Rheoheros coeruleus – STAWIKOWSKI & WERNER, 1987
Rheoheros coeruleus est un magnifique petit poisson et l’un des plus petits cichlidés d’eau vive d’Amérique centrale.
Il compense sa petite taille par un comportement de reproduction intrigants accompagnés d’une séquence de changements de couleurs qu’il faut voir pour le croire.
Rheoheros coeruleus est un poisson vivant en petits groupes que l’on trouve naturellement à mi-profondeur et près du fond.
Cette espèce de cichlidé est carnivore !
A découvrir…
–
REPARTITION
LOCALITE TYPE
Affluent du Rio Mizol-Ha à Francisco I. Madero, à environ 30 kilomètres (18,6 miles) au sud de Palenque, Chiapas, Mexique.
« Misol-Ha » est une chute d’eau située au Chiapas, dans le sud du Mexique.
Le Rio Mizol-Ha est un affluent du Rio Tulija dans le drainage Grijalva-Usumacinta au Chiapas, Mexique.
Le nom de « Misol-Ha » vient du « ch’ol », une langue maya dont la traduction signifie « chute d’eau ».
Le Rio Tulijá fait partie du drainage de Grijalva dans le sud du Mexique.
En tant que tel, c’est une rivière intéressante, car elle contient (au moins) trois espèces de cichlidés endémiques (espèces qui ne se retrouvent nulle part ailleurs). Il s’agit de :
- Rheoheros coeruleus ;
- Thorichthys socolofi (tous deux présentés dans la vidéo de Tulijá qui vient de paraître) ;
- une espèce de Paraneetroplus que l’on pense depuis longtemps comme étant identique au Paraneetroplus gibbiceps, mais probablement une espèce distincte décrite comme Paraneetroplus omonti.
La barrière isolant les parties moyennes et supérieures du Tulijá pourrait bien se trouver aux rapides de Salto de Agua, où le Tulijá quitte les montagnes et devient une rivière de plaine.
Le Rio Tulijá fait partie du drainage de Grijalva dans le sud du Mexique.
En tant que tel, c’est une rivière intéressante, car elle contient (au moins) trois espèces de cichlidés endémiques (espèces qui ne se retrouvent nulle part ailleurs).
Il s’agit de Rheoheros coeruleus, Thorichthys socolofi et d’une espèce de Paraneetroplus que l’on pense depuis longtemps comme étant identique au Paraneetroplus gibbiceps, mais probablement une espèce distincte décrite comme Paraneetroplus omonti.
–
DISTRIBUTION
Rheoheros coeruleus est originaire du sud du Mexique.
On rencontre principalement ce cichlidé sur le versant atlantique du Mexique et du Guatemala dans le système Río Grijalva-Usumacinta.
La zone de répartition géographique des populations de Rheoheros coeruleus est limitée à la zone médiane de la rivière Tulija et à ses affluents dans le système fluvial Grijalva-Usumacinta dans l’État du Chiapas, Mexique, à environ 100 mètres (330 pieds) au-dessus du niveau de la mer.
Rheoheros coeruleus se trouve principalement dans le cours supérieur du Río Tulija (province du Chiapas, Mexique).
On trouve également ce cichlidé dans les Rio Chamula, Rio Bascan et Rio Mizol-Há.
Cependant, les plus grandes populations se trouvent dans le Rio Tulija.
–
HABITAT & BIOTOPE
Présentation du biotope
Rheoheros coeruleus est un poisson qui aime les courants et préfère l’habitat montagnard qui se nourrit d’une collection de petits animaux et de plantes qui adhèrent aux surfaces ouvertes des environnements aquatiques, comme des parties de plantes enracinées et des invertébrés incrustés (principalement de petits crustacés).
Dans ce type de milieu, Rheoheros coeruleus se nourrit d’Aufwuchs et d’invertébrés incrustés (principalement de petits crustacés).
Rheoheros coeruleus préfère les eaux bien oxygénées des zones de courants et des rapides.
En effet, à une quarantaine de km de Palenque, dans les montagnes du Chiapas, le Rio Bascan dévale dans une vallée en pente abrupte, sur des terrasses de travertin, dans cette eau évoluent des Chuco intermedium et des Rheoheros coeruleus, assez petits, tout gris et très rapides…à tel point qu’il n’est pas possible de les photographier et qu’on s’interroge où sont les adultes !
On le voit bien, Rheoheros coeruleus fréquente les eaux à courant rapide dont le fond est parsemé de cailloux, de bois ou de feuilles emportées par le courant.
On le trouve non loin des cascades qui offrent des eaux bien oxygénées et brassées.
–
Habitat et répartition géographique
Rheoheros coeruleus est un poisson d’eau douce, benthopélagique et de climat tropical (23°C-25°C), qui vit en Amérique centrale.
Ce poisson aime les eaux propres et relativement froides issues des montagnes bordant la rivière Tulija située dans bassin de la rivière Usumacinta sur le versant atlantique du Mexique.
L’habitat de Theraps coeruleus est caractérisé par des rivières de montagne généralement larges de de plus de 5 mètres (16 pieds) possédant une eau claire et fraîche avec une température comprise approximativement entre 20 et 27°C (68 et 81°F) au maximum.
–
Informations sur l’habitat & l’écologie
Rheoheros coeruleus préfère les courants moyens à élevés dans les habitats montagneux.
Rheoheros coeruleus se nourrit d’Aufwuchs et d’invertébrés incrustés, principalement de petits crustacés.
Rio Mizol-Ha, affluent du Rio Tulija dans le drainage Grijalva-Usumacinta au Chiapas, Mexique.
Dans les lieux où résident les Rheoheros coeruleus, les lits des rivières sont normalement composés de rochers, de roches, de gravier et de sable, bien que certaines zones de marigot recouvertes de couches de feuilles amoncelées soient également présentes.
Dans ces zones aquatiques, la transparence de l’eau est importante et la visibilité dépasse souvent largement dix mètres (33 pieds).
Les Rheoheros coeruleus aiment aussi évoluer dans des eaux où la profondeur est assez importante mais toujours inférieure à trois mètres (10 pieds).
Sur ls sites où la présence de ces cichlidés a été relevée, les mesures effectuées ont établies que l’eau est alcaline avec les caractéristiques suivantes :
- pH de 7,5 à 8,4 ;
- Dureté générale de 11 à 22° ;
- KH de 7 à 28°.
En fait, il faut tout simplement retenir que ce cichlidé apprécie et vit dans un habitat de rivière de montagne avec des eaux claires, vives et bien oxygénées !
Rheoheros coeruleus choisit les courants moyennement rapides comme zones d’alimentation préférées, normalement à l’écart des courants très forts, pour autant il lui arrive aussi de s’aventurer dans les zones où le courant de l’eau est plus lent.
Lors des incursions dans ces zones d’eau plus turbulentes, il a été remarqué que les groupes de Rheoheros coeruleus étaient moins importants en nombre d’individus ou, tout simplement quand cela se produisait c’était tout simplement le signe annonciateur de la période de reproduction de cette espèce.
Ce qui est certain, c’est qu’on ne rencontre presque jamais des Rheoheros coeruleus dans les eaux stagnantes !
–
TAXONOMIE & CLASSIFICATION
HISTORIQUE
Récit « Nouvelles découvertes sur les cichlidés autour de Theraps/Rheoheros lentiginosus avec la description de Theraps/Rheoheros coeruleus spec. Nov ».
Par Rainer STAWIKOWSKI et Uwe WERNER – Avec photos des auteurs
Au printemps 1983, avec H.-G. BREIDOHR nous avons effectué un voyage de collecte ichtyologique dans le sud du Mexique, où nous avons pêché entre autres au Chiapas, près de la ville de Francesco Madero (à environ 30 kilomètres au sud de Palenque) dans le Rio Mizol Hâ, qui coule vers l’ouest, c’est-à-dire vers le Rio Tulija, et donc au bassin versant sud-est du Rio Grijalva.
Nous recherchions initialement des cichlidés et avons trouvé des :
- Cichlasoma salvini /Trichromis salvini (GÜNTHER, 1862) ;
- Cichlasoma intermedium Chuco intermedium ¬(GÜNTHER, 1862) ;
- Cichlasoma bifasciatum / Vieja bifasciatum (STEINDACHNER, 1864 ;
- Cichlasoma octofasciatum / Rocio octofasciatum (REGAN, 1903)
- Thorichthys socolofi (MILLER et TAYLOR, 1984).
Une nouvelle découverte a également eu lieu, sous la forme de petits cichlidés étirés, mesurant une dizaine de centimètres de longueur totale à l’état adulte, qui se reproduisaient dans des grottes.
Étant donné que les animaux qu’ils soient en train de faire la cour et/ou de s’occuper de leurs couvées étaient colorés du bleu argenté au blanc-bleu, on parlait des « Petits Bleus » en l’absence de nom scientifique.
Presque au même moment, Lothar SEEGERS et Wolfgang STAECK s’étaient rendus dans la même zone et avaient pêché dans le Rio Nututun, qui traverse la route d’Ocosingo à environ six kilomètres au sud de Palenque et coule vers l’est, c’est-à-dire vers l’Usumacinta.
Ten STAECK et SEEGERS ont également capturé ici des cichlidés « bleus », qu’ils ont décrits comme « Theraps rheophilus » dans le numéro de novembre 1985 de DATZ.
Au printemps 1985, H.-G. BREIDOHR et l’un des auteurs (UW) trouvaient, dans le Rio Pucté et le Rio Subin, tous deux affluents du Rio de la Pasion au Guatemala et faisant donc partie du bassin versant du Rio Usumacinta, des cichlidés « grands bleus », que le professeur RR Miller, comme les animaux de SEEGERS et STAECK, a reconnus comme étant Theraps/Rheoheros lentiginosus.
Il a réussi à en ramener quelques-uns vivants, de sorte qu’aujourd’hui on peut comparer à la fois la coloration vivante et les animaux conservés avec les cichlidés du Rio Nututun et Francesco Madero.
Lorsque nous avons pêché à nouveau dans le sud du Mexique, au printemps 1987, avec Ernst SOSNA et Ingomar KRANZ, nous en avons encore trouvé dans le Rio Blanco près d’Ixtacomitan, dans une petite rivière à l’est de Pichucalco, dans le Rio Teapa près de Teapa (tous des affluents de Grijalva), en le Rio Nututun près de Palenque.
Dans le Rio Chocoljâ et le Rio Chacalâ (tous les affluents occidentaux de l’Usumacinta) il y avait de nombreux Theraps/Rheoheros lentiginosus, mais pas les cichlidés ¬que nous avions capturés à Francesco madero.
Bien que les poissons de Francesco MADERO ne différaient que légèrement par leur structure corporelle, ils étaient très si clairement de Theraps/Rheoheros lentiginosus en termes de taille finale et de couleur qu’ils ont été décrits comme une nouvelle espèce.
–
CLASSIFICATION
Rheoheros coeruleus (STAWIKOWSKI & WERNER, 1987)
Localité type : Affluent du Río Misol Há à Francesco Madero, à environ 30 kilomètres au sud de Palenque, au Mexique.
Téléostéens (téléostéens) > Cichliformes (Cichlidés, blennies de forçats) > Cichlidae (Cichlidés) > Cichlinae
–
ENVIRONNEMENT
- Eau douce ;
- Benthopélagique ;
- Plage de pH : 7,0 – 8,0 ;
- Plage de dH : 9 – 20.
- Tropical; 23°C – 25°C (Réf. 7335)
–
CLASSEMENT
- Royaume : Animalia
- Embranchement : Chordés
- Sous-embranchement : Vertébra
- Classe : Actinopterygii
- Sous-classe : Neopterygii
- Ordre : Perciformes
- Famille : Cichlidae
- Genre : Rheoheros
- Espèces : Rheoheros coeruleus
Il est intéressant de noter que Robert MILLER (2005), dans son livre « Freshwater Fishes of México » , considérait « Theraps coeruleus » (Rheoheros coeruleus) comme un synonyme de « Theraps lentiginosus » et comme étant un taxon valide : « Theraps rheophilus ».

Theraps/Rheoheros lentiginosus.

