Isthmoheros tuyrensis – Article n°3 (Description & comportement)

Isthmoheros tuyrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – RICAN & NOVAK, 2016

Compte tenu de la grande quantité d’espèces de characidés, de loricaridés et même de cichlidés qui se trouvent principalement en Amérique du Sud, on peut supposer que le Panama est, en ce qui concerne la flore et la faune, une zone de transition entre les continents d’Amérique centrale et du sud Amérique.

Le Panama mériterait d’être, plus encore, exploré afin de mieux clarifier cette migration, notamment en ce qui concerne la faune piscicole, de l’Amérique du Sud vers l’Amérique centrale.

Il y a quelques années plus tôt, le genre Vieja représentait un groupe important, voir majeur parmi les cichlidés d’Amérique centrale.

Outre leur aspect imposant, les “Vieja” sont d’une beauté remarquable et ces espèces offrent une large gamme de couleurs et de motifs intéressants.

Il faut aussi noter à propos de ces poissons le fait qu’ils peuvent devenir grands, ils peuvent dépasser les 30 centimètres ce qui n’a rien d’exceptionnel, mais ce qui est plus remarquable encore, c’est qu’ils sont principalement herbivores dans la nature et qu’ils acceptent la plupart des aliments en aquarium.

Leur répartition géographique s’étend du Mexique, du Guatemala et du Nicaragua en Amérique centrale.

En tant que plus gros cichlidés, les “Vieja” ont tendance à se déplacer lentement et sont des poissons relativement paisibles en dehors du frai ou lorsque des œufs ou des alevins sont présents.

Ces poissons possèdent une allure typique et peuvent devenir assez trapus, ce qui est très visible notamment grâce à ces bosses nucales graisseuses qui sont courantes chez les grands mâles adultes.

Le plus beau des “Vieja” de tous est probablement “Vieja synspilum”, connu pour être grand et joliment coloré dans des rouges vifs et des oranges avec une explosion de couleurs vives : c’est juste un magnifique cichlidé.

Mais, il y a d’autres beautés chez les « Vieja » !

Si Isthmoheros tuyrensis en est le parent pauvre, cette espèce de  cichlidé que l’on trouve dans les habitats d’eau douce à mouvement lent sur le versant Pacifique de l’est du Panama, a malgré tout son charme et ne laisse pas indifférent.

Avant d’être reconnu comme le seul membre du genre Isthmoheros et évincé du genre Vieja, Isthmoheros tuyrensis a été placé dans plusieurs autres genres, y compris Cichlasoma et d’autres, mais, de l’avis des systématiciens, il n’était pas particulièrement étroitement lié à l’un d’entre eux.

Finalement, contre toute attente, le parent le plus proche d’Isthmoheros tuyrensis est Talamancaheros.

Isthmoheros tuyrensis n’est certainement pas le cichlidé le plus frappant, mais avec son apparence intéressante et sa présence constante, il contraste agréablement avec de nombreuses autres espèces.

DESCRIPTION

Cette espèce a été décrite pour la première fois par MEEK & HILDEBRAND en 1913.

Il faut remarquer que trois espèces sud-américaines constituant le nouveau genre Mesoheros peuvent être rattachées à ce groupe centraméricain ainsi que le Genre « Australoheros ».

A savoir que suite à l’éclatement des genres “Cichlasoma” imposé par KULLANDER en 1986, de nombreuses espèces centre-américaines s’étaient retrouvées orphelines !

Par défaut, ces espèces étaient attribuées à « Cichlasoma » puis ou suivant le cas, plus tard, à « Heros », mais elles étaient toujours encadrés de guillemets pour être bien identifiées.

Au fil des années, les publications se sont multipliées, classant et déclassant, puis reclassant telle  ou telle espèce dans tel ou tel genre…un vrai foutoir taxonomique !

Enfin, en 2015 une publication importante a résolu de nombreux cas litigieux mais, malgré celle-ci, par la suite il demeurait encore certains cas à traiter qui restaient en suspens.

C’est donc en avril 2016 qu’une publication de RICAN et Al. ont mis un terme à quasiment tous ces cas sujets à interrogation.

Il reste encore possible l’ajout par la suite de quelques modifications légères mais il s’agirait, dans ces cas, d’une étape extrêmement importante qui va bien au-delà du classement des espèces.

