Criboheros alfari (article révisé) 1ère partie

Amphilophus alfari – MEEK, 1907

Celui qu’on appelle couramment « cichlidé pastel » est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable « bulldozer » qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Cribroheros alfari est originaire d’Amérique centrale.

Son origine se situe à la fois au Nicaragua, au Costa Rica et au Panama.

La zone de distribution géographique de Cribroheros alfari s’étend du Rio Patuca situé au Honduras, jusqu’au nord-ouest, c’est-à-dire jusqu’au Rio Guarumo situé au sud-est de Panama.

Cribroheros alfari est présent sur la pente Atlantique d’Amérique centrale à partir des affluents du fleuve Patuca, Honduras au bassin de la Rio Patiño sur la côte Atlantique du Costa Rica.

Sur le versant Pacifique du Costa Rica, cette est largement diffuse dans les bassins des Rio Bebedero [1]et Rio Tempisque [2]et a été introduit dans le bassin du Rio Tárcoles [3](BUSSING, 2002).

Le Tempisque est une rivière du Costa Rica qu’appartient au versant de l’océan Pacifique. Il est le troisième fleuve le plus étendu du pays, après la grande rivière du Terraba et le Reventazón. Il se trouve dans le territoire nord du pays, au Guanacaste, et son lit parcourt une grande partie de ce territoire. Le Tempisque naît dans la cordillère du Guanacaste, au volcan Orosí ; à cet endroit la rivière a pour nom Tempisquito. Le Tempisque parcourt 144 km en direction sud et sud-est sur la province de Guanacaste, en bordant la péninsule de Nicoya jusqu’à aboutir au golfe de Nicoya dans l’océan Pacifique. Avant de se déverser dans l’océan, le Tempisque draine la basse zone marécageuse qui caractérise le parc National de Palo Verde. Ses principaux affluents sont les rivières Bebedero, Colorado, Libéria et Salto. La rivière est navigable entre son embouchure et la localité de Bolson sur 36 kilomètres.

Le Rio Bebedero est une rivière du Costa Rica. La longueur de la rivière Bebedero est de 40 km et provient du volcan Tenorio.

Du côté du Pacifique, il est considéré comme rare mais habite néanmoins les bassins des Rios Bebedero et Tempisque.

 

Le Rio Grande de Tárcoles est l’un des cours d’eau les plus longs du Costa Rica. Il prend naissance sur les pentes au sud de la Cordillère volcanique centrale et s’écoule en direction du golfe de Nicoya. Le Tarcoles possède la plus grande population mondiale de crocodiles d’Amérique (crocodylus acutus), environ 200 vivent ici en liberté ! Les crocodiles ont une taille variable, ils mesurent près d’un mètre à leur naissance et jusqu’à près de sept mètres pour les individus adultes.

 

Rio Grande de Tarcoles.

 

Rio Patiño.

Au Costa Rica, ce cichlidé est également présent dans les Rios qui se jettent dans le Pacifique.

Cribroheros alfari est présent au :

⇒ Costa Rica

  • Dans les cours d’eau situés le long de la côte pacifique du Costa Rica ; Dans ce pays, Cribroheros alfari est également présent dans les Rios qui se jettent dans le Pacifique, donc les Rios situés en amont et à mi-parcours.
  • A Limon ;
  • sur la Rio Cuba, dans le Rio Sixaola ;
  • dans une partie de l’Atlantique Costa-Ricien ;
  • à Guanacaste dans la zone Nord-est de la province.

⇒ Honduras

⇒ Nicaragua

Dans le Rio Patuca[4] : Du Rio Patuca au nord-ouest au Honduras, jusqu’au Río Guarúmo, au sud-est de Panama.

⇒ Panama

Seulement dans certaines zones du Panama.

A savoir que Cribroheros alfari n’est pas un poisson natif de ce pays, il est le plus fréquemment trouvé dans le Río Guarúmo.

Par déduction logique, ce type d’animal est bien fait pour vivre dans les Rios situées en amont et en aval qui offrent des eaux vives.

Cependant, Cribroheros alfari, contrairement aux biotopes dans lesquels il a été rencontré, évolue aussi dans des eaux stagnantes, à savoir dans le lac Arenal situé au Costa Rica.

Le lac Arenal est un lac artificiel du Costa Rica.

Lac et volcan Arenal.

