Apistogramma agassizii : 3ème partie – Classification 2/2

Apistogramma agassizii, Steindachner, 1875

La coloration du corps d’Apistogramma agassizii et les motifs peuvent varier considérablement avec la localité. En règle générale, le haut du dos des mâles est souvent rouge. L’habitat naturel de l’Apistogramma agassizii est habituellement dans les zones où un grand nombre de feuilles mortes est présent.

Ces cichlidés nains ne sont jamais pêchés directement dans les grands fleuves mais plus couramment ils sont trouvés dans leurs affluents car leur petite taille les empêche de traverser de trop gros cours d’eau douce.

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Apistogramma agassizii : 3ème partie – Classification 1/2

Apistogramma agassizii, Steindachner, 1875

C’est le plus gros morceau de cette série d’articles sur les Apistogramma agassizii. Cette espèce est si riche en variétés, en couleurs et parures qu’il est fort possible d’oublier d’en citer quelques unes dans les lignes qui suivent mais aussi beaucoup !

Au moins, la lecture de cet article, vous fera découvrir, comme cela a été le cas pour moi, un poisson aux mille couleurs et qui mérite bien sa place dans nos aquariums.

Classification

Continuellement enrichie depuis sa création, la classification scientifique classique des espèces, actuellement désuète, mais encore très souvent utilisée, est issue de celle de Linné. Elle reste une classification importante car elle imprègne encore de nombreux écrits, souvent récents, ou même les manuels scolaires.

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Un méga bassin dédié aux Kois….avec des cichlidés

D’après « Un méga bassin dédiées aux KOIs »  Ecrit par Sylwingeï Salut Je ne savais pas trop ou présenter ce projet un peu « fou » mais bon dans le pire des cas je le bougerais de place… Je le mets aussi sur le forum afin qu’il serve d’expérience aux autres et pour que les déboires que j’ai vécues ne se reproduisent avec d’autres passionnés qui tenteraient cette aventure. La genèse de ce projet En effet, en 2017, j’ai été à nouveau victime de la malveillance des voisins dans mon bassin d’environ 25 000 litres. Cela m’était déjà arrivé en 2010, quand quelqu’un de malintentionné avait balancé un bidon de ROUND UP dans le bassin. La raison supposée de ce vandalisme serait le « chant des grenouilles » ayant élus domicile autour de mon bassin : je peux pas y faire grand chose ! Ce vandalisme ne s’est pas arrêté à cet acte lâche et cruel ; Cette-fois ils y ont carrément été au CYANURE et au DIMETHOATE  ! Ce sont les conclusions de l’enquête qui ont déterminées ces deux produits assez violents dont la dispersion avait provoqué valu d’ailleurs une bonne odeur de chlore et le « tournis » à tous les habitants du quartier entier. Aujourd’hui je ne connais toujours pas l’auteur de ces actes ….. Bien décidé à dire et faire comprendre à mes voisins indélicats à quel point « je vous emmerde », j’ai décidé à mon tour de monter dans la provocation et offrir le bassin de 25 000 litres aux grenouilles et offrir un logement plus décent à une nouvelle couvées de kois et de poissons-rouges. Le bassin de 25 000 litres avant le début des travaux. J’ai donc mûrit un projet d’un méga-bassin de 60 mètres cubes assortis d’une filtration en proportion avec la nouvelle taille du future bassin. Maintenant que faire exactement ? J’avais déjà (suite…)

Apistogramma agassizii – 2ème partie : Description & Dimorphisme & Distribution

La saga de l’Apistogramma agassizii continue avec 3 chapitres, que j’ai intitulé les « 3D » :

  • Description ;
  • Dimorphisme ;
  • Distribution.

….en prélude d’un « pavé » à découvrir sur la classification de ce poisson aux mille parures !

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Crenicichla lugubris Jutai

Crenicichla lugubris Jutai

Répartition

« Jutai » est un district administratif de l’ouest du Brésil, du nom du Rio Jutai, un affluent amazonien. L’impressionnant Crenicichla lugubris provient de cette région.

Habitat: Ruisseaux et rivières de la jungle.

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Apistogramma agassizii : 4ème partie – Maintenance & Reproduction

Maintenance & Expérience

Expèrience de « BLURAMI » :

J’ai eu la chance d’avoir un morphe sauvage par un ami apistophile, il s’agissait d’Apistogramma agassizii « Mamuru » F2. Je les ai maintenus dans une cuve de 50×50 sans trop de bobos.

