Rocio spinosissima – Article n°2 (Nom & Description)

Rocio spinosissima – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902

Comme la plupart des cichlidés, les Rocio spinosissima sont injustement réputés pour leur nature agressive, mais quand ils rejoignent un aquarium adapté à leurs besoins, ils ne sont pas aussi hostiles que certaines des espèces les plus agressives.

Ces cichlidés de petite à moyenne taille sont désignés sous quelques noms communs tels que « Spiny cichlid », « Spinner cichlid » ou encore « Spinos cichlid », traduction française de « cichlidé épineux » mais ce sont les mêmes poissons dont le nom latin  a été longtemps « Archocentrus spinosissimus », aujourd’hui Rocio spinosissima qui présentent une gamme de coloration variant du gris au noir avec des marques violettes.

 

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REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Rocio est un genre de cichlidés d’Amérique centrale que l’on trouve exclusivement dans les rivières et les lacs du côté des Caraïbes, de la ville mexicaine de Veracruz au Honduras au sud.

Le genre Rocio a une vaste aire de répartition dans les bassins versants atlantiques de l’Amérique centrale couvrant toute la province ichtyologique d’Usumacinta entre la rivière Actopán au nord de Veracruz et le bassin inférieur d’Ulua (Honduras) et comprenant la majeure partie de la péninsule du Yucatán.

Rocio spinosissima est un cichlidé qui vit dans une région au climat tropical, c’est-à-dire avec des températures comprises entre 26°C et 28°C de température.

On trouve ce poisson sur le versant atlantique de l’Amérique centrale, plus particulièrement dans le bassin du lac Izabal, mais aussi dans les rivières qui s’y jettent en amont et en aval :

  • Rio Polochic ;
  • Rio Cahabon ;
  • Rio Dulce.

Lac Izabal

Le Lac Izabal (« Lago de Izabal », également connu comme « Golfo Dulce »), est le plus grand lac du Guatemala.

Le Lac Izabal est situé à une trentaine de kilomètres de la mer des Caraïbes dans laquelle il se jette au travers du Rio Dulce.

Le Lac Izabal a donné son nom au département d’Izabal.

Le lac Izabal a une superficie de 589,6 km2, et sa profondeur maximale est de 18 mètres.

 

Rio Dulce

Situé dans le nord-est du Guatemala, le Rio Dulce est un petit paradis entouré de forêts tropicales.

Ce cours d’eau nait dans le lac Izabal, traverse le lac Golfo Dulce et se jette dans la chaude mer des Caraïbes.

Ce lieu d’une incroyable beauté, la porte d’entrée de la côte caribéenne, en effet le canyon du Rio Dulce possède des paysages époustouflants !

 

Rio Polochic

La rivière Polochic est une rivière du Guatemala, qui prend sa source dans le département d’Alta Verapaz dans les montagnes de la municipalité de Tactic, Alta Verapaz et se jette dans Izabal, plus précisément dans le lac Izabal.

Le Rio Polochic est le principal affluent du Lac Izabal.

Il occupe une superficie de 2 811 kilomètres et appartient au bassin du versant caraïbe.

C’est le quatrième plus grand fleuve du pays, avec une longueur de 193,65 kilomètres et son débit est de 69,3 mètres cubes par seconde (HAEUSSLER, 1983).

 

Rio Cahabon

Le Río Cahabón (rivière Cahabón) est une rivière de 196 kilomètres de longueur située dans l’est du Guatemala.

De ses sources dans la chaîne de la Sierra de las Minas à Baja Verapaz, il tourne vers le nord puis vers l’est dans Alta Verapaz, traversant Santa Cruz Verapaz, Tactic, Cobán, San Pedro Carchá, Semuc Champey et Santa María Cahabón en dessous duquel il rejoint le plus petit Polochic.

MILIEU NATUREL & HABITAT & BIOTOPE

On les trouve dans les plaines inondables marécageuses des rivières et des lacs aux eaux chaudes et sombres.

Les habitats des cichlidés sont des zones densément envahies par la végétation.

Rocio spinosissima habite les eaux calmes ou à faible débit dans les zones riveraines peu profondes, les marécages et les plaines inondables.

Rocio spinosissima préfère les eaux stagnantes ou à écoulement lent, peu profondes avec un fond vaseux, des plantes aquatiques, des algues et des feuilles mortes, les endroits dont le fond du cours d’eau est recouvert de bois, de pierres et d’une végétation très souvent éparse.

Dans ces cours d’eau, Rocio spinosissima peut y trouver sa nourriture car il se nourrit d’algues, de détritus, de petits crustacés, de larves d’insectes et d’invertébrés aquatiques et de poissons.

Les Rocio spinosissima préfèrent le fond sablo-caillouteux des rivières et des lacs calmes.

