Krobia guianensis – Article n°1 (Répartition & Biotope)

Krobia guianensis – REGAN, 1905

Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir :

  • Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ;
  • Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française.

KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone.

C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010).

Krobia guianensis.

Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012).

En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane.

On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)…

Krobia guianensis, également connu sous le nom de “cichlidé de Guyane” dans le commerce, est un poisson tropical d’eau douce du genre Krobia.

Ce cichlidé est originaire d’Amérique du Sud, où il est assez répandu dans les rivières d’eau douce du drainage côtier de la Guyane.

Krobia guianensis atteint une longueur maximale de près de 15 centimètres.

Si, au Suriname, de nombreuses espèces de Cichilidés sont désignées par le nom de Krobia, pas seulement les espèces du genre de ce nom, Krobia guianensis est  également connu sous le nom de ” cichlidé de Guyane ” dans le commerce aquariophile,

Krobia guianensis.

Car ne l’oublions pas, Krobia guianensis est un poisson tropical d’eau douce appartenant au genre ” Krobia “.

Krobia guianensis.

Grace aux importations et éleveurs, Krobia guianensis est parfois disponible dans le commerce aquariophile et il est possible de trouver assez facilement cette espèce chez les vendeurs spécialisés.

Outre sa beauté et son comportement intéressant, sa maintenance est relativement aisée et permettra de se familiariser à celle d’autres cichlidés d’Amérique du sud, plus difficiles à conserver.

Les Krobia sont les Cichlidés les plus facilement pêchés en Guyane française.

Ils sont présents en grand nombre dans les criques peu profondes.

Ce sont des poissons omnivores qui se nourrissent surtout de petits crustacés et de larves d’insectes.

En aquarium, ces espèces sont pacifiques et faciles à maintenir.

En plus, si c’est un cichlidé d’Amérique du sud, il n’en est pas moins Français !

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Ce cichlidé est originaire d’Amérique du Sud est assez communément répandu dans les rivières d’eau douce du drainage côtier de la Guyane.

Ronds noirs :Relevés de la présence de Krobia guianensis faits en 1989 par KULLANDER & NIJSSEN. Triangles noirs : Nouveaux relevés faits en 2014.

Selon KULLANDER & NIJSSEN (1989) et KULLANDER (2003), la zone de répartition de Krobia guianensis  se situait principalement le long des bassins fluviaux côtiers de la Guyane et du Suriname, entre les bassins fluviaux de Demerara et de Cottica.

Aujourd’hui, l’aire de répartition de Krobia guianensis est plus généralement l’Amérique du Sud et cette espèce est présente :

  • dans le bassin versant côtier de la Guyane ;
  • à l’est du fleuve Cottica au Suriname ;
  • dans le bassin du Rio Araguari à Amapá (Brésil) ;
  • les bassins versants des Rio Guyanes, Rio Araguari, Rio Amapá et Rio Xingu ;
  • les fleuves de la plaine côtière guyanaise :
  • dans le bassin du fleuve Demerara en Guyane, du Rio Demarara au Rio Cottica au Suriname ;
  • dans le bassin de la rivière Araguari au Brésil ;
  • dans les eaux de drainage du Marowijne, au Surinam et celles du fleuve Maroni en Guyane.

Ce poisson se trouve aussi dans le réservoir artificiel de Brokopondo (barrage hydroélectrique) relié au fleuve Suriname entre autres.

Il faut surtout noter que Krobia xinguensis est généralement abondant dans les eaux peu profondes avec un courant lent et souvent un fond vaseux et rocheux.

La distribution de l’espèce peut être plus large, avec des enregistrements possibles en Guyane et en Guyane française comme présenté dans les récentes enquêtes sur les espèces (VARI & .AL. 2009 ; LE BAIL & .AL. 2012).

Certaines pêches effectuées par la suite ont révélé que Krobia guianensis était également présent dans le nord du Brésil, dans le bassin versant du Rio Amapari du bassin du Rio Araguari.

