Paraneetroplus gibbiceps – Article n°1 (Répartition & Taxonomie)

Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864

La plupart des cichlidés néotropicaux occupent des habitats lentiques dans les rivières et les ruisseaux; mais il existe également un certain nombre d’espèces rhéophiles moyennement à fortement adaptées.

La diversité des cichlidés s’explique à la fois par les soins avancés du couvain, leur morphologie particulière, leur adaptation physiologique aux milieux dans lesquels ils vivent et par bien d’autres critères qui font la richesse et expliquent l’engouement que ces cichlidés suscitent chez les aquariophiles.

Ces dernières comprennent entre autres de nombreuses espèces de Crenicichla et les genres Teleocichla et Retroculus, qui sont distribués principalement dans les hauts plateaux brésiliens et guyanais, mais l’Amérique du sud n’est pas la seule à compter ce type de poisson : il en existe aussi en Amérique centrale !

La majorité des cichlidés néotropicaux se nourrissent d’une variété d’invertébrés et de certaines matières végétales, parmi toutes ces espèces, il en existe quelques-unes appartenant au genre méconnu « Paraneetroplus ».

Ces espèces se sont spécialisés pour vivre dans leur biotope et présentent des caractères physiques particuliers, souvent proches de certains cichlidés africains.

Paraneetroplus gibbiceps est l’une des ces espèces, parfaitement méconnue du grand public des aquariophiles, parfois maintenu par quelques cichlidophiles curieux et à l’affut de la nouveauté et du poisson qui sort du commun.

La maintenance de cette espèce est aussi particulière et exigeante, ce qui explique aussi sa faible diffusion dans le monde aquariophile.

Bref, une découverte de Paraneetroplus gibbiceps s’imposait !

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Amatitlania nigrofasciata – Article n°1

Amatitlania nigrofasciata – GÜNTHER, 1867

Le cichlidé bagnard (Amatitlania nigrofasciata) est l’une des espèces d’aquarium les plus connues et répandues du monde de l’aquariophilie.

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1867 par Albert GÜNTHER sous le nom de Heros nigrofasciatus (RADKHAH & EAGDERI, 2019).

Par la suite, il a été rebaptisé « Cichlasoma nigrofasciatum » puis ensuite « Archocentrus nigrofasciatus ».

Depuis cette époque, il a été affublé de plusieurs autres noms avant que sa taxonomie actuelle ne soit décidée…et rien ne certifie qu’elle ne changera pas encore dans les années à venir.

Amatitlania nigrofasciata (SCHMITTER-SOTO, 2007) est un poisson néotropical appartenant à la famille des Cichlidae dont la répartition d’origine est l’Amérique centrale, plus précisément que l’on trouve au Salvador, au Guatemala et au Panama (FROESE & PAULY, 2019).

Les Amatitlania nigrofasciata sont entrés pour la première fois dans le monde de l’aquariophilie qu’à partir des années 1930 et sont rapidement devenus connus et réputés pour être agressifs envers les autres poissons mais aussi pour d’autres qualités qui sont les leurs et qui font tout leur charme.

Le chercheur Juan SCHMITTER-SOTO a décrit ce genre pour la première fois en 2007 sur la base d’une étude du complexe Archocentrus (DUFFY & AL., 2013).

La popularité de Convict cichlid chez les aquariophiles a eu aussi d’autres effets indésirables comme l’a révélée son introduction dans des zones et pays situés en dehors de son aire de répartition d’origine.

Parce qu’il est si robuste, il est capable de s’adapter facilement aux zones en dehors de son aire de répartition, des populations envahissantes d’Amatitlania nigrofasciata ont été établies aux États-Unis, en Iran et en Australie occidentale.

Des lors, cette espèce est considérée comme invasive et comme un ravageur dans ces zones à cause de la concurrence qu’il exerce à l’encontre de la faune indigène des lieux où il a été introduit.

Pourtant, malgré ce constat peu flatteur, aujourd’hui encore, le « Convict Cichlid », Amatitlania nigrofasciata reste l’un des cichlidés les plus répandu et connu de l’aquariophilie et du monde de la science qui a trouvé en ces cichlidés un grand potentiel expérimental et d’étude comportementale.

