Nosferatu labridens – 1ère partie

Nosferatu labridens – PELLEGRIN 1903

Endémique du bassin du Rio Panuco sur le versant atlantique du nord-est du Mexique, Nosferatu labridens est une belle espèce de cichlidé, malheureusement assez agressif, classé dans le genre Herichthys par Sven KULLANDER en 1996 puis inclus en 2014 dans un nouveau genre qu’est Nosferatu.

Les Nosferatu forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.

Nosferatu !

Hydrocynus goliath – La terreur du Congo…il suffit de regarder ses dents !

Quand on entend ce genre de nom, on s’attend à découvrir un animal imposant aux longues dents acérées, prêt à fondre sur ses proies.

Rien que son nom inspire des images terribles à l’esprit…et pourtant, celui à qui on a donné ce nom n’a pas du tout l’allure que l’on pense, c’est même ne fait un des plus beaux joyaux des cichlidés d’Amérique centrale, un poisson rare et difficile à maintenir dans nos aquariums, ou tout au moins réservé à des éleveurs de cichlidé un peu spécialisés.

Le nom de ce genre, Nosferatu a été donné en raison de la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure que possèdent toutes les espèces du genre, on dit que ceux-ci rappellent ceux du vampire éponyme dans le Nosferatu de FW MURNAU.

Rien de tout cela !

Le Nosferatu Labridens est un poisson qui attire vraiment le regard, mais bien que ses belles couleurs en fassent l’un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale, c’est un poisson sur lequel, il y a encore beaucoup à apprendre et qui nécessite une maintenance particulière, à la portée d’un cichlidophile averti !

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Amatitlania nigrofasciata – Article n°10

Amatitlania nigrofasciata – GÜNTHER, 1867

Le cichlidé bagnard (Amatitlania nigrofasciata) est l’une des espèces d’aquarium les plus connues et répandues du monde de l’aquariophilie.

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1867 par Albert GÜNTHER sous le nom de Heros nigrofasciatus (RADKHAH & EAGDERI, 2019).

Par la suite, il a été rebaptisé « Cichlasoma nigrofasciatum » puis ensuite « Archocentrus nigrofasciatus ».

Depuis cette époque, il a été affublé de plusieurs autres noms avant que sa taxonomie actuelle ne soit décidée…et rien ne certifie qu’elle ne changera pas encore dans les années à venir.

Amatitlania nigrofasciata (SCHMITTER-SOTO, 2007) est un poisson néotropical appartenant à la famille des Cichlidae dont la répartition d’origine est l’Amérique centrale, plus précisément que l’on trouve au Salvador, au Guatemala et au Panama (FROESE & PAULY, 2019).

Les Amatitlania nigrofasciata sont entrés pour la première fois dans le monde de l’aquariophilie qu’à partir des années 1930 et sont rapidement devenus connus et réputés pour être agressifs envers les autres poissons mais aussi pour d’autres qualités qui sont les leurs et qui font tout leur charme.

Le chercheur Juan SCHMITTER-SOTO a décrit ce genre pour la première fois en 2007 sur la base d’une étude du complexe Archocentrus (DUFFY & AL., 2013).

La popularité de Convict cichlid chez les aquariophiles a eu aussi d’autres effets indésirables comme l’a révélée son introduction dans des zones et pays situés en dehors de son aire de répartition d’origine.

Parce qu’il est si robuste, il est capable de s’adapter facilement aux zones en dehors de son aire de répartition, des populations envahissantes d’Amatitlania nigrofasciata ont été établies aux États-Unis, en Iran et en Australie occidentale.

Des lors, cette espèce est considérée comme invasive et comme un ravageur dans ces zones à cause de la concurrence qu’il exerce à l’encontre de la faune indigène des lieux où il a été introduit.

Pourtant, malgré ce constat peu flatteur, aujourd’hui encore, le « Convict Cichlid », Amatitlania nigrofasciata reste l’un des cichlidés les plus répandu et connu de l’aquariophilie et du monde de la science qui a trouvé en ces cichlidés un grand potentiel expérimental et d’étude comportementale.

Pour de multiples raisons, les Amatitlania nigrofasciata restent pourtant parmi les poissons les plus intéressants à élever et à observer même s’ils n’emportent pas toujours les faveurs de tous les publics.

Malgré leur apparente facilité de maintenance, il est bien souvent préférable qu’elle soit l’affaire d’aquariophiles qui ont déjà une certaine expérience dans l’élevage de poissons agressifs.

