diet, habitat and ecomorphology of cichlids in the upper Bladen river, Belize) et toute la faune que ces végétaux ou débris contienne : Thorichthys meeki n’est pas tout à fait un consommateur de végétaux ou débris et ne peut donc pas être qualifié, non plus, de pur carnivore comme le groupe helleri.

Peut-être, Thorichthys meeki trouve t’il aussi dans ces algues, avec les petits crustacés qui s’y vivent, sa source de carotène avec laquelle il peut développer la couleur rouge ?

Dans l’aquarium, les Thorichthys meeki accepteront facilement comme substitut de manger de la laitue.

Pour résumer, Thorichthys meeki est un omnivore benthique et tamiseur de substrat qui se nourrit de substrat mou.

Des bouchées de substrat sont consommées et tamisées pour les articles comestibles avec le matériel restant expulsé par les ouvertures branchiales et la bouche.

En utilisant cette méthode, des détritus, des mollusques, des copépodes, des cladocères et des insectes sont consommés (CHAVEZ-LOMELI et Al., 1988 ; VALTIERRA-VEGA et SCHMITTER-SOTO, 2000 ; COCHRAN-BIEDERMAN et WINEMILLER, 2010 ; HINOJOSA-GARRO et Al. , 2013 ).

Thorichthys meeki consomme de façon opportuniste de petits poissons, et certaines études alimentaires ont signalé la consommation prédominante d’algues ( Lee et al., 1980 ).

Quand on les observe, les femelles et les mâles plus petits errent lentement dans les bas-fonds à la recherche de nourriture.

En quête de nourriture, on peut aussi, comme les grands mâles, les observer à fouiller, pelleter le substrat mou avec leurs gros museaux, puis le filtrer ensuite pour en retirer quelque chose de comestible.

Une fois que la matière absorbée est filtrée, l’excédent sera principalement expulsé par les branchies.

Les mâles isolés adoptent le même type de comportement dans les limites de leurs territoires respectifs.

Dans la nature, les Thorichthys se nourrissent tout le temps.

L’analyse de leurs estomacs révèlent beaucoup de matière souvent sans valeur nutritive.

Thorichthys meeki se nourrit en grands groupes et compte tenu de son comportement alimentaire, consomme apparemment la majeure partie de son temps dans l’habitat naturel (Juan Miguel ARTIGAS AZAS, 2011).

Les poissons dominants se nourrissent dans les zones de substrat les plus rentables, tandis que les poissons sous-dominants se nourrissent dans les zones moins productives pour éviter la confrontation (HODAPP et FREY, 1982 ).

EN AQUARIUM

Ce poisson est omnivore, et passe son temps à fouiller souvent le sol pour dénicher de quoi s’alimenter et peut aussi partir à la chasse de petits spécimens ou des alevins : Si c’est vrai en milieu naturel, cela l’est tout autant en aquarium et l’éleveur devra en tenir compte !

Il ne faut donc pas oublier que pour la bonne maintenance de Thorichthys meeki, l’apport de nourriture vivante le rendra plus vif, plus et donc en meilleur santé.

Dans le cas de distribution régulière de produits séchés, ceux devront contenir une proportion importante de matières végétales telles que de la spiruline ou tout autre produit équivalent : Ils se délectent aussi des pastilles à la spiruline réservées en général aux Loricariidés.

Parmi les nourritures vivantes traditionnelles des aquariophiles qui peuvent être distribuées, Thorichthys meeki adorent les Daphnies, les Artémias, les larves de moustique…ainsi que les épinards et les petits pois.

Les Thorichthys meeki adorent aussi les moules et les crevettes finement broyées.

Il est parfaitement possible de leur distribuer de la nourriture lyophilisée : Tubifex…

Il faudra veiller à ce que la nourriture donnée à ces poissons soit de bonne qualité.

Certains éleveurs passionnés préconisent une distribution en seul menu journalier, afin qu’ils ne se goinfrent et surtout pour éviter les risques de maladies (gros ventre) auxquels ils sont relativement sensibles.

Cette précaution de dosage est encore plus vraie dans le cas d’une maintenance de spécimens de Thorichthys meeki sauvages.

Pour finir, lorsqu’il s’agit de nourriture sèche, de flocons et des granulés spécifiques aux cichlidés, il faut savoir que les Thorichthys meeki en raffolent !

L’alimentation de ces poissons n’est vraiment pas un problème : elle est à la portée de tout aquariophile.

REGIME

En aquarium, comme cela a été dit, les Thorichthys meeki sont relativement peu difficiles, mais il faut néanmoins leur offrir un régime varié comprenant des aliments secs de bonne qualité et contenant un bonne part de végétaux, ainsi que :

  • des larves de chironomes (vers de vase/larves de moustiques) vivantes ou congelées ;
  • des Tubifex ;
  • des Artémias ;
  • des larves de moustiques ;

Attention à ne pas distribuer trop souvent des vers de vase que les Thorichthys meeki ne digèrent pas bien : la distribution doit être occasionnelle et envisagée comme une « gourmandise » !

Les Thorichthys meeki ne sont pas des mangeurs difficiles, ils se nourriront de tout ce que vous leur donnerez et complèteront le repas donné avec tout ce qu’ils trouveront dans les fonds et recoins de l’aquarium.

Les recettes maison à base de gélatine contenant un mélange d’aliments pour poissons séchés, de purée de crustacés, de fruits et légumes frais, par exemple, ont fait leurs preuves et peuvent être coupées en bouchées à l’aide de l’extrémité d’une pipette pointue ou d’un petit couteau.

Le régime fait partie intégrante de leur bien-être, il est parfaitement possible de nourrir les  Thorichthys meeki et de leur imposer de temps à autres une journée de diète.

Ce sont des poissons faciles qui mangeront autant des aliments en flocons, que surgelés ou vivants.

Ils apprécieront une variété d’aliments surgelés tels que des crevettes saumâtres enrichies de vitamines, des larves de moustiques blancs, des vers de vase (avec parcimonie), des mysis, des daphnies et divers aliments séchés tels que des flocons, des flocons verts, des chips, des granulés à coulage lent, des granulés de cichlidés et pellets écrasés, des plaquettes d’algues séchées ou congelées.

Les Thorichthys meeki  sont omnivores, mais il faut faire attention à ne pas leur donner trop de protéines car il peut être sujet à des problèmes digestifs : Ces cichlidés ont besoin d’une alimentation équilibrée !

Incluez également des matières végétales fraîches dans votre alimentation.

Il faudra privilégier des nourritures adaptées plutôt pour les herbivores.

Comme déjà suggéré, une journée de diète pour des sujets adultes ne devrait pas être un problème…bien au contraire, le maitre mot est d’éviter de les gaver et de les rendre obèses !

 

AQUARIUM

Un couple seul de Thorichthys meeki peut être maintenu dans un aquarium de 100 centimètres sur 50 sur 50, mais plus grand c’est bien sûr mieux et surtout plus confortable pour ces poissons.

En fait, plus la surface au sol de l’aquarium sera grande, mieux ces animaux seront à l’aise.

En effet, il n’y a rien de plus beau que de pouvoir observer, en train d’évoluer, un groupe de Thorichthys meeki dans lequel il y a plusieurs couples et le tout dans un grand aquarium.

Pour parvenir à ce résultat, il faudra donc passer à une taille supérieure et l’aquarium chois devra alors mesurer au moins 1 mètre 50 de longueur minimum.

L’ameublement peut être constitué de bois flotté, de sable, de rochers ronds, de galets et de gravier.

Si l’on souhaite recréer un environnement ressemblant au milieu naturel des Thorichthys meeki, le décor de l’aquarium pourrait consister en un substrat doux et sablonneux avec des rochers lisses et quelques racines et branches de bois flotté, placés de manière à former de nombreux endroits ombragés et des grottes.

N’oublions pas que ce poisson est un mangeur de fond et un tamiseur de substrat, et va régulièrement « mâcher » des bouchées de substrat similaires aux cichlidés « mangeurs de terre » d’Amérique du Sud : Il faudra bien veiller à lui offrir une substrat fin – qui ne soit pas, bien entendu de la boue – mais qui lui permettre de se livrer à son occupation favorite comme il le fait dans la nature !

Des branches immergés et des plantes flottantes complèteront le décor du bac et conviendront parfaitement à recréer un biotope similaire à ce qui existe ne milieu naturel.

Thorichthys meeki préfère l’eau calme, le débit du filtre ne doit donc pas être excessif.

Du sable, du gravier et des roches peuvent être utilisés pour le substrat.

Toutefois, l’utilisation d’éléments artificiels tels que tuyau, pot de fleurs… est aussi envisageable car il constitue une opportunité de créer des cachettes et supports de ponte.

Avec un peu d’habileté de la part de l’éleveur, ces éléments artificiels de décor peuvent facilement être dissimulés de vues des observateurs mais ne le resteront pas longtemps de ces cichlidés qui se les approprieront très vite.

Si l’on désire en mettre plusieurs, il faut que l’aquarium soit grand, et que les territoires soient éloignés.

On peut prévoir 300 litres au minimum pour que ces poissons restent calmes au nombre de 4, en dessous de ce ratio, les Thorichthys meeki risquent de devenir agressifs les uns envers les autres.