Pour de multiples raisons, les Amatitlania nigrofasciata restent pourtant parmi les poissons les plus intéressants à élever et à observer même s’ils n’emportent pas toujours les faveurs de tous les publics.

Malgré leur apparente facilité de maintenance, il est bien souvent préférable qu’elle soit l’affaire d’aquariophiles qui ont déjà une certaine expérience dans l’élevage de poissons agressifs.

Par ailleurs, leur environnement offre un biotope très attrayant qu’il est possible de reconstituer en aquarium dans lequel leurs beaux motifs d’écailles noires et argentées s’intégreront parfaitement.

Malgré l’agressivité réputée de ce poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont en fait l’un des cichlidés les plus faciles à entretenir et surtout, les Amatitlania nigrofasciata sont une bonne initiation à la découverte de la famille des cichlidés.

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Herichthys tamasopoensis – 3ème partie

Herichthys tamasopoensis, ARTIGAS AZAS, 1993

De nombreux aquariophiles et plus particulièrement des cichlidophiles ont entendu parler de la ville de Tamasopo, dans l’État mexicain de San Luis Potosí.

Tamasopo est situé dans les contreforts de la Sierra Madre Oriental, dans la région de Huasteca, du nom du peuple indien indigène de la région.

Tamasopo est célèbre pour ses cascades enchanteresses dans une forêt tropicale luxuriante

Le Rio Tamasopo est un affluent du Rio Panuco.

Les cascades de Tamasopo se trouvent à proximité, un groupe de trois cascades qui forment une cascade qui tombe violemment dans un puits de 5 mètres de profondeur, sur les rives duquel se trouvent de belles plages.

Tamasopo est un lieu touristique populaire dans les montagnes, bien connu pour ses cours d’eau pittoresques, ses cascades, ses belles piscines d’eau minérale bleue et ses cavernes où l’on peut nager et profiter de la fraîcheur de l’eau contrastant avec l’air chaud.

Certains aquariophiles ont certainement même entendu parler du Rio Tamasopo et peuvent même être familiers avec l’un des beaux poissons qui vivent dans ces eaux, le « sabre de Montezuma » (Xiphophorus montezumae).

Mais il y a d’autres joyaux nageant dans ces eaux et ce n’est pas celui-là qui nous intéresse.

C’est un cichlidé qui a été négligé pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que Juan Miguel ARTIGAS AZAS l’examine de plus près et se rende compte qu’il s’agissait de quelque chose de différent, en fait d’une nouvelle espèce de cichlidé non décrite.

Jusqu’à ce jour, chose incroyable, personne n’y avait prêté attention.

Finalement, Juan Miguel ARTIGAS AZAS a décrit ce poisson comme Herichthys tamasopoensis en 1993.

Juan Miguel ARTIGAS AZAS.

Les Herichthys tamasopoensis appartiennent à la même famille que le seul cichlidé originaire des États-Unis, le cichlidé du Texas (Herichthys cyanoguttatus), mais ils sont plus petits et font environ la moitié de la taille de ce poisson, ont un corps plus mince, et sont beaucoup plus paisibles.

Herichthys tamasopoensis est magnifiquement marqué avec des centaines de taches semblables à des perles sur tout son corps de couleur olive à grise, et il a sept taches noires le long de ses flancs, mais quand ces poissons sont en tenue de reproduction, ils brillent vraiment.

Les taches deviennent presque comme des rayures et, chez certains spécimens, tout le flanc, du milieu du dos au pédoncule caudal, devient presque noir.

La moitié avant du corps prend une teinte bleu pâle éclatante et chez les mâles, les joues et la dorsale deviennent rouge rosé.

Certains mâles matures développeront également une bosse nucale enflée sur la tête.

Avec des couleurs comme celles-ci et un comportement beaucoup plus civil que leurs cousins du Texas, c’est une merveille qu’ils ne soient pas plus populaires chez les cichlidophiles.

Le cichlidé du Rio Tamasopo se trouve, évidemment, dans le Rio Tamasopo, où l’eau est claire et coule sur des rochers et du gravier.

Dans ce lieu magique, Herichthys tamasopoensis semble privilégier l’eau propre et bien oxygénée au pied des cascades.