La classification de ce groupe d’espèces s’établit maintenant ainsi :

D’après les études moléculaires actuelles, la classification des cichlidés d’Amérique centrale se présente donc de la manière suivante :

Notons que deux genres pour lesquels des études supplémentaires sont nécessaires ne sont pas inclus dans le classement en vigueur :

  • Oscura ;

et

  • Kihnichthys.

Ces 2 genres ont été placés dans les Herichtyines.

Le détail de cette nouvelle classification peut être consulté sur la page des nouveautés systématiques.

Istmoheros est la lignée sœur de Talamancaheros, créée par RICAN en 2016.

Car bien que les membres de ces deux espèces (Istmoheros  et Talamancaheros ) aient partagé le chemin de l’évolution pendant longtemps, dans le livre « Cichlidés d’Amérique centrale », Ad KONINGS dévoile une théorie intéressante sur l’origine de ces espèces :

« Les ancêtres des Cribroheros altifrons (un omnivore non spécialisé) auraient été contraints de se spécialiser en raison de la pression concurrentielle croissante de l’Amérique du Sud (Andinoacara coeruleopunctatus et Geophagus crassilabris).

Cela a provoqué la scission de l’espèce en une espèce plus carnivore (Amphilophus calobrensis) et une espèce plus herbivore (Isthmoheros tuyrense).

Les deux espèces se trouvent toujours dans le même système fluvial ».

Bien que ces informations soient maintenant obsolètes (par les technologies génétiques modernes), elles fournissent néanmoins un bon exemple de la façon dont la richesse en espèces en Amérique centrale aurait pu surgir et, selon toute probabilité, et surtout continue de se développer.

Finalement, Isthmoheros tuyrensis a été retiré du genre Vieja par RICAN en 2016 parce que Vieja appartient aux Herichthynes et Isthmoheros tuyrensis aux Amphilophines.

Le genre monotypique est le plus étroitement lié à Talamancaheros.

En raison de similitudes morphologiques superficielles, il a été temporairement attribué à Vieja, mais les études de génétique moléculaire ont clairement nié une relation.

Dans le livre “Cichlids from Central America“, Ad KONINGS développe une théorie intéressante sur l’origine de cette espèce.

Les ancêtres de Cribroheros altifrons (un omnivore non spécialisé) auraient été contraints de se spécialiser en raison de la concurrence croissante de l’Amérique du Sud (Andinoacara coeruleopunctatus et Géophagus crassilabris).

En conséquence, l’espèce s’est scindée en deux, avec d’une part, une espèce plus carnivore (Amphilophus/Darienheros calobrensis) et de l’autre, une espèce plus herbivore (Isthmoheros tuyrensis).

Darienheros “Amphilophus” calobrensis.

Bien que ces connaissances soient depuis devenues obsolètes (en raison des technologies génétiques modernes), elles fournissent néanmoins un bon exemple de la façon dont la richesse en espèces en Amérique centrale a pu naître et existe toujours selon toute probabilité.

Isthmoheros tuyrensis a été retiré du genre Vieja par RICAN en 2016 et depuis cette date, Vieja appartient aux Herichthynes et Isthmoheros tuyrensis aux Amphilophines.

 

MORPHOLOGIE

Jeune, il est très proche de la forme du corps des Amphilophus (museau un peu pointu) ou des Archocentrus.

En vieillissant, il s’arrondit mais garde son patron mélanique de base avec cette série de taches et les petits points sur le corps.

Vu de face, ce poisson a une tête plus proche de Cichlasoma / Talamancaheros sieboldi que ne pouvait le laisser paraître la forme de son corps.

Le corps est robuste et plutôt typique des cichlidés américains.

Les nageoires dorsale et anale sont pointues.

Les mâles adultes développent progressivement une forte bosse nucale sur le front.

Il a un corps ovoïde, massif, peu allongé et assez comprimé latéralement;

La tête est grande avec des yeux qui sont relativement petits. devant les yeux il y a une paire de narines, dotées des fonctions olfactives.

La bouche est bien proportionnée par rapport au corps.

La bouche est placée en position sous-terminale ; elle est grande et aux lèvres particulièrement charnues.

A l’intérieur de la bouche, se trouve la cavité buccale formée par deux os, en forme de faucille et couverts de tubercules, adaptés à la mastication.