Dans le bac des Thorichthys meeki, quelle que soit sa taille, il faut toujours veiller à leur offrir un grand espace de nage pour leurs évolutions et aussi pour laisser de la place pendant les parades amoureuse qui permettront aux couples de se constituer et qui sait de se reproduire.

En bac spécifique, un couple de Thorichthys meeki sera parfaitement à l’aise dans un volume de 200-250 litres, ce qui permettra en cas de reproduction réussie de voir évoluer les alevins avec leurs parents.

POPULATION

Les Thorichthys meeki sont de bons partenaires pour la constitution d’un aquarium communautaire à condition de ne leur retenir que des compagnons de bac de dimensions identiques aux leurs.

Cette restriction de taille s’applique autant à l’égard des petits ou des plus gros poissons qu’eux !

Dans un bac où évolueraient des poissons de toutes les tailles, les Thorichthys meeki pourraient devenir agressifs envers les autres poissons et tuer tout poisson envahissant leur terre ou, inversement devenir des victimes et subir la dominance de grosses terreurs.

A ce titre, il faudra toujours gardez un œil sur ces poissons, observer leur comportement dans l’aquarium vis-à-vis des autres espèces, et, si nécessaire, envisager de retirer du bac les poissons menacés, quels qu’ils soient.

En outre, il faudra être attentif aux mâles, compte tenu de leur caractère.

En effet, les mâles sont plus susceptibles de souffrir du harcèlement d’un compagnon trop imposant tandis que les femelles seront plus aptes à s’adapter et trouver la sécurité auprès des autres poissons de l’aquarium.

Les partenaires de bac qui conviennent doivent toujours être des cichlidés américains  de dimensions comparables.

Le rôle joué de la taille de l’aquarium est déterminant dans la maintenance de Thorichthys meeki avec d’autres espèces (qui ont leurs besoins propres) : il faudra bien veiller à fournir à tous ces poissons un bac aux bonnes dimensions !

Les compagnons de bac idéaux sont des bancs de poissons occupés comme les tetras (Serpae…) et le poisson-chat (par exemple, le poisson-chat pictus).

Il vaut mieux éviter les poissons et les espèces peu vives, évoluant lentement et calmes qui seront souvent vite sujettes et victimes d’intimidation, en l’occurrence les cichlidés nains, les scalaires et les discus…

L’introduction d’escargots et de crevettes est possible au risque que ces animaux d’être mangés.

Maintenir collectivement les Thorichthys meeki est le mot clé de leur maintenance !

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Dans son bac, Thorichthys meeki doit pouvoir évoluer dans un espace assez vaste, où il pourra nager à son aise.

Comme cela a été abordé, un couple dan un aquarium de 250 litres suffira, mais si vous souhaitez en posséder davantage, pour 4 à 5 individus, un volume de 400 litres (ou plus) est tout de suite nécessaire.

Rappelons nous, Thorichthys meeki  est assez paisible en tous temps sauf en période de frai et s’il n’est pas dérangé, il aime, malgré tout, régner sur un territoire.

Le décor de l’aquarium doit être prévu pour le satisfaire.

L’éleveur devra installer de nombreuse racines et pierres disposées de telle façon qu’il puisse s’aménager une zone de vie.

Il est possible de décorer le bac des Thorichthys meeki avec des plantes mais elles doivent être robustes car les Thorichthys meeki peuvent tout aussi bien les déterrer s’ils les estiment génantes.

Pour lui apporter l’éclairage tamisé qu’il apprécie des plantes de surface seront les bienvenues.

Essayez de donner beaucoup d’espace pour cacher le réservoir.

Les plantes devraient être quelque peu rustiques car elles préfèrent «jouer» avec elles.

Assurez-vous que les racines sont protégées, que vous désherbez vos plantes.

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

Substrat

Dans la nature, les spécimens observés vivent Les spécimens dans un large éventail de biotopes de plaines caractérisées par des cours d’eau aux débits modérément fluides, assez peu profonds (moins de 1,5 mètres), avec de l’eau claire à boueuse, une eau douce continentale à légèrement saumâtre, y compris dans des cénotes, des lagunes, des trous d’eau en bordure de route, le printemps dans les étangs, fossés, ruisseaux et affluents mineurs…

Les substrats du bac de maintenance des Thorichthys meeki peuvent être du sable, de la boue, des marnes, ou travertin.

Toute végétation aquatique peut être absente de ces milieux naturels, ou ces écosystèmes peuvent aussi être composés d’algues, ou d’espèces appartenant aux genres Myriophyllum, Potamogeton, Eichhornia, Nymphaea, carex, et Typha…

Le plus simple avec les Thorichthys meeki consiste à installer une litière de feuilles et branches submergées et d’autres structures ligneuses qui sont des caractéristiques de l’habitat naturel.

Ce Cichlidé aime pondre sur substrat semi-caché, il lui faudra donc de gros galets pour lui permettre d’aménager un nid.

Un sol composé de sable de Loire peut être envisagé, tant que ce substrat ne contient pas trop d’aspérités qui pourraient blesser les lèvres de ce poisson quand il fouille le sol car, n’oublions pas, ces poissons vont régulièrement ramasser du sable qu’ils régurgiteront par la bouche et même par les ouïes !

En fait, ils se nourrissent et font le tri de ce qui est comestible ou pas et pour cela, il faut leur offrir du sable fin.

Le substrat pourra être de couleur sombre, devra être d’une bonne épaisseur, au moins 10 centimètres et d’une granulométrie fine à moyenne.

À condition d’installer un couvercle sur le bac et que celui-ci soit de dimensions adéquates, cette espèce n’est pas exigeante en ce qui concerne la constitution du décor qui peut être fait avec des pots de fleurs en céramique, des morceaux de tuyauterie en plastique et d’autres matériaux artificiels…qui sont autant d’ajouts utiles.

Un arrangement plus naturel pourrait consister en un substrat doux et sablonneux avec des roches lisses ainsi que des racines et des branches de bois flotté placées de manière à former de nombreux endroits ombragés et grottes.

Comme il a été dit, les mâles aiment revendiquer un territoire, il serait de bon augure d’utiliser le décor de l’aquarium pour former des divisions naturelles au sein du bac, en créant de frontières avec l’aide de racines, de grandes pierres posées à plats.

Tous ces éléments décoratifs pourront ensuite servir de supports de ponte (ardoise, …..  )

L’éleveur devra aussi penser à réaliser des éboulis, cachettes, grottes (toujours bien vérifier l’assise des pierres).

Le bac bien planté dans sa périphérie pour laisser un grand espace pour la nage libre, est composée de plantes robustes (Sagittaires, Vallisnéries, etc…) en pot de préférence et des petites plantes de surface, comme la Salvinia.

Comme les Thorichthys meeki aiment tamiser le substrat à la recherche de produits alimentaires, il est essentiel qu’ils soient maintenus dans un aquarium avec un substrat de sable fin et doux.

Les Thorichthys meeki  pourront ainsi se livrer à leur occupation principale et à la quête de morceaux de nourriture qui seront mangés et toute matière non comestible (ou presque) sera expulsée par les branchies : Pour ne pas les blesser, il est donc important de ne pas utiliser de sable tranchant.

Une couverture suffisante doit être fournie sous la forme de bois immergé, de pierres lisses (galets) et de plantes aquatiques robustes liées au décor, laissant un espace de baignade ouvert le long du devant de l’aquarium.

Des pots de fleurs en céramique propres et inutilisés sont également facilement acceptés comme grottes, bien qu’ils puissent nuire un peu au paysage aquatique naturel.

De la litière de feuilles (par exemple des feuilles d’amandier indiennes séchées : Catalpa, feuilles de chêne…) peut être fournie pour créer un environnement plus réaliste, mais n’oubliez pas de laisser un espace décent dans le sable pour que ces cichlidés puissent passer au crible le substrat de leur bac.

PLANTES

L’éclairage peut être de modéré à intense.

Essayez de placer des plantes flottantes qui tamiseront la lumière tout en pensant à toujours laisser suffisamment de place pour les ébats de ce poisson.

FILTRATION

Pour la filtration, l’aquariophile pourra faire comme il l’entend mais plus l’eau sera de bonne qualité, plus les poissons se sentiront en confiance.

Chez les cichlidés, ce n’est pas une découverte et encore moins un scoop : Plus l’eau du bac sera renouvelée, mieux ce sera pour la santé et la vivacité des occupants de l’aquarium !

Attention à n’en pas trop en faire et par conséquent pécher par zèle, il faudra éviter les gros changements qui sont souvent autant des chocs thermiques que chimiques.

Les renouvellements d’eau doivent donc être partiels mais fréquents et d’environ 25 à 30% par semaine, au maximum et suivant la population du bac.

Il sera utile d’ajouter une pompe de brassage dans le bac des Thorichthys meeki afin de générer des zones de courant qui ne devront pas non être trop violentes.

Un faible courant est bien supporté par les Thorichthys meeki et se révèle être bonne option, histoire que les Thorichthys meeki fassent aussi un peu de sport !

Un filtre avec un débit d’eau de 4 à 5 fois par heure  le volume de l’aquarium est une bonne option : il n’est nécessaire de brasser et filtrer plus que cela.

Malgré son aptitude à vivre dans son milieu naturel avec des eaux même stagnante, il ne faut pas laisser ce poisson avec une faible filtration surtout en milieu fermé, prévoir un débit minimal de 2 fois le volume du bac heure pour assurer une bonne oxygénation, une limpidité et ainsi assurer l’épuration de l’eau.

