La saga du Lepisosteus : Lequel de ces poissons vais-je acheter ? [5ème partie]

Lequel de ces poissons vais-je acheter ?

Les espèces qu’on peut maintenir en aquarium/bassin.

Avant de se lancer dans la maintenance des Lepisosteus, la première chose à vérifier est simple et basique et cela mérite qu’on y jette un coup d’œil !

Quelle sera la taille de mon poisson quand il sera adulte ?

  1. Lépisosteus platostomus : Poisson-Gar à museau plat – Shortnose Gar 

Taille : 60cm, voire 80cm. 18 à 20°C. PH : 8 et GH : 15.

Le plus petit Poisson Gar, on ne le retrouve quasiment que dans les Grands Lacs.

On peut le retrouver sous le nom scientifique Cylindrosteus scabriceps.

Sa maintenance est identique à ses cousins, sauf qu’il préférera des eaux largement plus froides.

Le poisson-alligator à museau plat est plus petit, plus trapu et possède un « museau » bien plus court par rapport aux autres espèces de la même famille.

Contrairement à ses cousins, il est plus clair et tâché.

Retenez bien : La reproduction est impossible, à échelle aquariophile.

Dans le biotope des Grands lacs, l’espace de nage est conséquent, il ressemble à un cours de nos rivières.

Quelques souches doit l’agrémenter, ainsi quelques rochers et quelques mousses d’eau froides.

La température ne doit pas dépasser les 22°C, mais plutôt tourner vers 18 à 20°C.

L’eau doit être très claire, par contre. Un PH de 7,5 et un GH de 15 semble leur convenir.

La maturité sexuelle des males est atteinte à l’âge de deux ans et pour les femelles à celui de trois ans. La période de frai se passe au printemps, lors du dégel.

  1. Lépisosteus oculatus : Poisson-Gar tacheté – Spotted Gar

Taille : 80 à 1m20. 20 à 25°C. Ph : 7,5/8 et GH : 15.

Un des plus courants poissons-Gar d’Amérique du Nord, on le trouve en Floride, en Louisiane et au Texas, et jusque dans les Rocheuses.

On est plutôt sur un biotope Mississippi qu’un biotope Bayou ou marécages.

C’est un poisson allongé, de couleur argentée et noire, qui possédé un long bec Garni de dents, ces dernières ne lâchant pas sa proie.

Le poisson-alligator tacheté est un prédateur, principalement piscivore qui chasse à l’affût, il ne mange que ce qu’il peut avaler, même s’il est agressif, jamais il ne vous croquera la main et le bras, par contre, ne laissez jamais un doigt solitaire.

En parlant de solitaire, il vaut mieux le laisser seul, mais vous pouvez mettre quatre individus dans un 5000L.

L’eau peut-être trouble, le fond de l’aquarium doit être argileux, limoneux et sablonneux, quelques galets et des racines, branches pour servir de cachette.

Essayez de planter au maximum votre bac.

La maturité sexuelle est atteinte à quatre ans et cinquante centimètres, même si on ne voit des reproductions que dans de très grandes étendues d’eau.

Les juvéniles atteignent 20cm la première année.

Ce poisson vit de 16 à 20 ans.

  1. Lépisosteus platyrhincus : Lépisosteus de Floride

Taille : 70 à 1m35. 20 à 25°C. Ph : 7,5 et GH : 12.

C’est le poisson-alligator endémique de Floride, on le trouve dans les Etats de Floride et de Géorgie, voire de l’Alabama même si sa présence n’est pas encore vérifiée.

Sa tête et son corps sont recouverts d’une multitude de grandes tâches noires.

Avec la vieillesse, le poisson-Gar finira complétement noir.

Ce poisson-Gar adore la végétation, il aime les eaux peu profondes bien plantés, avec du sable et de l’argile.

Les adultes aiment les eaux boueuses comme dans les rivières et canaux de Floride, avec des berges très fournies en végétation.

C’est un prédateur efficace, que la présence d’alligator ne gêne pas, il n’en a pas peur.

  1. Lépisosteus osseux : Poisson-alligator osseux à museau long – Longnose Gar

Taille : 1m30 à 1m50.

Eau : 15 à 25°C. PH: 7 et GH: 15.

Le seul poisson-alligator que l’on peut trouver au Québec, on le retrouve jusqu’en Caroline du Sud, voire épisodiquement jusqu’au Yucatan, toute la façade Est du continent.

Sa coloration vire vers le vert olive, avec des grandes tâches sur la nageoire.

Ce poisson « côtier » se retrouve dans les grands fleuves et même en eau saumâtre, notamment à l’embouchure du St Laurent.

On se retrouve dans un mélange de biotope Mississippi et Grands lacs, avec une berge avec une souche, des racines, des plantes, des gros galets (MISS) mais aussi une eau claire, du sable et des mousses (GL).

En effet, cette espèce est génitrice sur substrat ouvert (pierres, gravier, racines), même si aucune reproduction n’est possible en aquarium.

