Aequidens diadema

Aequidens diadema – HECKEL, 1840 – EIGENMANN & BRAY, 1894

INTRODUCTION

Le poisson Cichlidé Aequidens diadema, appelé aussi “Acara diadème“, est originaire d’une vaste zone en Amérique du Sud, dans le bassin de l’Amazone, dans le cours supérieur du fleuve Negro au Pérou, de la rivière Orénoque, dans les affluents de l’Orénoque en Colombie et au Venezuela.

L’espèce n’est pas rare…en milieu naturel.

En revanche, dans le monde aquariophile et parce que L’Acara Aequidens diadema assez rare en magasins d’aquariophilie et n’est véritablement apprécié que par des spécialistes cichlidophiles.

Au premier regard sur ce poisson, les couleurs semblent plutôt monotones mais ce poisson possède d’autres atouts dont celui d’une taille modérée (12 centimètres pour les mâles) ce qui permet, à la différence de beaucoup d’autres cichlidés américains, une maintenance dans un bac de taille raisonnable, c’est à dire un aquarium de volume utile d’au moins 120 litres.

Dans la région de Jenaro HERRERA, du Pérou, cette espèce est présente dans les ruisseaux de conditions similaires, alternativement à des eaux limpides et claires et également des eaux noires.

En général, les “vrais Acaras”, faisant partie des espèces du genre Aequidens ne sont malheureusement pas les poissons les plus populaires dans le monde des aquariophiles.

L’idée répandue dans ce monde de passionnés est que ces poissons sont gros, bruns et par conséquence peu intéressants et attrayants !

C’est une fausse idée !

C’est l’avis de beaucoup de passionnés, mais aussi de la majorité des exportateurs et des grossistes, car ils sont rarement proposés.

Néanmoins, c’est une fausse idée car il s’agit, sans contestation possible, d’un groupe de cichlidés très intéressants possédants en son sein un certain nombre de joyaux parmi eux entre que seuls les cichlidophiles avertis remarquent et que l’amateur regarde trop vite.

Ce n’est pour rien et sans raison que Aequidens diadema, également appelé “Acara royal” fait partie de ces joyaux.

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Aequidens metae – 1ère partie

Aequidens metae – EIGENMANN, 1922

Aequidens metae, également connu chez les anglo-saxons sous le nom de “Yellow Acara”, est une espèce de cichlidé très attrayante qui vit dans les rivières calmes d’Amérique du Sud. Ces poissons ont une couleur de base jaune tanné avec une tâche caractéristique latérale noire; la tâche est séparée par deux bandes verticales d’or pâle à orange.

Mais la caractéristique la plus belle et la plus distinctive de l’Acara Jaune est le marquage irisé électrique, aux reflets couleur de l’or et bleu-vert que l’on observe au-dessus de leurs opercules. Les Aequidens metae ont sur leurs flancs des écailles métalliques aux reflets or-vert qui deviennent translucides au niveau de leurs nageoires. Ces animaux brillent de mille reflets et son remarquable, en particulier les mâles qui ont des nageoires dorsales et anales plus allongées que celles des femelles.

Ces poissons sont relativement paisibles, en particulier si l’aquarium est de grande taille car, parfois certains spécimens, quelles que soient les espèces d’Aequidens, peuvent être assez agressifs, en particulier s’ils défendent leur territoire ou en période de reproduction. Ce sont des poissons qui aiment évoluer dans les couches moyennes et inférieures de l’eau.

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Hoplarchus psittacus

Hoplarchus psittacus (cichlidé perroquet) – HECKEL, 1840 & KAUP, 1860

Hoplarchus psittacus est un grand cichlidé, unique à bien des égards, évoluant dans les eaux chaudes et acides des rivières Orinoco et Negro.

Il est souvent surnommé “True Parrot Cichlid” car, en effet, il tire son nom des marques ondulées qui entourent son visage que les habitants de sa région d’origine considèrent comme similaires à leurs aras indigènes.

Hoplarchus psittacus appartient au genre des cichlidés et à la tribu Heroini, ce genre qui ne contient qu’une seule espèce et est endémique des rivières à eaux noires au Brésil, en Colombie et au Venezuela, y compris les rivières Rio Negro, Rio Jamari, Rio Preto da Eva, Rio Urubu et les bassins versants supérieurs de l’Orénoque.

Ce poisson peut atteindre une longueur de 35 centimètres et joue un rôle important comme poisson de consommation pour les peuples autochtones locaux.

