Thorichthys meeki – 3 ème partie

Thorichthys meeki, MEEK – 1904

Quel est ce beau poisson ?

Tel était mon propos, il y a plusieurs années, en regardant la page de couverture d’AXELROD’s et VORDERWINKLER “ENCYCLOPEDIA OF TROPICAL FISHES” (Edition 1974).

Ce livre montrait une superbe photographie de Hans Joachin RITCHER d’un fier mâle Thorichthys meeki avec ses couvertures branchiales et ses membranes complétées en avant, dans une pose menaçante.

Le mâle surveille son frai dans un aquarium joliment planté et décoré. Quand j’en ai appris plus sur ce magnifique poisson, j’ai été étonné de constater que ce poisson, Thorichthys meeki, ne pouvait être trouvé dans mon pays, le Mexique.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

Des années se sont écoulées depuis et, à ce jour, mon admiration pour ce poisson n’a jamais cessé, bien que j’ai réellement recueilli et le regarder plusieurs fois dans plusieurs parties de sa gamme naturelle.

Et même aujourd’hui j’ai une paire de reproduction de ce superbe cichlidé de Rio Candelaria, Campeche, dans mon espace de réservoirs restreints.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

On aimerait écrire que le bon vieux “meeki” est toujours une star parmi les cichlidés américains et qu’il figure toujours parmi les poissons les plus volontiers conservés dans les aquariums…c’est assez difficile même si ce beau cichlidé reste une référence en aquariophilie et chez les cichlidophiles !

En fait, ce n’est pas le cas, car on ne voit jamais ces spécimens adultes magnifiquement colorés proposés dans les animaleries !

Plus souvent on trouve des juvéniles qui sont généralement dans un état déplorable, fades en couleurs, mal développés en conséquence d’une mauvaise nutrition, d’une infestation de parasites internes, etc…

Aujourd’hui, presque personne ne pense à acheter de tels poissons, même si leur prix est relativement bas.

Seth Eugène MEEK (1859-1914) était un ichtyologue américain qui a d’abord collecté des documents sur les poissons d’eau douce au Mexique et publié un livre sur eux vivant dans les eaux du Panama.

Seth Eugène MEEK

Ichtyologue américain, Seth Eugène MEEK s’est intéressé aux poissons d’eau douce d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale.

Seth Eugène MEEK est né à Hicksville, en Ohio, peu de temps après que ses parents britanniques ont émigré aux États-Unis.

Enfant, il a travaillé dans la ferme familiale et a aidé à l’école locale, nourrissant le désir d’enseigner.

Plus tard au lycée de Valparaiso, Indiana, il a développé un intérêt pour l’histoire naturelle et en 1881 est entré à l’Université de l’Indiana, où son professeur l’a orienté vers l’étude des poissons d’eau douce.

Après avoir obtenu son diplôme en 1884, il a poursuivi ses études pour obtenir une maîtrise (1886) et un doctorat (1891).

Pendant ce temps, il a épousé Ella TOURNER.

Alors qu’il était étudiant, Seth Eugène MEEK a profité de ses vacances pour étudier les poissons et les amphibiens d’Amérique du Nord et, en tant que bénévole, a entrepris des travaux sur le terrain pour la Commission des pêches des États-Unis.

Seth Eugène MEEK a commencé à enseigner dans l’Illinois au EUREKA COLLEGE et plus tard au COE COLLEGE avant de devenir, en 1892, professeur de biologie et de géologie et conservateur du Museum of Natural History de l’Université de l’Arkansas.

Field Museum of Natural History

Field Museum of Natural History

Entre 1896 et 1897, MEEK a reçu une bourse du SMITHSONIAN INSTITUTE pour étudier à Naples, en Italie, avant de déménager à Chicago où il a travaillé comme expert en poissons au Field Museum of Natural History.

