Paraneetroplus gibbiceps Article n°1 (Répartition & taxonomie)

Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864

La plupart des cichlidés néotropicaux occupent des habitats lentiques dans les rivières et les ruisseaux; mais il existe également un certain nombre d’espèces rhéophiles moyennement à fortement adaptées.

La diversité des cichlidés s’explique à la fois par les soins avancés du couvain, leur morphologie particulière, leur adaptation physiologique aux milieux dans lesquels ils vivent et par bien d’autres critères qui font la richesse et expliquent l’engouement que ces cichlidés suscitent chez les aquariophiles.

Ces dernières comprennent entre autres de nombreuses espèces de Crenicichla et les genres Teleocichla et Retroculus, qui sont distribués principalement dans les hauts plateaux brésiliens et guyanais, mais l’Amérique du sud n’est pas la seule à compter ce type de poisson : il en existe aussi en Amérique centrale !

La majorité des cichlidés néotropicaux se nourrissent d’une variété d’invertébrés et de certaines matières végétales, parmi toutes ces espèces, il en existe quelques-unes appartenant au genre méconnu « Paraneetroplus ».

Ces espèces se sont spécialisés pour vivre dans leur biotope et présentent des caractères physiques particuliers, souvent proches de certains cichlidés africains.

Paraneetroplus gibbiceps est l’une des ces espèces, parfaitement méconnue du grand public des aquariophiles, parfois maintenu par quelques cichlidophiles curieux et à l’affut de la nouveauté et du poisson qui sort du commun.

La maintenance de cette espèce est aussi particulière et exigeante, ce qui explique aussi sa faible diffusion dans le monde aquariophile.

Bref, une découverte de Paraneetroplus gibbiceps s’imposait !

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Darienheros calobrensis – Article n°4 (Conservation & maladies)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer  une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Darienheros calobrensis – Article n°3 (Reproduction)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer  une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Darienheros calobrensis – Article n°2 (Dimorphisme & Comportement & Alimentation & maintenance)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Darienheros calobrensis – Article n°1 (Généralités & Taxonomie & Description)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer  une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Isthmoheros tuyrensis – Article n°5 (Reproduction & Conservation)

Isthmoheros tuyrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – RICAN & NOVAK, 2016 Compte tenu de la grande quantité d’espèces de characidés, de loricaridés et même de cichlidés qui se trouvent principalement en Amérique du Sud, on peut supposer que le Panama est, en ce qui concerne la flore et la faune, une zone de transition entre les continents d’Amérique centrale et du sud Amérique. Le Panama mériterait d’être, plus encore, exploré afin de mieux clarifier cette migration, notamment en ce qui concerne la faune piscicole, de l’Amérique du Sud vers l’Amérique centrale. Il y a quelques années plus tôt, le genre Vieja représentait un groupe important, voir majeur parmi les cichlidés d’Amérique centrale. Outre leur aspect imposant, les « Vieja » sont d’une beauté remarquable et ces espèces offrent une large gamme de couleurs et de motifs intéressants. Il faut aussi noter à propos de ces poissons le fait qu’ils peuvent devenir grands, ils peuvent dépasser les 30 centimètres ce qui n’a rien d’exceptionnel, mais ce qui est plus remarquable encore, c’est qu’ils sont principalement herbivores dans la nature et qu’ils acceptent la plupart des aliments en aquarium. Leur répartition géographique s’étend du Mexique, du Guatemala et du Nicaragua en Amérique centrale. En tant que plus gros cichlidés, les « Vieja » ont tendance à se déplacer lentement et sont des poissons relativement paisibles en dehors du frai ou lorsque des œufs ou des alevins sont présents. Ces poissons possèdent une allure typique et peuvent devenir assez trapus, ce qui est très visible notamment grâce à ces bosses nucales graisseuses qui sont courantes chez les grands mâles adultes. Le plus beau des « Vieja » de tous est probablement « Vieja synspilum », connu pour être grand et joliment coloré dans des rouges vifs et des oranges avec une explosion de couleurs vives : c’est juste un magnifique cichlidé. (suite…)

Nosferatu labridens – 4ème partie

Nosferatu labridens – PELLEGRIN 1903

Endémique du bassin du Rio Panuco sur le versant atlantique du nord-est du Mexique, Nosferatu labridens est une belle espèce de cichlidé, malheureusement assez agressif, classé dans le genre Herichthys par Sven KULLANDER en 1996 puis inclus en 2014 dans un nouveau genre qu’est Nosferatu.