Theraps rheophilus.
Les raisons de cette décision n’avaient pas été exprimées, mais elles laissaient certainement perplexes les personnes qui connaissaient ces poissons, car il était évident pour elles que Theraps coeruleus/ Rheoheros coeruleus est clairement une espèce valable.
Rheoheros coeruleus (ex-Theraps coeruleus) est en effet un poisson merveilleux.
Pour les chercheurs en comportement, outre sa beauté, ce cichlidé constitue une excellente opportunité d’étudier des tactiques de reproduction intéressantes accompagnées de changements de coloration qui n’avaient jamais été étudiés auparavant.
Pour les aquariophiles, ce cichlidé est tout simplement un bijou vivant et plein de vie avec un comportement intéressant et intrigant.
Pour les taxonomistes, la relation entre Theraps/Rheoheros coeruleus et les populations étroitement apparentées de Rheoheros lentiginosus des rivières Usumacinta et Grijalva, différentes entre elles, donne matière à réflexion.
Rheoheros coeruleus compte ne effet parmi les joyaux les plus brillants de la merveilleuse terre Maya !
–
TYPES
L’holotype (spécimen ZFMK 15501) est un spécimen TL de 95 millimètres (3,7″) collecté par I. KRANZ, E. SOSNA, R. STAWIKOWSKI et U. WERNER le 21 avril 1987 dans un affluent du Rio Mizol- Ha à Francisco I. Madero, Mexique.
Les paratypes (ZFMK 15502-05) sont constitués de 4 individus de tailles variant de 77, 81, 78 et 74,5 millimètres (respectivement 3,0, 3,2, 3,1 et 2,9″) TL provenant du même lot que l’holotype.
- HOLOTYPE of Theraps coeruleus (STAWIKOWSKI & WERNER, 1987) ZFMK ICH ZFMK-ICH-015501 – Origine ZFMK Ichthyology collection
- PARATYPE of Theraps coeruleus (STAWIKOWSKI & WERNER, 1987) ZFMK ICH ZFMK-ICH-015502 – Origine: ZFMK Ichthyology collection
- PARATYPE of Theraps coeruleus (STAWIKOWSKI & WERNER, 1987) ZFMK ICH ZFMK-ICH-015503 – Origine: ZFMK Ichthyology collection
- PARATYPE of Theraps coeruleus (STAWIKOWSKI & WERNER, 1987) ZFMK ICH ZFMK-ICH-015504 – Origine: ZFMK Ichthyology collection
- PARATYPE of Theraps coeruleus (STAWIKOWSKI & WERNER, ) ZFMK ICH ZFMK-ICH-015505 – Origine: ZFMK Ichthyology collection
–
RAPPEL SUR LES …THERAPS
Historiquement, le genre « Theraps » était inclus dans « Cichlasoma ».
Le genre Theraps qui est un genre de cichlidés ne comprenait qu’une seule espèce, le « cichlidé d’Arroya » ou « Theraps irregularis » habitant des rivières et ruisseaux à débit rapide des bassins d’Usumacinta et de Polochic dans le sud du Mexique et du Guatemala.
Une fois reconnu comme son propre genre, Le genre Theraps s’est étoffé et a intégré un large éventail d’espèces maintenant connues pour appartenir à d’autres genres, parmi lesquelles :
- Cincelichthys ;
- Chortiheros ;
- Chuco ;
- Cryptoheros ;
- Kihnichthys ;
- Oscura ;
- Paraneetroplus ;
- Rheoheros ;
- Talamancaheros ;
- Tomocichla ;
Lors d’une revue majeure de 2015, seules cinq espèces sont restées dans ce genre, mais en 2016, il a été démontré que quatre d’entre elles n’étaient pas de proches parents de l’espèce de type Theraps, Theraps irregularis, ce qui les a déplacés vers les genres « Chuco » et « Wajpamheros ».
Chez les « Theraps », la taxonomie a fait en sorte de :
1.séparer le groupe d’espèces « lentiginosus » et « coeruleus » qui est devenu genre « Rheoheros » ;
2. Faire subir une semi-transformation au groupe d’espèces « irregularis/nourissati » avec le résultat suivant :
- Cribrohéros nourissati ;
- Theraps irregularis.
Cette évolution était pressentie car il existait une nette différence fondée sur le comportement avec pour constat que le premier groupe pouvait très bien vivre sans se battre dans le cadre d’une maintenance en aquarium, n’avait pas besoin que l’eau soit brassée trop fortement, alors qu’au contraire pour le deuxième groupe, ces conditions de vie étaient difficilement supportables.
Les Cribrohéros nourissati et Theraps irregularis, sont plutôt territoriaux, très vifs et agressifs…
Chez les Theraps devenus Rheoheros, la forme de la gueule est aussi très différente, Rheoheros lentiginosus et Rheoheros coeruleus sont picoreurs quand ils se nourrissent en milieu naturel, ce qui se conçoit facilement quand on observe leur gueule fine et pointue.
En 2017, selon FishBase la liste des « Theraps » était la suivante :
- Theraps coeruleus – STAWIKOWSKI & WERNER, 1987 => Rheoheros coeruleus
- Theraps godmanni – GÜNTHER, 1862 => Chuco godmanni
- Theraps heterospilus – HUBBS, 1936 => Oscura heterospila
- Theraps intermedius – GÜNTHER, 1862 ;
- Theraps irregularis – GÜNTHER, 1862 ;
- Theraps lentiginosus – STEINDACHNER, 1864 => Rheoheros lentiginosus
- Theraps microphthalmus – GÜNTHER, 1862 => Chuco microphthalmus
- Theraps wesseli – MILLER, 1996 => Chortiheros wesseli
- Theraps odmanni
- Oscura heterospila
- Theraps intermedius
- Chuco micropthalmus
- Theraps irregularis
- Rheoheros lentiginosus
- Chortiheros wesseli
Depuis 2017, certains de ces « Theraps » ont été retirés du genre pour devenir des « Chuco », « Oscura » ou « Rheoheros ».
Aujourd’hui, Theraps est un genre de cichlidés qui ne comprend plus qu’une seule espèce : Theraps irregularis qui habite des rivières et ruisseaux à débit rapide des bassins d’Usumacinta et de Polochic du sud du Mexique et du Guatemala.[
Historiquement, Theraps était inclus dans Cichlasoma.
En conséquence, la revue scientifique « Catalogue of Fishes [1]» reconnaît désormais « Theraps » comme incluant uniquement l’espèce type.
A savoir qu’en 2023, FishBase a basculé « Theraps wesseli » (MILLER, 1996) dans le tout nouveau genre « Chortiheros » => Chortiheros wesseli

Chortiheros wesseli.

Chortiheros wesseli.
Chortiheros wesseli, est une espèce de cichlidés que l’on trouve en Amérique centrale. Il est endémique des eaux rapides du Río Papaloteca, du Río Cangrejal et du Río Danto sur la côte nord des Caraïbes du Honduras.
Cette espèce est le seul membre connu de son genre.
Nommé d’après le peuple « Ch’orti’ » qui est un peuple indigène maya du sud-est du Guatemala, du nord-ouest du Honduras et du nord du Salvador.
Indiens Maya, les Chorti (ou ch’orti’ : signifie « langue de ceux qui cultivent le maïs ») habitent dans les hautes terres de l’est du Guatemala, principalement dans le département de Chiquimula, et, au Honduras, dans la région de Copán ; autrefois, leur territoire s’étendait jusqu’au Salvador
Le bloc de Chortis est également nommé comme l’une des principales composantes géologiques de l’Amérique centrale et dont la partie nord du nouveau genre est la lignée endémique la plus ancienne et la plus isolée.
Ainsi le nom « Chorti » est combiné avec l’ancien nom de genre cichlidé « Heros » (signifiant héros), devenant ainsi le héros des Chortis.
–
La révision du genre « THERAPS »
Tant dans les travaux effectués sur Paraneetroplus que dans la description de Theraps coeruleus (DATZ 11, 1987) par les ichtyologistes, les caractéristiques du genre « Theraps » ont été définies avec les critères identifiants suivants nouvellement établis :
- Un corps allongé et comprimé latéralement (hauteur du corps 2,5 à 3 fois en SL) avec des écailles cténoïdes moyennement grandes ; pédoncule caudal plus long que haut ;
- Un espace buccal petit ; Mâchoire supérieure plus longue que la mâchoire inférieure ;
- Des dents maxillaires antérieures des rangées extérieures coniques, sensiblement allongées « en forme de pince à épiler » par rapport aux dents latérales ; avec deuxième pic ;
- Des écailles de joue plus petites sur plus de cinq rangées ;
- DXV-XVIII/11-13 ; base postérieure généralement finement écaillée (exception : Theraps irregularis) ;
- A(III)IV-VI/7-10.
Les trois espèces Theraps irregularis (GÜNTHER, 1862), Theraps lentiginosus (STEINDACHNER, 1864) avec le synonyme Theraps rheophilus (SEEGERS & STAECK, 1985) et Theraps coeruleus (STAWIKOWSKI & WERNER, 1987) sont initialement attribuées au genre.
Dans sa révision du genre « Theraps » publiée en 1989, ALLGAYER n’avait pas la même définition et se réfèrerait simplement à sa révision du genre « Paraneetroplus ».
Sa définition du genre différait des autres scientifiques en tous points et, de manière incompréhensible, prenait compte les espèces.
- Des formes de corps et de bouche très différentes ;
- Trois formes de dents différentes.
Outre le mode de vie plus ou moins rhéophile de ces poissons, les caractéristiques suivantes, résumées et parfois brièvement reproduites, semblent être les plus importantes pour tous , avec un/une/des :
- Un corps étiré ou moins étiré, comprimé latéralement, dont la hauteur est de 2,5 à 3,32 fois incluse dans le SL ;
- Une bouche terminale ou légèrement inférieure ;
- Une mâchoire supérieure avec des dents fortes et coniques, émoussées par l’usure ou légèrement comprimées et avec une deuxième pointe suggérée sur le tiers supérieur de la tige ; les quatre à huit dents du milieu sont nettement plus grandes que les autres ;
- Des dents de la mâchoire inférieure coniques, celles du milieu étant considérablement élargies ;
- Des dents pharyngées moyennes sans couronne, en forme de meule, avec une pointe à l’arrière ;
- Un pédoncule caudal plus long ou légèrement plus court que haut ;
- D XIV-XVIII/11-14 ; Un IV-VI/7-10.
–
Commentaires
Rheoheros coeruleus a été inclus dans l’analyse de ŘÍČAN & AL. (2013) sans qu’aucun spécimen de référence n’ait été signalé, et il semble y avoir peu de lots de spécimens pour cette espèce dans les collections (au-delà de la série type).
En 2005, MILLER & AL. ont considéré que Rheoheros coeruleus était un synonyme de Rheoheros lentiginosus, mais n’ont fourni aucune preuve à l’appui de cette affirmation.
Des données supplémentaires sur cette espèce pour un examen comparatif seront certainement nécessaires pour confirmer ce choix.
–
Liste des espèces « RHEOHEROS » selon FishBase :
Il existe actuellement 2 espèces reconnues dans ce genre[1],[3] :
- Rheoheros coeruleus – STAWIKOWSKI & WERNER, 1987 ;
- Rheoheros lentiginosus – STEINDACHNER, 1864.
–
NOMS
NOM COMMUNS
Le « Petit bleu » : Ce surnom se décline dans toutes les langues courantes…
–
SYNONYMES
- Theraps coeruleus (STAWIKOWSKI & WERNER, 1987)
- Cichlasoma coeruleus (STAWIKOWSKI & WERNER, 1987) — CONKEL, 1993
- Rheoheros coeruleus (STAWIKOWSKI & WERNER, 1987)
–
ETHYMOLOGIE
Genre masculin.
« Rheoheros » est la composition de 2 mots latins :
- « Rheo » : Ce mot vient d’une forme du verbe grec « couler » qui signifie « courant » qui se rapporte à l’habitat préféré de cette espèce qui aime les eaux vives et courantes.
- « Heros » est , le nom générique autrefois utilisé pour de nombreuses espèces de cichlidés néotropicaux.
- « Héros» signifie aussi « « » héros » en latin.
« heros » fait référence au nom générique autrefois utilisé pour de nombreuses espèces de cichlidés
Le terme « coeruleus » (parfois appelé « caeruleus ») vient du latin signifiant « bleu ciel » et a été choisi en référence à la couleur des femelles mais aussi à la couleur reproductrice des poissons parents.
« caeruleus » : A ne pas confondre avec le cichlidé africain => Labidochromis caeruleus.