Une contribution à l’ichtyologie du Mexique

Au cours de cette période de sa vie, MEEK a entrepris deux importants voyages sur le terrain au Mexique (1901 et 1903), à partir desquels il a publié deux livres, l’un sur la distribution des poissons d’eau douce au Mexique et l’autre décrivant ses collections de l’isthme de Tehuantepec.

Plus tard, il a également fait des recherches sur les poissons des lacs Atitlan et Amatitlan au Guatemala, les lacs du Nicaragua et les rivières du Costa Rica.

Il fut également le premier à décrire le genre “Thorichthys” en 1904.

C’est en son honneur que le nom de l’espèce du poisson a été donné.

Seth Eugène MEEK a joué un rôle important dans le monde de l’aquariophilie car il a inventorié, classé et nommé de nombreux poissons de d’Amérique.

Seth Eugène MEEK a fait plusieurs expéditions au Mexique et au Panama qui ont abouti à l’écriture d’un livre “Poissons d’eau douce du Mexique au nord de l’isthme de Tehuantepec“.

Dans ce livre, il présente également le genre Thorichthys, qu’il avait dirigé par Thorichthys ellioti, qui est actuellement très discuté (voir description du poisson Thorichthys maculipinis).

Seth Eugene MEEK n’a pas vécu longtemps.

Il avait 55 ans lorsqu’il mourut d’une maladie, on dit qu’il avait contracté le paludisme dans la forêt tropicale panaméenne.

Walter Lannoy BRIND, auteur et importateur de poissons d’aquarium à New York, a publié un article « Une nouvelle sous-espèce de Thorichthys Helleri » dans AQUALIFE (un magazine mensuel d’aquarium) en 1918 et a décrit Thorichthys meeki comme étant une sous-espèce de Thorichthys Helleri, qu’il a appelé “Thorichthys helleri meeki”.

Walter Lannoy BRIND avait acheté ces poissons à un marin français qui auparavant les avait pêchés dans des “cenotes” à Progreso, une ville côtière du sud du Mexique.

Chez les mâles adultes de cette espèce, l’attention de l’observateur avait été particulièrement attirée sur la couleur rouge orangé plus ou moins intense de la partie inférieure avant du corps s’étendant parfois le long du bord jusqu’à l’ouverture anale.

C’est de là que vient le nom de l’espèce donné en anglais : “Cichlidé à la gorge en feu“, ce qui donne une fois traduit “Firemounth cichlid”.

Selon l’humeur du poisson, le long du corps on peut observer une bande de motifs irréguliers, collés ou non ensemble.

Les taches sont plus ou moins foncées et couvrent partiellement les 5 – 7 bandes transversales qui deviennent beaucoup  moins visibles.

Thorichthys meeki atteint environ 10 centimètres pour la femelle et environ 15 centimètres chez le mâle.

Dans la nature, Thorichthys meeki est présent dans les eaux du sud du Mexique, y compris la péninsule du Yucatan, jusqu’au Guatemala, au Belize et au nord du Honduras.

Des populations importées par l’homme sont connues à Porto Rico, en Floride et à Hawaï.

EAU

ENVIRONNEMENT

Thorichthys meeki habite naturellement des environnements vierges, où la qualité de l’eau est de la plus haute importance, et pour cette simple raison, ce poisson ne devrait jamais être introduit dans un aquarium biologiquement immature.

Lorsque vous établissez leur aquarium, essayez de vous rappeler que si vous reproduisez autant que possible leurs conditions naturelles, vous réduirez les risques de maladie de vos poissons.

Thorichthys meeki est pourtant très tolérant sur l’aspect thermique.

Thorichthys meeki accepte une large gamme destempératures qui peuvent être comprises entre 20 à 32°C !

L’acidité de l’eau a aussi peu d’importance, sauf pour la reproduction qui demande plutôt une eau légèrement acide.

D’une façon générale, le pH peut être compris entre 6,0° à 8,0°.

Une dureté de 8° à 15°GH est acceptée.

