Krobia guianensis – Article n°4 (Comportement & Alimentation & Aquarium)

Krobia guianensis – REGAN, 1905

Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir :

  • Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ;
  • Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française.

KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone.

C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010).

Krobia guianensis.

Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012).

En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane.

On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)…

Krobia guianensis, également connu sous le nom de “cichlidé de Guyane” dans le commerce, est un poisson tropical d’eau douce du genre Krobia.

Ce cichlidé est originaire d’Amérique du Sud, où il est assez répandu dans les rivières d’eau douce du drainage côtier de la Guyane.

Krobia guianensis atteint une longueur maximale de près de 15 centimètres.

Si, au Suriname, de nombreuses espèces de Cichilidés sont désignées par le nom de Krobia, pas seulement les espèces du genre de ce nom, Krobia guianensis est  également connu sous le nom de ” cichlidé de Guyane ” dans le commerce aquariophile,

Krobia guianensis.

Car ne l’oublions pas, Krobia guianensis est un poisson tropical d’eau douce appartenant au genre ” Krobia “.

Krobia guianensis.

Grace aux importations et éleveurs, Krobia guianensis est parfois disponible dans le commerce aquariophile et il est possible de trouver assez facilement cette espèce chez les vendeurs spécialisés.

Outre sa beauté et son comportement intéressant, sa maintenance est relativement aisée et permettra de se familiariser à celle d’autres cichlidés d’Amérique du sud, plus difficiles à conserver.

Les Krobia sont les Cichlidés les plus facilement pêchés en Guyane française.

Ils sont présents en grand nombre dans les criques peu profondes.

Ce sont des poissons omnivores qui se nourrissent surtout de petits crustacés et de larves d’insectes.

En aquarium, ces espèces sont pacifiques et faciles à maintenir.

En plus, si c’est un cichlidé d’Amérique du sud, il n’en est pas moins Français !

DIMORPHISME SEXUEL

La différenciation des sexes de cette espèce n’est n’est une chose évidente au premier coup d’œil !

Le mâle Krobia guianensis est légèrement plus grand que la femelle.

Mâle Krobia guianensis à droite et femelle à gauche.

Pour bien différencier un mâle et une femelle, l’idéal est bien souvent d’avoir les deux individus ensemble pour pouvoir les comparer.

Si on compare un mâle avec une femelle, côtes à côtes, il sera possible de remarquer que les mâles ont un front légèrement plus raide, mais ce genre de situation est assez difficile à obtenir et trop souvent on est obligé d’observer les individus un à un pour déterminer leur sexe.

Le mâle, par rapport à la femelle, est aussi davantage coloré et possède des nageoires anale, dorsale et pelviennes plus développées.

Les mâles adultes de Krobia guianensis peuvent parfois développer une légère bosse frontale.

Le mâle, qui est un peu plus coloré que les femelles, devient également légèrement plus grand et a des nageoires plus allongées sur les nageoires non appariées telles que la nageoire dorsale, la nageoire anale et la nageoire caudale.

Mâle Krobia guianensis.

Le mâle qui devient un peu plus coloré que les femelles devient également légèrement plus grand et obtient des nageoires plus longues sur les nageoires peu pâteuses telles que la nageoire dorsale, la nageoire et la nageoire caudale.

Femelle Krobia guianensis.

Les femelles Krobia guianensis n’ont pas le dos aussi haut que les mâles, leurs nageoires sont plus courtes et elles n’ont pas la bosse frontale.

Les mâles Krobia guianensis sont également plus colorés et plus gros que les femelles.

Les nageoires dorsale et anale des mâles sont plus longues à l’arrière.

Réunis côtes à côte, mâle et femelle, il est possible de noter que les mâles ont un front légèrement plus raide, mais quoiqu’il en soit, il est reste assez difficile de faire la différence entre un mâle et une femelle quand on ne regarde qu’un seul individu.

Mâle ou femelle ?

COMPORTEMENT

TEMPERAMENT

Les relations intraspécifiques chez les Krobia guianensis assez bonnes.

Les jeunes sujets Krobia guianensis sont territoriaux, mais leur agressivité est modérée.

Les sujets plus âgés sont plus agressifs, notamment en période de reproduction.