Cichlidé africain : Labidochromis caeruleus.
Son épithète coeruleus (bleu) fait référence à la couleur des femelles et des deux parents pendant la période de reproduction.
« Coeruleus » est la traduction latine de la « couleur bleue » qui est la sous-couleur de ce cichlidé, ce qui lui a valu le surnom allemand de « Der Kleine blaue ».
–
DESCRIPTION
DESCRIPTION ORIGINALE
Rainer STAWIKOWSKI, aquariophile allemand et rédacteur en chef du magazine DATZ (Die Aquarien und Terrarien Zeitschrift), ayant une affection particulière pour les cichlidés américains, a visité le Mexique en avril 1983 en compagnie d’Uwe WERNER et HG BREIDOHR, et de nouveau en avril 1987, en compagnie d’Uwe WERNER, Ingomar KRANZ et Ernst SOSNA, pour deux explorations ichtyologiques.
Ils se sont concentrés sur les cichlidés destinés à leurs collections personnelles et, éventuellement, sur l’aquariophilie allemande de l’État du Chiapas.
Quatre ans plus tard, après avoir attrapé et élevé Theraps coeruleus et Theraps lentiginosus (son plus proche parent ), ces deux exemplaires étant issus du Rio Chacamax (drainage d’Usumacinta), ils ont déterminé, après avoir réalisé des différences frappantes de taille, de couleur de vie et d’autres aspects entre ces deux espèces, que le « petit bleu » (ou « Kleinen Blauen ») comme ils l’avaient appelé, était suffisamment différent pour proposer sa reconnaissance comme nouvelle espèce.
Theraps rheophilus SEEGERS & STAECK, 1985, récemment décrit , avec une localité type en Nututun (qui signe « Place parmi les rochers » en langue maya) dans le bassin de Chacamax, Usumacinta était peut-être un synonyme de Theraps lentiginosus.
Le genre « Rheoheros » (gén. nov.) a été diagnostiqué par la combinaison d’une forme corporelle allongée et d’un motif unique de taches sombres et / ou de barres sur le corps.
Des marques s’étendant de la première tâche (la plus dorsale) traversent souvent la tête en avant de la nageoire dorsale. Des taches et des barres sont toujours présentes au milieu du corps et dorsales jusqu’au milieu du corps, mais pas ventrales.
C’est le genre qui est le plus similaire au genre « Paraneetroplus », cependant, l’apparence de taches de rousseur chez les espèces de Rheoheros est absente chez Paraneetroplus.
De plus, le genre Paraneetroplus possède un crâne (c’est-à-dire une profondeur de tête) beaucoup plus profonde que les membres du genre Rheoheros.
Le genre « Rheoheros » (gén. nov.) a été défini par la combinaison d’une forme corporelle allongée et d’un motif unique de taches sombres et / ou de barres sur le corps.
Des marques s’étendant de la première tâche (la plus dorsale) traversent souvent la tête en avant de la nageoire dorsale.
Des taches et des barres sont toujours présentes au milieu du corps et dorsales jusqu’au milieu du corps, mais pas ventrales.
C’est le genre qui est le plus similaire au genre « Paraneetroplus », cependant, l’apparence de taches de rousseur chez les espèces de Rheoheros est absente chez Paraneetroplus.
De plus, le genre Paraneetroplus possède un crâne (c’est-à-dire une profondeur de tête) beaucoup plus profonde que les membres du genre Rheoheros.
–
Matériel examiné
Les cichlidés que l’on qualifie de centraméricains sont répartis depuis le Sud du Texas et le Mexique (géographiquement nord-américain jusqu’au panama.
La partie Est de ce pays « Darien » doit être écologiquement à rapprocher de l’Amérique du Sud.
A noter que les Grandes Antilles (Cuba et Hispaniola) possèdent également quelques espèces de cichlidés.
Il faut bien noter que trois espèce sud-américaines constituant le nouveau genre « Mesoheros » peuvent être rattachées à ce groupe centraméricain ainsi que le Genre « Australoheros ».
Depuis l’éclatement des Cichlasoma par KULLANDER en 1986, de nombreuses espèces centre-américaines se sont brutalement retrouvées orphelines.
Par défaut, à cette époque, ces espèces ont été rangées par défaut/obligation dans les genres « Cichlasoma » ou, plus tard, à « Heros », toujours encadrés de guillemets.
Au fil des ans les publications se sont multipliées, classant, déclassant, reclassant telle espèce dans tel ou tel genre…un festival taxonomique !
En 2015 une publication importante a résolu de nombreux cas mais certains restaient en suspens.
C’est donc en avril 2016 qu’une publication de RICAN & AL. mettait un terme à quasiment tous les cas.
A ce stade, il est certain qu’il puisse encore y avoir quelques modifications légères mais cette publication se révéla être une étape extrêmement importante allant bien au-delà du seul classement des espèces.
Depuis, la classification de ce groupe d’espèces s’établit maintenant ainsi :
D’après les études moléculaires actuelles, la classification des cichlidés d’Amérique centrale se présente donc de la manière suivante :
Notons que deux genres pour lesquels des études supplémentaires sont nécessaires ne sont pas inclus dans ce tableau : Oscura et Kihnichthys (placés dans les Herichtyines dans la liste de la galerie) .
Une seule espèce très mal connue doit encore être étudiée : « Astathéros margaritifer« .

Astathéros margaritifer.
Le détail de cette nouvelle classification peut être consulté sur la page des nouveautés systématiques. Rheoheros lentiginosus, LSUMZ 16436 [n=6, Guatemala : Río Machaquilaito],
FMNH 109002 [n=29, Guatemala : Río San Pedro], FMNH 109001 [n=38, Guatemala : Río San Pedro].
Les cichlidés que l’on qualifie de centraméricains sont répartis depuis le Sud du Texas et le Mexique (géographiquement nord-américain jusqu’au panama.
La partie Est de ce pays « Darien » étant écologiquement à rapprocher de l’Amérique du Sud.
Les Grandes Antilles (Cuba et Hispaniola) ayant également quelques espèces.
Notons que trois espèce sud-américaines constituant le nouveau genre « Mesoheros » peuvent être rattachées à ce groupe centraméricain ainsi que le Genre « Australoheros ».
Depuis l’éclatement des « Cichlasoma » par KULLANDER en 1986, de nombreuses espèces centre-américaines s’étaient retrouvées orphelines.
Par défaut on les attribuait alors à « Cichlasoma » ou, plus tard, à « Heros », toujours encadrés de guillemets.
Au fil des ans les publications se sont multipliées, classant, déclassant, reclassant telle espèce dans tel ou tel genre.
En 2015 une publication importante a résolu de nombreux cas mais certains restaient en suspens.
C’est donc en avril 2016 qu’une publication de RICAN & AL. met un terme à quasiment tous les cas.
Je dis quasiment car je pense qu’il peut encore y avoir quelques modifications légères mais il s’agit là d’une étape extrêmement importante qui va bien au-delà du classement des espèces.
La classification de ce groupe d’espèces s’établit maintenant ainsi :
D’après les études moléculaires actuelles, la classification des cichlidés d’Amérique centrale se présente donc de la manière suivante :
Deux genres pour lesquels des études supplémentaires sont nécessaires ne sont pas inclus dans ce tableau :
- Oscura ;
- Kihnichthys.
Ces 2 genres sont placés dans les Herichtyines dans la liste de la galerie.
Une seule espèce très mal connue doit encore être étudiée : Astathéros margaritifer.
–
MORPHOLOGIE
Mesures du corps (les informations pour l’holotype sont entre parenthèses)
- MV = (moyenne de l’holotype et des quatre paratypes) en pourcentage de la longueur standard :
- Longueur totale: 120,2-128,4 (128,4),
- MV = 124,3 ; Hauteur : 30,65-33,78 (33,78).
- MW = 32,46 ;
- Longueur de la tête: 32,2€h-34,46 (34,46), MW = 33,24 ;
- Hauteur de la tête: 25-27,03 (27,03), moyenne = 26,03 ;
- Diamètre des yeux: 8,55-9,92 (9,19), moyenne = 9,08 ;
- Distance interoculaire: 10,16-11,57 (11,48), moyenne = 10,81 ;
- Longueur du museau: 12,4-13,5 (12,84), moyenne = 13,07 ;
- Hauteur du pédoncule caudal : 13,55-14,86 (14,86), moyenne = 14,11 ;
- longueur du pédoncule caudal: 14,88-17,27 (15,54), moyenne = 15,94 ;
- Museau-dorsal: 32,26-37,16 (37,16), moyenne = 34,62 ;
- Museau-anal: 59,68-65,68 (65,68), moyenne = 62,56 ;
- Museau-ventral: 33,23-39,19 (39,19), MW – 36,13 ;
- Longueur de la nageoire pelvienne ge : 23,81-25,81 (25,68), moyenne = 25,12 ;
- Longueur des nageoires pectorales: 23,81-27,03 (27,03), moyenne = 25,09 ;
- Longueur de la dernière épine dorsale : 10,32-12,4 (10,81), moyenne = 11,49.
- Longue rangée d’écailles : 31-34 (34/32) ;
- Ligne latérale : 21-23 (22/21) ;
- Ligne transversale : 18-19 (?) ; Dorsale : XVI-XVU/11-12 (17/12) ;
- Anal : V-VI/8 (V/8) ;
- Poitrine : 14-16 (16).
–
CORPS
Rheoheros coeruleus est un poisson qui aime l’eau courante, et avec sa forme élancée et allongée, cette espèce est parfaitement adaptée à son environnement.
Rheoheros coeruleus est un poisson élancé qui peut atteindre une longueur totale moyenne de 12 centimètres.
Malgré cela, Rheoheros coeruleus reste un petit cichlidé au corps allongé et comprimé latéralement.
Les poissons ont un corps allongé comprimé latéralement et une tête relativement pointue avec une bouche légèrement abaissée.
La ligne abdominale est nettement moins convexe que la ligne postérieure, parfois presque droite, notamment entre la base de la ventrale et l’anus.
Les femelles de cette espèce restent en moyenne 2 à 3 centimètres plus petites.
Des spécimens ont été trouvés jusqu’à 15 centimètres de longueur totale maximale.
Les mâles n’atteignent au maximum environ 15 centimètres (5,9″) tandis que les femelles ne dépassent pas 10 centimètres (3,9″) de TL.
–
Tête
Les Rheoheros coeruleus ont une tête arrondie, un museau pointu et une bouche plutôt petite, légèrement subterminale, située dans la partie inférieure de la tête.
Il existe une petite curiosité chez ce petit cichlidé : Il possède une toute petite bouche qui est protractile afin attraper les petits invertébrés qui voudraient se cacher entre les cailloux et rochers dans la nature quand il se nourrit.

Tête d’un mâle Rheoheros coeruleus en couleurs normales.
Les lèvres sont plutôt grandes et les dents sont facilement visibles sur les mâchoires.