Par ailleurs, leur environnement offre un biotope très attrayant qu’il est possible de reconstituer en aquarium dans lequel leurs beaux motifs d’écailles noires et argentées s’intégreront parfaitement.

Malgré l’agressivité réputée de ce poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont en fait l’un des cichlidés les plus faciles à entretenir et surtout, les Amatitlania nigrofasciata sont une bonne initiation à la découverte de la famille des cichlidés.

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Amatitlania nigrofasciata – Article n°9

Amatitlania nigrofasciata – GÜNTHER, 1867

L

Le cichlidé bagnard (Amatitlania nigrofasciata) est l’une des espèces d’aquarium les plus connues et répandues du monde de l’aquariophilie.

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1867 par Albert GÜNTHER sous le nom de Heros nigrofasciatus (RADKHAH & EAGDERI, 2019).

Par la suite, il a été rebaptisé « Cichlasoma nigrofasciatum » puis ensuite « Archocentrus nigrofasciatus ».

Depuis cette époque, il a été affublé de plusieurs autres noms avant que sa taxonomie actuelle ne soit décidée…et rien ne certifie qu’elle ne changera pas encore dans les années à venir.

Amatitlania nigrofasciata (SCHMITTER-SOTO, 2007) est un poisson néotropical appartenant à la famille des Cichlidae dont la répartition d’origine est l’Amérique centrale, plus précisément que l’on trouve au Salvador, au Guatemala et au Panama (FROESE & PAULY, 2019).

Les Amatitlania nigrofasciata sont entrés pour la première fois dans le monde de l’aquariophilie qu’à partir des années 1930 et sont rapidement devenus connus et réputés pour être agressifs envers les autres poissons mais aussi pour d’autres qualités qui sont les leurs et qui font tout leur charme.

Le chercheur Juan SCHMITTER-SOTO a décrit ce genre pour la première fois en 2007 sur la base d’une étude du complexe Archocentrus (DUFFY & AL., 2013).

La popularité de Convict cichlid chez les aquariophiles a eu aussi d’autres effets indésirables comme l’a révélée son introduction dans des zones et pays situés en dehors de son aire de répartition d’origine.

Parce qu’il est si robuste, il est capable de s’adapter facilement aux zones en dehors de son aire de répartition, des populations envahissantes d’Amatitlania nigrofasciata ont été établies aux États-Unis, en Iran et en Australie occidentale.

Des lors, cette espèce est considérée comme invasive et comme un ravageur dans ces zones à cause de la concurrence qu’il exerce à l’encontre de la faune indigène des lieux où il a été introduit.

Pourtant, malgré ce constat peu flatteur, aujourd’hui encore, le « Convict Cichlid », Amatitlania nigrofasciata reste l’un des cichlidés les plus répandu et connu de l’aquariophilie et du monde de la science qui a trouvé en ces cichlidés un grand potentiel expérimental et d’étude comportementale.

Pour de multiples raisons, les Amatitlania nigrofasciata restent pourtant parmi les poissons les plus intéressants à élever et à observer même s’ils n’emportent pas toujours les faveurs de tous les publics.

Malgré leur apparente facilité de maintenance, il est bien souvent préférable qu’elle soit l’affaire d’aquariophiles qui ont déjà une certaine expérience dans l’élevage de poissons agressifs.

Par ailleurs, leur environnement offre un biotope très attrayant qu’il est possible de reconstituer en aquarium dans lequel leurs beaux motifs d’écailles noires et argentées s’intégreront parfaitement.

Malgré l’agressivité réputée de ce poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont en fait l’un des cichlidés les plus faciles à entretenir et surtout, les Amatitlania nigrofasciata sont une bonne initiation à la découverte de la famille des cichlidés.

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Vieja synspilum & Vieja melanurum – 1ère partie (1/2)

Vieja synspilum & Vieja melanurum – Günther, 1862

Le cichlidé Quetzal, également appelé cichlidé à tête de feu, du Guatemala et du Belize avec une longueur de corps de 30 cm est l’une des grandes espèces de cichlidés en Amérique centrale et a besoin d’un aquarium de taille correspondante.

C’est l’une des espèces les plus pacifiques qu’il vaut mieux la garder en petit groupe.

À partir de ce type de maintenance, des couples peuvent se former au sein du groupe, entre des individus qui s’accouplent volontairement et harmonieusement et qui finalement se reproduiront et prendront bien soin de leurs progénitures.