 

TAXONOMIE

HISTORIQUE

Les particularités

PELLEGRIN (1904) considérait que l’espèce « présente tout à fait l’aspect d’Herotilapia multispinosa […] elle n’est pas éloignée de Amatitlania nigrofasciatum […] et de Cryptoheros centrarchus … »

« Cichlasoma spinosissimum » variété immaculata – PELLEGRIN (1904), qui est sympatrique avec « Archocentrus spinosissimus » (et avec « Cryptoheros spilurus ») se rencontre dans le Río Polochic.

Ce cichlidé a été longtemps considéré comme une espèce valide par REGAN (1905) et MILLER (1966), principalement parce que cette espèce n’a pas de taches sur les nageoires et a jusqu’à 19 épines de la nageoire dorsale, relativement peu d’ épines au niveau de la nageoire anale (9) et jusqu’à 29 écailles au niveau de la ligne latérale.

Rocio octofasciata a déjà été inclus dans les sections Parapetenia (REGAN, 1905), sur la base de la dentition, ou Archocentrus (REGAN, 1906), sur la base de son nombre élevé d’épines anales.

Comme dans le cas d’Herotilapia, cette espèce n’avait jamais été identifiée comme apparentée à Archocentrus.

Cette espèce présente de nombreuses caractéristiques morphologiques uniques et méritait un statut générique bien distinct.

PELLEGRIN lui-même (1904) pensait, malgré les différences observées, qu’il n’était pas possible de séparer catégoriquement cette forme afin d’en faire une espèce spécifique : Il la considérait plutôt comme une « variété », et même pas comme une sous-espèce.

ALLGAYER (2001) a noté qu’il pourrait s’agir de la femelle d’Archocentrus spinosissimus, la réduction ou l’absence de mouchetures étant un « fait aussi observé en captivité« .

ALLGAYER (2001)  avait souvent examiné des spécimens quelque peu décolorés qui en fait s’étaient être des spécimens de « Cryptoheros spilurus » !

Ainsi, Cichlasoma immaculatum (C’est le nom qui avait été utilisé pour ce taxon et par REGAN (1908) et MILLER (1966).

Dans la littérature, à propos de Rocio spinosissima, un autre nom apparaît souvent « immaculatum » parfois « immaculata » ou « immaculatus », ce qui signifie dans tous les cas : « sans taches« .

C’est aussi le synonyme de « Cryptoheros spilurus », comme cela a été discuté dans le récit de la description de cette espèce.

Finalement, c’est Juan J. SCMITTER-SOTO en 2007 qui publie une révision systématique du genre Archocentrus, avec la description de deux nouveaux genres et six nouvelles espèces, (pp. 1-78 dans Zootaxa  1603 aux pages 30 -31).

C’est un poisson qui, en premier lieu, avait été décrit par PELLEGRIN en 1904 et qui, comparativement à Rocio spinosissima, se distingue par une totale absence de points.

Ce poisson était sympatrique avec Rocio spinosissima et Cryptoheros spilurus et vivait dans le Rio Polochic.

Couple de Cryptoheros spilurus (Cryptoheros spilurus, anciennement Archocentrus spirulus)

Pourtant, PELLEGRIN ne pensait pas que ce poisson devait être classé comme une espèce de cichlidé différente, pas même comme une sous-espèce différente.

PELLEGRIN a décrit le poisson comme étant « Cichlasoma spinosissimus var. immaculé ».

Mais REGAN pensait autrement.

REGAN pensait que les différences étaient suffisamment importantes pour le statut de l’espèce et a conclu qu’il ne s’agissait pas d’un phénomène naturel unique car la morphologie déviante était partagée par deux spécimens.

REGAN a donc finalement donné le statut d’espèce à ce poisson et l’a nommé « Cichlasoma immaculatum » (Cryptoheros spilurus) dans sa révision des espèces, portant sur Cichlasoma, en 1905.

ALLGAYER a noté en 2001 que Cichlasoma immaculatum pourrait être un spécimen femelle de Rocio spinosissima et que la réduction ou l’absence de mouchetures chez les spécimen d’élevage en aquarium était chose courante.

Enfin, SCMITTER-SOTO a examiné scientifiquement les spécimens types et est arrivé à la conclusion qu’il s’agissait effectivement bien de Cryptoheros spilurus.

En conclusion, Cichlasoma immaculatum était donc bien un synonyme junior de Cryptoheros spilurus.et aujourd’hui, de Rocio spinosissima !

