Rheoheros lentiginosus – Article n°1 (Répartition & Taxonomie) + BONUS

RHEOHEROS LENTIGINOSUS – STEINDACHNER, 1864

Rheoheros lentiginosus se trouve dans les bassins hydrographiques des rivières Grijalva et Usumacinta.

Ces cichlidés préfèrent les habitats à écoulement rapide et riches en minéraux avec un substrat rocheux.

Ces cichlidés préfèrent les habitats riches en minéraux et à écoulement rapide avec un substrat rocheux.

Le bac prévu pour ces poissons devra comprendre de nombreuses cachettes placées dans des amas de roches, les morceaux de bois flotté et des branches plongées dans le substrat.

Atteignant plus de 25 centimètres de longueur, les mâles sont bleu vif avec de petites taches sombres couvrant tout leur corps, ce qui leur a valu le nom commun de «cichlidé à taches de rousseur».

De leur côté, les femelles sont longues et maigres avec des écailles mouchetées d’or, des taches noires et des nageoires accentuées de rouge et de bleu.

Rheoheros lentiginosus est territorial par nature ce qui n’empêche pas que ce cichlidé peut être gardé aux côtés d’autres cichlidés robustes dans de très grands bacs conçus avec des territoires distincts formés par des points de repère.

Rheoheros lentiginosus est un cichlidé assez exigent  pour la qualité de son eau dont les conditions optimales de l’eau comprennent des températures de 26 à 30°C et un pH basique compris entre 7,0 et 8,0 et une dureté de 178 à 267 ppm.

Rheoheros (McMAHAN & MATAMOROS, 2015) est un taxon assez récent qui ne contient que deux espèces :

  • Rheoheros lentiginosus ;
  • Rheoheros coeruleus.

Ces deux espèces étaient anciennement placés dans Theraps.

Rheoheros est principalement caractérisé par un motif de couleur unique de taches et/ou de barres sombres sur un corps allongé.

C’est une belle espèce ressemblant aux espèces Coeruleus du même genre, et se distingue par le motif sur le côté du corps, les traits du visage et la taille finale.

Dans l’ensemble, à bien observer, Rheoheros ressemble par bien des aspects à un Vieja Argentéa divisé en deux et donc bien plus élancé élancé.

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Parachromis : ces poissons d’aquarium qui menacent la biodiversité des tropiques

Parachromis : ces poissons d’aquarium qui menacent la biodiversité des tropiques Par Benoit CHARTRER, publié le 21/02/2021    Originaires d’Amérique centrale, les Parachromis sont devenus progressivement des envahisseurs de renom. En 2021, De la Floride à Java, en passant par l’Australie et le Brésil, les scientifiques s’alarment sur l’expansion de ces poissons en régions tropicales. La diffusion de poissons exotiques par l’Homme ne date pas d’hier. Déjà pendant l’antiquité, les carpes sont passées de bassin en bassin jusqu’à atteindre les cours d’eau français. Généralement, ces diffusions proviennent de l’aquaculture et de la pêche sportive. Parmi les poissons plus connus, on connait bien le black bass, la perche soleil ou encore le tilapia du Nil. CARPE © C. Bossé BLACK BASS © I. Szabo PERCHE SOLEIL © D. Florian   La mondialisation a accentué la densification des échanges et décuplé le phénomène. Le secteur aquariophile n’est pas épargné. Comme la plupart des poissons d’ornement proviennent des régions tropicales, c’est dans ces régions que les risques sont élevés. À chaque environnement ces animaux à fort potentiel invasif. Dans les lacs tropicaux du Nicaragua, la palme revient aux vivipares et à des cichlidés piscivores : les Parachromis. – Parachromis : Des gloutons prolifiques Fin des années 80, leurs belles couleurs et leur caractère ténébreux séduisent les aquariophiles. Partout dans le monde, des passionnés entreprennent la réalisation d’un lit douillet pour les accueillir. Problème : Les Parachromis ne sont pas des petits poissons d’aquarium colorés qui amusent les enfants. Les petits poissons colorés, ils les gobent d’un coup sec avec leurs larges mâchoires. Parachromis Managuensis © R. Allgayer Parachromis Dovii © Kevin Dickinson Parachromis Loisellei © J. Dubosc Parachromis Motaguensis © R. Allgayer   Les Parachromis ont tout pour plaire même aux plus novices : ils sont résistants, faciles à reproduire et s’adaptent à tout type de nourriture. Les clés de leur succès sont les mêmes que celles du (suite…)