A savoir que le Rio Tamasopo est principalement rocheux et ne possède pas beaucoup de plantes aquatiques endémiques, mais les roches sont couvertes d’algues et d’aufwuchs, qui se trouvent être les aliments préférés du cichlidé Tamasopo.

Plus en aval, on trouve également dans le Rio Ojo Frio, le Rio Gallinas et enfin le Rio Pánuco.

Tout au long de son aire de répartition, la température de l’eau varie d’assez chaude à fraiche, ce qui montre que cette espèce n’est pas très exigeante quant à la température de l’eau.

L’eau des Rio dans lesquels évolue Herichthys tamasopoensis est riche en minéraux avec un pH de 7,8 à 8,0, ce qui explique qu’en captivité et en aquarium, Herichthys tamasopoensis préfère une eau plus dure et plus alcaline.

La maintenance de cette espèce de cichlidé n’est pas exceptionnelle mais elle s’adresse à l’aquariophile un peu expérimenté et surtout soucieux de se lancer dans l’élevage d’un cichlidé atypique et demandant quelques précautions pour son élevage.

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Herichthys tamasopoensis – 2éme partie

Herichthys tamasopoensis , ARTIGAS AZAS, 1993

De nombreux aquariophiles et plus particulièrement des cichlidophiles ont entendu parler de la ville de Tamasopo, dans l’État mexicain de San Luis Potosí.

Tamasopo est situé dans les contreforts de la Sierra Madre Oriental, dans la région de Huasteca, du nom du peuple indien indigène de la région.

Tamasopo est célèbre pour ses cascades enchanteresses dans une forêt tropicale luxuriante

Le Rio Tamasopo est un affluent du Rio Panuco.

Les cascades de Tamasopo se trouvent à proximité, un groupe de trois cascades qui forment une cascade qui tombe violemment dans un puits de 5 mètres de profondeur, sur les rives duquel se trouvent de belles plages.

Tamasopo est un lieu touristique populaire dans les montagnes, bien connu pour ses cours d’eau pittoresques, ses cascades, ses belles piscines d’eau minérale bleue et ses cavernes où l’on peut nager et profiter de la fraîcheur de l’eau contrastant avec l’air chaud.

Certains aquariophiles ont certainement même entendu parler du Rio Tamasopo et peuvent même être familiers avec l’un des beaux poissons qui vivent dans ces eaux, le « sabre de Montezuma » (Xiphophorus montezumae).

Mais il y a d’autres joyaux nageant dans ces eaux et ce n’est pas celui-là qui nous intéresse.

C’est un cichlidé qui a été négligé pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que Juan Miguel ARTIGAS AZAS l’examine de plus près et se rende compte qu’il s’agissait de quelque chose de différent, en fait d’une nouvelle espèce de cichlidé non décrite.

Jusqu’à ce jour, chose incroyable, personne n’y avait prêté attention.

Finalement, Juan Miguel ARTIGAS AZAS a décrit ce poisson comme Herichthys tamasopoensis en 1993.

Juan Miguel ARTIGAS AZAS.

Les Herichthys tamasopoensis appartiennent à la même famille que le seul cichlidé originaire des États-Unis, le cichlidé du Texas (Herichthys cyanoguttatus), mais ils sont plus petits et font environ la moitié de la taille de ce poisson, ont un corps plus mince, et sont beaucoup plus paisibles.

Herichthys tamasopoensis est magnifiquement marqué avec des centaines de taches semblables à des perles sur tout son corps de couleur olive à grise, et il a sept taches noires le long de ses flancs, mais quand ces poissons sont en tenue de reproduction, ils brillent vraiment.

Les taches deviennent presque comme des rayures et, chez certains spécimens, tout le flanc, du milieu du dos au pédoncule caudal, devient presque noir.

La moitié avant du corps prend une teinte bleu pâle éclatante et chez les mâles, les joues et la dorsale deviennent rouge rosé.

Certains mâles matures développeront également une bosse nucale enflée sur la tête.

Avec des couleurs comme celles-ci et un comportement beaucoup plus civil que leurs cousins du Texas, c’est une merveille qu’ils ne soient pas plus populaires chez les cichlidophiles.