Tête d’une femelle Rheoheros coeruleus en couleuur de reproduction.
L’œil est assez grand et situé assez haut dans la tête.
L’ouverture de la bouche est petite, les lèvres sont bombées.
Comme chez Theraps/Rheoheros lentiginosus de même taille, la bouche ressemble un peu à un bec, qui est encore renforcée par les dents extérieures antérieures qui se courbent vers l’intérieur comme une pince à épiler et sont clairement visibles même lorsque la bouche est fermée.
Les tiges des os de la mâchoire supérieure sont plus de deux fois plus longues que les cuisses et l’angle de l’os est élargi en une forme triangulaire vers le bas.
Parmi les dents de la mâchoire supérieure, celles du milieu, généralement deux à quatre de chaque côté, sont considérablement élargies, les autres (en particulier celles des rangées de dents arrière) sont petites et peu visibles.
Un peu plus d’un tiers de la mâchoire inférieure n’est pas dentée.
La longueur des dents du milieu diminue considérablement du milieu vers l’extérieur.
À leur extrémité, elles sont courbées sur le côté et vers l’intérieur disposées comme une pince à épiler.
Cette photo radiographique montre le squelette, les dents de la mâchoire antérieure et les rayons des nageoires d’un Theraps coeruleus (femelle) adulte.
Toutes les dents sont coniques, mais les plus grandes sont quelque peu aplaties à l’intérieur et ont une pointe émoussée supplémentaire environ un tiers en dessous de la pointe brune réelle.
La mâchoire inférieure est similaire en termes de dents, mais les tiges osseuses forment un angle plus aigu et les dents du milieu poussent à partir de la pointe de la mâchoire selon un angle par rapport au milieu.
Les dents de devant allongées sont clairement visibles.
Les mâles adultes développent parfois avec l’âge une bosse sur le front.
Rheoheros combine une morphologie crânienne d’animal « grattant » ou « racleur » de substrat avec une morphologie postcrânienne lotique, propre à une espèce rhéophile.
La bouche est très étroite et les 1 à 2 paires symphysaires des deux mâchoires sont très nettement élargies avec des extrémités fortement incurvées, produisant une dentition semblable à une pince utilisée pour gratter les invertébrés incrustés dans les roches, se cachant dans les crevasses ou sous celles-ci.
Ce genre se distingue des :
- autres genres rhéophiles du clade Theraps-Paraneetroplus (Theraps, Paraneetroplus) par cette morphologie de la bouche et des dents et par le fait qu’il a un peu moins de vertèbres caudales et de vertèbres du pédoncule caudal ;
- Paraneetroplus en outre en ayant une bande latérale normale située au milieu et un corps moins profond ;
- Du genre « Theraps » à cause de sa tête et de son corps qui sont complètement blancs en coloration de période nuptiale (par rapport à la partie ventrale noire de la tête et du corps antérieur) et par l’absence de doubles barres verticales (quatre et cinq).
–
Nageoires
Les nageoires sont parsemées de points bleu clair.
Les nageoires (sauf la caudale) sont courtes et arrondies et le pédoncule caudal est long avec une longue nageoire caudale sous-tronquée.
Conclusion : Les traits généraux et sa morphologie indiquent clairement la nature rhéophile de ce cichlidé.
–
COLORATION
Les jeunes poissons sont blanchâtres à jaunâtres, plus clairs sur le ventre et brunâtres sur le dos.
Une bande longitudinale irrégulière, brun noir, interrompue derrière l’œil, s’étend sur le corps depuis le bout du museau jusqu’à juste avant la racine de la queue.
Une deuxième bande longitudinale, en forme de selle dans la partie antérieure, s’étend sur le dos depuis légèrement en arrière de la base dorsale jusqu’à environ le milieu de la nageoire dorsale à rayons durs, y est interrompue et longe ensuite le bord supérieur du corps jusqu’au extrémité de la nageoire dorsale.
Il y a des zones floues brun pâle entre les deux bandes, mais aucune tache.
Les spécimens de Rheoheros coeruleus présentent des différences sexuelles plus nettes en termes de couleur vive que Rheoheros lentiginosus.
Les couleurs sont de couleur normale, les femelles adultes sont de couleur chair, avec un reflet turquoise sur l’abdomen, le nez et les branchies antérieures.
La couverture branchiale postérieure est jaunâtre, la racine de la nageoire pectorale est jaune.
–
Corps
La coloration de base est beige, plus foncée dans la zone dorsale et claire à blanche dans la zone ventrale.
Ce poisson a une couleur de fond allant de l’argent au bleu clair.
Le dos est délicatement brun à brun-violet.

Une femelle Rheoheros coeruleus en coloration normale dans le Rio Tulija, Chiapas, Mexique.
Sa couleur de fond est argenté bleuté avec 7 petites taches bleu foncé sur les flancs.
Sept à huit bandes brun foncé bien définies s’étendent sur les deux tiers supérieurs du corps, qui s’ouvrent en larges taches rondes à carrées au milieu du corps.
Il n’y a qu’un soupçon de tache sous le premier bandage, avec laquelle le bandage solide ne se mélange pas.
En revanche, les trois spots suivants sont particulièrement forts et reliés aux bandes verticales. Une particularité réside dans la forme des deux premiers et des deux derniers spots, qui sont plus larges que hauts.
De plus, les bandes ou les taches ne se prolongent pas dans les zones inférieures du corps.
La deuxième bande sur le corps s’ouvre en faisant une sorte de « bandage de selle » vers le dos, qui s’étend juste derrière la base de la nageoire dorsale jusqu’à l’extrémité supérieure de la deuxième bande.
La deuxième bande (dans certains spécimens, la troisième) bifurque juste en dessous de la ligne arrière => sa branche antérieure s’étend jusqu’à la base dorsale, sa branche postérieure se connecte à la bande suivante immédiatement en dessous de la base dorsale, de sorte qu’un motif de selle en forme de « T » est créé.
Il existe d’autres marques de couleur brun foncé qui sont deux bandes interorbitales.
Celle qui est placée à l’avant droit est particulièrement marquée, la seconde est plus faiblement marquée au niveau du cou et il existe encore une tache ovale verticale sur la racine de la queue.
Les taches sont le début des barres noires qui entourent le corps dorsalement.
Sur le flanc central, on trouve au moins sept taches bleues/noires.
Huit à dix taches noires s’alignent dans la partie médiane des flancs, réparties depuis l’extrémité du pédoncule caudal jusqu’à l’opercule, celle du milieu étant la plus visible de toutes.
Les trois premières barres ont leur origine dans la partie antérieure et supérieure des cavités oculaires, la première s’étendant frontalement jusqu’au bout de la lèvre supérieure.
La deuxième est la tâche au niveau du pédoncule caudal.
Une ligne moins intense de taches sombres est présente dans la partie dorsale des flancs, la troisième et la cinquième de ces taches sont fusionnées en ce qui ressemble à une bande circulaire entourant l’insertion de la nageoire dorsale.
Les femelles Rheoheros coeruleus présentent également deux ou trois taches noires sur la nageoire dorsale.
Les femelles, en particulier, ont une coloration bleu ciel dans la zone ventrale et dans la partie inférieure de la tête.
Les femelles ont des taches noires sur la nageoire dorsale entourées de bleu
Les femelles ont une tache bleue distincte sur la nageoire dorsale : La nageoire dorsale bleue avec des taches noires est typique des femelles de cette espèce.
Les joues des mâles Rheoheros coeruleus sont jaunes.
Une femelle Rheoheros coeruleus en coloration normale dans le Rio Tulija, Chiapas, Mexique.
Les nageoires non appariées ont une base rouge avec des rayons bleus contrastés.
La nageoire dorsale présente une marge rouge sur la zone épineuse.
En période de reproduction, chez cette espèce on peut observer des changements de couleurs.
Ainsi, une fois qu’un mâle a été sélectionné par une femelle qui a choisi son lieu de ponte, et que l’accouplement peut commencer, la femelle montre aux éventuels mâles qui viennent la courtiser, cherchant eux aussi à s’accoupler qu’elle est prête à pondre.
Pour exprimer son désir, elle affiche une rangée de six à huit grandes taches blanches longitudinales sur ses flancs en lieu et place des habituelles taches noires qu’elle a en période normale.
Sa coloration générale devient plus forte et deux grandes taches noires et bleues prédominent dans la partie médiane de la nageoire dorsale.
Après la ponte des œufs et pendant les soins de la couvée et la défense des jeunes, les deux parents Rheoheros coeruleus changent encore de couleurs adoptent ensemble une couleur de base blanche avec des rayures noires sur le dessus.
https://youtu.be/hCGSI9ChKr8 https://youtu.be/OqqGKH2PPAU
Bien qu’il s’agisse d’une description basique des modèles de couleurs, Rheoheros coeruleus est un poisson qui présente au moins quatre formes de couleurs au cours de son cycle de reproduction.
–
Tête
La tête, mais aussi le corps et les branchies sont, tout comme les nageoires sont complètement dépourvus de points.
–
Nageoires
Les nageoires pectorales sont jaunâtres, les nageoires pelviennes, la nageoire anale et la nageoire caudale sont rougeâtres, avec des taches bleuâtres.
Le premier rayon de la nageoire pelvienne est blanc-bleu.
La nageoire dorsale est bleu ciel dans la zone antérieure, avec une ou deux taches bleu-noir couvrant presque toute la hauteur de la nageoire dorsale.
Chez les mâles, la nageoire dorsale grise présente quelques petits points noirs peu visibles, tandis que chez les femelles, la nageoire dorsale présente une zone noire allant environ du sixième au dernier rayon dur.
La nageoire anale, comme les nageoires pectorales, est sans motif défini ou précis
La nageoire caudale peut porter de très légères traces en forme de fins pointillés.
Les nageoires pelviennes allongées n’atteignent pas le début de la nageoire arrière.-
–
TAILLE
Par rapport aux autres Rheoheros, Rheoheros coeruleus est un petit gabarit car mesure 12 centimètres de longueur maximum, à noter au passage que les femelles sont de 2 à 3 centimètres plus petites que les mâles !
- Taille moyenne : 10 centimètres
- Taille maximum : 12 centimètres
–
SIGNES DISTINCTIFS & DIFFERENCIATION
Rheoheros coeruleus est plus petit : Les mâles Rheoheros coeruleus peuvent mesurer jusqu’à 15 centimètres ou 5,9″ TL tandis que les mâles « Theraps/Rheoheros lentiginosus » peuvent atteindre jusqu’à 25 centimètres ou 9,8″ de longueur TL.
Rheoheros coeruleus diffère de Theraps lentiginosus par sa coloration naturelle, tant par sa coloration normale que par sa coloration reproductrice.
Rheoheros coeruleus avait été placé dans le genre « Theraps » (GÜNTHER, 1862) dont l’espèce type est « Theraps irregularis », par ses descripteurs, de la même manière que Theraps rheophilus avait été placé dans le genre Theraps par STAECK & SEEGERS (1985).

Couple de Theraps irregularis en train de pondre.
Le genre Theraps (GÜNTHER, 1862a été redécrit par Robert ALLGAYER (1989) sur les bases suivantes, en effet les cichlidés de ce genre possèdent :
- un corps allongé : 2,5 à 3,32 fois la profondeur dans la longueur standard ;
- un corps plutôt comprimé ;
- une tête longue : 2,84 à 3,76 fois la longueur standard ;
- une bouche terminale ou subterminale ;
- un long pédoncule caudal (0,9 à 1,48 de sa longueur en hauteur) ;
- avec des écailles cténoïdes.
Theraps coeruleus est reconnu par ALLGAYER comme faisant partie du genre « Theraps » ce qui a été confirmé par la suite par Warren BURGESS (2000).
Il convient toutefois de noter que malgré la relation apparente entre « Theraps/Rheoheros coeruleus » et « Theraps/Rheoheros lentiginosus » avec l’espèce type de Theraps, à savoir « Theraps irregularis », d’autres espèces prises en compte dans le genre Theraps, en raison de leur forme allongée (par exemple, « Theraps wesseli » ), se conforment probablement.
L’explication la plus plausible de cette situation serait que ces espèces ont subi une évolution convergente parce qu’elles partagent une origine monophylétique.
–
DUREE DE VIE
La longévité de cette espèce est de 5 ans.
Il est fort probable qu’elle puisse être légèrement supérieure en aquarium si les poissons bénéficient d’une bonne maintenance.
–
DIMORPHISME SEXUEL
L’espèce Rheoheros coeruleus présente un dimorphisme sexuel flagrant et évidant…en période de reproduction !

Couple en couleurs de reproduction.
En revanche, la distinction est un peu moins évidente en période normale.

Couple hors période de reproduction, en couleurs normales.
En effet si la plus grande taille des mâles est un bon indicateur, en revanche, les femelles ont une zone bleue avec deux taches noires dans la partie médiane de la nageoire dorsale, qui font totalement défaut chez les mâles quelle que soit leur taille.

Rheoheros coeruleus femelle.

Rheoheros coeruleus femelle.
En revanche, les mâles possèdent des taches noires, tandis que les femelles n’ont qu’une seule marque sur leur nageoire dorsale.

