Maskaheros regani – 2ème partie

MASKAHEROS REGANI – MILLER, 1974

 

Maskaheros regani est un cichlidé endémique de l’isthme de Tehuantepec au Mexique que l’on trouve dans le bassin hydrographique supérieur de la rivière Coatzacoalcos et le cours moyen de la rivière Grijalva…

Les Maskaheros regani vivent de manière grégaire, en petit nombre et c’est probablement l’un des cichlidés les plus énigmatiques du Mexique en termes de comportement.

Ce cichlidé peut être maintenu avec succès avec d’autres membres de la communauté de cichlidés d’Amérique centrale s’il y a suffisamment de roches et de racines pour fournir un abri et suffisamment de territoire pour tous les poissons.

Le couple cohabite souvent assez harmonieusement, mais il faut veiller à ce que la femelle ne soit pas harcelée.

Il est bien dommage que ce poisson ne soit pas répandu dans le monde aquariophile car un couple de Maskaheros regani est sans aucun doute un magnifique ajout à tout grand système d’Amérique centrale.

En outre, ce poisson a besoin d’un peu de soins supplémentaires et patience pour se développer correctement, mais s’il est maintenu dans de bonnes conditions, vous serez récompensé par sa palette de couleurs exceptionnelles qui font de Maskaheros regani, l’un des plus gros et plus beaux cichlidés d’Amérique centrale.

La plus sublime de récompenses en aquariophilie, c’est la reproduction de nos protégés.

 Avec Maskaheros regani, cela donne ce résultat !

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Maskaheros regani – 1ére partie

MASKAHEROS REGANI – MILLER, 1974

 

Photo LeeNuttall.

Maskaheros regani est un cichlidé endémique de l’isthme de Tehuantepec au Mexique que l’on trouve dans le bassin hydrographique supérieur de la rivière Coatzacoalcos et le cours moyen de la rivière Grijalva…

Les Maskaheros regani vivent de manière grégaire, en petit nombre et c’est probablement l’un des cichlidés les plus énigmatiques du Mexique en termes de comportement.

Ce cichlidé peut être maintenu avec succès avec d’autres membres de la communauté de cichlidés d’Amérique centrale s’il y a suffisamment de roches et de racines pour fournir un abri et suffisamment de territoire pour tous les poissons.

Le couple cohabite souvent assez harmonieusement, mais il faut veiller à ce que la femelle ne soit pas harcelée.

Il est bien dommage que ce poisson ne soit pas répandu dans le monde aquariophile car un couple de Maskaheros regani est sans aucun doute un magnifique ajout à tout grand système d’Amérique centrale.

En outre, ce poisson a besoin d’un peu de soins supplémentaires et patience pour se développer correctement, mais s’il est maintenu dans de bonnes conditions, vous serez récompensé par sa palette de couleurs exceptionnelles qui font de Maskaheros regani, l’un des plus gros et plus beaux cichlidés d’Amérique centrale.

La plus sublime de récompenses en aquariophilie, c’est la reproduction de nos protégés.

 Avec Maskaheros regani, cela donne ce résultat !

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Criboheros alfari (article révisé) 4éme partie

Amphilophus alfari – MEEK, 1907

 

Celui qu’on appelle couramment « cichlidé pastel » est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable « bulldozer » qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

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Criboheros alfari (article révisé) 3éme partie

Amphilophus alfari – MEEK, 1907

 

Celui qu’on appelle couramment « cichlidé pastel » est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable « bulldozer » qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

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Criboheros alfari (article révisé) 2ème partie

Amphilophus alfari – MEEK, 1907

 

Celui qu’on appelle couramment « cichlidé pastel » est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable « bulldozer » qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

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Criboheros alfari (article révisé) 1ère partie

Amphilophus alfari – MEEK, 1907

Celui qu’on appelle couramment « cichlidé pastel » est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable « bulldozer » qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

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Thorichthys meeki – 4 ème partie

Thorichthys meeki, MEEK – 1904

Quel est ce beau poisson ?

