Aequidens metae – EIGENMANN, 1922
Aequidens metae, également connu chez les anglo-saxons sous le nom de « Yellow Acara », est une espèce de cichlidé très attrayante qui vit dans les rivières calmes d’Amérique du Sud. Ces poissons ont une couleur de base jaune tanné avec une tâche caractéristique latérale noire; la tâche est séparée par deux bandes verticales d’or pâle à orange.
Mais la caractéristique la plus belle et la plus distinctive de l’Acara Jaune est le marquage irisé électrique, aux reflets couleur de l’or et bleu-vert que l’on observe au-dessus de leurs opercules. Les Aequidens metae ont sur leurs flancs des écailles métalliques aux reflets or-vert qui deviennent translucides au niveau de leurs nageoires. Ces animaux brillent de mille reflets et son remarquable, en particulier les mâles qui ont des nageoires dorsales et anales plus allongées que celles des femelles.
Ces poissons sont relativement paisibles, en particulier si l’aquarium est de grande taille car, parfois certains spécimens, quelles que soient les espèces d’Aequidens, peuvent être assez agressifs, en particulier s’ils défendent leur territoire ou en période de reproduction. Ce sont des poissons qui aiment évoluer dans les couches moyennes et inférieures de l’eau.
REPARTITION
L’espèce Aequidens metae, est comme son nom d’espèce le suggère, originaire du complexe hydrologique de la rivière Meta dans le bassin de l’Orénoque, en Colombie.
L’habitat est constitué par des ruisseaux et tout petits ruisseaux, jamais dans des zones lotiques.
C’est un cichlidé paisible (jusqu’ici), originaire de la rivière Meta en Colombie.
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE
Amérique du Sud tropicale cis-andine, y compris les Guyanes, le drainage Orinoco, le drainage Tocantins, le drainage Parnaíba, le drainage Amazonien et le drainage Paraguay le plus élevé.
MILIEU NATUREL
Zone de vie : milieu & inférieure. Amérique du Sud, Rio Meta entre la Colombie et le Venezuela.
Biotope : Aequidens metae est endémique du cours supérieur du Rio Meta dans le bassin du fleuve Orinoco.
Dans leur environnement naturel, ces cichlidés vivent dans une eau douce et acide colorée par de la matière organique.
Les roches et le bois mort leur fournissent des cachettes, ils fréquentent aussi de petites rivières du bassin fluvial Meta Colombie), retenant la côte envahie par les plantes.
Vit dans des tronçons de cours d’eau et de rivières relativement lents.
La qualité de l’eau des rivières proches des villes a considérablement diminué au cours des dernières décennies en raison de la pollution de l’environnement. La rivière Ocoa qui traverse la ville de Villavicencio en Colombie reçoit de gros volumes d’eaux usées domestiques et industrielles.
Afin d’établir l’effet de la contamination des biomarqueurs biochimiques et histopathologiques ont été évalués dans les branchies et le foie des analyses ont été faites sur deux espèces de poissons indigènes (exemple de population pour un aquarium biotope) :
- Astyanax gr. bimaculatus ;
- Aequidens metae.
Ces deux espèces ont été capturés dans trois sites de la rivière Ocoa, dans 3 sites et dans une seconde rivière affluente, pendant la saison des pluies et la saison sèche.
Les résultats ont mis en évidence qu’Aequidens metae était plus sensible à la pollution de l’eau qu’Astyanax gr. bimaculatus.
En général, il s’est aussi avéré que la saison des pluies avait eu un impact négatif plus important sur les poissons surveillés. Au site S3 (après avoir traversé la ville où les eaux de ruissellement urbaines et les effluents industriels sont évacués et à proximité d’un site d’enfouissement), une inhibition accrue de la réponse anti-oxydante et des dommages aux membranes lipidiques ont été observés; de plus, sur ce site, les altérations histopathologiques étaient plus importantes chez les deux espèces de poissons.
L’impact observé dans cette étude sur la santé des poissons provoqué par la contamination de la rivière Ocoa nécessite la mise en place de stratégies visant à résoudre le problème des rejets d’eaux usées domestiques et industrielles dans les environnements aquatiques en Colombie.
HABITAT
Biotope: endémique du cours supérieur du Rio Meta dans le bassin de l’Orénoque.
Le Rio Meta, en Colombie, est un affluent du Rio Orinoco.
Aequidens metae se rencontre dans des eaux à mouvement lent, identiques à la rivière Meta en Colombie, avec un ph généralement établie entre 4,5-6 et un Dh de 3 à 9.