Relations interspécifiques pouvant être qualifiées de bonnes.

L’agressivité est rare dans un aquarium de grande taille.

Il est toutefois recommandé de ne pas maintenir ces poissons en compagnie d’espèces trop petites.

Krobia guianensis nage dans l’ensemble de l’aquarium.

Krobia guianensis est pourtant une espèce assez agressive, surtout pendant la saison des amours.

Pendant cette période critique, un territoire est établi.

Les plantes sont généralement laissées tranquilles et oubliés par Krobia guianensis car ce cichlidé ne creuse pas beaucoup le substrat.

L’aquarium peut être décoré avec des plantes dures et en outre avec du bois flotté, des racines et des pierres pour créer des cachettes.

Un espace de nage libre suffisant doit leur être ouvert dans leur bac.

Un changement d’eau substantiel régulier (un tiers par semaine) est recommandé.

La nourriture vivante doit être donnée régulièrement comme nourriture.

La reproduction n’est pas difficile.

Jusqu’à 500 œufs sont pondus et fécondés sur une pierre plate.

Les deux parents s’occupent de la couvée.

Dès que les alevins nagent librement, ils peuvent être nourris avec des naupliies d’Artémias fraichement écloses.

Krobia guianensis, est un poisson très rustique, parfois querelleur.

 

COHABITATION

Poisson calme et paisible, il est très approprié pour l’aquarium communautaire et peut être associé avec des poissons plus petits tels que Hasemania nana ou Hemigrammus eritrozonus.

Hasemania-nana

Hemigrammus eritrozonus.

Il a besoin d’un bac de taille moyenne, avec de nombreuses plantes robustes, comme Aponogeton crispus ou Echinodorus major, du bois mort et des roches en décoration mais aussi pour créer des cachettes.

La cohabitation avec d’autres cichlidés est aussi possible des lors que ce ne sont pas des Krobia !

Les poissons de Guyane : https://antoinebaglan.com/poissons-guyane

– 

EAU

ENVIRONNEMENT

La qualité de l’eau est importante pour cette espèce.

Une bonne filtration et un excellent brassage sont nécessaires.

La température sera comprise entre 24 et 29°C.

La dureté ne doit pas dépasser 12 °dGH et le pH de l’eau sera proche de la neutralité ou légèrement acide.

  • pH: 6 à 7
  • dGH: 5 à 12

Plus de renseignements sur les qualités de l’eau en milieu naturel ont été donnés dans les chapitres précédents.

 

ZONE DE VIE

Krobia guianensis nage dans l’ensemble de l’aquarium et dans toutes les strates, c’est un poisson d’eau vive qui aura plus besoin de surface au sol que de hauteur d’eau dans son aquarium.

 

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Dans la nature, l’espèce se nourrit de mollusques, de larves d’insectes plus petits que sa bouche et de tout ce qu’elle peut avaler selon les opportunités.

 

EN AQUARIUM

Dans un aquarium, Krobia guianensis n’a aucune exigence particulière sur le régime alimentaire autre que le fait qu’il devra être varié autant que possible pour la santé de ce cichlidé.

La nourriture surgelée, le mélange de crevettes et la nourriture sèche, les nourritures spécifiques pour cichlidés de moyenne taille sont autant de repas potentiels pour cet espèce des lors qu’ils ne sont pas trop répétitifs.

 

REGIME

Il ne pose pas non plus de problèmes au niveau de l’alimentation car il est pratiquement omnivore. Krobia guianensis accepte tous les types d’aliments, qu’ils soient secs en granulés ou en flocons, lyophilisés et congelés.

Cette espèce de cichlidé n’est vraiment pas difficile à alimenter en captivité.

Elle accepte toutes les sortes de nourriture habituellement proposées dans le commerce aquariophile (flocons et granulés pour Cichlidés).

Il faut lui distribuer de temps à autre de la chair de poisson, des crevettes et occasionnellement du cœur de bœuf.

 

AQUARIUM

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Pour commencer, un aquarium d’environ 200 litres de volume est suffisant pour héberger un couple de cette espèce.

Exemple d’aquarium “biotope Guyane” pour Krobia guianensis.