La famille des lépidoptères, Lepisostidae, remonte à la période géologique du Crétacé, qui a commencé il y a environ 145 millions d’années. 

C’était un temps où la Terre avait un climat relativement chaud, et les niveaux élevés de la mer ont abouti à de nombreuses mers intérieures peu profondes qui étaient peuplées de reptiles marins maintenant éteints.

Cette famille de poissons anciens comprend sept espèces vivantes présentes dans des milieux frais, saumâtres et parfois marins en Amérique du Nord, en Amérique centrale et dans les Caraïbes.

Les « Gar » sont allongés et leurs corps minces sont blindés avec des écailles en forme de losange (ganoïdes).

Leurs mâchoires ressemblant à des becs sont remplies de longues dents pointues.

Comme le bowfin (poisson « Tete de serpent »), le Gar est un reniflard bimodal, ce qui signifie qu’il a la capacité de respirer à la fois l’oxygène dissous dans l’eau et l’oxygène atmosphérique. 

Ce mécanisme de survie permet au Gar de prospérer dans des conditions d’eau défavorables – de faibles niveaux d’oxygène dissous – qui seraient mortelles pour d’autres espèces de poissons. 

La vessie natatoire du Gar est un poumon qui remonte à la surface pour aspirer l’air.

Les espèces qu’on doit laisser au monde sauvage.

 

  1. Atractosteus tropicus : Poisson-Gar tropical – Lépisosteus caïman.

Taille : 1m à 1m25.

Eau : 23 à 27°C. PH : 7 et GH: 10.

Un des Lépisosteus les plus rares, on le trouve dans toute l’Amérique centrale, du sud du Mexique jusqu’au Nicaragua, et en passant par deux-trois îles des Caraïbes.

Ce poisson est gris bleuté sur le dos, tandis que les autres espèces sont d’un coloris allant du vert au noir. Le poisson-alligator est tacheté.

Dans la nature, il va apprécier les fleuves, rivières mais apprécie peu les marais.

Le bac doit être planté, mais rien ne doit pas pourrir, le filtre doit fonctionner.

Certains disent qu’il peut nager dans les eaux saumâtres en suivant le cours du fleuve et s’y adapter sans problèmes.

C’est le moins solitaire des poissons-alligator, car il profite du groupe pour chasser.

Ils vont former une ligne d’une berge à l’autre d’une rivière, et vont nager face au courant, un des poissons rencontrera une proie, et grâce à ces nageoires très élancés vers l’arrière, il va pouvoir effectuer une pointe de vitesse pour le happer avant de retourner rejoindre le rang avec les autres, laissant le tour aux autres.

Sa population est menacée, alors laissons-le dans la nature. Heureusement, des élevages existent pour préserver l’espèce.

 

2. Atractosteus spatula 

http://www.fishesoftexas.org/taxa/atractosteus-spatula

 

Étymologie / Dérivation du nom scientifique

Atractosteus : os fusiforme; spatule : spatule, en référence au museau large et allongé (Ross 2001).

Synonymie

Lepisosteus spatula  Lacepède 1803: 333; Cuisinez 1959: 60.

Lepidosteus spatula  Wailes 1854: 333.

Atractosteus tristoechus  Hay 1881: 333.

Lepisosteus tristoechus  Evermann 1899: 304; Hildebrand et la tour 1928: 113 (Ross 2001).

Description

Le plus grand des poissons-alligator, il peut peser jusqu’à 150kg.

Il est long (2m à 3m, voire certains parlent de 4m), son flanc est jaune pâle, son dos est vert sombre.

On le trouve du Mississippi au Golfe du Mexique, de Veracruz jusqu’en Floride, avec une présence historique au Texas et en Louisiane.

Il se nourrit de poissons, de crabes bleus, de tortues, de batraciens, d’oiseaux et de petits mammifères, comme les rongeurs.

On trouve le « poisson-alligator » dans les cours d’eau et eaux closes, marécages boueux et opaque.

Ce poisson se déplace avec aisance à l’aveugle, grâce à un flair très efficace (on enduit les appâts d’ail pour l’attirer) et à une ligne latérale le long de son corps qui lui permet de sentir les obstacles électro-magnétiquement.

C’est un prédateur ultime, qui n’a que l’alligator et le caïman pour ennemi opportuniste.

Taille maximale : Jusqu’à 3 000 mm (118 po) LT (Lee et Wiley 1980). 

En 1951, un poisson de 127 kg (278 lb) du Rio Grande, au Texas, détient le record américain (IGFA, 1999).

Coloration : brun olive foncé au-dessus et blanc à jaunâtre au-dessous (les individus dans les aquariums peuvent être presque noirs dorsalement). 

De nombreuses taches sombres peuvent être présentes sur les côtés, mais seulement en dessous de la ligne latérale en avant. 