Le brassage de l’eau du bac ne doit pas être négligé car ce sont de gros pollueurs mais le mouvement de l’eau ainsi créé doit être modéré.

Comme beaucoup de poissons d’Amérique centrale, Thorichthys meeki reste très tolérant vis-à-vis des paramètres de son environnement…ce n’est pas une raison pour négliger sa maintenance !

Conditions de l’eau à privilégier

  • Température : 20 – 32 °C
  • pH : 6,5° – 8,5°
  • Dureté : 36 – 268 ppm

Bien que les Thorichthys meeki soient des poissons d’eau douce, ils sont capables de résister à des conditions d’eau modérées, et ils tolèrent une eau constituée d’environ 10% d’eau de mer.

Parmi les choses les plus cruciales pour la maintenance de ce poisson, il faudra un très bon système de filtration.

L’eau doit être propre avec des composés azotés évitant des niveaux excessifs de nitrite et de nitrate, l’eau devra autant que possible être dépourvue ammoniaque.

Quelques exemples dans des biotopes naturels…

Des études des eaux où se trouvent Thorichthys meeki ont été réalisées et ont montré généralement des valeurs alcalines de plus de 8,0 pH, et une dureté variant de dure à très dure.

Les températures de l’eau sont généralement plus élevées dans les étangs proches de Villahermosa (28° à 32°C) et beaucoup plus basses dans les « cenotes » (20° à 25°C).

L’eau à Sienga près de la mer peut être aussi chaude que dans les étangs du cours inférieur de la rivière Grihalva.

Il semble que plus une rivière souterraine est éloignée de la mer, plus elle peut être profonde.

Les cénotes contiennent généralement de l’eau plus froide que les rivières et présentent des parois abruptes et des fonds sablonneux et parfois rocheux à écoulement lent.

Il existe également de tels “cenotes” qui ne sont pas interconnectés et dont l’eau est stagnante et stratifiée thermiquement, et la visibilité dans ces eaux tend vers zéro.

Dans les zones à eaux plus profondes, telles que les “cenotes” stagnantes, parfois du sulfure d’hydrogène a été trouvé et on peut donc rarement y trouver des poissons.

Salinité de l’eau

Essayez de maintenir la salinité dans le réservoir en dessous de 10 %.

Bien que les Thorichthys meeki soient des poissons d’eau douce, ils peuvent supporter des eaux modérément saumâtres.

Exigences environnementales

Dans l’aire de répartition naturelle de Thorichthys meeki, l’eau est généralement alcaline (pH 7,5 ou plus) et de dureté modérée (normalement supérieure à 8 GH) ( Juan Miguel ARTIGAS AZAS, 2011 ).  

La température de l’eau varie de 22°C à 30°C et est plus chaude pendant la dernière partie de la saison sèche de décembre à mai.  

Dans les habitats côtiers, certaines lagunes peuvent être quelque peu salines.  

Juan Miguel ARTIGAS AZAS (2011) a signalé que Thorichthys meeki a été collecté dans des sources hypersalées dans la partie supérieure de la péninsule du Yucatan. 

Les mares temporaires favorisées par Thorichthys meeki présentaient une température moyenne de 24°C à 28°C en saison humide et de 27°C à 29°C en saison sèche.  

D’autres paramètres sont répertoriés dans le tableau des tolérances d’eau. 

Juan Miguel ARTIGAS AZAS (2011) soutient que dans un environnement d’aquarium, Thorichthys meeki est sensible à une longue exposition à des températures d’eau de 28 °C ou plus, car ces conditions peuvent entraîner des nageoires tordues et la mort.  

Inversement, FENNER (2014) affirme que des températures plus élevées sont souhaitables pour l’espèce dans un environnement d’aquarium et que les températures dans les « bas au milieu des années 80 » (environ 27°C – 30°C) favorisent une « couleur » et un « comportement de reproduction ». 