 

TAILLE

Un bac de deux mètres n’est pas un luxe inutile, car ces animaux, élevés en aquarium peuvent atteindre finalement la taille respectable de 25 voire 30 centimètres.

 

COLORATION

La coloration de base est beige-gris avec un brillant argenté, agrémentée de petites taches sombres et sept taches noires, souvent fusionnées sur le corps sous la ligne latérale.

Si sa couleur de base est grise avec de nombreux points et bandes, cela dépend aussi du lieu de découverte, sa longueur peut atteindre 30 centimètres.

Le poisson peut parfois virer à un beau vert olive, mais généralement les tons gris prédominent.

Selon son humeur, la partie de la tête devient sombre au noir, et des rayures verticalement transversales apparaissent sur les côtés, ce qui donne à ce poisson un motif plein de contrastes.

Ce qui est notable chez cette espèce est la modification de coloration entre la phase de vie normale où le poisson est gris pâle avec les marques mélaniques et la phase de reproduction où cette espèce devient blanc/argent avec des points noirs.

Les femelles ont une tache au niveau de la nageoire dorsale.

fIl y a peu de couleurs dans la robe de Isthmoheros tuyrensis, mais le dessin de celle-ci est très variable et se fait en subtilité.

De petits points noirs au centre des écailles tapissent le corps.

Ces points noirs deviennent plus importants à mesure que ces animaux vieillissent.

Six bandes transversales obliques généralement visibles uniquement au milieu du corps.

Cela crée une rangée de sept taches (six bandes transversales plus la tâche du pédoncule caudal).

Incidemment, le type de spécimen décrit par HILDEBRAND en 1913 avait sept bandes croisées et non six.

Des variantes à sept bandes croisées sont également connues dans la littérature aquariophile.

Il y a aussi trois bandes croisées sur le nez.

 

DIFFERENCIATION & SIGNES DISTINCTIFS

Etant le seul membre de son espèce, hormis les similitudes existantes avec les Vieja, aucun critère n’est à retenir.

 

DUREE DE VIE

La durée de vie exacte de ces cichlidés dans leur milieu naturel n’est pas connue.

Ils peuvent vivre 8 à 9 ans sans problème, voire plus en fonction des conditions de maintenance qui leur seront données

 

DIMORPHISME SEXUEL

Les femelles Isthmoheros tuyrensis restent un peu plus petites (environ 20 centimètres) que les mâles qui peuvent atteindre 30 centimètres pour les plus gros spécimens.

Femelle en couleurs de reproduction et de couvain.

Le mâle est plus grand, le front de la femelle a des nageoires pointues non appariées.

Mâle Isthmoheros tuyrensis en période de reproduction.

A un certain âge, comme beaucoup de ces gros cichlidés, le mâle développe une bosse nucale.

Les juvéniles Isthmoheros tuyrensis arrivent à maturité à l’âge de 2 ans.

Le profil et front des femelles un peu plus rond et moins raide que celui des mâles.

Les femelles montrent également une zone noire dans la nageoire dorsale pendant les soins de la couvée, ce qui manque complètement aux mâles Isthmoheros tuyrensis.

– 

COMPORTEMENT

CARACTERE

Les rapports concernant le comportement de ces poissons mentionnés dans la littérature spécialisée et sur les réseaux sociaux d’Internet, qui ne sont pas nombreux, indiquent généralement qu’il s’agit d’une espèce calme, réservée, mais volontaire.

Les Isthmoheros tuyrensis ne se laissent pas facilement repousser ou bousculer, ils sont capables d’aller à la confrontation contre leur adversaire si cela devient nécessaire.

Les Isthmoheros tuyrensis sont un peu plus actifs entre eux.

En revanche, ils ne sont pas taquins ni belliqueux de nature et cherchent pas à chasser les autres espèces ou partenaires de leur bac, même s’il s’agit de cichlidés d’une autre espèce.

On constate qu’ils sont plus actifs entre eux.

En effet, parfois, ce grand cichlidé peut être assez agressif avec les autres membres de son espèce et, compte tenu de ce trait de caractère, il est préférable de garder Isthmoheros tuyrensis par couple, toujours  dans un aquarium comportant de nombreuses cachettes faites de racines et de pierres…

 

COHABITATION

Isthmoheros tuyrensis est un poisson paisible et calme qui peut être conservé avec d’autres grands cichlidés paisibles.