Cette espèce est parfois conservée comme poisson d’aquarium et a trop souvent été commercialisée, à tort, sous le nom commun de “perroquet cichlidé” qui est un nom également utilisé pour une autre espèce et un poisson hybride !

Parrot asiatique “King Kong”

En fait, c’est un magnifique cichlidé américain qui vit dans les eaux noires de l’Amazone.

C’est un poisson dont la coloration de base est d’un riche vert-olive, il est plutôt massif et robuste d’aspect.

Cet élégant poisson, Hoplarchus psittacus est le vrai cichlidé perroquet, dont le nom a ensuite été repris par le “Parrot” de fabrication asiatique.

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Le vrai Heros severum…la troisième partie

INTRODUCTION

De tous les cichlidés américains, en particulier originaire d’Amérique du sud, parmi les plus populaires sont les Héros.

Les premiers poissons de ce genre ont été importés en Europe dès 1909 et jusque dans les années 1980 dans la littérature sur les aquariums, apparaissait une seule espèce appelée « Cichlasoma severum », le Cichlasoma tchèque aux yeux rouges.

Ce n’est que dans les années 1980, lorsque la famille “Heros” a été rétablie dans le cadre de la première division de l’énorme collection du genre Cichlasoma, et qu’il a également commencé à être admis qu’il y avait plusieurs espèces de Heros aux yeux rouges.

Heros severum a donc longtemps été connu dans le monde aquariophile sous le nom « fourre-tout » de Cichlasoma severum, comme un cichlidé vivant dans de l’eau douce tropicale originaire de la partie supérieure de l’Orénoque et supérieure du Rio Negro en Amérique du Sud.

Par le passé et bien souvent encore aujourd’hui, il a été confondu avec plusieurs autres espèces du genre, plus récemment Heros liberifer assez peu répandu.

Par ailleurs, il a été reconnu comme une espèce non indigène en Floride et a également été introduit au Nevada où il semblerait finalement qu’il ait été éradiqué avec succès. Malheureusement, à cause de l’inconscience de certains aquariophiles peu scrupuleux, il a été découvert aussi  aux Philippines et à Singapour.

Heros severum est une espèce que l’on trouve aujourd’hui rarement dans les aquariums de vente du commerce ou au moins, cette espèce subit les modes du moment.

En outre, les Heros proposés à la vente et souvent mal nommés sont la majeure partie du temps des espèces plus communes telles que Heros efasciatus ou des formes « trafiquées.

Que cela soit dans le monde de la taxonomie ou bien celui du commerce aquariophile et des aquariophiles, il règne en fin de compte une très grande confusion sur l’identification de ce poisson !

Pourtant, les aquariophiles sont très souvent intéressés et intrigués par le fait de savoir quel genre d’espèces de héros ils élèvent.

Tout a commencé quand Heros severum a d’abord été identifiée en 1840 par HECKEL. C’est ensuite que la situation s’est compliquée car il a été identifié à tort pendant de nombreuses années. Heros severum a été introduit pour la première fois en Europe en 1909 par Karl ZIGGELKOV (Allemagne). Jusqu’en 2015, faute de travaux scientifiques et d’études, les scientifiques et les aquariophiles pensaient qu’Heros severum était un incubateur buccal.

A l’origine en 1840, le Heros severum était identifié comme tel grâce à une 7ème bande partiellement formée sur son corps, mais les experts de la taxonomie et de l’identification ont ensuite rejeté ce critère, le considérant comme une anomalie relevée sur les quelques poissons collectés par HECKEL.

En 2015, le vrai Heros severum a été (re) découvert, il avait effectivement bien cette 7ème bande partielle qui a été décrit en 1840, il a été identifié pendant un court laps de temps comme « Heros sp. Curare » ou « Tiger severum » jusqu’à finalement être officiellement désigné comme le vrai Heros severum.

Heros sp Severum Curare Red Tiger

Le « Heros incubateur buccal » initialement  considéré comme Heros severum a été déclassé comme « Heros liberifer » par STAECK, WOLFGANG & I. SCHINDLER et est devenu ainsi une nouvelle espèce..

Couple de Heros liberifer

En raison du fait que ce poisson ressemble à un discus, les gens ont appelé le severum « faux discus ».

Parmi les espèces qui contribuent à la diversité de la faune ornementale amazonienne, le  Heros severum a un grand potentiel en aquariophilie en raison de son comportement calme, de son adaptation rapide à de nouveaux environnements et de sa reproduction relativement facile.

