Archives par mot-clé : écologie
Tout sur …Terminalia catappa : L’utilisation en Aquariophilie [2ème partie]
L’utilisation de Terminalia catappa
DANS LES AQUARIUMS et en AQUACULTURE
Les poissons captifs développent assez souvent des infections ou des troubles des écailles et des téguments qui les rendent fragiles et obligent les éleveurs à utiliser des antibiotiques.
Les éleveurs de poissons tropicaux (surtout en Asie) ont essayé de récréer des conditions qui se rapprochent du naturel en ajoutant des débris végétaux au fond des bacs.
L’ajout de feuilles sèches de Badamier parait très efficace, elles libèrent progressivement leur contenu en substances phénoliques (tanins, flavonoïdes, acides-phénols) ce qui assainit l’eau, interagit sans doute sur le mucus de l’épiderme des poissons et améliore leur résistance aux infections. Continuer la lecture
[2ème partie] La phytothérapie, pour les poissons aussi !
La phytothérapie, pour les poissons aussi !
Les fruits d’aulne
Les fruits d’aulne ont la particularité de baisser très efficacement le PH, compter un fruit pour 15L.
Les fruits d’aulnes sont très utilisés en aquariophilie et notamment dans la maintenance de crevettes.
Ils ont des propriétés antifongiques, et antibactériennes, permette de baisser légèrement le Ph, et facilitent la mue des crevettes et autres.
Les cônes d’aulne nommé aussi fruit d’aulne contiennent des acides humiques et tanniques de qualité qui protègent naturellement vos poissons d’aquarium de nombreuses maladies.
Ils sont recommandés pour les poissons originaires des zones tropicales à eau « noire », comme les Discus, les cardinalis, les scalaires, les cichlidés nains, mais aussi les crevettes qui en plus d’apprécier les tannins aiment venir manger la micro-faune et flore qui se
développe sur le fruit.
Caractéristiques des cônes :
- Créent une eau d’aquarium proche de celle où vivent à l’état naturel les poissons tropicaux
- Favorisent le bien-être, la vitalité et stimule le frai
- Préviennent les mycoses des poissons et les moisissures des œufs
- Acidifient l’eau et baisse le pH
- Ce sont des produits 100% naturel.
Les « aliens » ont atterri à Calcutta !
Vous n’auriez pas du acheter ce poisson !!! [4ème partie]
Vous ne devez absolument pas acheter ce poisson !!! [3ème partie]
Troisième partie ou épisode de cette saga sur les poissons crocodiles et l’enthousiasme qu’ils créent pour les aquariophiles, les pécheurs ou tout simplement n’importe quel individu qui un jour en a rencontré !
….et malheureusement, l’enthousiasme qui est porté à ces animaux n’est pas toujours de nature à les préserver !
Comme tout animal d’exception, il ne laisse pas insensible et son rapport avec l’être humain est fatalement compliqué et le conduit souvent à l’issue fatale : l’extermination !
Pourtant, tout dans son comportement montre que ce n’est pas un monstre sanguinaire assoiffé de sang comme pourrait le décrire le cinéma hollywoodien, c’est effectivement un prédateur aquatique, attiré par la capture de poissons destinés à son alimentation et le reste du temps, c’est un animal tranquille qui vit sa vie de poisson !
Maintenant, pour les aquariophiles, la question qui se pose est :
Est-il possible de maintenir cet animal dans un aquarium et dans l’affirmative, dans quelles conditions jugées correctes ?
ou alors :
Vous ne devez absolument pas acheter ce poisson !!!
Il y a plusieurs espèces de ce poissons prédateurs, de nombreux pêcheurs les considèrent comme des ravageurs qui ne font que s’attaquer aux espèces de gibier et entraver la population dans une pêcherie donnée.
Les espèces dites «nuisibles», telles que l’aiglefin et la tête de serpent, se sont fait un nom en tant tant qu’espèces agressives dans l’eau, mais l’espèce la plus historiquement et écologiquement controversée est l’impressionnant « gar alligator ».
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Le gar alligator n’est-il rien de plus qu’un tueur violent de poissons de chasse populaires, ou les pêcheurs devraient-ils donner à ce fossile vivant tout le respect et la considération qu’une telle icône de l’évolution mérite ?
Nouvelle édition FFA : Poissons de l’Amérique tropicale
Espèces invasives et aquariophilie
Les espèces exotiques envahissantes sont considérées comme la deuxième cause d’extinction des espèces au niveau mondial, juste après la destruction de l’habitat. Leur impact est incommensurable, insidieux et bien souvent irréversible. Elles représentent une menace considérable pour l’écologie, l’économie et la santé.
Chaque espèce possède une aire de répartition naturelle dans laquelle elle fait partie de la faune et la flore indigène qui compose la biodiversité de la région. Certaines espèces possèdent une très petite aire de répartition géographique, alors que d’autres sont réparties sur plusieurs provinces, voire même sur un ou plusieurs continents.
« Les espèces allochtones [le contraire d’autochtones] ne sont nuisibles que lorsqu’elles deviennent invasives. Elles déséquilibrent alors l’écosystème qui les accueille », affirment les biologistes.
Les espèces « exotiques » sont les espèces qui ont réussi à s’établir à l’extérieur de leur aire de répartition naturelle, dans des régions où on ne les trouverait pas normalement.