Paraneetroplus gibbiceps- Article n°4 (Reproduction & Elevage & Conservation)

Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864

La plupart des cichlidés néotropicaux occupent des habitats lentiques dans les rivières et les ruisseaux; mais il existe également un certain nombre d’espèces rhéophiles moyennement à fortement adaptées.

La diversité des cichlidés s’explique à la fois par les soins avancés du couvain, leur morphologie particulière, leur adaptation physiologique aux milieux dans lesquels ils vivent et par bien d’autres critères qui font la richesse et expliquent l’engouement que ces cichlidés suscitent chez les aquariophiles.

Ces dernières comprennent entre autres de nombreuses espèces de Crenicichla et les genres Teleocichla et Retroculus, qui sont distribués principalement dans les hauts plateaux brésiliens et guyanais, mais l’Amérique du sud n’est pas la seule à compter ce type de poisson : il en existe aussi en Amérique centrale !

La majorité des cichlidés néotropicaux se nourrissent d’une variété d’invertébrés et de certaines matières végétales, parmi toutes ces espèces, il en existe quelques-unes appartenant au genre méconnu « Paraneetroplus ».

Ces espèces se sont spécialisés pour vivre dans leur biotope et présentent des caractères physiques particuliers, souvent proches de certains cichlidés africains.

Paraneetroplus gibbiceps est l’une des ces espèces, parfaitement méconnue du grand public des aquariophiles, parfois maintenu par quelques cichlidophiles curieux et à l’affut de la nouveauté et du poisson qui sort du commun.

La maintenance de cette espèce est aussi particulière et exigeante, ce qui explique aussi sa faible diffusion dans le monde aquariophile.

Bref, une découverte de Paraneetroplus gibbiceps s’imposait !

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Paraneetroplus gibbiceps – Article n°3 (Dimorphisme & Comportement & Aquarium & Alimentation)

Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864

La plupart des cichlidés néotropicaux occupent des habitats lentiques dans les rivières et les ruisseaux; mais il existe également un certain nombre d’espèces rhéophiles moyennement à fortement adaptées.

La diversité des cichlidés s’explique à la fois par les soins avancés du couvain, leur morphologie particulière, leur adaptation physiologique aux milieux dans lesquels ils vivent et par bien d’autres critères qui font la richesse et expliquent l’engouement que ces cichlidés suscitent chez les aquariophiles.

Ces dernières comprennent entre autres de nombreuses espèces de Crenicichla et les genres Teleocichla et Retroculus, qui sont distribués principalement dans les hauts plateaux brésiliens et guyanais, mais l’Amérique du sud n’est pas la seule à compter ce type de poisson : il en existe aussi en Amérique centrale !

La majorité des cichlidés néotropicaux se nourrissent d’une variété d’invertébrés et de certaines matières végétales, parmi toutes ces espèces, il en existe quelques-unes appartenant au genre méconnu « Paraneetroplus ».

Ces espèces se sont spécialisés pour vivre dans leur biotope et présentent des caractères physiques particuliers, souvent proches de certains cichlidés africains.

Paraneetroplus gibbiceps est l’une des ces espèces, parfaitement méconnue du grand public des aquariophiles, parfois maintenu par quelques cichlidophiles curieux et à l’affut de la nouveauté et du poisson qui sort du commun.

La maintenance de cette espèce est aussi particulière et exigeante, ce qui explique aussi sa faible diffusion dans le monde aquariophile.

Bref, une découverte de Paraneetroplus gibbiceps s’imposait !