Rapidement, un bac de cette taille s’avèrera insuffisant pour profiter du caractère de ce poisson, de son comportement social avec d’autres cichlidés ou non cichlidés et pour sa reproduction.

Dans toutes les configurations retenues pour héberger ce cichlidé, (bac spécifique pour couple, pour un groupe, bac communautaire avec ou sans cichlidés…) quoiqu’il en soit ce bac devra être pourvu de nombreuses cachettes.

L’introduction de pierres plates, de racines de tourbière et de plantes fera l’affaire.

Le sol sera de préférence constitué de gravier ou de sable.

Il faut offrir à l’espèce un vaste espace pour la nage libre.

Même si ce ne sont pas des espèces timides, dans leur bac, il faudra leur fournir des cachettes faites de roches et de racines de tourbière.

Il faut aussi bien penser à donner à ces poissons des petites pierres plates et/ou des feuilles de chêne ou d’érable bouillies.

Ces Cichlidés présentent en effet la particularité de déposer leurs œufs sur des supports pouvant être transportés pendant l’incubation.

 

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

Décorez l’aquarium avec de nombreuses cachettes et des zones où l’espèce peut obtenir un exutoire pour son comportement à s’enraciner dans les sédiments du fond à la recherche de nourriture.

N’hésitez pas à placer des pierres, des racines et des plantes qui forment les limites du territoire, ainsi que certaines zones ouvertes.

 

PLANTES

Pour exemple, le lit majeur de la Crique Passoura est occupé par des marais (Pripris tremblants) formés d’un tapis herbacé dense flottant avec une couche de tourbe acide (pégasse) sur une hauteur d’eau variable selon les saisons, recouvrant elle-même des argiles marines gris-bleu.

Leur flore est relativement riche et les principales espèces qui caractérisent ce milieu sont :

  1. le Moucou-moucou (Montrichardia arborescens), qui abondent,
  2. les fougères (productrices de tourbes acidifiant le milieu) telles que :
  • Blechnum serrulatum ;
  • Thelypteris interrupta ;
  • Sacciolepis striata ;
  • Leersia hexandra pour les Poacées ;
  • Cyperus articulatus ;
  • Eleocharis intersecta ;
  • Rhynchospora sp. pour les Cypéracées ;
  • des Onagracées et Convolvulacées ;

 

La forêt marécageuse se développe sur des sols hydromorphes temporairement et partiellement exondés.

Les espèces les plus caractéristiques sont :

  • le Palmier pinot (Euterpe oleracea) ;
  • le Yayamadou marécage (Virola surinamensis) ;
  • le Manil (Symphonia globulifera) ;
  • le Moutouchi marécage (Pterocarpus officinalis) ;

et en sous-bois de nombreuses fougères et monocotylédones.

L’aménagement d’un bac amazonien devrait s’articuler autour de diverses racines, qui ambrent l’eau et libèrent des tanins, et de quelques grandes plantes comme :

  • des Echinodorus bleheri ;
  • des Ludwigia inclinata ;
  • des Heteranthera zosterifolia (une plante d’arrière-plan de l’aquarium).

 

FILTRATION

Tous les cichlidés nains sont sensibles aux médicaments ou à une augmentation des niveaux de nitrite et de nitrate dans l’eau.

Ce sont des valeurs à contrôler assez régulièrement pour le bien être de tels pensionnaires.

L’eau doit également être riche en oxygène.

En fait, Krobia guianensis n’a pas d’exigences particulières concernant les valeurs chimiques de l’eau qui ne doit être bien filtrée et oxygénée, de préférence à travers un filtre externe pressurisé avec un débit horaire d’au moins deux fois la capacité de l’aquarium.

Une filtration sur tourbe est recommandée pour ces poissons, tout comme un changement d’eau partiel hebdomadaire d’un volume d’au moins 30% du bac.

Krobia guianensis apprécie dans son aquarium des changements partiels, précédés d’un siphonnage scrupuleux du fond pour collecter les plus gros résidus.

Dans le matériel à prévoir, il faut impérativement un filtre extérieur ou intérieur à décantation, d’une capacité de 2 à 3 fois le volume du bac par heure, qui assure un brassage suffisant.