DIFFUSION EN DEHORS SON BIOTOPE
Aucun enregistrement d’introduction d’Aequidens metae n’a été trouvé.
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USAGES HUMAINS
INTÉRÊTS
Selon une étude faite par FROESE et PAULY en 2015, Aequidens metae est sans intérêt pour la pêche et n’a qu’un intérêt limité aquarium pour l’aquariophilie commerciale.
MENACE POUR L’HOMME
Sans danger.
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TAXONOMIE
(Cliquez pour plus de détails sur la taxonomie des cichlidés)
RAPPEL SUR LES AEQUIDENS
- Aequidens biseriatus : Taxon invalide => Nouveau taxon valide : Andinoacara biseriatus – REGAN, 1913
- Aequidens chimantanus – INGER, 1956. Distribution: Rio Caroni, affluent du Rio Orinco, Vénezuela.
- Aequidens coeruleopunctatus : Taxon invalide => Nouveau taxon valide : Andinoacara coeruleopunctatus – KNER, 1863.
- Aequidens diadema – HECKEL, 1840. Distribution: bassins des Rios Amazone et Orinco, Brésil, Colombie et Vénezuela.
- Aequidens epae – KULLANDER, 1995. Distribution : Affluents du Rio Tapajós inférieur, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens gerciliae – KULLANDER, 1995. Distribution : Affluents du Rio Aripuanã supérieur, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens hoehnei – Miranda RIBEIRO, 1918. Distribution : Affluents du Rio Araguaia, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens latrifons: Taxon invalide => Nouveau taxon valide : Andinoacara latifrons | Steindachner, 1878)
- Aequidens mauesanus – Kullander, 1997. Distribution: Rios Maués & Arapiuns, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens metae – EIGENMANN, 1922. Distribution : Rio Meta, bassin du Rio Orinco, Colombie.
- Aequidens michaeli – KULLANDER, 1995. Distribution : Rio Xingu inférieur, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens pallidus – HECKEL, 1840. Distribution : bassin du Rio Amazone, Brésil.
- Aequidens paloemeuensis – KULLANDER & NIJSSEN, 1989. Distribution : Rio Paloemeu, affluent du Rio Marowijne, Suriname.
- Aequidens patricki – KULLANDER, 1984. Distribution : Rios Aguytía & Pachitea, bassin de l’Amazone, Pérou.
- Aequidens plagiozonatus – KULLANDER, 1984. Distribution : Bassin des Rios Amazone & Paraná, Brésil.
- Aequidens potaroensis – EIGENMANN, 1912. Distribution : Rio Essequibo, Guyane.
- Aequidens pulcher : Taxon invalide => Nouveau taxon valide : Andinoacara pulcher – GILL, 1858.
- Aequidens rivulatus : Taxon invalide => Nouveau taxon valide : Andinoacara rivulata | GÜNTHER, 1860.
- Aequidens rondoni – Miranda RIBEIRO, 1918. Distribution : bassin du Rio Tapajós supérieur, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens tetramerus – HECKEL, 1840. Distribution : Largement réparti dans les bassins de l’Amazone et de l’Orénoque, Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyane française, Guyana, Pérou, Suriname et Venezuela.
- Aequidens tubicen – KULLANDER & FERREIRA, 1991. Distribution : Rio Trombetas, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens viridis – HECKEL, 1840. Distribution : bassin du Rio Guaporé, bassin de l’Amazone, Brésil.
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DESCRIPTION
Aequidens metae a été officiellement décrit en 1922 par EIGENMANN.
Ce cichlidé du Nouveau Monde tire son nom de Rio Meta, lieu où il a été collecté pour la première fois.
Lieu de prélèvement : Barrigon, Rio Meta, Orinoco et affluent, Colombie.
Aequidens est identifié comme appartenant au groupe des cichlasomes, faisant partie des cichlidés, mais c’est un groupe qui qui diffèrent de celui des cichlasomes à cause de leurs nageoires dorsale et anale nue et leur long pédoncule caudal comprenant 2 à 3 vertèbres absents chez les cichlasomes.
Rappel sur le groupe des cichlasomes (Thèse de M. LONGUY Xavier)
Autrefois genre tiroir de Cichlidés centre et sud-américains, le genre Cichlasoma a finalement été réduit à douze espèces sud-américaines. Ce genre est maintenant très homogène et ne renferme que des espèces somme toute peu colorées et donc assez peu attractives pour l’aquariophilie.