C’est une espèce modérément agressive pour laquelle si on veut réussir sa maintenance, il faudra lui adjoindre une communauté de cichlidés d’Amérique centrale forts et robustes, fournir à tous ces poissons dans leur aquarium suffisamment d’espace où ils pourront avoir un territoire.

De nature, ils ne sont pas taquins ni belliqueux et ne cherchent pas à chasser les autres partenaires de leur bac, même s’il s’agit de cichlidés d’une autre espèce.

Mais parfois, même dans les meilleures conditions de maintenance, cela peut mal se passer, il n’y aucune garantie de succès et surtout, il faudra toujours veiller à ce que la/les femelle(s) ne soient pas maltraitées.

Pour une socialisation plus poussée, il faut choisir des espèces calmes et paisibles, car sous l’influence du stress, Isthmoheros tuyrensis a tendance à se blesser au niveau des flancs jusqu’au point d’en mourir rapidement.

La structure de l’aquarium est importante pour le bien être de Isthmoheros tuyrensis !

Garder plus d’un mâle dans de petits aquariums peut être problématique.

Dans la nature, cette espèce vit parfois en présence d’Andinoacara (Aequidens) coeruleopunctatus et Geophagus crassilabris.

Un certain nombre d’aquariophiles ont eu des expériences positives, en aquarium, avec différentes espèces suivantes au fil du temps.

Parmi celles-ci, on peut citer :

  • Kronoheros uffermani ;
  • Geophagus crassilabris ;
  • Amphilophus/Darienheros calobrensis;
  • Cribroheros altifrons ;
  • Amphilophus lyonsi ;
  • Petenia splendida ;
  • Cribroheros rhytisma ;
  • Thorichthys maculipinnis ;
  • Amatitlania septemfasciata ;
  • Amatitlania myrnae ;
  • Rocio octofasciata ;

Cette liste n’est pas exhaustive et il existe sans aucun doute davantage de combinaisons possibles de cichlidés pouvant vivre avec les Isthmoheros tuyrensis en aquarium qui sont envisageables.

Pour une socialisation plus poussée, il faudra choisir des espèces calmes et pacifiques, car Isthmoheros tuyrensis a tendance à se meurtrir sur les flancs en faisant une plaie ouverte, sous l’influence du stress et qui le fait périr ensuite rapidement. 

 

EAU

ENVIRONNEMENT

Ce cichlidé vit dans un environnement d’eau douce benthopélagique,.

Son origine laisse supposer une préférence envers des eaux douces mais il a été maintenu et reproduit dans l’eau du robinet.

Il faut juste, dans ce cas, prêter attention à l’apparition d’ulcères qui se développent d’autant plus vite et facilement que le poisson est dominé ou se sent stressé.

 

ZONE DE VIE

Valeurs de l’eau

  • PH : Situé dans une fourchette de 7-7,9 ;
  • GH : Entre 3 – 4 ;
  • KH : Entre 3 – 4 ;
  • Température : 25 à 30°C.

Selon STAWIKOWSKI, Isthmoheros tuyrensis pourrait supporter une température allant jusqu’à 32°C pendant une durée relativement courte.

 

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REFERENCES

KULLANDER, Sven O. | Collaborateurs ŘICAN, O., L. PIALEK, K. DRAGOVA ET J. NOVAK , 2016. Diversité et évolution des poissons cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei: Cichlidae) avec classification révisée. Verteb. Zool. 66 (1): 1-102. ( Réf.114771 ).

MEEK, SE & HILDEBRAND, SF 1913. Nouvelles espèces de poissons du Panama. Publications du Field Museum of Natural History, Zoological Series 10 (8): 77–91. Page de référence BHL .

ŘICAN, O. , PIÁLEK, L. , DRAGOVÁ, K. & NOVÁK, J. 2016. Diversité et évolution des poissons cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei: Cichlidae) avec classification révisée. Zoologie des vertébrés 66 (1): 1–102. Article complet (PDF) Page de référence.

MEEK SE & HILDEBRAND SF 1913. Nouvelles espèces de poissons du Panama. Field Museum of Natural History, Vol X, pp 89-90

 

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MEEK, SE & HILDEBRAND, SF 1913. Nouvelles espèces de poissons du Panama. Publications du Field Museum of Natural History, Zoological Series 10 (8): 77–91. Page de référence BHL .