Ce lac est situé dans le Nord-Ouest du pays, au pied du volcan du même nom, près de la ville de La Fortuna, dans la région de Guanacaste.

Il s’agit d’un réservoir artificiel avec le village d’origine d’Arenal au fond du lac mais, précisément à cet endroit, il s’avère que cette espèce est en déclin rapide.

Au-delà de ce point, la zone de distribution d’Alfari se fond parfaitement dans la zone de distribution d’une spécification de Cribroheros/Astatheros découverte par Don DANKO en 1997.

Du côté des Caraïbes, il est présent dans les affluents de la Rio Patuca au Honduras au bassin de la Rio Patiño dans les Caraïbes costariciennes.

 

ZONE DE DISTRIBUTION ET DENSITE DE POPULATION SAUVAGE

L’origine de Cribroheros alfari, c’est bien entendu l’Amérique centrale.

On trouve aussi ces cichlidés dans les voies navigables du Costa Rica, du Guatemala et du Mexique.

Mais les zones où Cribroheros alfari est le plus répandu sont :

  • Limón, au Costa Rica ;

  • Dans le Rio Cuba ;
  • dans le Rio Sixaola ;
  • sur une partie de la côte Atlantique du Costa-Rica ;
  • Cribroheros alfari est aussi présent dans la région de Guanacaste[1] située dans la zone Nord-est de la province.

La région touristique du Guanacaste s’étend sur 9 529 km² et compte plus de 700 kilomètres de côtes.

Elle comprend la côte Pacifique du Costa Rica, depuis la limite avec le Nicaragua jusqu’à l’embouchure du Rio Bongo dans la péninsule de Nicoya.

Cette région abrite une grande partie du patrimoine naturel et culturel costaricien.

Ce n’est donc pas sans raison qu’il y a, ici, un nombre significatif de zones protégées avec des écosystèmes aquatiques, terrestres, montagneux et côtiers dans lesquels la vie se développe de manière exubérante.

Au Honduras, Cribroheros alfari est encore présent dans le Rio Patuca, puis au Nicaragua et dans certaines régions du Panama.

Bien que ce ne soit pas un poisson originaire de Panama, on trouve parfois des Cribroheros alfari à Limón dans le Rio Guáramo.

Du côté des Caraïbes, des affluents du Rio Patuca au Honduras au bassin du Rio Patiño dans les Caraïbes costariciennes.

Du côté du Pacifique, il est considéré comme rare et habite les bassins des Rios Bebedero et Tempisque.

Cribroheros alfari a également été introduit dans le bassin du Rio Tárcoles.

Cribroheros alfari aime fréquenter les eaux claires fortement oxygénées, c’est dans ces endroits qu’il est trouvé le plus fréquemment.

 

Un coin de rivière dans la région de Guanacaste

 

Au Honduras dans le Rio Patuca,

Au Nicaragua et dans certaines zones du Panama, bien qu’il ne soit pas un poisson natif (introduction humaine ?) de ce pays, il se trouve parfois sur la Rio Guáramo.

 

Habitat & biotope

Cribroheros alfari est un cichlidé d’eau douce vivant dans une région néotropicale.

Cribroheros alfari habite de préférence dans toutes les parties des Rios, allant des zones basses au courant de faible intensité doux, jusqu’à des zones élevées en altitude où les courants sont souvent plus forts.

Dans la nature, le fond est recouvert de petits cailloux et de racines, avec pour seule végétation les plantes des berges qui retombent dans l’eau.

Par conséquent, on trouve très souvent des Cribroheros alfari dans les masses d’eau ou le courant peut aller de faible à fort en intensité mais, aussi et plus rarement dans des endroits plus calmes, tels que des lacs.

Cribroheros alfari est présent dans les eaux entre 2 et 1150 mètres au-dessus du niveau de la mer et à des températures variant de 20 à 34°C.

La zone de vie de cette espèce est le milieu de la masse d’eau et la partie inférieure.

De préférence, on le trouve plutôt dans le fond de chttps://youtu.be/VRbTro_o64Ees cours d’eau là où les fonds sont recouverts de sable ou de boue.

Si Cribroheros alfari préfère les fonds de sable ou de boue c’est parce qu’il y il trouve sa nourriture qui est principalement composée d’insectes aquatiques, mollusques et graines.

