Uaru fernandezyepezi – 1ère partie

Uaru fernandezyepezi – STAWIKOWSKI, 1989

Les grands spécimens d’Uaru fernandezyepezi font toujours une impression vraiment électrisante sur leurs observateurs et chez les passionnés de cichlidés américains : Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne laissent pas insensibles !

En effet, quand ils sont bien soignés, ces poissons adultes sont magnifiques et majestueux, à tel point que leurs couleurs et leur pelage font penser aux célèbres pandas dont ils ont hérité le surnom.

Continuer la lecture

Parachromis dovii

Le PARACHROMIS DOVII C’est un poisson majestueux, à la fois adulé de certains amateurs comme craints par d’autres pour sa taille et son caractère « vorace », dénigré aussi par d’autres qui le jugent trop gros pour être maintenu en aquarium….bref, c’est un poisson qui appelle les passions. Le meilleur moyen pour tout savoir est « ici » et repose sur vos expériences passés et présentes. Merci à tous ceux qui ont participé à la rédaction de ce document. (suite…)

Mesonauta festivus – 5éme partie

Mesonauta festivus – HECKEL, 1840

Mesonauta festivus, connu sous le surnom de « Cichlidé drapeau » est une espèce de poissons de la famille des Cichlidés d’Amérique du Sud.

C’est surtout l’un des cichlidés les plus répandus dans le bassin de l’Amazone.

C’est encore un poisson d’aquarium très connu et cela depuis de nombres années (1908) car il possède le double avantage de ne pas être trop exigeant et se reproduire facilement.

Donc, Mesonauta festivus est assez commun, tant dans le monde de l’aquariophilie mais tout autant dans la nature.

Les Mesonauta festivus sont une espèce timide et pacifique qui préfère les eaux densément plantées et plus lentes, où ils se rassemblent en petits bancs pour se nourrir de vers, de crustacés, d’autres petits animaux zoobenthiques, d’algues et d’autres matières végétales.

Les Mesonauta festivus ont peu d’exigences spéciales du moment qu’ils bénéficient d’un bac bien planté avec des zones ouvertes pour la nage.

Les Mesonauta festivus ne sont pas trop difficiles avec les paramètres de l’eau, à condition que la qualité soit bonne.

Certaines espèces sont populaires dans le passe-temps de la pisciculture et sont fréquemment maintenues en aquariophilie.

Ceux-ci ont traditionnellement été appelés Mesonauta festivus, mais à la suite des examens taxonomiques du genre en 1991 et 1998, les espèces les plus souvent observées dans le commerce des aquariums sont les suivantes :

  • Mesonauta guyanae ;
  • Mesonauta insignis ;
  • Mesonauta mirificus.

Mesonauta guyanae.

Mesonauta mirificus.

Mesonauta egregius.

Les Mesonauta rappellent beaucoup les scalaires en termes d’apparence et de soin, au moins en partie, en effet, ils semblent vivre dans des habitats similaires qui ne sont pas de simples ruisseaux mais des ruisseaux légèrement plus grands, plus profonds dans lesquels ils évoluent parmi les arbres tombés ou en eau libre…

Le soin à apporter aux Mesonauta est le même que pour les scalaires, mais les Mesonauta, à la différence, nécessitent à l’âge adulte, plus d’espace et en général ils sembleraient qu’ils soient aussi un peu plus délicats avec la qualité de l’eau.

Malheureusement, aujourd’hui ils sont étonnamment rares et inconnus dans le commerce  aquariophile en comparaison avec les Pterophyllum, Symphysodon et Heros qui ont toujours la faveur des aquariophiles spécialisés ou amateurs.

Bien qu’ils ne soient pas aussi spectaculaires en couleur et en forme que leurs plus proches parents, ces animaux à tous âges et encore plus adultes de plusieurs espèces sont un magnifique ornement pour l’aquarium sans parler de leur comportement qui est passionnant à observer.

Il ne faut pas oublier que faire le distinguo entre toutes les espèces de Mesonauta est assez difficile, les professionnels de l’aquariophilie ne sont pas toujours de bon conseil et souvent les différentes espèces de Mesonauta vendues sous les noms de Mesonauta festivus ou Mesonauta insignis.