D’un point de vue commercial, Heros severum a également un grand attrait en raison de sa couleur vert olive à jaune vif avec des nuances d’orange et de rouge.

Dans son environnement naturel, il est associé à des zones de végétation dense et nourrit de petits invertébrés et du matériel végétal.

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Le vrai Heros severum…la première partie

HEROS SEVERUM – HECKEL, 1840

De tous les cichlidés américains, en particulier originaire d’Amérique du sud, parmi les plus populaires sont les Héros.

Les premiers poissons de ce genre ont été importés en Europe dès 1909 et jusque dans les années 1980 dans la littérature sur les aquariums, apparaissait une seule espèce appelée « Cichlasoma severum », le Cichlasoma tchèque aux yeux rouges.

Ce n’est que dans les années 1980, lorsque la famille “Heros” a été rétablie dans le cadre de la première division de l’énorme collection du genre Cichlasoma, et qu’il a également commencé à être admis qu’il y avait plusieurs espèces de Heros aux yeux rouges.

Heros severum a donc longtemps été connu dans le monde aquariophile sous le nom « fourre-tout » de Cichlasoma severum, comme un cichlidé vivant dans de l’eau douce tropicale originaire de la partie supérieure de l’Orénoque et supérieure du Rio Negro en Amérique du Sud. Continuer la lecture

Crenicichla (saxatilis) inpa

Crenicichla inpa – PLOEG, 1991

Les Crenicichla inpa ont la réputation d’être des prédateurs agressifs et voraces qui ne conviendraient pas aux bacs communautaires, mais pourtant, en raison de leur comportement.

Ces cichlidés sont reconnus par les aquariophiles souvent spécialisés dans la maintenance des Crenicichla, comme étant des poissons intéressants, souvent capables d’inspirer deux formes d’émotions chez les amateurs : soit l’amour obsessionnel, soit l’indifférence totale.

Comme les autres cichlidés, ce poisson fera la connaissance de son propriétaire et s’engagera facilement dans des comportements espiègles, tels que mendier de la nourriture, se précipiter pour attirer l’attention et même se faire valoir.

Mais, encore une fois, sous certaines conditions de maintenance, ce n’est pas un poisson pour bac communautaire ou tout au moins qui ne devrait pas être gardé avec des poissons qui ne seraient pas en mesure de se faire respecter et de se défendre.

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Le vrai Heros severum…la deuxième partie

INTRODUCTION

De tous les cichlidés américains, en particulier originaire d’Amérique du sud, parmi les plus populaires sont les Héros.

Les premiers poissons de ce genre ont été importés en Europe dès 1909 et jusque dans les années 1980 dans la littérature sur les aquariums, apparaissait une seule espèce appelée « Cichlasoma severum », le Cichlasoma tchèque aux yeux rouges.

Ce n’est que dans les années 1980, lorsque la famille “Heros” a été rétablie dans le cadre de la première division de l’énorme collection du genre Cichlasoma, et qu’il a également commencé à être admis qu’il y avait plusieurs espèces de Heros aux yeux rouges.

Heros severum a donc longtemps été connu dans le monde aquariophile sous le nom « fourre-tout » de Cichlasoma severum, comme un cichlidé vivant dans de l’eau douce tropicale originaire de la partie supérieure de l’Orénoque et supérieure du Rio Negro en Amérique du Sud.

Par le passé et  bien souvent encore aujourd’hui, il a été confondu avec plusieurs autres espèces du genre, plus récemment Heros liberifer assez peu répandu.

Par ailleurs, il a été reconnu comme une espèce non indigène en Floride et a également été introduit au Nevada où il semblerait finalement qu’il ait été éradiqué avec succès. Malheureusement, à cause de l’inconscience de certains aquariophiles peu scrupuleux, il a été découvert aussi  aux Philippines et à Singapour.

Heros severum est une espèce que l’on trouve aujourd’hui rarement dans les aquariums de vente du commerce ou au moins, cette espèce subit les modes du moment.

En outre, les Heros proposés à la vente et souvent mal nommés sont la majeure partie du temps des espèces plus communes telles que Heros efasciatus ou des formes « trafiquées.

Que cela soit dans le monde de la taxonomie ou bien celui du commerce aquariophile et des aquariophiles, il règne en fin de compte une très grande confusion sur l’identification de ce poisson !