C’est une espèce à maintenir en couple comme beaucoup d’Apistogramma car sinon il arrive très souvent voir toujours que la femelle surnuméraire finisse tuée soit par la femelle dominante soit par le mâle. La maintenance en trio peut éventuellement s’envisager dans une cuve d’au minimum 130×50 voire plus.

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Apistogramma sp. « D10 »

Un nouvel « Apistogramma » : Apistogramma sp. « D10 » Avec le travail de Tom CHRISTOFFERSEN (Larvik, Norvège) et Daniel MEJIA (Bogota, Colombie), de nombreuses nouvelles espèces et formes d’Apistogramma ont été découvertes en Colombie et introduites dans le cadre du passe-temps de l’aquariophilie. L’une des nouvelles espèces les plus intéressantes est connue sous le nom d’Apistogramma sp. « D10 », qui est la troisième espèce buccale larvophile occasionnelle du genre, ainsi que Apistogramma barlowi RÖMER et HAHN, 2008 et Apistogramma megastoma (RÖMER et al. 2017). Apistogramma sp. « D10 » Cependant, il s’est avéré que la liste des espèces buccales ne s’arrête pas là. Une autre nouvelle espèce, maintenant connue sous le nom d’Apistogramma sp. «D50» a été découvert par MEJIA à l’été 2016 dans le drainage supérieur du Rio Vaupés, qui s’est également avéré un incubateur buccal larvophile occasionnel (RÖMER, en préparation).   Mâle au tempérament très agressif avec une tache noir dégradée sur le ventre et une bande latérale atténuée dans le tiers avant du corps. (Photo: Frank Hättich). Les animaux adultes présentent rarement une tache latérale aussi prononcée que celle que cette femelle possède. (Photo: Frank Hättich) – REPARTITION En novembre 2015, MEJIA a trouvé l’Apistogramma sp. « D10 » dans un petit cours d’eau noir appartenant au système Rio Caquetá. Des Apistogramma sp. «D10» ont ensuite été découverts dans les zones ensoleillées et peu profondes du cours d’eau, où la litière de feuilles et les plantes aquatiques offraient de nombreuses cachettes. Le substrat dans cet habitat était du sable blanc et fin. Les plus gros spécimens prélevés mesuraient environ 5 centimètres de longueur totale, mais la plupart étaient significativement plus petits. Outre Apistogramma sp. « D10 », une autre espèce d’Apistogramma, à savoir Apistogramma cf. personata, a été trouvé dans le même voisinage. Malheureusement, les paramètres de l’eau n’ont pas été mesurés (suite…)

Les nouveaux Crenicichla d’Argentine : Crenicichla taikyra

Crenicichla taikyra, Casciotta, Almirón, Aichino, Gómez, Piálek & Říĉan, 2013

  

Description

Crenicichla taikyra, une nouvelle espèce, a été découvert dans le Rio Paraná, en Argentine.

Cette espèce se distingue principalement des autres espèces du genre Crenicichla par la combinaison de caractères suivants :

  • une bande suborbitale bien développée,
  • absence de points noirs épars sur les flancs.
  • des dents molariformes sur les mâchoires du pharynx (cet état de caractère est apparu plusieurs fois chez des espèces non apparentées).

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Apistogramma agassizii – 1ère partie

Apistogramma agassizii, Steindachner, 1875

Un peu d’Histoire….

Le genre Apistogramma a une longue histoire évolutive, datant du Pléistocène, entre 2 et 11 mille ans environ. Ce genre, comme tant d’autres, a soutenu l’ère glaciaire, qui, bien que pas une incidence directe sur leur habitat par le froid, cela a changé le régime de l’eau des cours d’eau, abaissant les niveaux de la mer de plus de 100 mètres et le séchage du bassin amazonien. Au fur et à mesure que les températures baissaient, les pluies sont tombées et la forêt tropicale s’est retirée dans des zones isolées, à partir desquelles la plupart des groupes ont évolué pour former le genre Apistogramma.

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Avant d’aller acheter ce poisson !!!! [Article n°6]

Avant d’aller acheter ce poisson !!!!

La famille des lépidoptères, Lepisostidae, remonte à la période géologique du Crétacé, qui a commencé il y a environ 145 millions d’années. C’était un temps où la Terre avait un climat relativement chaud, et les niveaux élevés de la mer ont abouti à de nombreuses mers intérieures peu profondes qui étaient peuplées de reptiles marins maintenant éteints.

