CRIBROHEROS ALTIFRONS – KNER, 1863
Les cichlidés (Cichlidae, Cichliformes), avec environ 251 genres et plus de 1730 espèces valides (FRICKE & al., 2022), constituent l’une des familles de poissons d’eau douce les plus diversifiées de la planète.
Cette famille comprend des espèces très appréciées dans l’aquariophilie au niveau mondial (Oscars, scalaires, discus, etc.), ainsi que plusieurs autres d’intérêt pour la pêche locale (par exemple, Guapotes, Tucunarés) et dans l’aquaculture à petite et grande échelle (par exemple : les Tilapias), à la fois localement et globalement.
Sur les 270 espèces de poissons indigènes présentes dans les environnements d’eau douce au Costa Rica, selon ANGULO & al. (2013) & ANGULO (2021), environ 10 % (soit 26 espèces) correspondent à des membres de cette famille.
De ces 26 espèces, 7 appartiennent au genre Cribroheros (Mojarras), 5 au genre Amatitlania (Mojarritas ou Chogorras), 3 au genre Amphilophus (Mojarras), 3 au genre Parachromis (Guapotes) et le reste sont des espèces monotypiques (c’est-à-dire avec un seul représentant, au niveau du genre, dans le pays) (ANGULO, 2021).
Parmi tous ces poissons, Cribroheros altifrons, un magnifique cichlidé, se distingue, des autres cichlidés qui sont souvent très similaires.

Il se remarque grâce à ses 5 bandes noires placées sur les flancs et aussi par de petites perles irisées bleues et vertes situées sous l’œil du mâle qui renforcera son apparence avec l’apparition à l’âge adulte d’une bosse prononcée sur la nuque.
La femelle Cribroheros altifrons, quant à elle, a une longue bande noire allant des branchies à la queue avec la même ponctuation que le mâle sur le corps et sous les yeux.
Cribroheros altifrons est un poisson intéressant à observer qui possède un tempérament parfois très agressif avec ses congénères, de nature à complexifier sa maintenance.

En général, certains aquariophile qui ont tenté l’expérience disent qu’il ne faut pas le garder à moins d’être un aquariophile très expérimenté, car sa maintenance est dite assez problématique…ce qui reste discutable.
Malheureusement à ce discours négatif s’ajoute que ce n’est pas un cichlidé très connu en Europe et encore moins répandu, c’est pourtant l’occasion d’en apprendre un peu plus lui !
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REPARTITION
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE
Cribroheros altifrons est un genre de cichlidés trouvé en Amérique centrale.
Origine : Costa Rica, Panamá.
Ces poissons d’eau douce sont répartis sur la majeure partie de l’Amérique centrale, de l’ouest du Panama au sud du Mexique, sur les versants de l’Atlantique et du Pacifique.

En effet, du point de vue de sa répartition, Cribroheros altifrons est un représentant très intéressant, car il est présent aussi bien en Amérique centrale qu’en Amérique du Sud.
Ce cichlidé est originaire d’Amérique centrale, où on le trouve sur le versant pacifique du Costa Rica (Rio Térraba) au Panama (Rio Chiriqui).
Les plans d’eau suivants sont particulièrement connus pour être bien pourvus en Cribroheros altifrons:
- Le Río Caracol : Nommé aussi « rivière Escargot », c’est un cours d’eau brésilien de l’État du Rio Grande do Sul et un affluent de la rive gauche du rio Caí (Brésil) ;
- Le Río Chiriquí Nuevo (Panama) ;
- Le Río Coloradito (Puntarenas, Corredores, Costa Rica) ;
- Le Río Coto (Costa Rica) ;
- Le Rio Culebra (Panama) ;
- Le Río Estí (Panama) ;
- Le Río Grande de Térraba (Costa Rica) ;
- Le Río Platanal (Panama).
Ces poissons d’eau douce sont répartis sur la majeure partie de l’Amérique centrale, de l’ouest du Panama au sud du Mexique, sur les versants de l’Atlantique et du Pacifique.
Mais la répartition de Cribroheros altifrons est bien plus vaste et très intéressante, car ce cichlidé est présent aussi bien en Amérique centrale qu’en Amérique du Sud…ce qui est assez peu courant !
A savoir aussi que le genre Cribroheros est donc globalement assez répandu, en effet, ce type d’espèce peut avoir tendance à avoir une distribution plus restreinte par endroit et plus dense dans d’autres régions car, n’oublions pas qu’ils sont menacés, notamment en raison de la perte d’habitat et de la pollution.
Ainsi, l’aire de répartition des Cribroheros altifrons pourrait donc être considérablement plus vaste que ce qu’elle n’est actuellement reconnue (Sam BORSTEIN, 2011)…
Selon les espèces, l’habitat des Cribroheros altifrons varie suivant les rivières et des ruisseaux à débit rapide aux eaux lentes ou stagnantes telles que les étangs et les lacs.
Tout ceci explique que l’occurrence de cette espèce de cichlidé est très particulière, certains sites de découverte se situent à la fois en Amérique Centrale (Costa Rica et Panama) côté Pacifique mais aussi en Colombie.
Selon l’IUCN, Cribroheros altifrons est présent sur le versant pacifique de l’Amérique centrale, depuis le bassin versant du fleuve Térraba au sud du Costa Rica jusqu’à celui du fleuve Chiriquí au Panama (KULLANDER, 2003, ROJAS & RODRIGUEZ, 2008, ANGULO & Al. 2013, MATAMOROS & Al. 2015, ŘICAN & Al. 2016).
Au Panama, sa présence a été signalée dans les fleuves Chiriquí Viejo, Chico, Chiriquí, Fonseca, San Felix et Tabasará (VEGA & Al. 2006), bien que sa présence dans le fleuve Tabasará reste à confirmer.
Son altitude varie de 20 à 400 mètres (ANGULO & Al. 2013).
L’étendue de l’occurrence (EOO) est estimée entre 8 170 et 13 043 km², d’après un polygone convexe minimal calculé à partir des données de collecte géoréférencées (GBIF 2019).
Cependant, cette estimation repose sur un nombre très limité de collections muséales disponibles (GBIF 2019).
Compte tenu de l’ampleur des menaces pesant sur l’espèce à l’échelle régionale, il est peu probable qu’elle soit présente dans plus de dix localités.
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Quelques rivière dans lesquelles évoluent des Cribroheros altifrons :
Rio Térraba
La Grande rivière du Térraba est le plus grand fleuve du Costa Rica.

Rio Terraba est aussi connu comme la rivière Diquís, ou « Dí Crí » dans la langue boruca, ce qui signifie « grande eau ».

La rivière se trouve dans la Province du Puntarenas, plus spécifiquement dans la Région Brunca au sud-est du pays.
Elle trouve son berceau dans la cordillère de Talamanca, son lit s’entame dès l’union de la rivière General et celle de Coto Brus.
Son embouchure couvre des marais, des méandres et un ample delta (dénommé Delta du Diquís, Delta Sierpe ou Delta Terraba), lequel se trouve dans la Baie de Coronado, un secteur du littoral costaricien dans l’océan Pacifique.
Les zones humides du bassin des rivières Sierpe et Terraba, officiellement connu comme Zone Humide Nationale Terraba Sierpe, correspondent à la dénommée Vallée du Diquís, formée par les secteurs bas des rivières du même nom et ses affluents.
Le secteur est délimité par les files des collines Brunqueña et de la Péninsule d’Osa.
Le Terraba est le plus grand bassin hydrographique du Costa Rica, avec une extension de 5 085 km2.
La population située dans la vallée de cette rivière se divise en 27 arrondissements regroupant 337 325 habitants selon le recensement de 2002.
Le climat en cette zone est tropical pluvieux sec.
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Rio Chiriqui
Le rio Chiriquí où río Chiriquí Nuevo est un fleuve de la République du Panama situé dans la province de Chiriquí, dans l’ouest du pays.

Le rio Chiriquí est un fleuve, d’une longueur est de 130 km, situé au Panama, qui traverse les districts de Boquete, de David, de Dolega et de Gualaca, dans la province de Chiriquí et se jette dans l’océan Pacifique.
Son bassin hydrographique couvre une superficie de 1 925 km².

Les principaux affluents sont les rios Brazo de Hornito, quebrada Barrigon, rio Gualaca, rio Los Valles, rio Caldera, rio Cochea, estero El Quindio et rio David.
On rencontre Cribroheros altifrons du Rio Térraba et des bassins hydrographiques du Coto au Costa Rica au système du Rio Chiriqui au Panama, plus exactement dans les eaux à courant lent à rapide avec des altitudes comprises entre 20 et 400 mètres.
Ces cichlidés ont une préférence à vivre dans les rivières et les ruisseaux au fond sablonneux et caillouteux et au-dessus des fonds boueux des petits coudes de la rivière.
Il ne faut pas oublier que l’aire de répartition de Cribroheros altifrons peut être considérablement plus grande que ce l’avait reconnu Sam BORSTEIN, en 2011 : ce cichlidé doit certainement fréquenter d’autres cours d’eau.
Cribroheros est un genre de cichlidés trouvé en Amérique centrale.
Ces poissons d’eau douce sont répartis sur la majeure partie de l’Amérique centrale, de l’ouest du Panama au sud du Mexique, sur les versants de l’Atlantique et du Pacifique.
Selon les espèces, leur habitat varie des rivières et des ruisseaux à débit rapide aux eaux lentes ou stagnantes telles que les étangs et les lacs.
Bien que le genre soit globalement répandu, les espèces individuelles ont tendance à avoir des distributions plus restreintes et certaines sont menacées, notamment en raison de la perte d’habitat et de la pollution.
Aujourd’hui, l’aire de répartition est considérablement plus grande que ce qu’avait relevé Sam BORSTEIN en 2011.
En effet, du point de vue de sa répartition, Cribroheros altifrons est un représentant très intéressant, car il est présent aussi bien en Amérique centrale qu’en Amérique du Sud.
Les plans d’eau suivants sont particulièrement connus :
- Le Río Caracol : Le rio Caracol (la « rivière Escargot ») est un cours d’eau brésilien de l’État du Rio Grande do Sul. C’est un affluent de la rive gauche du rio Caí ;
- Le Río Chiriquí Nuevo ;
- Le Río Coloradito (Puntarenas, Corredores, Costa Rica) ;
- Le Río Coto ;
- Le Rio Culebra (Panama) ;
- Le Río Estí (Colombie) ;
- Le Río Grande de Térraba au Costa Rica ;
- Le Río Platanal au Panama.

Rio Chiriqui nuevo.

Rio Grande de Terraba.

Rio Coto.

Rio Coloradito.

Rio Caracol.

Rio Culebra.
Désormais son occurrence est à nouveau très particulière, ses sites de découverte se situent à la fois en Amérique Centrale (Costa Rica et Panama) côté Pacifique mais aussi en Colombie.
Ces poissons d’eau douce sont répartis sur la majeure partie de l’Amérique centrale, de l’ouest du Panama au sud du Mexique, sur les versants de l’Atlantique et du Pacifique.
Bien que le genre Cribroheros soit globalement assez répandu, les espèces individuelles ont tendance à avoir des distributions plus restreintes et certaines sont menacées, notamment en raison de la perte d’habitat et de la pollution.
Mais selon Sam BORSTEIN, 2011, l’aire de répartition des altifrons de Cribroheros pourrait être considérablement plus vaste que ce qui est actuellement reconnu.
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MILIEU NATUREL & BIOTOPE
Selon les espèces de Cribroheros, l’habitat varie des rivières et des ruisseaux à débit rapide aux eaux lentes ou stagnantes telles que les étangs et les lacs.
Cependant, on rencontre Cribroheros altifrons dans les eaux à courant lent à rapide avec des altitudes comprises entre 20 et 400 mètres.
Le biotope privilégié de Cribroheros altifrons est caractérisé par de nombreuses formations rocheuses et un bon fond sablonneux.
En effet, ces cichlidés vivent dans les rivières et les ruisseaux au fond sablonneux et caillouteux et au-dessus du substrat boueux des méandres des rivières à débit lent.

Cribroheros altifrons vit généralement dans des cours d’eau rocheux et sablonneux, à courant lent à rapide avec des altitudes comprises entre 20 et 400 mètres.

Les Cribroheros altifrons aiment aussi les endroits avec beaucoup de courant dans l’eau où ils peuvent se nourrir principalement d’invertébrés et de divers crustacés, qu’ils trouvent dans le sable, après l’avoir filtré ainsi que le font d’autres cichlidés mangeurs de terre d’Amérique du Sud ⇒ Les Géophagus.
Selon les espèces, l’habitat peut varier des rivières et des ruisseaux à débit rapide aux eaux lentes ou stagnantes telles que les étangs et les lacs.