Ainsi ce cichlidé peut aussi bien vivre dans les ruisseaux de montagne à courant rapide aux eaux stagnantes, les eaux dures aux eaux douces, du blanc au clair et avec une tolérance de température de 20 à 34 degrés (WERNER, 1999).

Dans l’environnement de Cribroheros alfari, la majeure partie du temps, le fond y est recouvert de petits cailloux, de racines, avec pour seule végétation les plantes des berges qui retombent dans l’eau.

En fait Cribroheros alfari accepte pour vivre des types d’eau les plus divers…ce qui fait bien l’affaire des aquariophiles qui n’auront pas besoin de travailler « chimiquement » l’eau de l’aquarium hébergeant ce cichlidé.

On en déduira que Cribroheros alfari est capable de vivre dans les types d’eau les plus divers, ce qui simplifie notoirement sa maintenance en aquarium et permet d’envisager une grande variété de biotope pour son habitat en captivité !

Mais, si on y réfléchit bien, dans son milieu naturel, l’hypothèse a été soulevée que de telles facilités d’adaptation pourraient bien montrer que ce cichlidé est un véritable opportuniste qui a su s’adapter à tous les milieux où il a été amené à vivre ou s’est installé.

Pourtant, ce n’est pas tout à fait vrai, en réalité, un véritable opportuniste peut gérer différentes circonstances avec un seul génotype : Ce qui n’est pas le cas avec le Cribroheros alfari !

Les Cribroheros alfari ont la particularité remarquable de montrer de montrer de réelles capacités d’adaptation de son physique suivant les circonstances locales.

C’est ainsi que dans la zone de distribution, un grand de variétés locales sont appelées tout simplement « Alfari ».

En effet, les Cribroheros alfari sont tous des poissons différents, ce qui peut, dans certains cas, laisser à penser que cette espèce présente, dans certaines circonstances, un début de mécanisme de spéciation.

Cette constatation est parfaitement de circonstance et vraie en même temps pour les espèces rencontrées de la Rio Patuca au Honduras, au nord-ouest, au Rio Guarumo, au sud-est de Panama…

Au-delà de ce point, la zone de distribution des « Alfari » se fond parfaitement dans la zone de distribution d’une spécification Cribroheros (Don DANKO 1997).

Cribroheros alfari sauvage – Costa-Rica (Rio d’origine inconnu)

Bien que Cribroheros alfari puisse être trouvé dans toutes sortes de types d’eau, le positionnement du centre de gravité de son corps semble montrer une parfaite adaptation à la nage en eau courante assez forte, ce qui explique sa présence dans les Rios en amont, mais moins sa présence, précisément dans des eaux stagnantes.

Cribroheros alfari  semble apprécier des eaux plus calmes, telles que celles du lac Arenal (Costa Rica) qui est un réservoir artificiel.

Cependant, en ces lieux, les observations réalisées sur site et auprès des autochtones ont montré que cette espèce était malheureusement en déclin rapide.

Ce qui semble corroborer la préférence à vivre dans des eaux plus vives de Cribroheros alfari !

Quoiqu’il en soit, il faut retenir que Cribroheros alfari aime évoluer dans des eaux claires et courantes, et surtout riches en oxygène.

Selon les renseignements collectés par les scientifiques qui ont étudié cette espèce, dans les eaux où vivent le plus grand nombre de Cribroheros alfari, la dureté va de 2 à 12°DH et le pH serait de 7,5 à 8,02 ou de 6,5 à 7,2 et la température varie entre 23°C et 28°C.

– 

NOMS

Le nom commun le plus courant et le plus usité est : « Cichlidé pastel ».

Le nom scientifique est « Cribroheros alfari (MEEK, 1907) ».

 

NOMS COMMUNS

Pastel cichlid  ⇒ Grande Bretagne, Costa Rica, USA

Pastellikirjoahven ⇒ Finlande

Pastellbuntbarsch ⇒ Allemagne

阿氏双冠丽鱼 (A shi shuang guan li yu) ⇒ Chine

Mojarra ⇒ Espagne, Costa Rica

 

SYNONYMES

  • Cichlasoma Alfari, MEEK, 1907 ;
  • Cichlasoma Lethrinus, REGAN, 1908 ;
  • Cichlasoma bouchellei, FOWLER, 1923 ;
  • Parapetenia Alfari, JORDAN et al, 1930 ;
  • Cichlasoma (Amphilophus) alfaroi, MILLER 1966 ;
  • Copora Alfari, FERNANDEZ-YEPEZ, 1969 ;
  • Amphilophus Alfari, KULLANDER 1996 ;
  • Astatheros alfari, ROE et al, 1997 ;
  • Cribroheros alfari, ŘICAN et al, 2016.