Cette famille de poissons anciens comprend sept espèces vivantes présentes dans des milieux frais, saumâtres et parfois marins en Amérique du Nord, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Continuer la lecture

Crenicichla Scottii prenda

Crenicichla prenda – Lucena & Kullander, 1992.

AVERTISSEMENT : On trouve très peu d’informations sur ce poisson découvert récemment et finalement peu importé et surtout peu répandu dans le monde de l’aquariophilie.

Description

Ces Crenicichla diffèrent par la forme de leur qui est plus allongées que les autres « brochets » et sa bouche qui est profondément découpée.

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Crenicichla Missioneira ypo

Crenicichla ypo Casciotta, Almirón, Piálek, Gómez & Oldrich Rícan, 2010 

Crenicichla ypo a été décrite pour la science en 2010 , par les ichtyologistes Jorge Casciotta , Adriana Almirón , Lubomír Piálek , Sergio Gómez et Oldrich Rícan . 2

Il a été capturé en février 1986 par Sergio Gómez et d’autres.

Description

Ce poisson, un Cichlidé d’Argentine, hérite d’un nom d’espèce d’après le mot « Mbya guarani ypo » qui signifie littéralement « habitant de l’eau ». 

Crenicichla ypo a été décrite en octobre 2010 et les différences notables avec d’autres espèces des poissons du genre sont :

  • la présence de 6-8 taches irrégulières le long de la ligne latérale supérieure,
  • l’absence de taches sombres dispersés sur les flancs,
  • le faible nombre (47-55) d’écailles E1,
  • une mâchoire inférieure légèrement en saillie.

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[2ème partie] La phytothérapie, pour les poissons aussi !

La phytothérapie, pour les poissons aussi !

Les fruits d’aulne

Les fruits d’aulne ont la particularité de baisser très efficacement le PH, compter un fruit pour 15L.

Les fruits d’aulnes sont très utilisés en aquariophilie et notamment dans la maintenance de crevettes.

Ils ont des propriétés antifongiques, et antibactériennes, permette de baisser légèrement le Ph, et facilitent la mue des crevettes et autres.

Les cônes d’aulne nommé aussi fruit d’aulne contiennent des acides humiques et tanniques de qualité qui protègent naturellement vos poissons d’aquarium de nombreuses maladies.

Ils sont recommandés pour les poissons originaires des zones tropicales à eau « noire », comme les Discus, les cardinalis, les scalaires, les cichlidés nains, mais aussi les crevettes qui en plus d’apprécier les tannins aiment venir manger la micro-faune et flore qui se

développe sur le fruit.

Caractéristiques des cônes :

  • Créent une eau d’aquarium proche de celle où vivent à l’état naturel les poissons tropicaux
  • Favorisent le bien-être, la vitalité et stimule le frai
  • Préviennent les mycoses des poissons et les moisissures des œufs
  • Acidifient l’eau et baisse le pH
  • Ce sont des produits 100% naturel.

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[1ère partie] La phytothérapie, pour les poissons aussi !

La phytothérapie, pour les poissons aussi !

Phytothérapie – une médecine douce pour soigner nos poissons

Après plusieurs heures de recherche sur Internet, dans les livres et revue spécialisées, j’ai finalement réussi à glaner quelques informations, pas assez à mon goût mais je souhaite quand même partager avec vous le fruit de mes recherches … ça nous change de l’allopathie que tout le monde connait et qui malheureusement utilise pas mal de produits chimiques et qui selon moi n’est pas forcément bénéfique pour notre organisme.

Parfois, malheureusement nous n’avons pas le choix et il nous faut suivre des traitements dits traditionnels.

Qu’est-ce que la médecine douce ?

C’est une médecine alternative à la médecine allopathie et qui est dîtes naturelle. On utilise donc les vertus (préventives ou curatives) des plantes dîtes médicinales, celles-ci peuvent se situer dans les racines, les fruits, les bourgeons, les feuilles, l’écorce etc.

On la trouve sous diverses formes : gélule, comprimé, granulés, teinture mère, huiles essentielles, eau florale, décoction, jus, cataplasme…

La médecine douce est très vaste, les plus connues sont la phytothérapie, l’homéopathie mais aussi la gemmothérapie, l’argilothérapie, l’acupuncture et bien d’autres encore.

Rassurez-vous il n’est pas question de vous proposer des bains de boues à pratiquer sur vos petits poissons ni vous apprendre à manier des aiguilles…

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