Cichlidamerique

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Un bac spécifique pour Apistogramma par « BLURAMI »

Article rédigé par BLURAMI le 22 décembre 2016 Cet article est écrit plus à l’attention d’aider ceux qui débutent avec ce genre de poissons et qui voudraient faire de la reproduction aboutie avec une maintenance en spécifique qu’aux spécialistes des Apistogramma. Je vais donc vous montrer comment réaliser un bac pour Apistogramma : il y a rien de bien sorcier là-dedans mais on voit souvent sur le net des personnes qui ne comprennent pas pourquoi leurs Apistogramma sont stressés, hyper agressifs ou encore bien d’autres problèmes… Et pourtant ils ont bien mis des caches (1 racine et 1 noix de coco!!!) mais rien n’y fait alors voyons cela ensembles pour commencer de la bonne façon et mettre toutes les chances de notre côté.    Apistogramma nijsseni Apistogramma-cacatuoides Apistogramma-hongsloi Apistogramma hongsloi Apistogramma macmasteri Apistogramma bitaenia Apistogramma borellii Apistogramma_baenschi   GENERALITES Les apistogramma sont des poissons faisant partie de la grande famille des cichlidés, certes se sont des « modèles réduits » mais ils ont tout le tempérament de leurs grands frères. Leurs tailles varient de 6 cm jusqu’à 10/12 cm pour les plus grands sujets. Ils sont présents sur quasiment toute l’Amérique du Sud et vivent dans des petits cours d’eau sans trop de courant ou pièces d’eau résiduelles. Les paramètres de maintenance sont fonction de l’espèce maintenu mais généralement cela va de Ph 7 à 4.5, température entre 22°C et 28°C et l’eau doit être la plus douce possible à part pour certaines espèces bien précises. Voici tout l’intérêt de bien se renseigner sur l’espèce que l’on maintient. Dans la nature, les mâles sont très souvent polygames mais en aquarium ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux à faire vu l’espace trop restreint de nos bacs. Ce sont des poissons territoriaux qui demandent une plus grande surface au sol que de (suite…)

Amatitlania nigrofasciata – Article n°8

Amatitlania nigrofasciata – GÜNTHER, 1867

Le cichlidé bagnard (Amatitlania nigrofasciata) est l’une des espèces d’aquarium les plus connues et répandues du monde de l’aquariophilie.

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1867 par Albert GÜNTHER sous le nom de Heros nigrofasciatus (RADKHAH & EAGDERI, 2019).

Par la suite, il a été rebaptisé « Cichlasoma nigrofasciatum » puis ensuite « Archocentrus nigrofasciatus ».

Depuis cette époque, il a été affublé de plusieurs autres noms avant que sa taxonomie actuelle ne soit décidée…et rien ne certifie qu’elle ne changera pas encore dans les années à venir.

Amatitlania nigrofasciata (SCHMITTER-SOTO, 2007) est un poisson néotropical appartenant à la famille des Cichlidae dont la répartition d’origine est l’Amérique centrale, plus précisément que l’on trouve au Salvador, au Guatemala et au Panama (FROESE & PAULY, 2019).

Les Amatitlania nigrofasciata sont entrés pour la première fois dans le monde de l’aquariophilie qu’à partir des années 1930 et sont rapidement devenus connus et réputés pour être agressifs envers les autres poissons mais aussi pour d’autres qualités qui sont les leurs et qui font tout leur charme.

Le chercheur Juan SCHMITTER-SOTO a décrit ce genre pour la première fois en 2007 sur la base d’une étude du complexe Archocentrus (DUFFY & AL., 2013).

La popularité de Convict cichlid chez les aquariophiles a eu aussi d’autres effets indésirables comme l’a révélée son introduction dans des zones et pays situés en dehors de son aire de répartition d’origine.

Parce qu’il est si robuste, il est capable de s’adapter facilement aux zones en dehors de son aire de répartition, des populations envahissantes d’Amatitlania nigrofasciata ont été établies aux États-Unis, en Iran et en Australie occidentale.

Des lors, cette espèce est considérée comme invasive et comme un ravageur dans ces zones à cause de la concurrence qu’il exerce à l’encontre de la faune indigène des lieux où il a été introduit.

Pourtant, malgré ce constat peu flatteur, aujourd’hui encore, le « Convict Cichlid », Amatitlania nigrofasciata reste l’un des cichlidés les plus répandu et connu de l’aquariophilie et du monde de la science qui a trouvé en ces cichlidés un grand potentiel expérimental et d’étude comportementale.