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Paraneetroplus gibbiceps – Article n°2 (Description)

Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864

La plupart des cichlidés néotropicaux occupent des habitats lentiques dans les rivières et les ruisseaux; mais il existe également un certain nombre d’espèces rhéophiles moyennement à fortement adaptées.

La diversité des cichlidés s’explique à la fois par les soins avancés du couvain, leur morphologie particulière, leur adaptation physiologique aux milieux dans lesquels ils vivent et par bien d’autres critères qui font la richesse et expliquent l’engouement que ces cichlidés suscitent chez les aquariophiles.

Ces dernières comprennent entre autres de nombreuses espèces de Crenicichla et les genres Teleocichla et Retroculus, qui sont distribués principalement dans les hauts plateaux brésiliens et guyanais, mais l’Amérique du sud n’est pas la seule à compter ce type de poisson : il en existe aussi en Amérique centrale !

La majorité des cichlidés néotropicaux se nourrissent d’une variété d’invertébrés et de certaines matières végétales, parmi toutes ces espèces, il en existe quelques-unes appartenant au genre méconnu « Paraneetroplus ».

Ces espèces se sont spécialisés pour vivre dans leur biotope et présentent des caractères physiques particuliers, souvent proches de certains cichlidés africains.

Paraneetroplus gibbiceps est l’une des ces espèces, parfaitement méconnue du grand public des aquariophiles, parfois maintenu par quelques cichlidophiles curieux et à l’affut de la nouveauté et du poisson qui sort du commun.

La maintenance de cette espèce est aussi particulière et exigeante, ce qui explique aussi sa faible diffusion dans le monde aquariophile.

Bref, une découverte de Paraneetroplus gibbiceps s’imposait !

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Paraneetroplus gibbiceps Article n°1 (Répartition & taxonomie)

Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864

La plupart des cichlidés néotropicaux occupent des habitats lentiques dans les rivières et les ruisseaux; mais il existe également un certain nombre d’espèces rhéophiles moyennement à fortement adaptées.

La diversité des cichlidés s’explique à la fois par les soins avancés du couvain, leur morphologie particulière, leur adaptation physiologique aux milieux dans lesquels ils vivent et par bien d’autres critères qui font la richesse et expliquent l’engouement que ces cichlidés suscitent chez les aquariophiles.

Ces dernières comprennent entre autres de nombreuses espèces de Crenicichla et les genres Teleocichla et Retroculus, qui sont distribués principalement dans les hauts plateaux brésiliens et guyanais, mais l’Amérique du sud n’est pas la seule à compter ce type de poisson : il en existe aussi en Amérique centrale !

La majorité des cichlidés néotropicaux se nourrissent d’une variété d’invertébrés et de certaines matières végétales, parmi toutes ces espèces, il en existe quelques-unes appartenant au genre méconnu « Paraneetroplus ».

Ces espèces se sont spécialisés pour vivre dans leur biotope et présentent des caractères physiques particuliers, souvent proches de certains cichlidés africains.

Paraneetroplus gibbiceps est l’une des ces espèces, parfaitement méconnue du grand public des aquariophiles, parfois maintenu par quelques cichlidophiles curieux et à l’affut de la nouveauté et du poisson qui sort du commun.

La maintenance de cette espèce est aussi particulière et exigeante, ce qui explique aussi sa faible diffusion dans le monde aquariophile.

Bref, une découverte de Paraneetroplus gibbiceps s’imposait !

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Darienheros calobrensis – Article n°4 (Conservation & maladies)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer  une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Darienheros calobrensis – Article n°3 (Reproduction)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer  une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Darienheros calobrensis – Article n°2 (Dimorphisme & Comportement & Alimentation & maintenance)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Darienheros calobrensis – Article n°1 (Généralités & Taxonomie & Description)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer  une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Isthmoheros tuyrensis – Article n°5 (Reproduction & Conservation)