Butler et al. (2010) ont trouvé que la concentration seuil moyenne en oxygène dissous, en pourcentage de saturation, de Thorichthys meeki  était de 13,2 %. (La concentration seuil en oxygène dissous est le pourcentage de saturation en oxygène pour lequel l’effort respiratoire atteint un maximum). 

Les spécimens de Thorichthys meeki sauvages sont assez difficiles à acclimater.

Les poissons vendus dans les animaleries proviennent tous d’élevage, eux sont en revanche peu exigeants quant aux paramètres de l’eau.

La température doit être de 23°C à 28°C mais en période de reproduction l’idéal est 25°, le pH doit se situer entre 7° à 9° maximum et le GH entre 6°dGH et 20° dGH.

Dans l’aire de répartition naturelle de Thorichthys meeki, l’eau est généralement alcaline (pH 7,5° ou plus) et de dureté modérée, normalement supérieure à 8 GH (Juan Miguel ARTIGAS AZAS, 2011).

La température de l’eau varie de 22°C à 30°C et est plus chaude pendant la dernière partie de la saison sèche de décembre à mai.

Dans les habitats côtiers, certaines lagunes peuvent être quelque peu salines.

Juan Miguel ARTIGAS AZAS (2011) a signalé que Thorichthys meeki a aussi été attrapé dans des sources hypersalées situées dans la partie supérieure de la péninsule du Yucatan.

Les mares temporaires fréquentées par Thorichthys meeki présentaient une température moyenne de 24°C – 28°C en saison humide et de 27°C – 29°C en saison sèche.

D’autres paramètres sont répertoriés dans le tableau des tolérances d’eau.

Juan Miguel ARTIGAS AZAS (2011) soutient que dans un environnement d’aquarium, Thorichthys meeki est sensible à une longue exposition à des températures d’eau de 28°C ou plus, car ces conditions peuvent entraîner des nageoires tordues et la mort.

Inversement, FENNER (2014) affirme que des températures plus élevées sont souhaitables pour cette espèce dans un environnement “aquariophile” et que les basses températures (environ 27°C – 30°C) favorisent une « couleur » et un « comportement de reproduction ».

BUTLER et Al. (2010) ont trouvé que la concentration seuil moyenne en oxygène dissous, en pourcentage de saturation, de Thorichthys meeki était de 13,2 %.

La concentration seuil en oxygène dissous est le pourcentage de saturation en oxygène auquel l’effort respiratoire atteint un maximum.

ACCLIMATATION

Thorichthys meeki est un poisson très résistant une fois qu’il est bien acclimaté à son nouvel environnement.

Thorichthys meeki est rarement affecté par les maladies courantes rencontrées par les autres cichlidés en général.

Thorichthys meeki n’est pas non plus très exigeant sur la composition chimique de l’eau ; celle du robinet mise à éventer et dégazer de son chlore dans des récipients fait parfaitement l’affaire pour des renouvellements réguliers d’un tiers tous les quinze jours.

Un aquarium d’une centaine de litres bien filtré, bien planté et décoré de roches et de racines de tourbières lui convient fort bien.

Il faut lui réserver un espace assez important pour la nage libre et les évolutions rapides.

Dans le bac des Thorichthys meeki, des plantes résistantes (Anubias, Crinum, Echinodorus) doivent être utilisées pour le décor…ce sont des cichlidés : il ne faut pas l’oublier qu’ils creusent dans le sol de temps en temps !

En aquarium, les Thorichthys meeki ne sont pas des cichlidés que l’on peut considérer agressifs : ces poissons se sentent mieux s’ils sont conservés en groupe de quelques individus dans dans un bac de grande taille avec un substrat fin, de nombreuses cachettes.

Si possible le décor sera u peu encombré pour diminuer leur agressivité  et promouvoir un comportement plus naturel chez ces poissons.

ZONE DE VIE

Les observations qui suivent sur ce poisson ont été principalement effectuées dans les Rio Pichucalco, Rio Candelaria et Rio Champotón.

Rio Champotón.