Les qualités physico-chimiques de l’eau sont un pH de 6,8° à 7,2° mais les valeurs les mieux adaptées sont :

  • un pH de 6,9° à 7,1° ;
  • une Dureté de 5 à 8,5°dGH ;
  • une température de 21° à 28°C, en sachant que l’optimal est de 24° à 26°C.

ECLAIRAGE

L’éclairage peut être de modéré à intense mais les couleurs de Thorichthys meeki s’expriment mieux dans une lumière légèrement tamisée et un fond sombre.

Thorichthys meeki – mâle

Lorsque la lumière est trop vive, les couleurs paraissent rapidement un peu fanées et l’intensité de lumière indispose un peu ces poissons.

ZONE DE VIE DANS L’AQUARIUM
Milieu et inférieure. Taille de l’aquarium minimale égale à 300 litres avec 120 centimètres de façade.

L’idéal étant un bac d’au moins 150 centimètres de façade pour cette espèce de Thorichthys, certains spécimens pouvant devenir assez imposants.

REPRODUCTION

Thorichthys meeki est un reproducteur biparental et monogame sur substrat avec des soins parentaux avancés de la progéniture. 

La reproduction est généralement saisonnière, les couples se formant pendant la saison des pluies (mars à mai), bien que dans des environnements stables, la période de reproduction puisse être prolongée. 

Les couples de Thorichthys meeki se forment généralement lorsqu’un mâle choisit un territoire et courtise les femelles qui passent. 

Moins fréquemment, des couples de Thorichthys meeki peuvent se former dans les territoires d’alimentation, les couples sélectionnant ensuite un territoire.

Les mâles ou les couples défendent leurs territoires contre les intrus ou les couples voisins en étendant leurs poches gulaires vers l’avant et en effectuant de petites courses en direction de l’intrus.

Les taches noires présentes au bas de l’opercule se présentent sous la forme d’yeux plus grands et plus séparés lorsque les branchies sont évasées, présentant l’apparence d’un poisson plus gros. 

Les sites de reproduction préférés ont tendance à devenir très peuplés, les couples rivalisant fortement avec les couples voisins pour les territoires. 

Les couples encourent des conflits fréquents avec les voisins, bien que les poissons soient rarement blessés lors de ces rencontres.

Les œufs sont normalement pondus sur un substrat solide tel qu’une roche plate ou du bois flotté. 

Après avoir nettoyé vigoureusement la surface de frai à l’aide de leur bouche, les mâles et les femelles étendent leurs trompes génitales quelques heures avant l’acte de frai.

Les femelles pondent une ou plusieurs rangées d’œufs avant que le mâle ne les féconde, le processus étant répété de nombreuses fois jusqu’à ce qu’entre un et cinq cents œufs de 1,7 millimètres de long aient été déposés.

Les œufs sont gardés de près par la femelle pendant la période d’incubation tandis que le mâle est responsable de la défense du territoire environnant.

Les œufs sont attisés par les nageoires pectorales de la femelle et mettent environ 48 heures à éclore. 

Le couple creuse plusieurs petites fosses autour de la zone de frai et les tortues sont transportées vers l’une de ces fosses. 

Les larves sont fréquemment déplacés vers différentes fosses pour réduire la prédation. Dans l’environnement de l’aquarium, il faut cinq jours aux nageurs pour consommer leur sac vitellin et devenir nageurs libres.

Une fois qu’ils nagent librement, les alevins sont étroitement surveillés par des parents qui les guident avec des mouvements corporels spasmodiques et des mouvements rapides des nageoires. 

La femelle garde directement les larves tandis que le mâle guide les mouvements du groupe et affronte les intrus.

Thorichthys meeki  peut garder sa progéniture jusqu’à trois mois jusqu’à ce que les alevins atteignent environ 15 à 20 millimètres. 

Les jeunes alevins de Thorichthys meeki se logent de préférence dans les structures en eau peu profonde, comme de l’herbe ou de la végétation, et rejoignent des groupes lorsqu’ils deviennent plus grands, à peu près quand ils mesurent environ 40 millimètres (Radesater et Ferro, 1979 ; Lee et al., 1980 ; Neil 1983a ,b ; 1984a,b ; Coleman et Galvani, 1998 ; Yamamoto et Tagawa, 2000 ; Artigas Azas, 2011 ; Seriously Fish, 2014).

Escalera-Vázquez et Zambrano (2010) ont collecté Thorichthys meeki  dans des mares temporaires d’une zone humide tropicale de la réserve de biosphère de Sian Káan, au Mexique. 

Ces chercheurs ont conclu que les poissons, dont Thorichthys meeki , montraient une nette préférence pour les mares temporaires et présentaient une stratégie de cycle biologique « saisonnier ». 

A savoir que les poissons ayant une stratégie saisonnière présentent une reproduction synchronisée avec une fécondité élevée au début de la saison des pluies et habitent des écosystèmes saisonniers (WINEMILLER, 1989).

L’activité de reproduction aura normalement lieu pendant la saison sèche de février à mai, les fortes pluies de ce mois emporteront normalement les bébés et les efforts de reproduction devront recommencer.

Biologie de la reproduction

Thorichthys meeki est un reproducteur biparental et monogame sur substrat qui assure des soins parentaux avancés à sa progéniture.

La reproduction des Thorichthys meeki est généralement saisonnière, les couples se forment pendant la saison des pluies qui s’étend de mars à mai, bien que dans des environnements stables, la période de reproduction puisse être prolongée.

La période du printemps est donc plus favorable que les autres pour la reproduction.

Les changements d’eau n’ont pas d’influence notable sur la reproduction.

ESCALERA-VAZQUEZ et ZAMBRANO (2010) ont collecté des Thorichthys meeki dans des mares temporaires appartenant à une zone humide tropicale située dans la réserve de Sian Káan, au Mexique.

Ces chercheurs ont conclu que les poissons, dont Thorichthys meeki faisait partie, montraient une nette préférence pour les mares temporaires et présentaient une stratégie de cycle biologique «saisonnier».

A savoir que les poissons ayant une stratégie saisonnière présentent une reproduction synchronisée avec une fécondité élevée au début de la saison des pluies et habitent des écosystèmes saisonniers (WINEMILLER, 1989).

L’activité de reproduction aura normalement lieu pendant la saison sèche de février à mai, les fortes pluies de ce mois emporteront normalement les bébés et les efforts de reproduction devront recommencer.

AVANT LA REPRODUCTION

La reproduction des poissons a donc généralement lieu de février à mai pendant la saison sèche.

Il faut pourtant savoir que dans ces régions, les fortes pluies de ces mois peuvent être dévastatrices et emporter tout le monde lors de la reproduction, autant les parents Thorichthys meeki que leurs alevins éclos.

Quand cela se produit, dans la nature, le processus de reproduction doit recommencer au plus vite.

Pendant la saison de reproduction de l’espèce, les mâles défendent activement leur territoire contre les intrus et cela se manifeste visiblement par un déploiement coloré de leurs branchies.

Les mâles défenseurs vont déployer leurs couvertures branchiales qui sont décorées de taches iridescentes, et gonfler la membrane branchiostégale rouge vif, et si les intrus ne fuient pas, ces mâles défenseurs vont alors charger, poursuivre et frapper l’intrus… sans toutefois, la majeure partie du temps lui causer de réelles blessures.

Des études en laboratoire sur Thorichthys meeki ont révélé que les mâles forment facilement des structures sociales dominantes-subordonnées.

De plus, en situation de recherche de nourriture, on a constaté que les mâles Thorichthys meeki subordonnés, non seulement, obtiennent moins de nourriture, mais mettent également en œuvre une « stratégie agonistique de minimisation de la recherche de nourriture« , dans laquelle ils renoncent aux opportunités de nourriture afin d’éviter l’attaque des mâles dominants.

Les habitats des poissons mâles Thorichthys meeki se trouvent généralement dans les aires protégées sous forme de plantes aquatiques (nénuphars ou Vallisneria), de rochers et de branches d’arbres noyées.

Appariement / Formation du couple

Les couples de Thorichthys meeki se forment généralement lorsqu’un mâle choisit un territoire et courtise ensuite les femelles qui passent à proximité et pour lesquelles il jette son dévolu !

Moins fréquemment, des couples peuvent se former dans les zones d’alimentation, mais quand cela se produit, les couples ainsi formés sélectionnent ensuite leur territoire.

Pendant la saison sèche de janvier à mai,  des mâles Thorichthys choisissent un Territoire, généralement sur endroits protégés comme à l’intérieur branches d’arbres tombées

Ils défendent le territoire contre les autres cichlidés et constituent une menace avec tête baissée à un angle d’environ 30 degrés.

Les femelles sont autorisées à se déplacer sans être affectées par ces démonstrations.

Les femelles, généralement plus petites que les mâles, courtisent les mâles, qui à leur  tour répondent avec empressement en élargissant le larynx et secouant le corps sur le côté, par lequel ils envoient des ondes de pression à travers l’eau vers les côtés des femelles.

L’intention de cette action est évidemment de convaincre la femelle de sa force.

Les femelles suivent la même modèle de comportement et disparaît généralement après un certain temps, et finalement revient si elle considère que ce mâle était intéressant.