Un chauffage est aussi nécessaire pour maintenir l’eau à 26°C ou 30°C.

La température moyenne se situe à 26-27°C, sauf si l’on héberge des Discus en compagnie de Krobia guianensis.

Les Discus ont besoin d’eau plus chaude, entre 28°C et 30°C.

Il faut une eau douce et légèrement acide.

Un pH presque neutre entre 6.5 et 7 et une dureté de 10°Th conviennent à bon nombre de poissons amazoniens.

Tous les poissons sont sensibles aux nitrates, il faut donc être très attentif à la bonne qualité de l’eau. Des changements d’eau réguliers et fréquents permettent de garder des bonnes valeurs et de limiter la pollution.

Un nettoyage hebdomadaire des éventuelles algues sur la vitre frontale est nécessaire, il inclura aussi, au passage, la taille et le bouturage des plantes.

Une fois par mois, le nettoyage de la moitié des masses filtrantes devra être aussi réalisé.

La meilleure solution consiste à effectuer un changement d’eau de 15% chaque semaine.

Ce changement d’eau se fera par renouvellement fait avec de l’eau déchlorée et présentant, autant que possible, les mêmes paramètres que celles du bac, au passage, il faudra en profiter pour siphonner les saletés tombées sur le fond.

Attention au choc thermique lors du renouvellement de l’eau : L’emploi d’eau plus froide que celle du bac lors d’un changement d’eau peut etre néfaste à ces poissons, savamment dosée cette opération apporte au avantage car elle permet très souvent de déclencher la ponte des poissons.

En effet, au moment de la saison des pluies, dans le milieu naturel des Krobia guianensis, la température baisse, l’eau est moins minéralisée et le territoire des poissons s’agrandit puisqu’une grande partie de la forêt est inondée.

Cet apport d’eau fraiche est un signal de début de reproduction pour les poissons.

Ainsi, les poissons vont pouvoir ponde sur un grand nombre de substrats et se nourrir d’une quantité plus importante de larves, de petits insectes, de crustacés et de débris végétaux.

Pour garder longtemps des poissons en bonne santé, il faut faire de fréquents changements d’eau, leur apporter une nourriture riche et variée, et s’assurer qu’on leur offre les paramètres d’eau dont ils ont besoin.

Il est plus facile de maintenir des poissons en bonne santé que d’essayer des traitements plus ou moins hasardeux et souvent onéreux pour les guérir lorsqu’ils tombent malades…

 

REFERENCES

VIDEO

https://youtu.be/17u2IyUJgWg

 

AUTRES LIENS

https://www.forociclidos.com/foro/viewtopic.php?t=6186

Krobia guianensis (Regan, 1905) (gbif.org)

Présentation PowerPoint (eauguyane.fr)

https://kzclip.net/rev/krobia+oyapock/

https://youtu.be/Jci6mnJL_Wk

Krobia – Français (lem.net)

https://ciclidosyloricaridos.foroactivo.com/t444-krobia-aff-guianensis-red-eyes

 

LEXIQUE

[1] Un mélanophore est une cellule chromatophore capable de stocker la mélanine noire, mais pas de la fabriquer. Les mélanophores du tégument d’une organisme contiennent de la mélanine sous forme de grains appelés mélanopores regroupés en mélanosomes. Ces mélanosomes peuvent rester dans les chromatophores (poissons, amphibiens, reptiles) ou être excrétés dans les phanères et les kératinocytes (oiseaux et mammifères). Les mélanophores peuvent être dispersés dans tout le cytoplasme qui est alors assombri ou bien être rassemblés en amas (cellule claire).l

[2] Le cleithrum est un os qui apparait pour la première fois dans le squelette des poissons osseux primitifs, où il était placé verticalement par rapport à la scapula1. Son nom vient du grec κλειθρον = « clé », par analogie avec la « clavicule » qui vient du latin clavicula = « petite clé ». Chez les poissons modernes, le cleithrum est un grand os qui s’étend vers le haut à partir de la base de la nageoire pectorale jusqu’au crâne au-dessus des branchies. Cet os a un intérêt pour les scientifiques car il peut permettre de déterminer l’âge d’un poisson. Chez les premiers amphibiens toutefois, le complexe cleithrum/clavicule s’est détaché du crâne, permettant une plus grande mobilité du cou. Le cleithrum disparait ensuite rapidement dans l’évolution des reptiles, et il est très petit chez les amniotes, parfois considéré comme juste une trace résiduelle.