 

RAPPEL SUR LES …

Liste d’espèces

Selon ITIS (16 février 2021) :

  • Archocentrus altoflavus – ALLGAYER, 2001 ;
  • Archocentrus centrarchus – GILL IN GILL & BRANSFORD, 1877 ;
  • Archocentrus myrnae – LOISELLE, 1997 ;
  • Archocentrus nanoluteus – ALLGAYER, 1994 ;
  • Archocentrus nigrofasciatus – GÜNTHER, 1867 ;
  • Archocentrus panamensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 ;
  • Archocentrus sajica – BUSSING, 1974 ;
  • Archocentrus septemfasciatus – REGAN, 1908 ;
  • Archocentrus spilurus – GÜNTHER, 1862 ;
  • Archocentrus spinosissimus – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902

 

Archocentrus – GILL IN GILL & BRANSFORD, 1877

  • Archocentrus centrarchus
    • Archocentrus centrarchus – GILL, 1877 ;
    • Heros centrarchus – GILL, 1877 ;
    • Cichlasoma centrarchus – BUSSING, 1987 ;
    • Archocentrus centrarchus – KULLANDER & HARTEL, 1997 ;
  • Archocentrus myrnae – LOISELLE, 1997 ;
  • Archocentrus nanoluteus – ALLGAYER, 1994 ;
  • Archocentrus nigrofasciatus
    • Heros nigrofasciatus – GUNTHER, 1867 ;
    • Cichlasoma nigrofasciatum – LEE & AL., 1980 ;  
    • Archocentrus nigrofasciatus – KULLANDER & HARTEL, 1997 ;
  • Archocentrus sajica
    • Cichlasoma sajica – BUSSING, 1974 ;
  • Archocentrus septemfasciatus
    • Cichlosoma septemfasciatum – REGAN, 1908 ;
    • Cichlasoma septemfasciatum – BUSSING, 1987 ;
    • Archocentrus septemfasciatus – LOISELLE, 1997 ;
  • Archocentrus spilurus – FOWLER
    • Heros spilurus – GUNTHER, 1862 ;
    • Cichlasoma cutteri – FOWLER, 1932 ;
    • Cichlasoma spilurum – CONKEL, 1993 ;
  • Archocentrus spinosissimus – FOWLER
    • Cichlasoma immaculatum ;
    • Cichlasoma steindachneri – JORDAN & SNYDER, 1899 ;
    • Cichlasoma spinosissimum – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 ;
    • Heros spinosissimus – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 ;
    • Cichlasoma spinosissimum var. immaculata – PELLEGRIN, 1904 ;
    • Cichlasoma spinosissimum – CONKEL, 1993.

 

Le Genre Rocio

Rocio est un genre de cichlidés que l’on ne trouve qu’en Amérique centrale.

Ce genre est endémique de l’Amérique centrale.

Le genre Rocio fait partie de la famille des Cichlidés et appartient à l’ordre des Perciformes.

Ce genre est endémique de l’Amérique centrale et vit exclusivement dans les rivières et les lacs du côté des Caraïbes, de la ville mexicaine de Veracruz au nord au Honduras au sud.

Des variantes géographiques influent sur les caractéristiques méristiques et la coloration.

Toutes ses espèces sont territoriales en période de reproduction, et ce comportement de territorialisme se développe particulièrement en espaces clos tels que le sont les aquariums.

Rocio octofasciata a longtemps été classé parmi le genre Cichlasoma.

Le corps des jeunes poissons est approximativement ovale, semblable à celui d’Archocentrus centrarchus.

À mesure qu’il grandit, il s’étire et ressemble à celui des espèces de Parachromis.

La mâchoire inférieure dépasse légèrement.

Les lèvres ne deviennent pas plus étroites vers le milieu de la bouche.

Dans la mâchoire supérieure, les dents de devant sont beaucoup plus grandes que les dents sur les côtés de la mâchoire et conçues comme des crocs ou coniques.

Les dents ont à pointe unique ou ont un deuxième point pour celles qui sont placées du côté de la langue.

Dans la mâchoire inférieure, les dents de devant sont plus petites que leurs voisines.

Les nageoires pelviennes commencent derrière le début de la nageoire dorsale.

La nageoire caudale est en forme de pelle ou arrondie.

La papille génitale est ovale et plus longue que large.

Les côtés du corps sont ornés de huit rayures horizontales plutôt indistinctes.

Les rayures ne s’étendent pas sur la nageoire dorsale et anale.

La première bande horizontale est en forme de Y, mais elle est à peine visible.

La quatrième bande, parfois la troisième, est épaissie au milieu.

Il y a une tache oculaire sur le pédicule au-dessus de la ligne de touche.

Les synapomorphies du genre sont l’expression des râteaux branchiaux sur le premier arc branchial et les caractéristiques de deux os du crâne (méséthmoïde et supraoccipitale).

Le genre Rocio appartient à la sous-famille Cichlasomatinae et la tribu Heroini.

L’espèce type du genre, qui n’a été introduite qu’en 2007 par l’ichtyologiste mexicain Juan Jacobo SCMITTER-SOTO, est le cichlidé à bandes noires (Rocio octofasciata), bien connu en aquariophilie et considéré comme étant un cichlidé très agressif.

Rocio octofasciata

Le genre a reçu son de l’auteur, suite à la première description, en s’inspirant du propre nom de sa femme « Rocío ».