Rayons de toutes les nageoires brunes, avec des taches plus foncées sur les nageoires dorsale, anale et caudale. 

Les jeunes ont une légère rayure médio-dorsale qui est bordée par une zone brun foncé, s’étendant de la pointe du museau à l’origine de la nageoire dorsale, et de l’insertion postérieure de la nageoire dorsale à la base supérieure de la nageoire caudale; une bande mi-latérale irrégulière foncée peut être présente (Suttkus 1963).

 Forme du corps : Long et cylindrique.

Morphologie : échelles de Ganoid; origine de la nageoire dorsale postérieure à l’origine de la nageoire anale; nageoire caudale hétérocerque abrégée.

Museau court et large.

Grandes dents dans la mâchoire supérieure sur deux rangées de chaque côté (Hubbs et al., 1991 et 2008).

 

Distribution (native et introduite)

Répartition aux États-Unis : les bassins versants du golfe du Mexique, de la Floride au Mexique, y compris les rivières Ohio et Missouri du bassin hydrographique du Mississippi (Suttkus, 1963, Wiley, 1976); une population isolée signalée dans le Rio Sapoa et le lac Nicaragua (Wiley 1976).

Répartition au Texas : les cours d’eau côtiers de la rivière Rouge au Rio Grande (Hubbs et al., 2008). Warren et al. (2000) ont énuméré les unités de drainage suivantes pour la répartition du lépisosté dans l’État: la rivière Rouge (de l’embouchure jusqu’à la rivière Kiamichi), le lac Sabine (y compris les petits bassins côtiers vers l’ouest jusqu’à la baie Galveston) et la baie Galveston. drainages côtiers à l’ouest de l’embouchure de la rivière Brazos), la rivière Brazos, le fleuve Colorado, la baie San Antonio (y compris les petits bassins côtiers à l’ouest de l’embouchure du fleuve Colorado jusqu’à l’embouchure de la rivière Nueces).

 

Statut de conservation (fédéral, État, organisations non gouvernementales)

Inscrit comme vulnérable par l’American Fisheries Society; catégories de menaces: destruction, modification ou réduction de l’habitat ou de l’aire de répartition, présents ou imminents; et la surexploitation à des fins commerciales, récréatives, scientifiques ou éducatives, y compris l’éradication intentionnelle ou les impacts indirects de la pêche (Jelks et al., 2008). Vulnérable dans le sud des États-Unis (Warren et al., 2000). . 

Les espèces semblent être en déclin dans le segment amont du Rio Grande inférieur (Edwards et Contreras-Balderas 1991).

 

Habitat

Macrohabitat : grandes rivières, baies et eaux marines côtières (Suttkus 1963, Lee et Wiley 1980).

Mésohabitat: Généralement associée à des habitats proches de la surface dans des habitats de mouette et de retenue des rivières. Bassin privilégié, banc d’hippocampe, banc d’hivernage, complexe de billot-pool, bord de la piscine et groupe d’habitat piscine-végétation, dans la rivière Sulphur, au Texas (Gelwick et Morgan, 2000). Zueg et al. (2005) ont rapporté la collecte de quatre spécimens dans la rivière Middle Brazos, au Texas, et un dans un bras profond et fréquemment connecté. Robertson et al. (2008) ont recueilli des spécimens de la rivière Middle Brazos au Texas et des lacs Oxbow associés; l’abondance est significativement plus élevée dans les habitats d’Oxbow pendant une année pluvieuse.

Tous les spécimens prélevés dans les bras morts étaient des juvéniles, tandis que seuls les adultes étaient capturés dans le chenal de la rivière; ceci est peut-être dû au fait que de grands individus échappent à la capture lors d’un échantillonnage d’Oxbow, comme en témoignent les grands trous dans les filets maillants et l’enregistrement visuel d’un gros individu dans un bras de fer pendant l’inondation.

Les adultes peuvent se déplacer dans les bras morts pendant l’inondation pour exploiter des proies abondantes et retourner plus tard au chenal de la rivière. Des facteurs tels que le butinage, la croissance et la survie améliorés peuvent inciter les juvéniles à rester dans les bras morts pendant de longues périodes (Robertson et al., 2008). Knapp (1953) a noté que les adultes sont abondants dans les eaux saumâtres et dans les ports côtiers où ils se nourrissent de déchets provenant des nettoyeurs de poissons; jeunes poissons pris en eau douce.

Avant 1955, de grands adultes étaient fréquemment capturés dans les parties centrales et supérieures du bras de la rivière Rouge du lac Texoma (Oklahoma-Texas); seulement quelques-uns capturés chaque année depuis ce temps; aucun jeune connu pour avoir été pris dans le lac (Riggs et Bonn 1959).

 Eau

Température : 18 à 28°C.

PH : 7 et GH : 15.

 Reproduction

Période de frai : En Louisiane, d’avril à juin (Suttkus 1963, Lee et Wiley 1980); du début à la mi-mai, en Oklahoma (May et Echelle 1968); et fin mai, au Mississippi (Cook 1959).