Pour de multiples raisons, les Amatitlania nigrofasciata restent pourtant parmi les poissons les plus intéressants à élever et à observer même s’ils n’emportent pas toujours les faveurs de tous les publics.

Malgré leur apparente facilité de maintenance, il est bien souvent préférable qu’elle soit l’affaire d’aquariophiles qui ont déjà une certaine expérience dans l’élevage de poissons agressifs.

Par ailleurs, leur environnement offre un biotope très attrayant qu’il est possible de reconstituer en aquarium dans lequel leurs beaux motifs d’écailles noires et argentées s’intégreront parfaitement.

Malgré l’agressivité réputée de ce poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont en fait l’un des cichlidés les plus faciles à entretenir et surtout, les Amatitlania nigrofasciata sont une bonne initiation à la découverte de la famille des cichlidés.

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Avant d’aller acheter ce poisson !!!! [Article n°6]

Avant d’aller acheter ce poisson !!!!

La famille des lépidoptères, Lepisostidae, remonte à la période géologique du Crétacé, qui a commencé il y a environ 145 millions d’années. C’était un temps où la Terre avait un climat relativement chaud, et les niveaux élevés de la mer ont abouti à de nombreuses mers intérieures peu profondes qui étaient peuplées de reptiles marins maintenant éteints.

Cette famille de poissons anciens comprend sept espèces vivantes présentes dans des milieux frais, saumâtres et parfois marins en Amérique du Nord, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Continuer la lecture

Tout sur …Terminalia catappa : L’utilisation en Aquariophilie [2ème partie]

L’utilisation de Terminalia catappa

DANS LES AQUARIUMS et en AQUACULTURE

Les poissons captifs développent assez souvent des infections ou des troubles des écailles et des téguments qui les rendent fragiles et obligent les éleveurs à utiliser des antibiotiques.

Les éleveurs de poissons tropicaux (surtout en Asie) ont essayé de récréer des conditions qui se rapprochent du naturel en ajoutant des débris végétaux au fond des bacs. 

L’ajout de feuilles sèches de Badamier parait très efficace, elles libèrent progressivement leur contenu en substances phénoliques (tanins, flavonoïdes, acides-phénols) ce qui assainit l’eau, interagit sans doute sur le mucus de l’épiderme des poissons et améliore leur résistance aux infections. Continuer la lecture

Tout sur ….Terminalia catappa [1ère partie]

Terminalia catappa

Considérée comme étant une plante aux vertus extraordinaires de phytothérapie, et à ce titre les plus grands éleveurs de poissons tropicaux du monde, les aquariophiles, en générale, utilisent Terminalia catappa dans la plupart de leurs aquariums de reproduction et de maintenance depuis plusieurs années.

La Catappa, c’est la feuille miracle en aquarium !

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Crenicichla Scottii prenda

Crenicichla prenda – Lucena & Kullander, 1992.

AVERTISSEMENT : On trouve très peu d’informations sur ce poisson découvert récemment et finalement peu importé et surtout peu répandu dans le monde de l’aquariophilie.

Description

Ces Crenicichla diffèrent par la forme de leur qui est plus allongées que les autres « brochets » et sa bouche qui est profondément découpée.

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Crenicichla Missioneira ypo

Crenicichla ypo Casciotta, Almirón, Piálek, Gómez & Oldrich Rícan, 2010 

Crenicichla ypo a été décrite pour la science en 2010 , par les ichtyologistes Jorge Casciotta , Adriana Almirón , Lubomír Piálek , Sergio Gómez et Oldrich Rícan . 2

Il a été capturé en février 1986 par Sergio Gómez et d’autres.

Description

Ce poisson, un Cichlidé d’Argentine, hérite d’un nom d’espèce d’après le mot « Mbya guarani ypo » qui signifie littéralement « habitant de l’eau ». 

Crenicichla ypo a été décrite en octobre 2010 et les différences notables avec d’autres espèces des poissons du genre sont :

  • la présence de 6-8 taches irrégulières le long de la ligne latérale supérieure,
  • l’absence de taches sombres dispersés sur les flancs,
  • le faible nombre (47-55) d’écailles E1,
  • une mâchoire inférieure légèrement en saillie.

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[2ème partie] La phytothérapie, pour les poissons aussi !