 

RESEAU HYDROGRAPHIQUE

Le fleuve Essequibo

Le fleuve Essequibo est le plus long fleuve du Guyana ainsi que le plus grand cours d’eau entre l’Orénoque et l’Amazone.

Sa source se trouve dans les monts Acaraï, près de la frontière avec le Brésil ; de là, il s’étend au nord sur environ 1 000 kilomètres, traversant de la forêt tropicale humide et des savanes avant de se jeter dans l’océan Atlantique.

On peut trouver maintes chutes d’eau et rapides sur toute sa longueur. Son estuaire est parsemé de plusieurs petites îles.

Il rejoint l’océan à 21 kilomètres de la capitale du Guyana, Georgetown.

Il a beaucoup d’affluents, dont les plus importants sont le Rupununi, le Potaro, le Mazaruni, le Siparuni, le Cuyuni et le Kiyuwini.

Le fleuve est divisé par les grandes îles plates et fertiles de Leguan (46,62 km2), Wakenaam (44,03 km2) et Hog (57 kilomètres2) environ 20 kilomètres avant son embouchure.

L’île du Fort est situé à l’est de l’île Hog et hébergea autrefois le siège de l’autorité coloniale néerlandaise au Guyana.

 

Le fleuve Berbice

Le fleuve Berbice est un fleuve sud-américain qui parcourt le Guyana dans un axe sud-nord et se déverse dans l’océan Atlantique.

Long de 595 kilomètres, il parcourt surtout un épais manteau de forêts tropicales avant de se déverser sur les plaines côtières de la mer du pays.

Sur sa rive orientale, la ville la plus importante est New Amsterdam (Guyana), située à quelques kilomètres en amont de la bouche du fleuve.

L’estuaire est obstrué par des bas-fonds à l’endroit où la rivière Canje, principal tributaire du Berbice, rejoint le fleuve.

 

Le Rio Araguari

L’Araguari est le principal bassin fluvial de l’État d’Amapâ avec une superficie d’environ 38 000 kilomètres2.

Rio Araguari.

De ses sources situées dans la Serra do Tumucumaque et la Serra da Lombarda jusqu’à son embouchure dans l’océan Atlantique, le fleuve Araguari parcourt 498 kilomètres.

L’Araguari est le principal bassin fluvial de l’État d’Amapâ avec une superficie d’environ 38 000 kilomètres2.

Que cela soit la Serra do Tumucumaque et la Serra da Lombarda, leurs lits courent jusqu’à l’embouchure de l’ Araguari située dans l’océan Atlantique.

Serra do Tumucumaque.

 

Le Rio Amapari

Le ruisseau situé près du chenal principal de la rivière Amapari est un plan d’eau clair,  lentique avec une petite quantité de sédiments et un substrat boueux.

Krobia guianensis a été collecté dans deux localités distinctes, dans :

  1. Un petit ruisseau près du chenal principal de la rivière Amapari et un ruisseau près de la rivière Cupixi (voir le matériel examiné pour des informations détaillées sur les localités).

Cette espèce a été capturée le long de ces cours d’eau dans des zones de 50 à 90 centimètres de profondeur.

  1. Le ruisseau près de la rivière Cupixi est un plan d’eau clair lentique avec un substrat boueux.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Quel que soit l’endroit, les spécimens ont été collectés près de la berge à 80 – 90 centimètres de profondeur.

Selon KULLANDER et NIJSSEN (1989) et KULLANDER (2003), la zone de répartition de Krobia guianensis est plus étendue et couvre le long des bassins fluviaux côtiers de la Guyane et du Suriname, elle s’étend entre les bassins fluviaux de Demerara et de Cottica.

Rio Demarra.

Les caractéristiques ostéologiques génériques des spécimens nouvellement collectés dans l’état d’Amapâ ont été vérifiées dans des spécimens préparés et sont conformes aux propositions de KULLANDER & NIJSSEN (1989 : 148) pour le genre.

LOWE-McCONNELL (1991) avait signalé Krobia xinguensis comme « Nov. gén. spéc. cf. Aequidens guianensis » en provenance du Corrego do Gato dans le drainage Suia-Missu, un habitat d’eau claire comprenant un ruisseau, une mare et un petit lac, avec une végétation abondante et des invertébrés aquatiques.