Les Mesonauta ne sont certainement pas les habitants les plus colorés de l’aquarium, mais ils impressionnent par une multitude de propriétés positives qui leur ont permis de s’assurer une place permanente dans le passe-temps de l’aquariophilie pendant des années.

Car quelle que soit l’espèce, ils ne sont jamais chers à acquérir.

Ces poissons sont faciles à garder, ne font pas de demandes inhabituelles sur la qualité de leur eau ou en termes de soins : ils sont faciles à garder avec relativement peu d’effort.

Les Mesonauta mesurent en général une taille d’environ 12-15 centimètres ou, dans des cas exceptionnels, atteignent même jusqu’à 20 centimètres comme c’est le cas du mâle Mesonauta Insignis.

Tous les Mesonauta séduiront les aquariophiles qui leur offriront un aquarium digne de leur biotope d’origine ce qui explique qu’ils soient encore conservés dans de nombreux aquariums communautaires à travers le monde.

Il est [clock format=hms].

Continuer la lecture

Salon aquariophile à Argenteuil le 6 mars 2021

Après 2 annulations en mars 2020 et novembre 2020, le salon aquariophile d’Argenteuil se tiendra le 6 mars dans la salle TRIUM d’Argenteuil. L’association AVOBACS vous attend nombreux pour son 15ème Salon aquariophile en région parisienne. Salle Atrium Route de Cormeille. ARGENTEUIL – 95100 En transports en commun Gare du Val d’Argenteuil – Ligne J Arrêt Gare du Val d’Argenteuil – Bus 164 En voiture Parking Gratuit Boulevard de la Résistance & Route de Cormeille. Parking Gratuit Val D’Argenteuil. (suite…)

Satanoperca pappaterra – 3éme partie

Satanoperca pappaterra – HECKEL 1840

Une façon de se nourrir pour le moins caractéristique, une apparence frappante, un comportement en de nombreux points remarquable et une reproduction pour le moins intéressante…

C’est ainsi et avec ces quelques mots, que l’on définit et caractérise le mieux ces cichlidés appartenant au genre Satanoperca, qui, malheureusement ne sont pas des cichlidés les plus populaires dans en aquariophilie, mais pourtant ils mériteraient bien une attention plus soutenue de la part des aquariophiles pour leurs beauté et leur particularités qui seront évoquées dans cet article.

Pour commencer, il faut savoir que les Eartheaters sont répandus partout en Amérique du Sud.

Six genres composent ce groupe très riche en diversité :

  1. Les Acarichthys dans les rivières de l’Amazonie et Essequibo bassins ;
  2. Les Biotodoma de l’Amazone et l’Orénoque et des bassins versants des fleuves côtiers des Guyanes ;
  3. Les Geophagus répandus dans quatre bassins de grands fleuves ;
  4. Les Gymnogeophagus du bassin versant du Rio Parana ;
  5. Les Retroculus issus des rivières rapides de Guyanes françaises et les bras de l’Amazone ;
  6. Les Satanoperca de l’Amazone et l’Orénoque des bassins versants, et de la Guyane.

Les Satanoperca pappaterra appartiennent donc aux cichlidés d’Amérique du Sud, et sont trouvés dans les bassins fluviaux de l’Orénoque, de l’Essequibo, de la Nickerie, de l’Amazone et du Paraná – Paraguay.

Ils se trouvent principalement dans les zones avec des eaux lentes, mais certaines espèces ont également été enregistrées à partir de rapides.

Ils font partie d’un groupe populairement connu sous le nom de « Eartheaters » car ils se nourrissent en ramassant des bouchées de sable pour tamiser des aliments tels que des invertébrés, des matières végétales et des détritus (la seule exception est l’alimentation en milieu aquatique de Satanoperca acuticeps).

C’est une espèce endémique du bassin amazonien (Rio Guaporé) et du haut Paraguay qui pratique la couvaison buccale retardée.