D’autres espèces sont encore appelées « Cichlasoma », mais le fait que ce terme soit placé entre guillemets montre que c’est une appellation temporaire utilisée en attendant qu’elles soient repositionnées dans un genre nouveau. C’est par exemple le cas des « Cichlasoma » groupe festae, groupe umbriferum, ou encore groupe facetum. Ces poissons ne doivent pas être confondus avec les Cichlasoma sensu stricto, avec lesquels ils ont beaucoup de différences. Dans le commerce aquariophile la plupart des grands Cichlidés sud et centreaméricains sont encore appelés Cichlasoma, alors qu’ils devraient être nommés Heros, Mesonauta, Cryptoheros, Thorichtys, etc…..La révision du genre Cichlasoma et son éclatement en une vingtaine de genres date de 1983.
- Les poissons de ce genre sont de taille modeste (de l’ordre de 15 cm), avec une
morphologie relativement primitive ne témoignant d’aucune véritable spécialisation (espèce généraliste).
Les principales caractéristiques du genre sont :
Pas de bosse frontale ; - Lèvres épaisses (de type américain) ;
- Petite bouche, avec des dents assez grandes ;
- Grandes écailles le long des flancs, au nombre de 22 à 25 ;
- Premier arc branchial sans lobe, avec des branchiospines courtes et peu nombreuses ;
- Base des nageoires impaires écailleuse ;
- Faible nombre de vertèbres ;
- Ligne latérale réduite sur la caudale.
Ils fréquentent surtout les eaux stagnantes et en particulier les zones densément plantées près des rives, les radeaux de plantes flottantes et les zones largement encombrées de végétaux aquatiques ou de feuilles mortes. Le sol de ces biotopes est souvent recouvert d’une grande quantité de détritus et de débris végétaux. Dans la plupart des cas il s’agit de cours d’eau blanche, parfois d’eau noire.
Les espèces de ce genre se rencontrent sur une très grande
aire géographique, jusque dans des régions d’Amérique du sud où le climat n’est plus tropical mais tempéré. Les paramètres de l’eau ont peu d’importance pour ces espèces, puisqu’on les trouve dans des eaux dont le pH varie de 5,6 à 7,9, pour une dureté totale de 2 à 25°, parfois même en eau saumâtre. Les eaux stagnantes et chaudes, abondamment plantées où vivent les poissons de ce genre sont souvent très pauvres en oxygène. Les Cichlasoma semblent pouvoir être capables d’utiliser les parois de leur estomac comme organe respiratoire annexe, car ils résistent très bien hors de l’eau et sont capables de survivre longtemps dans des points d’eau en cours d’assèchement. Ils se placent alors parallèlement à la surface de l’eau et respirent de longues minutes l’oxygène présent dans la couche superficielle de l’eau.
Aequidens a donc longtemps été un groupe fourre-tout pour les cichlidés d’Amérique du Sud avec trois épines de la nageoire anale et manquant de caractères visibles.
Le genre a été examiné par KULLANDER en 1983, il y a distingué un certain nombre de groupes d’espèces. La plupart de ces groupes d’espèces ont depuis été reconnus comme des genres à part entières.
Ce sont :
- Bujurquina ;
- Tahuantinsuyoa ;
- Laetacara ;
- Krobia ;
- Cleithracara (KULLANDER & NIJSSEN, 1989).
Il faut également ajouter les espèces de Guianacara qui ont également été traditionnellement incluses dans Aequidens. Néanmoins, l’espèce Aequidens, « stricto sensu », reste assez vaguement décrit scientifiquement.
A savoir : L’espèce type, Aequidens tetramerus, qui atteint 16 centimètres SL est l’un des cichlidés sud-américains les plus répandus et est enregistrée dans la plupart des bassins de l’Amazonie, du Tocantins et de l’Orénoque et des fleuves Guianans.
Cette espèce a été dernièrement re-décrite par KULLANDER en 1986 à partir de prélèvements fait dans partie occidentale de l’Amazone, par KULLANDER et NIJSSEN en 1989. L’analyse a aussi portée sur les spécimens surinamais capturé et étudiés par KULLANDER en 1995 ainsi que sur des spécimens du drainage Aripuanã. Les autres espèces atteignent 10-12 centimètres SL et sont beaucoup plus limitées dans leur distribution.
CLE DES ESPECES
Aucune clé publiée n’est disponible, cependant, il est possible de se référer à KULLANDER (1986), KULLANDER & NIJSSEN (1989), KULLANDER & FERREIRA (1991) et KULLANDER (1995) pour les guides d’identification.
Plus d’une demi-douzaine d’espèces non décrites sont connues d’après les documents détenus par le musée.