Les Nosferatu forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.

Nosferatu !

Hydrocynus goliath – La terreur du Congo…il suffit de regarder ses dents !

Quand on entend ce genre de nom, on s’attend à découvrir un animal imposant aux longues dents acérées, prêt à fondre sur ses proies.

Rien que son nom inspire des images terribles à l’esprit…et pourtant, celui à qui on a donné ce nom n’a pas du tout l’allure que l’on pense, c’est même ne fait un des plus beaux joyaux des cichlidés d’Amérique centrale, un poisson rare et difficile à maintenir dans nos aquariums, ou tout au moins réservé à des éleveurs de cichlidé un peu spécialisés.

Le nom de ce genre, Nosferatu a été donné en raison de la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure que possèdent toutes les espèces du genre, on dit que ceux-ci rappellent ceux du vampire éponyme dans le Nosferatu de FW MURNAU.

Rien de tout cela !

Le Nosferatu Labridens est un poisson qui attire vraiment le regard, mais bien que ses belles couleurs en fassent l’un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale, c’est un poisson sur lequel, il y a encore beaucoup à apprendre et qui nécessite une maintenance particulière, à la portée d’un cichlidophile averti !

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Nosferatu labridens – 3ème partie

Nosferatu labridens – PELLEGRIN 1903

Endémique du bassin du Rio Panuco sur le versant atlantique du nord-est du Mexique, Nosferatu labridens est une belle espèce de cichlidé, malheureusement assez agressif, classé dans le genre Herichthys par Sven KULLANDER en 1996 puis inclus en 2014 dans un nouveau genre qu’est Nosferatu.

Les Nosferatu forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.

Nosferatu !

Hydrocynus goliath – La terreur du Congo…il suffit de regarder ses dents !

Quand on entend ce genre de nom, on s’attend à découvrir un animal imposant aux longues dents acérées, prêt à fondre sur ses proies.

Rien que son nom inspire des images terribles à l’esprit…et pourtant, celui à qui on a donné ce nom n’a pas du tout l’allure que l’on pense, c’est même ne fait un des plus beaux joyaux des cichlidés d’Amérique centrale, un poisson rare et difficile à maintenir dans nos aquariums, ou tout au moins réservé à des éleveurs de cichlidé un peu spécialisés.

Le nom de ce genre, Nosferatu a été donné en raison de la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure que possèdent toutes les espèces du genre, on dit que ceux-ci rappellent ceux du vampire éponyme dans le Nosferatu de FW MURNAU.

Rien de tout cela !

Le Nosferatu Labridens est un poisson qui attire vraiment le regard, mais bien que ses belles couleurs en fassent l’un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale, c’est un poisson sur lequel, il y a encore beaucoup à apprendre et qui nécessite une maintenance particulière, à la portée d’un cichlidophile averti !

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Nosferatu labridens – 2ème partie

Nosferatu labridens – PELLEGRIN 1903

Endémique du bassin du Rio Panuco sur le versant atlantique du nord-est du Mexique, Nosferatu labridens est une belle espèce de cichlidé, malheureusement assez agressif, classé dans le genre Herichthys par Sven KULLANDER en 1996 puis inclus en 2014 dans un nouveau genre qu’est Nosferatu.

Les Nosferatu forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.

Nosferatu !

Hydrocynus goliath – La terreur du Congo…il suffit de regarder ses dents !

Quand on entend ce genre de nom, on s’attend à découvrir un animal imposant aux longues dents acérées, prêt à fondre sur ses proies.