Les Satanoperca se nourrissent souvent en petits groupes et un individu peut agir et se défendre de façon organisée avec un  gardien, qui chargera sans hésiter un piranha approchant avec sa bouche ouverte et ses nageoires dressées.

Dans la nature, certains poissons sont plus communs que d’autres.

Ainsi, par exemple, entre autres Satanoperca, Satanoperca daemon est très commun dans la plupart des ruisseaux sous la rivière Apure au Venezuela.

Les habitants les appellent « Horse Face » ou « Aspira Terra ».

Satanoperca pappaterra est communément connu sous le nom de « Pantanal eartheater » et localement connu sous le nom de «  cará  » ou «  acará  ».

Dans le bassin amazonien, cette espèce coexiste avec quatre autres espèces du même genre :

  • Satanoperca acuticeps (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca daemon (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca jurupari (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca lilith (KULLANDER & FERREIRA, 1988)

Enfin, il faut le reconnaitre, ce Satanoperca papaterra est tout simplement magnifique.

Ils sont l’exemple vivant de la façon dont la morphologie et le comportement des poissons s’adaptent pour exploiter des niches biologiques particulières et coloniser avec succès des zones spécifiques de cours d’eau; dans leur cas, le fond des cours d’eau.

Continuer la lecture

Satanoperca pappaterra – 2éme partie

Satanoperca pappaterra – HECKEL 1840

Une façon de se nourrir pour le moins caractéristique, une apparence frappante, un comportement en de nombreux points remarquable et une reproduction pour le moins intéressante…

C’est ainsi et avec ces quelques mots, que l’on définit et caractérise le mieux ces cichlidés appartenant au genre Satanoperca, qui, malheureusement ne sont pas des cichlidés les plus populaires dans en aquariophilie, mais pourtant ils mériteraient bien une attention plus soutenue de la part des aquariophiles pour leurs beauté et leur particularités qui seront évoquées dans cet article.

Pour commencer, il faut savoir que les Eartheaters sont répandus partout en Amérique du Sud.

Six genres composent ce groupe très riche en diversité :

  1. Les Acarichthys dans les rivières de l’Amazonie et Essequibo bassins ;
  2. Les Biotodoma de l’Amazone et l’Orénoque et des bassins versants des fleuves côtiers des Guyanes ;
  3. Les Geophagus répandus dans quatre bassins de grands fleuves ;
  4. Les Gymnogeophagus du bassin versant du Rio Parana ;
  5. Les Retroculus issus des rivières rapides de Guyanes françaises et les bras de l’Amazone ;
  6. Les Satanoperca de l’Amazone et l’Orénoque des bassins versants, et de la Guyane.

Les Satanoperca pappaterra appartiennent donc aux cichlidés d’Amérique du Sud, et sont trouvés dans les bassins fluviaux de l’Orénoque, de l’Essequibo, de la Nickerie, de l’Amazone et du Paraná – Paraguay.

Ils se trouvent principalement dans les zones avec des eaux lentes, mais certaines espèces ont également été enregistrées à partir de rapides.

Ils font partie d’un groupe populairement connu sous le nom de « Eartheaters » car ils se nourrissent en ramassant des bouchées de sable pour tamiser des aliments tels que des invertébrés, des matières végétales et des détritus (la seule exception est l’alimentation en milieu aquatique de Satanoperca acuticeps).

C’est une espèce endémique du bassin amazonien (Rio Guaporé) et du haut Paraguay qui pratique la couvaison buccale retardée.

Les Satanoperca se nourrissent souvent en petits groupes et un individu peut agir et se défendre de façon organisée avec un  gardien, qui chargera sans hésiter un piranha approchant avec sa bouche ouverte et ses nageoires dressées.

Dans la nature, certains poissons sont plus communs que d’autres.

Ainsi, par exemple, entre autres Satanoperca, Satanoperca daemon est très commun dans la plupart des ruisseaux sous la rivière Apure au Venezuela.

Les habitants les appellent « Horse Face » ou « Aspira Terra ».

Satanoperca pappaterra est communément connu sous le nom de « Pantanal eartheater » et localement connu sous le nom de «  cará  » ou «  acará  ».