Ici, étonnement, on rencontre ces poissons évoluant sur des sols meubles et boueux, avec un faible débit.
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TAXONOMIE
HISTORIQUE
Rudolf KNER et Franz STEINDACHNER ont décrit cette espèce en 1863 comme Heros altifrons dans « « Eine Uebersicht der ichthyologischen Ausbeute des Herrn Professors Dr. Mor. WAGNER in Central-Amerika« .
En 1863, Rudolf KNER avait classé les Cribroheros altifrons comme étant des Héros altifrons dans un rapport de réunion de l’Académie royale des sciences de Bavière à Munich, mais il n’a pas publié immédiatement ce document, ce qui fut chose faite un an plus tard, en coopération avec Franz STEINDACHNER.
Ce serait donc scientifiquement correct d’associer STEINDACHNER à cette description !
De plus, l’ancienne collection a été irrévocablement détruite, incendiée à Munich lors d’une nuit de bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale.
En choisissant ce nom de Cribroheros altifrons, Rudolf KNER a certainement voulu faire référence à la structure de la tête de ce cichlidé en composant un mot avec « altus » signifiant « haut » et « frons » signifiant « front », cela fait référence au cou, qui tombe brusquement vers l’arrière de la tête.
Cette façon de nommer les nouveaux poissons est propre à de nombreux ichthyologistes qui, à la façon ont laissé leur empreinte en créant tous les genres possibles.
Ces genres sont aujourd’hui considérés comme des synonymes ou des pseudonymes tels que le sont Heros altifrons, Astronotus (Astronotus) altifrons, Cichlosoma altifrons, Astatheros altifrons, Cichlasoma altifrons, Amphilophus altifrons, Cichlasoma altifrons…
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RAPPEL SUR LES …..
Si on parlait d’abord des Amphilophus …
- Amphilophus alfari
- Amphilophus altifrons
- Amphilophus amarillo
- Amphilophus astorquii
- Amphilophus bussingi
- Amphilophus calobrense
- Amphilophus chancho
- Amphilophus citrinellus
- Amphilophus diquis
- Amphilophus erythraeus
- Amphilophus flaveolus
- Amphilophus globosus
- Amphilophus granadense
- Amphilophus hogaboomorum
- Amphilophus labiatus
- Amphilophus longimanus
- Amphilophus lyonsi
- Amphilophus macracanthus
- Amphilophus margaritiferus
- Amphilophus nourissati
- Amphilophus rhytisma
- Amphilophus robertsoni
- Amphilophus rostratus
- Amphilophus sagittae
- Amphilophus supercilius
- Amphilophus tolteca
- Amphilophus viridis
- Amphilophus xiloaensis
- Amphilophus zaliosus
- Amphilophus Agassiz, 1859 – Type : Amphilophus froebelii 5AGASSIZ, 1859° [Amphilophus labiatus (Günther, 1864)] – Type par monotypie
« Amphilophus » est un genre de cichlidés d’Amérique centrale, allant du sud du Mexique au Panama.
Cependant, des études menées par Oldřich ŘICAN en 2008 et 2016 ont suggéré que plusieurs espèces d’Amphilophus devraient être déplacées vers le genre Astatheros.
Les espèces proposées pour être déplacées vers le genre « Astatheros » en 2008 étaient :
Les espèces proposées pour être déplacées vers « Astatheros » en 2008 étaient :
- Amphilophus alfari ;
- Amphilophus altifrons ;
- Amphilophus bussingi ;
- Amphilophus diquis ;
- Amphilophus longimanus ;
- Amphilophus macracanthus (qui serait l’espèce type d’Astatheros) ;
- Amphilophus margaritifer ;
- Amphilophus rhytisma ;
- Amphilophus robertsoni ;
- Amphilophus rostratus.
D’autres études génétiques ont conduit ŘICAN :
A placer « Amphilophus macracanthus » dans le genre « Astatheros » et placer les anciennes espèces suivantes dans le genre « Cribrohéros » :
- Amphilophus alfari => Cribrohéros alfari ;
- Amphilophus altifrons => Cribrohéros altifrons ;
- Amphilophus bussingi => Cribrohéros bussingi ;
- Amphilophus diquis => Cribrohéros diquis ;
- Amphilophus longimanus => Cribrohéros longimanus ;
- Amphilophus rhytisma => Cribrohéros rhytisma ;
- Amphilophus robertsoni => Cribrohéros robertsoni ;
- Amphilophus rostratus => Cribrohéros rostratus ;
Plusieurs espèces de ce genre sont endémiques du petit lac Apoyo (6 espèces) et du lac Xiloá (4 espèces) au Nicaragua, et seraient le résultat d’une spéciation sympatrique.
Aujourd’hui, selon FISHBASE, il existerait actuellement 16 espèces reconnues dans ce genre, énumérées ci-dessous.
- Amphilophus amarillo – STAUFFER & MCKAYE, 2002 ;
- Amphilophus astorquii – STAUFFER, MCCRARY & KE BLACK, 2008 ;
- Amphilophus chancho – STAUFFER, MCCRARY & KE BLACK, 2008 ;
- Amphilophus citrinellus – GÜNTHER, 1864 ;
- Amphilophus flaveolus STAUFFER, MCCRARY & KE BLACK, 2008 ;
- Amphilophus globosus GEIGER, MCCRARY & STAUFFER, 2010 ;
- Amphilophus hogaboomorum – CARR & GIOVANNOLI, 1950 ;
- Amphilophus labiatus – GÜNTHER, 1864 ;
- Amphilophus lyonsi – JP GOSSE, 1966 ;
- Amphilophus margaritifer – GÜNTHER, 1862 ;
- Amphilophus supercilius – GEIGER, MCCRARY & STAUFFER, 2010 ;
- Amphilophus tolteca – RECKNAGEL, KUSCHE, ELMER & Amphilophus MEYER, 2013 ;
- Amphilophus viridis – RECKNAGEL, KUSCHE, ELMER & Amphilophus MEYER, 2013 ;
- Amphilophus xiloaensis – STAUFFER & MCKAYE, 2002 ;
- Amphilophus zaliosus – BARLOW, 1976
Selon le catalogue des poissons, il apparait que :
- « Amphilophus erythraeus» est une espèce valide (considérée comme un synonyme d’ « Amphilophus labiatus » par FishBase) ;
- « Amphilophus margaritifer » est une espèce invalide ;
- « Amphilophus » comprend deux espèces supplémentaires : « Amphilophus istlanus» et « Amphilophus trimaculatus » (ces deux sont placés dans Cichlasoma par FishBase) ;
- Alors que le « Amphilophus trimaculatus» appartient à « Amphilophus » sur la base de la génétique, de l’apparence et du comportement, la position de Mayaheros istlanus est moins claire, car l’ADNn le place dans Amphilophus, mais l’ADNm le placerait plus logiquement dans « Mayaheros » ;
- « Mayaheros istlanus» est probablement le résultat d’une spéciation hybride impliquant « Amphilophus trimaculatus » et « Mayaheros beani ».
Selon Catalogue of Fishes, on a encore :
- « Cichlasoma trimaculatum » appartient également au genre Amphilophus (tous deux placés dans Cichlasoma par FishBase) ;
- « Amphilophus erythraeus » est une espèce valide (considéré comme un synonyme d’Amphilophus labiatus par FishBase) ;
- « Amphilophus margaritifer » est une espèce invalide.
Pendant longtemps, ce genre a compris 23 espèces, dont plusieurs sont bien connues dans le commerce aquariophile et chez les passionnés, mais des études menées en 2008 et 2016 suggèrent que plusieurs espèces d’Amphilophus méritaient, à cette époque, d’être déplacées vers d’autres genres.
- Mettre « Amphilophus macracanthus» dans « Astatheros » ;
- Placer « Amphilophus alfari », « Amphilophus altifrons», « Amphilophus bussingi », « Amphilophus diquis », « Amphilophus longimanus », « Amphilophus rhytisma », « Amphilophus robertsoni » et « Amphilophus rostratus » dans le genre « Cribroheros ».
L’étude de ŘICAN suggère que les espèces « Astatheros » sont plus étroitement apparentées aux Jack Dempsey (Rocio octofasciata) et cichlidés arc-en-ciel (Herotilapia multispinosa) qu’aux autres espèces d’Amphilophus.
Plusieurs espèces de ce genre sont endémiques du petit lac Apoyo (6 espèces) et (4 espèces) au Nicaragua, et seraient le résultat de spéciation sympatrique…c’est une autre histoire !
Finalement, aujourd’hui, Il existe actuellement 8 espèces de « Cribroheros » reconnues pour ce genre de cichlidés :
- Cribroheros alfari (MEEK, 1907) (Pastel cichlid) ;
- Cribroheros altifrons (KNER, 1863) ;
- Cribroheros bussingi (LOISELLE, 1997) ;
- Cribroheros diquis (W. A. BUSSING, 1974) ;
- Cribroheros longimanus (GÜNTHER, 1867) (Red-breast cichlid) ;
- Cribroheros rhytisma (LOPEZ S., 1983) ;
- Cribroheros robertsoni (REGAN, 1905) (False fire-mouth cichlid) ;
- Cribroheros rostratus (T. N. GILL, 1877).
Au sein du genre, on distingue deux groupes :
Le groupe « alfari » qui compte :
- Cribroheros altifrons ;
- Cribroheros alfari ;
- Cribroheros diquis ;
- Cribroheros rhytisma ;
- Cribroheros bussingi.
Le groupe « alfari » est restreint à l’Amérique centrale au sud du Río Aguán au Honduras sur le versant caraïbe (les provinces ichtyologiques de San Juan et de Bocas),
Le groupe « rostratus » qui compte :
- Cribroheros longimanus ;
- Cribroheros rostratus ;
- Cribroheros robertsoni.
Le groupe « rostratus » est ici sympatrique mais s’étend plus au nord jusqu’à l’extrême nord dans le sud-Amérique jusqu’au [1]Río Papaloapán (province ichtyologique d’Usumacinta; également Caraïbes – versant atlantique).

Cribroheros diquis et Cribroheros altifrons sont répartis sur le versant Pacifique dans la province ichtyologique de Chiriqui.
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NOMS
NOM COMMUNS
Chez les aquariophiles anglophones, Cribroheros altifrons est connu comme le « joyau du Costa Rica » : Son nom anglais est « Costa Rican Jewel ».
Mais, les synonymes courants ne manquent pas :
- Cichlasoma altifrons ;
- Amphilophus altifrons ;
- Amphilophus highbrow ;
- Cichlidé Horseface ;
- Steilstirnbuntbarsch (Allemagne)
- Mojarra ;
- Horsehead cichlid ;
- …
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SYNONYMES
- Heros altifrons, KNER & AL, 1863
- Astatheros altifrons – KNER, 1863 ;
- Amphilophus altifrons – KNER, 1863 ;
- Cichlasoma altifrons – KNER, 1863 ;
- Heros altifrons – KNER, 1863.
- Astronotus (Astronotus) altifrons – EIGENMANN, 1893
- Astronotus altifrons – EIGENMANN & AL, 1903
- Heros (Heros) altifrons – PELLEGRIN, 1904
- Cichlosoma altifrons – REGAN, 1905
- Astatheros altifrons – JORDAN & AL, 1930
- Cichlasoma (Amphilophus) altifrons – MILLER, 1966
- Amphilophus altifrons – KULLANDER, 1996
- Astatheros altifrons – ŘICAN & AL, 2008
- Cribroheros altifrons – ŘICAN & AL, 2016
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ETYMOLOGIE
Le genre Cribroheros a été créé en 2016 après des recherches approfondies sur l’ADN des cichlidés d’Amérique centrale.
Le nom Cribroheros peut être divisé en deux parties.
Heros est dérivé du genre homonyme Heros qui signifie «héros».
Le nom fait référence à la façon dont ces espèces recherchent de la nourriture qui tamisent le substrat à la recherche de particules alimentaires.
Cribroheros, ce nom un nom composé de deux mots latins :
- Le mot « crībrum» vient du verbe « cemo » qui signifie « séparer, trier » avec le suffixe, qui signifie « tamis ». « Crībrō » signifie « tamiser », « passer au crible » ou « tamiseur ».
- « Heros » est un héros en latin.
Ce nom est donc une allusion à la manière de butiner qu’a ce cichlidé quand il est en recherche de nourriture sur le sol.
- « altifrons» est aussi un mot latin, un qualificatif voulant dire « ayant le front haut ».

« Cichlasoma » est un mot issu du grec ancien qui signifie « avec le corps d’un Cichla ».
Le mot « Cichla » étant un autre terme pour définir le genre de cichlidés.
L’origine du mot « Amphilophus » :
- « Amphi » veut dire « des deux côtés» ;
- « lophus» signifie « épaississement » et fait référence aux lèvres épaissies.
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DESCRIPTION
Avec ses lèvres jaunes étonnamment épaisses et son front raide, le Cribroheros altifrons adulte est un spectacle saisissant et se distingue facilement de ses cousins.
Amphilophus Altifrons appartient au groupe des poissons fouisseurs.
Son corps est trapu et ramassé, assez élevé, il est constellé de point lumineux bleus.
Ces couleurs varient selon sa provenance.
Le mâle est plus coloré que la femelle.
La femelle est plus petite et plus terne, elle possède moins de point bleu que le mâle.
Bien que ce poisson ait 5 bandes croisées, on n’en voit généralement que 4.
Ce dernier n’est souvent qu’une tache sur la base de la nageoire caudale.
Les mélanophores de la partie inférieure de la deuxième bande transversale restent généralement allumés et provoquent également une caractéristique typique de l’altifrons, une tache abdominale sombre triangulaire.
On voit le même (dans une moindre mesure) sur la troisième et la quatrième bande transversale, mais en haut, contre la nageoire dorsale.
Le poisson sur la photo montre des bandes transversales fendues. De plus, le poisson a une tache rose-brun généralement indistincte sur la partie supérieure des couvertures branchiales.
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MORPHOLOGIE
Caractéristiques des Cribroheros altifrons
Le physique des Cribroheros altifrons est haut sur le dos, légèrement allongé et comprimé latéralement
La tête est relativement grande, le museau est terminal, son front est haut et escarpé, les lèvres jaunes sont épaissies.
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Anatomie externe généralisée d’un membre de la famille des cichlidés.

Mesures, structures et régions du corps ;
- AA : nageoire anale ;
- AD : nageoire dorsale ;
- AK : Nageoire caudale (queue) ;
- AP1 : nageoire pectorale ;
- AP2 : nageoire pelvienne ;
- DO : diamètre orbital ;
- POD : distance post-orbitale ;
- LA : Longueur de la base de la nageoire anale ;
- LC : Longueur de la tête ;
- LD : Longueur de la base de la nageoire dorsale ;
- LE : longueur standard ;
- HL : longueur du museau ;
- LK : longueur de la queue ;
- LL : ligne latérale ;
- PDL : longueur prédorsale ;
- LPK : longueur du pédoncule caudal ;
- O : opercule ;
- PM : Profondeur maximale (hauteur)
- PO : Préopercule.
- (B) Bouche légèrement inférieure, mâchoire supérieure faisant saillie vers l’avant.
- (C) Bouche terminale, mandibules subégales.
- (D) Bouche terminale, long museau, mâchoire inférieure en saillie vers l’avant.
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Anatomie externe généralisée des membres de la famille des cichlidés.

- (A) Vue ventrale de la région céphalique (tête) d’un membre du genre Cribroheros montrant le pli discontinu des lèvres, c’est-à-dire avec une séparation (frenulum) dans la partie médiane et antérieure.
- (B) Vue latérale de la tête d’un membre du genre Parachromis montrant le lobe ou l’extension angulaire sur le préopercule ;
- L : Lobe.
- (C) Vue latérale de l’espèce Cribroheros altifrons montrant le lobe latéral de la lèvre inférieure gauche prolongé ou élargi ventralement.
- (D) arc branchial ;
- EB : épine branchiale ;
- FB : filament branchial.
- (E) Éléments osseux de la nageoire dorsale et méthode de comptage ;
- E : épines ;
- R : Radios.
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Types de dentition chez les membres de la famille des Cichlidae.

- (A) Dents tricuspides.
- (B) Dents tronquées, unicuspides.
- (C) Dents spatulées, bicuspides.
- (D) Dents canines, coniques et bicuspides avec un denticule du côté lingual (image du haut) ou unicuspides sans denticule.
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Le corps
Cette espèce présente un corps assez allongé et légèrement comprimé latéralement.

Le physique des Cribroheros altifrons est haut sur le dos.

Les mâles de Cribroheros altifrons sont plus grands que les femelles et ont un profil de tête carré.
Pendant la saison des amours, surtout chez les femelles, le cou et certaines parties de l’abdomen deviennent noirs.
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Les nageoires
Les nageoires présentent également de nombreux points et tirets
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La tête
Sa forme est la particularité qui a valu à ce cichlidé son nom : Elle est remarquable par la hauteur de son front.
Les mâles de Cribroheros altifrons sont plus grands que les femelles et ont un profil de tête carré.
la tête est relativement grande, le museau est terminal, son front est haut et escarpé, les lèvres jaunes sont épaissies.
Cribroheros altifrons possède des lèvres charnues.
La tête est de couleur ocre et dépourvue de points sur sa partie supérieure. Les nageoires pelviennes et les pectorales sont transparentes et immaculées.
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TAILLE
C’est en fait le plus petit Cribroheros, il fait au maximum presque 20 centimètres (mâles) et quelques centimètres de moins
- Mâle : 20 centimètres
- Femelle : 15 centimètres
Les plus gros spécimens, principalement maintenus en aquarium où ils bénéficient d’un régime de faveur et de conditions optimales de croissance, atteignent une taille maximale et exceptionnelle d’environ 22 centimètres.

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COLORATION
Avec ses lèvres jaunes et épaisses et son front abrupt, le Cribroheros altifrons adulte est un poisson remarquable, facilement reconnaissable parmi ses congénères.