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Mesoheros festae – 1ère partie

Le Cichlidé étendard

Le Mesoheros festae, plus communément appelé “Cichlidé étendard”, est un poisson tropical d’eau douce originaire d’Amérique du Sud. Le Cichlasoma festae, qui est aussi appelé “cichlidé équatorien rouge” ou “rouge d’Equateur”, comme son nom l’indique, vient d’Equateur, où il habite le système du fleuve Guayas.

Il se trouve principalement dans les rives des fleuves respectifs.

Mesoheros festae – femelle

Comme les animaux peuvent être assez agressifs, ils ne doivent pas nécessairement être gardés par des débutants. Apprécié pour sa beauté particulière, il est reproduit et élevé en grande quantité pour le marché de l’aquariologie.

Mesoheros festae – Grand mâle

Les cichlidés équatoriens rouges ont une belle couleur de base orange ou rougeâtre, qui est dotée de rayures sombres frappantes. Les nageoires deviennent souvent d’un rouge intense quand elles vont bien. Comme de nombreux cichlidés, les mâles adultes ont une bosse sur le front, qui se développe à partir d’une taille d’environ 5 cm.

Les mâles peuvent atteindre 30 centimètres de haut.

Les femelles sont généralement beaucoup plus petites. Idéalement, les cichlidés équatoriens rouges doivent toujours être conservés en couple.

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Vieja synspilum & Vieja melanurum – 2ème partie (2/2)

Vieja synspilum & Vieja melanurum – Günther, 1862

Le cichlidé Quetzal, également appelé cichlidé à tête de feu, du Guatemala et du Belize avec une longueur de corps de 30 cm est l’une des grandes espèces de cichlidés en Amérique centrale et a besoin d’un aquarium de taille correspondante.

C’est l’une des espèces les plus pacifiques qu’il vaut mieux la garder en petit groupe.

À partir de ce type de maintenance, des couples peuvent se former au sein du groupe, entre des individus qui s’accouplent volontairement et harmonieusement et qui finalement se reproduiront et prendront bien soin de leurs progénitures.

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Mesoheros festae – 2ème partie

Le Cichlidé étendard

Le Mesoheros festae, plus communément appelé Cichlidé étendard, est un poisson tropical d’eau douce originaire d’Amérique du Sud. Le Cichlasoma festae, qui est aussi appelé “cichlidé équatorien rouge” ou “rouge d’Equateur”, comme son nom l’indique, vient d’Equateur, où il habite le système du fleuve Guayas.

Il se trouve principalement dans les rives des fleuves respectifs.

Mesoheros festae – femelle

Comme les animaux peuvent être assez agressifs, ils ne doivent pas nécessairement être gardés par des débutants. Apprécié pour sa beauté particulière, il est reproduit et élevé en grande quantité pour le marché de l’aquariologie.

Mesoheros festae – Grand mâle

Les cichlidés équatoriens rouges ont une belle couleur de base orange ou rougeâtre, qui est dotée de rayures sombres frappantes. Les nageoires deviennent souvent d’un rouge intense quand elles vont bien. Comme de nombreux cichlidés, les mâles adultes ont une bosse sur le front, qui se développe à partir d’une taille d’environ 5 cm.

Les mâles peuvent atteindre 30 centimètres de haut.

Les femelles sont généralement beaucoup plus petites. Idéalement, les cichlidés équatoriens rouges doivent toujours être conservés en couple.

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Vieja hartwegi

Citation

Vieja hartwegi – Taylor & Miller, 1980

Le Paraneetroplus hartwegi, appelée plus couramment Vieja hartwegi en aquariophilie, peut atteindre une longueur d’environ 25 centimètres. Son nom fait référence à feu Norman HARTWEG. C’est un poisson robuste, aux flancs plats, la disposition de sa bouche vers le bas suggère qu’il se nourrit principalement dans le substrat, en fouinant dans le fond pour trouver toute particule comestible.

Les mâles ont une couleur de fond métallique à jaune et un motif de fins points rouges. La gorge est également de couleur rouge. Les femelles ont la gorge et le bas-ventre foncés. Ils ont généralement des sortes de “sangles” croisées noires qui fusionnent vers l’abdomen. Les deux bandes noires sur le front qui vont de l’un à l’autre et la bande noire semi-circulaire à l’arrière des deux couvre-mâchoires sont également typiques de cette espèce.