Dans le bassin amazonien, cette espèce coexiste avec quatre autres espèces du même genre :

  • Satanoperca acuticeps (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca daemon (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca jurupari (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca lilith (KULLANDER & FERREIRA, 1988)

Enfin, il faut le reconnaitre, ce Satanoperca papaterra est tout simplement magnifique.

Ils sont l’exemple vivant de la façon dont la morphologie et le comportement des poissons s’adaptent pour exploiter des niches biologiques particulières et coloniser avec succès des zones spécifiques de cours d’eau; dans leur cas, le fond des cours d’eau.

Continuer la lecture

Satanoperca pappaterra – 1ère partie

Satanoperca pappaterra – HECKEL 1840

Une façon de se nourrir pour le moins caractéristique, une apparence frappante, un comportement en de nombreux points remarquable et une reproduction pour le moins intéressante…

C’est ainsi et avec ces quelques mots, que l’on définit et caractérise le mieux ces cichlidés appartenant au genre Satanoperca, qui, malheureusement ne sont pas des cichlidés les plus populaires dans en aquariophilie, mais pourtant ils mériteraient bien une attention plus soutenue de la part des aquariophiles pour leurs beauté et leur particularités qui seront évoquées dans cet article.

Pour commencer, il faut savoir que les Eartheaters sont répandus partout en Amérique du Sud.

Six genres composent ce groupe très riche en diversité :

  1. Les Acarichthys dans les rivières de l’Amazonie et Essequibo bassins ;
  2. Les Biotodoma de l’Amazone et l’Orénoque et des bassins versants des fleuves côtiers des Guyanes ;
  3. Les Geophagus répandus dans quatre bassins de grands fleuves ;
  4. Les Gymnogeophagus du bassin versant du Rio Parana ;
  5. Les Retroculus issus des rivières rapides de Guyanes françaises et les bras de l’Amazone ;
  6. Les Satanoperca de l’Amazone et l’Orénoque des bassins versants, et de la Guyane.

Les Satanoperca pappaterra appartiennent donc aux cichlidés d’Amérique du Sud, et sont trouvés dans les bassins fluviaux de l’Orénoque, de l’Essequibo, de la Nickerie, de l’Amazone et du Paraná – Paraguay.

Ils se trouvent principalement dans les zones avec des eaux lentes, mais certaines espèces ont également été enregistrées à partir de rapides.

Ils font partie d’un groupe populairement connu sous le nom de « Eartheaters » car ils se nourrissent en ramassant des bouchées de sable pour tamiser des aliments tels que des invertébrés, des matières végétales et des détritus (la seule exception est l’alimentation en milieu aquatique de Satanoperca acuticeps).

C’est une espèce endémique du bassin amazonien (Rio Guaporé) et du haut Paraguay qui pratique la couvaison buccale retardée.

Les Satanoperca se nourrissent souvent en petits groupes et un individu peut agir et se défendre de façon organisée avec un  gardien, qui chargera sans hésiter un piranha approchant avec sa bouche ouverte et ses nageoires dressées.

Dans la nature, certains poissons sont plus communs que d’autres.

Ainsi, par exemple, entre autres Satanoperca, Satanoperca daemon est très commun dans la plupart des ruisseaux sous la rivière Apure au Venezuela.

Les habitants les appellent « Horse Face » ou « Aspira Terra ».

Satanoperca pappaterra est communément connu sous le nom de « Pantanal eartheater » et localement connu sous le nom de «  cará  » ou «  acará  ».

Dans le bassin amazonien, cette espèce coexiste avec quatre autres espèces du même genre :

  • Satanoperca acuticeps (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca daemon (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca jurupari (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca lilith (KULLANDER & FERREIRA, 1988)

Enfin, il faut le reconnaitre, ce Satanoperca papaterra est tout simplement magnifique.

Ils sont l’exemple vivant de la façon dont la morphologie et le comportement des poissons s’adaptent pour exploiter des niches biologiques particulières et coloniser avec succès des zones spécifiques de cours d’eau; dans leur cas, le fond des cours d’eau.