Dans des cas exceptionnels, la formation du couple a déjà eu  lieu avant que le mâle ait pris un territoire, dans ce cas-là, le couple se déplace ensemble à travers la zone et la recherche d’un endroit approprié pour trouver le territoire idéal.

Les mâles en recherche de partenaire ou les couples formés défendent toujours leurs territoires contre les intrus ou les couples voisins en quête de ce territoire, cette défense prend un aspect assez spectaculaire et maintenant bien connue chez les aquariophiles confirmés ayant élevés des Thorichthys meeki.

Pour effrayer l’adversaire, les Thorichthys meeki gonflent leurs poches gulaires vers l’avant et effectuent de petites courses-poursuites très brèves et très rapides mais le plus souvent sans grandes conséquences en direction de l’intrus.

Les taches noires présentes au bas de l’opercule se présentent sous la forme d’yeux plus grands et plus séparés lorsque les branchies sont évasées, présentant l’apparence d’un poisson plus gros.

Conditionnement des reproducteurs

Idéalement, pour faire reproduire les Thorichthys meeki, il faudra avoir une eau à 26°C.

Si vous maintenez d’autres Thorichthys meeki adultes dans un même bac communautaire, il est fortement recommandé de retirer les Thorichthys meeki excédentaires ou, au mieux si cela n’est pas possible et trop perturbant pour ces poissons, enlever les œufs fécondés lorsqu’une ponte aura eu lieu.

Cela permettra de les élever plus facilement, en particulier si l’éleveur souhaite obtenir un bon nombre d’alevins à faire grandir…et à distribuer par la suite !

En fait, il ne semble pas y avoir de déclencheur particulier pour le processus de frai, les principales exigences étant une bonne alimentation et un régime de maintenance rigoureux, bien que les poissons sauvages puissent être plus influencés par les variations saisonnières.

Ces conditions de préparation à la reproduction sont communes à tous les poissons.

Il ne faut simplement pas oublier qu’il s’agit d’un poisson biparental, monogame, frayant sur substrat, qui se reproduit facilement lorsqu’il est gardé dans de bonnes conditions de maintenance.

A moins que des adultes sexués soient disponibles, il est toujours préférable de commencer avec un groupe de jeunes poissons et de laisser les couples se former naturellement, en les séparant au fur et à mesure.

Dans ces situations, comme d’habitude, le mâle repousse tout poisson trop curieux en gonflant ses opercules pour se donner du volume.

Il est donc fortement conseillé de posséder plusieurs individus en vue de faciliter la formation d’un couple, une fois accouplé, le mâle reste très fidèle à sa femelle.

Il ne semble pas y avoir de déclencheur particulier pour le processus de frai, les principales exigences étant une bonne alimentation et un régime d’entretien rigoureux, bien que les poissons sauvages puissent être plus axés sur les saisons.

Ce qui est important pour obtenir une reproduction, c’est que la femelle soit prête à frayer.

Alors avant de la mettre dans un bac d’élevage avec un mâle, il convient de bien la conditionner et presque de la gaver, au préalable, avec des aliments riches en protéines.

Signes imminents de reproduction

En milieu naturel, les sites de reproduction préférés des Thorichthys meeki ont tendance à devenir très peuplés, les couples rivalisant fortement avec les couples voisins pour les territoires.

Cette activité intense est la manifestation du désir de reproduction de ces poissons.

Finalement, deux individus vont finir par se rapprocher l’un de l’autre, puis effectuer une parade d’intimidation envers les autres occupants.

Leur méthode consiste à déployer leur opercule pour impressionner et ainsi repousser les autres prétendants ou adversaires.

A ce moment, le couple devient inséparable.

Les paramètres physico-chimiques de l’eau sont identiques à ceux de la maintenance normale de cette espèce, il faut simplement veiller à maintenir la température de l’eau à 26°C.

Il faut aussi veiller à donner une bonne nourriture aux reproducteurs car cela aide incontestablement pour le déclenchement du frai bien que cette espèce ne soit pas difficile à faire reproduire.

Un matin sans aucun signe apparent, le couple se met à nettoyer soigneusement, avec la bouche, une pierre plate, ou une racine posé à plat.

Le rituel peut durer jusqu’à 3 jours, en même temps le couple commence à faire le vide autour d’eux, les intrus sont chassés.

Pendant ce laps de temps la morphologie de la femelle change, maintenant le ventre est volumineux et l’oviducte fait son apparition.

Le signe le plus imminent d’une ponte est celui du spermiducte sorti du mâle qui devient bien apparent.

Puis après s’être rassurée que tout allait bien elle dépose une rangée d’œufs, d’une coloration légèrement jaunâtres.

Le mâle la suit de près et libère au-dessus sa laitance pour féconder les œufs.

Le frai peut ainsi durer plusieurs heures jusqu’à ce que la femelle est déposée environ 500 œufs. 

Dès que la ponte est terminée le couple s’occupe des soins à apporter, la femelle ventile sans relâche ce qui assure une bonne oxygénation et empêche le développement des champignons.

Le mâle s’occupe en priorité d’une surveillance « manu militari » sur des éventuels prédateurs.

Au bout de 3 à 4 jours dans une eau toujours à 26°C, les premiers signes de la vie commencent à apparaître, avec une forte loupe on peut distinguer les petites queues des larves qui frétillent : cela donne l’impression d’une vibration d’ensemble !

Lorsque les larves éclosent les parents les prennent une par une en bouche et les déposent au fond du nid creusé dans le substrat. 

Cette période est cruciale, en effet il a été observé que les œufs et les larves n’étant pas groupées les uns contre les autres sont envahies par des champignons et vouées à la mort, cela est dû à un manque de ventilation des parents et de la ventilation autogérée par les larves mêmes.

PENDANT LA REPRODUCTION

La parade nuptiale

La parade de ce poisson est très impressionnante.

Tous les autres poissons se cachent pendant qu’ils “dansent”.

Ils font des tours de bac en poursuivant la femelle lorsque les mâles sentent qu’elle est prête à pondre.

Ensuite il va se suivre un jeu d’intimidation entre les mâles que l’on appel “danse”.

Les Thorichthys déploient leurs voiles en remuant latéralement et en faisant des mouvements d’avant en arrière.

Le prétendant principal se place souvent adossé à son nid.

Thorichthys meeki, mâle subalterne se cachant parmi les pierres et portant une coloration barrée pour le camouflage. Spécimens sauvages issus du Guatemala et du Mexique

Si la “danse” dure longtemps on arrive à voir les deux individus s’attraper avec la bouche, mais sans gravité pour les poissons.

Lors de ces luttes d’intimidation, rarement les nageoires sont abimées.

Par contre si des plantes se trouvent sur leur chemin des Thorichthys meeki, ces derniers les arracheront et les réduiront en miettes comme si c’était un adversaire et pour l’impressionner.

Les Thorichthys meeki sont capables de déraciner de grandes tiges.

Cette parade de pré-accouplement peut durer plusieurs heures.

Les mâles tentent de charmer les femelles qui passent à proximité d’eux, en faisant des mouvements de corps ondulants et en ouvrant des branchies.

Parfois, pendant ces démonstrations de séduction des mâles, les femelles décident d’ignorer la parade nuptiale et de sortir du territoire de tel ou tel mâle, ou alors d’accepter l’accouplement : cela se manifeste par la femelle qui commence à nager avec le mâle chois et ensemble tous deux  pénètrent profondément dans le territoire du mâle.

Plusieurs cas de figure peuvent se produire :

Si la femelle apparait agressée, c’est qu’elle n’est pas prête à se reproduire et ne peut pas répondre à aux avances du mâle.

Quand le mâle, au moment arrivé de la ponte, s’en rend compte, il la chasse rudement du lieu de ponte et reprendra sa quête d’une femelle prête à pondre.

En revanche, il arrive que les femelles parviennent à « tromper » le mâle.

Elles le font, par exemple, en manifestant un comportement de nettoyage de la « future » zone de ponte, très développé et suffisamment crédible pour que le mâle commence à croire qu’elle veut pondre… au final, trompé, il la chassera et elle devra fuir.

Par contre, la femelle est prête à frayer et qu’elle peut répondre aux avances du mâle, alors tout se passe bien.

En guise de victoire, le vainqueur du couple ira terminer le site de ponte, pendant que le perdant ira se cacher dans un coin du bac.

Si c’est le mâle qui l’emporte, il lui appartient, à sa convenance, de changer et d’arranger le site de ponte selon ses goûts.

Dans ce contexte, la femelle Thorichthys meeki suivra le mâle dominant.

Les démonstrations de séduction et d’accouplement de ce poisson sont assez impressionnants et, suivant la tournure donnée, donnent parfois lieu à des actions de défense d’un des deux concubins.

Après avoir averti les autres poissons qu’ils ne doivent pas approcher en déployant son voile rouge, le mâle Thorichthys meeki mord et tape de la queue tout ce qui bouge.

Il n’hésite pas à repousser des poissons plus gros que lui.

Remarque
Certains aquariophiles qui ont eu plusieurs reproductions de ce poisson, et qui ont assisté à plusieurs de leurs parades prénuptiales ont rapporté que ces parades pouvaient être violentes et se terminer par la mort de certains poissons, y compris des cichlidés.

Ainsi, lors d’une des parades deux Sajica ont trouvé la mort car ils étaient trop stressés par la “danse” des Thorichthys meeki.