REFERENCES

ANGERMEIER, P. L. & KARR, J. R. (1983). Fish communities along environmental gradients in a System of tropical streams. Environmental Biology of Fishes 9, 116-135.

BREDER, C. M. & ROSEN, D. E. (1966). Modes of Reproduction in Fishes. Garden City, NY: The Natural History Press.

FUIMAN, L. A. & HIGGS, D. M. (1997). Ontogeny, growth and the recruitment process. In Early Life History and Recruitment in Fish Populations (Chambers, R. C. & Trippel, E. A., eds), pp. 225-249. London: Chapman & Hall.

GATZ, A. J. JR (1979a). Ecological morphology of freshwater stream fishes. Tulane Studies in Zoology and Botany 21, 91-124.

GATZ, A. J. Jr (19796). Community organization in fishes as indicated by morphological features. Ecology 60, 711-718.

GOZLAN, R. E. (1998). Environmental biology of the sofie Chondrostoma toxostoma (Cyprinidae), with emphasis on early development. doctorat thesis, University of Hertfordshire, Hatfield.

GOZLAN, R. E., COPP, G. H. & TOURENQ, J.-N. (1999). Comparison of growth plasticity in the laboratory and field, and implications for the onset of juvénile development in sofie, Chondrostoma toxostoma. Environmental Biology of Fishes 56, 153-165.

HOREAU, V., CERDAN, P. & CHAMPEAU, A. (1997). La mise en eau du barrage hydroélectrique de Petit-Saut (Guyane): ses conséquences sur les peuplements d’invertébrés aquatiques et sur la nourriture des poissons. Elydroécologie Appliquée 9, 213-240.

HYSLOP, E. J. (1980). Stomach contents analysis—a review of methods and their application. Journal of Fish Biology 17, 411-429.

KEAST, A. (1985). The piscivore feeding guild of fishes in small freshwater ecosystems. Environmental Biology of Fishes 12, 119-129.

KOVÂC, V. & COPP, G. H. (1996). Ontogenetic patterns of relative growth in young roach Rutilus rutilus: within-river basin comparisons. Ecography 19, 153-161.

KOVÂC, V., COPP, G. H. & FRANCIS, M. P. (1999). Morphometry of the stone loach Barbatula barbatula (L.): do mensural characters reflects the species’ life history thresholds. Environmental Biology of Fishes 56, 105-115.

LAZZARO, X. (1987). A review of planktivorous fishes: their évolution, feeding behaviours, selectivities, and impacts. Hydrobiologia 146, 97-167.

LOWE-McCONNELL, R. H. (1987). Ecological Etudiés in Tropical Fish Communities. Cambridge: Cambridge University Press.

MÉRIGOUX, S. & PONTON, D. (1998). Relationship between body shape and diet of young fish in the Sinnamary River, French Guiana, South America. Journal of Fish Biology 52, 556-569.

MÉRIGOUX, S., HUGUENY, B., PONTON, D., STATZNER, B. & VAUCHEL, P. (1999). Predicting diversity of juvénile neotropical fish communities: patch dynamics versus habitat State in floodplain creeks. Oecologia 118, 503-516.

MOL, J. H. (1995). Ontogenetic diet shift and diet overlap among three closely related neotropical armoured catfishes. Journal of Fish Biology 47, 788-807.

OSSE, J. W. M., VAN DEN BOOGAART, J. G. M., Van Snik, G. M. J. & van der Sluys, L. (1997). PRiorities during early growth of fish larvae. Aquaculture 155, 249-258.

PAINE, M. D. & BALON, E. KROBIA (1984). Early development of the rainbow darter, Etheostoma caeruleum, according to the theory of saltatory ontogeny. Environ- mental Biology of Fishes 11, 277-299.

PONTON, D. & COPP, G. H. (1997). Early dry-season assemblage structure and habitat use of young fish in tributaries of the River Sinnamary (French Guiana, South America) before and after hydrodam operations. Environmental Biology of Fishes 50, 235-256.