Continuer la lecture

Cribroheros rostratus – 2éme partie

Cribroheros rostratus – GILL, 1877

Cribroheros rostratus est une espèce endémique de l’Amérique centrale, qui ne se rencontre nulle part ailleurs.

Ce magnifique cichlidé originaire d’Amérique centrale est assez peu connu et présent dans nos aquariums pourtant il offre mille facettes intéressantes.

En effet, son comportement et son allure sont assez similaires aux « eartheaters » que sont les Géophagus d’Amérique du sud : il conjugue les spécificités des cichlidés d’Amérique centrale et de ceux d’Amérique du sud et peut vire dans un grand bac accompagné de gros cichlidés tels que des Parachromis dovii !

Continuer la lecture

Cribroheros rostratus – 1ére partie

Cribroheros rostratus – GILL, 1877

Cribroheros rostratus est une espèce endémique de l’Amérique centrale, qui ne se rencontre nulle part ailleurs.

Ce magnifique cichlidé originaire d’Amérique centrale est assez peu connu et tout aussi peu présent dans nos aquariums pourtant il offre mille facettes intéressantes.

En effet, son comportement et son allure sont assez similaires aux « eartheaters » que sont les Géophagus d’Amérique du sud : il conjugue les spécificités des cichlidés d’Amérique centrale et de ceux d’Amérique du sud et peut vire dans un grand bac accompagné de gros cichlidés tels que des Parachromis dovii !

Continuer la lecture

Mayaheros beani

MAYAHEROS BEANI – JORDANIE, 1889

Autrefois assez couramment répandu et élevé chez les aquariophiles, Mayaheros beani est maintenant l’un des cichlidés les plus rares, les plus désirables et souvent les plus difficiles à obtenir.

Pourtant il est très connu comme sous l’appellation de « cichlidé de Sonora » ou celle de « guapote vert », mais aussi sous d’autres noms espagnols tels que « Mojarra de Sinaloa » et « Mojarra verde ».

Pendant de nombreuses années, et jusqu’à assez récemment, il était très facile de se procurer des spécimens de ce poisson.

Plusieurs zoos et autres aquariums publiques présentaient cette espèce ou faisaient des recherches sur elle comptaient de nombreux adultes qui se reproduisaient activement.

Souvent, les poissons se reproduisaient avec un tel succès que les éleveurs étaient confrontés à des centaines, voire des milliers, d’alevins dont ils ne savaient que faire ni comment les placer !

L’aspect « mode » de conservation de Mayaheros s’est estompé avec le temps !

Pourtant, il reste toujours une institution qui maintient encore une population reproductivement active de Mayaheros beani, « l’Arizona Desert Museum », situé à Tucson, Arizona.

Aujourd’hui, peut-être pour des raison de mode ou parce que les amateurs s’en sont lassés, aujourd’hui, ce poisson est devenu rare, et, paradoxe, en raison de sa rareté il est à nouveau très recherché par des amateurs passionnés qui souhaitent l’ajouter à leurs collections de cichlidés vivants.

Le cichlidé Cichlasoma beani est le seul indigène cichlidé dans le versant nord du Pacifique mexicain. Son habitat comprend des eaux claires à boueuses, parfois riches en algues eaux et jusqu’à 2 mètres de profondeur (MILLET & AL, 2009).

Il représente une source de nourriture pour les communautés locales (MARTINEZ-CARDENAS) et offre un grand potentiel comme espèce ornementale.

Malheureusement actuellement les populations indigènes de Mayaheros beani, ainsi que d’ espèces de poissons peuvent connaître une réduction de leur nombre en raison des effets liés aux activités anthropiques (VITOUSEK & Al ., 1997; FOLEY & AL ., 2005) qui peuvent nuire à la conservation de ces espèces.

Continuer la lecture

Hypselecara coryphaenoides – 1ère partie

HYPSELECARA CORYPHAENOIDES – HECKEL, 1840

INTRODUCTION

Même si un nombre considérable de poissons varient leur couleur selon l’humeur et l’émotion, le cichlidé au chocolat est remarquable, non seulement grâce à ses changements de couleurs, sa palette de couleurs mais aussi pour la vitesse à laquelle il réalise ces changements.