La phytothérapie, pour les poissons aussi !

Les fruits d’aulne

Les fruits d’aulne ont la particularité de baisser très efficacement le PH, compter un fruit pour 15L.

Les fruits d’aulnes sont très utilisés en aquariophilie et notamment dans la maintenance de crevettes.

Ils ont des propriétés antifongiques, et antibactériennes, permette de baisser légèrement le Ph, et facilitent la mue des crevettes et autres.

Les cônes d’aulne nommé aussi fruit d’aulne contiennent des acides humiques et tanniques de qualité qui protègent naturellement vos poissons d’aquarium de nombreuses maladies.

Ils sont recommandés pour les poissons originaires des zones tropicales à eau « noire », comme les Discus, les cardinalis, les scalaires, les cichlidés nains, mais aussi les crevettes qui en plus d’apprécier les tannins aiment venir manger la micro-faune et flore qui se

développe sur le fruit.

Caractéristiques des cônes :

  • Créent une eau d’aquarium proche de celle où vivent à l’état naturel les poissons tropicaux
  • Favorisent le bien-être, la vitalité et stimule le frai
  • Préviennent les mycoses des poissons et les moisissures des œufs
  • Acidifient l’eau et baisse le pH
  • Ce sont des produits 100% naturel.

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[1ère partie] La phytothérapie, pour les poissons aussi !

La phytothérapie, pour les poissons aussi !

Phytothérapie – une médecine douce pour soigner nos poissons

Après plusieurs heures de recherche sur Internet, dans les livres et revue spécialisées, j’ai finalement réussi à glaner quelques informations, pas assez à mon goût mais je souhaite quand même partager avec vous le fruit de mes recherches … ça nous change de l’allopathie que tout le monde connait et qui malheureusement utilise pas mal de produits chimiques et qui selon moi n’est pas forcément bénéfique pour notre organisme.

Parfois, malheureusement nous n’avons pas le choix et il nous faut suivre des traitements dits traditionnels.

Qu’est-ce que la médecine douce ?

C’est une médecine alternative à la médecine allopathie et qui est dîtes naturelle. On utilise donc les vertus (préventives ou curatives) des plantes dîtes médicinales, celles-ci peuvent se situer dans les racines, les fruits, les bourgeons, les feuilles, l’écorce etc.

On la trouve sous diverses formes : gélule, comprimé, granulés, teinture mère, huiles essentielles, eau florale, décoction, jus, cataplasme…

La médecine douce est très vaste, les plus connues sont la phytothérapie, l’homéopathie mais aussi la gemmothérapie, l’argilothérapie, l’acupuncture et bien d’autres encore.

Rassurez-vous il n’est pas question de vous proposer des bains de boues à pratiquer sur vos petits poissons ni vous apprendre à manier des aiguilles…

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Vous n’auriez pas du acheter ce poisson !!! [4ème partie]

Une maintenance à maîtriser….. L’acquisition d’un tel animal impose une certaines prise de conscience et un engagement de la part du futur propriétaire pour faire vivre décemment ce type de poisson, s’en occuper dignement et surtout ne pas provoquer de catastrophes écologiques en relâchant, en particulier, ce type de poisson dans nos rivières où il pourrait rapidement s’adapter et même proliférer. Ce danger est malheureusement bien réel, tout comme d’autres ! Un peu partout dans le monde, les populations se mobilisent pour lutter contre, parfois, l’irresponsabilité de certaines personnes et en particulier celle de certains aquariophiles. Par, eux Etats Unis, le gouvernement américain s’est mobilisé et a décidé de combattre l’invasion de la rascasse en encourageant les pêcheurs de tous types (amateurs et professionnels), les plongeurs à pêcher cet intrus. Pourtant, malgré tous ces efforts louables, rien n’y fait et les populations de rascasse continuent de croître atteignant même des records : plus de 700% d’augmentation dans certaines régions ! En même temps, l’aire de répartition démographique de cette espèce ne cesse de s’agrandir avec toutes les conséquences connues et encore inconnues sur les espèces indigènes qui sont la proie de ces prédateurs. Plus près de nous en France, ces comportements irresponsables sont à l’origine de phénomènes identiques dont les conséquences ne sont pas encore bien mesurables….et les scenarios « catastrophe du cinéma hollywoodien » pourraient ne plus être des fictions dans quelques années. Depuis des siècles, nous domestiquons et élevons toutes sortes d’animaux comme compagnons ou, comme c’est le cas en aquariophilie, pour le plaisir. Ces animaux font maintenant partie d’un grand nombre de familles du règne animal et ne sont plus seulement les traditionnels animaux domestiques bien connus! La conservation des animaux exotiques est un sujet qui est la source de grands débats depuis de nombreuses années. Avec Internet et l’accès à une (suite…)

