Apistogramma agassizii : 4ème partie – Maintenance & Reproduction

Maintenance & Expérience

Expèrience de « BLURAMI » :

J’ai eu la chance d’avoir un morphe sauvage par un ami apistophile, il s’agissait d’Apistogramma agassizii « Mamuru » F2. Je les ai maintenus dans une cuve de 50×50 sans trop de bobos.

C’est une espèce à maintenir en couple comme beaucoup d’Apistogramma car sinon il arrive très souvent voir toujours que la femelle surnuméraire finisse tuée soit par la femelle dominante soit par le mâle. La maintenance en trio peut éventuellement s’envisager dans une cuve d’au minimum 130×50 voire plus.

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Apistogramma sp. « D10 »

Un nouvel « Apistogramma » : Apistogramma sp. « D10 » Avec le travail de Tom CHRISTOFFERSEN (Larvik, Norvège) et Daniel MEJIA (Bogota, Colombie), de nombreuses nouvelles espèces et formes d’Apistogramma ont été découvertes en Colombie et introduites dans le cadre du passe-temps de l’aquariophilie. L’une des nouvelles espèces les plus intéressantes est connue sous le nom d’Apistogramma sp. « D10 », qui est la troisième espèce buccale larvophile occasionnelle du genre, ainsi que Apistogramma barlowi RÖMER et HAHN, 2008 et Apistogramma megastoma (RÖMER et al. 2017). Apistogramma sp. « D10 » Cependant, il s’est avéré que la liste des espèces buccales ne s’arrête pas là. Une autre nouvelle espèce, maintenant connue sous le nom d’Apistogramma sp. «D50» a été découvert par MEJIA à l’été 2016 dans le drainage supérieur du Rio Vaupés, qui s’est également avéré un incubateur buccal larvophile occasionnel (RÖMER, en préparation).   Mâle au tempérament très agressif avec une tache noir dégradée sur le ventre et une bande latérale atténuée dans le tiers avant du corps. (Photo: Frank Hättich). Les animaux adultes présentent rarement une tache latérale aussi prononcée que celle que cette femelle possède. (Photo: Frank Hättich) – REPARTITION En novembre 2015, MEJIA a trouvé l’Apistogramma sp. « D10 » dans un petit cours d’eau noir appartenant au système Rio Caquetá. Des Apistogramma sp. «D10» ont ensuite été découverts dans les zones ensoleillées et peu profondes du cours d’eau, où la litière de feuilles et les plantes aquatiques offraient de nombreuses cachettes. Le substrat dans cet habitat était du sable blanc et fin. Les plus gros spécimens prélevés mesuraient environ 5 centimètres de longueur totale, mais la plupart étaient significativement plus petits. Outre Apistogramma sp. « D10 », une autre espèce d’Apistogramma, à savoir Apistogramma cf. personata, a été trouvé dans le même voisinage. Malheureusement, les paramètres de l’eau n’ont pas été mesurés (suite…)

Les nouveaux Crenicichla d’Argentine : Crenicichla taikyra

Crenicichla taikyra, Casciotta, Almirón, Aichino, Gómez, Piálek & Říĉan, 2013

  

Description

Crenicichla taikyra, une nouvelle espèce, a été découvert dans le Rio Paraná, en Argentine.

Cette espèce se distingue principalement des autres espèces du genre Crenicichla par la combinaison de caractères suivants :

  • une bande suborbitale bien développée,
  • absence de points noirs épars sur les flancs.
  • des dents molariformes sur les mâchoires du pharynx (cet état de caractère est apparu plusieurs fois chez des espèces non apparentées).

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Apistogramma agassizii – 1ère partie

Apistogramma agassizii, Steindachner, 1875

Un peu d’Histoire….

Le genre Apistogramma a une longue histoire évolutive, datant du Pléistocène, entre 2 et 11 mille ans environ. Ce genre, comme tant d’autres, a soutenu l’ère glaciaire, qui, bien que pas une incidence directe sur leur habitat par le froid, cela a changé le régime de l’eau des cours d’eau, abaissant les niveaux de la mer de plus de 100 mètres et le séchage du bassin amazonien. Au fur et à mesure que les températures baissaient, les pluies sont tombées et la forêt tropicale s’est retirée dans des zones isolées, à partir desquelles la plupart des groupes ont évolué pour former le genre Apistogramma.

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Livres – LES CICHLIDES

Les Cichlidés sont de splendides poissons originaires des grands lacs, des fleuves et des cours d’eau d’Amérique du Sud et d’Afrique, dont la livrée aux couleurs flamboyantes et changeantes fait l’admiration de tous les aquariophiles. Dans ces ouvrages, les auteurs vous invitent à découvrir les espèces les plus décoratives de Cichlidés, leur anatomie, leur physiologie, leur éthologie… Ils vous présentent également :- comment choisir l’aquarium, le placer, l’aménager, l’éclairer, l’aérer, le chauffer, filtrer l’eau, l’entretenir… ; – Comment alimenter les Cichlidés, prévenir les maladies, les soigner. – Comment reproduire et développer des alevins… Des fiches illustrées vous décrivent toutes les espèces. Grâce aux nombreuses informations sur la morphologie des mâles et des femelles, l’habitat naturel de chaque espèce, le type d’élevage adapté (présence de cachettes, espace libre pour la nage, plantes idéales, etc.), vous leur offrirez un environnement idéal, proche de leur milieu aquatique naturel et où ils pourront évoluer en toute harmonie. (suite…)

Crenicichla Scottii prenda

Crenicichla prenda – Lucena & Kullander, 1992.