Ce genre a également été introduit en 2007 par l’ichtyologiste SCMITTER-SOTO et il l’a nommé Rocío.

Le choix de ce nom avait quelque chose d’ambigu car « Rocio » est aussi le mot espagnol pour la « rosée du matin ».

On suppose que ce nom a été au sens figuré en raison des magnifiques taches que cette espèce possède sur les joues et les flancs et qu’ainsi SCMITTER-SOTO avait voulu faire honneur à sa femme Rocio.

L’espèce type du genre Rocio est le « Rocio octofasciata », c’est un cichlidé à l’allure robuste et bien connu du monde de l’aquariophilie et des cichlidophiles en particulier.

L’espèce « Rocio gemmata », qui était auparavant considérée comme valide, a entre-temps été déclarée synonyme de Rocio octofasciata.

Rocio gemmata

Ainsi, il existe actuellement 4 espèces valides dans ce genre.

Le genre a été établi par SCMITTER-SOTO, 2007.

L’espèce type est Rocio octofasciata décrite par REGAN en 1903.

La tribu d’appartenance est celles des « Therapsini ».

Plusieurs espèces ont été transférées dans le genre « Rocio », auparavant, elles étaient identifiées dans les genres « Cichlasoma » et « Heros ».

Finalement elle ont été renommées et pour les espèces possédant plusieurs synonymes, regroupées sous un unique nom, pour devenir des « Rocio » :

  • Les « Cichlasoma octofasciatum» ou « Cichlasoma octofasciatus » ou « Cichlasoma biocellatum » ou « Cichlasoma hedricki », et « Cichlasoma spinososissimus » sont respectivement devenues des « Rocio octofasciata » et « Rocio spinosissima » ;
  • Les « Heros octofasciatus» et « Heros spinosissimus » sont respectivement devenues des « Rocio octofasciata » et « Rocio spinosissima ».

Le genre Rocio comporte en et pour tout, quatre espèces :

  • Rocio gemmata – CONTRERAS-BALDERAS & SCMITTER-SOTO, 2007
  • Rocio ocotal – CONTRERAS-BALDERAS & SCMITTER-SOTO, 2007
  • Rocio octofasciata – REGAN, 1903
  • Rocio spinosissima – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902

…dont la seule l’espèce Rocio octofasciata est bien connue des aquariophiles.

Couple de Rocio ocotal

NOMS

NOM COMMUNS

  • Spiny cichlid ;
  • Spinner cichlid ;
  • Pepper cichlid
  • Spinos cichlid ;
  • Cichildé épineux ;

 

SYNONYMES

Ce cichlidé a eu successivement les noms suivants :

  • Archocentrus spinosissimus – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 ;
  • Heros (Cichlasoma) spinosissimus – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 ;
  • Cichlasoma (Archocentrus) spinosissimum – PELLEGRIN, 1904 ;
  • Archocentrus spinosissimus – ALLGAYER, 1994.

 

ETHYMOLOGIE

Rocio : Comme cela a été précédemment évoqué, ce nom est inspiré du prénom de la femme de Juan SCMITTER-SOTO et, en espagnol, c’est aussi, c’est la traduction de « gouttes de rosée ».

La racine du prénom « Rocio » est espagnole et on peut se demander pourquoi Juan SCMITTER-SOTO a choisi le nom de sa femme pour le donner à ce cichlidé.

Il se dit de Rocio qu’elle est une personne passionnée, un individu déterminé à demander le calme.

Elle est aussi audacieuse, souvent facilement irritable, Rocio a néanmoins toutes les qualités d’une personne fiable et loyale.

Elle atteindra les objectifs qu’elle s’est fixés, mais elle se posera elle-même le défi. Notez que Rocio n’aime pas la frustration.

Spinosissima : Ce mot est d’origine latine et signifie « très épineux ».

DESCRIPTION

Première description réalisée par Juan J. SCMITTER-SOTO.

Lectotype

MNHN A-0352, 69 mm SL (Fig. 4), F. BOCOURT. Río Polochic, Guatemala.

Le lectotype, ici désigné, est le seul avec une nageoire caudale intacte.

Paralectotypes

MNHN 2005-0780 (3; 58, 59 et 74 mm SL).

 

CLE DES ESPECES

Sans objet.

 

MORPHOLOGIE

Les Rocio spinosissima ont un corps de forme ovale, légèrement plus profond que chez les autres Archocentrus et avec un profil presque symétrique.

Diagnostic selon SCMITTER-SOTO 2007 : La première bande verticale sur la tête ne s’étend que sur le cou et ne s’étend pas sur les opercules branchiaux.

 

CORPS

Les espèces de Rocio mesurent entre 7 et 25 centimètres de long au maximum.