PONTON, D., MÉRIGOUX, S. & COPP, G. H. (2000). Impact of dams in the neotropics: what can be learned from young-of-the-year fish assemblages in tributaries of the Sinnamary River (French Guiana, South America)? Aquatic Conservation – Marine and Freshwater Ecosystems 10, in press.

PONTON, D. & MÉRONA, B. de (1998). Fish life-history tactics in a neotropical river with a highly stochastic hydrological régime: the Sinnamary river, French Guiana, South America. Polskie Archiwum Flydrobiologii 45, 201-224.

PONTON, D. & TITO DE MORAIS, L. (1994). Stratégies de reproduction et premiers stades de vie des poissons du fleuve Sinnamary (Guyane Française): analyses de données bibliographiques. Revue d’Hydrobiologie Tropicale 27, 441-465.

REIST, J. D. (1985). An empirical évaluation of several univariate methods that adjust for size variation in morphometric data. Canadian Journal of Zoology 63, 1429-1439.

ROBOTHAM, P. W. J. (1990). Trophic niche overlap of the fry and juvéniles of Oreochromis leucostictus (Teleostei, Cichlidae) in the littoral zone of a tropical lake (L. Naivasha, Kenya). Revue d’Hydrobiologie Tropicale 23, 209-218.

RODRIGUEZ-RUIZ, A. (1998). Fish species composition before and after construction of a réservoir on the Guadalete River (SW Spain). Archiv für Hydrobiologie 142, 353-369. .

SAGNES, P., GAUDIN, P. & STATZNER, B. (1997). Shifts in morphometrics and their relation to hydrodynamic potential and habitat use during grayling ontogénies. Journal of Fish Biology 50, 846-858.

SCHAEL, D. M., RUDSTAM, L. G. & Post, J. R. (1991). Gape limitation and prey sélection in larval yellow perch (Perça flavescens), freshwater drum (Aplodinotus grunniens), and black crappie (Pomoxis nigromaculatus). Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 48, 1919—1925.

SHIROTA, A. (1978). Studies on the mouth size of fish larvae—IL Spécifie characteristics of the upper jaw length. Bulletin of the Japanese Society of Scientific Fisheries 44, 1171-1177.

WEBB, P. W. (1984). Body form, locomotion and foraging in aquatic vertebrates. American Zoologist 24, 107-120.

WEBB, P. W. & WEIHS, D. (1986). Functional locomotor morphology of early life history stages of fishes. Transactions of the American Fisheries Society 115, 115-127.

WERNER, E. E. & GILLIAM, J. F. (1984). The ontogenetic niche and species interactions in size-structured populations. Annual Review of Ecology and Systematics 15, 393^125.

WIKRAMANAYAKE, E. D. (1990). Ecomorphology and biogeography of a tropical stream fish assemblage: évolution of assemblage structure. Ecology 71, 1756-1764.

WILKINSON, L., BLANK, G. & GRUBER, C. (1996). Desktop Data Analysis with Systat. Upper Saddle River, NJ: Prentice Hall.

WINEMILLER, Krobia O. (1989). Ontogenetic diet shifts and resource partitioning among piscivorous fishes in the Venezuelan Llanos. Environmental Biology of Fishes 26, 177-199.

WINEMILLER, Krobia O. (1991). Ecomorphological diversification in lowland freshwater fish assemblages from five biotic régions. Ecological Monographs 61, 343-365.

Winemiller, Krobia O. (1992). Ecomorphology of freshwater fishes. National Géographie Research and Explorations 8, 308-327.

WINEMILLER, Krobia O. (1995). Factors driving temporal and spatial variation in aquatic floodplain food webs. In Food Webs: Intégration of Patterns and Dynamics (Polis, G. A. & Winemiller, Krobia O., eds), pp. 298-312. New York: Chapman & Hall.

WINEMILLER, KROBIA O. & ROSE, KROBIA A. (1992). Patterns of life-history diversification in North American fishes: implications for population régulation. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 49, 2196-2218.

WONG, B. & WARD, F. J. (1972). Size sélection of Daphnia pulicaria by yellow perch (Perça flavescens) fry in West Blue Lake, Manitoba. Journal of the Fishery Research Board of Canada 29, 1761-1764.

