Paraneetroplus gibbiceps – Article n°2 (Description)

Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864

La plupart des cichlidés néotropicaux occupent des habitats lentiques dans les rivières et les ruisseaux; mais il existe également un certain nombre d’espèces rhéophiles moyennement à fortement adaptées.

La diversité des cichlidés s’explique à la fois par les soins avancés du couvain, leur morphologie particulière, leur adaptation physiologique aux milieux dans lesquels ils vivent et par bien d’autres critères qui font la richesse et expliquent l’engouement que ces cichlidés suscitent chez les aquariophiles.

Ces dernières comprennent entre autres de nombreuses espèces de Crenicichla et les genres Teleocichla et Retroculus, qui sont distribués principalement dans les hauts plateaux brésiliens et guyanais, mais l’Amérique du sud n’est pas la seule à compter ce type de poisson : il en existe aussi en Amérique centrale !

La majorité des cichlidés néotropicaux se nourrissent d’une variété d’invertébrés et de certaines matières végétales, parmi toutes ces espèces, il en existe quelques-unes appartenant au genre méconnu « Paraneetroplus ».

Ces espèces se sont spécialisés pour vivre dans leur biotope et présentent des caractères physiques particuliers, souvent proches de certains cichlidés africains.

Paraneetroplus gibbiceps est l’une des ces espèces, parfaitement méconnue du grand public des aquariophiles, parfois maintenu par quelques cichlidophiles curieux et à l’affut de la nouveauté et du poisson qui sort du commun.

La maintenance de cette espèce est aussi particulière et exigeante, ce qui explique aussi sa faible diffusion dans le monde aquariophile.

Bref, une découverte de Paraneetroplus gibbiceps s’imposait !

 

DESCRIPTION

CLE DES ESPECES

Historiquement, les espèces composant aujourd’hui le genre « Paraneetroplus » étaient incluses dans le genre Cichlasoma (qui est éloigné) puis dans Theraps (qui est relativement étroitement lié).

Une fois que Paraneetroplus a été reconnu comme son propre genre, les membres de Maskaheros et Vieja y ont souvent été inclus.

Aujourd’hui, ceux-ci sont généralement reconnus comme trois genres distincts mais très étroitement liés.

L’espèce type est Paraneetroplus bulleri et c’est REGAN qui a introduit le genre « Paraneetroplus » en 1905, uniquement sur la forme de ces dents.

« Ce genre diffère de Cichlasoma uniquement au niveau des dents, toutes les dents sont larges, comprimées et pointues ou arrondies ».

Il existe trois ou quatre espèces actuellement reconnues dans le genre Paraneetroplus :

  • Paraneetroplus bulleri – REGAN, 1905 (Cichlidé de Sarabia) ;
  • Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864 (cichlidé Teapa) ;
  • Paraneetroplus nebuliferus – GÜNTHER, 1860) (Cichlidé Papaloapan) ;
  • Paraneetroplus omonti – ALLGAYER, 1988 – reconnu par CATALOG OF FISHES, mais pas par FISHBASE où il est considéré comme un synonyme de Paraneetroplus. Gibbiceps.

 

MORPHOLOGIE

Le genre Paraneetroplus est remarquable grâce à ses caractéristiques suivantes :

  1. Ce sont des cichlidés aux couleurs vives, modérément allongés et comprimés latéralement avec des longueurs standards de plus de 20 centimètres ;
  2. La ligne de front des Paraneetroplus est arrondie et visiblement même convexe chez le mâle, la ligne de front est ornée d’une bosse ;
  3. Le museau est nettement orientée vers la partie inférieure du corps avec une ouverture courte et étroite ;
  4. La fente de la bouche est située au niveau de l’attache inférieure de la nageoire pectorale ;
  5. Le nombre d’épines dans la nageoire dorsale (D XVII-XVIII/ 12-14) ;
  6. Paraneetroplus possède généralement six épines au niveau de la nageoire anale (A I/ 9-10) ;
  7. Paraneetroplus remarquablement allongé, long et quelque peu aplati à l’intérieur ;
  8. Les dents de la mâchoire sont sensiblement élargies dans le tiers supérieur et incurvées vers l’intérieur avoir des pointes brunes ;
  9. Les dents maxillaires possèdent qu’une seule pointe, sans deuxième crête ;
  10. Une série de taches corporelles oblongues-ovales forment une sorte de bande longitudinale chez les jeunes animaux. Ces tâches fusionnent en vieillissant.

L’assombrissement de sa coloration du dessous de la tête se produisant en période de reproduction et lors des soins à la couvée a aussi été évoqué comme hypothèse d’une caractéristique supplémentaire mais n’a pas été retenu.

Toutes les espèces de Paraneetroplus ont un corps comprimé latéralement et des longueurs standards d’environ plus ou moins 20 centimètres.

Ces poissons possèdent un nombre élevé d’épines au niveau de la nageoire dorsale (D XVII -XVIII/12-14), et généralement 6 épines dans les nageoires anales (A VI/9-10) auxquelles s’ajoute une série de taches corporelle oblongues et ovales caractéristiques chez les juvéniles.