Le cichlidé du Rio Tamasopo se trouve, évidemment, dans le Rio Tamasopo, où l’eau est claire et coule sur des rochers et du gravier.

Dans ce lieu magique, Herichthys tamasopoensis semble privilégier l’eau propre et bien oxygénée au pied des cascades.

A savoir que le Rio Tamasopo est principalement rocheux et ne possède pas beaucoup de plantes aquatiques endémiques, mais les roches sont couvertes d’algues et d’aufwuchs, qui se trouvent être les aliments préférés du cichlidé Tamasopo.

Plus en aval, on trouve également dans le Rio Ojo Frio, le Rio Gallinas et enfin le Rio Pánuco.

Tout au long de son aire de répartition, la température de l’eau varie d’assez chaude à fraiche, ce qui montre que cette espèce n’est pas très exigeante quant à la température de l’eau.

L’eau des Rio dans lesquels évolue  est riche en minéraux avec un pH de 7,8 à 8,0, ce qui explique qu’en captivité et en aquarium, Herichthys tamasopoensis préfère une eau plus dure et plus alcaline.

La maintenance de cette espèce de cichlidé n’est pas exceptionnelle mais elle s’adresse à l’aquariophile un peu expérimenté et surtout soucieux de se lancer dans l’élevage d’un cichlidé atypique et demandant quelques précautions pour son élevage.

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Herichthys tamasopoensis – 1ére partie

Herichthys tamasopoensis, ARTIGAS AZAS, 1993

De nombreux aquariophiles et plus particulièrement des cichlidophiles ont entendu parler de la ville de Tamasopo, dans l’État mexicain de San Luis Potosí.

Tamasopo est situé dans les contreforts de la Sierra Madre Oriental, dans la région de Huasteca, du nom du peuple indien indigène de la région.

Tamasopo est célèbre pour ses cascades enchanteresses dans une forêt tropicale luxuriante

Le Rio Tamasopo est un affluent du Rio Panuco.

Les cascades de Tamasopo se trouvent à proximité, un groupe de trois cascades qui forment une cascade qui tombe violemment dans un puits de 5 mètres de profondeur, sur les rives duquel se trouvent de belles plages.

Tamasopo est un lieu touristique populaire dans les montagnes, bien connu pour ses cours d’eau pittoresques, ses cascades, ses belles piscines d’eau minérale bleue et ses cavernes où l’on peut nager et profiter de la fraîcheur de l’eau contrastant avec l’air chaud.

Certains aquariophiles ont certainement même entendu parler du Rio Tamasopo et peuvent même être familiers avec l’un des beaux poissons qui vivent dans ces eaux, le « sabre de Montezuma » (Xiphophorus montezumae).

Mais il y a d’autres joyaux nageant dans ces eaux et ce n’est pas celui-là qui nous intéresse.

C’est un cichlidé qui a été négligé pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que Juan Miguel ARTIGAS AZAS l’examine de plus près et se rende compte qu’il s’agissait de quelque chose de différent, en fait d’une nouvelle espèce de cichlidé non décrite.

Jusqu’à ce jour, chose incroyable, personne n’y avait prêté attention.

Finalement, Juan Miguel ARTIGAS AZAS a décrit ce poisson comme Herichthys tamasopoensis en 1993.

Juan Miguel ARTIGAS AZAS.

Les Herichthys tamasopoensis appartiennent à la même famille que le seul cichlidé originaire des États-Unis, le cichlidé du Texas (Herichthys cyanoguttatus), mais ils sont plus petits et font environ la moitié de la taille de ce poisson, ont un corps plus mince, et sont beaucoup plus paisibles.

Herichthys tamasopoensis est magnifiquement marqué avec des centaines de taches semblables à des perles sur tout son corps de couleur olive à grise, et il a sept taches noires le long de ses flancs, mais quand ces poissons sont en tenue de reproduction, ils brillent vraiment.

Les taches deviennent presque comme des rayures et, chez certains spécimens, tout le flanc, du milieu du dos au pédoncule caudal, devient presque noir.

La moitié avant du corps prend une teinte bleu pâle éclatante et chez les mâles, les joues et la dorsale deviennent rouge rosé.