Pourtant, les aquariophiles sont très souvent intéressés et intrigués par le fait de savoir quel genre d’espèces de héros ils élèvent.

Tout a commencé quand Heros severum a d’abord été identifiée en 1840 par HECKEL. C’est ensuite que la situation s’est compliquée car il a été identifié à tort pendant de nombreuses années. Heros severum a été introduit pour la première fois en Europe en 1909 par Karl ZIGGELKOV (Allemagne). Jusqu’en 2015, faute de travaux scientifiques et d’études, les scientifiques et les aquariophiles pensaient qu’Heros severum était un incubateur buccal.

A l’origine en 1840, le Heros severum était identifié comme tel grâce à une 7ème bande partiellement formée sur son corps, mais les experts de la taxonomie et de l’identification ont ensuite rejeté ce critère, le considérant comme une anomalie relevée sur les quelques poissons collectés par HECKEL.

En 2015, le vrai Heros severum a été (re) découvert, il avait effectivement bien cette 7ème bande partielle qui a été décrit en 1840, il a été identifié pendant un court laps de temps comme « Heros sp. Curare » ou « Tiger severum » jusqu’à finalement être officiellement désigné comme le vrai Heros severum.

Heros sp Severum Curare Red Tiger

Le « Heros incubateur buccal » initialement  considéré comme Heros severum a été déclassé comme « Heros liberifer » par STAECK, WOLFGANG & I. SCHINDLER et est devenu ainsi une nouvelle espèce..

Couple de Heros liberifer

En raison du fait que ce poisson ressemble à un discus, les gens ont appelé le severum « faux discus ».

Parmi les espèces qui contribuent à la diversité de la faune ornementale amazonienne, le  Heros severum a un grand potentiel en aquariophilie en raison de son comportement calme, de son adaptation rapide à de nouveaux environnements et de sa reproduction relativement facile.

D’un point de vue commercial, Heros severum a également un grand attrait en raison de sa couleur vert olive à jaune vif avec des nuances d’orange et de rouge.

Dans son environnement naturel, il est associé à des zones de végétation dense et nourrit de petits invertébrés et du matériel végétal.

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Crenicichla (lugubris) percna

Crenicichla percna, KULLANDER, 1991

Crenicichla percna s’appelait à l’origine Crenicicha sp. “Xingú IV” et donc la provenance géographique de ces Crenicichla est bien rappelée dans ce nom originel : Ils viennent du Rio Xingu.

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Crenicichla (lacustris) tesay

Crenicichla tesay, Jorge CASCIOTTA & Adrian ALMIRON, 2008

Crenicichla tesay vit dans le drainage de la rivière Parana et a été décrit par les ichtyologues argentins Jorge Casciotta et Adriana Almiron.

Crenicichla tesay a été capturé dans la rivière en amont Iguazu des chutes d’Iguazu en Argentine, dans un environnement marqué par des chutes et des piscines à l’eau courante claire et rapide.

Le fond de cet habitat est constitué de pierres, de boue et de sable.

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Crenicichla (lugubris) sp. “Venezuela” (Mataguaro)

Crenicichla lugubris sp. “Venezuela” (Mataguaro)

Cette espèce géante est exportée d’Amérique du Sud depuis des années et, comme la plupart des poissons du groupe strigata / lugubris, elle est généralement vendue sous le mauvais nom de Crenicichla strigata.

Le vrai Crenicichla strigata ne se trouve que dans l’est du Brésil, près de la région de Rio Tocantins.

Le vrai Crenicichla strigata est aussi un poisson plus vert avec une tache humérale distincte ocellée. Ce poisson ne présente pas beaucoup de taches humérales.

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Hypselecara temporalis

Lien

HYPSELECARA TEMPORALIS – GUNTHER 1862

Hypselecara temporalis ou “cichlidé chocolat“, est également connu sous le nom de “cichlidé émeraude” en raison de la palette de couleurs dont cet animal peut se parer.

Hypselecara temporalis est originaire du bassin amazonien de l’Amérique du Sud et est élevé en captivité depuis un certain nombre d’années.

Trop souvent, il est ignoré par les aquariophiles qui, s’ils en essaient la maintenance, sont ensuite conquis par sa beauté.

Il ne laisse pas indiffèrent, la couleur de ces poissons à maturité est principalement brune, entrecoupée de différentes nuances de rouge, orange, or, vert et jaune.