Bien qu’il possède cinq bandes transversales, seules quatre sont généralement visibles. La dernière se réduit souvent à une simple tache à la base de la nageoire caudale.
Les mélanophores de la partie inférieure de la deuxième bande transversale restent généralement actifs, créant une caractéristique typique des altifrons : une tache ventrale triangulaire et sombre. Le même phénomène s’observe (dans une moindre mesure) sur les troisième et quatrième bandes transversales, mais en haut, près de la nageoire dorsale.
Cribroheros altifrons arbore généralement une tache brun rosé peu visible sur la partie supérieure des opercules.
C’est un cichlidé vraiment magnifique : Cribroheros altifrons a une belle couleur de base claire mais il se distingue par d’autres caractères :
- Une ligne horizontale noire descend au milieu du corps.
- Cribroheros altifrons a une teinte bleutée sur tout son corps.
- Cribroheros altifrons aime généralement être un peu plus bleu à la tête qu’au reste du corps.
- Il existe des variations géographiques qui modifient la robe de ce poissons.
- L’ensemble du corps, les nageoires anale, dorsale et caudale sont mouchetées de petits points bleus brillants.
- Selon l’humeur, les poissons ont cinq larges bandes verticales brunes qui deviennent plus ou moins apparentes.
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Le corps
Selon l’humeur, les poissons ont cinq larges bandes verticales brunes.
Le patron de coloration fait ressortir, surtout chez les mâles dominants, des barres verticales d’un brun foncé sur fond gris ou bleu très pâle.
Une large rayure longitudinale traverse tout le corps et vient couper les barres verticales pour créer un quadrillage sur les flancs.
La couleur de base est majoritairement brune, jaune avec de nombreux petits reflets sur les écailles.
Un signe sûr d’identification est une tâche triangulaire sur la région abdominale.
Une bande latérale sombre, souvent interrompue plusieurs fois, s’étend du bord arrière de ses yeux à la base de la nageoire caudale
4 bandes transversales courent le long des flancs du corps, qui ne sont parfois que très faiblement visibles
Une autre bande transversale sombre se trouve sur le pédoncule caudal de Cribroheros altifrons
Bien que ce poisson ait 5 bandes croisées, on n’en voit généralement que 4.
Cette dernière n’est souvent guère plus grande qu’une tache située sur la base de la nageoire caudale.
Selon l’humeur, ces bandes peuvent disparaître complètement et laisser place à une couleur jaune doré.
Les mélanophores de la partie inférieure de la deuxième bande transversale restent généralement allumés et provoquent également une caractéristique typique qui est propre à Cribroheros altifrons : une tache abdominale sombre triangulaire.
On peut se rendre compte de cette particularité, mais dans une moindre mesure, au niveau de la troisième et la quatrième bande transversale, en particulier sur la partie supérieure, contre la nageoire dorsale.
De plus, le poisson a une tache rose-brun généralement indistincte sur la partie supérieure des couvertures branchiales.
Tout le corps et une partie de la tête sont couverts de nombreuses taches blanches ou bleutées brillantes.
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La tête
La tête est de couleur ocre et dépourvue de points sur sa partie supérieure.
Avec ses lèvres jaunes étonnamment épaisses et son front raide, le Cribroheros altifrons adulte est un spectacle saisissant et se distingue facilement de ses cousins.
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Les nageoires
Les nageoires présentent également de nombreux points et tirets
Pendant la saison des amours, surtout chez les femelles, le cou et certaines parties de l’abdomen deviennent noirs
L’ensemble du corps, les nageoires anale, dorsale et caudale sont mouchetées de petits points bleus brillants.
Les nageoires pelviennes et les pectorales sont transparentes et immaculées.

les nageoires présentent également de nombreux points et tirets.
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Caractéristiques générales des Cribroheros altifrons à retenir
Sa coloration est extrêmement variable, elle peut ainsi être grisâtre, vert olive, brun-olive, bleuté ou orangé.
- Une bande latérale sombre, souvent interrompue plusieurs fois, s’étend du bord arrière de ses yeux à la base de la nageoire caudale.
- Quatre bandes transversales courent le long des flancs du corps, qui ne sont parfois que très faiblement visibles.
- Une autre bande transversale sombre se trouve sur le pédoncule caudal de Cribroheros altifrons.
- Tout le corps et une partie de la tête sont couverts de nombreuses taches blanches ou bleutées brillantes.
- Les nageoires présentent également de nombreux points et tirets pendant la saison des amours, surtout chez les femelles, le cou et certaines parties de l’abdomen deviennent noirs.
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SIGNES DISTINCTIFS
Un signe sûr d’identification est une tâche triangulaire sur la région abdominale.
La couleur de base est majoritairement brune, jaune avec de nombreux petits reflets sur les écailles.
Selon l’humeur, les bandes peuvent disparaître complètement et laisser place à une couleur jaune doré.
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DIFFERENCIATION
A ne pas confondre avec d’autres « Altifrons » :
Bien évidemment, il n’y aura aucune ambiguïté avec cette plante terrestre : Johannesteijsmannia altifrons
C’est une espèce de plante à fleurs de la famille des palmiers.
Elle est originaire du sud de la Thaïlande, de la Malaisie péninsulaire, de Bornéo et de Sumatra.
Les fleurs de cette espèce ont une odeur de lait caillé.

En revanche, un autre cichlidé américain, assez similaire d’apparence peut etre la source d’une confusion : Géophagus altifrons
Géophagus altifrons est un cichlidé d’eau douce originaire du Brésil, décrit de « Barra do Rio-Nigro », qui correspond à « Fort of São José da Barra do Rio Negro », construit par les Portugais sur le site de ce qui est maintenant la ville de Manaus, dans l’état d’Amazonas.
Ensuite, il a été enregistré à partir de bassins de l’Amazone dont le Paru, Xingu, Tapajós, Trombetas, Madère, Negro et Purus.
Attention, le poisson du Rio Tocantins commercialisé sous forme de « Geophagus sp. aff. altifrons Tocantins » est maintenant décrit comme Geophagus neambi.

Géophagus altifrons.
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LISTE DES ESPECES DE CICHLIDAE DU COSTA RICA
(noms communs ou vernaculaires et répartition régionale)

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CLE D’IDENTIFICATION DES ESPECES DE CICHLIDES DU COSTA RICA
1a. La nageoire anale a 3 épines, la première relativement courte (entre 40 et 60% de la longueur de la deuxième épine).
⇒ 2
1b. La nageoire anale a 4 épines ou plus, la première discrète à relativement longue (entre 10 et 70 % de la longueur de la deuxième épine).
⇒ 4
2a. La tête, le corps et/ou les nageoires possèdent une série de taches bleu-vert irisées ;
Présence sur la partie inférieure de la tête (sous l’œil) de deux ou trois bandes ou lignes vert bleuté irisées ;
La nageoire dorsale a 13-14 épines ;
La nageoire caudale est transparente, bleu grisâtre foncé, vert grisâtre foncé ou bleu verdâtre généralement sans barres ni taches noires et sans bord de fuite rougeâtre ;
Les adultes ne dépassent pas 20 centimètres de longueur totale.
⇒ Andinoacara coeruleopunctatus

Andinoacara coeruleopunctatus
(Fig. 7A-B)
[Bassin de Coto, Pacifique Sud].
2b. La tête, le corps et les nageoires sont sans taches ou ne possèdent pas de barres vert bleuâtre irisées, mais à la place des taches et/ou barres sombres des points violet grisâtre, noires ou bleu grisâtre peuvent être observées ;
La nageoire dorsale a 15-18 épines ;
La nageoire caudale est transparente, gris bleuâtre clair ou gris violet à gris rosâtre ou rougeâtre clair avec une série de taches sombres et/ou de barres et/ou bord de fuite gris clair, gris foncé ou généralement rougeâtre ;
Les adultes dépassent 20 centimètres de longueur totale atteignant des tailles allant jusqu’à 70 centimètres de longueur totale.
⇒ 3
3a. Le premier arc branchial a 18-26 épines ;
La nageoire dorsale a 15-16 épines ;
La nageoire caudale a des taches sombres irrégulières ne formant pas nécessairement des lignes ou des barres verticales ou semi-circulaires bien définies.
⇒ Oreochromis aureus

(Fig. 10A-C)
[Espèce exotique introduite dans les milieux lacustres et fluviaux, « artificielle » et naturelle. Les mentions publiées confirment sa présence dans le bassin de la Térraba, cependant, il est probable que cette espèce ait une distribution plus large dans le pays].
3b. Le premier arc branchial a de 27 à 33 épines ;
La nageoire dorsale a 16-18 épines ;
La nageoire caudale possède une série de taches sombres formant des lignes ou des barres verticales ou semi-circulaires bien définies.
⇒ Oreochromis niloticus

(Fig. 10D-F)
[Espèce exotique introduite dans les milieux lacustres et fluviaux, « artificiels » et naturels, dans tout le pays, en particulier dans les régions du Pacifique et du nord des Caraïbes].
4a. Les dents sont tricuspides et comprimées dorsalement dans l’axe antéropostérieur (Fig. 3A) ;
La nageoire dorsale a 18-19 épines ;
La nageoire anale possède 11-12 épines ;
Le motif de couleur est brun jaunâtre, brun orangé, or jaunâtre ou brun verdâtre à brun grisâtre, avec une tache sombre sur la ligne latérale et sur la partie médiane postérieure du corps se connectant (chez la plupart des individus) à la partie postérieure de la tête par une barre sombre ou un ensemble de taches sombres.
⇒ Herotilapia multispinosa

(Fig. 9E-F)
[Lac Nicaragua, bassins du Río Frío, de San Juan, de San Carlos, de Sarapiquí, de Tortuguero, de Parismina et de Matina, Caraïbes du Nord, plus le Nicoya, Bassins de Tempisque et de Bebedero dans le Pacifique Nord].
4b. Les dents sont unicuspides ou bicuspides, comprimées ou non dorsalement dans l’axe antéropostérieur (Figs. 3B-D) ;
La nageoire dorsale possède généralement avec 17 épines ou moins (18 ou 19 chez certaines espèces d’Amatitlania, Amphilophus, Cribroheros et Parachromis) ;
La nageoire anale a généralement 4 à 10 épines (11 chez certains spécimens d’Archocentrus centrarchus) ;
Le motif de coloration est variable, pas nécessairement comme décrit ci-dessus.
⇒ 5
5a. La bouche est située en position basse (Fig. 1B) ;
La mâchoire supérieure fait légèrement saillie vers l’avant (c’est-à-dire qu’elle dépasse l’extrémité antérieure de la mâchoire inférieure dans l’axe vertical ; Fig. 1B );
Les dents antérieures sont généralement de type incisive, comprimées dans l’axe antéropostérieur, avec la partie terminale légèrement aplatie ou spatulée (Figs. 3B-C) ;
La tête, le corps et/ou les nageoires sont dépourvues de petites taches ou barres vert bleuté irisées ;
La ligne latérale est composée de 30-34 écailles ;
La nageoire caudale est généralement émarginée (Fig. 4C) ou tronquée (Fig. 4B), légèrement arrondie chez certains spécimens.
⇒ 6
5b. La bouche est située en position terminale (Figs. 1C-D) ;
La mâchoire supérieure et inférieure sont sous-égales (Fig. 1C) ou la mâchoire inférieure fait légèrement saillie vers l’avant (c’est-à-dire dépassant la mâchoire supérieure dans l’axe vertical) (Fig. 1D) ;
Les dents antérieures sont généralement de type canine (c’est-à-dire coniques et cylindriques), non comprimées dans l’axe antéropostérieur et terminées en pointe (Fig. 3D) ;
La tête, le corps et/ou les nageoires sont généralement composées de moins de 30 écailles (sauf chez certaines espèces de Cribroheros, Parachromis et Vieja maculicauda, où elle peut être composée jusqu’à 33-35 écailles) ;
La nageoire caudale est généralement arrondie ou convexe (légèrement fourchue chez certaines espèces de Cribroheros) (Fig. 4A).
⇒ 9
6a. Les yeux ne sont pas reliés par deux barres ou lignes sombres forment une sorte de masque (c’est-à-dire que la coloration de la région préoculaire est similaire à celle du reste de la tête);
La nageoire pectorale a 13-14 rayons ;
La nageoire anale a 6-9 épines et 6-8 rayons ;
La nageoires dorsale, la nageoire caudale et la nageoire anale sont généralement tachetées.
⇒ 7
6b. Les yeux reliés antérieurement (principalement chez l’adulte) par deux barres ou lignes sombres formant une sorte de masque ou masque ;
La nageoire pectorale a 15-16 rayons ;
La nageoire anale a 4-5 épines et 9-10 rayons ;
La nageoires dorsale, la nageoire caudale et la nageoire anale sont généralement non tachetées.
⇒ 8
7a. Le profil prédorsal est incurvé à convexe ;
Les dents antérieures sont généralement de type incisives [coniques et bicuspides (Fig. 3D). Chez certains spécimens adultes], elles sont comprimées dans l’axe antéropostérieur et à partie terminale spatulée et légèrement aplatie (Fig. 3C) ;
L’iris est jaune, jaune doré, brun ou cuivré ;
La nageoire caudale est échancrée ou émarginée (Fig. 4C) ;
La coloration générale est jaune d’or, cuivre ou orange, avec la partie antérieure du corps généralement vert grisâtre, avec ou sans une bande longitudinale foncée et/ou une tache circulaire foncée dans la partie médiane du corps ;
Les mâles ont un motif de points bruns sur les nageoires dorsale, anale et caudale, tandis que les femelles ont un motif segmentaire bleu métallique, principalement sur la nageoire dorsale.

(Fig. 9G-J)
[Bassins du lac Nicaragua, Río Frío, San Juan, San Carlos, Sarapiquí, Tortuguero, Parismina et Matina, Caraïbes du Nord, plus le bassin de Bebedero dans le Pacifique Nord].
7b. Le profil prédorsal est légèrement incurvé à oblique ;
Les dents antérieures sont généralement de type incisives (coniques chez certains spécimens adultes), comprimées dans l’axe antéropostérieur et à partie terminale tronquée (Fig. 3B) ;
L’iris est bleu, violet bleuâtre ou bleu argenté ;
La nageoire caudale est généralement arrondie (fig. 4A) ou légèrement échancrée (fig. 4C) ;
La coloration générale est brun grisâtre à gris verdâtre avec une barre ou une bande sombre dans la partie médiane du corps (lorsque cette espèce est dans sa saison de reproduction, le motif change, avec une coloration générale noir grisâtre avec une barre claire).
⇒ Neetroplus nematopus

(Fig. 9K-N)
[Lac Nicaragua, bassins du Río Frío, de San Juan, de San Carlos, de Sarapiquí et de Tortuguero, Caraïbes du Nord, plus le bassin de Bebedero dans le Pacifique Nord].
8a. Présence d’un pli discontinu au niveau de la lèvre inférieure, avec une séparation (frein) dans la partie médiane et antérieure (Fig. 2A) ;
L’iris est généralement jaune doré-argent ou jaune-cuivre ;
Les mâles ont des taches brunes sur les nageoires dorsale, anale et caudale, tandis que les femelles ont peu ou pas de taches ;
Les femelles adultes ont une tache noire au centre de la nageoire dorsale.
⇒ Talamancaheros underwoodi

(Fig. 11E-J)
[Bassins de Tárcoles, Pirrís, Térraba et Coto, Pacifique Sud].
8b. Présence d’un pli continu au niveau de la lèvre inférieure, sans séparation (frein) dans la partie médiane et antérieure ;
L’iris est généralement rougeâtre, brun rougeâtre ou orangé rougeâtre.