Rheoheros coeruleus mâle.
Avec le temps, les mâles les plus âgés peuvent manifester un début de bosse sur la tête.
–
COMPORTEMENT
Si Rheoheros coeruleus est un beau cichlidé avec un caractère modérément agressif, pour autant ce n’est de loin pas le cichlidé le plus facile à maintenir en aquarium et à élever avec succès !
En effet, il faut bien savoir que ce cichlidé est timide, et si les conditions ne sont pas bonnes, cette timidité devient extrême et apparemment stressante, et peut rapidement être de nature à compliquer la maintenance de ce cichlidé !
Pour compenser cette timidité et assurer son bien-être, ce poisson nécessite un « assemblage » de poissons assez vivants et mobiles autour de lui, ainsi qu’un éclairage adéquat.
A savoir aussi, qu’un environnement sombre de l’aquarium de Rheoheros coeruleus favorise la timidité de cette espèce et doit être évité !
Les poissons nageant en surfaces ont ignorés des Rheoheros coeruleus et, occasionnellement, de très petits poissons (alevins vivants) seront mangés par les Rheoheros coeruleus.
Des grottes et des rochers sont nécessaires pour le bien-être de Rheoheros coeruleus dans l’aquarium.
La taille minimale recommandée pour le bac de maintenance de cette espèce est de 300 litres (75 gallons) au minimum.
Il est possible de garder ces poissons dans un aquarium de 400 litres (100 gallons) de long de 1,5 mètre (60″), ce qui semble être parfait pour ce poisson.
Bien sûr, certaines personnes réussiraient dans des aquariums plus petits, mais une telle maintenance est susceptible de modifier la nature de leur comportement si particulier et si intéressant à observer : ce serait dommage de se priver de voir un tel comportement naturel.
Compte tenu des conditions naturelles dans lesquelles vit ce poisson, il est facile de comprendre son besoin d’une très bonne qualité d’eau, car lorsque les conditions de l’eau se détériorent, Rheoheros coeruleus est très sujet aux infections bactériennes qui peuvent le conduire éventuellement à la mort.
La quantité d’oxygène dissous et la température doivent être particulièrement prises en compte par l’éleveur.
En effet, ces poissons souffriront très vite s’ils sont placés dans des environnements pauvres en oxygène, cela se traduire par un constat rapide comme le montre facilement l’augmentation du taux respiratoire.
Il est donc préférable de maintenir la chimie de l’eau proche des conditions naturelles, avec un pH supérieur à 7,0 et une dureté supérieure à 5 degrés.
La température de l’eau est importante, et une eau trop froide ou trop chaude peut facilement endommager le poisson.
Par ailleurs, il est particulièrement important de ne pas les conserver dans une eau trop chaude : une plage de 20 à 28° Celsius (68 à 83°F) est acceptable, les températures moyennes étant préférées.
En tenant compte de tout cela, la coloration et le comportement des Rheoheros coeruleus sont optimaux.
L’alimentation n’est pas un problème, car ils accepteront avec avidité tout ce qu’on leur propose.
Malgré cette aptitude à tout manger, il conviendra de ne pas proposer des aliments trop riches en protéines ou en graisses à ces poissons afin de leur épargner d’éventuels problèmes de digestion, troubles pour lesquels les cichlidés sont assez souvent sujets.
Les aliments en flocons ou surgelés issus du commerce aquariophile et autres préparations personnelles des éleveurs, à condition d’être adaptées au régime alimentaire de ces poissons.
D’une façon générale, ces aliments sont acceptés sans problème et les Rheoheros coeruleus peuvent être maintenus sans difficulté apparent et longtemps sous ce régime.
A partir du moment où les Rheoheros coeruleus seront élevés dans de bonnes conditions, le principal problème à résoudre à leur égard sera, lors de leur élevage, consistera à les aider à vaincre leur timidité naturelle dans le cadre d’une maintenance en aquarium.
De bonnes conditions d’eau, des compagnons adaptés, un bon éclairage, une nourriture abondante et des compagnons pas trop agressifs sont la clé de réussite de la maintenance des Rheoheros coeruleus.
Des compagnons plus agressifs stresseront Rheoheros coeruleus et les empêcheront de former des territoires…et les empêcheront aussi de se reproduire !
Si les bonnes conditions de maintenance de cette espèce sont remplies, les Rheoheros coeruleus se reproduiront probablement sans grande difficulté et surtout régulièrement.
Pour satisfaire leur besoin de nicher dans une grotte, il n’est pas difficile de leur fournir cette grotte d’élevage.
Le recours à un simple un pot de fleur renversé laissant une base ouverte parmi un amas de rochers, avec une ouverture pas trop grande, est un stratagème qui fonctionnera très bien et sera vite adopté par les reproducteurs.
Une fois que les couples se sont formés et que les procédures de reproduction ont commencé, les choses se passent normalement bien, même si les premières tentatives de reproduction des poissons se soldent souvent par un échec.
Les alevins acceptent les crevettes de saumure comme première nourriture et prospèrent normalement dans l’aquarium communautaire, beaucoup d’entre eux y atteignant même l’âge adulte.
Bien entendu, cela ne se produit que s’il n’y a pas de prédateurs efficaces dans le bac et que des doses suffisantes sont fournies aux alevins…dont il faudra aussi espérer qu’il n’y a pas de prédateurs chez les plus gros spécimens !
Les Rheoheros coeruleus sont plus à l’aise pour vivre s’ils évoluent dans un groupe d’au moins six individus ou plus, et bien qu’ils ne soient pas ouvertement agressifs, ils peuvent montrer une agression intraspécifique, bien que celle-ci sera très rarement mortelle/fatale les uns pour les autres, surtout si les conditions « spatiales » du bac sont favorables.
–
CARACTERE
Comme d’autres membres du genre Rheoheros, cette espèce provient de rivières à débit rapide aux eaux claires qui ont un fond caillouteux grossier.
Ces poissons adorent creuser et ont besoin de crevasses et de terriers pour se sentir à l’aise.
Rheoheros coeruleus est un poisson vif, adapté à la vie en aquarium et qui n’est certainement pas agressif.
- Régime alimentaire : Carnivore ;
- Sociabilité : vit au sein de petits groupes d’individus ;
- Territorial : Oui ;
- Mode de vie : Diurne.
Rheoheros coeruleus est un poisson qui vit en petits groupes que l’on trouve naturellement à mi-profondeur et près du fond.
Naturellement, ce cichlidé a tendance à transformer son environnement.
En effet, cette espèce de cichlidé aime creuser le substrat, voire même chercher à s’enfoncer dans le sable et entre les rochers, et en fin de compte grâce à son travail de sape, il transforme radicalement son environnement : C’est un élément important du caractère de cet animal à bien prendre en compte !
Les membres de chaque groupe sont organisés autour d’une hiérarchie bien établie.
C’est un cichlidé qui a besoin de de définir sa place au sein du groupe dans lequel il vit.
Des poursuites entre poissons ou même de petites bousculades peuvent avoir lieu entre les différents membres du groupe jusqu’à ce qu’une hiérarchie soit établie.
Bien qu’étant considéré comme « « légèrement territorial », Rheoheros coeruleus est un animal plutôt paisible qui se comporte généralement de manière pacifique avec les autres espèces.
Ceci n’empêche ce poisson d’avoir quelques écarts de conduite qui se manifestent par des manifestations sous forme de va-et-vient incessants (défilés) devant son adversaire, voire de petites joutes peuvent avoir lieu entre les différents membres du groupe jusqu’à ce qu’une hiérarchie soit enfin établie.
Naturellement, elle a tendance à s’enfoncer dans le sable et à transformer son environnement.
Bien que légèrement territorial, Rheoheros coeruleus est un animal plutôt paisible qui se comporte généralement de manière pacifique avec les autres espèces.
Les femelles, en particulier, ont un comportement intéressant.
Chez cette espèce, la femelle en particulier occupe un territoire et tente alors d’intéresser un mâle.
Ensemble, mâle et femelle défendent ce territoire et le font avec leur couleur spécifique (sous-couleur bleu argenté avec des taches noires à blanc argenté).
–
COHABITATION
COHABITATION NATURELLE
D’autres espèces de cichlidés souvent trouvées avec Rheoheros coeruleus comprennent :
- Thorichthys socolofi ;
- Chuco intermedium ;
- Paratheraps bifasciatus ;
- Rocio octofasciata ;
- Paraneetroplus omonti ;
- Trichromis salvini ;
- …
D’autres espèces de poissons couramment associées comprennent :
- Brycon guatemalensis ;
- Astyanax mexicanus ;
- Poecilia mexicana :
- Priapella compressa ;
- Xiphophorus helleri ;
- Pseudoxiphophorus bimaculatus ;
- Atherinella alvarezi ;
- pimelodid Rhamdia laticauda ;
- …
- Priapella intermedia
- Brycon guatemalensis
- Astyanax mexicanus
- Poecilia mexicana
- Priapella compressa
- Xiphophorus hellerii
- Pseudoxiphophorus bimaculatus
- Atherinella alvarezi
- Rhamdia laticauda
–
COHABITATION EN AQUARIUM
Etant des poissons vivant en petits groupes, il est conseillé d’installer au moins 2 individus dans un aquarium de 300 litres minimum.
Un petit groupe de 5-6 spécimens est préférable et c’est préalable pour assurer leur bien-être.
Maintenus seuls dans un aquarium, ces cichlidés ont tendance à être rapidement stressées et à devenir particulièrement sensibles aux maladies, c’est pourquoi il conviendra de leur adjoindre des compagnons de bacs, autres que des cichlidés.
Etant de nature craintive, il est conseillé de ne pas laisser Rheoheros coeruleus cohabiter avec des espèces territoriales de grande taille ou avec des poissons trop agressifs.
En revanche, en bac communautaire, Rheoheros coeruleus peut facilement évoluer avec des voisins territoriaux au tempérament paisible ou avec des espèces non territoriales.
Dans le cadre de la maintenance de ce cichlidé au sein d’un bac communautaire, il faudra prévoir un espace adéquat pour chaque espèce territoriale, en effet chaque espèce doit posséder une surface et un décor lui permettant de juxtaposer son territoire à celui de ses voisines.
Cela impliquera de disposer d’un bac d’une contenance d’au moins 500-600 litres, voire plus selon les compagnons de bac qui auront été choisis par l’éleveur pour accompagner Rheoheros coeruleus.
–
EAU
CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT NATUREL
- Température : 23 – 28°C
- PH : 7.3 – 8
- GH : 10 – 25
- Mouvement de l’eau : Fort
–
ZONE DE VIE
Milieu de la couche d’eau / En pleine eau vive.
–
ALIMENTATION
Rheoheros coeruleus se nourrit dans les zones à débit rapide des rivières aux lits rocheux et/ou sableux, ramassant le sable dans les zones de galets rocheux.
Dans ces lieux, il est possible d’observer des Rheoheros coeruleus de toutes tailles se regroupant librement, nageant à contre-courant tout en cherchant des produits comestibles parmi les rochers.
Pendant qu’ils se nourrissent, les Rheoheros coeruleus ne manifestent que très peu ou voire aucune agressivité entre eux ou envers les autres poissons.
Contrairement à son espèce sœur « Theraps irregularis », suite aux observations, cette espèce de cichlidé, dans sa recherche de nourriture, ne semble pas essayer de retourner des cailloux à la recherche d’invertébrés cachés.
Cependant, selon certains éleveurs, ce comportement aurait été observé en aquarium !
En effet, Rheoheros coeruleus aurait été observé en train de chercher sa nourriture en soulevant ou en retournant un objet (pierre/morceau de bois) puis en regardant rapidement en dessous pour voir s’il y a quelque chose de comestible, un spectacle très amusant à observer.
Compte tenu de la promiscuité d’un aquarium par rapport aux rivières du milieu naturel d’où vient ce cichlidé, il y a fort à supposer que ce comportent puisse être induit par les conditions de vie propres à une maintenance en captivité et dans un espace réduit de ce poisson.
En fait d’autres observations, à effectuer en milieu naturel pour faire une levée de doute, seraient nécessaires pour corroborer ou infirmer cette hypothèse et véritablement savoir si ce comportement se produit bien en milieu sauvage.
Dans la nature, Rheoheros coeruleus se nourrit principalement d’Aufwuchs et de petits crustacés.
Il faut aussi savoir que Rheoheros coeruleus a la particularité de posséder une petite bouche qui limite la taille des aliments qu’il est capable d’avaler.