Le corps est court avec un dos haut et une grosse tête, il est ovale et au profil presque symétrique ;

Les mâles ont des extrémités pointues des nageoires dorsale et anale et elles sont de couleur plus vive pendant la saison des amours ;

Chez les Rocio spinosissima juvéniles, le corps est approximativement ovale, semblable à celui d’Archocentrus centrarchus ;

Avec l’augmentation de sa taille, Rocio spinosissima devient de plus en plus allongé et ressemble alors plus à l’espèce « Parachromis » ;

Sur la base de la nageoire anale, des rangées d’écailles interradiales (écailles s’étendant partiellement sur les rayons des nageoires à la base des nageoires) et une nageoire caudale plus arrondie et une nageoire caudale plus tronquée, respectivement, chez les deux autres membres de ce genre.

 

Les écailles

Les écailles fortement cténoïdes ;

Présente d’écailles poreuse sur la nageoire caudale vestigiales, mais parfois ces écailles peuvent être absentes ;

Les écailles entre les rayons des nageoires dorsale et anale sont disposées distalement en deux ou trois rangées, jusqu’à 8 écailles de long.

 

TETE

Le profil de la tête est droit au-dessus des orbites, puis  devient convexe au niveau de la nuque ;

La longueur de la tête mesure 34-35 % de la longueur SL et la tête est plus profonde que longue ;

Le diamètre orbital est de 28-29% de la longueur de la tête ;

Le maxillaire n’atteint pas une ligne verticale depuis le bord antérieur de l’orbite, mais s’étend jusqu’à une ligne horizontale depuis le bord inférieur de l’orbite ;

Les dents sont encastrées ;

Les canines sont pointues, cylindriques, assez longues, légèrement retroussées ;

Les dents symphysaires sont subégales aux dents adjacentes ;

La mâchoire inférieure est légèrement saillante ;

Les lèvres ne se rétrécissent pas vers le milieu de la bouche ;

La lèvre inférieure est effilée ;

Présence d’un frein sur la lèvre inférieure.

Dans la mâchoire supérieure, les dents de devant sont beaucoup plus grandes que les dents sur les côtés de la mâchoire qui sont des dents canines ou effilées ;

Dans la mâchoire inférieure, les dents de devant sont plus petites que leurs voisines.

 

NAGEOIRES

Les rayons de la nageoire anale sont les plus durs que l’on rencontre de tous les Centraméricains.

Ce sont ces rayons qui ont donné à ce cichlidé à l’aspect épineux, l’indice de son nom.

Les nageoires pectorales atteignent postérieurement la 4e à la 8e épine de la nageoire anale ;

Les nageoires pelviennes atteignant la 5éme à la 10éme vertèbre au niveau de la nageoire anale.

Les nageoires pelviennes se fixent derrière le début de la nageoire dorsale.

Les rayons filamenteux de la nageoire dorsale s’étendent vers l’arrière jusqu’au quart distal de la nageoire caudale.

La nageoire caudale est à la fois arrondie et tronquée : Elle est en forme de pique ou arrondie.

L’expression des branchiospines sur le premier arc branchial et les caractéristiques de deux os crâniens (mésethmoïde et supraoccipital) sont considérées comme des synapomorphies du genre.

Formule des nageoires :

  • Dorsale XVII–XIX/8–11,
  • Anale (VI,VII)VIII–IX(X)/(6)7–9,
  • Pectorale 14–16.

Formule échelle : 3.5-5.5/27-31.

Vertèbres : 28–30

 

Comment les poissons ont obtenu leurs épines ?

 

Des scientifiques de Constance découvrent les mécanismes génétiques contrôlant la formation des épines des nageoires dans les lignées de poissons

Définition de cichlidé : Famille (Cichlidae) composée principalement de poissons tropicaux à nageoires épineuses, vivant généralement en eau douce, pouvant etre conservés dans des aquariums tropicaux. Très importante famille de poissons d’eau douce tropicale apportant toujours un soin important à la ponte et aux alevins.

 

Caractéristiques physiques des cichlidés

  • Nageoires dorsale et anale constituées de rayons épineux dans la partie antérieure et mous dans la partie postérieure.
  • Nageoires pelviennes dotées de quelques rayons épineux durs et pointus.
  • Absence de dents sur le palais mais présence de dents pharyngiennes et dents maxillaires.
  • Une seule paire de narines (contre deux pour la plupart des poissons).
  • Ligne latérale interrompue chez la plupart des espèces, en deux et parfois trois segments.

 

Deux types de nageoires chez les cichlidés

En effet, de nombreuses espèces de poissons possèdent deux types d’éléments de nageoires, des rayons de nageoires mous «ordinaires», qui sont émoussés et flexibles et servent principalement à la locomotion, et des épines de nageoires, qui sont pointues et fortement ossifiées.

Comme les épines des nageoires ont pour but de rendre le poisson moins comestible, elles offrent un fort avantage évolutif.

Avec plus de 18 000 membres, les poissons à rayons épineux sont la lignée de poissons la plus riche en espèces. Ces poissons ont même développé des « nageoires épineuses » séparées constituées uniquement d’épines.