(Fig. 11K-O)
[Lac Nicaragua, bassins Río Frío, San Juan, San Carlos, Sarapiquí, Tortuguero, Parismina, Matina et Sixaola, versant Caraïbe].
9a. La mâchoire supérieure est pourvue d’une paire de dents caniniformes allongées (Fig. 3D), saillantes au-dessus du reste des dents mandibulaires ;
La mâchoire inférieure est légèrement saillante vers l’avant (c’est-à-dire dépassant la mâchoire supérieure dans l’axe vertical) (Fig. 1D) et avec deux paires de dents caniniformes allongées, saillant au-dessus du reste des dents mandibulaires ;
Présence d’un pli continu au niveau de la lèvre inférieure, sans séparation (frein) dans la partie médiane et antérieure ;
La bouche est de grande taille, avec le bord arrière atteignant ou dépassant le bord avant de l’œil dans l’axe vertical (sauf Parachromis friedrichsthalii).
⇒ 10
9b. Les mâchoires supérieure et inférieure ont des dents de taille similaire ou augmentant progressivement de taille vers l’avant de la bouche, sans dents allongées ou caniniformes, saillant au-dessus du reste des dents mandibulaires ;
Les mâchoires supérieures et inférieures sont subégales (Fig. 1C) ;
Présence d’un pli continu ou discontinu au niveau de la lèvre inférieure, avec (Fig. 2A) ou sans séparation (frein) dans la partie médiane et antérieure ;
La bouche est de moyenne taille à petite avec le bord postérieur n’atteignant généralement pas le bord antérieur de l’œil dans l’axe vertical (sauf chez certains petits spécimens, moins de 4-5 centimètres de longueur standard, où l’œil, qui est proportionnellement plus gros que chez l’adulte , est situé dans une position antérieure).
⇒ 12
10a. Le premier arc branchial a 14-15 épines (voir Fig. 2D) ;
Le bord postéro-ventral du préopercule a un lobe proéminent ou une extension angulaire (Fig. 2B) ;
La couleur générale est gris brunâtre à violet, jaune ou gris verdâtre avec une série de taches sombres circulaires ou de forme variable, généralement plus grandes que le diamètre de la pupille, générant un motif « tabby » (c’est-à-dire tacheté comme celui des chats ;
Ce motif est lié au nom commun avec le que cette espèce est connue dans certaines localités : « Guapote jaguar » ou « Guapote tigre ») ;
Chez les mâles, le motif « tabby » est plus évident sur la tête, présentant des couleurs sombres, tandis que les femelles ont une couleur de base plus jaunâtre.
⇒ Parachromis managuensis

Fig. 11A-D)
[Lac Nicaragua, Río Frío, San Juan, San Carlos, Sarapiquí, Tortuguero, Parismina, Matina et Sixaola, du côté des Caraïbes, ainsi que les bassins de Bebedero et Coto du côté du Pacifique].
10b. Le premier arc branchial a 9-13 épines (voir Fig. 2D) ;
Le bord postéro-ventral du préopercule est dépourvu de lobe proéminent et ne possède pas d’extension angulaire (bord presque droit) ;
La coloration générale est différente de celle décrite à l’étape précédente, cependant si des taches sombres sont présentes, elles ne sont pas disposées en motif tabby et sont généralement petites (inférieures au diamètre de la pupille).
⇒ 11
11a. La longueur de la tête est égale ou supérieure à la profondeur (hauteur) maximale du corps ;
Les écailles sur la ligne latérale sont de 31 à 34 ;
La longueur de la nageoire pelvienne représente 50 à 75 % de la longueur de la tête ;
La coloration générale est brune ou brunâtre-grisâtre à brunâtre-jaunâtre, brunâtre-bleuâtre ou brunâtre-verdâtre ;
Les individus adultes dépassent 20 centimètres de longueur standard (jusqu’à environ 70 centimètres).
⇒ Parachromis dovii

(Fig. 10G-L)
[Lac Nicaragua, bassins de Cold River, San Juan, San Carlos, Sarapiquí, Tortuguero, Parismina et Matina, pente Caraïbes, plus les bassins de Nicoya, Tempisque et Bebedero dans le Pacifique Nord et Central].
11b. La longueur de la tête est inférieure à la profondeur maximale du corps ;
Les écailles de la ligne latérale sont au nombre de 27 à 31 ;
La longueur de la nageoire pelvienne est de 75 à 100 % (égale) de la longueur de la tête ;
La coloration générale est brun jaunâtre, brun grisâtre, brun cuivré ou brun verdâtre ;
Les individus adultes ne dépassent pas 20 centimètres de longueur standard ;
Les femelles ont une coloration rouge-orange, contrairement aux mâles, qui sont de couleur dorée/jaunâtre ;
Chez les mâles adultes, la partie dorsale a une coloration violet métallique.
⇒ Parachromis friedrichsthalii

(Fig. 10M-O)
[Lac Nicaragua, Río Frío, bassins de San Juan, San Carlos, Sarapiquí, Tortuguero, Parismina, Matina et Sixaola, versant caraïbe, plus les bassins de Bebedero et de Barranca dans le Pacifique central].
12a. Les dents canines sont bicuspides, avec un petit denticule du côté postérieur (ou lingual) (Fig. 3D ci-dessus) ;
Le corps est relativement grand et la hauteur maximale du corps est 50-60% de la longueur standard ;
Le poisson possède généralement avec une barre médiane foncée bien visible sous le quart arrière de la nageoire pectorale ;
Le pédoncule caudal est généralement avec une tache foncée proéminente, couvrant une grande partie du pédoncule dans l’axe horizontal.

(Fig. 11P-R)
[Bassins du Lago de Nicaragua, Río Frío, San Juan, Tortuguero, Parismina, Matina et Sixaola, versant Caraïbes ; généralement en milieu côtier-estuarien].
12b. Les canines sont unicuspides (Fig. 3D ci-dessous) ;
La hauteur maximale du corps est généralement inférieure à 50 % de la longueur standard (sauf chez certains spécimens d’Amatitlania et chez Archocentrus centrarchus) ;
Le poisson possède généralement une tache circulaire sombre sur la partie médiane du corps (en dessous ou en arrière du quart arrière de la nageoire pectorale), qui peut cependant faire partie d’un motif de barres sombres de taille ou de hauteur variable réparties sur tout le côté ;
Le pédoncule caudal est dépourvu de tache foncée proéminente, si une tâche est présente, celle-ci ne recouvre pas ou une grande partie du pédoncule sur l’axe horizontal.
⇒ 13
13a. Le museau est relativement court et convexe (généralement incurvé) ;
La longueur du museau représente 33-43% de la longueur de la tête ;
La bouche relativement est petite ;
La longueur de la mâchoire est supérieure et représente de 26-31 % de la longueur de la tête ;
L’iris est généralement bleu ou violet-bleuâtre (doré chez certains spécimens d’Amatitlania et d’Archocentrus centrarchus) ;
Le corps est relativement grand et sa hauteur maximale du corps représente 47-57 % de la longueur standard ;
Le corps a un motif de couleur de base, généralement brun, gris, brun grisâtre, brun verdâtre, brun bleuâtre ou brun jaunâtre, sur lequel se superposent 6 à 8 barres sombres verticales étroites (parfois diffuses ou réduites à des cercles). Les barres sont de forme carré sur la ligne médiane horizontale du corps), elles sont sans taches bleu-vert iridescentes et sans bande horizontale foncée ;
Les individus adultes ne dépassent pas 10 centimètres de longueur standard.
⇒ 14
13b. Le museau est relativement long et droit (généralement triangulaire ou pointu) et la longueur du museau fait 37 à 50 % de la longueur de la tête ;
La bouche est relativement petite ;
La longueur de la mâchoire supérieure fait 29-34 % de la longueur de la tête ;
L’iris est généralement de couleur dorée ou rougeâtre ;
Le corps est relativement bas et la hauteur maximale du corps représente 37-47% de la longueur standard ;
Le corps a un motif de couleur de base généralement brun, brun grisâtre, brun jaunâtre, brun rougeâtre, orange rougeâtre ou or verdâtre, sans barres (si elles sont présentes, elles sont larges, irrégulières, quelque peu diffuses et plus évidentes dans la partie médiane – dorsale du corps), avec ou sans taches bleu-vert irisées et avec une tache sombre circulaire ou ovale au milieu du corps, qui peut ou non faire partie d’une bande horizontale sombre continue ou discontinue située entre l’œil et le pédoncule couler ;
Les individus adultes dépassent 10 centimètres de longueur standard.
⇒ 19
14a. Présence d’un pli continu au niveau de la lèvre inférieure, sans séparation dans la partie médiane et antérieure ;
Le premier arc branchial a de 12 à 19 épines ;
L’opercule a deux taches sombres bien définies ;
La nageoire dorsale a de 15 à17 épines.
⇒ Archocentrus centrarchus

(Fig. 7C-D)
[Lac Nicaragua, bassins du Río Frío, de San Juan, de San Carlos, de Sarapiquí, de Tortuguero, de Parismina et de Matina, versant caraïbe, plus le bassin de Nicoya dans le Pacifique Nord].
14b. Présence d’un pli discontinu au niveau de la lèvre inférieure, avec une séparation dans la partie médiane et antérieure (Fig. 2A) ;
L’ opercule est pourvu d’une tâche ou d’aucune tache sombre bien définie ;
Le premier arc branchial a de 6 à-14 épines ;
La nageoire dorsale a de 16 à19 épines.
⇒ 15
15a. Les barres sont foncées sur les côtés (lorsqu’elles sont évidentes) de largeur uniforme ;
La nageoire dorsale est sans tache sombre allongée horizontalement dans sa partie médiane ;
La nageoire anale a 6 à 8 (habituellement 7) épines ;
La partie arrière du pédoncule caudal est généralement sans tache sombre bien visible (si présente, généralement très faible) ;
Chez les mâles, les nageoires dorsale, anale et caudale ont une coloration rougeâtre et des points bleu clair, tandis que chez les femelles, elles sont jaunâtres dorées ;
De plus, la nageoire dorsale a une bordure noire dans la partie médiane ;
Les femelles adultes ont un reflet violet métallique sur le corps tandis que les mâles ont des taches turquoise.
⇒ Amatitlania sajica

Cryptoheros Sajica (vieux mâle) -sp.-Honduras
(Fig. 5F-G)
[Bassins de Pirrís et Térraba, Pacifique Sud].
15b. Présence de barres foncées sur les côtés à savoir que lorsqu’elles sont évidentes, leur largeur est non uniforme : la troisième barre est généralement plus large dans la partie médiane (parfois visible uniquement sous forme de tache circulaire ou ovale) ;
La nageoire dorsale possède généralement (chez les femelles) une tache sombre allongée horizontalement (ocelle) sur la partie médiane ;
La nageoire anale a de 7 à11 (habituellement 9) épines ;
La partie médiane ou postérieure du pédoncule caudal possède généralement une tache sombre bien visible (faible chez certains spécimens).
⇒ 16
16a. Iris doré ou jaunâtre doré; partie supérieure de l’opercule avec une tache circulaire ou ovale foncée bien visible, chez certains spécimens cette tâche s’étend sur toute la partie médiane et le bord arrière de l’opercule ;
Le motif de barres latérales est généralement marqué et bien visible, avec la première barre latérale en forme de « Y » ou de « V » complète ou incomplète ;
La tache caudale est située à l’extrémité postérieure du pédoncule, recouvrant, chez certains spécimens, une partie de la nageoire caudale.
⇒ 17
16b. L’iris est bleu, bleu-vert, violet-or, bleu-or ou violet-bleuâtre ;
La partie supérieure de l’opercule est généralement de la même couleur que le reste de la tête, elle est sans taches ni barres foncées bien visibles ;
Le motif des barres latérales est généralement faiblement ou peu visible, avec la première barre latérale en forme de « I » ;
La tache caudale est située dans la partie médiane ou médiane postérieure du pédoncule, ne recouvre pas une partie de la nageoire caudale.
⇒ 18
17a. La longueur prédorsale représente 44-49 % de la longueur standard ;
Le corps est relativement grand avec une hauteur maximale du corps de 49-57% de la longueur standard ;
Les femelles adultes ont une coloration orange-or dans la région ventrale antérieure et une tache noire ovale au centre de la nageoire dorsale.
⇒ Amatitlania kanna

(Fig. 5A-C)
[Bassin de Sixaola, Caraïbes du Sud].
17b. La longueur prédorsale représente 40-45 % de la longueur standard ;
La hauteur maximale du corps fait de 47 à 55% de la longueur standard ;
⇒ Amatitlania siquia

Amatitlania siquia
Les femelles adultes ont une coloration orange-or dans la zone ventrale antérieure et une tache noire ovale au centre de la nageoire dorsale
(Fig. 6A-C)
[Lac Nicaragua, Río Frío, bassins de San Juan, San Carlos, Sarapiquí, Tortuguero, Parismina et Matina, côté Caraïbe, plus les bassins de Nicoya, Tempisque, Bebedero, Barranca et Tárcoles, côté Pacifique].
18a. Les écailles prédorsales (c’est-à-dire celles situées sur la ligne dorso-antérieure du corps, postérieures aux yeux et antérieures à l’origine de la nageoire dorsale) sont généralement au nombre de 11 ;
Les écailles sur la moitié inférieure des côtés possèdent des taches dorées en rangées parallèles ;
La tache latérale (située sur la partie médio-dorsale du corps) est sombre, généralement arrondie ou allongée horizontalement ;
Les nageoires dorsale et caudale sont généralement tachetées de bleu irisé ;
Les femelles ont une tache sombre allongée horizontalement (ocelles) dans leur partie médiane et une tache sombre, de taille et de forme variables, sur la partie ventrale et antérieure du corps ;
Les femelles ont également une tache dorée, de taille et de forme variables, sur la partie ventrale et antérieure du corps, ainsi que des taches noires sur certaines écailles latérales et ventrales.
⇒ Amatitlania myrnae

Amatitlania myrnae mâle
(Fig. 5D-E)
[Matina et Bassins de Sixaola, côté Caraïbe].
18b. Les écailles prédorsales (c’est-à-dire celles situées sur la ligne dorso-antérieure du corps, postérieures aux yeux et antérieures à l’origine de la nageoire dorsale) sont généralement au nombre de 13 ;
Les écailles sur la moitié inférieure des côtés sont sans taches dorées ;
La tache latérale (située sur la partie médio-dorsale du corps) est sombre, généralement ovale ou allongée verticalement ;
Les nageoires dorsale et caudale sont sans taches bleues irisées ;
Les femelles ont une tache sombre allongée horizontalement (ocelles) sur leur partie médiane mais sans tache sombre sur la partie ventrale et antérieure du corps ;
Les femelles présentent également une tache bronze à dorée, de taille et de forme variables, sur la partie ventrale et antérieure du corps, ainsi que des taches bleu turquoise sur certaines écailles latérales et ventrales.
⇒ Amatitlania septemfasciata

(Fig. 5H-I)
[Cuencas du lac Nicaragua, Río Frío, San Juan, San Carlos, Sarapiquí, Tortuguero, Parismina et Matina, versant caraïbe, plus le bassin de Tárcoles dans le Pacifique central].
19a. Présence d’un pli continu au niveau de la lèvre inférieure, sans séparation dans la partie médiane et antérieure ;
L’iris est doré ou rougeâtre ;
La tête, le corps et les nageoires sont sans taches bleu-vert irisées (sauf chez certains spécimens d’Amphilophus lyonsi qui peuvent avoir des taches sur la nageoire dorsale et moins fréquemment sur la base de la nageoire caudale).
⇒ 20
19b. Présence d’un pli au niveau de la lèvre inférieure discontinu, avec une séparation dans la partie médiane et antérieure (Fig. 2A) ;
L’iris est doré (cuivre chez certains spécimens de Cribroheros diquis et Cribroheros longimanus) ;
La tête, le corps et/ou les nageoires ont généralement des taches bleu verdâtre irisées.
⇒ 22
20a. Le museau est relativement long et pointu et sa longueur du museau fait entre 16 et 25% de la longueur standard ;
Les lèvres sont proéminentes et charnues ;
Sommation des rayons dorsaux et anaux 17-19 ;
La coloration générale est brun, brun-orangé, brun rougeâtre ou rouge intense.