En conséquence, parmi les précautions que l’éleveur devra prendre à l’égard de cette espèce dans le cadre de sa maintenance dans l’aquarium, il faudra nourrir Rheoheros coeruleus avec des aliments au bon calibre mais aussi facile à digérer tels que les puces d’eau, Artémias, Mysis… et de la nourriture en flocons.
Le nourrissage de cette espèce si elle cohabite avec des espèces plus grandes devra se faire en alternance et de préférence après avoir nourri les goinfres à grande bouche !
Pour une parfaite hygiène alimentaire, des composants végétaux (algues) pourront être ajoutés à son alimentation, en fait ces compléments ne devront pas faire défaut.
–
EN MILIEU NATUREL
Dans la nature, les Rheoheros coeruleus mangent des plantes, du zoobenthos, des algues.
Rheoheros coeruleus se nourrit aussi d’invertébrés (principalement de petits crustacés) et d’organismes (plantes et/ou animaux) attachés à des roches ou à des pierres, d’invertébrés incrustés dissimulés dans les rochers, se cachant dans les crevasses ou au bas des rochers, sur le fond aquatique.
Il n’est pas exclu que dans sa quête de nourriture, ce cichlidé absorbe aussi divers végétaux en même temps que les organismes vivants qui composent ses repas.
–
EN AQUARIUM
Rheoheros coeruleus est par définition une espèce principalement carnivore, mais pour autant, ce cichlidé peut très bien manger de la nourriture sèche (flocons, granulés), de la nourriture fraîche et des aliments surgelés.
La préférence de ces poissons ira vers les nourritures qui coulent et qui lui permettent de reproduire son comportement de recherche de nourriture.
–
REGIME
Pour éviter les carences, il est recommandé de varier les types d’aliments.
Pour la plupart des espèces, il est préférable de nourrir quelques petites portions chaque jour plutôt qu’un seul gros repas.
Comme pour tous les cichlidés, il ne faut pas suralimenter les Rheoheros coeruleus pour éviter de polluer l’eau.
Comme l’a indiqué le contenu stomacal des spécimens sauvages qui ont été analysés, il s’avère que les Rheoheros coeruleus se nourrissent principalement d’Aufwuchs et de petits invertébrés.
Fort de ce constat, il en a été déduit que l’alimentation de ces poissons serait bien adaptée avec des régimes riches en viande, qui peuvent avoir la forme de granulés de cichlidés de haute qualité, mais aussi en repas congelé.
En tout état de cause, l’éleveur de Rheoheros coeruleus devra faire en sorte que ces poissons reçoivent également une certaine quantité d’aliments végétaux comme la spiruline.
Bien entendu, la nourriture ne devra pas être trop riche sous peine de voir arriver les symptômes du gros ventre qui sont très dévastateurs chez cette espèce.
Mais ce n’est pas la première cause de mortalité car lorsqu’ils ne sont pas tenus dans un bac avec du courant, ces gentils poissons passent leur temps à se battre entre eux, ce qui réduit tout aussi vite votre groupe à 1 ou 2 exemplaires.
C’est un vrai rhéophile !
–
AQUARIUM
Les Rheoheros coeruleus aiment les courants et l’eau propre.
La température de l’eau se situe entre 25 et 28°C.
Comme pour la plupart des cichlidés d’Amérique centrale, la dureté et l’acidité de l’eau font peu de différence.
- Volume minimal du bac : 300 litres ;
- Population minimale : petit groupe d’individus ;
- Température : 23 – 28°C ;
- ph : 7.3 – 8 ;
- difficulté d’élevage : difficile ;
- Robustesse : tolérant ;
- Comportement : pacifique ;
- Agressivité : occasionnelle.
–
CONFIGURATION DE L’AQUARIUM
Malgré le fait que Rheoheros coeruleus soit une espèce relativement petite, c’est un cichlidé a besoin et qui aime vivre dans un grand aquarium.
La plupart du temps, dans la littérature aquariophile, une taille d’aquarium de 100-150 centimètres est suggérée mais, il faut convenir qu’une longueur d’aquarium d’au moins 2 mètres commence à être un espace de vie optimal et n’est pas superflu pour les évolutions et le bien-être de ce poisson rapide.
–
DECOR & AQUARIUM BIOTOPE
Le sol de l’aquarium sera garni de sable fin, mélangé avec de petits galets.
Le sable utilisé ne devra pas posséder d’arêtes saillantes sur lesquelles la bouche de ces poissons seraient meurtrie quand ils sont en recherche de nourriture !
Le décor sera composé principalement de beaucoup de pierres disposées de façon à ce que ces poissons puissent creuser le sable entre elles, ce qui leur permettra de s’aménager des abris et des lieux de nidification.
Compte tenu des habitudes « immobilières » des Rheoheros coeruleus, il est donc important que les pierres soient fermement placées sur le fond lors de la construction de l’aquarium et que ce n’est qu’alors que le sable qui les entoure est disposé : Les Rheoheros coeruleus se chargeront de la répandre eux-mêmes sur le fond de l’aquarium !
L’ajout d’éléments de décors en bois mort n’est pas une nécessité, au mieux cet élément n’aura qu’une valeur purement décorative.
–
PLANTES
Comme tout bon cichlidé qui se respecte, c’est un poisson qui fouille le sol et surtout qui le creuse …ce poisson a la particularité de déterminer son territoire en le creusant dans le sable, à cette occasion il est donc très fortement probable qu’il déracinera les plantes et qu’il modifiera la décoration de l’aquarium…selon ses gouts !
D’autre part, il faut savoir que dans son habitat d’origine, les plantes sont plutôt rares : Un bac biotope avec cette espèce peut ne pas contenir de plantes !
–
ECLAIRAGE
L’éclairage ne doit pas être trop fort.
Sous un éclairage modéré, ils se colorent beaucoup plus joliment.
–
GESTION DE L’EAU
Rheoheros coeruleus vivant naturellement dans les eaux basiques, la présence de roches calcaires comme la meule ou le travertin améliorera son environnement.
Pendant la phase d’installation de l’aquarium, au moment de mettre le sable, il est également conseillé d’ajouter un apport de sels spécifiques pour stabiliser le ph, à doser en fonction de la dureté de l’eau utilisée.
–
FILTRATION
Comme dit précédemment, Rheoheros coeruleus est une espèce qui vit naturellement dans le courant, il est donc conseillé d’installer un système de filtration surdimensionné (10 à 20 fois le volume du bac afin de garantir un fort courant et surtout une forte oxygénation.
L’éleveur devra mettre en place pour l’aquarium des Rheoheros coeruleus une capacité de pompage/filtrage/brassage et une routine de changement hebdomadaire de 20 à 30 % de l’eau du bac de ses pensionnaires.
En complément de l’installation de filtration, un dispositif, de type « système venturi » améliorera le taux d’oxygène dissous dans l’eau, en particulier pendant l’été.
–
Besoins spécifiques
RAPPEL : Rheoheros coeruleus est une espèce qui vit naturellement à une température comprise entre 23°C et 28°C.
Pour un bon entretien, la température ne doit jamais dépasser les 31°C pendant de longues périodes.
Les niveaux de nitrates de l’eau doivent toujours rester inférieurs à 50 milligrammes/litre.
Pour garder l’eau propre et non polluée, il faudra prévoir de changer régulièrement 20 à 30 % du volume d’eau du bac.
–
DIFFICULTÉ DE MAINTENANCE
Cette espèce n’est disponible que très occasionnellement dans les magasins d’aquariophilie : Il est donc assez difficile de se procurer ces poissons !
–
REPRODUCTION
PROTOCOLE DE REPRODUCTION
Rheoheros coeruleus est un poisson ovipare qui pond sur substrat caché.
- Difficulté d’entretien : modérée ;
- Protection contre la ponte : oui ;
- Espèce migratoire/migrante : Non.
La reproduction de cette espèce en aquarium est considérée comme modérée.
Le temps de doublement minimum de la population est inférieur à 15 mois ce qui en fait un poisson relativement prolifique et explique l’état de conservation de sa population.
Idéalement, elle s’effectue à une température avoisinant les 25°C pour un pH de 7,5.
La reproduction chez Rheoheros coeruleus est l’un des actes les plus fascinants chez les cichlidés d’Amérique centrale.
Les changements de couleur complexes impliqués dans les phases de reproduction, ainsi qu’à l’occasion de la période d’accouplement, sont uniques et absolument remarquables à observer.
Pendant ces séquences, les femelles Rheoheros coeruleus deviennent, dans le couple reproducteur, les plus colorées, avec une couleur de base beige et un bleu intense sur le bas de la tête, la poitrine et le ventre, elles sont aussi les premières à investir la zone de reproduction.
Ces cichlidés privilégieront les trous dans les troncs d’arbres enfoncés, séparés du fond du cours d’eau.
En effet, ce sont de loin les endroits les plus recherchés, comme en témoigne le fait que des femelles les plus grandes et plus agressives prioritairement tous les trous disponibles.
Les deuxièmes endroits préférés sont les grottes formées naturellement par des roches, qui doivent parfois être élargies dans le substrat adjacent.
À d’autres occasions, des grottes sont creusées sous les rochers, dans le sable sur lequel elles reposent.
Lorsqu’une femelle Rheoheros coeruleus adopte un comportement manifestement « territorial », par son attitude elle exprime cette humeur et l’affiche clairement sur son corps, sur ses flancs en se parant d’une rangée de six à huit grandes taches blanches contrastées longitudinalement.
Les taches blanches remplacent les taches noires visibles dans la coloration normale.
Par la suite, la coloration de la femelle s’intensifie alors et deux grandes taches noires cerclées de bleu deviennent visibles sur la partie médiane de la nageoire dorsale.
Les mâles, de toutes tailles, ont une livrée de base de couleur jaune verdâtre coloration avec huit à dix taches noires disposées longitudinalement sur la partie médiane de leurs flancs.
Une sorte de « U » noir apparaît également juste en dessous de la base antérieure de la nageoire.
Ainsi parés, ils se mettent en quête des femelles installées dans leur territoire et ayant choisi un nid de ponte qui patrouillent sur leurs territoires.
Pendant ce jeu de séduction dont la finalité sera la concrétisation d’un couple qui se reproduira, les femelles restent à l’entrée de leurs grottes et semblent ignorer par leur comportement impassible les mâles qui passent elles.
A ce rythme, lors de ce jeu, les patrouilles et les va-et-vient incessants des mâles peuvent durer des heures.
Les mâles, quelle que soit leur taille, visitent constamment les nids des femelles territoriales et espèrent être choisis comme partenaire reproducteur.
La femelle, lorsqu’elle est intéressée, celle-ci du nid choisi par elle et courtisera l’élu.
Lorsqu’un mâle Rheoheros coeruleus est choisi par une femelle, il faut savoir qu’il est toujours plus grand que la femelle, et finalement pour finir de se courtiser les deux partenaires potentiels tournent autour d’eux dans le territoire chois.
Une fois le couple établi, mâle et femelle change de couleurs, et, en prévision de la ponte prochaine, ils commencent à chasser tous les intrus.
À ce stade, le nom spécifique de « coeruleus » devient évident, car les mâles et les femelles développent une fantastique coloration bleu ciel sur tout le corps et les nageoires, avec juste une tache noire visible au milieu de leurs flancs.
La surface de frai est nettoyée par les deux poissons pour que les œufs soient déposés et fécondés.
C’est à ce moment-là que la femelle reste à l’entrée ou à l’intérieur du nid pendant que le mâle patrouille dans les environs immédiats.
Les œufs mettent environ deux jours à éclore et, quatre jours plus tard, les alevins (après avoir consommé leurs sacs vitellins) nagent et s’aventurent hors de la grotte.
C’est à ce moment-là qu’un autre changement se produit dans la coloration des parents, car un motif noir apparaît sur la couleur du fond bleu ciel et avec six rayures incomplètes qui descendent du haut aux taches maintenant noires qui se trouvent longitudinalement dans la partie médiane de leurs flancs.
–
Risques d’hybridation
De manière générale, il est conseillé de ne pas mélanger plusieurs espèces d’un même genre ou différentes variétés d’une même espèce, pour éviter les risques d’hybridation.
–
AVANT LA REPRODUCTION
Formation d’un couple reproducteur & parade nuptiale