Certains mâles matures développeront également une bosse nucale enflée sur la tête.

Avec des couleurs comme celles-ci et un comportement beaucoup plus civil que leurs cousins du Texas, c’est une merveille qu’ils ne soient pas plus populaires chez les cichlidophiles.

Le cichlidé du Rio Tamasopo se trouve, évidemment, dans le Rio Tamasopo, où l’eau est claire et coule sur des rochers et du gravier.

Dans ce lieu magique, Herichthys tamasopoensis semble privilégier l’eau propre et bien oxygénée au pied des cascades.

A savoir que le Rio Tamasopo est principalement rocheux et ne possède pas beaucoup de plantes aquatiques endémiques, mais les roches sont couvertes d’algues et d’aufwuchs, qui se trouvent être les aliments préférés du cichlidé Tamasopo.

Plus en aval, on trouve également dans le Rio Ojo Frio, le Rio Gallinas et enfin le Rio Pánuco.

Tout au long de son aire de répartition, la température de l’eau varie d’assez chaude à fraiche, ce qui montre que cette espèce n’est pas très exigeante quant à la température de l’eau.

L’eau des Rio dans lesquels évolue Herichthys tamasopoensis est riche en minéraux avec un pH de 7,8 à 8,0, ce qui explique qu’en captivité et en aquarium, Herichthys tamasopoensis préfère une eau plus dure et plus alcaline.

La maintenance de cette espèce de cichlidé n’est pas exceptionnelle mais elle s’adresse à l’aquariophile un peu expérimenté et surtout soucieux de se lancer dans l’élevage d’un cichlidé atypique et demandant quelques précautions pour son élevage.

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Maskaheros regani – 4ème partie

MASKAHEROS REGANI – MILLER, 1974

 

Maskaheros regani est un cichlidé endémique de l’isthme de Tehuantepec au Mexique que l’on trouve dans le bassin hydrographique supérieur de la rivière Coatzacoalcos et le cours moyen de la rivière Grijalva…

Les Maskaheros regani vivent de manière grégaire, en petit nombre et c’est probablement l’un des cichlidés les plus énigmatiques du Mexique en termes de comportement.

Ce cichlidé peut être maintenu avec succès avec d’autres membres de la communauté de cichlidés d’Amérique centrale s’il y a suffisamment de roches et de racines pour fournir un abri et suffisamment de territoire pour tous les poissons.

Le couple cohabite souvent assez harmonieusement, mais il faut veiller à ce que la femelle ne soit pas harcelée.

Il est bien dommage que ce poisson ne soit pas répandu dans le monde aquariophile car un couple de Maskaheros regani est sans aucun doute un magnifique ajout à tout grand système d’Amérique centrale.

En outre, ce poisson a besoin d’un peu de soins supplémentaires et patience pour se développer correctement, mais s’il est maintenu dans de bonnes conditions, vous serez récompensé par sa palette de couleurs exceptionnelles qui font de Maskaheros regani, l’un des plus gros et plus beaux cichlidés d’Amérique centrale.

La plus sublime de récompenses en aquariophilie, c’est la reproduction de nos protégés.

 Avec Maskaheros regani, cela donne ce résultat !

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Maskaheros regani – 3ème partie

MASKAHEROS REGANI – MILLER, 1974

 

Maskaheros regani est un cichlidé endémique de l’isthme de Tehuantepec au Mexique que l’on trouve dans le bassin hydrographique supérieur de la rivière Coatzacoalcos et le cours moyen de la rivière Grijalva…

Les Maskaheros regani vivent de manière grégaire, en petit nombre et c’est probablement l’un des cichlidés les plus énigmatiques du Mexique en termes de comportement.

Ce cichlidé peut être maintenu avec succès avec d’autres membres de la communauté de cichlidés d’Amérique centrale s’il y a suffisamment de roches et de racines pour fournir un abri et suffisamment de territoire pour tous les poissons.

Le couple cohabite souvent assez harmonieusement, mais il faut veiller à ce que la femelle ne soit pas harcelée.