(Fig. 6G-H)
[Bassin de San Juan, Caraïbes du Nord].
20b. La longueur du museau fait de 7 à 19 % de la longueur standard ;
Les lèvres sont généralement non proéminentes ou charnues ;
Sommation des rayons dorsaux et anaux 19-22 ;
La coloration générale est brun, brun grisâtre, brun rougeâtre, brun jaunâtre ou brun verdâtre (certains spécimens d’Amphilophus citrinellus peuvent avoir une coloration rougeâtre intense).
⇒ 21
21a. L’iris est généralement de couleur dorée ;
Sommation des épines dorsale et anale 22-24 ;
La nageoire pectorale est relativement longue et sa longueur fait de 28 à 37 % de la longueur standard ;
La coloration générale est généralement brune, brun grisâtre ou brun rougeâtre (certains spécimens peuvent avoir une coloration rougeâtre intense) ;
Le motif de barre latérale est variable, visible ou non visible, dans certains cas visible uniquement sous la forme d’une ou deux taches circulaires ou ovales sur la partie médiane du corps et/ou sur la partie postéro-dorsale du pédoncule caudal.

(Fig. 6D-F )
[Lac Nicaragua, bassins du Río Frío, de San Juan, de San Carlos, de Sarapiquí, de Tortuguero, de Parismina et de Matina, versant caraïbe, plus les bassins de Bebedero dans le Pacifique Nord].
21b. L’iris est généralement de couleur rouge, or rougeâtre ou orange rougeâtre ;
Sommation des épines dorsale et anale 20-22 ;
La nageoire pectorale est relativement courte et sa longueur fait de 23 à 31 % de la longueur standard ;
La coloration générale est généralement brun grisâtre, brun jaunâtre ou brun verdâtre ;
Le motif de barres latérales est généralement diffus, il est le plus évident sur la ligne médiane du corps sous la forme d’une série de taches sombres généralement bordées d’une ligne jaune, or, jaune-vert ou vert bleuâtre (cette bordure est plus visible sur les première et dernière taches , c’est-à-dire ceux situés immédiatement en arrière de l’opercule et dans la partie postéro-dorsale du pédoncule caudal).

(Fig. 6I-K)
[Bassin de Coto, Pacifique Sud].
22a. Les lobes latéraux de la lèvre inférieure sont prolongés ou élargis ventralement (Fig. 2C) ;
Les mâles adultes (généralement 10 centimètres de longueur standard ou plus) ont des lèvres jaune pâle et une petite bosse charnue sur la tête dorsale (Fig. 7I) ;
Le corps a de multiples taches claires, généralement blanches ou vert bleuâtre, généralement une sur chaque écaille ;
Les épines anales sont au nombre de 4-5 ;
Les femelles ont un motif bleu irisé plus marqué sur le bord ventral de l’opercule, contrairement aux mâles qui ont un motif pointillé.
⇒ Cribroheros altifrons
(Fig. 7G-I)
[Bassins de Térraba et Coto, Pacifique Sud].
22b. Les lobes latéraux de la lèvre inférieure sont non prolongés ou élargis ventralement ;
Les mâles adultes (généralement 10 centimètres ou plus de longueur standard) ont des lèvres de la même couleur que le reste de la tête (sauf chez certains spécimens de Cribroheros bussingi où elles peuvent aussi être jaune pâle), avec ou sans une petite bosse ou une protubérance charnue sur le partie dorsale de la tête ;
Le corps est pourvu ou sans taches claires multiples, généralement blanches ou vert bleuâtre, généralement une sur chaque écaille ;
Les épines anales sont généralement au nombre de 6 à 9 (rarement 5 ou 10-11).
⇒ 23
22b. Les lobes latéraux de la lèvre inférieure sont non prolongés ou élargis ventralement ;
Les mâles adultes (généralement 10 centimètres ou plus de longueur standard) ont des lèvres de la même couleur que le reste de la tête (sauf chez certains spécimens de Cribroheros bussingi où elles peuvent aussi être jaune pâle), avec ou sans une petite bosse ou une protubérance charnue sur le partie dorsale de la tête ;
Le corps est pourvu ou sans taches claires multiples : Ces tâches sont généralement blanches ou vert bleuâtre, généralement une sur chaque écaille ;
Les épines anales sont habituellement au nombre de 6 à 9 (rarement 5 ou 10-11).
⇒ 23
23a. Le premier arc branchial a de 15 à 19 épines ;
La nageoire caudale est légèrement échancrée ou émarginée (Fig. 4C);
Les individus adultes dépassent 15 centimètres de longueur standard.
⇒ 24
23b. Le premier arc branchial a de 11 à 15 épines ;
La nageoire caudale est arrondie (Fig. 4A);
Les individus adultes ne dépassent généralement pas 15 centimètres de longueur standard.
⇒ 25
24a. La longueur du museau représente 10-15 % de la longueur standard ;
L’œil et tache latérale (située sur la partie médio-dorsale du corps) sont généralement reliées par une bande sombre continue ou discontinue ;
Le premier arc branchial a 15-17 épines ;
La nageoire caudale est sans taches transparentes ;
La coloration générale est brun grisâtre, brun argenté, brun olive ou rose grisâtre avec la partie ventrale et antérieure du corps (généralement postérieure à la tête) généralement rougeâtre ou rose foncé.
⇒ Cribroheros longimanus

(Fig. 8F-H)
[Lac Bassins du Nicaragua, Río Frío, San Juan, San Carlos, Sarapiquí et Tortuguero, versant caraïbe, plus les bassins de Nicoya, Tempisque et Bebedero dans le Pacifique Nord].
24b. Le museau relativement est long et pointu et sa longueur du museau fait 15-20% de la longueur standard;
L’œil et tache latérale (situés sur la partie médiane dorsale du corps) ne sont pas reliés par une bande sombre ;
Le premier arc branchial a de 17 à 19 épines ;
La nageoire caudale contient des taches transparentes ;
La couleur générale est jaunâtre-grisacée, brunâtre-jaunâtre, brunâtre-dorée ou vert jaunâtre.
⇒ Cribroheros rostratus

Cribroheros rostratus
(Fig. 9A-D)
[Lac Nicaragua, bassins du Río Frío, de San Juan, de San Carlos, de Sarapiquí, de Tortuguero et de Matina, versant Caraïbe].
25a. La tête n’a ni taches ni barres vert bleuâtre iridescentes ;
L’iris est généralement dorés à cuivrés-or (argent ou bleu clair chez quelques spécimens);
La base de la nageoire pectorale (aisselle) a une tache sombre de taille et de forme variables ;
La nageoire dorsale a de 15 à 17 (généralement 16) épines.
⇒ Cribroheros diquis

(Fig. 8D-E)
[Bassins de Pirrís, Térraba et Coto, Pacifique Sud].
25b. La tête a généralement des taches et/ou des barres vert bleuâtre irisées ;
L’iris est de couleur dorée ;
La base de la nageoire pectorale (aisselle) est sans tache sombre de taille et de forme variables ;
La nageoire dorsale a 17 à 19 (habituellement 17 ou 18) épines.
⇒ 26
26a. La partie ventrale de la tête (entre la lèvre inférieure et l’opercule) possède une ligne irisée vert bleuâtre à turquoise ;
Absence généralement de bande latérale (entre l’œil et la tache latérale et/ou la base de la nageoire caudale) sombre ;
Le corps est entièrement recouvert de petites taches vert bleuté irisées (généralement plus petites que la taille de la pupille et réparties une par écaille) ;
Les barres latérales sont généralement discrètes ou discrètes ;
La tache latérale est sombre et délimitée ou entourée latéralement par deux barres incurvées claires (ressemblant en apparence à deux parenthèses) qui ne s’étendent pas jusqu’à la base de la nageoire dorsale;
Les femelles adultes ont une tache noire ovale au centre de la nageoire dorsale.
⇒ Cribroheros rhytisma

Cribroheros rhytisma
(Fig. 8I-J)
Bassin de Sixaola, Caraïbes du Sud.
26b. La partie ventrale de la tête (entre la lèvre inférieure et l’opercule) est généralement sans ligne irisée vert bleuâtre à turquoise ;
La bande latérale (entre l’œil et la tache latérale et/ou la base de la nageoire caudale) de couleur sombre généralement est présente ;
Le corps est partiellement ou pas recouvert (c’est-à-dire seulement la moitié antérieure) par de petites taches bleu-vert irisées (généralement plus petites que la taille de la pupille et irrégulièrement réparties);
Les barres latérales sont généralement bien visibles ou évidentes ;
La tache latérale est sombre et délimitée ou entourée de deux barres claires droites, non courbes, pouvant s’étendre jusqu’à la base de la nageoire dorsale.
⇒ 27
27a. Les individus adultes (plus de 10 centimètres de longueur standard) ont les lèvres et/ou la partie ventrale de la tête généralement de couleur rougeâtre ;
La moitié antérieure du corps est habituellement recouverte de petites taches bleu-vert irisées, généralement sans petites taches brun noirâtre ou gris-brun (généralement plus petites que la taille de la pupille et réparties une par écaille) ;
La moitié arrière du corps a généralement 3-4 barres claires entrecoupées de segments ou de barres plus foncées, les deux premières barres claires délimitant ou entourant la tache latérale sombre (une cinquième barre claire est visible à la base de la nageoire caudale chez certains spécimens);
La nageoire caudale a généralement de petites taches bleu-vert irisées ;
Les femelles adultes ont une tache noire ovale au centre de la nageoire dorsale.

(Fig. 8A-C)
[Lac Nicaragua, bassins du Río Frío, de San Juan, de San Carlos, de Sarapiquí, de Tortuguero et de Matina, versant caraïbe, plus le Tempisque , Bassins de Bebedero et Tárcoles dans le Pacifique Centre-Nord].
27b. Les individus adultes (longueur standard supérieure à 10 centimètres) ont les lèvres et/ou la partie ventrale de la tête généralement brun cuivré, doré ou jaune pâle;
La moitié antérieure du corps est généralement dépourvu ou faiblement pourvue de petites taches vert bleuâtre irisées, plutôt petites (généralement plus petites que la taille de la pupille et distribuées une par écaille) taches brun noirâtre ou brunes (chez les mâles) – grisâtres ;
La moitié arrière du corps a deux barres claires délimitant ou entourant la tache latérale sombre (chez certains spécimens une troisième barre claire peut être vue sur le pédoncule caudal ou à la base de la nageoire caudale) ;
La nageoire caudale est sans petites taches bleu-vert irisées ;
Les femelles adultes ont une tache noire ovale au centre de la nageoire dorsale.
⇒ Cribroheros bussingi

(Fig. 8A-C)
[Bassin de Sixaola, Caraïbes du Sud].
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Figure n°5. Especes de Cichlidae du Costa Rica.

(A-C) Amatitlania n’est pas; A-B : femelle ; C : masculin.
(D-E) Amatitlania myrnae ; D : féminin, E : masculin.
(F-G) Amatitlania sajica ; F : féminin, G : masculin.
(H-I) Amatitlania septemfasciata ; H : femelle ; I : au-dessus de la femelle, en dessous du mâle.
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Figure n°6. Espèce de Cichlidae du Costa Rica.

(A-C) Amatitlania sychia ; A-B : femelle ; C : masculin.
(D-F) Amphilophus citrinellus ; D : juvénile ; E-F : adulte.
(G-H) Amphilophus labiatus ; G : spécimen à coloration rougeâtre (mofo red) ; H : spécimen conservé.
(I-K) Tous les Amphilophus ; Je : juvénile ; J-K : adulte.
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Figure n°7. Espèce de Cichlidae du Costa Rica.

(A-B) Andenoacara coeruleopunctatus ; adultes.
(C-D) Archocentrus centrarchus ; adultes.
(E-F) Cribroheros alfari ; E : femelle ; F : masculin.
(G-I) Cribroheros altifrons ; G : juvénile ; H : femelle adulte ; I : mâle adulte avec une gibosité ou protubérance nuptiale.
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Figure n°8. Espèce de Cichlidae du Costa Rica.

(A-C) Cribroheros bussingi; A: juvénile; B-C: Mâle adulte.
(D-E) Cribroheros diquis; D: juvénile; E-F: adultes.
(G-I) Cribroheros longimanus; G: juvénile; H-I: adultes.
(J-K) Cribroheros rhytisma; J-K: mâle; L: femelle.
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Figure n°9. Espèce de Cichlidae du Costa Rica.

(A-D) Cribroheros rostratus ; A : juvénile ; B-D : adultes.
(E-F) Hérotilapia à épines multiples ; E : juvénile ; F : adulte.
(G-J) Hypsophrys nicaraguensis ; G-H : juvéniles ; I : femelle adulte ; J : mâle adulte.
(K-N) nématopus Neetroplus ; K-L : juvéniles ; M : couple reproducteur avec coloration contrastée ; N : adulte non reproducteur.
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Figure n°10. Espèce de Cichlidae du Costa Rica.

(A-C) Oreochromis aureus ; A : juvénile (photo Eduardo Soto Galera/CONAGEBIO) ; B-C : Adultes (photos de Michael Rupert Hayes).
(D-F) Oreochromis niloticus ; D : juvénile ;
(E-F) : adultes (photos par pmk00001/iNaturalist et Jeff Reid/iNaturalis).
(G-L) Parachromis dovii ; G : juvénile ; H-J : femelles adultes ; K-L : mâles adultes.
(M-O) Parachromis friedrichsthalii ; M : Juvénile ; N-O : mâles adultes.
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Figure n°11. Espèce de Cichlidae du Costa Rica.

(A-D) Parachromis managuensis ; A : juvénile ; B : femelle adulte ; C : mâle adulte ; D : femelle adulte.
(E-J) Talamancaheros underwoodi ; E-G : juvéniles ; H-I : femelles adultes ; J : mâle adulte.
(K-O) Tomocichla tuba ; K : juvénile ; L-O : adultes.
(P-R) Vieja maculicauda ; P : juvénile ; Q-R : adultes.
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DUREE DE VIE
En moyenne, il vit entre 2 et 5 ans mais dans des cas particuliers, il peut même atteindre 10 ans.
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DIMORPHISME SEXUEL
Comme pour beaucoup d’autres cichlidés américains, il est assez difficile de distinguer le sexe des Cribroheros altifrons quand ces poissons sont encore jeunes.
Là aussi, une nette différence physique permettant de sexer les poissons ne pourra être observée qu’au cours de la croissance et qu’à partir d’un certain âge et d’une certaine taille.
Quelques critère peuvent cependant aider à différencier les sexes de ces poissons :
Les mâles Cribroheros altifrons ont aussi un front assez haut, sur lequel une véritable bosse peut se former, qui augmente avec la croissance du poisson et qui devient considérablement évident en période de reproduction.
Les mâles Cribroheros altifrons sont visiblement plus grands et plus forts que les femelles et beaucoup plus colorés que celles-ci.
Le dos et les nageoires anales des mâles Cribroheros altifrons sont plus longs que ceux des femelles.
Les mâles Cribroheros altifrons sont plus colorés que les femelles avec en général beaucoup plus de points bleus présents sur l’ensemble du corps alors que les femelles sont plus ternes.
Ces petits points bleus sont aussi plus intenses en couleurs chez le mâle, ces irisations bleus sont plus marquées et plus grandes que celle de la femelle.