Tel était mon propos, il y a plusieurs années, en regardant la page de couverture d’AXELROD’s et VORDERWINKLER « ENCYCLOPEDIA OF TROPICAL FISHES » (Edition 1974).

Ce livre montrait une superbe photographie de Hans Joachin RITCHER d’un fier mâle Thorichthys meeki avec ses couvertures branchiales et ses membranes complétées en avant, dans une pose menaçante.

Le mâle surveille son frai dans un aquarium joliment planté et décoré. Quand j’en ai appris plus sur ce magnifique poisson, j’ai été étonné de constater que ce poisson, Thorichthys meeki, ne pouvait être trouvé dans mon pays, le Mexique.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

Des années se sont écoulées depuis et, à ce jour, mon admiration pour ce poisson n’a jamais cessé, bien que j’ai réellement recueilli et le regarder plusieurs fois dans plusieurs parties de sa gamme naturelle.

Et même aujourd’hui j’ai une paire de reproduction de ce superbe cichlidé de Rio Candelaria, Campeche, dans mon espace de réservoirs restreints.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

On aimerait écrire que le bon vieux « meeki » est toujours une star parmi les cichlidés américains et qu’il figure toujours parmi les poissons les plus volontiers conservés dans les aquariums…c’est assez difficile même si ce beau cichlidé reste une référence en aquariophilie et chez les cichlidophiles !

En fait, ce n’est pas le cas, car on ne voit jamais ces spécimens adultes magnifiquement colorés proposés dans les animaleries !

Plus souvent on trouve des juvéniles qui sont généralement dans un état déplorable, fades en couleurs, mal développés en conséquence d’une mauvaise nutrition, d’une infestation de parasites internes, etc…

Aujourd’hui, presque personne ne pense à acheter de tels poissons, même si leur prix est relativement bas.

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Uaru fernandezyepezi – 3éme partie

Lien

Uaru fernandezyepezi – STAWIKOWSKI, 1989

Les grands spécimens d’Uaru fernandezyepezi font toujours une impression vraiment électrisante sur leurs observateurs et chez les passionnés de cichlidés américains : Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne laissent pas insensibles !

En effet, quand ils sont bien soignés, ces poissons adultes sont magnifiques et majestueux, à tel point que leurs couleurs et leur pelage font penser aux célèbres pandas dont ils ont hérité le surnom.

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Uaru fernandezyepezi – 1ère partie

Uaru fernandezyepezi – STAWIKOWSKI, 1989

Les grands spécimens d’Uaru fernandezyepezi font toujours une impression vraiment électrisante sur leurs observateurs et chez les passionnés de cichlidés américains : Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne laissent pas insensibles !

En effet, quand ils sont bien soignés, ces poissons adultes sont magnifiques et majestueux, à tel point que leurs couleurs et leur pelage font penser aux célèbres pandas dont ils ont hérité le surnom.

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Parachromis dovii

Le PARACHROMIS DOVII C’est un poisson majestueux, à la fois adulé de certains amateurs comme craints par d’autres pour sa taille et son caractère « vorace », dénigré aussi par d’autres qui le jugent trop gros pour être maintenu en aquarium….bref, c’est un poisson qui appelle les passions. Le meilleur moyen pour tout savoir est « ici » et repose sur vos expériences passés et présentes. Merci à tous ceux qui ont participé à la rédaction de ce document. (suite…)

7 – Le saviez-vous ?

