Paraneetroplus gibbiceps Article n°1 (Répartition & taxonomie)

Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864

La plupart des cichlidés néotropicaux occupent des habitats lentiques dans les rivières et les ruisseaux; mais il existe également un certain nombre d’espèces rhéophiles moyennement à fortement adaptées.

La diversité des cichlidés s’explique à la fois par les soins avancés du couvain, leur morphologie particulière, leur adaptation physiologique aux milieux dans lesquels ils vivent et par bien d’autres critères qui font la richesse et expliquent l’engouement que ces cichlidés suscitent chez les aquariophiles.

Ces dernières comprennent entre autres de nombreuses espèces de Crenicichla et les genres Teleocichla et Retroculus, qui sont distribués principalement dans les hauts plateaux brésiliens et guyanais, mais l’Amérique du sud n’est pas la seule à compter ce type de poisson : il en existe aussi en Amérique centrale !

La majorité des cichlidés néotropicaux se nourrissent d’une variété d’invertébrés et de certaines matières végétales, parmi toutes ces espèces, il en existe quelques-unes appartenant au genre méconnu « Paraneetroplus ».

Ces espèces se sont spécialisés pour vivre dans leur biotope et présentent des caractères physiques particuliers, souvent proches de certains cichlidés africains.

Paraneetroplus gibbiceps est l’une des ces espèces, parfaitement méconnue du grand public des aquariophiles, parfois maintenu par quelques cichlidophiles curieux et à l’affut de la nouveauté et du poisson qui sort du commun.

La maintenance de cette espèce est aussi particulière et exigeante, ce qui explique aussi sa faible diffusion dans le monde aquariophile.

Bref, une découverte de Paraneetroplus gibbiceps s’imposait !

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Krobia guianensis – Article n°5 (Reproduction & Elevage & Conservation)

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (suite…)

Krobia guianensis – Article n°4 (Comportement & Alimentation & Aquarium)

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (suite…)

Krobia guianensis – Article °3 (Description)

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (suite…)

Krobia guianensis – Article n°2 (Taxonomie & Nom)

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (suite…)

Krobia guianensis – Article n°1 (Répartition & Biotope)

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (suite…)

Darienheros calobrensis – Article n°4 (Conservation & maladies)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer  une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Darienheros calobrensis – Article n°3 (Reproduction)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer  une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Darienheros calobrensis – Article n°2 (Dimorphisme & Comportement & Alimentation & maintenance)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Darienheros calobrensis – Article n°1 (Généralités & Taxonomie & Description)

Darienheros calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – ŘICAN & NOVAK, 2016

Le comportement explosif de « Darienheros calobrensis » peut laisser perplexe, de même sa maladie classique propre aux espèces du Sud qu’on ne retrouve chez aucun autre poisson du groupe des fouisseurs.

Pour l’amateur qui se lancera dans la conservation, l’élevage et la reproduction de ce cichlidé peu commun, c’est une véritable expérience et un petit défi aquariophile !

C’est un cichlidé ignoré du mode des aquariophile et même des cichlidophiles pour des raisons variées…

La phylogénétique nous a amené un début d’explication : ce n’est pas un Astatheros mais un Amphilophine.

Par conséquent, il ne faut pas le mettre en petits bacs, d’ailleurs, dans la nature, il dépasse 20 centimètres !

Il existe assez peu de ces poissons en Europe, à l’exception, semblerait-il de l’Allemagne où des couples adultes ont été vus chez des particuliers dont les mâle étaient énormes et très haut de corps, contrairement aux jeunes et aux femelles qui semblaient encore assez élancés.

Bien entendu, les relations de couple chez ces cichlidés étaient aussi très tendues.

Le seul problème de la maintenance de Darienheros calobrensis est de lui trouver des commensaux adaptés car si ces derniers sont trop remuants, Darienheros calobrensis stresse et développe les maladies classiques des espèces de la zone Sud.