Rien que son nom inspire des images terribles à l’esprit…et pourtant, celui à qui on a donné ce nom n’a pas du tout l’allure que l’on pense, c’est même ne fait un des plus beaux joyaux des cichlidés d’Amérique centrale, un poisson rare et difficile à maintenir dans nos aquariums, ou tout au moins réservé à des éleveurs de cichlidé un peu spécialisés.

Le nom de ce genre, Nosferatu a été donné en raison de la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure que possèdent toutes les espèces du genre, on dit que ceux-ci rappellent ceux du vampire éponyme dans le Nosferatu de FW MURNAU.

Rien de tout cela !

Le Nosferatu Labridens est un poisson qui attire vraiment le regard, mais bien que ses belles couleurs en fassent l’un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale, c’est un poisson sur lequel, il y a encore beaucoup à apprendre et qui nécessite une maintenance particulière, à la portée d’un cichlidophile averti !

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Nosferatu labridens – 1ère partie

Nosferatu labridens – PELLEGRIN 1903

Endémique du bassin du Rio Panuco sur le versant atlantique du nord-est du Mexique, Nosferatu labridens est une belle espèce de cichlidé, malheureusement assez agressif, classé dans le genre Herichthys par Sven KULLANDER en 1996 puis inclus en 2014 dans un nouveau genre qu’est Nosferatu.

Les Nosferatu forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.

Nosferatu !

Hydrocynus goliath – La terreur du Congo…il suffit de regarder ses dents !

Quand on entend ce genre de nom, on s’attend à découvrir un animal imposant aux longues dents acérées, prêt à fondre sur ses proies.

Rien que son nom inspire des images terribles à l’esprit…et pourtant, celui à qui on a donné ce nom n’a pas du tout l’allure que l’on pense, c’est même ne fait un des plus beaux joyaux des cichlidés d’Amérique centrale, un poisson rare et difficile à maintenir dans nos aquariums, ou tout au moins réservé à des éleveurs de cichlidé un peu spécialisés.

Le nom de ce genre, Nosferatu a été donné en raison de la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure que possèdent toutes les espèces du genre, on dit que ceux-ci rappellent ceux du vampire éponyme dans le Nosferatu de FW MURNAU.

Rien de tout cela !

Le Nosferatu Labridens est un poisson qui attire vraiment le regard, mais bien que ses belles couleurs en fassent l’un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale, c’est un poisson sur lequel, il y a encore beaucoup à apprendre et qui nécessite une maintenance particulière, à la portée d’un cichlidophile averti !

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Amatitlania nigrofasciata – Article n°10

Amatitlania nigrofasciata – GÜNTHER, 1867

Le cichlidé bagnard (Amatitlania nigrofasciata) est l’une des espèces d’aquarium les plus connues et répandues du monde de l’aquariophilie.

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1867 par Albert GÜNTHER sous le nom de Heros nigrofasciatus (RADKHAH & EAGDERI, 2019).

Par la suite, il a été rebaptisé « Cichlasoma nigrofasciatum » puis ensuite « Archocentrus nigrofasciatus ».

Depuis cette époque, il a été affublé de plusieurs autres noms avant que sa taxonomie actuelle ne soit décidée…et rien ne certifie qu’elle ne changera pas encore dans les années à venir.

Amatitlania nigrofasciata (SCHMITTER-SOTO, 2007) est un poisson néotropical appartenant à la famille des Cichlidae dont la répartition d’origine est l’Amérique centrale, plus précisément que l’on trouve au Salvador, au Guatemala et au Panama (FROESE & PAULY, 2019).

Les Amatitlania nigrofasciata sont entrés pour la première fois dans le monde de l’aquariophilie qu’à partir des années 1930 et sont rapidement devenus connus et réputés pour être agressifs envers les autres poissons mais aussi pour d’autres qualités qui sont les leurs et qui font tout leur charme.