C’est aussi la localité type dans laquelle, on trouve aussi Crenicichla rosemariae – KULLANDER (1997).

Finalement, un petit ruisseau rocheux à Sâo Felix sur le Rio moyen Xingu a été défini par STAWIKOWSKI, en 2007, comme habitat type de Krobia xinguensis.

 

MILIEU NATUREL & HABITAT

L’habitat type de Krobia guianensis, ce sont les rivières !

Pourtant si ce Cichlidé Krobia xinguensis a été décrit à partir de prélèvements effectués dans des localités situées dans les eaux en amont et dans la partie inférieure de la Rio Xingu, cette espèce se trouve aussi bien dans les cours d’eau rocheux à faible écoulement que dans les lacs stagnants à végétation dense.

On rencontre des Krobia guianensis en grand nombre, principalement dans les rivières peu profondes à faible débit dont le fond est très souvent boueux.

Krobia guianensis est très souvent présent dans de petits ruisseaux qui se déversent dans une crique.

Dans cette région, en raison de la pente radicale, le cours d’un ruisseau consiste en une succession de petites cascades et de petits trous d’eau peu propices à la survie de la plupart des espèces de poissons.

En outre, ces petits ruisseaux peuvent être à sec en saison sèche.

En revanche, dans les ruisseaux à pente douce, l’eau est claire et peu profonde, et on rencontre différents substrats (sable, gravier, galets, roches), des trous d’eau avec un courant faible, des cascades avec un courant fort, un fond couvert de litière et bois provenant des arbres environnant.

En ces lieux, en raison de l’important couvert forestier, les rayons du soleil atteignent rarement le sol forestier conduisant à une température constante (autour de 23°C) mais impose aussi l’absence de plantes aquatiques.

Les rares endroits qui profitent du soleil permettent la prolifération d’algues qui sont des sources de nourriture pour les Krobia guianensis et les proies qu’ils recherchent.

La population de crevettes (Macrobrachium sp.) est généralement importante (communauté de déchiqueteurs).

 

PRÉSENTATION DU BIOTOPE

Krobia guianensis est une espèce très présente en Guyane française.

Dans la nature, il évolue à faible profondeur et dans un grand nombre de biotopes différents.

Il est présent dans les petites criques, rivières, marais et même parfois en eau saumâtre.

C’est une espèce ubiquiste qui réside dans des zones à forte présence de végétaux (plantes aquatiques et palustres, matières organiques en décomposition, branches…).

On rencontre souvent Krobia guianensis à proximité de grosses racines dans lesquelles elle peut trouver refuge en cas de danger.

Krobia est un poisson particulièrement robuste, présent également dans des endroits atypiques comme dans les canaux ou les égouts à proximité des villes.

Cette espèce de cichlidé réside naturellement dans une eau acide.

Cette acidification provient de la décomposition des végétaux.

Ce phénomène modifie la couleur de l’eau qui a tendance à se brunir.

En effet, dans certaines zones particulièrement riches en matières organiques, l’eau devient tellement teintée, à tel point qu’on la caractérise d'”eau noire”.

 

Caractéristiques (en moyenne) 

Paramètres de l’eau : 23 C / Claire / Acide

Largeur & Profondeur : moins d’ 1 mètre / parfois moins de  20 centimètres.

Courant : Fort à faible et surtout irrégulier.

Substrat : Sable, roche, gravier, galets, vase

Diversité en poissons : Faible                

Diversité en macro-invertébrés aquatiques : Crevettes

Diversité en plantes : Faible           

Quantité de litière et de sédiments : Importante                  

Quantité de souches de bois : Importante

Couvert forestier : Important

Les espèces qui habitent ces ruisseaux sont :

  • Killis (Anablepsoides spp, Laimosemion spp) ;
  • Poissons chats (Hartiella spp, Lithoxus spp, Helogenes marmoratus, Ituglanis spp, Ancistrus spp…) ;
  • Gymnotes ou poissons electriques (Eigenmannia virescens, Gymnotus spp…) ;
  • Characins (Copella arnoldi, Pyrrhulina filamentosa…) ;
  • Tetras (Bryconops affinis, B. caudomaculatus, B. melanurus, Moenkhausia oligolepis, M. gerogiae,M. collettii, Bryconamericus guianensis, Poptella brevispina…) ;
  • Cichlides (Nannacara aureocephalus, Krobia aff guianensis, Crenicichla saxatilis…).