Rôle des dents chez les cichlidés Avez-vous déjà pris le temps d’observer vos cichlidés lorsqu’ils mangent ? On ne parle pas seulement de vérifier s’ils s’alimentent bien ou de savoir si la nourriture qui est distribuée leur plait ! Si vous faites très attention lorsqu’ils mangent quelque chose de plus substantiel que des flocons tels que par exemple, des granulés… en faisant bien attention, non seulement vous remarquerez que la nourriture a complètement disparu mais surtout, en scrutant leur bouche, vous vous rendrez compte que vous voyez peu de mouvements au niveau de leurs mâchoires buccales. Quelle est l’explication de ce phénomène ? Mais avant que d’aller plus loin sur ce sujet, il parait opportun de préciser au lecteur de cet article quels type des dents peut-on trouver chez les cichlidés et quelles en sont les fonctions de ces dents : Les dents molariformes ont pour but de broyer la chair, les mollusques et les cellules des végétaux ; Les dents pointues en forme de canine servent à capturer et à retenir les proies ; Les dents coniques servent à retenir les proies et à prélever les petits organismes présents dans la couverture végétale ; Les dents en forme de spatule servent à racler et arracher les végétaux de leurs supports ; Les dents à plusieurs pointes (bicuspides et tricuspides) servent à peigner les végétaux pour ratisser ce qu’ils contiennent. Mais l’une des caractéristiques morphologiques déterminantes de la famille des cichlidés est aussi l’existence d’une dentition pharyngée. Les cichlidés ont des dents dans la gorge. C’est la vérité ! En plus des dents buccales qu’ils peuvent avoir et qui constituent une bouche normale, tous les cichlidés possèdent de minuscules dents sur la plaque pharyngée de la gorge qui sont utilisées pour broyer la nourriture. Cette action de la mâchoire pharyngée, passe souvent (suite…)

Mesonauta festivus – 5éme partie

Mesonauta festivus – HECKEL, 1840

Mesonauta festivus, connu sous le surnom de « Cichlidé drapeau » est une espèce de poissons de la famille des Cichlidés d’Amérique du Sud.

C’est surtout l’un des cichlidés les plus répandus dans le bassin de l’Amazone.

C’est encore un poisson d’aquarium très connu et cela depuis de nombres années (1908) car il possède le double avantage de ne pas être trop exigeant et se reproduire facilement.

Donc, Mesonauta festivus est assez commun, tant dans le monde de l’aquariophilie mais tout autant dans la nature.

Les Mesonauta festivus sont une espèce timide et pacifique qui préfère les eaux densément plantées et plus lentes, où ils se rassemblent en petits bancs pour se nourrir de vers, de crustacés, d’autres petits animaux zoobenthiques, d’algues et d’autres matières végétales.

Les Mesonauta festivus ont peu d’exigences spéciales du moment qu’ils bénéficient d’un bac bien planté avec des zones ouvertes pour la nage.

Les Mesonauta festivus ne sont pas trop difficiles avec les paramètres de l’eau, à condition que la qualité soit bonne.

Certaines espèces sont populaires dans le passe-temps de la pisciculture et sont fréquemment maintenues en aquariophilie.

Ceux-ci ont traditionnellement été appelés Mesonauta festivus, mais à la suite des examens taxonomiques du genre en 1991 et 1998, les espèces les plus souvent observées dans le commerce des aquariums sont les suivantes :

  • Mesonauta guyanae ;
  • Mesonauta insignis ;
  • Mesonauta mirificus.

Mesonauta guyanae.

Mesonauta mirificus.

Mesonauta egregius.

Les Mesonauta rappellent beaucoup les scalaires en termes d’apparence et de soin, au moins en partie, en effet, ils semblent vivre dans des habitats similaires qui ne sont pas de simples ruisseaux mais des ruisseaux légèrement plus grands, plus profonds dans lesquels ils évoluent parmi les arbres tombés ou en eau libre…

Le soin à apporter aux Mesonauta est le même que pour les scalaires, mais les Mesonauta, à la différence, nécessitent à l’âge adulte, plus d’espace et en général ils sembleraient qu’ils soient aussi un peu plus délicats avec la qualité de l’eau.

Malheureusement, aujourd’hui ils sont étonnamment rares et inconnus dans le commerce  aquariophile en comparaison avec les Pterophyllum, Symphysodon et Heros qui ont toujours la faveur des aquariophiles spécialisés ou amateurs.