Isthmoheros tuyrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – RICAN & NOVAK, 2016 Compte tenu de la grande quantité d’espèces de characidés, de loricaridés et même de cichlidés qui se trouvent principalement en Amérique du Sud, on peut supposer que le Panama est, en ce qui concerne la flore et la faune, une zone de transition entre les continents d’Amérique centrale et du sud Amérique. Le Panama mériterait d’être, plus encore, exploré afin de mieux clarifier cette migration, notamment en ce qui concerne la faune piscicole, de l’Amérique du Sud vers l’Amérique centrale. Il y a quelques années plus tôt, le genre Vieja représentait un groupe important, voir majeur parmi les cichlidés d’Amérique centrale. Outre leur aspect imposant, les “Vieja” sont d’une beauté remarquable et ces espèces offrent une large gamme de couleurs et de motifs intéressants. Il faut aussi noter à propos de ces poissons le fait qu’ils peuvent devenir grands, ils peuvent dépasser les 30 centimètres ce qui n’a rien d’exceptionnel, mais ce qui est plus remarquable encore, c’est qu’ils sont principalement herbivores dans la nature et qu’ils acceptent la plupart des aliments en aquarium. Leur répartition géographique s’étend du Mexique, du Guatemala et du Nicaragua en Amérique centrale. En tant que plus gros cichlidés, les “Vieja” ont tendance à se déplacer lentement et sont des poissons relativement paisibles en dehors du frai ou lorsque des œufs ou des alevins sont présents. Ces poissons possèdent une allure typique et peuvent devenir assez trapus, ce qui est très visible notamment grâce à ces bosses nucales graisseuses qui sont courantes chez les grands mâles adultes. Le plus beau des “Vieja” de tous est probablement “Vieja synspilum”, connu pour être grand et joliment coloré dans des rouges vifs et des oranges avec une explosion de couleurs vives : c’est juste un magnifique cichlidé. (suite…)

Nosferatu labridens – 4ème partie

Nosferatu labridens – PELLEGRIN 1903

Endémique du bassin du Rio Panuco sur le versant atlantique du nord-est du Mexique, Nosferatu labridens est une belle espèce de cichlidé, malheureusement assez agressif, classé dans le genre Herichthys par Sven KULLANDER en 1996 puis inclus en 2014 dans un nouveau genre qu’est Nosferatu.

Les Nosferatu forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.

Nosferatu !

Hydrocynus goliath – La terreur du Congo…il suffit de regarder ses dents !

Quand on entend ce genre de nom, on s’attend à découvrir un animal imposant aux longues dents acérées, prêt à fondre sur ses proies.

Rien que son nom inspire des images terribles à l’esprit…et pourtant, celui à qui on a donné ce nom n’a pas du tout l’allure que l’on pense, c’est même ne fait un des plus beaux joyaux des cichlidés d’Amérique centrale, un poisson rare et difficile à maintenir dans nos aquariums, ou tout au moins réservé à des éleveurs de cichlidé un peu spécialisés.

Le nom de ce genre, Nosferatu a été donné en raison de la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure que possèdent toutes les espèces du genre, on dit que ceux-ci rappellent ceux du vampire éponyme dans le Nosferatu de FW MURNAU.

Rien de tout cela !

Le Nosferatu Labridens est un poisson qui attire vraiment le regard, mais bien que ses belles couleurs en fassent l’un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale, c’est un poisson sur lequel, il y a encore beaucoup à apprendre et qui nécessite une maintenance particulière, à la portée d’un cichlidophile averti !

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Nosferatu labridens – 3ème partie

Nosferatu labridens – PELLEGRIN 1903

Endémique du bassin du Rio Panuco sur le versant atlantique du nord-est du Mexique, Nosferatu labridens est une belle espèce de cichlidé, malheureusement assez agressif, classé dans le genre Herichthys par Sven KULLANDER en 1996 puis inclus en 2014 dans un nouveau genre qu’est Nosferatu.

Les Nosferatu forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.

Nosferatu !

Hydrocynus goliath – La terreur du Congo…il suffit de regarder ses dents !

Quand on entend ce genre de nom, on s’attend à découvrir un animal imposant aux longues dents acérées, prêt à fondre sur ses proies.