- Nombre d’échantillons : 5
- Date de collecte : 13 mars 1950
- Numéro d’accès : 198928
- Numéro USNM : 163196
- Endroit : Venezuela: à quelques kilomètres de Puerto Ayacucho. Terretores Amazonas, Venezuela, Amérique du Sud
- NMNH – Zoologie des vertébrés – Division des poissons
- ID d’enregistrement : nmnhvz_5225509
MORPHOLOGIE
Le corps est quelque peu allongé, plutôt haut, aplati latéralement.
La tête est grande, les yeux sont grands.
Les Aequidens metae n’ont pas de gibbosité frontale.
La nageoire dorsale est longue.
Chez le mâle, la nageoire dorsale et la nageoire anale sont allongées et pointues à l’extrémité.
Nageoire dorsale : XIV-XV / 12,
Nageoire caudale : III / 8-10,
Nageoire caudale arrondie, plus longue que la tête.
Échelles : Les échelles comportent une bordure sombre.
Il y a :
- 24 dans le sens de la longueur ;
- 3 en séries sur les mâchoires ;
- 16/12 dans le sens transversal.
Profondeur 2,25 et longueur de tête 3 fois la longueur standard.
TAILLE
Il atteint une taille moyenne de 16 centimètres à l’âge adulte.
Sa taille maximale est de 20 cm
La taille, sans atteindre celle de Aequidens diadema avec lequel il peut être confondu (pas de tache en dessous de l’œil), peut connaître une croissance jusque 14-16 centimètres, et peut-être plus (on lit parfois 20 centimètres, mais s’agit-il de tailles LS ou LT?) pour les mâles.
L’holotype de la description de 1922 était de taille moyenne et mesurait 12,5 centimètres.
En moyenne, la taille normale des Aequidens metae est :
- Mâle : 18-20 centimètres
- Femelle : 16 centimètres
Dans des circonstances de maintenance exceptionnelles, en aquarium de grande taille, les mâles les plus âgés pourraient atteindre des tailles remarquables allant jusqu’à 30 centimètres, tandis que les femelles restaient plus petites avec une taille atteignant environ 20 centimètres.
Ce sont des tailles qui restent particulièrement exceptionnelles et qui n’ont jamais été observées en milieu naturel.
COLORATION
Aequidens metae a une couleur de corps de base brun jaunâtre doré sur tout le corps. Leur caractéristique la plus distinctive et la plus belle est les marques électriques irisées d’or sur leur opercule, les branchies.
Les Aequidens metae sont de couleur beige avec une ligne horizontale noire pâle s’étendant de chaque œil sur les côtés du corps du poisson.
De légères marques orange peuvent être visibles, en particulier sur la moitié dorsale du poisson.
Comme son nom l’indique, ce poisson a deux grandes taches : l’une se trouve au milieu du flanc et l’autre à la base du récit.
Si le poisson est, la tâche du milieu du flanc peut être entourée par une bande de jaune.
La couleur de base sous-jaçente est vert jaunâtre.
En période de reproduction, ils ont une coloration contrastée qui devient particulièrement évidente lors du frai et des soins apportés à la couvée. En cette période, leur œil est jaune orangé luminescent et le reste du corps, principalement l’opercule, mais aussi la poitrine et la gorge deviennent plus sombres.
L’Acara jaune a également des écailles métalliques aux reflets dorés sur ses flancs qui deviennent translucides à leurs nageoires.
L’orange est la couleur dominante de leurs nageoires caudales et dorsales.
Commentaire général : C’est une espèce avec des variations de couleur différentes.
SIGNES DISTINCTIFS
Aequidens metae est facilement reconnaissable à sa tache latérale séparée par deux bandes lumineuses et à sa bande verticale brun foncé, encadrée de turquoise, qui descend de l’œil le long du bord antérieur de l’opercule.
Du bord postérieur de l’œil à la base de la nageoire caudale, une bande longitudinale brun foncé passe parfois, plus souvent à sa place, au milieu du corps se trouve une grande tache noire dans la bordure orange.
La couleur dépend de l’humeur des animaux.
Sur la partie supérieure de la base de la nageoire caudale, le même point.
Une tache orange est remarquable à la base de la nageoire dorsale.
Une bande orange passe sur les yeux et le front.
Sur la couverture branchiale, une tache noire allongée est placée dans une bordure bleue brillante.
Les nageoires impaires varient de l’orange au brun, avec des points bleus.
La couleur de base est le jaune clair, avec un éclat bleu clair vers l’arrière du corps.
La couleur des écailles donne un aspect très varié suivant l’angle d’éclairage où par lequel Aequidens metae est observé.