A savoir que la première dénomination a été Cichlasoma alfari, (MEEK, 1907).

 

SYNONYMES NON VALIDES

  • Astatheros alfari (MEEK, 1907) ;
  • Cichlasoma lethrinus (REGAN, 1908) ;
  • Cichlosoma lethrinus (REGAN, 1908) ;
  • Cichlasoma bouchellei (FOWLER, 1923).

 

ÉTYMOLOGIE

Cribroheros « alfari » doit son nom à Anastasio ALFARO (1865-1951) zoologiste, géologue, explorateur puis directeur du Musée national du Costa Rica.

« Cribroheros » : Ce nom est dérivé du nom latin « « crībrum, qui signifie « tamis ».

« Crībrō » : En Espagnol/Portuguais, ce mot signifie lui-même « tamiser ». 

« Heros » est un héros d’origine  latine.

L’étymologie du mot « héros » est obscure mais évoque cette ambivalence du service et du commandement, de celui qui protège et fait la guerre.

RAPPEL : Les espèces de Heros mesurent de 12 à 25 centimètres de longueur. Le corps est à haut dos, ovale et aplati latéralement.

La bouche est terminale, le front arrondi. Leur couleur de base est beige, brunâtre, bleu-gris ou verdâtre.

Les bandes transversales sombres qui bordent les côtés s’estompent avec l’âge, à l’exception de l’une qui s’étend de la partie à jet doux de la nageoire dorsale à la nageoire anale.

Les sexes ne sont pas faciles à distinguer.

Les femelles sont généralement un peu plus petites, pas si colorées et plus minces.

Un motif de points ou de lignes brillants sur le museau est généralement plus visible chez les mâles que chez les femelles.

Les espèces Heros sont des géniteurs à découvert qui déposent leur vaste ponte composée de plus de 1000 œufs sur une pierre ou une racine.

Pendant la reproduction, le poisson prend une couleur plus sombre et plus contrastée.

Le genre Heros appartient à la sous-famille « Cichlinae » et la tribu « Heroini ».

L’espèce type du genre est Heros severus.

Quatre espèces et variétés ont été décrites dans le guide pour le genre « Heros », écrit par HECKEL en 1840.

Ce nom de Cribroheros est donc une allusion à la manière de chercher de la nourriture en combinaison avec le tempérament de cette famille de poissons que sont les Heros.

 

BIOGRAPHIE

Anastasio ALFARO-GONZALEZ (16 Février 1865 – 20 Janvier 1951) était un zoologiste, géologue, généalogiste et explorateur du Costa Rica.

Il est né dans une famille de riches fermiers et est devenu orphelin très jeune.

Excellent élève, il étudia à l’école primaire d’Alajuela, puis à l’Institut municipal des hommes d’Alajuela, où il eut comme professeur Don León FERNANDEZ, qui sut guider ses pas sur le chemin de la recherche historique et naturaliste.

Plus tard, il a obtenu le baccalauréat ès arts à l’Institut national de l’Université de Santo TOMAS à San José, équivalent au baccalauréat en secondaire, en 1883.

Collaborateur de l’Annuaire statistique, une publication qui comprenait des observations météorologiques, son intérêt pour la nature l’a poussé, dès son plus jeune âge, à collecter des oiseaux, des insectes, des minéraux et des plantes, et à demander au Président de la République, M. Bernardo SOTO, en 1885, pour créer un Musée National.

Plus tard, il s’est rendu à Washington pour trouver la meilleure façon de mettre en œuvre l’idée, et en 1887, avec ses propres collections et d’autres précieuses, le musée a ouvert ses portes, dont il a été nommé secrétaire.

Pendant le reste de sa vie, il fut un grand promoteur de la diffusion à l’étranger des ressources naturelles du Costa Rica.

Il a été directeur du Musée national du Costa Rica.

Une école à San José porte son nom.

Plus tard, à l’âge adulte, il étudie le droit et obtient son diplôme de juriste, mais n’exercera jamais la profession d’avocat.

Il était, en plus d’être un scientifique, un écrivain costaricien bien connu.