Le choix d’un bac spécifique est peut-être quand même la bonne solution avec l’obligation d’exercer  une surveillance permanente pour éviter de n’avoir plus qu’un seul individu à court terme.

Comme il faut s’en douter compte tenu de son origine, cette espèce se portera d’autant mieux que l’eau sera douce.

C’est en outre une très belle espèce et comme le montre les rares photos existantes, il existe des individus très rouges mais il y a aussi des variétés plus bleues.

Darienheros calobrensis n’est pas aussi commun dans le passe-temps que certaines autres espèces du genre (notamment Amphilophus citrinellus).

Il a été considéré comme un membre du genre Cichlasoma pendant un certain temps, avant d’être restauré à sa position d’origine dans Amphilophus.

Cependant, il présente plusieurs caractéristiques qui semblent le différencier de ses congénères.

En conséquence, de nombreux experts ont longtemps pensé qu’il fallait le déplacer dans un genre qui devait lui etre propre.

Ce fut chose faite en 2016 !

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Satanoperca leucosticta – Article n°7 (Elevage & Conservation)

Satanoperca leucosticta – MÜLLER & TROSCHEL, 1849

Les Satanoperca habitent des eaux calmes et à débit lent, on les trouve souvent près des rives, dans des endroits où la boue est la plus souvent présente, ou quand le sol est constitué d’argile et de sable fin recouvert d’un tapis de feuilles mortes et de débris de toutes sortes…

Avec un tel nom, ce sont pourtant des poissons très timides avec une apparence singulière que leur donne leur museau allongé, leurs gros yeux et leur bouche qui leur donne l’impression de sourire ne permanence.

Rien de diabolique n’existe chez ces cichlidés, si ce n’est leur maintenance qui demande une certaine rigueur et un peu d’expérience : C’est peut-être à cause de tout cela que leur nom leur est venu ?

Ces poissons passent le clair de leur temps à chercher de la nourriture sur le sol, en journée souvent dans des eaux assez profondes afin d’éviter les prédateurs, en particulier les oiseaux qui se rassemblent dans les branches arbres à guetter leurs proies.

La nuit, ils émergent des bas-fonds, vont près des berges pour éviter d’autres prédateurs que sont les poissons-chats qui deviennent plus actifs la nuit.

La liste des prédateurs est encore longue car ces poissons, et leur nom devrait décourager tous ces prédateurs, pourtant, ils partagent aussi les mêmes eaux que les célèbres et peu fréquentables Piranhas.

Finalement, que ce soit son nom ou ces spécificités de maintenance, tout milite pour ne pas s’intéresser à ce magnifique poisson qui ravira son propriétaire et éleveur.

Posséder des Satanoperca leucosticta  c’est un peu comme avoir des bijoux étincelants dans l’aquarium…

Il faudra probablement encore quelques années et surtout prendre le temps de découvrir ce magnifique cichlidé, avant que le nom Satanoperca leucosticta soit bien reconnu parmi les aquariophiles même si, aujourd’hui c’est une autre espèce de Satanoperca, « Satanoperca jurupari », très similaire, qui emporte les faveurs et qui semble bien connue du public aquariophile…

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Satanoperca leucosticta – Article n°6 (Reproduction)

Satanoperca leucosticta – MÜLLER & TROSCHEL, 1849

Les Satanoperca habitent des eaux calmes et à débit lent, on les trouve souvent près des rives, dans des endroits où la boue est la plus souvent présente, ou quand le sol est constitué d’argile et de sable fin recouvert d’un tapis de feuilles mortes et de débris de toutes sortes…

Avec un tel nom, ce sont pourtant des poissons très timides avec une apparence singulière que leur donne leur museau allongé, leurs gros yeux et leur bouche qui leur donne l’impression de sourire ne permanence.

Rien de diabolique n’existe chez ces cichlidés, si ce n’est leur maintenance qui demande une certaine rigueur et un peu d’expérience : C’est peut-être à cause de tout cela que leur nom leur est venu ?