Le chercheur Juan SCHMITTER-SOTO a décrit ce genre pour la première fois en 2007 sur la base d’une étude du complexe Archocentrus (DUFFY & AL., 2013).

La popularité de Convict cichlid chez les aquariophiles a eu aussi d’autres effets indésirables comme l’a révélée son introduction dans des zones et pays situés en dehors de son aire de répartition d’origine.

Parce qu’il est si robuste, il est capable de s’adapter facilement aux zones en dehors de son aire de répartition, des populations envahissantes d’Amatitlania nigrofasciata ont été établies aux États-Unis, en Iran et en Australie occidentale.

Des lors, cette espèce est considérée comme invasive et comme un ravageur dans ces zones à cause de la concurrence qu’il exerce à l’encontre de la faune indigène des lieux où il a été introduit.

Pourtant, malgré ce constat peu flatteur, aujourd’hui encore, le « Convict Cichlid », Amatitlania nigrofasciata reste l’un des cichlidés les plus répandu et connu de l’aquariophilie et du monde de la science qui a trouvé en ces cichlidés un grand potentiel expérimental et d’étude comportementale.

Pour de multiples raisons, les Amatitlania nigrofasciata restent pourtant parmi les poissons les plus intéressants à élever et à observer même s’ils n’emportent pas toujours les faveurs de tous les publics.

Malgré leur apparente facilité de maintenance, il est bien souvent préférable qu’elle soit l’affaire d’aquariophiles qui ont déjà une certaine expérience dans l’élevage de poissons agressifs.

Par ailleurs, leur environnement offre un biotope très attrayant qu’il est possible de reconstituer en aquarium dans lequel leurs beaux motifs d’écailles noires et argentées s’intégreront parfaitement.

Malgré l’agressivité réputée de ce poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont en fait l’un des cichlidés les plus faciles à entretenir et surtout, les Amatitlania nigrofasciata sont une bonne initiation à la découverte de la famille des cichlidés.

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Amatitlania nigrofasciata – Article n°9

Amatitlania nigrofasciata – GÜNTHER, 1867

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Le cichlidé bagnard (Amatitlania nigrofasciata) est l’une des espèces d’aquarium les plus connues et répandues du monde de l’aquariophilie.

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1867 par Albert GÜNTHER sous le nom de Heros nigrofasciatus (RADKHAH & EAGDERI, 2019).

Par la suite, il a été rebaptisé « Cichlasoma nigrofasciatum » puis ensuite « Archocentrus nigrofasciatus ».

Depuis cette époque, il a été affublé de plusieurs autres noms avant que sa taxonomie actuelle ne soit décidée…et rien ne certifie qu’elle ne changera pas encore dans les années à venir.

Amatitlania nigrofasciata (SCHMITTER-SOTO, 2007) est un poisson néotropical appartenant à la famille des Cichlidae dont la répartition d’origine est l’Amérique centrale, plus précisément que l’on trouve au Salvador, au Guatemala et au Panama (FROESE & PAULY, 2019).

Les Amatitlania nigrofasciata sont entrés pour la première fois dans le monde de l’aquariophilie qu’à partir des années 1930 et sont rapidement devenus connus et réputés pour être agressifs envers les autres poissons mais aussi pour d’autres qualités qui sont les leurs et qui font tout leur charme.

Le chercheur Juan SCHMITTER-SOTO a décrit ce genre pour la première fois en 2007 sur la base d’une étude du complexe Archocentrus (DUFFY & AL., 2013).

La popularité de Convict cichlid chez les aquariophiles a eu aussi d’autres effets indésirables comme l’a révélée son introduction dans des zones et pays situés en dehors de son aire de répartition d’origine.

Parce qu’il est si robuste, il est capable de s’adapter facilement aux zones en dehors de son aire de répartition, des populations envahissantes d’Amatitlania nigrofasciata ont été établies aux États-Unis, en Iran et en Australie occidentale.

Des lors, cette espèce est considérée comme invasive et comme un ravageur dans ces zones à cause de la concurrence qu’il exerce à l’encontre de la faune indigène des lieux où il a été introduit.