Le pH des rivières à eaux claires est compris selon les régions entre 4.5 et 7.8.

Elles proviennent des massifs montagneux et coulent sur des roches où l’érosion est minime, elles se chargent donc très peu en sédiments.

Il y a très peu de calcaire dans le sol, l’eau est très douce puisqu’elle dissout peu de sels minéraux, sa conductivité est très basse, de l’ordre de 10 à 30 µcentimètres3.

 

Climat

La région est proche de l’équateur, la température moyenne est de 26°C.

Le climat est doux et humide, au moment de la saison des pluies, les rivières débordent et recouvrent de vastes étendues.

Bon nombre de poissons pondent à ce moment, quand les territoires à leur disposition sont immenses et que la nourriture est abondante.

Il y a une saison des pluies qui commence en novembre et dure jusqu’en juin et une saison plus sèche et chaude entre juin et octobre, qui est l’hiver, mais où la température est élevée.

Chaque rivière peut avoir ses propres spécificités, et, dans ce cas l’eau est différente de l’une à l’autre.

Selon la saison, les paramètres de l’eau se modifient : au moment des pluies il y a un afflux important d’eau très douce et plus fraîche qui fait déborder les rivières.

Plus tard, l’eau qui vient des montagnes apporte des sels minéraux et divers sédiments.

 

REFERENCES

VIDEO

https://youtu.be/17u2IyUJgWg

 

AUTRES LIENS

https://www.forociclidos.com/foro/viewtopic.php?t=6186

Krobia guianensis (Regan, 1905) (gbif.org)

Présentation PowerPoint (eauguyane.fr)

https://kzclip.net/rev/krobia+oyapock/

https://youtu.be/Jci6mnJL_Wk

Krobia – Français (lem.net)

https://ciclidosyloricaridos.foroactivo.com/t444-krobia-aff-guianensis-red-eyes

 

LEXIQUE

[1] Un mélanophore est une cellule chromatophore capable de stocker la mélanine noire, mais pas de la fabriquer. Les mélanophores du tégument d’une organisme contiennent de la mélanine sous forme de grains appelés mélanopores regroupés en mélanosomes. Ces mélanosomes peuvent rester dans les chromatophores (poissons, amphibiens, reptiles) ou être excrétés dans les phanères et les kératinocytes (oiseaux et mammifères). Les mélanophores peuvent être dispersés dans tout le cytoplasme qui est alors assombri ou bien être rassemblés en amas (cellule claire).l

[2] Le cleithrum est un os qui apparait pour la première fois dans le squelette des poissons osseux primitifs, où il était placé verticalement par rapport à la scapula1. Son nom vient du grec κλειθρον = « clé », par analogie avec la « clavicule » qui vient du latin clavicula = « petite clé ». Chez les poissons modernes, le cleithrum est un grand os qui s’étend vers le haut à partir de la base de la nageoire pectorale jusqu’au crâne au-dessus des branchies. Cet os a un intérêt pour les scientifiques car il peut permettre de déterminer l’âge d’un poisson. Chez les premiers amphibiens toutefois, le complexe cleithrum/clavicule s’est détaché du crâne, permettant une plus grande mobilité du cou. Le cleithrum disparait ensuite rapidement dans l’évolution des reptiles, et il est très petit chez les amniotes, parfois considéré comme juste une trace résiduelle.

REFERENCES

ANGERMEIER, P. L. & KARR, J. R. (1983). Fish communities along environmental gradients in a System of tropical streams. Environmental Biology of Fishes 9, 116-135.