 

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LITTÉRATURE

CONKEL D. 1993. Cichlidés d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale, page 96

 

FISHBASE. Isthmoheros tuyrensis (Meek et Hildebrand, 1913), KONINGS A. 1989.

Cichlidés d’Amérique centrale, page 54

 

MEEK SE & Hildebrand SF 1913. Nouvelles espèces de poissons du Panama Vol X, pages 89-90

RICAN O. et al 2016.

 

DIVERSITE ET EVOLUTION DES CICHLIDES D’AMERIQUE CENTRALE AVEC CLASSIFICATION REVISEE.

RIEHL R. et BAENSCH H. 1996.

 

MERGUS AQUARIUM ATLAS, volume 3, pages 754-755. STAWIKOWSKI R / WERNER U. 1998.

Die Buntbarsche Amerikas, volume 1, pages 404 – 405

Isthmoheros tuyrensis in Catalog of Fishes, ESCHMEYER, WN, FRICKE, R. & VAN DER LAAN, R. (eds.) 2021.

Catalogue of Fishes version électronique.

Isthmoheros tuyrensis dans FishBase, FROESE, R. et PAULY, D. (éds.) 2021. FishBase.

 

Publication électronique World Wide Web, www.fishbase.org, version 12/2019.

Centre du patrimoine mondial de l’Unesco – Parc national de Darien.

https://whc.unesco.org/fr/list/159/

http://www.panamafishingandcatching.com/flyfishing.htm

 

FRICKE, R., WN ESCHMEYER & R. VAN DER LAAN, éditeurs. 2018.

Catalogue des poissons : genres, espèces, références. 

http://researcharchive.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp.

(novembre 2018).

 

FROESE, R., & D. PAULY, éditeurs. 2018. Isthmoheros tuyrensis, MEEK & HILDEBRAND, 1913. FishBase. 

https://www.fishbase.de/summary/Isthmoheros-tuyrensis.html. (novembre 2018).

 

Secrétariat du GBIF. 2018. Taxonomie de la dorsale GBIF : Isthmoheros tuyrensis MEEK & HILDEBRAND, 1913.

Centre mondial d’information sur la biodiversité, Copenhague. 

https://www.gbif.org/species/9396413. (novembre 2018).

 

OIE (Organisation mondiale de la santé animale). 2020.

Maladies, infections et infestations en vigueur en 2020.

http://www.oie.int/animal-health-in-the-monde/oie-listed-diseases-2020/. (janvier 2020).

 

SANDERS, S., C. CASTIGLIONE & M. HOFF. 2018.

Programme de cartographie d’évaluation des risques : RAMP,

version 3.1. Service américain de la pêche et de la faune.

 

LEXIQUE

[1] Le río Bayano (ou río Chepo) est un cours d’eau de l’est du Panama, qui arrose notamment la province de Panama et la comarque Kuna de Madugandí. Long de 206 kilomètres, il prend sa source dans la cordillère de San Blas et se jette dans le golfe de Panama (océan Pacifique). Le río Bayano est le troisième plus long cours d’eau du pays, après le rio Chucunaque et le rio Tuira. Ses principaux affluents sont les rivières Mamoni, Ipetí Chararé et Maje. En 1976, son cours a été barré par une barrage hydroélectrique pour former le lac Bayano.

 

[1] Rivière Tuira : Rivière / Río Tuira , ou Tuyra , ruisseau dans l’est du Panama , d’une longueur de 170 km. Elle prend sa source dans les hauts plateaux du Darién (Serranía del Darién) et coule au sud-sud-est puis au nord et à l’ouest après El Real de Santa María, où il reçoit la rivière Chucunaque, puis au nord-ouest jusqu’à La Palma sur le golfe de San Miguel (océan Pacifique). Le Río Tuira est navigable sur environ 120 km au-dessus de son embouchure. Le bassin du Río Tuira se compose d’une forêt tropicale humide avec plus de 80 pouces (2000 mm) de précipitations annuelles et pas de saison sèche appréciable, est le foyer des indiens Chocó .

[2] Le río Bayano (ou río Chepo) est un cours d’eau de l’est du Panama, qui arrose notamment la province de Panama et la comarque Kuna de Madugandí.

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