Couple de Cribroheros altifrons : Mâle en haut – Femelle en bas.
Le mâle Cribroheros altifrons a cinq bandes verticales des deux côtés du corps, avec de petites irisations bleues.
Les mâles possèdent des nageoires plus longues.
Chez les mâles Cribroheros altifrons, sur le front on peut observer une excroissance graisseuse en forme de bosse sur la nuque que seuls les mâles développent.
Les mâles Cribroheros altifrons ont différentes couleurs mais la prédominance est jaune avec des rayures noires verticales, la femelle contrairement au mâle a une bande noire qui va des branchies à la queue.
Tant que ces cichlidés n’ont pas atteint l’âge adulte, il est quasiment impossible de de se fier seulement à la taille des poissons d’un groupe en disant que les plus grands sont des mâles et les plus petits des femelles : cette méthode est trop aléatoire.
Cette règle qui fonctionne parfois pour les cichlidés mais dans le cas des mâles Cribroheros altifrons n’est pas vraie et il peut très bien arriver qu’au sein d’un groupe ayant grandi ensemble les deux plus spécimens soient une femelle et un mâle.
Hors période de reproduction, dans un groupe de Cribroheros altifrons, tout le monde chasse tout le monde et donc il ne vaut mieux pas se fier sur des critères de dominances même s’il y a de fortes chance pour que le dominant du groupe soit bien un mâle.

Cribroheros altifrons Femelle
Quand les Cribroheros altifrons ont un peu vieillis, la différence entre les sexes devient enfin progressivement et clairement visible.
Pendant la saison de reproduction, la gorge et une partie de la région abdominale, surtout chez les femelles Cribroheros altifrons deviennent noires.
En vieillissant, les Cribroheros altifrons, la différence entre les sexes devient clairement visible : les mâles sont vraiment plus gros et ont un profil de tête anguleux.
Quand il est possible de les attraper pour identifier les sexes, on remarque les mâles Cribroheros altifrons ont une verrue génitale effilée, des nageoires plus longues et une bosse sur la tête, tandis que les femelles ont une verrue génitale plus large et partiellement protégée.

Cribroheros altifrons Mâle.
Pendant la saison de reproduction, la gorge et une partie de la région abdominale (surtout chez les femelles) deviennent noires et leur ventre s’arrondit avec les futurs œufs à pondre !
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Expérience de Grignou
Comme son nom l’indique, l’altifrons est un poisson à haut front et particulièrement chez les spécimens mâles adultes.
Les mâles sont plus colorés que les femelles avec en général beaucoup plus de points bleus présents sur l’ensemble du corps alors que les femelles sont plus ternes.
Mes poissons à l’heure actuelle ne sont pas adultes et donc il m’est impossible de dire si les males deviennent plus grand que les femelles ( ce qui est le cas assez fréquemment chez les cichlides) ( je vais me renseigner)
Dans mon cas , les deux plus gros du groupe se sont avérés être un mâle et une femelle.
Hors période de reproduction, tout le monde chasse tout le monde et donc il ne vaut mieux pas se fier sur des critères de dominances même si il y a de fortes chance pour que le dominant du groupe soit bien un mâle.
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COMPORTEMENT
CARACTERE
Cribroheros altifrons est un cichlidé benthique[1] au caractère assez calme.
NOTA BENE : A savoir que les communautés d’animaux benthiques, en tant que regroupements complexes d’espèces vivent à proximité ou directement sur le sédiment et forment la base de nombreux écosystèmes aquatiques.
Elles assurent une interface essentielle entre l’eau et les sédiments.
Ces animaux et organismes jouent un rôle crucial dans la transformation et le recyclage de la matière organique, que ce soit via la décomposition des débris organiques présents dans les fonds marins ou via le recyclage des nutriments minéraux qui soutiennent l’ensemble de la chaîne alimentaire aquatique.
Chaque communauté benthique se structure selon la disponibilité des ressources, la pression de prédation, la compétition ou la capacité d’adaptation aux caractéristiques physico-chimiques du substrat.
Ainsi, la composition des espèces et leur abondance varient fortement entre les zones côtières, les plaines abyssales ou les estuaires soumis aux variations de salinité.
Les cycles de vie des espèces benthiques sont particulièrement adaptés à la stabilité ou à la mobilité de leur environnement.
Ce partage de l’espace et des ressources, allié à la présence de micro habitats spécifiques tels que des bancs de sable, des champs d’herbiers, des zones rocheuses… favorise la coexistence de nombreuses espèces et la résilience des communautés à certains changements environnementaux.
Malgré le fait qu’il n’y a aucune indication sur le fait que cette espèce vive effectivement dans la nature en groupes sociaux constitués, en aquarium, il est plutôt recommandé de garder les animaux en groupes, de préférence même en grands groupes (au moins 6 animaux), car les animaux isolés élevés individuellement, ou lorsqu’ils sont gardés dans un trop petit groupe ont de fortes chances de devenir très agressifs.
Au sein d’un groupe de taille idéale, dans un aquarium adapté à leurs besoins, une hiérarchie s’établira qui finira par assurer la tranquillité et la stabilité sociale dans l’aquarium.
Le comportement interspécifique de ces poissons est assez correct dans l’ensemble, ce ne sont pas des lutteurs de foire et, à l’occasion d’éventuelles confrontations, les Cribroheros altifrons préfèrent en général s’effacer devant leur adversaire.
Par contre le comportement intra spécifique est tout autre, il n’est pas exemplaire sans être non plus dramatique : Ces poissons aiment se chamailler beaucoup entre eux, ce qui donne souvent lieu à d’innombrables courses poursuites à travers le bac, avec la conclusion qu’elles sont sans grandes conséquences car il en résulte très peu de blessures, c’est juste qu’ils ont un peu de mal à se supporter les uns et les autres parfois.
Quand deux Cribroheros altifrons sont sur le point de se quereller, il est surprenant et intéressant de les voir se placer face à face, avec la tête relevée, bougeant et agitant en même temps très rapidement leur mâchoire inférieure.
Ces parades d’intimidation ont certainement un sens qu’il faudrait décrypter de manière plus scientifique ou serviraient tout simplement aux deux potentiels adversaire de se dire « Passe ton chemin, sinon c’est la bagarre que tu trouveras et cela ira jusqu’à la prise de bec !
En fait, les Cribroheros altifrons sont assez calmes généralement et on remarque surtout qu’ils sont constamment en mouvement.
Ce ne sont pas des poissons territoriaux, hormis en période de reproduction où ils peuvent devenir assez belliqueux.
Comme tout cichlidé qui se respecte, surtout en période de reproduction, Cribroheros altifrons creuse avidement à proximité de la zone choisie pour se reproduire et , à ce titre, il est capable de déplacer de grandes quantités de gravier dans l’aquarium, il est donc inutile d’y placer des plantes à ces endroits.
C’est un poisson qui fait partit du groupe des « Amphilophus » fouisseur et donc qui passe beaucoup de temps près du substrat afin de « filtrer » le sable (évitez donc de mettre du gros gravier ou un sol coupant) pour y trouver des particules de nourriture, un peu à la manière des Géophagus en Amérique du sud.
En principe, il est assez facile de garder ces cichlidés par couples, car le mâle ne nuit pas à la femelle, et si la femelle peut disposer pour elle seule d’une tanière, il n’y a aucun problème.
En revanche, il faudra éviter autant que possible de garder plusieurs mâles dans le même bac, en particulier si le bac est de dimension trop petite pour le bien être des Cribroheros altifrons : dans ces conditions les problèmes surgiront et se répèteront.
Les Cribroheros altifrons présentent souvent des attitudes agressives envers les poissons qui sont gardés dans l’aquarium.
Les Cribroheros altifrons sont assez calmes généralement et constamment en mouvement.
Entre eux, leur comportement intra spécifique est tout autre, ils se chamaillent beaucoup entre eux avec d’innombrables courses poursuites à travers le bac, mais à leur décharge, il n’y a très que peu de blessures qui résultent de ces échauffourées, on notera simplement que les Cribroheros altifrons ont un peu de mal à se supporter les uns et les autres à certains moments semblerait-il.

La première fois que l’on observe deux poissons se quereller, il est surprenant de voir que lorsqu’ils se mettent face à face, tête relevée, ils bougent très rapidement leur mâchoire inférieure.
Il est difficile d’expliquer ce phénomène, on peut supposer probablement que c’est une manière pour les deux adversaires de se dire qu’il vaut mieux que l’autre passe son chemin sinon cela ira jusqu’à la prise de bec plus violente !
[1] Les espèces benthiques (de benthos «profondeur» en grec), vivent au fond de la mer ou de l’eau douce (lacs, rivières…), par opposition à la zone pélagique, proche de la surface et à la zone déverbale, juste en-dessous.
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COHABITATION
Dans l’ensemble, Cribroheros altifrons est un poisson paisible, mais il a un gros défaut : Les Cribroheros altifrons se montrent une certaine agressivité entre mâles.
Cribroheros altifrons est un cichlidé à maintenir au sein d’un groupe avec un mâle Cribroheros altifrons pour plusieurs femelles dans un aquarium de 150 centimètres de façade, qu’il faudra aménager avec de nombreuses roches et quelques racines…
Il faut maintenir ces poissons par couple en bac spécifique dans un aquarium approprié pour garder ces cichlidés, qui sont relativement petits ( maximum de 20 centimètres), doit contenir au moins 500-600 litres.
On peut maintenir un mâle et plusieurs femelles dans un bac de 400 à 600 litres ou bien un groupe d’une petite dizaine d’individus (la meilleure chose) dans un bac de 1000 litres voir plus.
Malgré le fait qu’il n’y a aucune indication que l’espèce vit en groupes sociaux dans la nature, il est recommandé dans le cadre d’une maintenance en aquarium de garder ces animaux en groupes, de préférence même en grands groupes (au moins 6-8 animaux), car les animaux isolés ou élevés individuellement ont la fâcheuse tendance de devenir très agressifs.
Autre précaution, il faut éviter de maintenir avec des cichlidés, qui ne seraient pas de taille à leur résister, car alors il est certain qu’ils seront attaqués.
Les Cribroheros altifrons sont très durs à l’égard des petites espèces de cichlidés.
Inversement, il faut également éviter la cohabitation de Cribroheros altifrons avec des cichlidés agressifs, provenant d’Amérique central ainsi que les espèces proches des Amphilophus ou les Thorichthys par exemple.
En revanche, les relations interspécifiques assez bonnes vis-à-vis d’autres poissons de taille identique.
Ce qu’il faut retenir :
- Comportement : Plutôt agressif ;
- Comportement envers sa propre espèce : Agressif ;
- Sociabilité : Mauvaise en intraspécifique.
- Les mâles sont extrêmement belliqueux entre eux, surtout dans un volume restreint.
Ils doivent être conservés en groupes de 6 ou plus.
Pour les maintenir en aquarium la meilleure solution est de les mettre en groupes afin d’atténuer leur agressivité entre eux , surtout entre mâles.
Malgré leurs défauts, ces poissons d’aquarium d’Amérique centrale sont relativement peu exigeants et faciles à entretenir, même pour les débutants.
En ce qui concerne les valeurs de l’eau, les altifrons de Cribroheros préfèrent un pH entre 7 et 7,5, une dureté totale entre 2 et 15°dGH et des températures entre 22 et 28°C.
Un éclairage naturel est conseillé si l’on veut profiter au mieux de leur palette de couleur car sous des néons on se retrouvera plutôt face à des poissons assez ternes .
L’association avec d’autres poissons ne pose en général pas de problèmes.