BREDER, C. M. & ROSEN, D. E. (1966). Modes of Reproduction in Fishes. Garden City, NY: The Natural History Press.

FUIMAN, L. A. & HIGGS, D. M. (1997). Ontogeny, growth and the recruitment process. In Early Life History and Recruitment in Fish Populations (Chambers, R. C. & Trippel, E. A., eds), pp. 225-249. London: Chapman & Hall.

GATZ, A. J. JR (1979a). Ecological morphology of freshwater stream fishes. Tulane Studies in Zoology and Botany 21, 91-124.

GATZ, A. J. Jr (19796). Community organization in fishes as indicated by morphological features. Ecology 60, 711-718.

GOZLAN, R. E. (1998). Environmental biology of the sofie Chondrostoma toxostoma (Cyprinidae), with emphasis on early development. doctorat thesis, University of Hertfordshire, Hatfield.

GOZLAN, R. E., COPP, G. H. & TOURENQ, J.-N. (1999). Comparison of growth plasticity in the laboratory and field, and implications for the onset of juvénile development in sofie, Chondrostoma toxostoma. Environmental Biology of Fishes 56, 153-165.

HOREAU, V., CERDAN, P. & CHAMPEAU, A. (1997). La mise en eau du barrage hydroélectrique de Petit-Saut (Guyane): ses conséquences sur les peuplements d’invertébrés aquatiques et sur la nourriture des poissons. Elydroécologie Appliquée 9, 213-240.

HYSLOP, E. J. (1980). Stomach contents analysis—a review of methods and their application. Journal of Fish Biology 17, 411-429.

KEAST, A. (1985). The piscivore feeding guild of fishes in small freshwater ecosystems. Environmental Biology of Fishes 12, 119-129.

KOVÂC, V. & COPP, G. H. (1996). Ontogenetic patterns of relative growth in young roach Rutilus rutilus: within-river basin comparisons. Ecography 19, 153-161.

KOVÂC, V., COPP, G. H. & FRANCIS, M. P. (1999). Morphometry of the stone loach Barbatula barbatula (L.): do mensural characters reflects the species’ life history thresholds. Environmental Biology of Fishes 56, 105-115.

LAZZARO, X. (1987). A review of planktivorous fishes: their évolution, feeding behaviours, selectivities, and impacts. Hydrobiologia 146, 97-167.

LOWE-McCONNELL, R. H. (1987). Ecological Etudiés in Tropical Fish Communities. Cambridge: Cambridge University Press.

MÉRIGOUX, S. & PONTON, D. (1998). Relationship between body shape and diet of young fish in the Sinnamary River, French Guiana, South America. Journal of Fish Biology 52, 556-569.

MÉRIGOUX, S., HUGUENY, B., PONTON, D., STATZNER, B. & VAUCHEL, P. (1999). Predicting diversity of juvénile neotropical fish communities: patch dynamics versus habitat State in floodplain creeks. Oecologia 118, 503-516.

MOL, J. H. (1995). Ontogenetic diet shift and diet overlap among three closely related neotropical armoured catfishes. Journal of Fish Biology 47, 788-807.

OSSE, J. W. M., VAN DEN BOOGAART, J. G. M., Van Snik, G. M. J. & van der Sluys, L. (1997). PRiorities during early growth of fish larvae. Aquaculture 155, 249-258.

PAINE, M. D. & BALON, E. KROBIA (1984). Early development of the rainbow darter, Etheostoma caeruleum, according to the theory of saltatory ontogeny. Environ- mental Biology of Fishes 11, 277-299.

PONTON, D. & COPP, G. H. (1997). Early dry-season assemblage structure and habitat use of young fish in tributaries of the River Sinnamary (French Guiana, South America) before and after hydrodam operations. Environmental Biology of Fishes 50, 235-256.

PONTON, D., MÉRIGOUX, S. & COPP, G. H. (2000). Impact of dams in the neotropics: what can be learned from young-of-the-year fish assemblages in tributaries of the Sinnamary River (French Guiana, South America)? Aquatic Conservation – Marine and Freshwater Ecosystems 10, in press.