La femelle (avec une coloration de fond beige et une partie inférieure de la tête, de la poitrine et du ventre d’un bleu intense) est à la recherche d’une zone avec le courant d’eau le plus lent et d’un terrier qui servira de nid (les trous dans les troncs d’arbres enfoncés sont les endroits les plus souhaitables, bien que les cavités entre les rochers et agrandies en creusant le substrat adjacent conviennent également).
Lorsqu’une femelle a pris possession d’un territoire, elle l’exprime par une rangée de six à huit grandes taches blanches longitudinales sur ses flancs (qui remplacent les noires qu’il montre normalement) et avec une coloration générale qui s’intensifie et où deux grandes taches noires et bleues prédominent dans la partie médiane de la nageoire dorsale.
Le mâle (généralement jaune verdâtre et avec 8 à 10 taches noires longitudinales au milieu des flancs) entoure le territoire de la femelle, qui reste à l’entrée de son terrier en l’ignorant pendant des heures.
Ensuite, le mâle choisi (toujours plus grand que la même femelle) et la femelle commencent le rituel d’accouplement en faisant des cercles l’un autour de l’autre.
Une fois le couple établi, le mâle et la femelle changent de coloration et commencent à chasser tous les intrus.
C’est à ce moment-là que leur épithète « coeruleus », prend tout son sens, car les deux animaux développent une coloration de couleur bleu ciel sur tout le corps (y compris les nageoires) avec une seule tache noire au milieu des flancs.
La zone de frai est nettoyée par les deux poissons afin de déposer les œufs et de les féconder, puis environ 200 œufs (selon la taille de la femelle, jaune, ovale) et 2,1 millimètres de long sur 1,7 millimètres de large)
–
Préparation du bac
Pendant la quête du site de ponte, les Rheoheros coeruleus recherchent des zones où l’écoulement de l’eau est plus lent, mais surtout, ils recherchent une grotte qui deviendra leur nid de ponte et d’élevage du couvain.
–
Conditionnement des reproducteurs
Conditions de l’eau du bac de reproduction :
- Paramètres de l’eau : pH 7,0-8,0 ;
- GH : 9 – 20° ;
- Température de l’eau : 23-25°C.
Le conditionnement des reproducteurs est identique avec ces cichlidés comme il est avec la grande majorité de ce cichlidé américain.
Une bonne nourriture, des changements d’eau plus rapprochés, une augmentation de la température de l’eau…déclencheront le frai au sein d’un couple auto-choisi.
–
Site de ponte
Les femelles de Theraps coeruleus établissent leur territoire dans des trous de troncs enfoncés ou, lorsqu’elles ne sont pas disponibles, dans de petits terriers creusés à la base d’un rocher.
Plus le nid est élevé par rapport au bas, mieux c’est !
–
PENDANT LA REPRODUCTION
Ponte
Quand survient l’instant attendu de la ponte, environ deux cents (selon la taille de la femelle)sont déposés.
Les œufs déposés sont ovoïdes et jaunes, d’une taille d’environ 2,1 millimètres (0,08″) de longueur par 1,7 millimètres (0,07″) de largeur (COLEMAN & GALVANI, 1998).
Au moment de l’expulsion, ils sont fixés au plafond ou aux parois de la grotte où s’est effectué le frai.
Les œufs sont immédiatement fécondés par le mâle Rheoheros coeruleus.
Pour éviter leur pourrissement ou la moisissure, ils sont sans cesse ventilés/attisés avec les nageoires pectorales par la femelle qui s’en occupe seule.
–
Période d’incubation
Après avoir frayé dans la grotte de reproduction, le mâle et la femelle deviennent bleu ciel (avec une tache noire au milieu du flanc), ce qui leur a donné leur nom spécifique.
A partir de ce moment, la femelle reste à l’intérieur de la frayère ou exceptionnellement à l’entrée, jamais plus loin, tandis que le mâle patrouille dans les environs immédiats.
Dans le cadre d’une optimale répartition des tâches au sein du couple reproducteur, les femelles restent à l’intérieur de la grotte pour éventer leurs œufs tandis que les mâles restent à l’extérieur pour chasser les intrus.
–
Eclosion
Les œufs mettent environ deux jours à éclore dans les conditions d’une bonne maintenance en aquarium.
–
Nage libre des alevins
Quatre jours plus tard, les petits frétillants, après avoir consommé leurs lourds sacs vitellins, nagent librement et s’aventurent hors de la grotte.
À ce stade, un autre changement de coloration se produit chez les parents lorsqu’un motif noir apparaît sur la couleur de base bleu ciel, avec six barres incomplètes descendant du haut jusqu’aux taches désormais noires trouvées longitudinalement sur la partie médiane de leurs flancs, très contrasté avec le fond bleu clair.
Un « U » noir se forme également juste en dessous de la base antérieure de la nageoire dorsale.
Dès que les larves sont en mesure de nager, les parents sont obligés de redoubler leur surveillance et l’exercer tous les deux en même temps : Compte tenu du courant ambiant, les parents rassemblent tous leurs bébés dans une zone où l’eau est à débit modéré, pour y parvenir ils les attrapent au moyen de la bouche et les recrachent ensuite au sein du groupe d’alevins.
–
Première alimentation des alevins
Les bébés se nourrissent à la surface des rochers, probablement à partir de petites larves incrustées, de détritus et d’Aufwuchs.
–
Garde parentale
Lorsqu’un danger perçu approche, les alevins disparaissent rapidement sous les rochers environnants, et seuls les parents restent, ne gardant apparemment rien.
Une fois le danger perçu comme disparu, les alevins commencent à sortir un à un de leurs cachettes.
Comme il n’y a pas d’études faites en milieu naturel sur les comportements de ces poissons, il est difficile d’évaluer combien de temps les parents garderont leurs bébés, mais des observateurs ont pu remarquer des juvéniles d’environ deux centimètres de longueur errant parmi les rochers, où ils se réfugient efficacement dans de petites crevasses lorsque le danger approche.
Lorsqu’ils atteignent environ quatre centimètres (1,6″) de longueur, on apercevoir ces jeunes Rheoheros coeruleus se regrouper avec des adultes à la recherche de nourriture.
Ils sont fixés au plafond ou aux parois de la cavité et oxygénés par les nageoires pectorales et dorsale de la femelle.
Les deux parents protègent leurs petits pendant qu’ils se nourrissent de petites larves et de détritus trouvés à la surface des rochers.
Les 2 parents Rheoheros coeruleus gardent leurs bébés ensemble : À ce stade, ils changent à nouveau de couleur, montrant cette fois des barres frappantes dans la partie médiane supérieure des flancs.
Les alevins se cachent sous des rochers ou des feuilles lorsqu’une menace perçue approche. Photo prise dans le Rio Tulija, Chiapas, Mexique.
En fait, lorsqu’un danger est perçu, quelle qu’en soit la nature, les alevins se précipitent pour disparaître parmi les rochers environnants et seuls les parents restent en vue, éventuellement pour affronter ce danger et out au moins y faire front !
Une fois l’alarme passée, les alevins réapparaissent, un à un, en sortant de leurs cachettes.
Lorsque les jeunes atteignent environ quatre centimètres de long, ils quittent le giron parental pour vivre au sein de petits groupes de poissons de la même, ils se joignent aux adultes à la recherche de nourriture.
–
CONSERVATION
Rheoheros coeruleus a récemment été évalué pour la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN en 2018.
Rheoheros coeruleus est répertorié comme données insuffisantes.
Rheoheros coeruleus est présent sur le versant atlantique du Mexique, principalement dans les eaux principales et supérieures de la rivière Tulija et de ses affluents dans le bassin versant de la rivière Usumacinta.
Il n’y a pas d’information connue sur la taille ou la tendance de la population de cette espèce.
On sait, cependant, que la rivière Tulija subit des pressions dues à l’augmentation de la déforestation au cours des dernières décennies, et que cette espèce est confrontée à la menace de l’invasion d’une espèce de Loricariidae qui a décimé d’autres rivières de la Grijalva-Usumacinta, affectant à la fois l’environnement et les populations de poissons, mais il est probable qu’un équilibre de la biomasse devrait être atteinte et, comme dans d’autres rivières du système, Les populations de l’espèce se rétabliront probablement partiellement.
En l’absence d’informations sur l’utilisation possible, la gravité des menaces et la conservation, cette espèce ne peut pas être classée comme répondant ou sur le point de répondre aux seuils de l’un des critères de la Liste rouge, et par conséquent, cette espèce est évaluée comme étant insuffisante en matière de données, nécessitant des recherches supplémentaires pour clarifier son risque d’extinction.
–
Information sur l’aire de répartition géographique
Rheoheros coeruleus est présent sur le versant atlantique, principalement dans les eaux principales et supérieures de la rivière Tulija et de ses affluents dans le bassin versant de la rivière Usumacinta, au Mexique.
–
Population Information
De plus amples renseignements sont nécessaires concernant la taille et la tendance de la population de Rheoheros coeruleus.
–
INFORMATIONS SUR LES MENACES DU BIOTOPE
Les dangers du bon vieux « Pléco » !
Rheoheros coeruleus se trouve principalement dans la rivière Tulija qui se trouve dans une zone subie des pressions dues à l’augmentation de la déforestation au cours des dernières décennies.
Cependant, la même zone fait également l’objet de plusieurs efforts de conservation, en partie en raison de sa nature hautement touristique et de certains écosystèmes aquatiques restent donc encore en très bon état.
Une autre menace est cette invasion d’une espèce de Loricariidae qui a décimé d’autres rivières de la Grijalva-Usumacinta, affectant à la fois l’environnement et les populations de poissons, mais il est probable qu’un équilibre de la biomasse devrait être atteint et, comme dans d’autres rivières du système, les populations d’espèces se rétabliront probablement.
https://youtu.be/V1_lcprYp5U
La biodiversité au Mexique et dans d’autres régions du monde est constamment menacée en raison des activités anthropiques, telles que :
- La perte d’habitat causée par les changements d’affectation des terres ;
- La pollution de l’air, de l’eau et du sol ;
- La surexploitation des ressources naturelles ;
- Le changement climatique ;
- L’introduction d’espèces exotiques.
L’introduction d’espèces non indigènes dans un écosystème génère un problème environnemental, car elles deviennent envahissantes (fléaux), provoquant une perte importante d’espèces indigènes.
De plus, la manière d’introduire accidentelle ou délibérée d’espèces exotiques est irresponsable et ces espèces génèrent des problèmes, tels que la prédation des espèces indigènes, une compétition plus rigoureuse entre les espèces et la transmission de maladies ou de parasites.
L’ampleur des dommages que la présence de ces espèces peut causer aux écosystèmes, à leurs services environnementaux et à la santé humaine, animale et végétale n’a pas été suffisamment étudiée, tout comme les impacts environnementaux et sociaux.
Il a été rapporté que ces poissons préfèrent les habitats rocheux. Certains préfèrent les lagons sablonneux et peu profonds où abondent les débris ligneux, les ruisseaux peu profonds dans la jungle ou les régions profondes de grandes rivières.
Les poissons plus petits sont généralement capturés uniquement dans les cours d’eau affluents, tandis que les poissons plus gros se trouvent généralement dans le courant dominant ( CANO-SALGADO, 2011 ; LIANG & AL., 2005 ; NICO & MARTIN, 2001 ).
Cette famille de poissons peut résister à des concentrations extrêmes dans l’habitat, car ils sont très tolérants à l’eau polluée et peuvent s’adapter sans difficulté aux conditions variables de qualité de l’eau, bien qu’ils puissent être intolérants aux basses températures de l’eau ( NICO & MARTIN, 2001 ).
Ils peuvent survivre jusqu’à 30 heures hors de l’eau et présentent une haute tolérance à l’hypoxie cardiaque ( AMADOR-DEL ANGEL & AL., 2014; MENDOZA-ALFARO & COLL., 2009 ; NICO & MARTIN, 2001 ).
Le comportement de cette espèce est territorial puisqu’elle peut être agressive pour défendre son territoire et compétitive pour obtenir de la nourriture.
Il a été observé que lorsque les ressources sont moins limitées à des densités de population élevées, ce comportement est réduit
–
INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE
Sans objet.
–
ACTIONS DE CONSERVATION
Néant.
–
Renseignements sur les mesures de conservation
Il n’y a pas d’efforts de conservation connus pour cette espèce.