Dans des conditions normales, la couleur générale du corps va du brun pâle au brun foncé et le ventre est d’un beau brun-violet métallique.

Le corps est de couleur marron. D’où, bien sûr, le surnom – chocolat. Beau poisson brun avec des rayures brunes.

Sa forme ressemble à la plupart des héros, il a de belles nageoires qui virent au rouge.

Une tache sombre apparaît en haut du dos…

C’est l’une des espèces sud-américaines les moins connues. Il est inclus dans le groupe des héroïnes, comme le Heros severum; cependant, ce groupe n’est pas une classification scientifique. Il peut être maintenu avec d’autres cichlidés américains pacifiques.

Continuer la lecture

Andinoacara rivulatus – 5éme partie

Andinoacara rivulatus – Günther, 1860

INTRODUCTION

Attention avant de vous laisser charmer par les couleurs métalliques de ce très beau Cichlidé Américain. Le « Green Terror » rivulatus est un des plus beaux poissons avec une brillance métallique globale verte et bleue. Andinoacara rivulatus dit « la terreur verte », appelée précédemment Andinoacara rivulatus, est un poisson d’eau douce des plus coloré de la famille des cichlidés, ils ont une magnifique gamme de couleurs allant violet, rose, rouge et / ou bleu électrique…et finalement peu de vert !

Ces raisons en font que celui qu’on surnomme malgré tout « La terreur verte » est un poisson extrêmement populaire auprès de nombreux détenteurs de cichlidés en raison de sa grande coloration et de son apparence, mais malheureusement, il a aussi la mauvaise réputation d’être trop agressif envers ses autres compagnons de bac.

L’Andinoacara rivulatus avec sa taille maximale de 30 centimètres devra être maintenu dans un aquarium adapté à sa morphologie impressionnante et surtout son caractère bien trempé.

500 litres, c’est le volume minimum correct pour espérer offrir à cette espèce un bac à sa convenance et en particulier, si on souhaite le faire cohabiter avec d’autres cichlidés, il va falloir prévoir beaucoup plus grand !

Les mâles sont les plus colorés de cette espèce et développent une bordure rouge brillant sur leur nageoire caudale, mais les femelles sont également assez frappantes.

Ce poisson provient du côté Pacifique de l’Amérique du Sud, plus précisément de la rivière Tumbes au Pérou et jusqu’à la rivière Esmeraldas en Équateur.

Il est polymorphe et peut avoir une bordure blanche ou or-orange à la queue et aux nageoires dorsales. Il a été historiquement confondu avec deux autres espèces qui ont toujours une bordure blanche étroite et clairement définie, la plus distribuée vers le sud Aequidens stalsbergi (souvent considérée comme la « vraie » terreur verte) et Andinoacara blombergi plus au nord ou Andinoacara stalsbergi.

La terreur verte est une espèce rustique originaire des eaux calmes et lentes d’Amérique du Sud. Connus pour leurs belles couleurs et leurs mauvaises attitudes, ils ajouteront beaucoup de couleur et de personnalité à n’importe quel aquarium.

Les Terreurs vertes sont souvent confondues avec leur parent moins agressif, le Blue Acara (Aequidens pulcher).

Aequidens pulcher

Les terreurs vertes ont une couleur de base beige avec des rayures verticales et foncées sur le corps et des marques bleu-vert irisées distinctives sur leurs opercules (couvertures branchiales) ainsi que des écailles bleu-vert irisées sur leurs flancs qui deviennent translucides à leurs nageoires.

Continuer la lecture

Andinoacara rivulatus – 4éme partie

Andinoacara rivulatus – Günther, 1860

INTRODUCTION

Attention avant de vous laisser charmer par les couleurs métalliques de ce très beau Cichlidé Américain. Le « Green Terror » rivulatus est un des plus beaux poissons avec une brillance métallique globale verte et bleue. Andinoacara rivulatus dit « la terreur verte », appelée précédemment Andinoacara rivulatus, est un poisson d’eau douce des plus coloré de la famille des cichlidés, ils ont une magnifique gamme de couleurs allant violet, rose, rouge et / ou bleu électrique…et finalement peu de vert !