Paraneetroplus gibbiceps_: Epines de la nageoire anale.

Paraneetroplus gibbiceps_: Epines de la nageoire dorsale.

La tête suit une ligne frontale arrondie  et chez les vieux mâles, elle est souvent ornée d’une bosse.

Le museau de ces poissons est placé en position nettement inférieure avec une courte ouverture étroite au niveau de la fente buccale située à la base de la nageoire pectorale.

Les dents de la mâchoire sont considérablement élargies et longues, quelques peu aplaties à l’intérieur.

Le tiers de dents de la mâchoire supérieure est clairement visible, les dents sont élargies, incurvées et de couleur brune.

Le reste des dents sont pointues.

Quand ALLGAYER a décrit une nouvelle espèce de Paraneetroplus sous le nom de Paraneetroplus omonti en 1988, il avait sommairement défini les caractères du genre Paraneetroplus comme suit :

  1. La morphologie particulière de ce genre ;
  2. La bouche s’ouvrant vers le bas ;
  3. La dentition.

 

TAILLE

Dans la nature, ces animaux ne dépassent pas 20 centimètres, cependant les mâles peuvent atteindre 23 centimètres de longueur totale.

En captivité, et moyennant de bonnes conditions de vie en aquarium, ces animaux peuvent devenir plus grands et gagner ainsi quelques centimètres.

Certains peuvent dans ces conditions, atteindre une longueur totale de 30 centimètres.

On rencontre assez souvent ces différences extrêmes de taille chez les espèces rhéophiles maintenues en captivité, cela s’explique tout à fait logiquement, d’une part, par des conditions écologiques plus confortables et, d’autre part, par les hautes valeurs nutritionnelles de nos aliments pour animaux qui sont distribués à ces animaux captifs ou d’élevage.

A la différence, dans la nature, ces animaux s’affairent toute la journée avec leur régime hypocalorique, les algues, pour compenser la perte calorique et d’énergie de leur activité.

Dans l’aquarium, en revanche, ces animaux bénéficient de conditions plus tranquilles pour vivre, ils n’ont plus besoin de lutter et s’arc-bouter contre le fort courant des rivières et, en supplément, ils obtiennent leur nourriture sur un plateau d’argent.

Cela laisse beaucoup d’énergie pour la croissance et le développement.

 

COLORATION

La principale caractéristique qui distingue ce Paraneetroplus des autres est sa couleur bleue.

Cette couleur est causée par les iridophores[1], des cellules colorées qui utilisent les interférences entre les ondes lumineuses.

Ces animaux ont une caractéristique particulière qui fait que leur couleur bleu n’est perceptible que sous un certain angle et  en fonction d’un certain éclairage.

En effet, le spectre lumineux qui illumine ce poisson et lui donne cette couleur bleu doit également contenir les bonnes ondes lumineuses, sinon il conservera l’apparence d’un poisson gris et assez terne.

Cette particularité explique en grande partie les différences d’opinion d’éleveurs sur les forums spécialisé, à savoir si les poissons sont verts ou bleus ou encore gris.

L’explication est biologique et tient à la présence d’iridophores qui sont principalement situés sur les couvertures branchiales et autour des taches médianes.

Ces cellules utilisent les interférences entre les ondes lumineuses.

Les pointes rouges des nageoires non appariées complètent le tableau.

Paraneetroplus gibbiceps_mâle adulte.

 

SIGNES DISTINCTIFS

Dans sa révision du genre « Theraps », publiée en 1989, ALLGAYER abordait une définition de ce genre et se référait uniquement à sa révision du genre Paraneetroplus.

Son extension générique s’écartait en tous points d’autres définitions et était incompatible en raison de  et est prise en compte espèces incompréhensibles avec :

  1. La forme du corps et de la bouche de ces poissons significativement différente ;
  2. La présence de trois formes de dents différentes.

En outre, il n’était pas pris en compte le mode de vie plus ou moins rhéophile de ces poissons, !

ALLGAYER avait déterminé selon ce qui suit et de manière analogue mais en partie abrégées, les caractéristiques les plus importantes :

  1. Le corps est étiré, comprimé latéralement et sa hauteur est de 2,5 à 3,32 fois incluse de la longueur SL ;
  2. La bouche est terminale ou légèrement inférieure ;
  3. La mâchoire supérieure possède de fortes dents coniques, émoussées par l’usure ou légèrement comprimées et avec une deuxième pointe indiquée sur le tiers supérieur de la tige ; les quatre à huit dents du milieu sont nettement plus grandes que les autres ;
  4. La présence de dents mandibulaires coniques, les dents centrales sont fortement agrandies ;
  5. La présence de dents pharyngées centrales sans couronne, en forme de meule, avec une pointe à leur arrière;
  6. Le pédoncule est plus long ou légèrement plus court que haut ;
  7. D XIV-X\4II/ 1L-T4 ;
  8. A IV-\T/7- 10.

En relation avec cette définition et la forme de la dent, qui est également importante à notre avis, il existe certaines contradictions qui affectent également le genre Paraneetroplus, entre autres .