Il est bien dommage que ce poisson ne soit pas répandu dans le monde aquariophile car un couple de Maskaheros regani est sans aucun doute un magnifique ajout à tout grand système d’Amérique centrale.

En outre, ce poisson a besoin d’un peu de soins supplémentaires et patience pour se développer correctement, mais s’il est maintenu dans de bonnes conditions, vous serez récompensé par sa palette de couleurs exceptionnelles qui font de Maskaheros regani, l’un des plus gros et plus beaux cichlidés d’Amérique centrale.

La plus sublime de récompenses en aquariophilie, c’est la reproduction de nos protégés.

 Avec Maskaheros regani, cela donne ce résultat !

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Maskaheros regani – 2ème partie

MASKAHEROS REGANI – MILLER, 1974

 

Maskaheros regani est un cichlidé endémique de l’isthme de Tehuantepec au Mexique que l’on trouve dans le bassin hydrographique supérieur de la rivière Coatzacoalcos et le cours moyen de la rivière Grijalva…

Les Maskaheros regani vivent de manière grégaire, en petit nombre et c’est probablement l’un des cichlidés les plus énigmatiques du Mexique en termes de comportement.

Ce cichlidé peut être maintenu avec succès avec d’autres membres de la communauté de cichlidés d’Amérique centrale s’il y a suffisamment de roches et de racines pour fournir un abri et suffisamment de territoire pour tous les poissons.

Le couple cohabite souvent assez harmonieusement, mais il faut veiller à ce que la femelle ne soit pas harcelée.

Il est bien dommage que ce poisson ne soit pas répandu dans le monde aquariophile car un couple de Maskaheros regani est sans aucun doute un magnifique ajout à tout grand système d’Amérique centrale.

En outre, ce poisson a besoin d’un peu de soins supplémentaires et patience pour se développer correctement, mais s’il est maintenu dans de bonnes conditions, vous serez récompensé par sa palette de couleurs exceptionnelles qui font de Maskaheros regani, l’un des plus gros et plus beaux cichlidés d’Amérique centrale.

La plus sublime de récompenses en aquariophilie, c’est la reproduction de nos protégés.

 Avec Maskaheros regani, cela donne ce résultat !

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Maskaheros regani – 1ére partie

MASKAHEROS REGANI – MILLER, 1974

 

Photo LeeNuttall.

Maskaheros regani est un cichlidé endémique de l’isthme de Tehuantepec au Mexique que l’on trouve dans le bassin hydrographique supérieur de la rivière Coatzacoalcos et le cours moyen de la rivière Grijalva…

Les Maskaheros regani vivent de manière grégaire, en petit nombre et c’est probablement l’un des cichlidés les plus énigmatiques du Mexique en termes de comportement.

Ce cichlidé peut être maintenu avec succès avec d’autres membres de la communauté de cichlidés d’Amérique centrale s’il y a suffisamment de roches et de racines pour fournir un abri et suffisamment de territoire pour tous les poissons.

Le couple cohabite souvent assez harmonieusement, mais il faut veiller à ce que la femelle ne soit pas harcelée.

Il est bien dommage que ce poisson ne soit pas répandu dans le monde aquariophile car un couple de Maskaheros regani est sans aucun doute un magnifique ajout à tout grand système d’Amérique centrale.

En outre, ce poisson a besoin d’un peu de soins supplémentaires et patience pour se développer correctement, mais s’il est maintenu dans de bonnes conditions, vous serez récompensé par sa palette de couleurs exceptionnelles qui font de Maskaheros regani, l’un des plus gros et plus beaux cichlidés d’Amérique centrale.

La plus sublime de récompenses en aquariophilie, c’est la reproduction de nos protégés.

 Avec Maskaheros regani, cela donne ce résultat !

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Criboheros alfari (article révisé) 4éme partie

Amphilophus alfari – MEEK, 1907

 

Celui qu’on appelle couramment « cichlidé pastel » est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable « bulldozer » qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

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Criboheros alfari (article révisé) 3éme partie

Amphilophus alfari – MEEK, 1907

 

Celui qu’on appelle couramment « cichlidé pastel » est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable « bulldozer » qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

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Criboheros alfari (article révisé) 2ème partie

Amphilophus alfari – MEEK, 1907

 

Celui qu’on appelle couramment « cichlidé pastel » est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable « bulldozer » qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

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Criboheros alfari (article révisé) 1ère partie

Amphilophus alfari – MEEK, 1907

Celui qu’on appelle couramment « cichlidé pastel » est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable « bulldozer » qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

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Thorichthys meeki – 5 ème partie

Thorichthys meeki, MEEK – 1904

Quel est ce beau poisson ?