Ces raisons en font que celui qu’on surnomme malgré tout « La terreur verte » est un poisson extrêmement populaire auprès de nombreux détenteurs de cichlidés en raison de sa grande coloration et de son apparence, mais malheureusement, il a aussi la mauvaise réputation d’être trop agressif envers ses autres compagnons de bac.

L’Andinoacara rivulatus avec sa taille maximale de 30 centimètres devra être maintenu dans un aquarium adapté à sa morphologie impressionnante et surtout son caractère bien trempé.

500 litres, c’est le volume minimum correct pour espérer offrir à cette espèce un bac à sa convenance et en particulier, si on souhaite le faire cohabiter avec d’autres cichlidés, il va falloir prévoir beaucoup plus grand !

Les mâles sont les plus colorés de cette espèce et développent une bordure rouge brillant sur leur nageoire caudale, mais les femelles sont également assez frappantes.

Ce poisson provient du côté Pacifique de l’Amérique du Sud, plus précisément de la rivière Tumbes au Pérou et jusqu’à la rivière Esmeraldas en Équateur.

Il est polymorphe et peut avoir une bordure blanche ou or-orange à la queue et aux nageoires dorsales. Il a été historiquement confondu avec deux autres espèces qui ont toujours une bordure blanche étroite et clairement définie, la plus distribuée vers le sud Aequidens stalsbergi (souvent considérée comme la « vraie » terreur verte) et Andinoacara blombergi plus au nord ou Andinoacara stalsbergi.

La terreur verte est une espèce rustique originaire des eaux calmes et lentes d’Amérique du Sud. Connus pour leurs belles couleurs et leurs mauvaises attitudes, ils ajouteront beaucoup de couleur et de personnalité à n’importe quel aquarium.

Les Terreurs vertes sont souvent confondues avec leur parent moins agressif, le Blue Acara (Aequidens pulcher).

Aequidens pulcher

Les terreurs vertes ont une couleur de base beige avec des rayures verticales et foncées sur le corps et des marques bleu-vert irisées distinctives sur leurs opercules (couvertures branchiales) ainsi que des écailles bleu-vert irisées sur leurs flancs qui deviennent translucides à leurs nageoires.

Continuer la lecture

Andinoacara rivulatus – 3éme partie

Andinoacara rivulatus – Günther, 1860

INTRODUCTION

Attention avant de vous laisser charmer par les couleurs métalliques de ce très beau Cichlidé Américain. Le « Green Terror » rivulatus est un des plus beaux poissons avec une brillance métallique globale verte et bleue. Andinoacara rivulatus dit « la terreur verte », appelée précédemment Andinoacara rivulatus, est un poisson d’eau douce des plus coloré de la famille des cichlidés, ils ont une magnifique gamme de couleurs allant violet, rose, rouge et / ou bleu électrique…et finalement peu de vert !

Ces raisons en font que celui qu’on surnomme malgré tout « La terreur verte » est un poisson extrêmement populaire auprès de nombreux détenteurs de cichlidés en raison de sa grande coloration et de son apparence, mais malheureusement, il a aussi la mauvaise réputation d’être trop agressif envers ses autres compagnons de bac.

L’Andinoacara rivulatus avec sa taille maximale de 30 centimètres devra être maintenu dans un aquarium adapté à sa morphologie impressionnante et surtout son caractère bien trempé.

500 litres, c’est le volume minimum correct pour espérer offrir à cette espèce un bac à sa convenance et en particulier, si on souhaite le faire cohabiter avec d’autres cichlidés, il va falloir prévoir beaucoup plus grand !

Les mâles sont les plus colorés de cette espèce et développent une bordure rouge brillant sur leur nageoire caudale, mais les femelles sont également assez frappantes.