Habitat de frai : Phytophiles; les phytoparasites qui ont des oeufs adhésifs et des embryons libres qui s’attachent aux plantes par des glandes de ciment (Simon et Wallus 1989; Simon 1999).

Comportement de frai : Nonguarders; géniteurs de substrat ouverts (Simon et Wallus 1989, Simon 1999). Cook (1959) a observé le frai, notant que le poisson éclaboussait fréquemment la surface de l’eau.

Fécondité : fécondité moyenne 157 291 œufs; Diamètre moyen des œufs 2,060 microns (Ferrara 2001). Production reproductrice à vie = 90,4 progénitures femelles par femelle, en Alabama (Ferrara 2001).

 Âge de la maturité : Ferrara (2001) a signalé que l’âge de maturité était atteint à 14 ans.

Migration : Aucune information pour le moment.

Croissance et structure de la population : inconnue; la croissance en première année est rapide (Douglas 1974).

Longévité : Longue durée de vie. 50 ans, en Alabama (Ferrara 2001).

Alimentation 

Habitudes alimentaires : Les première et deuxième classifications trophiques sont les carnivores et le corps entier, respectivement; mode trophique – embuscade; prédateur très opportuniste (Goldstein et Simon 1999), consommant une variété de produits alimentaires; principalement des poissons (Bonham 1941) et des crabes (Darnell 1958, 1961, Lambou 1961, Suttkus 1963);  aussi des oiseaux (Raney 1942) et des déchets (Goodyear 1967).

En raison d’une taille d’échantillon limitée, l’alose et le meunier (Catastomidae) étaient les proies les plus importantes de cette espèce dans la rivière Middle Brazos, au Texas (Robertson et al., 2008).

Phylogénie et poissons morphologiquement similaires

Précédemment placé dans  Lepisosteus par Suttkus (1963); placé par Wiley (1976) dans le genre  Atractosteus (Lee et Wiley 1980). L’espèce est séparable de  Lepisosteus osseus (lépisosté osseux) et L. oculatus (lépisosté tacheté) par sa grande taille et son museau large et court (Suttkus 1963); jeune A. spatula se  distinguant des jeunes de L. oculatus , L. osseus et  L. platostomus (lépisosté osseux) par la bande dorsale claire par rapport à une strie médiane foncée (Suttkus 1963, Simon et Wallus 1989).

 Une hybridation entre A. spatula et L. osseus a été rapportée (Gilbert 1992). Herrington et al. (2008) ont fourni des preuves concluantes d’une hybridation intergénérique chez A. spatula et L. osseus et décrit des spécimens hybrides engendrés dans un aquarium: la coloration du corps et les rangées d’écailles transversales étaient similaires à celles du lépisosté osseux; la longueur et la forme du museau sont intermédiaires entre celles des long nez et des alligators; deux rangées de dents sur la mâchoire supérieure comme on le voit dans le lambeau d’alligator.

 Des descriptions de  A. spatula postlarval fournies par Moore et al. (1973), et les juvéniles décrits par Suttkus (1963) et May et Echelle (1968). 

Développement précoce de spécimens du lac Texoma (Oklahoma-Texas) décrit par Simon et Wallus (1989).

 

Importance commerciale ou environnementale

Cible récréative populaire pour la pêche à l’arc; certaines populations conservent une récolte commerciale. 

Avec leur grande taille, leurs grandes dents et leur comportement alimentaire opportuniste, les crocodiles sont intimidants et souvent source de préoccupation pour les nageurs humains. 

Les attaques contre les humains n’ont pas été confirmées.

Cependant, un ancien pêcheur de la vallée du Rio Grande a décrit un récit crédible. En tant que jeune Garçon, lui et son frère nageaient dans une zone d’eau calme et profonde du Rio Grande près d’un quai improvisé. 

En nageant, il sentit quelque chose saisir et se gratter la jambe. Sentant la douleur, il se retourna et nagea vers le quai. 

À mi-chemin du quai, il sentit quelque chose tenter de saisir et ensuite se débarrasser de sa poitrine nue. 

Il attrapa immédiatement l’attaquant, sentant la bouche et la tête d’un Gar. Après avoir atteint le quai, il a appelé son frère à sortir de l’eau. 

À ce moment-là, sa jambe et sa poitrine ont été grattées superficiellement et saignaient, bien que les dents du Gar ne pénètrent pas dans la couche de derme de sa peau. 

Lui et son frère ont attendu quelques minutes sur le quai et ont confirmé visuellement la présence d’un alligator Gar dans le voisinage immédiat de l’attaque.

Sa chair est aussi vendue pour la consommation, même si elle est considéré comme fade et banale, elle reste un met de choix dans les Etats du Sud – les Dixies – qu’on trouve en restaurant.

La pêche faite de ce poisson est considèrée comme sportive.