PONTON, D. & MÉRONA, B. de (1998). Fish life-history tactics in a neotropical river with a highly stochastic hydrological régime: the Sinnamary river, French Guiana, South America. Polskie Archiwum Flydrobiologii 45, 201-224.

PONTON, D. & TITO DE MORAIS, L. (1994). Stratégies de reproduction et premiers stades de vie des poissons du fleuve Sinnamary (Guyane Française): analyses de données bibliographiques. Revue d’Hydrobiologie Tropicale 27, 441-465.

REIST, J. D. (1985). An empirical évaluation of several univariate methods that adjust for size variation in morphometric data. Canadian Journal of Zoology 63, 1429-1439.

ROBOTHAM, P. W. J. (1990). Trophic niche overlap of the fry and juvéniles of Oreochromis leucostictus (Teleostei, Cichlidae) in the littoral zone of a tropical lake (L. Naivasha, Kenya). Revue d’Hydrobiologie Tropicale 23, 209-218.

RODRIGUEZ-RUIZ, A. (1998). Fish species composition before and after construction of a réservoir on the Guadalete River (SW Spain). Archiv für Hydrobiologie 142, 353-369. .

SAGNES, P., GAUDIN, P. & STATZNER, B. (1997). Shifts in morphometrics and their relation to hydrodynamic potential and habitat use during grayling ontogénies. Journal of Fish Biology 50, 846-858.

SCHAEL, D. M., RUDSTAM, L. G. & Post, J. R. (1991). Gape limitation and prey sélection in larval yellow perch (Perça flavescens), freshwater drum (Aplodinotus grunniens), and black crappie (Pomoxis nigromaculatus). Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 48, 1919—1925.

SHIROTA, A. (1978). Studies on the mouth size of fish larvae—IL Spécifie characteristics of the upper jaw length. Bulletin of the Japanese Society of Scientific Fisheries 44, 1171-1177.

WEBB, P. W. (1984). Body form, locomotion and foraging in aquatic vertebrates. American Zoologist 24, 107-120.

WEBB, P. W. & WEIHS, D. (1986). Functional locomotor morphology of early life history stages of fishes. Transactions of the American Fisheries Society 115, 115-127.

WERNER, E. E. & GILLIAM, J. F. (1984). The ontogenetic niche and species interactions in size-structured populations. Annual Review of Ecology and Systematics 15, 393^125.

WIKRAMANAYAKE, E. D. (1990). Ecomorphology and biogeography of a tropical stream fish assemblage: évolution of assemblage structure. Ecology 71, 1756-1764.

WILKINSON, L., BLANK, G. & GRUBER, C. (1996). Desktop Data Analysis with Systat. Upper Saddle River, NJ: Prentice Hall.

WINEMILLER, Krobia O. (1989). Ontogenetic diet shifts and resource partitioning among piscivorous fishes in the Venezuelan Llanos. Environmental Biology of Fishes 26, 177-199.

WINEMILLER, Krobia O. (1991). Ecomorphological diversification in lowland freshwater fish assemblages from five biotic régions. Ecological Monographs 61, 343-365.

Winemiller, Krobia O. (1992). Ecomorphology of freshwater fishes. National Géographie Research and Explorations 8, 308-327.

WINEMILLER, Krobia O. (1995). Factors driving temporal and spatial variation in aquatic floodplain food webs. In Food Webs: Intégration of Patterns and Dynamics (Polis, G. A. & Winemiller, Krobia O., eds), pp. 298-312. New York: Chapman & Hall.

WINEMILLER, KROBIA O. & ROSE, KROBIA A. (1992). Patterns of life-history diversification in North American fishes: implications for population régulation. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 49, 2196-2218.

WONG, B. & WARD, F. J. (1972). Size sélection of Daphnia pulicaria by yellow perch (Perça flavescens) fry in West Blue Lake, Manitoba. Journal of the Fishery Research Board of Canada 29, 1761-1764.