Par conséquent, l’évolution des épines des nageoires est considérée comme un facteur majeur dans la détermination de la diversité et du succès évolutif des poissons.

Dans l’étude publiée dans PNAS, des chercheurs de l’Université de Constance d’une équipe dirigée par le Dr Joost WOLTERING, qui – avec son doctorant et premier auteur de l’étude Rebekka HÖCH – travaille dans le laboratoire du professeur Axel MEYER, montrent comment fin les épines apparaissent au cours du développement embryonnaire.

Ils expliquent également comment les épines pourraient évoluer indépendamment des rayons mous ancestraux dans différentes lignées de poissons.

L’étude s’est concentrée sur une espèce modèle pour le poisson à rayons épineux, le cichlidé Astatotilapia burtoni, qui possède des parties de nageoires à rayons mous et épineuses bien développées.

Astatotilapia burtoni

Différents gènes de développement pour les épines et les rayons mous

Dans un premier temps, l’équipe a déterminé les profils génétiques des nageoires à rayons mous et épineuses au cours du développement embryonnaire.

« Ce qui est devenu clair à partir de ces premières expériences, c’est qu’un ensemble de gènes que nous connaissions déjà du développement des nageoires et des membres est activé différemment dans les épines et les rayons mous« .

Rebekka HÖCH

Ces gènes correspondent aux soi-disant gènes régulateurs maîtres et sont connus pour déterminer la morphologie dans le squelette axial et des membres.

Dans les nageoires des poissons, ces gènes semblent fournir un code génétique qui détermine si les éléments émergents des nageoires se développeront en ressemblant à une épine ou à un rayon mou.

Les rayons mous peuvent se transformer en épines et vice versa

Ensuite, l’équipe a identifié des voies génétiques qui activent ces gènes régulateurs maîtres et qui déterminent leur activité à différentes positions sur les nageoires.

 » Il est important de noter que nous avons pu aborder les rôles de ces voies à l’aide d’outils chimiques, appelés inhibiteurs et activateurs, ainsi que les « ciseaux génétiques » CRISPR/Cas9 et ainsi tester comment les domaines des nageoires épineuses et à rayons mous sont établis au cours du développement. »,

Joost WOLTERING, professeur adjoint au Département de biologie de l’Université de Constance et auteur principal de l’étude.

Dans leurs expériences, les scientifiques ont pu modifier le nombre d’épines ou de rayons mous dans les nageoires.

Cet effet était le plus frappant lorsque la signalisation dite BMP (protéine morphogénétique osseuse) était modulée.

« Nous n’avons pas seulement observé des changements dans l’activation des gènes régulateurs principaux, mais nous avons également observé des transformations dites homéotiques, dans lesquelles les rayons mous étaient devenus des épines, ou inversement, les épines s’étaient transformées en rayons mous. »

Joost WOLTERING.

Une observation supplémentaire était que chez ces poissons, non seulement la morphologie des éléments de la nageoire a changé, mais aussi la coloration de la nageoire qui l’accompagne.

« Les cichlidés mâles ont des taches jaune vif sur leurs nageoires, mais celles-ci sont limitées à la partie à rayons mous.

Ce que nous avons observé, c’est que lorsqu’un rayon mou s’est transformé en épine, la nageoire a également perdu les taches jaunes à cette position  »

Joost WOLTERING.

Cette observation montre que chez les poissons à rayons épineux, les épines et les rayons mous font partie intégrante d’un module de développement plus large qui détermine un certain nombre de caractéristiques visibles des nageoires.

Le même principe s’observe chez différentes lignées de poissons.

Au fur et à mesure que le puzzle était assemblé, les scientifiques se sont rendu compte qu’un système de structuration profondément conservé s’était redéployé au cours de l’évolution de la nageoire épineuse.

« En fait, le code génétique qui détermine le domaine des nageoires où les épines apparaîtront est également actif dans les nageoires qui n’en ont pas.

Cela indique qu’un schéma génétique ancestral a été redéployé pour fabriquer des épines »

Rebekka HÖCH

Avec cette idée nouvellement acquise à l’esprit, les auteurs ont entrepris d’étudier la structure des nageoires chez le poisson-chat, un groupe de poissons dont les membres ont développé indépendamment des épines dans les nageoires.

En effet, le code génétique identifié pour les épines chez le cichlidé correspondait à celui des épines du poisson-chat.

Bien que certaines différences existent entre les différentes espèces de poissons épineux, cela suggère tout à fait l’existence d’un modèle de nageoire profondément conservé sur lequel on s’appuie pour fabriquer des épines lorsque cela est favorisé par la sélection évolutive.

Pour ses recherches futures, l’équipe se concentrera sur les gènes qui agissent en aval des gènes de contrôle de la colonne vertébrale et des rayons mous identifiés pour découvrir comment ils modifient exactement la morphologie des nageoires en contrôlant les voies d’ossification et de croissance cellulaire.