Ses œuvres littéraires traitaient de thèmes philosophiques, historiques, scientifiques et poétiques.

Pendant de nombreuses années, il a été professeur de sciences dans les écoles secondaires. Il mourut à San José en 1951.

Pour la première fois, le « Deuil d’Etat » fut décrété pour la mort d’un scientifique, à cette occasion.

Plus tard, le Congrès national l’a déclaré « Benemérito de la Patria ».

Le titre Méritant de la Patrie est une distinction traditionnellement délivrée au cours du XIXe siècle dans divers pays hispaniques.

Au Costa Rica, il a été prononcé par l’Assemblée législative en hommage aux citoyens qui, en raison de leurs mérites ou de leurs œuvres, ont mérité la reconnaissance de la patrie.

 

REFERENCES

LITTERATURE

Seth Eugene MEEK 1907. « Notes sur les poissons d’eau douce du Mexique et d’Amérique centrale ».

Hans A. BAENSCH, Dr. Rüdiger RIEHL, 1985. Bande 2 de l’Aquarien Atlas, page 861.

 

INTERNET

http://aquavisie.retry.org/Database/Aquariumfish/Aquariumfish.html

https://www.ciklid.org/artregister/art.php?ID=240

https://www.fishbase.se/References/SummaryRefList.php?ID=12294&GenusName=Cribroheros&SpeciesName=alfari

 

VIDEOS

https://youtu.be/VRbTro_o64E

 

PHOTOGRAPHIES

https://www.inaturalist.org/taxa/567549-Cribroheros-alfari/browse_photos

 

BIBLIOGRAPHIE

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McDOWALL, RM, 1988. Diadromie chez les poissons : migrations entre les milieux d’eau douce et marins. CROOM HELM, Londres.

RIEDE, K., 2004. Registre mondial des espèces migratrices – de l’échelle mondiale à l’échelle régionale. Rapport final du projet R & D 808 05 081. Agence fédérale pour la conservation de la nature, BONN, Allemagne. 329 p.

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  1. Anonyme, 2002. Base de données de la collection de poissons de l’American Museum of Natural History. Musée américain d’histoire naturelle, Central Park West, NY 10024-5192, États-Unis. 2002 Amphilophus Alfari.
  2. BAENSCH, HA et R. RIEHL, 1985. Atlas aquatique. Bande 2. Mergus, Verlag für Natur-und Heimtierkunde GmbH, Melle, Allemagne. 1216 p. 1985 Cichlasoma alfari 860
  3. BUSSING, WA, 1998. Peces de las aguas continentales de Costa Rica [Poissons d’eau douce du Costa Rica]. 2e éd. San José Costa Rica : Éditorial de la Universidad de Costa Rica. 468 p. 1998 Astatheros Alfari 318-322
  4. Académie chinoise des sciences de la pêche , 2003. Base de données chinoise sur les ressources génétiques aquatiques. http://zzzy.fishinfo.cn. 2003, Amphilophus Alfari
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AUTRES LIENS

Annexe : Fleuves du Honduras

Écologie du Honduras

Géographie du Honduras

« Au Honduras, des scientifiques essaient d’apprendre les secrets de la Rio Patuca avant qu’elle ne soit endiguée » par National Geographic .

Le projet de barrage chinois menace la plus grande forêt tropicale humide d’Amérique centrale et les populations autochtones

 

ANNEXE : Le Rio Patuca

Une région à Moustiques…

Écorégion : Mangroves de la Mosquitia

Bassin : Rio Patuca

Embouchure : Mer des Caraïbes

Coordonnées : 15 ° 47′00 Nord – 84 ° 15′00 ″ Ouest

Pays : Honduras

Longueur : 500 km

Zone du bassin : 23 900 km²

La Rio Patuca est une Rio du nord-est du Honduras, formée au sud-est de Juticalpa par la confluence des Rios Guayape et Guayambre.

C’est le deuxième plus grand fleuve d’Amérique centrale et le plus long fleuve du Honduras, avec près de 500 km de long et un bassin de 23 900 km².

La Rio coule vers le nord-est sur environ 10 miles avant de traverser la côte des moustiques et se jette dans la mer des Caraïbes à la pointe de Patuca.

La rivière naît dans la chaîne de montagnes centrale au confluent des Rios Guayape et Guayambre.

Il coule vers le nord-est, serpente et serpente le long des basses terres de la côte des moustiques avant de rejoindre la mer des Caraïbes à Punta Patuca.