Toutes les nageoires du poisson ont une couleur brunâtre avec des points et des taches bleues, à l’exception des nageoires anale pour laquelle les points et les taches sont absents, et les nageoires latérales où ils sont transparents.
Les nageoires pectorales sont rayées bleu-vert et les nageoires non appariées sont mouchetées de la même couleur.
Le bas du bec (bouche) est coloré avec des rayures bleu-vert, c’est aussi le cas avec d’autres Aequidens. Une bande brunâtre s’étend de l’œil au sommet de la nageoire caudale. Cette bande se termine par une tache sombre à la base de la nageoire caudale.
Une bande sombre descend derrière et sous l’œil et s’éclaircit vers l’avant et le bas de la bouche.
Il y a six sortes de « sangles transversales », pas toujours très évidentes à observer, sur le corps, et celle milieu est la plus prononcée, surtout vers le haut.
Sur le corps ovale, haut et plat, les écailles portent un reflet métallique bleu vert surtout sur la moitié inférieure.
Le dos est plus brun tout comme les nageoires, impaires, qui portent en plus des points bleus parsemés.
Les joues sont striées de bleu.
Les marques mélaniques les plus visibles sont :
- Un trait vertical le long du préopercule ;
- Un ocelle dans la moitié supérieure du pédoncule caudal ;
- Une tache située au milieu du corps, au-dessus de la ligne latérale. Cette tâche est entourée de deux bandes verticales couleur miel ;
- D’autres bandes couleur miel sont présentes sur le corps et notamment une entre les deux yeux sur le front et une sur la nuque.
Comme déjà mentionné, la couleur d’Aequidens metae dépend de l’humeur du moment de ces animaux et de leur âge.
En effet, chez les vieux mâles dominants les taches couleur miel disparaissent et seuls l’éclat bleu vert des écailles et les marques mélaniques restent visibles.
D’autre part, les individus dominés et/ou stressés présentent une ligne longitudinale foncée. Des stries bleues apparaissent sue les joues, une tache de couleur sombre est située au milieu du corps au-dessus de la ligne latérale, cette ligne n’est visible qu’en cas de stress.
Chez les jeunes cette tâche est entourée de deux bandes jaune miel, d’autres bandes de la même couleur sont présentes sur le corps, une entre les yeux et une sur la nuque.
DIFFERENCIATION
Aequidens metae est très souvent confondu avec Aequidens diadema, ce dernier ne possède pas de bande sous l’œil mais seulement un point et il est également plus facile à reproduire.
Dans ce cas de figure et pour faire la discrimination entre Aequidens diadema et Aequidens metae, il faut savoir que dans le cas d’une ponte d’Aequidens (diadema ou metae ?), avec des poissons d’une taille d’environ 8 huit centimètres, dans un bac alimenté avec de l’eau du robinet, vous aurez certainement à faire à des Aequidens diadema !
Chez les vieux mâles dominants les tâches couleur miel disparaissent seuls l’éclat bleu vert des écailles et les marques mélaniques sont visibles.
Les Aequidens metae n’ont jamais de gibbosité frontale.
Le corps est ovale assez haut et plat; les écailles portent un reflet métallique bleu vert surtout sur la moitié inférieure. Le dos est plus brun tout comme les nageoires, impaires, qui portent en plus des points bleus. Les joues sont striées de bleu.
Les marques mélaniques visibles sont: un trait vertical le long du préopercule, un ocelle dans la moitié supérieure du pédoncule caudal et une tache située au milieu du corps, au-dessus de la ligne latérale. Cette tâche est entourée de deux bandes verticales couleur miel.
D’autres bandes couleur miel sont présentes sur le corps et notamment une entre les deux yeux sur le front et une sur la nuque.
Poisson réputé plutôt rare sur le marché aquariophile.
DUREE DE VIE
10 ans environ.
DIMORPHISME SEXUEL
Aequidens metae est une espèce de cichlidé très classique, dont le dimorphisme sexuel est parfois délicat à cerner avant que les individus ne soient franchement adultes.
Les mâles ne développent pas de bosse nucale sur le front et les femelles sont à peine plus petites que les mâles.
Par conséquent, il est difficile de sexer, avec certitude et à n’importe quel âge, ce poisson.
Cependant, quelques traits physiques peuvent aider à différencier les sexes : Les mâles ont un profil nucal légèrement plus rond et des nageoires dorsale et anale plus longues.
La nageoire anale et dorsale plus effilées sont des indicateurs fréquents chez les mâles plus âgés.
Le mâle est également plus gros que la femelle, et la femelle généralement plus épaisse et ronde dans la région ventrale.
Les mâles, plus grands, ont des couleurs plus vives.
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