Ces poissons passent le clair de leur temps à chercher de la nourriture sur le sol, en journée souvent dans des eaux assez profondes afin d’éviter les prédateurs, en particulier les oiseaux qui se rassemblent dans les branches arbres à guetter leurs proies.

La nuit, ils émergent des bas-fonds, vont près des berges pour éviter d’autres prédateurs que sont les poissons-chats qui deviennent plus actifs la nuit.

La liste des prédateurs est encore longue car ces poissons, et leur nom devrait décourager tous ces prédateurs, pourtant, ils partagent aussi les mêmes eaux que les célèbres et peu fréquentables Piranhas.

Finalement, que ce soit son nom ou ces spécificités de maintenance, tout milite pour ne pas s’intéresser à ce magnifique poisson qui ravira son propriétaire et éleveur.

Posséder des Satanoperca leucosticta  c’est un peu comme avoir des bijoux étincelants dans l’aquarium…

Il faudra probablement encore quelques années et surtout prendre le temps de découvrir ce magnifique cichlidé, avant que le nom Satanoperca leucosticta soit bien reconnu parmi les aquariophiles même si, aujourd’hui c’est une autre espèce de Satanoperca, « Satanoperca jurupari », très similaire, qui emporte les faveurs et qui semble bien connue du public aquariophile…

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Satanoperca leucosticta – Article n°5 (Eau & Alimentation & Aquarium)

Satanoperca leucosticta – MÜLLER & TROSCHEL, 1849

Les Satanoperca habitent des eaux calmes et à débit lent, on les trouve souvent près des rives, dans des endroits où la boue est la plus souvent présente, ou quand le sol est constitué d’argile et de sable fin recouvert d’un tapis de feuilles mortes et de débris de toutes sortes…

Avec un tel nom, ce sont pourtant des poissons très timides avec une apparence singulière que leur donne leur museau allongé, leurs gros yeux et leur bouche qui leur donne l’impression de sourire ne permanence.

Rien de diabolique n’existe chez ces cichlidés, si ce n’est leur maintenance qui demande une certaine rigueur et un peu d’expérience : C’est peut-être à cause de tout cela que leur nom leur est venu ?

Ces poissons passent le clair de leur temps à chercher de la nourriture sur le sol, en journée souvent dans des eaux assez profondes afin d’éviter les prédateurs, en particulier les oiseaux qui se rassemblent dans les branches arbres à guetter leurs proies.

La nuit, ils émergent des bas-fonds, vont près des berges pour éviter d’autres prédateurs que sont les poissons-chats qui deviennent plus actifs la nuit.

La liste des prédateurs est encore longue car ces poissons, et leur nom devrait décourager tous ces prédateurs, pourtant, ils partagent aussi les mêmes eaux que les célèbres et peu fréquentables Piranhas.

Finalement, que ce soit son nom ou ces spécificités de maintenance, tout milite pour ne pas s’intéresser à ce magnifique poisson qui ravira son propriétaire et éleveur.

Posséder des Satanoperca leucosticta  c’est un peu comme avoir des bijoux étincelants dans l’aquarium…

Il faudra probablement encore quelques années et surtout prendre le temps de découvrir ce magnifique cichlidé, avant que le nom Satanoperca leucosticta soit bien reconnu parmi les aquariophiles même si, aujourd’hui c’est une autre espèce de Satanoperca, « Satanoperca jurupari », très similaire, qui emporte les faveurs et qui semble bien connue du public aquariophile…

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Satanoperca leucosticta – Article n°4 (Comportement & Cohabitation)

Satanoperca leucosticta – MÜLLER & TROSCHEL, 1849

Les Satanoperca habitent des eaux calmes et à débit lent, on les trouve souvent près des rives, dans des endroits où la boue est la plus souvent présente, ou quand le sol est constitué d’argile et de sable fin recouvert d’un tapis de feuilles mortes et de débris de toutes sortes…

Avec un tel nom, ce sont pourtant des poissons très timides avec une apparence singulière que leur donne leur museau allongé, leurs gros yeux et leur bouche qui leur donne l’impression de sourire ne permanence.