Lors de la période de reproduction, les meeki semblent « se chercher ».

Le mâle dominant s’arroge le droit de cuissage en tentant sa chance auprès des femelles.

Mais tant qu’il n’a pas trouvé « LA » compagne qui lui convient, il chasse les autres mâles à grands renforts de poursuite et d’effets de gorge.

Une fois le couple formé, celui-ci voit ses couleurs augmenter d’intensité, et le mâle ne cesse de gonfler sa gorge et de déployer ses opercules, à la manière d’un paon.

La parade est agitée mais reste néanmoins gracieuse.

Le mâle se montre très entreprenant auprès de la femelle choisie en donnant des coups de nageoire ou des coups de « becs » mais sans aucune agressivité.

Les mâles s’occupent des femelles qui passent, en faisant des mouvements de corps ondulants et en ouvrant des branchies.

Ensuite, ces dernières décident d’ignorer la parade nuptiale et de sortir du territoire de tel ou tel mâle, ou de les accepter, en commençant à nager ensemble puis à s’installer dans le territoire du mâle.

Cependant, cette procédure ne se produit jamais ou très rarement du premier coup : il arrive que les femelles aient envie de tester et vérifier les mâles, plusieurs fois, avant de finalement d’accepter les ébats amoureux.

Signes imminents de reproduction

En milieu naturel, les sites de reproduction préférés des Thorichthys meeki ont tendance à devenir très peuplés, les couples rivalisant fortement avec les couples voisins pour les territoires.

Cette activité intense est la manifestation du désir de reproduction de ces poissons.

Finalement, deux individus vont finir par se rapprocher l’un de l’autre, puis effectuer une parade d’intimidation envers les autres occupants.

Leur méthode consiste à déployer leur opercule pour impressionner et ainsi repousser les autres prétendants ou adversaires.

A ce moment, le couple devient inséparable.

Les paramètres physico-chimiques de l’eau sont identiques à ceux de la maintenance normale de cette espèce, il faut simplement veiller à maintenir la température de l’eau à 26°C.

Il faut aussi veiller à donner une bonne nourriture aux reproducteurs car cela aide incontestablement pour le déclenchement du frai bien que cette espèce ne soit pas difficile à faire reproduire.

Un matin sans aucun signe apparent, le couple se met à nettoyer soigneusement, avec la bouche, une pierre plate, ou une racine posé à plat.

Le rituel peut durer jusqu’à 3 jours, en même temps le couple commence à faire le vide autour d’eux, les intrus sont chassés.

Pendant ce laps de temps la morphologie de la femelle change, maintenant le ventre est volumineux et l’oviducte fait son apparition.

Le signe le plus imminent d’une ponte est celui du spermiducte sorti du mâle qui devient bien apparent.

Puis après s’être rassurée que tout allait bien elle dépose une rangée d’œufs, d’une coloration légèrement jaunâtres.

Le mâle la suit de près et libère au-dessus sa laitance pour féconder les œufs.

Le frai peut ainsi durer plusieurs heures jusqu’à ce que la femelle ait déposée environ 500 œufs. 

Dès que la ponte est terminée le couple s’occupe des soins à apporter, la femelle ventile sans relâche ce qui assure une bonne oxygénation et empêche le développement des champignons.

Le mâle s’occupe en priorité d’une surveillance « manu militari » sur des éventuels prédateurs.

Au bout de 3 à 4 jours dans une eau toujours à 26°C, les premiers signes de la vie commencent à apparaître, avec une forte loupe on peut distinguer les petites queues des larves qui frétillent : cela donne l’impression d’une vibration d’ensemble !

Lorsque les larves éclosent les parents les prennent une par une en bouche et les déposent au fond du nid creusé dans le substrat. 

Cette période est cruciale, en effet il a été observé que les œufs et les larves n’étant pas groupées les uns contre les autres sont envahies par des champignons et vouées à la mort, cela est dû à un manque de ventilation des parents et de la ventilation autogérée par les larves mêmes.

La ponte

Les Thorichthys meeki sont des géniteurs de substrat biparentaux.

Ils atteignent la maturité sexuelle des qu’ils ont atteint la taille d’environ 6-7 centimètres de longueur et la reproduction est assez simple.

Les couples forment généralement des colonies sur des des endroits. 
Souvent, la distance entre deux couples ne dépasse pas 50 centimètres d’espace !
Habituellement, ils creusent plusieurs fosses, peut-être pour tromper les éventuels prédateurs.

Le couple creuse plusieurs petites fosses autour de la zone de frai et les larves sont transportées vers l’une de ces fosses.

Le mâle choisira un territoire approprié contenant un rocher plat/un morceau d’ardoise (il préfère un décor lisse, horizontal ou légèrement en pente qui se trouve dans un endroit abrité).

Une fois le lieu de ponte choisi, le couple se charge, tour à tour, de le nettoyer soigneusement, tout en en interdisant l’accès aux autres poissons.

En fait, n’importe quel support plat leur convient.

Après avoir nettoyé vigoureusement la surface de frai à l’aide de leur bouche, les mâles et les femelles sortent et étendent leurs trompes génitales (oviducte pour la femelle et spermiducte pour le mâle) quelques heures avant l’acte de frai.

La ponte débute généralement le matin, la femelle alors s’agite un peu plus, elle commence une parade amoureuse autour du mâle.

À son tour, celui-ci se met à onduler autour d’elle en faisant frémir ses ventrales et ses pectorales avec une évidente exaltation.

Quelques heures avant les premières éclosions les parents creusent plusieurs cuvettes dans le substrat.

Le moment venu madame, fait plusieurs passages en frôlant son oviducte sur le support de ponte mais sans déposer un seul œuf.

Il arrive parfois, au cours de pontes successives, qu’ils sélectionnent alternativement un morceau de bois flotté, de larges feuilles de plantes, des pots de fleurs, le verre de l’aquarium, ou même une dépression peu profonde creusée dans le substrat ou directement sur la vitre de l’aquarium.

D’une façon générale, les œufs sont normalement pondus sur un substrat solide tel qu’une roche plate ou du bois flotté.

Ensuite, quand le site de ponte définitif est choisi, la femelle Thorichthys meeki déposera jusqu’à 500 œufs, en petits lots successifs.

Une ponte produit entre 200 et 500 œufs transparents à jaune clair qui sont habituellement déposés sur une roche plate et aussitôt fertilisés.

Les œufs mesurent environ 1,7 millimètre de diamètre.

Ils sont transparents, voir jaunâtre, et adhésifs.

La séparation des œufs ou plus exactement l’espace entre chaque œuf est une caractéristique distinctive de ponte de ces poissons, à la différence des autres cichlidés, cette disposition du couvain peut s’expliquer par la présence d’une faible dose d’oxygène dans leur habitat.

Les œufs sont placés séparés les uns des autres éventuellement pour une oxygénation maximale (Constatation faite Juan Miguel ARTIGAS AZAS au Rio Pichucalco, Tabasco, Mexique).

Cette façon typique des femelles Thorichthys de procéder par étapes au moment de la ponte trouverait son explication en raison de la teneur en oxygène normalement faible dans l’habitat des Thorichthys meeki.

Après chaque dépôt des œufs, le mâle passera immédiatement au-dessus des œufs et libère sa laitance pour les fertiliser, et le processus sera répété autant de fois que nécessaire.

Le processus de fécondation peut prendre jusqu’à deux heures, pendant lesquelles les deux parents surveilleront très attentivement les œufs.

Il arrive parfois, comme c’est le cas aussi chez d’autres cichlidés que les couples jeunes ou inexpérimentés mangent la ou les premières couvées, surtout s’ils se sentent menacés ou sont dérangés.

En aquarium communautaire, il est recommandé de retirer les œufs à ce stade si on souhaite élever un bon nombre d’alevins.

Les œufs sont surveillés de près par la femelle pendant la période d’incubation tandis que le mâle est responsable de la défense du territoire environnant.

Les œufs sont attisés par les nageoires pectorales de la femelle et mettent environ 48 heures à éclore.

Le couple protège le nid à tours de rôle en le ventilant et en enlevant les œufs moisis.

L’éclosion

Dès lors que la ponte est terminée, le couple de Thorichthys meeki est très occupé.

Le couple monte la garde, ventile les œufs afin d’éviter l’apparition de moisissure et creuse des trous dans le sable ou, éventuellement dégage du gravier sous une roche ou procède à tout autre travail de terrassement dont il en envie.

Il faut compter environ 3 jours au maximum avant l’éclosion et encore 5 à 6 jours, en moyenne avant la nage libre.

Pendant encore trois jours et en attendant que le sac vitellin des alevins se résorbe, les parents intensifient leur vigilance, déplaçant souvent les alevins d’un trou à un autre pour déjouer toutes les  tentatives des prédateurs.

Quant au bout de 2-3 jours les alevins éclosent, les parents commencent à déplacer régulièrement les larves dans des fosses préalablement creusées dans le substrat.

Dans ces abris sommaires et sous étroite surveillance parentale, les futurs alevins finiront d’absorber et résorber leur sacs vitellins jusqu’à ce qu’ils soient capable de nager librement.

Le sac vitellin des larves, futurs alevins est très vite résorbé.

La femelle Thorichthys meeki a tendance à rester près des jeunes, tandis que le mâle patrouille le territoire environnant.