On peut les associer à de gros ovovivipares comme des Poecillia velifera ou bien à de gros Characidés sud-américains de 10/15 centimètres tels que :
- Metynnis ;
- Hemiodus gracilis ;
- etc…
Dans un bac communautaire, il serait préférable de choisir des compagnons petits et calmes pour ces cichlidés.
L’association avec d’autres poissons ne pose en général pas de problèmes et des colocataires (petits ou gros) calmes et peu agressifs feront très bien l’affaire.
Cependant, Cribroheros altifrons ne doit pas être conservé avec des espèces même de bonne taille, qui seront dérangées par son comportement.
Concernant l’association avec d’autres cichlides d’Amérique centrale, même si en milieu naturel ces espèces se croisent, il faut éviter à tout prix les espèces trop agressives ainsi que les autres espèces d’Amphilophus, en particulier si le bac est de taille moyenne et les Thorichthys qui partagent la même zone de vie et donc ils risqueraient d’être en perpétuel conflit pour le territoire et autre.
Si vous avez un très grand aquarium, à partir de 500 litres, il est possible de les garder avec d’autres cichlidés de la même zone d’origine.
Du moins si vous avez un groupe de 10-12 spécimens, sinon il vaut mieux garder un ou au maximum deux couples de la même espèce.
Dans tous les cas, il faut absolument éviter les cichlidés aussi agressifs qu’eux, sinon dans l’aquarium il y aura tous les jours des conflits permanents entre toutes ces espèces de cichlidés pour occuper et établir leurs territoires.
Les grosses racines, les pierres et les plantes robustes qui structurent bien l’aquarium doivent servir de mobilier.
Le substrat doit être constitué de gravier fin ou de sable.
Il faut aussi signaler que ces poissons ne détériorent pas les plantes et donc un bac planté avec des plantes robustes est tout à fait réalisable.
Concernant la décoration, un bac avec des racines et des roches est ce qu’il y a de mieux pour ce poisson et c’est ce qui se rapproche le plus du milieu naturel.
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MAINTENANCE EN AQUARIUM
Pour les maintenir en aquarium la meilleure solution est de les mettre en groupe afin d’atténuer leur agressivité entre eux, surtout entre mâles.
On peut maintenir un mâle et plusieurs femelles dans un bac de 400 à 600 litres ou bien un groupe d’une petite dizaine d’individus (la meilleure chose) dans un bac de 1000 litres, voire plus.
Un éclairage naturel est conseillé si l’on veut profiter au mieux de leur palette de couleur car sous des néons on se retrouvera plutôt face à des poissons assez ternes.
Aujourd’hui, les éclairages à base de leds font des merveilles !
A noter qu’il existe diverses formes géographiques de ce poisson (patron de coloration légèrement différent).
L’association avec d’autres poissons ne pose en général pas de problèmes.
Il faut aussi signaler que ces poissons ne détériorent pas les plantes et donc un bac planté avec des plantes robustes est tout à fait faisable.
Concernant la décoration, un bac avec des racines et des roches est ce qu’il y a de mieux pour ce poisson et c’est ce qui se rapproche le plus du milieu naturel.
Quand on pris en compte tous ces facteurs, la maintenance de Cribroheros altifrons, en aquarium est facile et apportera du plaisir à l’aquariophile averti.
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MAINTENANCE EN AQUARIUM
Pour les maintenir en aquarium la meilleure solution est de les mettre en groupe afin d’atténuer leur agressivité entre eux, surtout entre mâles.
On peut maintenir un mâle et plusieurs femelles dans un bac de 400 à 600 litres ou bien un groupe d’une petite dizaine d’individus (la meilleure chose) dans un bac de 1000 litres, voire plus.
A noter qu’il existe diverses formes géographiques de ce poisson (patron de coloration légèrement différent).
L’association avec d’autres poissons ne pose en général pas de problèmes.
Il faut aussi signaler que ces poissons ne détériorent pas les plantes et donc un bac planté avec des plantes robustes est tout à fait faisable.
Concernant la décoration, un bac avec des racines et des roches est ce qu’il y a de mieux pour ce poisson et c’est ce qui se rapproche le plus du milieu naturel.
Quand on pris en compte tous ces facteurs, la maintenance de Cribroheros altifrons, en aquarium est facile et apportera du plaisir à l’aquariophile averti.
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EAU
PARAMETRES DE L’EAU
Température
La fourchette de température de vie pour ces poissons est comprise idéalement entre 23°C et 28°C.
A savoir quand même qu’ils supporteront facilement et vivront confortablement dans une plage de températures allant de 21°C à 29°C à condition de ne pas rester trop longtemps dans les températures extrêmes.
Pourtant avec des conditions un peux extrêmes, la reproduction de cette espèce, sans incident notoire a pu conduite à termes…ce qui n’est pas recommandé pour autant !
Lorsque la température descend en dessous du minima, la reproduction s’arrête et les Cribroheros altifrons ralentissent leur activité et deviennent apathiques, on dirait qu’ils stagnent, ce qui contraste avec leur vivacité habituelle !
Il faut retenir que la température de maintenance doit être comprise entre 24° et 26° Celsius.
La composition chimique de l’eau joue un rôle plutôt secondaire, rappelons-nous que ce cichlidé est présent en Amérique du Sud et en Amérique centrale, c’est-à-dire qu’il est capable de vivre dans une plage de pH acide à alcalin, avec une eau où la dureté est moyenne : c’est un poisson facile !
Cependant, les Cribroheros altifrons semple apprécier plutôt les eaux modérées à dures et par conséquent, cette valeur de l’eau devra leur être apportée dans leur aquarium.
De telles conditions de maintenance impliquent que les colocataires des Cribroheros altifrons qui vivront à leurs côtés devront, eux aussi, etre en mesure de vivre avec ces valeurs de l’eau.
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Dureté de l’eau
L’eau de leur bac devra être de préférence moyennement dure à dure avec une certaine tolérance, c’est-à-dire avec un dGH de 10 maximum.
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PH
La valeur du pH doit être comprise entre 7,0 et 7,5.
Le pH sera proche de la neutralité avec un maximum à 7.8. à ne pas dépasser.
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Brassage de l’eau & courant
Débit d’eau : Fort courant d’eau
L’eau doit également avoir un taux élevé d’oxygène dissous.
Des changements d’eau fréquents, voire hebdomadaires, et une filtration puissante sont nécessaires pour les abondants déchets biologiques produits par ces poissons, c’est pourquoi un filtre très efficace et de taille énorme est recommandé.
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ENVIRONNEMENT
A savoir qu’il faudra prendre des précautions à l’égard de l’équipement technique de l’aquarium, tous les équipements placés à l’intérieur de l’aquarium, tels que les entrées et sorties du filtre, le thermoplongeur servant à chauffer l’eau, un dispositif d’aération de l’eau… tous ces équipements doivent être protégés car ils seront attaqués très violemment.
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ZONE DE VIE
Faisant partit du groupe des « Amphilophus » fouisseurs, Cribroheros altifrons est un poisson assez inféodé au substrat mais qui n’hésite pas à se déplacer en pleine eau.
Si ce poisson sait évoluer en pleine eau, son caractère benthique fait qu’il préfère toutefois nager à proximité du substrat de fond.
Ce serait une bonne chose de doter l’aquarium d’un couvercle lourd, cet adorable petit poisson a souvent des moments de super excitation et pourrait facilement sauter hors du bac.
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ALIMENTATION
EN MILIEU NATUREL
Cribroheros altifrons est un tamiseur de sable omnivore.

Selon de nombreuse sources, Cribroheros altifrons est un tamiseur de sable omnivore.
Cela signifie que pour son approvisionnement alimentaire, Cribroheros altifrons mâche du sable en gardant la tête baissée et cela pendant une grande partie de la journée.
Dans la nature, Cribroheros altifrons se nourrit principalement d’aufwuchs et d’invertébrés ainsi que de divers insectes aquatiques comprenant des larves d’insectes, de vers et d’autres organismes benthiques, que ces poissons filtrent lorsqu’ils tamisent le substrat du fond.
La principale raison pour laquelle les Cribroheros altifrons sont dans la boue toute la journée est principalement liée à la présence de larves diverses, de nymphes de diptères et d’éphéméroptères, qui vivent dans le substrat qu’ils apprécient dévorer.
S’il n’y a pas suffisamment de nourriture vivante, les Cribroheros altifrons mangeront également des détritus et des algues : cette affirmation est un peu péremptoire.
C’est ainsi qu’ils ont également été décrits comme des « mangeurs de détritus », ce constat est certainement lié à un manque de leur nourriture dans le milieu où ils ont été observé et n’en fait pas un camion poubelle dans l’aquarium !
Certains ichtyologistes pensent qu’on peut les considérer comme des mangeurs de détritus spécialisés.
On sait que la plupart des cichlidés ont une certaine capacité d’adaptation alimentaire pour combler les périodes pauvres en nutriments et il est tout à fait possible que Cribroheros altifrons le fasse avec des matières organiques d’origine douteuse.
Cela signifie qu’ils passent une grande partie de la journée à mâcher du sable la tête baissée pour leur approvisionnement alimentaire.
La tête du poisson est également bien adaptée à cette quette boueuse : elle est étroite, pointue et possède des lèvres épaisses et solide.
Pour autant, il est exagéré de considérer les Cribroheros altifrons comme des mangeurs de détritus spécialisés.
La principale raison pour laquelle les altifrons de Cribroheros sont la tête dans la boue toute la journée est principalement qu’ils y recherchent les larves et les nymphes de diptères et d’éphéméroptères, qui vivent dans le substrat dont ils sont friands.
La tête du poisson est également bien adaptée à cela : Elle est étroite, effilée et ce cichlidé possède des lèvres épaisses.

En plus des invertébrés dans la nature, il se nourrit également d’insectes aquatiques qu’il peut chasser à l’occasion.
En plus des invertébrés dans la nature, il se nourrit également d’insectes aquatiques qu’il peut chasser à l’occasion.
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EN AQUARIUM
Ces poissons ne comptent pas parmi les plus exigeants en matière de nourriture dans le cadre d’une maintenance en aquarium.
Tous les aliments pour poissons ornementaux standards du commerce aquariophile sont facilement acceptés même s’ils peuvent préférer certains aliments à d’autres !
Les Cribroheros altifrons acceptent toutes sortes de nourriture pour grand cichlidés, mais pour autant leur l’alimentation de base pourra être composée de flocons et de gros granulés.
Cependant, il faudra veiller à ce que ces omnivores aient une alimentation variée.
Outre les distributions régulières de flocons, d’aliments surgelés et vivants il faudra parfois compléter leur alimentation en leur donnant des aliments à base de plantes.
En aquarium, le recours à la nourriture végétale régulière est possible mais devra rester occasionnelle.
Même si Cribroheros altifrons est à la fois carnivore et herbivore, il doit donc être nourri avec une variété d’aliments vivants et surgelés.
En fait, il ne faut pas oublier qu’ils sont à la fois carnivores et, un peu moins herbivores.
Pour varier leur nourriture, il faudra veiller à leur distribuer plusieurs fois par semaine des moules, crevettes décortiquées, courgette etc…
Les Cribroheros altifrons se nourrissent de proies vivantes qui stimuleront leur appétit et leur caractère, mais ils apprécieront tout autant des produits congelées, ainsi que des moules, des crevettes (décortiquées), et également des légumes comme les courgettes…
A savoir, de l’avis de certains aquariophiles expérimentés dans la maintenance de ces poissons, il semblerait que les Cribroheros altifrons aiment beaucoup les pois cuits.
Les aliments vivants peuvent être utilisés dans leur alimentation, il faut éviter de leur donner des vers rouges (vers de vase).
Une alimentation de qualité, équilibrée affectera positivement le développement des Cribroheros altifrons et leur donnera des couleurs plus éclatantes.
Les aliments vivants peuvent être utilisés dans leur alimentation.
Il peut être donné à intervalles réguliers en faisant certains mélanges d’aliments.
Si Cribroheros altifrons est capable de se nourrir de plantes aquatiques, il est conseillé de varier son alimentation avec des aliments vivants et surgelés tels que mollusques, escargots, petits poissons, crustacés et insectes, escargots, crevettes, légumes et granulés pour les gros poissons, il est conseillé de ne pas leur donner vers rouges.
Dans l’aquarium, cependant, nous pouvons donner aux animaux non seulement de la nourriture animale, mais aussi de la nourriture végétale de temps en temps.
Ils semblent aimer les pois bouillis.
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REGIME
Il faut se souvenir que Cribroheros est un tamiseur à sable omnivore.
Il y a une règle à respecter scrupuleusement pour bien nourrir les Cribroheros altifrons : Faites couler au fond du bac leur nourriture au plus vite quitte à brasser la surface de l’eau pour que les aliments tombent au plus vite avant que les poissons ne viennent à la surface s’en nourrir.
Ce n’est pas un fait totalement avéré, mais les infections intestinales courantes constatées chez les Thorichthys, Amphilophus, Astatheros, Cribroheros) peuvent être liées au fait que dans les aquariums, ils sont souvent obligés de prendre de la nourriture à la surface de l’eau.
Cela leur permet d’obtenir de grandes quantités d’air et de bactéries flottant à la surface dans leurs intestins, avec toutes ses conséquences.
En conséquence, ils peuvent avaler de grandes quantités d’air et de bactéries (couche commune) dans leur tractus intestinal, avec toutes les conséquences que cela implique.
Au vu des sensibilités évoquées, il vaut aussi mieux nourrir un peu plus souvent que parfois beaucoup.
De plus, les animaux sont sensibles à la mauvaise qualité de l’eau, pour cette raison aussi, les changements d’eau devront être fréquents et réguliers.
Compte tenu des sensibilités mentionnées, il est également préférable de nourrir un peu plus souvent mais des portions plus petites au lieu d’un seul repas plus gros.
Il faut de temps à autre leur distribuer des proies vivantes, comme :
- des larves de moustiques ;
- des vers Tubifex ;
- des Artémias ;
- …
… mais également des granulés pour cichlidés, des aliments en flocons de haute qualité, des aliments surgelés, des pois bouillis et d’autres aliments à base de plantes… dans tous les cas, il faudra utiliser des aliments qui coulent rapidement.
Cribroheros altifrons accepte toutes sortes de nourriture pour grand cichlidés et mange sans rechigner les différents aliments habituellement proposés (granulés, flocons, aliments congelés).
Ainsi, l’alimentation de base de ces cichlidés sera composée principalement de flocons et de gros granulés.
Pour varier leur nourriture qui ne devrait pas être composé de seulement des aliments secs, il est possible de leur distribuer plusieurs fois par semaine des moules, des crevettes décortiquées, de la courgette, d’autres légumes, etc…
Pour obtenir une couleur rouge intense, certains éleveurs les alimentent plus souvent avec des aliments spéciaux.
Un résultat similaire peut être obtenu en se nourrissant de paprika doux mélangé des crevettes de saumure.
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AQUARIUM
CONFIGURATION DE L’AQUARIUM
Étant donné que les poissons aiment mâcher le substrat, ce bac doit être constitué d’un mélange fin de sable et de gravier.
Des racines et des pierres plus grosses, sans arêtes tranchantes, complètent le décor.
Cribroheros altifrons vit principalement dans les eaux à faible débit.
Cet environnement est plus facile à reproduire en aquarium et peut être fourni à Cribroheros altifrons.
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TAILLE DE L’AQUARIUM
Pour maintenir des Cribroheros altifrons qui ne sont pas de très gros cichlidés, il faut un bac spacieux avec une surface au sol aussi grande que possible.
Pour un couple de Cribroheros altifrons, un bac de 100 x 50 x 50 est une base minimale pour démarrer avec de jeunes spécimens.
Pour plusieurs couples au moins, il faut envisager un bac plus grand, d’une contenance d’au moins 500 litres qui privilégiera une grande longueur et largeur ainsi pour un groupe de 6–8 Cribroheros altifrons, il faudra envisager un bac d’au moins 2 mètres de longueur et 70-80 centimètres de largeur.
La hauteur de la colonne d’eau du bac des Cribroheros altifrons est moins importante que les deux autres dimensions.
Ces cichlidés se tiennent le plus souvent au niveau du sol et au niveau intermédiaire de l’aquarium.
Ce sont des poissons qui ont une croissance très rapide dans de grands aquariums.
Par conséquent, le choix de grands aquariums affecte leur développement de manière très positive.
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DECOR & AQUARIUM BIOTOPE
La base de la décoration du bac des Cribroheros altifrons sera composée d’un fond sablonneux et quelques rochers.
Les Cribroheros altifrons aiment les grandes surfaces sablonneuses et avec de la profondeur, c’est-à-dire leur permettant de creuser le sol car ils ont l’habitude de creuser le fond à la recherche de nourriture.
Le sol doit être constitué de sable ou de gravier de granulométrie moyenne.
Étant donné que les poissons aiment mâcher le substrat, celui-ci doit être constitué d’un mélange de graviers arrondis et de sable de granulométrie moyenne à fine (de préférence), toujours sans arêtes tranchantes.
Pour reproduire les rivières qui sont leur habitat naturel, l’emploi de galets de tailles différentes est une très bonne option.
La chose la plus importante qu’il ne faudra pas perdre de vue dans cet aménagement est qu’il faut laisser beaucoup d’espace pour la nage.
Concernant la décoration, un bac avec des racines et des roches est ce qu’il y a de mieux pour ce poisson et c’est ce qui se rapproche le plus du milieu naturel.
Des racines et des pierres plus grosses complèteront le décor.
L’aquarium devra contenir des grottes rocheuses qui pourront servir de refuges individuels et de grande taille car ce sont généralement des poissons qui ont besoin de cachettes où ils peuvent se sentir à l’aise.

Des grottes peuvent être créées avec des zones de baignade composées de zones sablonneuses et de motifs faits de rochers, tandis que les morceaux de bois et les pierres forment des obstacles visuels, des abris et des cachettes.
Les gros rochers et quelques pots en terre cuite peuvent etre utilisés en prévision de sites potentiels de ponte ne période de reproduction : Les Cribroheros altifrons n’auront ainsi que l’embarras du choix.
Quoiqu’il en soit, il faudra toujours veiller à ce qu’il y ait suffisamment de cachettes pour les animaux isolés et tous les couples, car des disputes violentes peuvent survenir, en particulier lors des parades nuptiales.
L’aménagement de ce devra aussi etre fait avec le souci de la sécurité du bac et de ses locataires : Il faut éviter les amas instables de roches et autres éléments de décor qui pourraient être déstabilisés par les travaux de terrassier de ces poissons.
Il faut veiller à ce qu’il y ait suffisamment de cachettes pour les animaux inférieurs, car des disputes violentes peuvent survenir, en particulier lors des parades nuptiales.
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PLANTES
L’introduction de plantes ne pose aucun problème particulier mais, même si les Cribroheros altifrons ne s’attaquent directement aux plantes et ne les déchiquètent pas, il faudra de préférence éviter les plantes tendres.