La Patuca est tristement célèbre au Honduras pour une section de rapides connue sous le nom de « El Portal del Infierno » ou « Las Puertas del Infierno », qui sont connus pour avoir tué plus d’un amateur de Rio imprudent.

Pendant la saison des crues, la Patuca peut avoir plusieurs kilomètres de large.

En fait, son affluent Guayape est connu pour dépasser 2 milles de largeur presque chaque année dans des zones qui peuvent être parcourues jusqu’à la taille pendant la saison sèche.

La Patuca est également bien connue pour ses régions hors-la-loi, où de petits groupes d’hommes lourdement armés draguent de grands gisements d’or alluvionnaire dans les zones en amont de la jungle de Mosquitia.

Projets de barrage

A Patuca, la construction de barrages pour produire de l’énergie hydroélectrique a été proposée à plusieurs reprises.

Deux tentatives précédentes ont été abandonnées :

  • La première, à la fin des années 1990, lorsque l’ouragan Mitch a causé des dégâts considérables ;
  • La seconde, en 2007, lorsque la crise financière a contraint « Electricidad de Taiwan » à se retirer.

En 2011, le gouvernement hondurien a autorisé la société chinoise « Sinohydro » à construire le premier des trois barrages.

Dans la culture populaire

La Rio Patuca a été présentée dans le livre The Codex of Douglas PRESTON.

 

[1] Le Rio Bebedero est une rivière du Costa Rica. La longueur de la rivière Bebedero est de 40 km et provient du volcan Tenorio.

[2] Le Rio Tempisque est une rivière du Costa Rica qu’appartient au versant de l’océan Pacifique. Il est le troisième fleuve le plus étendu du pays, après la grande rivière du Terraba et le Reventazón.

Il se trouve dans le territoire nord du pays, au Guanacaste, et son lit parcourt une grande partie de ce territoire.

Le Rio Tempisque naît dans la cordillère du Guanacaste, au volcan Orosí ; à cet endroit la rivière a pour nom « Tempisquito ».

Le Rio Tempisque parcourt 144 km en direction sud et sud-est sur la province de Guanacaste, en bordant la péninsule de Nicoya jusqu’à aboutir au golfe de Nicoya dans l’océan Pacifique.

Avant de se déverser dans l’océan, le Rio Tempisque draine la basse zone marécageuse qui caractérise le parc National de Palo Verde.

Ses principaux affluents sont les rivières Bebedero, Colorado, Libéria et Salto. La rivière est navigable sur 36 kilomètres entre son embouchure et Bolson.

[3] Le Rio Grande de Tárcoles, ou Rio Tárcoles est l’un des cours d’eau les plus longs du Costa Rica, situé dans la région du Pacifique.

Il prend naissance sur les pentes au sud de la Cordillère volcanique centrale, et s’écoule en direction du golfe de Nicoya. Le fleuve a une longueur de 111 km et son bassin hydrographique couvre une superficie de 2 121 km², dans laquelle réside environ 50% de la population du pays.

La rivière sert de limite nord au parc national de Carara. Elle est un habitat du crocodile américain,

[4] Le Patuca est un fleuve du nord-est du Honduras, formé au sud-est par le Juticalpa par la fusion des rivières de Guayape et de Guayambre.

C’est le deuxième plus grand fleuve d’Amérique centrale et le plus long fleuve du Honduras, mesurant près de 500 km de longueur et drainant 23 900 km2

[5][5] Guanacaste est l’une des sept provinces du Costa Rica. Sa capitale est Liberia. Guanacaste est située au nord-ouest du pays, sur la côte pacifique. Elle est entourée par le Nicaragua au nord, par la province d’Alajuela à l’est, et par la province de Puntarenas au sud-est.

[6] Le fleuve Sixaola est un cours d’eau qui débouche sur la mer des Caraïbes, au niveau du phare de Sixaola, et fait office de limite sur une partie de la frontière entre le Panama et le Costa Rica.

D’une longueur de 146 km, c’est le cours d’eau principal du bassin versant dit de Sixaola d’une superficie de 509,4 km2.

Ses affluents, côté Panama, sont les rivières Yorkin, Scui, Katsi et Uren, du côté costaricien les rivières Banana, Telire, Coen, Lari et Urión.