Bien qu’ils ne soient pas aussi spectaculaires en couleur et en forme que leurs plus proches parents, ces animaux à tous âges et encore plus adultes de plusieurs espèces sont un magnifique ornement pour l’aquarium sans parler de leur comportement qui est passionnant à observer.

Il ne faut pas oublier que faire le distinguo entre toutes les espèces de Mesonauta est assez difficile, les professionnels de l’aquariophilie ne sont pas toujours de bon conseil et souvent les différentes espèces de Mesonauta vendues sous les noms de Mesonauta festivus ou Mesonauta insignis.

Les Mesonauta ne sont certainement pas les habitants les plus colorés de l’aquarium, mais ils impressionnent par une multitude de propriétés positives qui leur ont permis de s’assurer une place permanente dans le passe-temps de l’aquariophilie pendant des années.

Car quelle que soit l’espèce, ils ne sont jamais chers à acquérir.

Ces poissons sont faciles à garder, ne font pas de demandes inhabituelles sur la qualité de leur eau ou en termes de soins : ils sont faciles à garder avec relativement peu d’effort.

Les Mesonauta mesurent en général une taille d’environ 12-15 centimètres ou, dans des cas exceptionnels, atteignent même jusqu’à 20 centimètres comme c’est le cas du mâle Mesonauta Insignis.

Tous les Mesonauta séduiront les aquariophiles qui leur offriront un aquarium digne de leur biotope d’origine ce qui explique qu’ils soient encore conservés dans de nombreux aquariums communautaires à travers le monde.

Il est [clock format=hms].

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Satanoperca pappaterra – 3éme partie

Satanoperca pappaterra – HECKEL 1840

Une façon de se nourrir pour le moins caractéristique, une apparence frappante, un comportement en de nombreux points remarquable et une reproduction pour le moins intéressante…

C’est ainsi et avec ces quelques mots, que l’on définit et caractérise le mieux ces cichlidés appartenant au genre Satanoperca, qui, malheureusement ne sont pas des cichlidés les plus populaires dans en aquariophilie, mais pourtant ils mériteraient bien une attention plus soutenue de la part des aquariophiles pour leurs beauté et leur particularités qui seront évoquées dans cet article.

Pour commencer, il faut savoir que les Eartheaters sont répandus partout en Amérique du Sud.

Six genres composent ce groupe très riche en diversité :

  1. Les Acarichthys dans les rivières de l’Amazonie et Essequibo bassins ;
  2. Les Biotodoma de l’Amazone et l’Orénoque et des bassins versants des fleuves côtiers des Guyanes ;
  3. Les Geophagus répandus dans quatre bassins de grands fleuves ;
  4. Les Gymnogeophagus du bassin versant du Rio Parana ;
  5. Les Retroculus issus des rivières rapides de Guyanes françaises et les bras de l’Amazone ;
  6. Les Satanoperca de l’Amazone et l’Orénoque des bassins versants, et de la Guyane.

Les Satanoperca pappaterra appartiennent donc aux cichlidés d’Amérique du Sud, et sont trouvés dans les bassins fluviaux de l’Orénoque, de l’Essequibo, de la Nickerie, de l’Amazone et du Paraná – Paraguay.

Ils se trouvent principalement dans les zones avec des eaux lentes, mais certaines espèces ont également été enregistrées à partir de rapides.

Ils font partie d’un groupe populairement connu sous le nom de « Eartheaters » car ils se nourrissent en ramassant des bouchées de sable pour tamiser des aliments tels que des invertébrés, des matières végétales et des détritus (la seule exception est l’alimentation en milieu aquatique de Satanoperca acuticeps).

C’est une espèce endémique du bassin amazonien (Rio Guaporé) et du haut Paraguay qui pratique la couvaison buccale retardée.

Les Satanoperca se nourrissent souvent en petits groupes et un individu peut agir et se défendre de façon organisée avec un  gardien, qui chargera sans hésiter un piranha approchant avec sa bouche ouverte et ses nageoires dressées.

Dans la nature, certains poissons sont plus communs que d’autres.