HUMPHRIES, J. M., BOOKSTEIN, F. L., CHERNOFF, B., SMITH, G.R., ELDER, R.L. & POSS, S.G. (1981) Multivariate discrimination by shape in relation to size. Systematic Zoology, 30, 291-308.

KEITH, P, LE BAIL, P.-Y. & PLANQUETTE, P. (2000) Atlas des poissons d’eau douce de Guyane,Tome 2, Fascicule I. Batrachoidi- formes, Mugiliformes, Beloniformes, Cyprinodontiformes, Synbranchiformes, Perciformes, Pleuronectiformes, Tetraodon- tiformes. Patrimoines Naturels (Muséum National d’Histoire Naturelle, Service du Patrimoine Naturel), 43 (1), 286 pp.

KULLANDER, S. O. (1983) A revision of the South American cichlid genus Cichlasoma. Swedish Museum of Natural History, Stockholm, 296 pp.

KULLANDER, S.O. (1986) Cichlidfishes of the Amazon River drainage of Peru. Swedish Museum of Natural History, Stockholm, 431 pp.

KULLANDER, S.O. (1997) Crenicichla rosemariae, a new species of pike cichlid (Teleostei, Cichlidae) from the upper Rio Xingu drainage, Brazil. Ichthyological Exploration of Freshwaters, 7, 279-281.

KULLANDER, S.O. (1998) A phylogeny and classification of the South American Cichlidae (Teleostei: Perciformes). In: Mala- barba, L.R., Reis, R.E., Vari, R.P., Lucena, ZM.S. & Lucena, C.A.S. (Eds.), Phylogeny and classification of Neotropical fishes. EDIPUCRS, Porto Alegre, pp. 461-498.

KULLANDER, S.O. (2003) Family Cichlidae (Cichlids). In: Reis, R.E., KULLANDER, S.O. & Ferraris, Jr., C.J. (Eds.), CLOFFSCA – Check List of the Freshwater Fishes of South and Central America. EDIPUCRS, Porto Alegre, pp. 605-654.

KULLANDER, S.O. & NIJSSEN, H. (1989) The cichlids of Surinam. E.J. Brill, Leiden and other cities, XXXIII+256 pp.

Lopez-Fernandez, H., Winemiller, KrobiaO. & Honeycutt, R.L. (2010) Multilocus phylogeny and rapid radiations in Neotropical cichlid fishes (Perciformes: Cichlidae: Cichlinae). Molecular Phylogenetics and Evolution, 55, 1070-1086.

LOWE-McCONNELL, R.H. (1991) Natural history of fishes in Araguaia and Xingu Amazonian tributaries, Serra do Roncador, Mato Grosso, Brazil. Ichthyological Exploration of Freshwaters, 2, 63-82.

MUSILOVA, Z., RICAN, O., JANKO, KROBIA & J. NOVAK, J. (2008) Molecular phylogeny and biogeography of the Neotropical cichlid fish tribe Cichlasomatini (Teleostei: Cichlidae: Cichlasomatinae). Molecular Phylogenetics and Evolution, 46, 659-672.

MUSILOVA, Z., RICAN, O. & NOVAK, J. (2009) Phylogeny of the Neotropical cichlid fish tribe Cichlasomatini (Teleostei: Cichlidae) based on morphological and molecular data, with the description of a new genus. Journal of Zoological Systematics andEvolutionary Research, 47, 234-247.

SPSS. (2009) PASWStatistics18. Chicago, Illinois.

STAWIKOWSKI, R. (2007) Welcher Buntbarsch ist das? Die- Aquarien- und Terrarien-Zeitschrift, 60 (3), 69.

STAWIKOWSKI, R. & WERNER, U. (1998) Die Buntbarsche Amerikas Band 1. Verlag Eugen Ulmer, Stuttgart, 540 pp.

WESSELINGH, F.P. & HOORN, C. (2011) Geological development of Amazon and Orinoco basins. In: Albert, J.S. & Reis, R.E. (Eds.), Historical biogeography of Neotropicalfreshwaterfishes. University of California Press, Berkeley, pp. 59-67.

Laisser un commentaire