Certains amateurs de « sensations fortes » aiment le chasser à l’arc, ce qui est horrible pour l’animal qui souffre énormément.

C’est un trophée très apprécié aux USA. Il a été exporté en Asie et introduit dans des étangs spécialement conçus par des clubs pour les amateurs de pêche, avec d’autres poissons gigantesques !

Certains tentent de le mettre en aquarium, ou souvent il souffre de nanisme, ou s’attaque à tous les autres poissons.

Le mieux pour y arriver serait un étang extérieur dans un pays tempéré, comme dans le sud de la France, l’Espagne voire le Maroc.

3. Atractosteus tristoechus : Poisson-alligator cubain – Cuba Garfish.

Taille : 1m10 à 2m.

Eau : 18 à 24°C. PH : 7 et GH: 10.

On le trouve dans les rivières et eaux closes de Cuba, mais sa population est si déclinante qu’on le trouve dans d’énormes fermes aquacoles, sa chair est même vendue à la consommation, avec le spatula (2,99$ le kilo), les œufs sont bien entendu empoisonnés, notamment pour tout être vivant à sang chaud.

L’espèce a été préservée par les chercheurs, puis par les fermes.

C’est le seul poisson-alligator uniquement insulaire, on le trouve sur deux îles cubaines, l’île de Cuba et l’île de la jeunesse (Isla de la Juventud).

Il fait plus cuirassé que les autres espèces, c’est aussi l’une des plus grandes, son coloris est uniforme, seules ses nageoires sont rayées.

Ce poisson est l’un des plus rares, voire le plus rare à l’état sauvage.

Atractosteus tristoechus n’est pas endémique de Cuba. Ce Lépisosteus vit aussi au nord du Mexique, de Vera Cruz jusqu’à Corpus Christi aux USA.

Encore plus au nord ce sont les cinq autres espèces du genre Lépisosteus qui se disputent le terrain.

L’aire de répartition géographique de A. tropicus s’étend jusqu’au Costa Rica.

Vénérée et protégée par les Cubains, pêchée et mangée pour sa chair « aphrodisiaque » par les Mexicains, le Lépisosteus reste aujourd’hui, avec l’Amie les deux seuls représentants des anciens Holostéens, un groupe florissant au Mésozoïque (-225 à -100 millions d’années) apparu au milieu du Permien (-260 M) et disparu au milieu du Tertiaire (-50 M).

Dans nombre d’ouvrages et de commentaires apparaît le terme de « primitif » pour les sept espèces actuelles réparties en deux genres.

 

Il est préferable d’utiliser le terme d’espèces « anachroniques » face aux autres « poissons modernes ».

Parfaitement adaptées à son milieu et son mode de vie, le Lépisosteus n’a pas eu à évoluer; elle a donc maintenu un certain nombre de caractères ancestraux, mais parallèlement ses vertèbres sont totalement articulées et sa corde a disparue, fait unique parmi les « poissons » que l’on ne retrouve que chez des Tétrapodes comme l’Urodèle par exemple.

Les Lépisosteus ont simultanément maintenu des caractères primitifs et développé des caractères évolués uniques chez les « poissons ».

Il se nourrit de poissons, de jeunes oiseaux, de tout être vivant de taille raisonnable qu’il peut avaler, en général, pas plus de 1kg.

(Allgayer) « La première fois où j’ai aperçu le poisson crocodile (Atractosteus tropicus), c’est au Mexique en 1984 en compagnie de Jean Claude Nourissat. Nous les avions observés du haut d’un pont sur le Rio Mamandel au Tabasco.

En rang d’oignon, Ils barraient tout le travers de la rivière, face au courant, sous la surface.

De temps à autre, l’un d’eux sortait du rang, se précipitait en avant pour capturer un imprudent vivipare venu trop près de cette ligne Magino.

Ce comportement de groupe – de chasse apparemment concertée – n’est pas l’image habituelle de « chasseurs à l’affût » telle qu’elle est souvent citée

A la seconde rencontre, nous y avons goûté. Avec un groupe de pêcheurs mexicains, dans la Laguna Chacchoqué, un A.tropicus s’était pris dans le filet avec de nombreux Cichlidés.  

Immédiatement les pêcheurs mexicains ont fait un feu et ont grillé le poisson crocodile sur les braises, avec ses écailles ; cela protège la chair qui ne sera pas carbonisée.

Cette précipitation à consommer immédiatement l’Atractosteus est due à la croyance que sa chair est aphrodisiaque. »

Reproduction & Elevage

Le Lépisosteus a pu être approché de très près à la station de reproduction de l’ichthyofaune. A l’entrée de la station, un bac de 350 litres accueille le visiteur et permet d’apercevoir trois spécimens subadultes d’une quarantaine de centimètres.

De grands étangs bordent de part et d’autre le chemin menant à la pisciculture.

Ils sont entièrement couverts par des nénuphars, sans aucun espace permettant le contact avec l’air. L’échange gazeux dans ce milieu ne devait pas être fameux.