  1. ALLGAYER a admis qu’il avait été tenté de placer les gibbiceps dans le genre Paraneetroplus parce que leurs dents de la mâchoire de ces poissons ont des tiges légèrement aplaties et ne sont pas tout à fait coniques.
  2. ALLGAYER n’avait pas mentionné si leurs dents centrales maxillaires avaient ou non un deuxième apex.
  3. ALLGAYER n’a pas publié pas de photographies ou de dessins des dents et selon les propres définitions des deux genres d’ALLGAYER, les deux espèces devaient être mises dans le genre Paraneetroplus.

 

Le genre Paraneetroplus

En 1905, REGAN a nommé “Paraneetroplus Bulleri” un cichlidé trouvé dans le système Coatzacoalcos supérieur au Mexique.

Il a créé le nouveau genre “Paraneetroplus” uniquement à cause de la forme des dents de ce cichlidé.

Son espèce type lui semblait occuper une position intermédiaire entre Cichlosoma nebuliferus et Neetroplus nematopus.

En 1987, R. STAWIKOWSKI a utilisé à son tour « Paraneetroplus » comme nom générique pour plusieurs cichlidés d’Amérique centrale aimant le courant et il a redéfini le genre.

Parallèlement, trois types de « Paraneetroplus » ont été identifiés.

  • Paraneetroplus bulleri (REGAN, 1905) qui vit dans le Rio de Sarabia (localité type) et le reste du bassin supérieur Rio-Coatzacoalcos dans le sud du Mexique, également dans la partie sud-est de ce système (Rio Uspanapa, Rio Nanchital).
  • Paraneetroplus gibbiceps (STEINDACHNER, 1864) habite le bassin versant supérieur de Grijalva dans le sud du Mexique. Les spécimens types provenaient du Rio Teapa près de Teapa au Mexique, de l’État de Tabasco, où le type de Cichlasoma teapae (EVERMANN & GOLDSBOROUGH, 1902) avait également été collecté.
  • Paraneetroplus Nébulifer (GÜNTHER, 1860) : L’espèce décrite par GÜNTHER comme « Chromis nebulifera » et plus tard (1862) attribuée aux Héros vit dans le bassin supérieur de Papaloapian. On sait où se trouve ce cichlidé grâce à MEEK (1904), qui a désigné les rivières des basses terres orientales de l’isthme de Tehuantepec comme aire de répartition.

et, en outre :

  • Paraneetroplus omonti (ALLGAYER, 1988) qui vit dans le haut bassin Tulija du sud du Mexique, plus précisément dans le haut Rio Tulija lui-même, dans le Rio Mizol-Ha et dans le Rio Bascan.

Pourtant, il est peu probable (mais pas prouvé scientifiquement) que le Paraneetroplus gibbiceps et Paraneetroplus omonti soient identiques.

Paraneetroplus gibbiceps est bleu ciel ou bleu-vert, tandis que Paraneetroplus omonti est jaune.

Il est à noter que les Paraneetroplus capturés dans la localité type de Paraneetroplus omonti présentaient tous sans exception des zones de couleur bleue.

Au milieu du corps de Paraneetroplus omonti, cependant on pouvait remarquer la rangée de taches noires typiques du Paraneetroplus était recouverte d’un jaune doré brillant.

Les nageoires de Paraneetroplus gibbiceps sont de couleur rougeâtre.

La bande latérale décalée ventralement se retrouve chez toutes les espèces du clade Theraps (sauf Theraps irregularis) et chez toutes les espèces du clade Paraneetroplus (encore une fois sauf le Rheoheros au corps le plus étroit qui a le plésiomorphe [présent dans tous autres cichlidés d’Amérique centrale] bande latérale positionnée plus haut).

Malheureusement, la position basse de cette bande ne peut donc pas être utilisée pour diagnostiquer les genres du clade Theraps-Paraneetroplus.

REFERENCES

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Cet ouvrage contient une traduction dérivée de « Paraneetroplus gibbiceps » de Wikipédia en catalan, publiée par ses éditeurs sous licence GNU Free Documentation License et Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 Unported License.

 

LEXIQUE

[1] Les iridophores, ou guanophores, sont des cellules pigmentaires qui réfléchissent la lumière au moyen de lames cristalloïdes de schemochromes produites à partir de guanine cristallisée, résidu du catabolisme des acides aminés.

Un iridophore distingue une cellule dotée de possibilités d’iridescence, comme un chromatophore. Cette cellule stocke (mais ne fabrique pas) les molécules provoquant des reflets iridescents à la surface du tégument.

Les iridophores, également appelés guanophores, sont des pigments cellulaires qui réfléchissent la lumière à l’aide de feuilles de squelette cristallin synthétisées à partir de guanine.

Lorsque ces feuilles sont illuminées, elles génèrent des couleurs irisées en raison de la diffraction des rayons lumineux lors du passage de la pile de feuilles.

L’orientation des squelettes déterminera la nature de la couleur observée.

Lorsque les iridophores utilisent des biochromes en tant que filtres colorés, ils génèrent un effet optique appelé effet Tyndall ou dispersion de Rayleigh, produisant des couleurs vives de bleu et de vert.

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