Vieja hartwegi est un cichlidé assez étendu qui rappelle fortement un proche parent, Vieja bifasciatus. Ce dernier ne devient que beaucoup plus grand, environ 35 cm, tandis que Vieja hartwegi ne dépasse pas beaucoup plus de 25 centimètres.

La particularité propre de Vieja hartwegi est aussi son bec légèrement affaibli et le motif mélanique qui orne les deux flancs. Selon l’état d’esprit du poisson, ce motif se transforme en une seule tache noire ou en un ensemble de bandes verticales de forme irrégulière, celles-ci ne sont que rarement croisées par une ligne horizontale. Les deux bandes oculaires noires sur le front et la bande noire semi-circulaire au dos des deux ouïes sont également caractéristiques de Vieja hartwegi.

Les Vieja hartwegi ont souvent des bandes transversales noires qui fusionnent vers l’abdomen.

Autre particularité, les spécimens de ce type d’une humeur agressive présentent parfois une tête et le dos de couleur crème, la région du ventre devient souvent de couleur foncée. En fait, et cela aussi leur intérêt, ces animaux ont une apparence très spéciale.

Les Vieja hartwegi devient sexuellement mature dès l’âge de neuf mois environ quand ils ont atteint une longueur d’environ 10 à 14 centimètres. Arrivés à ce stade, les spécimens mâles présentent alors un motif de très fins points rouges sur un fond métallique à jaune, tandis que la gorge est de couleur rouge. Les femelles sexuellement matures peuvent être reconnues par la gorge sombre et le bas de l’abdomen.

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Amphilophus istlanum

Amphilophus istlanum –  Jordan & Snyder, 1899

Les grands cichlidés d’Amérique centrale sont un peu démodés à l’heure actuelle.

C’est une chose triste, car pratiquement aucun autre poisson ne se combine si bien en une matière aussi brillante que sa coloration, sa personnalité et son comportement intéressant.

Amphilophus istlanum a été décrit pour la première fois par JORDAN et SNYDER en 1899.

L’espèce porte le nom de son emplacement type Rio Ixtla, au sud de Cuernavaca, dans la province de Morelos, au Mexique.

Bien sûr, ces poissons ont besoin de grands aquariums et d’un équipement adapté à leurs besoins, mais si ces aquariophiles sont fournis, tout aquariophile qui se lancera dans cette aventure, prendra plaisir à les garder et cela deviendra vite une passion !

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Herichthys carpintis – 2ème partie (2/2)

Herichthys carpintis est un cichlidé attrayant avec des tons de couleurs qui peuvent varier entre le vert et le bleu sur ses flancs, s’il ne laisse pas indifférent pas sa beauté, il brille aussi par son comportement intéressant qui contribue aussi à en faire un poisson tout particulièrement apprécié des aquariophiles.

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Herichthys carpintis – 1ère partie (1/2)

Herichthys carpintis – JORDAN & SNYDER, 1899

Herichthys carpintis est un cichlidé attrayant avec des tons de couleurs qui peuvent varier entre le vert et le bleu sur ses flancs, il ne laisse pas indifférent pas sa beauté. Souvent étiqueté dans le commerce sous le nom de “Texas Cichlid”, ce nom commun est trompeur puisque l’espèce ne se trouve pas dans l’État nord-américain. Pourtant, il est également communément appelé le “Texas Green Cichlid”.

L’aire de répartition de l’espèce se situe à environ 500 km au sud de la frontière mexicaine avec l’État nord-américain.

Mais les Herichthys carpintis sont trop souvent mal identifiés ou confondus avec d’autres cichlidés comme le vrai Texas cichlid : Herichthys Cyanoguttatus.

Pour rendre la chose plus compliquée, en captivité, les Herichthys carpintis sont parfois croisés avec des espèces similaires.

Dans la nature, ils sont originaires d’Amérique centrale, en particulier du versant nord et centre de l’Atlantique des voies navigables mexicaines, des plaines de Río Soto la Marina à Río Pánuco.

On les trouve dans les zones à débit rapide ainsi que dans les petits lacs et étangs.

Les conditions de l’eau dans ces zones varient considérablement, ce qui rend, Herichthys carpintis  “l’Electric Blue Carpintis” très adaptable et un excellent choix pour la captivité…et donc l’aquariophilie !

En considérant ce qui précède, les besoins d’élevage de Herichthys carpintis sont facilement satisfaits, ce qui en fait un candidat adéquat pour les débutants et un affichage de sujet bio amusant pour l’aquariophile avancé.