L’une des meilleures façons de réduire l’impact des espèces exotiques envahissantes consiste à les empêcher de s’établir, au départ. Pour ce faire, nous devons comprendre de quelle façon elles arrivent à se déplacer, que ce soit par leurs propres moyens ou pas, à l’extérieur de leur aire de répartition naturelle.
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Pourquoi les poissons nagent ils en banc ?
Dans le monde, chaque année, plus d’un million de personnes meurent sur les routes et 50 millions sont blessées.
Dans la mer, des millions de poissons nagent en bancs et pourtant ils n’entrent presque jamais en collision. Pire, leurs évolutions dans l’eau sont magnifiques, artistiques ou majestueuses mais encore mal interprétées !!!
Quel est leur secret ?
Définition admise : Un banc de poissons qualifie un groupe de poissons de la même espèce qui nagent ensembles !
Et c’est bien le « ensemble » qui importe: il n’y a pas de hiérarchie dominant/dominé dans un banc. Un banc est un groupement important d’individus de la même espèce qui se déplacent ensemble, sans hiérarchie. Il correspond à un comportement d’agrégation.
Bolivie-Pérou : Le lac Titicaca n’a plus sa splendeur d’antan
Une vision apocalyptique bien loin de l’image d’Épinal recherchée par les touristes, qui chaque année, se rendent aux abords du lac navigable le plus haut du monde, à près de 4000 mètres au-dessus du niveau de la mer.
PIRANHAS ENIVRÉS : Des poissons et des hommes en Guyane
Meunier (2004) Piranhas enivrés : des poissons et des hommes en Guyane
Résumé d’auteur :
En 1998-2000, des chercheurs de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), du Museum National d’Histoire Naturelle (MNHN), du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), de l’Institut National de Recherche Agronomique et du Museum de Genève, se sont associés pour étudier un mode de pêche patrimonial des Wayana (pêche à la nivrée), peuple amérindien du haut Maroni en Guyane.
Cette pêche qui utilise le poison végétal de la liane « hali hali » leur permet de capturer les « kumaru », des piranhas herbivores, qui occupent une place de choix dans leur alimentation, leur imaginaire et leur cohésion sociale, ainsi que des poissons-roche, poissons-chats cuirassés également très appréciés.
Lumaru et poissons-roche vivent dans les zones de rapides du haut Maroni, rapides où poussent les wïja, plantes aquatiques (Podostémacées) accrochées aux rochers qui abritent toute une microfaune recherchée par de nombreux poissons.
Les rapides représentent un milieu riche et productif mais également d’équilibre fragile qu’il faut absolument conserver.
Le Museum National d’Histoire Naturelle, l’IRD et l’Aquarium tropical du Palais de la Porte dorée se sont réunis pour exposer différents aspects du travail réalisé avec les Wayana sur le haut Maroni (la biodiversité des rapides, la biologie des kumaru, les modes de pêche des Wayana ainsi que les mythes qui y sont liés) et des poissons vivants de ces zones de rapides.
Rapport 2017 du W.W.F sur la découverte de nouvelles espèces de vertébrés et de plantes en Amazonie en 2014-2015
Toujours considérée comme une région inhospitalière et inaccessible, l’Amazone a été explorée par des scientifiques curieux il y a quelques siècles.
Ces scientifiques sont connus sous le nom de « naturalistes » ont parcouru cette région, dans un mélange d’esprit aventureux et scientifique, afin de recueillir des spécimens, des informations…depuis le milieu du 18ème siècle.
Malgré les efforts de ces naturalistes, il y a beaucoup à découvrir, à connaitre et à apprendre en Amazonie.
Parlons de « BIOSPHÈRE »
La Terre, du point de vue écologique, est constituée de plusieurs couches :
- L’hydrosphère : les océans, le milieu aquatique ;
- La lithosphère : couche la plus superficielle de l’écorce terrestre ;
- L’atmosphère : bulle de gaz entourant la terre.
La biosphère est la partie de notre planète où la vie s’est développée : couche superficielle très mince qui comprend l’hydrosphère, la couche la plus basse de l’atmosphère et la lithosphère (sens donné par les écologistes).
Une autre interprétation désigne la biosphère comme l’analyse systémique des phénomènes naturels.
La biosphère contient de grandes quantités d’éléments indispensables à la vie tels que le carbone, l’azote, l’oxygène, l’eau, le phosphore, le calcium, le potassium, … .
La biosphère et en particulier la végétation, que ce soient la forêt (terrestre) ou le phytoplancton (marin) influencent considérablement la composition en gaz de l’atmosphère (vapeur d’eau, gaz carbonique, oxygène et méthane en particulier).
Mais, quel rapport avec notre loisir ?
Parlons de « BIOSPHÈRE »…..et pourquoi pas l’Ecosphère ?
L’Aquaponie – 3éme partie – La mise en pratique du filtre aquaponique et un bricolage « maison »
La mise en pratique du filtre aquaponique et mon bricolage
Partant de l’article présenté dans le forum [Rubrique « Généralités » : Aquaponie], j’ai aussitôt voulu mettre en application le procédé sur l’un de mes aquariums.
Je m’étais bien essayé à un bricolage rapide avec une jardinière récupérée dans le jardin et posée vite-fait sur l’aquarium, ce procédé, aussi convainquant et efficace qu’il puisse être était insuffisant.
Il fallait dont passer à la vitesse supérieure et bricoler quelque chose de plus performant et « percutant ».