Même si cela ne correspond pas parfaitement à leur biotope naturel, sachant que ces poissons ne détériorent pas les plantes, un bac planté avec des plantes robustes est tout à fait faisable.
Cependant, en parfait cichlidé, ce poisson, comme beaucoup de son espèce, a l’habitude de déterrer le matériau du substrat.
Par conséquent, il est préférable d’insérer des plantes robustes et bien ancrées, si possible, les plantes seront être bien fixées avec des pierres, sinon elles seront déterrées par les poissons.
En outre, pour respecter l’ordonnancement du décor et la possible reproduction de leur biotope naturel, il est recommandé d’effectuer la plantation du bac en bordure afin de laisser suffisamment d’espace dégagé pour la nage libre.
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ECLAIRAGE
Les éleveurs de cette espèce préconisent un éclairage naturel ou à base de leds, puisque leurs couleurs vives ne seront pas visibles sous les néons et vous vous retrouverez face à des poissons plutôt ennuyeux.
Un éclairage naturel est conseillé si l’on veut profiter au mieux de leur palette de couleur car sous des néons on se retrouvera plutôt face à des poissons assez ternes.
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FILTRATION
Cette espèce est également sensible à la mauvaise qualité de l’eau.
Elle a besoin de changements d’eau réguliers et importants ⇒ 10 à 15% du volume du bac par semaine.
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REPRODUCTION
AVANT LA REPRODUCTION
La maturité sexuelle d’un couple reproducteur est atteinte entre l’âge de 1 et 2 ans.
Comme nous l’avons dit, la taille de l’aquarium pour un couple célibataire est de 200 – 250 litres.
Pour un aquarium avec d’autres cichlidés, les mesures seront bien supérieures à 400 – 500 litres.
Plus le bac sera grand avec une bonne surface au sol, mieux cela sera !
S’il y a d’autres poissons dans l’aquarium, offrez-leur autant de cachettes que possible pour que les futurs alevins de Cribroheros puissent se cacher et se protéger de leur prédation.
Pendant la saison de reproduction, certains invités commencent activement à se « picorer » entre eux fréquemment, certainement pour tester leur compatibilité.
Une fois formé, le couple change de couleur et la femelle Cribroheros altifrons a une particularité, sa gorge devient noire ou foncée.
La sélection d’un bon couple reproducteur de Cribroheros altifrons pour la reproduction est facile mais faite et décidée par les poissons eux-mêmes et pas par leur éleveur !
Il faut garder à l’esprit que le couple formé le restera et se reproduira régulièrement au long de son existence.
Les deux poissons choisiront ensuite le site de reproduction et le défendront en devenant agressif et résisteront aux attaques des couples rivaux, d’abord individuellement mais si cela ne suffit pas ils le feront aussi ensemble.
Le mâle Cribroheros altifrons préparera une grotte à l’intérieur d’un vase ou d’un trou dans le sable où la femelle pondra les œufs et ils seront fécondés.
Les deux parents Cribroheros altifrons s’occuperont de la progéniture jusqu’à ce que les alevins soient indépendants en se nourrissant et en nageant seuls.
Dans ce cas également, comme dans d’autres, il est bon de compléter le régime avec des nauplies d’artémias fraîchement éclos et des flocons d’aliments secs.
Les cichlidés sont des reproducteurs ouverts.
Les Cribroheros altifrons sont des reproducteurs ouverts dans lesquels les deux parents se partagent le soin du couvain.
Ils frayent dans des fosses de ponte parmi des rochers ou des cavités.
Les deux animaux parents participent aux soins de la couvée dans une famille parentale.
Après environ 10 jours, les jeunes poissons nagent librement et peuvent être élevés avec des nauplies d’Artémia.
Les poissons mâles ont une apparence plus grande et plus colorée que les femelles.
Dans le même temps, à l’approche de la saison de reproduction, les femelles commencent à avoir des œufs et leur ventre devient plus rebondi.
Le nombre d’œufs peut varier en fonction de la taille du poisson femelle.
Ensemble, ils protègent leurs œufs.
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Formation d’un couple reproducteur
La meilleure façon est d’élever un groupe de juvéniles Amphilophus altifrons non apparentés jusqu’à la maturité sexuelle et de leur permettre de s’accoupler.
Le meilleur moyen est de prélever un groupe de 5/6 juvéniles Cribroheros altifrons, les faire grandir et atteindre la maturité sexuelle (qui survient entre l’âge de 1-2 ans) pour qu’ils puissent enfin former des couples spontanés et se reproduire.
Très vite, au sein du groupe, un ou plusieurs couples se formeront et le meilleur couple doit être choisi pour la reproduction tandis que les autres couples et célibataires doivent être écartés.

Dès qu’ils seront réellement prêts à pondre, la gorge et une partie de la région abdominale (surtout chez les femelles) deviennent noires.
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Préparation du bac
Un grand aquarium avec des pierres et des morceaux de bois qui doivent reposer directement sur la vitre formant le fond afin que les poissons ne puissent pas les faire tomber avec les conséquences funestes que cela pourraient induire sur l’aquarium.
Une bonne filtration doit être assurée…autant que possible, il faut reproduire les mêmes conditions que celles de leur bac de maintenance habituel.
Le simple étant de faire cette reproduction dans leur bac normal !
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Conditionnement des reproducteurs
Þ Paramètres de l’eau
- Température de l’eau : 22-25°C,même s’ils vivent confortablement dans la plage de température de 22 à 29 degrés.
Dans le même temps, une reproduction sans incident a été observée à ces températures.
Lorsque la température descend en dessous du seuil minimal et y demeure trop longtemps, la reproduction s’arrête et ces poissons sont léthargiques !
- pH : 6,5 à 7,5 ;
- dH : jusqu’à 18°C.
Comme le bac de maintenance, l’’aquarium dédié doit être décoré avec du bois mort et des rochers pour créer des cachettes.
Un grand aquarium dédié à la reproduction sera installé avec des pierres et des morceaux de bois qui doivent reposer directement sur la vitre formant le fond afin que les poissons ne puissent pas les saper.
Une bonne filtration doit être assurée par un filtre puissant et des changements d’eau fréquents sont nécessaires aideront à provoquer la reproduction de ces poissons.
Un espace de nage libre suffisant doit être laissé au couple reproducteur.
Dès que la période de reproduction commencera, comme un signal, le couple change de couleur et la gorge de la femelle devient noire.
Ce changement de couleur est plus atténué chez le mâle.
A ce stade, les poissons présentent un comportement reproducteur remarquable et font preuve d’une grande activité à cette période.
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Parade nuptiale
Pendant la saison de reproduction, la gorge et une partie de la région abdominale, surtout chez les femelles, deviennent noires.
Les deux partenaires se testent physiquement pour voir leur compatibilité avec des prises de bec assez soutenues.
A partir de cet instant, la reproduction est en cours même si œufs ne sont pas encore pondus et le couple commence à défendre son territoire et prépare aussi le site de ponte.
C’est à ce moment que le Cribroheros altifrons manifeste le plus d’agressivité, il peut devenir très agressif et décider de tenir tête à tous les autres poissons, n’hésitant pas s’engager dans un « face-à-face » face à un rebelle.
Si cela ne suffit pas, le couple s’unit pour faire battre en retraite l’adversaire.
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Prémices
Ils deviennent beaucoup plus actifs.
Les deux partenaires se testent physiquement pour voir leur compatibilité avec des prises de bec sont assez soutenues.
Le couple défend un territoire et prépare le site de ponte, devient agressif et tient tête à tous les autres poissons et si un face-à-face ne suffit pas, le couple s’unit pour faire battre en retraite l’adversaire.
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PENDANT LA REPRODUCTION
Ponte
Il s’agit de pondeurs sur substrat découvert.

En aquarium, ils pondent leurs œufs dans des grottes et parmi des rochers ou des cavités.
Le support de ponte est très souvent une pierre plate.
En milieu naturel, la femelle pond généralement ses œufs dans des fosses de frai creusées à l’avance dans le substrat inférieur, et une fois que la ponte est finie et fécondée par le mâle, la femelle recouvre ses œufs de sable pour les dissimuler.
Le nombre d’œufs pondus en moyenne est d’environ 1 000 œufs mais, ce nombre d’œufs peut varier en fonction de la taille de la femelle.
Dans tous les cas, la quantité d’œufs est relativement importante et les parents s’occupent ensemble du frai, on peut donc dire que cette espèce est prolifique.
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Période d’incubatioN & ECLOSION
Les larves de poisson éclosent en 3 à 4 jours.
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Nage libre des alevins
5 à 7 jours sont supplémentaires après l’éclosion des œufs et les jeunes poissons nagent enfin librement.

A ce stade, ils peuvent déjà être nourris avec des nauplies d’Artémia.
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Garde parentale
Les parents s’occupent très bien de leur progéniture : Ils gardent la couvée, puis les juvéniles et peuvent s’occuper des alevins jusqu’à 4 mois.

Bien qu’ils soient des pondeurs sur substrat ouvert/découvert, ceci n’est pas tout à fait vrai car ils recouvrent leurs œufs avec du sable pour les protéger.
Ensuite, contrairement à tous les autres cichlidés, ils ne se tiennent pas au-dessus de leurs œufs mais montent une garde vigilante environ 20 à 30 centimètres plus loin où sont placés les œufs dissimulés.
Avec cette astuce, les Cribroheros altifrons arrivent très probablement à tromper les voleurs d’œufs dans leur milieu naturel.
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Première alimentation des alevins
Les alevins acceptent rapidement dans leurs premiers repas des nauplies d’artémias fraîchement écloses.
Lorsque les alevins nagent librement, ils peuvent être nourris d’artémias nouvellement écloses et quelques jours plus tard de nourriture en flocons.
Les alevins, nourris d’artémias, de larves de copépodes et d’aliments secs naturels et artificiels, grandissent rapidement.
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ELEVAGE
CONDITIONS D’ELEVAGE
Ces poissons ne sont pas particulièrement agressifs s’ils sont gardés en groupes de 5-6 ou plus.

Ils peuvent être socialisés avec d’autres espèces pacifiques (pas trop petites) sans hésitation.
Le bac doit être bien structuré et contenir de nombreuses cachettes telles que des structures rocheuses ou des racines.
Des changements d’eau partiels réguliers et un bon système de filtration sont absolument nécessaires.

Afin de maintenir les altifrons de Cribroheros aussi adaptés que possible à l’espèce, il est recommandé de créer les conditions suivantes :
- Température de l’eau : 22° à 28°C
- PH : 7,0 à 7,5
- Dureté totale : 2° à 15° dGH
- Taille minimale de l’aquarium : 500 litres
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CONSERVATION
INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE
Sans objet.
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ACTIONS DE CONSERVATION
Menaces sur l’espèce
La taille totale de la population et l’évolution démographique de cette espèce sont inconnues.
L’agriculture extensive a entraîné la déforestation d’une grande partie du bassin versant de la rivière Térraba (KRISHNASWAMY & Al., 2001).
De ce fait, les taux de sédimentation ont augmenté, ce qui a probablement provoqué une dégradation de la qualité de l’habitat, notamment dans les zones de basse altitude (KRISHNASWAMY & Al., 2001).
Par ailleurs, la réduction du couvert arboré a vraisemblablement diminué les débits en saison sèche (KRISHNASWAMY & Al., 2018).
L’achèvement du barrage de Boruca, actuellement en construction, aura probablement des répercussions écologiques majeures sur l’hydrologie de la rivière Térraba (ANDERSON & Al., 2006).
L’impact immédiat des menaces pesant sur le bassin versant de la rivière Coto et sur l’ouest du Panama n’a pas encore été évalué en détail.
Cependant, l’imagerie satellitaire révèle l’étendue des plantations agricoles dans la vallée du Coto, ce qui a probablement affecté la disponibilité et la qualité des habitats d’eau douce.
On prévoit que la pression de l’eau augmentera au Costa Rica et au Panama à mesure que la population nationale augmentera, avec des baisses potentielles associées de la qualité et de la disponibilité des habitats d’eau douce (Bower 2014, Larsen 2019).
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Protection des terres et des eaux en place
- Sites de conservation identifiés : Inconnu
- Plan de gestion régional par zone : Inconnu
- Présence dans au moins une aire protégée : Inconnu
- Lutte contre les espèces envahissantes ou prévention : Non
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Mesures de protection prises sur le terrain sur le terrain
- Soumise à des programmes récents d’éducation et de sensibilisation : Non
- Incluse dans la législation internationale : Non
- Soumise à des contrôles internationaux de gestion ou de commerce : Non
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Mesures de conservation
Il n’existe actuellement aucune mesure spécifique prise au profit de l’espèce Cribroheros altifrons.
Un échantillonnage supplémentaire est nécessaire pour déterminer si cette espèce est présente à l’intérieur des limites des aires protégées existantes.
Des informations supplémentaires sur la taille de la population, son évolution et l’impact direct des menaces régionales et locales seraient utiles pour orienter les futures actions de conservation.
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USAGES HUMAINS
Aquariophilie.
Cette espèce est présente dans le commerce des poissons d’aquarium d’ornement, bien que le volume total des prélèvements à l’état sauvage soit inconnu.
Elle est également ciblée par la pêche de subsistance au Costa Rica et au Panama.
Cette espèce est actuellement élevée aux États-Unis et en Europe à des fins ornementales.
Elle a également été proposée comme candidate potentielle pour l’aquaculture en vue de la production alimentaire (A. ANGULO, comm. pers., 2019).
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MENACE POUR LES HUMAINS
Inoffensif.
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STATUT DE CONSERVATION
UICN
Statut de la liste rouge de l’UICN (Réf. 125652)
Cette espèce a été déclarée « VULNERABLE » par l’IUCN.

Date d’évaluation : 24 juillet 2019
Justification
Cribroheros altifrons est présent du bassin versant du fleuve Térraba, au sud du Costa Rica, jusqu’au bassin versant du fleuve Chiriqui, au Panama, et son aire de répartition est estimée entre 8 170 et 13 043 km².
Les principales menaces régionales comprennent la déforestation, l’expansion agricole et les polluants de ruissellement associés, le prélèvement des ressources en eau souterraine et le détournement des ressources en eau de surface.
Bien que les impacts directs de ces menaces n’aient pas été pleinement évalués, on suppose qu’ils ont un effet négatif sur la qualité et la disponibilité de l’habitat.
Compte tenu de l’ampleur de ces menaces, il est peu probable que cette espèce soit présente dans plus de 10 localités. De ce fait, elle est classée comme vulnérable selon les critères [B1ab(iii)] de l’IUCN RED LIST.
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CITES
Non évalué : Aucune législation CITES n’a été trouvée sur Species+ pour cette espèce.
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CMSS
(Réf. 116361)
Non évalué.
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REFERENCES
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LITTERATURE
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VIDEO
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AUTRES LIENS
https://www.gbif.org/species/9497747
https://aquass.ru/product/amphilophus-altifrons/
https://www.forociclidos.com/foro/viewtopic.php?t=7110
https://ilmioacquario.it/prodotto/amphilophus-altifrons/
https://www.forociclidos.com/foro/viewtopic.php?t=7110

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