Cependant, comme chez un caméléon, la coloration de Hypselecara temporalis peut varier énormément d’un individu à l’autre, en fonction de facteurs tels que l’humeur, l’âge, le régime alimentaire, etc…

En outre, pour l’identifier, Hypselecara temporalis présente une tache noire bien visible sur la partie supérieure du milieu du dos et une autre tache moins prononcée sur le pédoncule, ou la base de la queue du poisson.

Le cichlidé émeraude est devenu aujourd’hui un peu démodé.

C’est une chose assez triste, car ce grand cichlidé est impressionnant, les mâles peuvent atteindre 30 centimètres de long, les femelles restent toujours beaucoup plus petites et il est l’une des plus belles espèces de cichlidés d’Amérique du Sud.

Ses splendides couleurs rouges sont sa marque de fabrique et elles sont la manifestation d’une vraie forme sauvage !

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Crenicichla (missioneira) hadrostigma

Crenicichla missioneira hadrostigma – C. LUCENA, V. BERTACO, E. PEREIRA & J. DA SILVA, 2006.

Deux nouvelles espèces du genre Crenicichla du haut bassin de l’Uruguay ont récemment été décrites : Crenicichla hadrostigma et Crenicichla empheres (qui fera l’objet d’un prochain article).

Ces deux espèces font partie du groupe d’espèces Crenicichla missioneira qui compte aussi :

  • Crenicichla missioneira,
  • Crenicichla minuano,
  • Crenicichla tendybaguassu,
  • Crenicichla igara,
  • Crenicichla jurubi.

Il faut savoir que toutes ces espèces  sont présentes dans les bassins hydrologiques du haut et du milieu de l’Uruguay.

Crenicichla hadrostigma se distingue par une tache post-temporale bien visible ocellée, l’absence de tache humérale et de bande latérale, ainsi que par la présence chez les mâles de neuf à 16 barres verticales étroites s’étendant du dos à une ligne horizontale passant par le bord inférieur de l’aisselle pectorale.

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Crenicichla (lacustris) tapii

Crenicichla tapii – PIALEK, DRAGOVA, CASCIOTTA, ALMIRON & ŘICAN, 2015

Cinq espèces de Crenicichla ont été répertoriées jusqu’à présent dans la partie inférieure du fleuve Iguazú.

Quatre d’entre elles sont endémiques (membres du complexe d’espèces Crenicichla mandelburgeri du groupe Crenicichla lacustris) et vivent en sympatrie.

La cinquième espèce (Crenicichla lepidota) appartient à un groupe d’espèces centré sur l’Amazonie / Orinoco, Crenicichla saxatilis et n’est apparentée que de loin aux espèces restantes.

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Méthode d’identification des Crenicichla du Rio Uruguay

Méthode d’identification des espèces Crenicichla du Rio Uruguay (élargie à partir des travaux de Lucena & Kullander, 1992)

Le Rio Uruguai (Rio Uruguay en Uruguay et en Argentine; Fig.1) est le plus petit des trois principaux affluents du Rio de la Plata: Il mesure 1 838 km de long et draine une superficie de 365 000 km2 (Di Persia & Neiff, 1986).

Sa faune piscicole était connue depuis longtemps principalement des collections de la partie inférieure du bassin de drainage uruguayen, mais certaines collections argentines auraient également été rapportées. Di Persia & Neiff (1986) a présenté un tableau récapitulatif des espèces de poissons du bassin de l’Uruguai, recensant plus de 149 espèces indigènes.

A cette époque, la faune avait semblé assez semblable à celle du Rio Paranâ, situé à proximité, et des cours d’eau côtiers de l’Uruguay et du sud du Brésil.

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Méthode d’identification des Gymnogéophagus

Par REIS et MALABARBA (1988), modifiée par REIS et AL. en 1992.

Le gymnogéophagus est un cichlidé néotropical présent dans les bassins versants du Rio Paraguay, du Rio Paraná et du Rio Uruguay, ainsi que dans les rivières côtières de l’Uruguay et du sud du Brésil.

Gymnogeophagus lipokarenos

Sa monophylie est soutenue par deux caractéristiques dérivées :

  • l’absence de supraneuraux,
  • la présence d’une épine en avant dans le premier ptérygiophore de la nageoire dorsale.

Pour s’y retrouver au sein des EARTEATER, une méthode d’identification des Gymnogéophagus est valable pour toutes les espèces de Gymnogeophagus a été mise au point par les scientifiques qui ont procédé à l’identification de ces poissons.

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