Outre la présence certaine de poisson crocodile, des vivipares endémiques de Cuba s’y ébattaient.

Il suffit de rabattre quelques feuilles de nénuphars pour les apercevoir par dizaines. Des Gambusia, Limia, en plusieurs espèces différentes.

Ces « gambusinos », comme les appellent les Cubains, signifie « quelque chose sans importance ».

Sous abri grillagé et cadenassé, des cuves en béton et en fibre de verre sont occupées chacune par un seul spécimen de poisson-crocodile, parfois en compagnie de quelques tortues aquatiques.

Mâle ou femelle, ils ont entre 50 et 70 cm de longueur totale.

Il faut savoir que l’espèce A.tristoechus peut atteindre près de 3 mètres et 150 kg en milieu naturel, mais à cette taille les spécimens seraient difficiles à manipuler pour la reproduction.

Les étangs de la station de reproduction de l’ichthyofaune sont couverts de nénuphars, ici sont élevés les alevins et subadultes de Atractosteus tristoechus.

Description

La particularité du poisson crocodile est sa gueule, unique, qui ressemble au Gavial. Un taxon, Lépisosteus gavial décrit par Lacepède en 1803, existe mais il s’agit d’un synonyme de Lépisosteus osseux.

Les nageoires ventrales, anale et dorsale sont situées très en arrière comme chez le Brochet (Esox lucius).

Cela permet à notre poisson crocodile un démarrage foudroyant lorsqu’il est à l’affût pour fondre sur sa proie.

Sa gueule très fortement prolongée permet d’attraper les proies en travers. Les mâchoires sont couvertes de nombres dents pointues maintenant la proie.

Celle-ci est tournée la tête vers l’estomac et avalée entière.

A n’en pas douter, le poisson crocodile est un carnivore piscivore.

En cas de manipulation, il importe de tenir énergiquement le poisson crocodile, celui-ci possède une force hors du commun.

Le corps peut être couvert de taches noires disposées en rangées longitudinales, c’est le cas pour la plupart des spécimens maintenus en captivité.

Cette robe n’est pas observée chez les spécimens sauvages de Cuba.

Ceux-ci étaient uniformément gris bleuté sur le dos, jaunâtre sur le flanc et blanc sur le ventre.

Les juvéniles possèdent une bande longitudinale sombre sur le flanc.

Autre particularité et certainement la plus remarquable : les écailles ganoïdes. Celles-ci sont en forme de losange (rhombroïque).

Chez les « poissons » actuels il existe deux types d’écaille ganoïde.

  • Le premier, de type palaeoniscoïde, concerne les Polyptères (Polypterus, Erpethoichthys) et des formes fossiles. L’écaille est divisée en trois couches. L’externe est dure et brillante. Elle est couverte d’une couche de ganoïne, une espèce de pseudo-émail. Ecaille ganoïde; face interne avec sa couche d’isopédine produite par les ostéobaste du derme. L’on distingue la partie visible et celle enchâssée sur le derme. En dessous se trouve une couche de cosmine traversée par de petits canaux denticulés, cette couche intermédiaire est similaire à la dentine. Enfin la troisième couche l’isopédine sur la face interne est générée par des ostéoblastes issus des couches profondes du derme.
  • Le second, de type Lépisosteusoïde, concerne notre Lépisosteus et l’Amie chauve (Amia calva). Mais ici la couche intermédiaire de cosmine n’existe pas/plus. Ces écailles en plus ne se recouvrent pas et sont articulées entre elles. Une carapace dure et mobile. La parfaite armure. En outre la couche de ganoïne s’est réduite chez l’Amie se rapprochant ainsi des Téléostéens.

Autre particularité, les « clapets anti-retour » au niveau du cœur.

Chez le Lépisosteus, entre le ventricule et le bulbe artériel, le cône artériel est doté de trois paires de clapets empêchant le sang lors du gonflement du ventricule d’être aspiré dans le sens contraire.

Chez les « poissons osseux » il ne reste plus qu’une paire et chez les Elasmobranches jusqu’à 7 paires de clapets.

Le cône artériel s’est réduit en longueur s’adaptant au nombre de paires de clapets. ( conf. dessins).

Et parallèlement le raccourcissement du cône artériel a engendré un épaississement des parois du ventricule et du bulbe artériel.

 

La lépisostée de Cuba ou Poisson crocodile (Atractosteus tristoechus) par Robert Allgayer © AA32  (avril 2006).

18/03/2018 Les Amis de l’Aquarium 1932

http://www.aquarium32.com/Articles/lepisostee.htm 2/5

La première rencontre avec A.tropicus à Cuba fut furtive. Elle eut lieu dans les canaux de Guama près de la Baie des cochons.

Les canaux de Guama sont artificiels, creusés par l’homme, peu profonds, parfaitement rectilignes, ils permettent de circuler en canots pour accéder aux différentes parcelles où est pratiqué l’hortillonnage.