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Mayaheros urophthalmus

“La Mojarra del sureste” Mayaheros urophthalmus – GÜNTHER, 1862 Mayaheros urophthalmus, également connu sous le nom de “cichlidé maya” ou “mojarra mexicain” est une espèce de cichlidé trouvée en Amérique centrale. Mayaheros urophthalmus est originaire du versant atlantique de la Méso-Amérique tropicale, allant de l’est du Mexique vers le sud jusqu’au Nicaragua. Mayaheros urophthalmus a été enregistré pour la première fois dans le parc national des Everglades, en Floride en 1983 et est maintenant un poisson non indigène commun dans le sud de la Floride. Cette espèce est considérée comme un poisson nuisible potentiel aux États-Unis en raison de sa tolérance à un large éventail de conditions et de la menace qu’elle pourrait représenter pour la faune indigène. Mayaheros urophthalmus a une couleur de base de brun à rouge qui devient plus intense pendant la reproduction. Comme chez de nombreux animaux, la couleur rouge est beaucoup plus brillante chez les spécimens sauvages que chez les spécimens en captivité, mais on peut aider à maintenir une partie de son éclat en nourrissant les poissons d’aliments vivants et d’aliments contenant de la vitamine A, qui se décompose en pigment rouge bêta. Mayaheros urophthalmus a de la Carotène dans le corps ! Auparavant, cette espèce était membre du genre Cichlasoma et de la section subgénérique Nandopsis. Cependant, le genre Cichlasoma est en révision permanente depuis des années et a été limité aux 12 espèces de cichlidés d’Amérique du Sud apparentées à Cichlasoma bimaculatum. Ainsi, bon nombre des quelques 100 espèces qui étaient auparavant membres de Cichlasoma n’ont pas encore été officiellement attribuées, à ce jour, à un nouveau genre.  –  REPARTITION Localité type: Lago Petén, Guatemala. – DISTRIBUTION L’aire de répartition naturelle de Mayaheros urophthalmus se situe du côté atlantique de l’Amérique centrale, de la rivière Coatzacoalcos au Mexique à la rivière Prinzapolka (suite…)

Chiapaheros grammodes

Anciennement classé dans les genres Nandopsis, Parachromis et Herichthys. Chiapaheros grammodes est actuellement en attente d’un reclassement, restant limité dans le genre Cichlasoma, ainsi que d’autres espèces similaires telles que Amphilophus beani et Amphilophus istlanum.

Le mâle Chiapaheros grammodes a une grosse tête, ce qui lui donne l’apparence d’une tête trop grosse pour son corps.

Pour de nombreuses autres raisons et pour celle-ci en particulier, on surnomme donc souvent les Chiapaheros grammodes  : Les mini-doviis !

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Amphilophus hogaboomorum

Amphilophus hogaboomorum – CARR & GIOVANNOLI, 1950

Amphilophus hogaboomorum est un grand cichlidé d’Amérique centrale originaire du bassin de la rivière Choluteca et frayant sur un substrat, sur le versant pacifique du Honduras.

Magnifique mâle Amphilophus hogaboomorum

Ce cichlidé est un véritable omnivore qui saura s’adapter à une alimentation variée et de qualité, composée d’aliments à base de légumes et de viande.

C’est aussi un cichlidé rarement diffusé dans le monde aquariophile et encore moins répandu dans le commerce.

Il souffre d’une certaine réputation mais est reconnu pour être un peu moins agressif dans l’aquarium.

Il possède néanmoins la réputation d’être robuste comme beaucoup d’autres cichlidés d’Amérique centrale !

Les couples d’adultes compatibles / établies de cette espèce sont mieux conservées dans des bacs de 2 mètres qui permettent d’assurer la maintenance de cette espèce avec succès sur le long terme.

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Vieja argentéa – Maskaheros argentéa

Le 10 avril 1987, certains des premiers spécimens de cette espèce ont été capturés par un aquariophile bien connu, malheureusement disparu aujourd’hui, Jean Claude NOURISSAT à Rio Salinos (Chiapas, Mexique).

En effet, Vieja argentea réside dans les rivières et les systèmes de drainage de l’ouest du Mexique.

Son habitat natif des rivières est constitué principalement de zones rocheuses et de souches de bois / arbres submergées, la majeure partie de la végétation submergée poussant près des rives du fleuve. Comme de nombreuses espèces de cichlidés d’Amérique centrale, le cichlidé argenté est assez agressif et territorial.

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