La nage libre

Dans l’aquarium, il faut entre quatre et cinq jours aux futurs alevins de Thorichthys meeki pour consommer leur sac vitellin et devenir nageurs libres.

Une fois qu’ils nagent librement, les alevins sont étroitement surveillés par des parents qui les guident avec des mouvements corporels spasmodiques et des mouvements rapides des nageoires.

Le sac vitellin enfin résorbé, les alevins commencent à nager en forment un petit nuage autour des parents qui maintiennent une vigilance incessante.

Les alevins Thorichthys meeki nagent librement 3 à 5 jours après l’éclosion de œufs, ils les deux parents qui continuent à s’occuper et protéger leur progéniture, repoussant avec force, si besoin, tout intrus.

La durée pendant laquelle les parents gardent les alevins semble varier un peu, mais elle peut durer plusieurs mois !

Normalement, les parents continueront de défendre leur progéniture au moins jusqu’à 4-5 semaines.

S’il y a d’autres Cichlidés dans le bac, il vaut mieux retirer les petits : c’est plus sur pour leur sécurité !

NB : On remarquera tout particulièrement les couleurs très vives, en cette période, des deux parents Thorichthys meeki.

Les parents ne sont pas réputés pour être des protecteurs féroces, et parfois les autres occupants du bac peuvent exercer une grosse prédation sur la jeune famille et les larves en particulier.

Généralement, les parent et leurs enfants ne l’éloignent jamais très loin du nid ou lieu de ponte et ne parcourent pas de grandes distances.

À partir de ce stade les alevins se jettent sur toutes les particules en suspension ou collées sur le décor, ils sont avides de nourriture !

Il est indispensable qu’ils trouvent tout de suite leur première nourriture, de préférence des nauplies d’artémias et éventuellement du plancton d’étang tamisé ou des nauplies de cyclops.

Les algues jouent aussi un rôle de premier plan dans le développement des alevins lors des premières semaines.

Les parents hyperactifs mènent les alevins à travers l’habitat et les guider avec à l’aide de mouvements spastiques accompagnés de de déplier les ailettes vers l’intérieur et l’extérieur. 
De cette façon, ils mènent les alevins lorsqu’ils recherchent nourriture. 
Le couple ne part apparemment jamais très loin de l’aire de jeux des alevins.
Les parents aident les alevins alors qu’ils cherchent de la nourriture en mâchant du matériel comestible et le crachant en fine poudre comestible pour les alevins.
 
Après plusieurs semaines, dans certains cas après jusqu’à trois mois, les alevins cessent de répondre aux signaux parentaux et ils commencent à chercher des endroits protégés au sein de l’habitat.

ELEVAGE  

L’élevage de ce poisson en aquarium est populaire depuis plus de soixante-dix ans, comme cela a été enregistré dans des magazines dédiés.

Ses belles couleurs et son comportement intéressant, ainsi que les réservoirs relativement petits qu’il exige pour son bien-être et son contrôle de l’agressivité, le garderont sûrement comme un favori pendant de nombreuses années à venir.

Comme cela a été démontré cette année lors de la convention annuelle de l’American Cichlid Association à San Antonio, TX, où un beau mâle de cette espèce a remporté le meilleur de l’exposition.

Des variantes géographiques plus colorées et potentiellement introduites bientôt aideront sûrement à garder ce poisson dans les parages.

Je suis également heureux de dire qu’à ce jour, il ne semble pas être en danger dans son habitat naturel, compte tenu des dangers potentiels qui l’entourent, parmi lesquels : l’exploration pétrolière, les déchets industriels non traités, la destruction de l’habitat en coupant les forêts environnantes.

La croissance des alevins

Les jeunes Thorichthys meeki habitent des structures en eau peu profonde, comme de l’herbe ou de la végétation, et rejoignent des groupes d’alimentation plus grands lorsqu’ils mesurent environ 40 millimètres (RADESATER et FERRO, 1979 ; LEE et Al., 1980 ; NEIL 1983a, b ; 1984a, b ; COLEMAN et GALVANI, 1998 ; YAMAMOTO et TAGAWA, 2000 ; ARTIGAS AZAS, 2011 ; SERIOUSLY FISH, 2014).

Des territoires de mâles seront normalement situés parmi certaines zones disposant d’une protection naturelle qui se présente sous forme de plantes aquatiques (nénuphars ou Vallisneria), ou avec beaucoup de bois immergé et/ou de rochers.

La croissance des alevins de Thorichthys meeki est rapide, au  bout d’une quinzaine de jours, ils atteignent une taille de 1 centimètre, et 2 centimètres en deux mois.

Pendant cette période, il faut bien observer le comportement des parents et souvent, au bout de quelques jours voyant  les parents débordés et ne pouvant plus assurer encore une protection de les transférer dans un autre bac, il est préférable de pécher les alevins et les transférer dans un bac de grossissement avant qu’ils ne servent de repas aux autres pensionnaires.

Pour réussir la reproduction de cette espèce, il faudra toujours apporter une attention particulière à l’hygiène du bac, et bien effectuer les renouvellements d’eau en respectant autant les caractères chimiques et thermiques.

Les jeunes sont souvent sexuellement matures en moins d’un an.

Le nourrissage des alevins

Le nourrissage des alevins se fait par les parents qui régurgitent de la nourriture prédigérée.

Les alevins se nourrissent aussi du mucus de leurs parents quand la nourriture à la disposition des parents se fait rare ou absente.

Autrement, il est parfaitement possible de recourir à l’utilisation de micro-vers et d’anguillules de vinaigre au début.

Après 1 mois et demi de ce régime, les jeunes alevins de Thorichthys meeki acceptent la même nourriture que les parents, en plus petits morceaux.

Des qu’ils savent nager, les alevins se nourrissent de matière organique sur les surfaces de l’habitat, pendant ce temps, les parents surveillent attentivement cette activité.

Au fur et à mesure de leur croissance, les alevins deviennent plus autonomes et se nourrissent de particules organiques présentes sur leur territoire et les parents gèrent soigneusement l’ensemble du processus.

Dans la nature, les mâles ne quitteront jamais leurs petits, même en présence de grand danger comme les nageurs.

En aquarium, les alevins peuvent consommer rapidement un peu toutes sortes de nourritures dont des flocons écrasés/aliments en poudre pour bébés poissons et des naupliies d’Artémia…et progressivement, ils passeront à des aliments plus gros à mesure qu’ils grandissent.

Bien nourris, les jeunes alevins de Thorichthys meeki atteignent une taille de 5-6 centimètres après 8 mois de croissance.

Souvent pendant leur croissance, parfois au bout de quelques semaines seulement, il vaut mieux envisager de retirer les petits les jeunes alevins de Thorichthys meeki pour les mettre à l’abri dans un bac de grossissement.

Des difficultés à nourrir les alevins ?

Il existe un risque potentiel de prédation de la part des parents à l’égard de leurs alevins : Cela peut se produire dans le cas où les parents voudraient passer à une nouvelle reproduction ou par ennui de leur part.

Dans l’un ou l’autre des ces cas de figure, la bonne technique pour détourner les parents de leur envie de prédation  consiste à les distraire et le remède consiste dans ce cas à ajouter un groupe de vivipares au bac spécifique.

L’activité de ces intrus obligera les parents à intensifier leur surveillance et avec un peu de chance, les parents renonceront à dévorer leurs alevins.

La garde parentale

Les alevins sont nourris en partie par le nuage d’aliments mastiqués et recrachés par les parents, et un complément peut être donné sous forme de fine nourriture en poudre ou d’artémias.

Les mâles n’abandonneront pas leurs bébés même en présence de menaces plus importantes comme l’observation attentive d’un nageur humain curieux.

Les alevins se nourriront de matière organique sur les surfaces de l’habitat, les parents surveillant attentivement cette activité.

Normalement, l’un des membres du couple restera en permanence juste au-dessus des alevins en liberté pendant que le second se charge de repousser les intrus intrépides.

Si l’un des membres du couple disparait ou  est absent, l’autre assumera seul les responsabilités de l’élevage.

Les couples encourent des conflits fréquents avec les voisins, bien que les poissons soient rarement blessés lors de ces rencontres.

Les alevins sont fréquemment déplacés vers différentes fosses pour réduire la prédation.

Les mâles n’abandonneront pas leurs bébés même en présence de menaces plus importantes comme l’observation attentive d’un nageur humain curieux.

La femelle garde directement les alevins tandis que le mâle guide les mouvements du groupe et affronte les intrus.

A l’âge de 5 à 6 semaines, il est bon de les transférer dans un autre bac où ils pourront se développer.

En effet, passé ce stade, les alevins peuvent se débrouiller seuls et les parents n’assurent plus leur protection.

Désirant frayer à nouveau, les jeunes risquent alors d’être mangés.

Pendant cette période, parents et alevins de Thorichthys meeki se déplacent tous ensemble sous la stricte direction et le contrôle des parents, qui entraînent le troupeau d’alevins en les guidant à l’aide de mouvements non rythmiques et saccadés du corps et des nageoires.

Habituellement, l’un des parents se tient en permanence au-dessus de la progéniture qui se déplace librement, tandis que l’autre éloigne les ennemis potentiels et autres intrus.

Si l’un des parents disparaît, l’autre prendra en charge toutes les responsabilités pour élever la progéniture.