AVERTISSEMENT : On trouve très peu d’informations sur ce poisson découvert récemment et finalement peu importé et surtout peu répandu dans le monde de l’aquariophilie.

Description

Ces Crenicichla diffèrent par la forme de leur qui est plus allongées que les autres « brochets » et sa bouche qui est profondément découpée.

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Crenicichla Missioneira ypo

Crenicichla ypo Casciotta, Almirón, Piálek, Gómez & Oldrich Rícan, 2010 

Crenicichla ypo a été décrite pour la science en 2010 , par les ichtyologistes Jorge Casciotta , Adriana Almirón , Lubomír Piálek , Sergio Gómez et Oldrich Rícan . 2

Il a été capturé en février 1986 par Sergio Gómez et d’autres.

Description

Ce poisson, un Cichlidé d’Argentine, hérite d’un nom d’espèce d’après le mot « Mbya guarani ypo » qui signifie littéralement « habitant de l’eau ». 

Crenicichla ypo a été décrite en octobre 2010 et les différences notables avec d’autres espèces des poissons du genre sont :

  • la présence de 6-8 taches irrégulières le long de la ligne latérale supérieure,
  • l’absence de taches sombres dispersés sur les flancs,
  • le faible nombre (47-55) d’écailles E1,
  • une mâchoire inférieure légèrement en saillie.

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Pérou, les poissons du District de Jenaro Herrera

Le mot de l’auteur

Comme je maintiens diverses espèces de cette région, je me suis intéressé à ses caractéristiques, et peu à peu, j’ai réuni de quoi constituer un mini-dossier sur ce district péruvien.

C’est au 16ème siècle que les espagnols de Pizzaro découvrirent le Pérou des incas, incas qui furent rapidement balayés par les conquistadores.
Aujourd’hui, le Pérou comprend 30 millions d’habitants, dont un tiers résident dans la capitale, Lima.
Le Pérou est grand comme deux fois la France, et plus de 70% de sa surface est une jungle dense, à l’est de la cordillère des Andes.

Carte du Pérou

Cette jungle, de type amazonienne, dissimule encore de nombreux secrets, et la présence d’indiens bravos, c’est-à-dire sans contact avec les péruviens, n’est pas des moindres.

Bien que comme partout le progrès rogne peu à peu sur la forêt, on estime que subsistent encore une quinzaine de tribus sans aucun contact avec la « civilisation », citons parmi celles-ci les Cacataibos, les Isconahua, les Matsigenka, les Mashco-Piro, les Mastanahua, les Murunahua (ou Chitonahua), les Nanti et les Yora.

La partie Est du pays, la jungle donc, est encore très peu peuplée, avec par exemple 2,4 habitants par km2 dans la région de Loreto, au nord-est, et 1,3 habitants  par km2 dans la région de Madre de Dios.

Les anciens départements du Pérou ont été transformés en régions, ce qui peut générer une confusion dans la localisation.
Dans cette fiche, c’est la région de Loreto qui nous intéresse, de  loin la plus grande, au nord-est, recouvrant une partie de la jungle péruvienne.

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Krobia sp. « Oyapock » – Kullander & Nijssen 1989

Crobia « Oyapok » ou  » Krobia sp. « Oyapock » – Kullander & Nijssen 1989

 

Sous-ordre : Percoidei (percidiform), Famille : Cichlidae, Sous-famille : Cichlasomatinae, Tribu : Cichlasomatini.

Cette espèce de Krobia a été redécouverte seulement vers 1989 et les scientifiques se demandent encore si ce cichlidé a été décrit plus tôt.

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Crenicichla Acutirostris tigrina

Image

Crenicichla tigrina, Ploeg & Jégu & Ferreira, 1991

Distribution

Rapides de Rio Trombetas, Para, Brésil.

Type Localité: Trombetas, à l’embouchure de Rio Igarapé Caxipacore, Pará, Brésil.

Cette espèce n’est connue seulement du Rio Trombetas en Amazonie brésilienne.

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Crenicichla Lugubris sedentaria

Crenicichla sedentaria – Kullander, 1986

Poissons d’eau douce benthopélagiques tropicaux (Froese et Pauly 2013). Lors d’un échantillonnage effectué en juillet 2005, Palacios et al. (2008) ont trouvé cette espèce dans les habitats ravinés du bassin de la rivière Bajo Pachitea.

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Crenicichla Lugubris

Crenicichla lugubris, Heckel – 1840

Crenicichla lugubris, en milieu naturel – Venezuela

Un cichlidé ressemblant beaucoup à cette espèce, Crenicichla lugubris, a été décrit par Heckel en 1840. Dans la description de Heckel, il n’y a aucune mention d’une bande lumineuse dans la dorsale, mais c’est une caractéristique typique des femelles qui est régulièrement observée chez l’autre espèce de ce groupe.

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Crenicichla Lugubris lenticulata

Crenicichla lenticulata – Heckel, 1840

Les Crenicichla lenticulata sont à la fois l’un des membres les plus attrayants du genre Crenicichla, et aussi généralement l’un des plus agressifs.

 

Ils font partie du groupe Lugubris, et sont les plus grands membres du genre Crenicichla.

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