HUMPHRIES, J. M., BOOKSTEIN, F. L., CHERNOFF, B., SMITH, G.R., ELDER, R.L. & POSS, S.G. (1981) Multivariate discrimination by shape in relation to size. Systematic Zoology, 30, 291-308.

KEITH, P, LE BAIL, P.-Y. & PLANQUETTE, P. (2000) Atlas des poissons d’eau douce de Guyane,Tome 2, Fascicule I. Batrachoidi- formes, Mugiliformes, Beloniformes, Cyprinodontiformes, Synbranchiformes, Perciformes, Pleuronectiformes, Tetraodon- tiformes. Patrimoines Naturels (Muséum National d’Histoire Naturelle, Service du Patrimoine Naturel), 43 (1), 286 pp.

KULLANDER, S. O. (1983) A revision of the South American cichlid genus Cichlasoma. Swedish Museum of Natural History, Stockholm, 296 pp.

KULLANDER, S.O. (1986) Cichlidfishes of the Amazon River drainage of Peru. Swedish Museum of Natural History, Stockholm, 431 pp.

KULLANDER, S.O. (1997) Crenicichla rosemariae, a new species of pike cichlid (Teleostei, Cichlidae) from the upper Rio Xingu drainage, Brazil. Ichthyological Exploration of Freshwaters, 7, 279-281.

KULLANDER, S.O. (1998) A phylogeny and classification of the South American Cichlidae (Teleostei: Perciformes). In: Mala- barba, L.R., Reis, R.E., Vari, R.P., Lucena, ZM.S. & Lucena, C.A.S. (Eds.), Phylogeny and classification of Neotropical fishes. EDIPUCRS, Porto Alegre, pp. 461-498.

KULLANDER, S.O. (2003) Family Cichlidae (Cichlids). In: Reis, R.E., KULLANDER, S.O. & Ferraris, Jr., C.J. (Eds.), CLOFFSCA – Check List of the Freshwater Fishes of South and Central America. EDIPUCRS, Porto Alegre, pp. 605-654.

KULLANDER, S.O. & NIJSSEN, H. (1989) The cichlids of Surinam. E.J. Brill, Leiden and other cities, XXXIII+256 pp.

Lopez-Fernandez, H., Winemiller, KrobiaO. & Honeycutt, R.L. (2010) Multilocus phylogeny and rapid radiations in Neotropical cichlid fishes (Perciformes: Cichlidae: Cichlinae). Molecular Phylogenetics and Evolution, 55, 1070-1086.

LOWE-McCONNELL, R.H. (1991) Natural history of fishes in Araguaia and Xingu Amazonian tributaries, Serra do Roncador, Mato Grosso, Brazil. Ichthyological Exploration of Freshwaters, 2, 63-82.

MUSILOVA, Z., RICAN, O., JANKO, KROBIA & J. NOVAK, J. (2008) Molecular phylogeny and biogeography of the Neotropical cichlid fish tribe Cichlasomatini (Teleostei: Cichlidae: Cichlasomatinae). Molecular Phylogenetics and Evolution, 46, 659-672.

MUSILOVA, Z., RICAN, O. & NOVAK, J. (2009) Phylogeny of the Neotropical cichlid fish tribe Cichlasomatini (Teleostei: Cichlidae) based on morphological and molecular data, with the description of a new genus. Journal of Zoological Systematics andEvolutionary Research, 47, 234-247.

SPSS. (2009) PASWStatistics18. Chicago, Illinois.

STAWIKOWSKI, R. (2007) Welcher Buntbarsch ist das? Die- Aquarien- und Terrarien-Zeitschrift, 60 (3), 69.

STAWIKOWSKI, R. & WERNER, U. (1998) Die Buntbarsche Amerikas Band 1. Verlag Eugen Ulmer, Stuttgart, 540 pp.

WESSELINGH, F.P. & HOORN, C. (2011) Geological development of Amazon and Orinoco basins. In: Albert, J.S. & Reis, R.E. (Eds.), Historical biogeography of Neotropicalfreshwaterfishes. University of California Press, Berkeley, pp. 59-67.

Laisser un commentaire