Pourtant, malgré ce constat peu flatteur, aujourd’hui encore, le « Convict Cichlid », Amatitlania nigrofasciata reste l’un des cichlidés les plus répandu et connu de l’aquariophilie et du monde de la science qui a trouvé en ces cichlidés un grand potentiel expérimental et d’étude comportementale.

Pour de multiples raisons, les Amatitlania nigrofasciata restent pourtant parmi les poissons les plus intéressants à élever et à observer même s’ils n’emportent pas toujours les faveurs de tous les publics.

Malgré leur apparente facilité de maintenance, il est bien souvent préférable qu’elle soit l’affaire d’aquariophiles qui ont déjà une certaine expérience dans l’élevage de poissons agressifs.

Par ailleurs, leur environnement offre un biotope très attrayant qu’il est possible de reconstituer en aquarium dans lequel leurs beaux motifs d’écailles noires et argentées s’intégreront parfaitement.

Malgré l’agressivité réputée de ce poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont en fait l’un des cichlidés les plus faciles à entretenir et surtout, les Amatitlania nigrofasciata sont une bonne initiation à la découverte de la famille des cichlidés.

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Vieja synspilum & Vieja melanurum – 1ère partie (1/2)

Vieja synspilum & Vieja melanurum – Günther, 1862

Le cichlidé Quetzal, également appelé cichlidé à tête de feu, du Guatemala et du Belize avec une longueur de corps de 30 cm est l’une des grandes espèces de cichlidés en Amérique centrale et a besoin d’un aquarium de taille correspondante.

C’est l’une des espèces les plus pacifiques qu’il vaut mieux la garder en petit groupe.

À partir de ce type de maintenance, des couples peuvent se former au sein du groupe, entre des individus qui s’accouplent volontairement et harmonieusement et qui finalement se reproduiront et prendront bien soin de leurs progénitures.

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Mesoheros festae – 1ère partie

Le Cichlidé étendard

Le Mesoheros festae, plus communément appelé « Cichlidé étendard », est un poisson tropical d’eau douce originaire d’Amérique du Sud. Le Cichlasoma festae, qui est aussi appelé « cichlidé équatorien rouge » ou « rouge d’Equateur », comme son nom l’indique, vient d’Equateur, où il habite le système du fleuve Guayas.

Il se trouve principalement dans les rives des fleuves respectifs.

Mesoheros festae – femelle

Comme les animaux peuvent être assez agressifs, ils ne doivent pas nécessairement être gardés par des débutants. Apprécié pour sa beauté particulière, il est reproduit et élevé en grande quantité pour le marché de l’aquariologie.

Mesoheros festae – Grand mâle

Les cichlidés équatoriens rouges ont une belle couleur de base orange ou rougeâtre, qui est dotée de rayures sombres frappantes. Les nageoires deviennent souvent d’un rouge intense quand elles vont bien. Comme de nombreux cichlidés, les mâles adultes ont une bosse sur le front, qui se développe à partir d’une taille d’environ 5 cm.

Les mâles peuvent atteindre 30 centimètres de haut.

Les femelles sont généralement beaucoup plus petites. Idéalement, les cichlidés équatoriens rouges doivent toujours être conservés en couple.

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Vieja synspilum & Vieja melanurum – 2ème partie (2/2)

Vieja synspilum & Vieja melanurum – Günther, 1862

Le cichlidé Quetzal, également appelé cichlidé à tête de feu, du Guatemala et du Belize avec une longueur de corps de 30 cm est l’une des grandes espèces de cichlidés en Amérique centrale et a besoin d’un aquarium de taille correspondante.

C’est l’une des espèces les plus pacifiques qu’il vaut mieux la garder en petit groupe.

À partir de ce type de maintenance, des couples peuvent se former au sein du groupe, entre des individus qui s’accouplent volontairement et harmonieusement et qui finalement se reproduiront et prendront bien soin de leurs progénitures.

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