« En fin de compte, nous voulons mieux comprendre comment de nouvelles structures anatomiques apparaissent qui rendent certaines espèces plus performantes que d’autres, et comment cela a contribué à l’incroyable diversité évolutive des lignées de poissons »

Joost WOLTERING

 

TAILLE

Les espèces de Rocio mesurent entre 7 et 25 centimètres de long au maximum.

Les mâles Rocio spinosissima peuvent atteindre 11 centimètres de longueur totale.

Chez les jeunes poissons, le corps est approximativement ovale, semblable à celui d’Archocentrus centrarchus.

Archocentrus centrarchus

Avec l’augmentation de la taille, il devient de plus en plus allongé et ressemble alors à celui de l’espèce Parachromis.

Le plus gros spécimen Rocio spinosissima observé mesurait 74 millimètres LS, l’espèce atteignant souvent 110 millimètres LS selon CONKEL (1993).

 

COLORATION

Rocio spinosissima est un cichlidé d’assez petite taille et absolument magnifiquement coloré.

Mâle Rocio spinosissima

Le fond général est gris-bleu avec des taches sombres le long de la ligne latérale et des mouchetures sur tout le corps et sur les nageoires.

La coloration adulte de Rocio spinosissima met en évidence une combinaison de teintes violettes et vertes à dorées, réparties généreusement avec des points noirs ou des « verres ».

 

Les points

Presque tout le corps, y compris les nageoires verticales, est recouvert de points.

On compte généralement un point par échelle.

Les points sont parfois alignés pour certains qui forment des lignes de points, mais plus généralement ses nombreux points contrastés sont disposés dans le désordre, ils compensent ainsi la sobriété de sa robe et son motif de couleurs qui l’est tout autant.

On note la présence de mouchetures sur la joue alignées du menton à l’angle du préopercule et le long du bord antéroventral de l’opercule ;

 

Les bandes

Les côtés du corps sont ornés de sept bandes transversales assez indistinctement prononcées.

Ces sept barres verticales sur les côtés sont effectivement plutôt diffuses ;

1ère barre diffuse en forme de Y et elle n’est que vaguement visible ;

1ère à 5ème parfois double, aucune ne s’étendant sur la nageoire dorsale ;

Les rayures ne s’étendent pas sur les nageoires dorsale et anale ;

La quatrième bande, parfois aussi la troisième sont plus épaissies en leur milieu ;

Cette bande n’est pas toujours visible, parfois elle ne ressemble à pas plus d’un point au milieu du corps.

Une barre s’étend à travers la nuque de préopercule à préopercule;

On remarque la présence de deux bandes interorbitales ;

On note la présence d’une strie suborbitale généralement pointue, légèrement concave dorsalement ;

Il n’y aucune bande qui ne part du museau vers l’œil.

On peut remarquer la présence de points sur les nageoires dorsale et anale molles répartis en 4 à 6 rangées, concentriques à la base du troisième ou quatrième rayon.

Une rangée basale est située tout le long de la nageoire dorsale ;

Il y a environ 10 à 14 rangées de taches bien marquées sur les côtés, ces points sont plus petits que des écailles ;

 

Les taches

On note la présence d’une tache sur la couverture branchiale qui fait partie de la bande longitudinale latérale.

Il y a un ocelle sur le pédoncule caudal au-dessus de la ligne latérale.

Présence d’une seule tache operculaire, qui fait partie d’une bande longitudinale allant de l’orbite à la tache latérale.

Il y a une tache carrée ou arrondie sur la 3ème barre ;

Pas d’ocelle sur la dorsale ;

La tâche caudale se situe sur la base écailleuse de la nageoire, elle s’étend sur la ligne latérale, ne chevauche le dessus du pédoncule caudal ;

Cette tâche est reliée aux mouchetures postérieures entre les rayons de la nageoire caudale.

 

Le reste du corps

Les yeux de Rocio spinosissima sont cuivrés et bleutés.

Le région de la poitrine est de couleur olive ;

La base de la nageoire pectorale est plus claire que la poitrine, elle-même parfois jaunâtre ;

 

SIGNES DISTINCTIFS

Les fameux points dont corps est couvert sont sa signature !