Thorichthys meeki peut garder sa progéniture jusqu’à trois mois jusqu’à ce que les alevins atteignent environ 15 à 20 millimètres.

Souvent, une fois que les alevins atteignent environ un centimètre de taille, ce sont eux qui abandonnent leurs parents et se dirigent vers les bords peu profonds du plan d’eau où ils peuvent être observés en grand nombre en train de se nourrir au fond.

CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Le cichlidé gueule de feu Thorichthys meeki est un petit poisson d’eau douce d’ornement très apprécié qui s’est établi dans les habitats aquatiques d’au moins sept pays, principalement en raison de la translocation et de la libération délibérée par l’homme. 

En raison du statut ornemental populaire de Thorichthys meeki , il est rarement considéré comme une espèce « nuisible ».

Thorichthys meeki s’est établi dans les habitats aquatiques en raison de larges tolérances environnementales, de sa capacité à coloniser des habitats perturbés, de l’opportunisme trophique, des taux de croissance rapides et des soins parentaux avancés de la progéniture. 

Les impacts écologiques potentiels sur la faune piscicole endémique peuvent inclure la compétition pour les ressources et la prédation, et la prédation des communautés d’invertébrés aquatiques dans leur ensemble.

Thorichthys meeki peut devenir agressif lors de la reproduction car des territoires sont établis sur le substrat et défendus contre les intrus.

Thorichthys meeki s’est frayé un chemin dans de nombreux cours d’eau éloignés de son domicile en Amérique centrale, où il est depuis devenu, malheureusement et souvent à cause d’aquariophiles indélicats, une espèce envahissante répandue.

On pense que la plupart des populations introduites sont des poissons d’ornement relâchés

La plupart des populations introduites sont probablement dues à la libération de poissons d’ornement Thorichthys meeki a été signalé en Floride, en Arizona, à Hawaï et à Porto Rico.

Cependant, les populations en Floride ont depuis diminué ces dernières années et l’observation en Arizona peut avoir été un événement singulier.

La dispersion peut aussi être d’origine naturelle et s’effectuer par les inondations, etc…

Les espèces migrent alors  vers les plans d’eau saisonniers pendant la saison des pluies !

À Hawaï, cependant, des populations ont été délibérément établies dans le réservoir de Nuuanu et ont prospéré pendant près de 100 ans.

On pense que ces poissons ont été introduits au moyen de lâchers d’aquariums et/ou qu’ils se sont peut-être échappés des fermes piscicoles commerciales autrement.

Thorichthys meeki est une espèce ornementale populaire avec des populations non indigènes présentes dans un certain nombre de pays, mais peu de recherches ont été menées sur les impacts écologiques potentiels lors de l’introduction. L

Les mécanismes spécifiques et les impacts écologiques doivent être examinés de plus près.

En tant qu’espèce introduite en Floride, Thorichthys meeki habite des canaux à fond de boue et de sable modifiés par l’homme et des mares rocheuses (PAGE et BURR, 1991).

D’après les informations disponibles, il semble que Thorichthys meeki n’ait établi des populations viables ici que dans des habitats fortement modifiés du point de vue anthropique tels que les canaux de drainage et les carrières de roches, et n’a pas été introduit avec succès dans des systèmes fluviaux plus grands et moins modifiés du point de vue anthropique.

Le caractère envahissant de Thorichthys meeki a été évalué comme « élevé » par BOMFORD et GLOVER lors d’une étude réalisée en 2004, sur la base de facteurs tels que les événements de libération (pression de la propagule) et les tolérances environnementales.

Dans l’ensemble, lorsque l’ on considère la popularité de Thorichthys meeki , ainsi que le nombre de pays dans lesquels l’espèce a été introduite avec succès, la probabilité de nouvelles introductions est modérée.

Il existe un potentiel de dispersion naturelle et de translocation anthropique de populations introduites de Thorichthys meeki et cela est plus susceptible de se produire dans des zones qui contiennent plusieurs populations et/ou des populations plus grandes et largement réparties.

Dans ces zones, le grand public risque de collecter, de déplacer et éventuellement de relâcher des poissons.

Contrairement à la plupart des autres cichlidés, Thorichthys meeki n’est pas particulièrement agressif dans les aquariums (sauf lors de la reproduction) et ne pousse que jusqu’à 12 cm de longueur totale.

Il est donc peu probable que l’espèce soit relâchée dans les habitats aquatiques en raison de sa taille ou de son comportement.

Il existe trois principaux facteurs susceptibles d’influencer le risque d’introduction de Thorichthys meeki dans les milieux naturels :

  • la popularité de l’espèce comme poisson d’ornement ;
  • le nombre de populations naturalisées introduites ;
  • la taille et/ ou la nature de l’espèce en tant que poisson d’ornement.

Les chercheurs ont émis l’hypothèse que le lâcher de poissons d’ornement indésirables est l’explication la plus probable pour de nombreuses populations non indigènes de Thorichthys meeki (NICO et Al., 2014).

Thorichthys meeki est une espèce ornementale modérément populaire et il s’ensuit donc que le potentiel de lâcher de poissons est corrélé à la popularité de cette espèce et à son abondance parmi les amateurs de poissons.

Alors que Thorichthys meeki est largement disponible et conservé au sein de la communauté des poissons d’ornement dans le monde entier, il n’est pas aussi populaire que d’autres espèces ornementales telles que le guppy Poecilia reticulata.

Ainsi, le potentiel de dissémination de Thorichthys meeki peut être inférieur à celui d’espèces ornementales plus populaires.

Moyens d’introduction : Les introductions en Arizona et à Hawaï sont certainement le résultat de lâchers d’aquariums.

Les poissons d’Hawaï ont été répertoriés comme une introduction délibérée par DEVICK (1991a, b). Certaines introductions en Floride étaient probablement le résultat d’évasions ou de lâchers d’anciennes fermes piscicoles (HOGG 1976a, b; COURTENAY et HENSLEY 1979; LEE et Al. 1980 et suiv.; COURTENAY et STAUFFER 1990).

Anciennement établi en Floride depuis les années 1970, mais aucune mention n’a été effectuée depuis la fin des années 1990 (SHAFLAND et Al. 2008) considèrent qu’il s’agit d’une espèce autrefois reproductrice.

Établi à Hawaï depuis 1940, et à Porto Rico depuis la fin des années 2000 ; Il s’agirait de spécimens rapportés de l’Arizona.

L’impact de l’introduction de Thorichthys meeki dans ces lieux est inconnu.

En effet, comme pour d’autres cichlidés introduits dans des biotopes indigènes, il est possible que Thorichthys meeki entre en concurrence avec les centrarchidés indigènes.

Remarques : LOFTUS et KUSHLAN (1987) n’ont pas collecté cette espèce au sud du canal de Tamiami lors de leurs relevés de poissons de 1976-1983 dans le sud de la Floride et ont conclu que Thorichthys meeki était soit très localisé dans la distribution, soit réduit en nombre et en aire de répartition.

Comme cela a été évoqué, cette espèce tolère une large gamme de salinité.

L’habitat dominant à Hawaï a été répertorié comme étant un réservoir par MACIOLEK (1984), et non pas comme un cours d’eau par DEVICK (1991a, 1991b), ce qui est un élément permettant de contenir l’expansion des Thorichthys meeki.

Il existe trois principaux facteurs susceptibles d’influencer le risque d’introduction de T. meeki dans les milieux naturels :

  1. la popularité de l’espèce comme poisson d’ornement ;
  2. le nombre de populations introduites naturalisées ;
  3. la taille et/ ou la nature de l’espèce en tant que poisson d’ornement.

Les chercheurs ont émis l’hypothèse que le lâcher de poissons d’ornement indésirables est l’explication la plus probable pour de nombreuses populations non indigènes de T. meeki ( Nico et al., 2014 ). 

Thorichthys meeki est une espèce ornementale modérément populaire et il s’ensuit donc que le potentiel de lâcher de poissons est corrélé à la popularité de cette espèce et à son abondance parmi les amateurs de poissons. 

Bien que Thorichthys meeki soit largement disponible et conservé au sein de la communauté des poissons d’ornement dans le monde entier, il n’est pas aussi populaire que d’autres espèces ornementales telles que le guppy Poecilia reticulata (Poeciliidae). 

Ainsi, le potentiel de dissémination de Thorichthys meeki peut être inférieur à celui d’espèces ornementales plus populaires.

Il existe un potentiel de dispersion naturelle et de translocation anthropique de populations introduites de Thorichthys meeki et cela est plus susceptible de se produire dans des zones qui contiennent plusieurs populations et/ou des populations plus grandes et largement réparties. 

Carte des sources RAMP (SANDERS et al. 2014) indiquant les emplacements des sources (rouge ; États-Unis(Hawaï, Floride, Porto Rico), Mexique, Singapour, Australie) et emplacements non sources (gris)pour l’ adaptation climatique de Thorichthys meeki. Emplacements des sources de Corfield et al. (2007), SCHOFIELD et LOFTUS (2015), BISON (2017), FROESE et PAULY (2017) et Secrétariat du GBIF (2017). Les emplacements sources sélectionnés sont situés à moins de 100 km d’une ou plusieurs occurrences d’espèces et ne représentent nécessairement les emplacements des occurrences elles-mêmes.

Dans ces zones, le grand public risque de collecter, de déplacer et éventuellement de relâcher des poissons.