Ainsi, par exemple, entre autres Satanoperca, Satanoperca daemon est très commun dans la plupart des ruisseaux sous la rivière Apure au Venezuela.

Les habitants les appellent « Horse Face » ou « Aspira Terra ».

Satanoperca pappaterra est communément connu sous le nom de « Pantanal eartheater » et localement connu sous le nom de «  cará  » ou «  acará  ».

Dans le bassin amazonien, cette espèce coexiste avec quatre autres espèces du même genre :

  • Satanoperca acuticeps (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca daemon (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca jurupari (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca lilith (KULLANDER & FERREIRA, 1988)

Enfin, il faut le reconnaitre, ce Satanoperca papaterra est tout simplement magnifique.

Ils sont l’exemple vivant de la façon dont la morphologie et le comportement des poissons s’adaptent pour exploiter des niches biologiques particulières et coloniser avec succès des zones spécifiques de cours d’eau; dans leur cas, le fond des cours d’eau.

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Satanoperca pappaterra – 2éme partie

Satanoperca pappaterra – HECKEL 1840

Une façon de se nourrir pour le moins caractéristique, une apparence frappante, un comportement en de nombreux points remarquable et une reproduction pour le moins intéressante…

C’est ainsi et avec ces quelques mots, que l’on définit et caractérise le mieux ces cichlidés appartenant au genre Satanoperca, qui, malheureusement ne sont pas des cichlidés les plus populaires dans en aquariophilie, mais pourtant ils mériteraient bien une attention plus soutenue de la part des aquariophiles pour leurs beauté et leur particularités qui seront évoquées dans cet article.

Pour commencer, il faut savoir que les Eartheaters sont répandus partout en Amérique du Sud.

Six genres composent ce groupe très riche en diversité :

  1. Les Acarichthys dans les rivières de l’Amazonie et Essequibo bassins ;
  2. Les Biotodoma de l’Amazone et l’Orénoque et des bassins versants des fleuves côtiers des Guyanes ;
  3. Les Geophagus répandus dans quatre bassins de grands fleuves ;
  4. Les Gymnogeophagus du bassin versant du Rio Parana ;
  5. Les Retroculus issus des rivières rapides de Guyanes françaises et les bras de l’Amazone ;
  6. Les Satanoperca de l’Amazone et l’Orénoque des bassins versants, et de la Guyane.

Les Satanoperca pappaterra appartiennent donc aux cichlidés d’Amérique du Sud, et sont trouvés dans les bassins fluviaux de l’Orénoque, de l’Essequibo, de la Nickerie, de l’Amazone et du Paraná – Paraguay.

Ils se trouvent principalement dans les zones avec des eaux lentes, mais certaines espèces ont également été enregistrées à partir de rapides.

Ils font partie d’un groupe populairement connu sous le nom de « Eartheaters » car ils se nourrissent en ramassant des bouchées de sable pour tamiser des aliments tels que des invertébrés, des matières végétales et des détritus (la seule exception est l’alimentation en milieu aquatique de Satanoperca acuticeps).

C’est une espèce endémique du bassin amazonien (Rio Guaporé) et du haut Paraguay qui pratique la couvaison buccale retardée.

Les Satanoperca se nourrissent souvent en petits groupes et un individu peut agir et se défendre de façon organisée avec un  gardien, qui chargera sans hésiter un piranha approchant avec sa bouche ouverte et ses nageoires dressées.

Dans la nature, certains poissons sont plus communs que d’autres.

Ainsi, par exemple, entre autres Satanoperca, Satanoperca daemon est très commun dans la plupart des ruisseaux sous la rivière Apure au Venezuela.

Les habitants les appellent « Horse Face » ou « Aspira Terra ».

Satanoperca pappaterra est communément connu sous le nom de « Pantanal eartheater » et localement connu sous le nom de «  cará  » ou «  acará  ».