De temps à autres des poissons-crocodiles, immobiles, dans les plantes (Myriophyllum, Nymphaea, Nymphoides) partaient comme « une balle de fusil » de leur affût dérangés par le bruit de notre moteur hors-bord tournant au ralentie.

Ils vivaient là, sous de grandes étendues de nénuphars, comme sous un ch apiteau de cirque mais où la lépisostée mène le bal.

Les autres acteurs dans ces canaux sont (entre-autres) des Cichlidés endémiques (Nandopsis tetracanthus), des Black-bass (Micropterus salmoides) ces derniers sont appelés  » Truites « par les Cubains, et une tortue (Trachemys decussata).

Toutes ces espèces, aussi bien tortue que poissons, s’attrapaient assez bien à la ligne avec un vers de terre en plastique rouge ou une petite anguille noire (Anguilla rostrata) comme appât.

Le lépisostéus a pu être approché de très près à la station de reproduction de l’ichthyofaune.

A l’entrée de la station, un bac de 350 litres accueille le visiteur et permet d’apercevoir trois spécimens subadultes d’une quarantaine de centimètres.

De grands étangs bordent de part et d’autre le chemin menant à la pisciculture.

Ils sont entièrement couverts par des nénuphars, sans aucun espace permettant le contact avec l’air.

L’échange gazeux dans ce milieu ne devait pas être fameux.

Outre la présence certaine de poisson crocodile, des vivipares endémiques de Cuba s’y ébattaient.

Il suffit de rabattre quelques feuilles de nénuphars pour les apercevoir par dizaines.

Des Gambusia, Limia, en plusieurs espèces différentes.

Ces « gambusinos », comme les appellent les Cubains, signifie « quelque chose sans importance ».

Sous abri grillagé et cadenassé, des cuves en béton et en fibre de verre sont occupées chacune par un seul spécimen de poisson-crocodile, parfois en compagnie de quelques tortues aquatiques.

Mâle ou femelle, ils ont entre 50 et 70 cm de longueur totale.

Il faut savoir que l’espèce A.tristoechus peut atteindre près de 3 mètres et 150 kg en milieu naturel, mais à cette taille les spécimens seraient difficiles à manipuler pour la reproduction.

La particularité du poisson crocodile est sa gueule, unique, qui ressemble au Gavial. Un taxon, Lepisosteus gavial décrit par Lacepède en 1803, existe mais il s’agit d’un synonyme de Lepisosteus osseus.

Les nageoires ventrales, anale et dorsale sont situées très en arrière comme chez le Brochet (Esox lucius)

Cela permet à notre poisson crocodile un démarrage foudroyant lorsqu’il est à l’affût pour fondre sur sa proie.

Sa gueule très fortement prolongée permet d’attraper les proies en travers.

Les étangs de la station de reproduction de l’ichthyofaune sont couverts de nénuphars, ici sont élevés les alevins et subadultes de Atractosteus tristoechus.

Les mâchoires sont couvertes de nombres dents pointues maintenant la proie.

Celle-ci est tournée la tête vers l’estomac et avalée entière.

A n’en pas douter, le poisson crocodile est un carnivore piscivore.

Le corps peut être couvert de tâches noires disposées en rangées longitudinales, c’est le cas pour la plupart des spécimens maintenus en captivité.

Nous n’avons pas observés cette robe chez les spécimens sauvages à Cuba.

Ceux-ci étaient uniformément gris bleuté sur le dos, jaunâtre sur le flanc et blanc sur le ventre.

Les juvéniles possèdent une bande longitudinale sombre sur le flanc.

Autre particularité et certainement la plus remarquable : les écailles ganoïdes.

Celles-ci sont en forme de losange (rhombroïque).

Chez les « poissons » actuels il existe deux types d’écaille ganoïde.

– Le premier, de type palaeoniscoïde, concerne les Polyptères (Polypterus, Erpethoichthys) et des formes fossiles. L’écaille est divisée en trois couches.

L’externe est dure et brillante. Elle est couverte d’une couche de ganoïne, une espèce de pseudo-émail.

Ecaille ganoïde; face interne avec sa couche d’isopédine produite par les ostéobaste du derme. L’on distingue la partie visible et celle enchassé sur le derme.

Cône artériel des Holostéens au milieu

En dessous se trouve une couche de cosmine traversée par de petits canaux denticulés, cette couche intermédiaire est similaire à la dentine.

Enfin la troisième couche l’isopédine sur la face interne est générée par des ostéoblastes issus des couches profondes du derme.

– Le second, de type lépisostéoïde, concerne notre lépisostéus et l’Amie chauve (Amia calva). Mais ici la couche interméd iaire de cosmine n’existe pas/plus.

Ces écailles en plus ne se recouvrent pas et sont articulées entre elles. Une carapace dure et mobile.

La parfaite armure !

En outre la couche de ganoïne s’est réduite chez l’Amie se rapprochant ainsi des Téléostéens.