[7] Le fleuve Sixaola est un cours d’eau qui débouche sur la mer des Caraïbes, au niveau du phare de Sixaola, et fait office de limite sur une partie de la frontière entre le Panama et le Costa Rica.

D’une longueur de 146 km, c’est le cours d’eau principal du bassin versant dit de Sixaola d’une superficie de 509,4 km2.

Ses affluents sont, côté Panama, les rivières Yorkin, Scui, Katsi et Uren, du côté costaricien les rivières Banana, Telire, Coen, Lari et Urión.

[8] Les Mysis vivants sont de minuscules crevettes d’eau de mer qui consomment des bactéries, des diatomées, et des détritus, c’est un bon agent dans l’équilibre de l’aquarium marin et récifal.

Les Mysis fournis vivent en eau saumâtre avec du sel de mer à raison de 12g par litre, il conviendra d’une petite acclimatation avant l’introduction dans l’aquarium marin si l’on cherche à créer une souche persistante.

Cette acclimatation n’a pas lieu d’être si vous utilisez les mysis comme aliment, le choc osmotique en fera des proies faciles pour des hippocampes par exemple.

Cette très petite crevette est la nourriture préférée pour les chevaux de mer, hippocampes, syngnathes, Trimma et autres petits habitants de l’aquarium marin et récifal. Les hippocampes récemment achetés refusent souvent toute autre nourriture vivante autres que les mysis.

ous les autres animaux de l’aquarium, qui sont en mesure de gérer cette délicatesse, expriment leur gratitude à leurs soignants pour cet aliment de haute valeur en restant en bonne santé et de plus en plus leur volonté de se reproduire.

Cette petite crevette d’eau salée est destiné principalement pour une utilisation dans les aquariums marins, mais survit quelques heures en eau douce de sorte que les aquariophiles aient un plus de nourriture spécifique et vivantes en direct pour l’alimentation des animaux marins fraîchement importés ou ceux ayant des besoins nutritionnels particuliers comme les Hippocampes, les poissons mandarins (Shynchiropus), petit labres, Trimma, Stonogobiops, Signigobius, Gobiodon, Eviota, Lythrypnus dalli ou gobies, ainsi que les coraux et invertébrés..

[9] Le Krill antarctique (Euphausia superba1) est une espèce de krill vivant dans les eaux de l’océan Austral.

Les Krills antarctiques sont des invertébrés qui, comme les crevettes, vivent en grands groupes, appelés « essaims », atteignant parfois des densités de 10 000 à 30 000 individus par mètre cube.

Ils se nourrissent directement de phytoplancton, en utilisant la production primaire d’énergie que le phytoplancton tire initialement du Soleil afin de maintenir leur cycle de vie dans la zone pélagique.

Ils atteignent une longueur de six centimètres, pèsent jusqu’à deux grammes et peuvent vivre jusqu’à six ans.

C’est une espèce clé dans l’écosystème antarctique, base de l’alimentation pour de nombreux animaux comme les baleines ou les phoques et permettant l’exportation de carbone vers les fonds marins grâce à ses excréments.

En termes de biomasse, elle atteint environ 500 millions de tonnes, soit l’une des espèces les plus abondantes de la planète.

[10] La protolarve, ou stade protolarvaire, est la première étape du développement d’un alevin, période au cours les sens s’éveillent, en particulier le développement final des yeux et de la bouche pour la vue et le goût. Cette étape précède les stades suivants conduisant à la mésolarve puis à la métalarve.

[11] La mésolarve, ou stade mésolarvaire d’un poisson, qualifie une étape du développement larvaire.

Sous la forme de larve, la mésolarve suit le stade de protolarve et précède l’étape métalarve dans le développement à partir de la naissance.

Durant cette étape, les yeux s’agrandissent et la pigmentation augmente, en partant du museau puis ensuite à tout le corps.

[12] La métalarve, ou stade métalarvaire, est la troisième étape du développement larvaire d’un alevin avant d’atteindre le stade dit juvénile, après la larve.

Cette étape suit les étapes de protolarve et de mésolarve et précède celle de post-larve.

Au cours de cette étape du développement du jeune poisson, la métalarve développe une vessie d’air à deux chambres, en particulier une vessie gazeuse ou vessie natatoire. Les nageoires pectorales et pelviennes continuent à se développer, et les rayons anaux sont complètement formés. La pigmentation devient visible dans les nageoires.

 

 

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