Dans le bassin amazonien, cette espèce coexiste avec quatre autres espèces du même genre :

  • Satanoperca acuticeps (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca daemon (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca jurupari (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca lilith (KULLANDER & FERREIRA, 1988)

Enfin, il faut le reconnaitre, ce Satanoperca papaterra est tout simplement magnifique.

Ils sont l’exemple vivant de la façon dont la morphologie et le comportement des poissons s’adaptent pour exploiter des niches biologiques particulières et coloniser avec succès des zones spécifiques de cours d’eau; dans leur cas, le fond des cours d’eau.

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Satanoperca pappaterra – 1ère partie

Satanoperca pappaterra – HECKEL 1840

Une façon de se nourrir pour le moins caractéristique, une apparence frappante, un comportement en de nombreux points remarquable et une reproduction pour le moins intéressante…

C’est ainsi et avec ces quelques mots, que l’on définit et caractérise le mieux ces cichlidés appartenant au genre Satanoperca, qui, malheureusement ne sont pas des cichlidés les plus populaires dans en aquariophilie, mais pourtant ils mériteraient bien une attention plus soutenue de la part des aquariophiles pour leurs beauté et leur particularités qui seront évoquées dans cet article.

Pour commencer, il faut savoir que les Eartheaters sont répandus partout en Amérique du Sud.

Six genres composent ce groupe très riche en diversité :

  1. Les Acarichthys dans les rivières de l’Amazonie et Essequibo bassins ;
  2. Les Biotodoma de l’Amazone et l’Orénoque et des bassins versants des fleuves côtiers des Guyanes ;
  3. Les Geophagus répandus dans quatre bassins de grands fleuves ;
  4. Les Gymnogeophagus du bassin versant du Rio Parana ;
  5. Les Retroculus issus des rivières rapides de Guyanes françaises et les bras de l’Amazone ;
  6. Les Satanoperca de l’Amazone et l’Orénoque des bassins versants, et de la Guyane.

Les Satanoperca pappaterra appartiennent donc aux cichlidés d’Amérique du Sud, et sont trouvés dans les bassins fluviaux de l’Orénoque, de l’Essequibo, de la Nickerie, de l’Amazone et du Paraná – Paraguay.

Ils se trouvent principalement dans les zones avec des eaux lentes, mais certaines espèces ont également été enregistrées à partir de rapides.

Ils font partie d’un groupe populairement connu sous le nom de « Eartheaters » car ils se nourrissent en ramassant des bouchées de sable pour tamiser des aliments tels que des invertébrés, des matières végétales et des détritus (la seule exception est l’alimentation en milieu aquatique de Satanoperca acuticeps).

C’est une espèce endémique du bassin amazonien (Rio Guaporé) et du haut Paraguay qui pratique la couvaison buccale retardée.

Les Satanoperca se nourrissent souvent en petits groupes et un individu peut agir et se défendre de façon organisée avec un  gardien, qui chargera sans hésiter un piranha approchant avec sa bouche ouverte et ses nageoires dressées.

Dans la nature, certains poissons sont plus communs que d’autres.

Ainsi, par exemple, entre autres Satanoperca, Satanoperca daemon est très commun dans la plupart des ruisseaux sous la rivière Apure au Venezuela.

Les habitants les appellent « Horse Face » ou « Aspira Terra ».

Satanoperca pappaterra est communément connu sous le nom de « Pantanal eartheater » et localement connu sous le nom de «  cará  » ou «  acará  ».

Dans le bassin amazonien, cette espèce coexiste avec quatre autres espèces du même genre :

  • Satanoperca acuticeps (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca daemon (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca jurupari (HECKEL, 1840),
  • Satanoperca lilith (KULLANDER & FERREIRA, 1988)

Enfin, il faut le reconnaitre, ce Satanoperca papaterra est tout simplement magnifique.

Ils sont l’exemple vivant de la façon dont la morphologie et le comportement des poissons s’adaptent pour exploiter des niches biologiques particulières et coloniser avec succès des zones spécifiques de cours d’eau; dans leur cas, le fond des cours d’eau.

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