Autre particularité, les « clapets anti-retour » au niveau du coeur.

Chez la lépisostée, entre le ventricule et le bulbe artériel, le cône artériel est doté de trois paires de clapets empêchant le sang lors du gonflement du ventricule d’être aspiré dans le sens contraire.

Chez les « poissons osseux » il ne reste plus qu’une paire et chez les Elasmobranches jusqu’à 7 paires de clapets.

Le cône artériel s’est réduit en longueur s’adaptant au nombre de paire de clapets. (conf. dessins). Et parallèlement le raccourcissement du cône artériel a engendré un épaississement des parois du ventricule et du bulbe artériel.

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Reproduction  » naturelle « 

 

18/03/2018 : Les Amis de l’Aquarium 1932

Pour la reproduction de A.tristoechus, les Cubains de la station de reproduction de l’ichthyofaune avaient tout d’abord adopté la technique tchèque de la maturation ovarienne à l’aide de gonatotropine.

Celle-ci était prélevée sur des spécimens sauvages du milieu naturel. La gonatotropine étaient purifiée par centrifugation et injectée dans les muscles dorsaux à l’avant de la nageoire dorsale.

Cette technique était trop demandeuse en spécimens pour produire suffisamment d’hormone en rapport aux résultats obtenus.

Ce procédé fût abandonné au profit de la maturation ovarienne dans des conditions naturelles. La station a tout d’abord étudié les conditions physico-chimiques de l’eau au moment de la poussée ovarienne de mi-mai à mi-juin.

C’est pendant cette période que A.tristoechus se reproduit. C’est le premier mois de la saison des pluies.

En milieu naturel, le niveau d’eau monte fortement, la minéralisation chute vers  des valeurs de 80 à 140 μS/cm, mais le pH reste neutre au environ de 7,0.

Dans la discussion avec le biologiste de la station nous sommes venus à aborder le sujet de l’osmoseur, que les cubains ne connaissaient pas.

Les conditions du milieu naturel sont également recréées dans les étangs en captant et en drainant un maximum d’eau de pluie.

Ce qui n’est pas toujours du goût des vivipares.

Pour A.tristoechus le nombre d’oeufs dépend de la taille de la femelle qui pourra être mature à partir d’une taille de 60 cm.

Leur nombre est de 1000 à 10000.

Les oeufs sont très gluants et d’une taille de

5 à 8 mm. Lors de la ponte, ces oeufs sont dispersés et adhèrent à tout substrat, telles que pierres,  plantes etc.

Les adultes ne surveillent ni ne Gardent les oeufs.

A l’éclosion, le sac vitellin est très lourds et les larves ne peuvent pas nager. Ils restent sur le fond à résorber le sac vitellin.

Lorsque le stade de la nage libre est atteint, en huit jours, l’alevin chasse immédiatement des larves d’insectes ou des alevins d’autres espèces.

Il ne devient réellement piscivore strict qu’à partir d’une taille de 10 cm.

Ces reproductions de poisson crocodile sont principalement destinées à la réintroduction de l’espèce en milieu naturel.

Dans ce domaine, les biologistes cubains sont très prévoyants et sont parés en cas de catastrophe écologique sournoise ou subite sur la presqu’île de Zapata ou ailleurs. D’après eux, (je n’en suis pas convaincu), l’introduction du Black-bass depuis 1928 n’a eu aucune incidence sur la faune pisciaire locale.

En outre d’autres espèces ont été introduites à Cuba comme Oreochromis mossambicus et Sarotherodon aureum deux espèces de Cichlidés opportunistes qui s’adaptent à toutes les situations de l’environnement.

En attendant, la station de l’ichthyofaune de Zapata possède des surplus de poisson crocodile.

Ceux-ci vont à l’entreprise nationale chargée de l’exportation des poissons tropicaux de Cuba à La Havane.

Ils sont exportés à une taille de 10 à 20 cm.

Vue la taille qu’ils peuvent atteindre, ils sont principalement destinés à des aquariums publics.

Tous les lépisostéus que j’ai pu voir dans les aquariums publics étaient maintenus dans des cuves de plusieurs mètres cubes.

Donc pas à la portée de chaque aquariophile. En outre se poserait le problème de l’alimentation qui en captivité est principalement composée de truitelles.

Lorsque l’on s’approche des barques des pêches, notamment dans les canaux de Guama, le fond est toujours rempli de Tetracanthus, de Cichlidés africains et de Black-bass.

Pas de lépisostées !

La technique de pêche est-elle inadaptée à cette espèce, ou la pression exercée par les intrus est-elle trop forte?

En tout cas le nombre de poisson crocodile aperçu dans ces canaux est bien inférieur aux autres prédateurs du milieu.

Peut être un jour notre lépisostéus cubain, trop à l’étroit parmi les autres voraces des canaux de Guama, fera-t-il aussi sa Révolution ?

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