Tel était mon propos, il y a plusieurs années, en regardant la page de couverture d’AXELROD’s et VORDERWINKLER « ENCYCLOPEDIA OF TROPICAL FISHES » (Edition 1974).

Ce livre montrait une superbe photographie de Hans Joachin RITCHER d’un fier mâle Thorichthys meeki avec ses couvertures branchiales et ses membranes complétées en avant, dans une pose menaçante.

Le mâle surveille son frai dans un aquarium joliment planté et décoré. Quand j’en ai appris plus sur ce magnifique poisson, j’ai été étonné de constater que ce poisson, Thorichthys meeki, ne pouvait être trouvé dans mon pays, le Mexique.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

Des années se sont écoulées depuis et, à ce jour, mon admiration pour ce poisson n’a jamais cessé, bien que j’ai réellement recueilli et le regarder plusieurs fois dans plusieurs parties de sa gamme naturelle.

Et même aujourd’hui j’ai une paire de reproduction de ce superbe cichlidé de Rio Candelaria, Campeche, dans mon espace de réservoirs restreints.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

On aimerait écrire que le bon vieux « meeki » est toujours une star parmi les cichlidés américains et qu’il figure toujours parmi les poissons les plus volontiers conservés dans les aquariums…c’est assez difficile même si ce beau cichlidé reste une référence en aquariophilie et chez les cichlidophiles !

En fait, ce n’est pas le cas, car on ne voit jamais ces spécimens adultes magnifiquement colorés proposés dans les animaleries !

Plus souvent on trouve des juvéniles qui sont généralement dans un état déplorable, fades en couleurs, mal développés en conséquence d’une mauvaise nutrition, d’une infestation de parasites internes, etc…

Aujourd’hui, presque personne ne pense à acheter de tels poissons, même si leur prix est relativement bas.

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Thorichthys meeki – 4 ème partie

Thorichthys meeki, MEEK – 1904

Quel est ce beau poisson ?

Tel était mon propos, il y a plusieurs années, en regardant la page de couverture d’AXELROD’s et VORDERWINKLER « ENCYCLOPEDIA OF TROPICAL FISHES » (Edition 1974).

Ce livre montrait une superbe photographie de Hans Joachin RITCHER d’un fier mâle Thorichthys meeki avec ses couvertures branchiales et ses membranes complétées en avant, dans une pose menaçante.

Le mâle surveille son frai dans un aquarium joliment planté et décoré. Quand j’en ai appris plus sur ce magnifique poisson, j’ai été étonné de constater que ce poisson, Thorichthys meeki, ne pouvait être trouvé dans mon pays, le Mexique.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

Des années se sont écoulées depuis et, à ce jour, mon admiration pour ce poisson n’a jamais cessé, bien que j’ai réellement recueilli et le regarder plusieurs fois dans plusieurs parties de sa gamme naturelle.

Et même aujourd’hui j’ai une paire de reproduction de ce superbe cichlidé de Rio Candelaria, Campeche, dans mon espace de réservoirs restreints.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

On aimerait écrire que le bon vieux « meeki » est toujours une star parmi les cichlidés américains et qu’il figure toujours parmi les poissons les plus volontiers conservés dans les aquariums…c’est assez difficile même si ce beau cichlidé reste une référence en aquariophilie et chez les cichlidophiles !

En fait, ce n’est pas le cas, car on ne voit jamais ces spécimens adultes magnifiquement colorés proposés dans les animaleries !

Plus souvent on trouve des juvéniles qui sont généralement dans un état déplorable, fades en couleurs, mal développés en conséquence d’une mauvaise nutrition, d’une infestation de parasites internes, etc…

Aujourd’hui, presque personne ne pense à acheter de tels poissons, même si leur prix est relativement bas.

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