Mais l’identification de ce poisson est aussi possible par :

  • Le nombre élevé de ptérygiophores anaux en avant de la première épine hémale (2) ;
  • Le nombre élevé d’épines anales n (> 8); nombre élevé d’épines dorsales n (> 17) ;
  • Les dents coniques pointues sans qu’on observe une seconde rangée cuspide ;
  • Le pli de la lèvre inférieure est interrompu (frein) ;
  • La deuxième lèvre inférieure est petite ;
  • son maxillaire s’étendant jusqu’en dessous de l’œil ;
  • Présence d’une barre verticale sur la tête, s’étendant juste à travers la nuque, absente au niveau de l’opercule ;
  • Présente de trois rangées d’écailles interradiales anales ;
  • Particularité, la nageoire caudale est arrondie et tronquée (vs définitivement tronquée) à la différence des autres espèces d’Archocentrus ;
  • Sur la base de la nageoire anale, on observe des rangées d’écailles interradiales (écailles s’étendant partiellement sur les rayons des nageoires à la base des nageoires) et une nageoire caudale plus arrondie et aussi plus tronquée, que chez les autres membres de ce genre ;
  • La première bande verticale sur la tête ne s’étend que sur le cou et ne s’étend pas sur les opercules branchiaux.

 

DUREE DE VIE

Si Rocio spinosissima est maintenu dans de bonne condition en aquarium, la durée de vie moyenne de ce cichlidé devrait être comprise entre 6 et 7 ans.

En revanche, il n’existe aucune information relative à la durée de vie de cette espèce en milieu naturel.

REFERENCES

VAILLANT L. & PELLEGRIN J. 1902. Cichlides nouveaux de l’Amérique Centrale. Bulletin du Musée National d’Histoire Naturelle. 8; pp 85-86.

ŘICAN, O.; PIALEK, L.; DRAGOVA, K. & NOVAK, J. (2016). « Diversity and evolution of the Middle American cichlid fishes (Teleostei: Cichlidae) with revised classification » (PDF). Vertebrate Zoology. 66 (1): 1–102. Retrieved 2019-01-25.

FROESE, RAINER AND PAULY, DANIEL, eds. (2019). Species of Rocio in FishBase. January 2019 version.

ARTIGAS AZAS, JUAN MIGUEL (2018). « Rocio gemmata » CONTRERAS-BALDERAS & SCMITTER-SOTO, 2007: a subjective junior synonym of Rocio. octofasciata ». Cichlid News. 27: 22–27.

 SCMITTER-SOTO, Juan J. (2021). « Validity of Rocio gemmata (Teleostei: Cichlidae) ». Zootaxa. 4991 (1): 195–200. doi:10.11646/zootaxa.4991.1.13.

FISHBASE

KULLANDER, SO, 2003 . Cichlidae (cichlidés). p. 605-654. A RE Reis, SO KULLANDER & CJ FERRARIS, Jr. (eds.) Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et centrale. Porto Alegre : EDIPUCRS, Brésil.

« Hans Archocentrus Baensch », Dr. Rüdiger RIEHL, 1995. Aquarien Atlas, volume 4, p. 590-591.

ESCHMEYER, WILLIAM N., éd. 1998 . Catalogue des Poissons. Publication spéciale du Centre de recherche et d’information sur la biodiversité, no. 1, vol. 1-3. Académie des sciences de Californie. San Francisco , Californie , États-Unis . 2905. ISBN 0-940228-47-5 .

FENNER, ROBERT M. : L’aquariophile marin consciencieux . Neptune City, New Jersey , États-Unis  : TFH Publications, 2001 .

HELFMAN, G., B. COLLETTE & D. FACEY : La diversité des poissons . Blackwell Science, Malden, Massachusetts, États-Unis , 1997 .

HOESE, D.F. 1986 : . A MM SMITH & PC HEEMSTRA (eds.) Poissons de mer de SMITHS. SPRINGER-VERLAG, Berlin , Allemagne .

MAUGE, LA 1986 . A J. DAGET, J.-P. GOSSE & DFE THYS VAN DEN AUDENAERDE (eds.) Check-list des poissons d’eau douce d’Afrique (CLOFFA). ISNB, Bruxelles ; MRAC, Tervuren , Flandre ; et ORSTOM, Paris , France . vol 2

MOYLE, P. ET J. CECH. : Poissons : introduction à l’ichtyologie , 4a. édition, Upper Saddle River, New Jersey , États-Unis : Prentice-Hall. Année 2000 .

NELSON, J. : Poissons du monde , 3a. édition. New York , États- Unis : John WILEY & fils. Année 1994 .

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VIDEO

https://www.facebook.com/watch/?v=762625544265143

 

GLOSSAIRE

[1] La larve de chironome, connue sous le nom vernaculaire de ver de vase ou ver de vase rouge, est une larve d’insectes diptères qui ressemblent à des moustiques et qui appartiennent au genre Chironomus, dont le plus connu est le Chironome plumeux (Chironomus plumosus). À ce stade l’animal est filtreur et suspensivore.

[2] Il s’agit d’une sorte de « Bible » maya dont le contenu, remontant à la période précolombienne, relate l’origine du monde et plus particulièrement du peuple quiché, l’une des nombreuses ethnies mayas, dont le centre de rayonnement se situait dans la partie occidentale du Guatemala actuel. Le livre inclut une généalogie royale de la période postclassique accordant une place prééminente à la lignée Kaweq.

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