Cependant, les mêmes zones affectées par la déforestation qui ont un impact sur Rheoheros coeruleus font également l’objet de plusieurs efforts de conservation, en partie en raison de sa nature hautement touristique et de la nature de certains écosystèmes aquatiques qui restent encore en très bon état.
–
USAGES HUMAINS
Informations sur l’utilisation et le commerce
De plus amples informations sont nécessaires pour savoir si cette espèce est effectivement utilisée ou commercialisée.
–
MENACE POUR LES HUMAINS
Cette espèce ne représente pas de menace particulière pour l’homme lorsqu’elle est rencontrée dans son milieu naturel.
Il est inoffensif pour l’homme et son indice de vulnérabilité est faible (10 sur 100).
–
MARCHE AQUARIOPHILE
Espèce très rarement disponible dans le marché aquariophile.
–
STATUT DE CONSERVATION
Theraps coeruleus n’est pas répertorié dans la norme officielle mexicaine NOM-059-ECOL-2001 ni dans la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées.
L’habitat reste stable dans toute son aire de répartition.
–
Statut de la Liste rouge de l’UICN
Références : n°126983
Statut : Données insuffisantes (DD) ;
Date de l’évaluation : 17 décembre 2018
Rheoheros coeruleus est évalué par l’Union internationale pour la conservation de la nature dans la liste rouge de l’UICN des espèces menacées comme (DD) données insuffisantes (2018).
Le Rio Tulija se trouve dans une zone où la pression en faveur de la déforestation a été importante au cours des dernières décennies, au cours desquelles de vastes étendues de forêt tropicale ont été détruites.
Cependant, la zone fait également l’objet de plusieurs efforts de conservation, en partie en raison de sa nature hautement touristique.
Les écosystèmes aquatiques restent en très bon état.
L’invasion imminente d’une espèce de Loricaridés qui a décimé d’autres rivières de la Grijalva-Usumacinta est susceptible de se produire et d’affecter l’environnement et les populations de poissons de la zone mais à terme un équilibre de la biomasse devrait être atteint et comme dans d’autres rivières de la région.
Dans ce système, les populations de l’espèce se rétabliront probablement partiellement.
FishBase
CITES
Non évalué
CMS
(Réf. 116361)
Non évalué
–
MENACE POUR L’HOMME
Inoffensif
–
Utilisations humaines
FAO – Publication :
–
MALADIES
Parasites
Il est parasité par :
- Posthodiplostomum: La maladie est caractérisée par un parasite qui s’attaque aux muscles du poisson et se manifeste par l’apparition de points noirs et de taches noires ;
- Genarchella isabellae: Parasite fréquemment présent chez les cichlidés du sud-est du Mexique ;
- Saccocoelioides : Endoparasites présents dans les intestins des poissons d’eau douce et saumâtres des Amériques ;
- Ascocotyle : Vers plat qui s’introduit dans les intestins des poissons.
–
PREDATEURS NATURELS
Les prédateurs naturels comprennent :
- le crocodile « Crocodylus moreletti» ;
- le cormoran « Phalacrocorax brasilianus » ;
- le balbuzard pêcheur « Pandion haliaetus» ;
- la loutre « Lutra longicaudis annectens» ;
- des poissons carnivores plus gros ….
–
REFERENCES
GÜNTHER, A., 1862. Catalogue des poissons du British Museum. Catalogue des Acanthopterygii, Pharyngognathi et Anacanthini de la collection du British Museum. Chat. Poissons v. 4 : i-xxi + 1-534.
Stawikowski, R. & U. WERNER, 1987. Neue erkenntnisse über die buntbarsche um Theraps lentiginosus mit der beschreibung von Theraps coeruleus spec. nov. Aquar. Terrar. Z., vol. 40 (n° 11) : 499-504.
KULLANDER, S. O., 2003. Cichlidae (Cichlidés). P. 605 à 654. Dans : R. E. REIS, S. O. KULLANDER ET C. J. FERRARIS, JR. (éditeurs). Liste des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Porto Alegre : EDIPUCRS, Brésil.
Cíclidos México Archivé 2014-11-02 à la Wayback Machine. (Espagnol)
ARTIGAS AZAS, Juan Miguel, 2009. « Theraps coeruleus (Stawikowski & Werner, 1987), le petit corrientera bleu ».
Magazine d’actualités Cichlidé. vol. 18 (n° 4) ; p. 14 à 19.
Caractéristiques de l’œuf de Theraps coeruleus – FishBase
COLEMAN, RON & A. P. GALVANI, 1998. « La taille des œufs détermine la taille de la progéniture chez les poissons cichlidés néotropicaux (Teleostei : Cichlidae) ». Copeia, 1988 ; p. 209 à 213.
MARTÍNEZ, V. M. V., M. L. A. MACEDO, Theraps SCHOLZ, D. G. SOLÍS & E. F. M. FRANCO, 2002. Atlas des helminthes parasites des cichlidés au Mexique. Instituto Politécnico Nacional, Dirección de Publicaciones Tresguerras 27, 06040, Mexico. P. 50.
Liste des maladies pour Theraps coeruleus – FishBase
CONKEL, D., 1993. Cichlidés d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale. Theraps F. H. Publications, Inc., États-Unis. Pages. 152-153.
Liste des poissons d’eau douce signalés au Mexique – FishBase
MILLER, R. R., 2006. Poissons d’eau douce du Mexique. Chicago (Presses de l’Université de Chicago). XXVI + 1-490.
CHEUNG, W. W. L., Theraps J. PITCHER & D. PAULY, 2005. Un système expert en logique floue pour estimer les vulnérabilités intrinsèques à l’extinction des poissons marins à la pêche. Biol. Conservation. 124:97-111.
STAWIKOWSKI, RAINER & U. WERNER ; 1987; « Neue erkenntnisse über die buntbarsche um Theraps lentiginosus mit der beschreibung von Theraps coeruleus spec. nov. » ; Die Aquarien – und Terrarien-Zeitschrift ; 40 (11); p. 499.
ALLGAYER, R (1989) Révision et redescrip tion du genre Theraps. Günther 1862. Description de deux espèces nouvelles du Mexique (Pisces, Perciformes, Cichlidae). Revue Française des Cichlidophiles 10 (n°90) : 4-30.
BURGESS, WE (2000) L’ histoire de Cichlasoma . Herichthys , la rupture. Amateur de poissons tropicaux 48(11) : 44-54.
COLEMAN, RM & AP GALVANI (1998) La taille des œufs détermine la taille de la progéniture chez les poissons cichlidés néotropicaux (Teleostei : Cichlidae). Copeia 1988 : 209-213.
–
LITTÉRATURE & BIBLIOGRAPHIE
ALLGAYER, R., 1989. Révision et redescription du genre Theraps (GÜNTHER, 1862). Description de deux espèces nouvelles du Mexique (Pisces, Perciformes, Cichlidae). Revue française des Cichlidophiles, vol. 10 (n° 90) : 4-30.
BAENSCH, H. A. & R. RIEHL, 1995. Atlas d’Aquarien. Bande 4. Mergus Verlag GmbH, Verlag für Natur- und Heimtierkunde, Melle (Basse-Saxe), Allemagne. 864 p. p. 668.
BAENSCH, H. A. & R. RIEHL, 1997. Atlas Aquarien, bande 5. Mergus Verlag, Melle (Basse-Saxe), Allemagne. 1148 p. p. 968.
ESCHMEYER, W. N. Catalogue de poissons. Académie des sciences de Californie, 1998. ISBN 978-0-940228-47-4.
HERDER, F., J. HUYKEBROUCK & K. BUSSE, 2010. Catalogue des spécimens types de poissons conservés au Zoologisches Forschungsmuseum Alexander Koenig, Bonn. Bulletin zoologique de Bonn, vol. 59 : 109-136.
McMahan, C. D., A. D. GEHEBER & K. R. PILLER, 2010. Systématique moléculaire de l’énigmatique genre Vieja (Teleostei : Cichlidae). Phylogénétique moléculaire et évolution, vol. 57 : 1283-1300.
SCHLIEWEN, Royaume-Uni, 1992. Poissons d’aquarium. Barron’s Education Series, Incorporated. 159 p. p. 125.
WU, H.L., K.-T. SHAO & C.F. LAI (éditeurs), 1999. Dictionnaire latin-chinois des noms de poissons. The Sueichan Press, Taïwan.
STAWIKOWSKI, R. & U. WERNER. 1998. Die Buntbarsche Amerikas Band 1, Eugen Ulmer Verlag, p. 415.
BAENSCH, H.A. & R. RIEHL, 1995. Atlas d’Aquarien. Bande 3.
Mergus Verlag GmbH, Verlag für Natur- und Heimtierkunde, Melle, Allemagne. Page 879 (Inclus dans la description de Theraps lentiginosus).
COLEMAN, R. 2002. Données sur la taille des œufs de cichlidés.
GÜNTHER, A (1862) Catalogue des poissons du British Museum. Catalogue des Acanthoptérygii, Pharyngognathi et Anacanthini dans la collection du British Muesum. Catalogue des poissons 4 : 1-534.
KULLANDER, SO (1983) Une révision du genre de cichlidés sud-américains Cichlasoma (Teleostei : Cichlidae). Musée suédois d’histoire naturelle, Stockholm.
MILLER, R.R. (2005) Poissons d’eau douce du Mexique. Presses de l’Université de Chicago, Chicago.
SEEGERS, L. & W. STAECK (1985) Theraps rheophilus nov. sp., un cichlidé inhabituel du Mexique de la famille des Cichlasoma . Le magazine Aquarium et Terrarium 38(11) : 499-505.
STAWIKOWSKI, R & U. WERNER (1987) Nouvelles découvertes sur les cichlidés autour de Theraps lentiginosus avec la description de Theraps coeruleus spec. Nov. Le magazine Aquarium et Terrarium 40(11) : 499-504.
R & U. WERNER (1998) The Cichlids of America Volume 1. Eugen Ulmer GmbH & Co, Allemagne.
–
BIBLIOGRAPHIE
ESCHMEYER, William N., éd. 1998. Catalogue de poissons. Publication spéciale du Centre de recherche et d’information sur la biodiversité, n° 1, vol. 1-3. Académie des sciences de Californie. San Francisco, Californie, États-Unis. 2905. ISBN 0-940228-47-5.
FENNER, Robert M. : L’aquariophile marin consciencieux. Neptune City, New Jersey, États-Unis : T.F.H. Publications, 2001.
HELFMAN, G., B. COLLETTE ET D. FACEY : La diversité des poissons. Blackwell Science, Malden, Massachusetts, États-Unis, 1997.
HOESE, D.F. 1986 : . A M.M. SMITHet P.C. HEEMSTRA (eds.) Smiths’sea fishes. Springer-Verlag, Berlin, Allemagne.
MAUGE, L.A. 1986. A J. DAGET, J.-P. GOSSE ET D.F.E. THYS VAN DEN AUDENAERDE (eds.) Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Afrique (CLOFFA). ISNB, Bruxelles ; MRAC, Tervuren, Flandre ; et ORSTOM, Paris, France. Vol. 2.
MOYLE, P. ET J. CECH. : Fishes : An Introduction to Ichtyology, 4e édition, Upper Saddle River, New Jersey, États-Unis : Prentice-Hall. Année 2000.
NELSON, J. : Poissons du monde, 3e édition. New York, États-Unis : John Wiley and Sons. Année 1994.
WHEELER, A. : The World Encyclopedia of Fishes, 2e édition, Londres : Macdonald. Année 1985.
Cet ouvrage contient une traduction dérivée de « Theraps coeruleus » de la Wikipédia catalane, publiée par ses éditeurs sous la licence GNU Free Documentation License et la licence Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
–
LIENS EXTERNES
AQUATAB
–
EN IUCN Red List of Threatened Species 2024-1 [192906]
IUCN Red List of Threatened Species [http://www.iucnredlist.org/] [jako Rheoheros coeruleus (Stawikowski & Werner, 1987)]. Datum citace: 29. leden 2024
CZ AQUATAB. World Wide Web electronic publication [species/26731]
PLÍŠTIL J. (Ed.) (2009): AQUATAB. World Wide Web electronic publication [http://aquatab.net] [jako Theraps coeruleus Stawikowski & Werner, 1987]. Datum citace: 17. leden 2010
CZ RYBICKY.NET – Akvaristika pro každého [atlasryb/tlamovec_theraps_coeruleus]
PECHÁČEK L.: RYBICKY.NET – Akvaristika pro každého [http://rybicky.net/]
CH DE EN FR IT NL PR SP FishBase [26793]
FROESE R., PAULY D. (eds.): FishBase [http://www.fishbase.org]
CZ HANEL, L., PLÍŠTIL, J., NOVÁK, J. (2013): České názvy živočichů V. Ryby a rybovití obratlovci (Pisces). 8. Paprskoploutví (Actinopterygii) Kostnatí (Neopterygii) [Ostnoploutví (Perciformes /Elassomatoidei – Icosteidei/)], Národní muzeum (zoologické oddělení), Praha [jako Theraps coeruleus Stawikowski & Werner, 1987]. Datum citace: 26. září 2020.
KULLANDER, S.O., 2003. Cichlidae (Cichlidés). p. 605 à 654. Dans R.E. REIS, S.O. KULLANDER & C.J. FERRARIS, JR. (eds.) Liste des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Porto Alegre : EDIPUCRS, Brésil. (Réf. 36377)
Rheoheros coeruleus © ROBERT ALLGAYER
https://zenodo.org/records/7003455
KULLANDER, S.O., 2003. Cichlidae (Cichlidés). p. 605 à 654. Dans R.E. REIS, S.O. KULLANDER & C.J. FERRARIS, JR. (eds.) Liste des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Porto Alegre : EDIPUCRS, Brésil. (Réf. 36377)
Rheoheros coeruleus © ROBERT ALLGAYER
https://zenodo.org/records/7003455
–
LEXIQUE
[1] La base de données Internet Catalogue des poissons couvre plus de 34 871 espèces et sous-espèces de poissons valides.et leurs synonymes, plus de 5 194 genres et sous-genres valides et leurs synonymes, et inclut dans plus de 36 000 références bibliographiques.
Les entrées pour les espèces, par exemple, comprennent nom de l’espèce/sous-espèce, genre, auteur, date, publication, pages, figures, localité type, emplacement de spécimen(s) type(s), statut actuel (avec références), famille/sous-famille et publication importante, notes taxonomiques ou nomenclaturales.
Presque toutes les descriptions originales ont été examinées, et beaucoup des efforts ont été déployés pour déterminer l’emplacement des spécimens types.
La base de données en ligne est mise à jour chaque mois.
–
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.