Rien de diabolique n’existe chez ces cichlidés, si ce n’est leur maintenance qui demande une certaine rigueur et un peu d’expérience : C’est peut-être à cause de tout cela que leur nom leur est venu ?

Ces poissons passent le clair de leur temps à chercher de la nourriture sur le sol, en journée souvent dans des eaux assez profondes afin d’éviter les prédateurs, en particulier les oiseaux qui se rassemblent dans les branches arbres à guetter leurs proies.

La nuit, ils émergent des bas-fonds, vont près des berges pour éviter d’autres prédateurs que sont les poissons-chats qui deviennent plus actifs la nuit.

La liste des prédateurs est encore longue car ces poissons, et leur nom devrait décourager tous ces prédateurs, pourtant, ils partagent aussi les mêmes eaux que les célèbres et peu fréquentables Piranhas.

Finalement, que ce soit son nom ou ces spécificités de maintenance, tout milite pour ne pas s’intéresser à ce magnifique poisson qui ravira son propriétaire et éleveur.

Posséder des Satanoperca leucosticta  c’est un peu comme avoir des bijoux étincelants dans l’aquarium…

Il faudra probablement encore quelques années et surtout prendre le temps de découvrir ce magnifique cichlidé, avant que le nom Satanoperca leucosticta soit bien reconnu parmi les aquariophiles même si, aujourd’hui c’est une autre espèce de Satanoperca, « Satanoperca jurupari », très similaire, qui emporte les faveurs et qui semble bien connue du public aquariophile…

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Satanoperca leucosticta – Article n°3 (Description & Morphologie)

Satanoperca leucosticta – MÜLLER & TROSCHEL, 1849

Les Satanoperca habitent des eaux calmes et à débit lent, on les trouve souvent près des rives, dans des endroits où la boue est la plus souvent présente, ou quand le sol est constitué d’argile et de sable fin recouvert d’un tapis de feuilles mortes et de débris de toutes sortes…

Avec un tel nom, ce sont pourtant des poissons très timides avec une apparence singulière que leur donne leur museau allongé, leurs gros yeux et leur bouche qui leur donne l’impression de sourire ne permanence.

Rien de diabolique n’existe chez ces cichlidés, si ce n’est leur maintenance qui demande une certaine rigueur et un peu d’expérience : C’est peut-être à cause de tout cela que leur nom leur est venu ?

Ces poissons passent le clair de leur temps à chercher de la nourriture sur le sol, en journée souvent dans des eaux assez profondes afin d’éviter les prédateurs, en particulier les oiseaux qui se rassemblent dans les branches arbres à guetter leurs proies.

La nuit, ils émergent des bas-fonds, vont près des berges pour éviter d’autres prédateurs que sont les poissons-chats qui deviennent plus actifs la nuit.

La liste des prédateurs est encore longue car ces poissons, et leur nom devrait décourager tous ces prédateurs, pourtant, ils partagent aussi les mêmes eaux que les célèbres et peu fréquentables Piranhas.

Finalement, que ce soit son nom ou ces spécificités de maintenance, tout milite pour ne pas s’intéresser à ce magnifique poisson qui ravira son propriétaire et éleveur.

Posséder des Satanoperca leucosticta  c’est un peu comme avoir des bijoux étincelants dans l’aquarium…

Il faudra probablement encore quelques années et surtout prendre le temps de découvrir ce magnifique cichlidé, avant que le nom Satanoperca leucosticta soit bien reconnu parmi les aquariophiles même si, aujourd’hui c’est une autre espèce de Satanoperca, « Satanoperca jurupari », très similaire, qui emporte les faveurs et qui semble bien connue du public aquariophile…

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