Ce poisson provient du côté Pacifique de l’Amérique du Sud, plus précisément de la rivière Tumbes au Pérou et jusqu’à la rivière Esmeraldas en Équateur.

Il est polymorphe et peut avoir une bordure blanche ou or-orange à la queue et aux nageoires dorsales. Il a été historiquement confondu avec deux autres espèces qui ont toujours une bordure blanche étroite et clairement définie, la plus distribuée vers le sud Aequidens stalsbergi (souvent considérée comme la « vraie » terreur verte) et Andinoacara blombergi plus au nord ou Andinoacara stalsbergi.

La terreur verte est une espèce rustique originaire des eaux calmes et lentes d’Amérique du Sud. Connus pour leurs belles couleurs et leurs mauvaises attitudes, ils ajouteront beaucoup de couleur et de personnalité à n’importe quel aquarium.

Les Terreurs vertes sont souvent confondues avec leur parent moins agressif, le Blue Acara (Aequidens pulcher).

Aequidens pulcher

Les terreurs vertes ont une couleur de base beige avec des rayures verticales et foncées sur le corps et des marques bleu-vert irisées distinctives sur leurs opercules (couvertures branchiales) ainsi que des écailles bleu-vert irisées sur leurs flancs qui deviennent translucides à leurs nageoires.

Continuer la lecture

Andinoacara rivulatus – 2ème partie

Andinoacara rivulatus – Günther, 1860

INTRODUCTION

Attention avant de vous laisser charmer par les couleurs métalliques de ce très beau Cichlidé Américain. Le « Green Terror » rivulatus est un des plus beaux poissons avec une brillance métallique globale verte et bleue. Andinoacara rivulatus dit « la terreur verte », appelée précédemment Andinoacara rivulatus, est un poisson d’eau douce des plus coloré de la famille des cichlidés, ils ont une magnifique gamme de couleurs allant violet, rose, rouge et / ou bleu électrique…et finalement peu de vert !

Ces raisons en font que celui qu’on surnomme malgré tout « La terreur verte » est un poisson extrêmement populaire auprès de nombreux détenteurs de cichlidés en raison de sa grande coloration et de son apparence, mais malheureusement, il a aussi la mauvaise réputation d’être trop agressif envers ses autres compagnons de bac.

L’Andinoacara rivulatus avec sa taille maximale de 30 centimètres devra être maintenu dans un aquarium adapté à sa morphologie impressionnante et surtout son caractère bien trempé.

500 litres, c’est le volume minimum correct pour espérer offrir à cette espèce un bac à sa convenance et en particulier, si on souhaite le faire cohabiter avec d’autres cichlidés, il va falloir prévoir beaucoup plus grand !

Les mâles sont les plus colorés de cette espèce et développent une bordure rouge brillant sur leur nageoire caudale, mais les femelles sont également assez frappantes.

Ce poisson provient du côté Pacifique de l’Amérique du Sud, plus précisément de la rivière Tumbes au Pérou et jusqu’à la rivière Esmeraldas en Équateur.

Il est polymorphe et peut avoir une bordure blanche ou or-orange à la queue et aux nageoires dorsales. Il a été historiquement confondu avec deux autres espèces qui ont toujours une bordure blanche étroite et clairement définie, la plus distribuée vers le sud Aequidens stalsbergi (souvent considérée comme la « vraie » terreur verte) et Andinoacara blombergi plus au nord ou Andinoacara stalsbergi.

La terreur verte est une espèce rustique originaire des eaux calmes et lentes d’Amérique du Sud. Connus pour leurs belles couleurs et leurs mauvaises attitudes, ils ajouteront beaucoup de couleur et de personnalité à n’importe quel aquarium.

Les Terreurs vertes sont souvent confondues avec leur parent moins agressif, le Blue Acara (Aequidens pulcher).

Aequidens pulcher

Les terreurs vertes ont une couleur de base beige avec des rayures verticales et foncées sur le corps et des marques bleu-vert irisées distinctives sur leurs opercules (couvertures branchiales) ainsi que des écailles bleu-vert irisées sur leurs flancs qui deviennent translucides à leurs nageoires.

Continuer la lecture