Vous ne devez absolument pas acheter ce poisson !!! [3ème partie]

Troisième partie ou épisode de cette saga sur les poissons crocodiles et l’enthousiasme qu’ils créent pour les aquariophiles, les pécheurs ou tout simplement n’importe quel individu qui un jour en a rencontré !

….et malheureusement, l’enthousiasme qui est porté à ces animaux n’est pas toujours de nature à les préserver !

Comme tout animal d’exception, il ne laisse pas insensible et son rapport avec l’être humain est fatalement compliqué et le conduit souvent à l’issue fatale : l’extermination !

Pourtant, tout dans son comportement montre que ce n’est pas un monstre sanguinaire assoiffé de sang comme pourrait le décrire le cinéma hollywoodien, c’est effectivement un prédateur aquatique, attiré par la capture de poissons destinés à son alimentation et le reste du temps, c’est un animal tranquille qui vit sa vie de poisson !

Maintenant, pour les aquariophiles, la question qui se pose est :

Est-il possible de maintenir cet animal dans un aquarium et dans l’affirmative, dans quelles conditions jugées correctes ?

ou alors :

Vous ne devez absolument pas acheter ce poisson !!!

Il y a plusieurs espèces de ce poissons prédateurs, de nombreux pêcheurs les considèrent comme des ravageurs qui ne font que s’attaquer aux espèces de gibier et entraver la population dans une pêcherie donnée.

Les espèces dites «nuisibles», telles que l’aiglefin et la tête de serpent, se sont fait un nom en tant tant qu’espèces agressives dans l’eau, mais l’espèce la plus historiquement et écologiquement controversée est l’impressionnant « gar alligator ».

Le gar alligator n’est-il rien de plus qu’un tueur violent de poissons de chasse populaires, ou les pêcheurs devraient-ils donner à ce fossile vivant tout le respect et la considération qu’une telle icône de l’évolution mérite ?

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Vous ne devriez vraiment pas acheter ce poisson !!! [2ème partie]

  Vous ne devriez vraiment pas acheter ce poisson !!!!    La saga du « poisson crocodile » continue ….   Habitat et cycle biologique On le trouve donc dans divers types d’habitats, depuis les grands lacs et les rivières jusqu’aux affluents, aux marigots et aux mares paresseux, bien qu’il tende à montrer une préférence pour les masses d’eau plus grandes et à basse altitude. Le Lépisosteus tacheté habite habituellement les bassins clairs et tranquilles et les eaux de retenue des ruisseaux, des rivières et des lacs où la végétation aquatique est abondante. Au printemps, les adultes se déplacent vers les eaux peu profondes et à végétation dense pour se reproduire. Le frai a lieu à la fin du printemps ou au début de l’été parmi la végétation enracinée et les herbiers d’algues. Les mâles atteignent la maturité sexuelle à deux ou trois ans et les femelles à trois ou quatre ans. – Besoins en matière d’habitat et besoins biologiques Du frai jusqu’au stade embryonnaire (sac vitellin) Le frai a lieu au printemps (mai et juin), lorsque la température de l’eau atteint de 21 à 26°C, dans des eaux peu profondes (moins d’un mètre) où se trouve une végétation aquatique dense, comme des marais et des zones riveraines inondées (Goodyear et coll., 1982; Scott et Crossman, 1998, Snedden et coll, 1999; Cudmore-Vokey et Minns, 2002). Dans la baie Rondeau, on a observé des Lépisosteus tachetés en train de frayer sur des lits de végétaux aquatiques constitués, entre autres, de myriophylle (Myriophyllum sp.) et de potamot crépu (Potamogeton crispus) (B. Glass, comm. pers., 2009). Les œufs fertilisés démersaux et collants, qui prennent la forme de masses visqueuses, se fixent à la végétation aquatique et aux débris (Coker et coll., 2001, COSEPAC, 2005), puis éclosent dans la semaine (Cudmore-Vokey et Minns, 2002). Les Lépisosteus nouvellement éclos sont caractérisés par la (suite…)