Rien que son nom inspire des images terribles à l’esprit…et pourtant, celui à qui on a donné ce nom n’a pas du tout l’allure que l’on pense, c’est même ne fait un des plus beaux joyaux des cichlidés d’Amérique centrale, un poisson rare et difficile à maintenir dans nos aquariums, ou tout au moins réservé à des éleveurs de cichlidé un peu spécialisés.

Le nom de ce genre, Nosferatu a été donné en raison de la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure que possèdent toutes les espèces du genre, on dit que ceux-ci rappellent ceux du vampire éponyme dans le Nosferatu de FW MURNAU.

Rien de tout cela !

Le Nosferatu Labridens est un poisson qui attire vraiment le regard, mais bien que ses belles couleurs en fassent l’un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale, c’est un poisson sur lequel, il y a encore beaucoup à apprendre et qui nécessite une maintenance particulière, à la portée d’un cichlidophile averti !

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Nosferatu labridens – 2ème partie

Nosferatu labridens – PELLEGRIN 1903

Endémique du bassin du Rio Panuco sur le versant atlantique du nord-est du Mexique, Nosferatu labridens est une belle espèce de cichlidé, malheureusement assez agressif, classé dans le genre Herichthys par Sven KULLANDER en 1996 puis inclus en 2014 dans un nouveau genre qu’est Nosferatu.

Les Nosferatu forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.

Nosferatu !

Hydrocynus goliath – La terreur du Congo…il suffit de regarder ses dents !

Quand on entend ce genre de nom, on s’attend à découvrir un animal imposant aux longues dents acérées, prêt à fondre sur ses proies.

Rien que son nom inspire des images terribles à l’esprit…et pourtant, celui à qui on a donné ce nom n’a pas du tout l’allure que l’on pense, c’est même ne fait un des plus beaux joyaux des cichlidés d’Amérique centrale, un poisson rare et difficile à maintenir dans nos aquariums, ou tout au moins réservé à des éleveurs de cichlidé un peu spécialisés.

Le nom de ce genre, Nosferatu a été donné en raison de la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure que possèdent toutes les espèces du genre, on dit que ceux-ci rappellent ceux du vampire éponyme dans le Nosferatu de FW MURNAU.

Rien de tout cela !

Le Nosferatu Labridens est un poisson qui attire vraiment le regard, mais bien que ses belles couleurs en fassent l’un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale, c’est un poisson sur lequel, il y a encore beaucoup à apprendre et qui nécessite une maintenance particulière, à la portée d’un cichlidophile averti !

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Nosferatu labridens – 1ère partie

Nosferatu labridens – PELLEGRIN 1903

Endémique du bassin du Rio Panuco sur le versant atlantique du nord-est du Mexique, Nosferatu labridens est une belle espèce de cichlidé, malheureusement assez agressif, classé dans le genre Herichthys par Sven KULLANDER en 1996 puis inclus en 2014 dans un nouveau genre qu’est Nosferatu.

Les Nosferatu forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.

Nosferatu !

Hydrocynus goliath – La terreur du Congo…il suffit de regarder ses dents !

Quand on entend ce genre de nom, on s’attend à découvrir un animal imposant aux longues dents acérées, prêt à fondre sur ses proies.

Rien que son nom inspire des images terribles à l’esprit…et pourtant, celui à qui on a donné ce nom n’a pas du tout l’allure que l’on pense, c’est même ne fait un des plus beaux joyaux des cichlidés d’Amérique centrale, un poisson rare et difficile à maintenir dans nos aquariums, ou tout au moins réservé à des éleveurs de cichlidé un peu spécialisés.

Le nom de ce genre, Nosferatu a été donné en raison de la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure que possèdent toutes les espèces du genre, on dit que ceux-ci rappellent ceux du vampire éponyme dans le Nosferatu de FW MURNAU.

Rien de tout cela !

Le Nosferatu Labridens est un poisson qui attire vraiment le regard, mais bien que ses belles couleurs en fassent l’un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale, c’est un poisson sur lequel, il y a encore beaucoup à apprendre et qui nécessite une maintenance particulière, à la portée d’un cichlidophile averti !

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