Contrairement à la plupart des autres cichlidés, Thorichthys meeki n’est pas particulièrement agressif dans les aquariums (sauf lors de la reproduction) et ne pousse que jusqu’à 12 centimètres de longueur totale ( Seriously Fish, 2014 ). 

Il est donc peu probable que l’espèce soit relâchée dans les habitats aquatiques en raison de sa taille ou de son comportement.

Le caractère envahissant de Thorichthys meeki est évalué comme « élevé » par Bomford et Glover (2004) sur la base de facteurs tels que les événements de libération (pression de la propagule) et les tolérances environnementales. 

Dans l’ensemble, lorsque l’ on considère la popularité de Thorichthys meeki , ainsi que le nombre de pays dans lesquels l’espèce a été introduite avec succès, la probabilité de nouvelles introductions est modérée.

Statut aux États-Unis (De NICO et al. (2017)

Carte de RAMP (SANDERS et al. 2014) d’une correspondance climatique actuelle pour Thorichthysmeeki dans les États-Unis contigus sur la base des emplacements sources signalés par CORFIELD et al.(2007), SCHOFIELD et LOFTUS (2015), BISON (2017), FROESE et Pauly (2017) et GBIF Secrétariat (2017). 0 = Correspondance la plus basse, 10 = Correspondance la plus élevée.

Un seul Thorichthys meeki a été collecté dans un canal de Mesa, dans le comté de Maricopa, en Arizona, en 1973.(MINCKLEY 1973).

Le premier état de la présence de cette espèce en Floride faisait mention d’une population établie dans une fosse rocheuse au nord-ouest de Miami, comté de Dade (Rivas 1965).

L’espèce a ensuite été trouvée dans plusieurs canaux, fossés, dans des dolines et étangs de carrière, dans diverses parties du sud-est de la Floride à Dade, Palm Beach, Brevard et dans les comtés de Broward à la fin des années 1960 et dans les années 1970.

Introduit dans un système de canaux de la région de Miami après 1972 (HOGG 1976a), il a été considéré comme établi à Comfort Canal, à Miami, avec une portée s’étendant à l’ouest jusqu’à plusieurs petits canaux au sud du canal Tamiami dans le comté de Dade à partir de 1976 (Hogg 1976a, b; Courtenay etHensley 1979).

Une importante population de Thorichthys meeki s’est établie dans un banc d’emprunt isolé adjacent à un ancien parc d’attractions à Dania, comté de Broward ; cette population a été éradiquée par le personnel de l’État en juillet 1981 (COURTENAY et al. 1984; COURTENAY et STAUFFER 1990).

Une petite population existait dans des fossés anti-moustiques sur Big Pine Key, comté de Monroe, dans les années 1980 au milieu des années 1990, mais apparemment aucun survit plus longtemps (Loftus, comm. pers.; spécimens de musée).

Sorti pour la première fois à Hawaï dans le réservoir de Nuuanu en 1940 (BROCK 1960), cette espèce est maintenant établie sur Oahu.

L’espèce a également été signalée comme étant présente dans un canal de drainage dans le district McCully d’Honolulu (BROCK 1960).

A Porto Rico, Thorichthys meeki a été trouvé dans les réservoirs de Dos Bocas, La Plata et Loiza (Grana 2009).

Anciennement établi en Floride depuis les années 1970, mais aucun rapport de la présence de Thorichthys meeki n’a été enregistré depuis la fin des années 1990.

SHAFLAND (2008) considérait qu’il s’agissait d’une espèce autrefois reproductrice, établie en Hawaï depuis 1940, et à Porto Rico depuis la fin des années 2000 ; à l’origine rapportée de l’Arizona

FROESE et PAULY (2017) déclarent Thorichthys meeki comme introduit et établi en Colombie et à Singapour; introduit mais non établi en Israël; introduit avec un statut inconnu dans les Philippines…

USAGES HUMAINS

  • Pêcheries : sans intérêt.
  • Aquariophilie : très commercial.

LES MALADIES

Les Thorichthys meeki sont des poissons réputés robustes dont la maintenance  pose  que rarement  de problèmes, à condition de surveiller de près la qualité de l’eau.

Comme chez beaucoup d’autres poissons, les maladies peuvent être un problème comme les maladies fongiques, parasitaires et bactériennes.

L’une des plus courantes est celle de la maladie d’Ich.

Cette maladie se manifeste par la présence de taches blanches sur les branchies et les nageoires, en grande partie sur le corps.

Cette maladie de l’Ich pour ce poisson est relativement simple à traiter puisque les Thorichthys meeki peuvent résister à des températures relativement élevées.

Pour vaincre cette maladie, il faut augmenter la température du bac des Thorichthys meeki et si, au bout de quelques jours, cela est insuffisant, il est possible de les traiter avec des médicaments à base de cuivre.

La combinaison de ces 2 facteurs est de nature à vaincre cette maladie : Mieux vaut prévenir que guérir.

Pour le bien être et la santé de Thorichthys meeki, il faudra veiller à diminuer au maximum toute forme d’anxiété en créant les meilleures conditions de vie possibles pour ce poisson.

Rappelez-vous également que toute nouvelle chose extérieure (vivante, morte ou artificielle) qui améliore votre aquarium peut être considérée comme un porteur dangereux de germes, de parasites ou de champignons.

Dans cette situation, il est fortement recommandé de nettoyer méticuleusement avant de l’ajouter.

Thorichthys meeki ne semble pas être en danger dans son habitat naturel, compte tenu des dangers potentiels qui l’entourent, parmi lesquels on compte :

  • l’exploration pétrolière ;
  • les déchets industriels non traités ;
  • la destruction de l’habitat en coupant les forêts environnantes.

…toutes étant le résultat de l’action humaine, directe ou indirecte sur le biotope de ces poissons.

LES PREDATEURS

FROESE ET PAULY (2014) énumèrent un grand nombre de parasites, y compris des protozoaires, des nématodes et des bactéries, qui peuvent infecter les poissons d’ornement et les populations sauvages de Thorichthys meeki dans l’aire de répartition de l’espèce.

Les prédateurs peuvent aussi comprendre des martins-pêcheurs, des loutres, des caïmans, des serpents, des tortues et de plus gros poissons piscivores (Juan Miguel ARTIGAS AZAS, 1995), ainsi que des loutres, des caïmans, des serpents, des tortues et de plus gros poissons piscivores, comme Petenia splendide et des Gars  (Lepisosteus) qui se régaleront  de ces poissons qui sont pour eux potentiellement des proies naturelles.

Les prédateurs de Thorichthys meeki sont bien présents en surtout en bon nombre dans leurs habitats naturels.

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans danger = Inoffensif.

Éradication

Les cichlidés (Cichlidae) sont superficiellement similaires aux crapets indigènes d’Amérique du Nord et aux blackbass (Lepomis et Micropterus ; famille des Centrarchidae) et peuvent être confondus avec les membres des Centrarchidae de cette région.

Les cichlidés se distinguent des centrarchidés par une seule ouverture narine de chaque côté de la tête (deux ouvertures chez les centrarchidés) et la présence d’une ligne latérale discontinue ou en deux parties (ligne continue chez les centrarchidés) (PAGE et BURR, 1991).

En tant qu’espèce introduite aux États-Unis, Thorichthys meeki peut être distingué de la douzaine d’autres cichlidés introduits par la grande marque noire sur la partie inférieure de l’opercule branchial (PAGE et BURR, 1991).

Une importante population de Thorichthys meeki établie à Dania, comté de Broward, Floride, a été éradiquée en juillet 1981 (COURTENAY et al., 1984 ; Courtenay et Stauffer, 1990).

MARCHE AQUARIOPHILE

Thorichthys meeki est toujours une valeur sûre du milieu de l’aquariophilie et même un bon poisson pour débuter en aquariophilie et avec els cichlidés.

En cas d’acquisition dans un magasin spécialisé, il faudra s’enquérir de l’origine de la souche à acheter.

En effet, les exemplaires proposés à la vente sont souvent  ternes, rabougris…et ces états ne sont pas toujours le seul et simple fait d’une maintenance temporaire, inadaptée liée à la vente !

En effet, trop de ces poissons comme d’autres ont été reproduits à outrance dans les pays de l’est ou en Asie alors qu’il est possible de fournir en souches d’origine sauvage chez les propriétaires spécialisés ou cichlidophiles.

STATUT DE CONSERVATION

Statut de la Liste rouge de l’UICN

LC : Préoccupation mineure.

Date d’évaluation : 03 octobre 2018

 (Réf. 123251)

CITES

(Réf. 123416)

non évalué.

CMS

(Réf. 116361)

Non évalué.

Décrets, arrêtés, circulaires

Arrete_du_02_juillet_2009

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CITATION

Artigas Azas, Juan Miguel . (27 mai 1996).  » Thorichthys meeki à l’état sauvage ». Compagnon de la salle des cichlidés . Extrait le 26 juin 2021 de : https://cichlidae.com/article.php?id=7.

VIDEO

AUTRES LIENS

https://www.ciklid.org/artregister/art.php?ID=535

https://cichlidae.com/article.php?id=7

https://www.zoopet.com/akvarieguide/artikel.php?NR=137

https://www.cabi.org/isc/datasheet/121019

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/Taxonomy/Browser/wwwtax.cgi?lvl=0&id=61805