Dans ces rivières, l’observation et par conséquent l’étude des conditions de vie des Thorichthys meeki y est très souvent difficile voire impossible.

C’est tout particulièrement vrai dans les étangs de Tabasco en raison de la trop forte turbidité que l’eau qui ne permet pas l’observation du comportement de ces animaux dans l’eau.

Etangs de Tabasco, Mexique.

En revanche, l’observation de ces poissons dans les cenotes est bien plus facile à réaliser !

En règle générale, les Thorichthys meeki habitent de préférence dans les eaux lentes ou stagnantes des rivières et des étangs, dans ces lieux, ils se évoluent normalement en groupes et le plus souvent dans les bas-fonds.

Malgré ce tempérament “grégaire”, on ne peut pas vraiment parler de bancs de poissons.

Les Thorichthys meeki recherchent, normalement avec prédilection et pour leur protection, le couvert de végétation en surplomb ou de bois flotté dans l’habitat.

Les mâles Thorichthys meeki adultes se constituent normalement de petits territoires, qu’ils se reproduisent ou non, et les conservent par la suite.

Ces territoires seront défendus contre les intrus, cichlidés en particulier, par le détenteur qui prendra la pose en montrant sa face menaçante typique, mettant en expansion ses plaques branchiales et ses membranes qui lui donnent une apparence d’un poisson de plus grande taille.

Lors de ces échanges, la violence aura rarement lieu, car le poisson réussira normalement à intimider les intrus.

Après observation, la température de confort de Thorichthys meeki doit être autour de 24°C avec des variations la nuit autorisant une baisse de quelques degrés, ainsi que cela se passe dans la nature.

Dans ces conditions, il est parfaitement possible de couper ou retirer les combinés chauffants des bacs dès que les beaux jours arrivent.

Les Thorichthys meeki aiment bien connaitre une certaine forme d’alternance saisonnière des températures.

Dans le cadre de leur maintenance, et pour respecter au mieux leur cadre de vie naturel, celtte maintenance doit s’exercer dans le respect des limites que peut supporter ce poisson.

En l’occurrence, cette reproduction des températures de son milieu est bonne pour le métabolisme de ces poissons.

Thorichthys meeki préfère les sections inférieures et moyennes des rivières en eaux lentes.

Zone de vie : Ce poisson évolue entre le niveau inférieur et le milieu de l’aquarium.

ALIMENTATION

GENERALITES

Thorichthys meeki est un omnivore benthique et tamiseur de substrat qui se nourrit de substrat mou. Des bouchées de substrat sont consommées et tamisées pour les articles comestibles avec le matériel restant expulsé par les ouvertures branchiales et la bouche. 

En utilisant cette méthode, des détritus, des mollusques, des copépodes, des cladocères et des insectes sont consommés (CHAVEZ-LOMELI et al., 1988 ; VALTIERRA-VEGA et SCHMITTER-SOTO, 2000 ; COCHRAN-BIEDERMAN et WINEMILLER, 2010 ; HINOJOSA-GARRO et al. , 2013 ). 

Thorichthys meeki consomme de façon opportuniste de petits poissons, et certaines études alimentaires ont signalé la consommation prédominante d’algues ( Lee Et al., 1980 ). 

Thorichthys meeki se nourrit en grands groupes et le comportement Juan Miguel ARTIGAS AZAS, 2011 ). 

Les poissons dominants se nourrissent dans les zones de substrat les plus rentables, tandis que les poissons sous-dominants se nourrissent dans les zones moins productives pour éviter la confrontation ( HODAPP et FREY, 1982 ).

Dans la nature, Thorichthys meeki aime enfoncer son museau dans le fond mou du substrat.

C’est une position dans laquelle il est souvent vu en milieu aquatique.

Quand il se conduit de la sorte, c’est d’abord parce qu’il cherche sa nourriture.

Pour cette raison, il est important que le substrat utilisé soit assez fin.

Par bien des aspects, le comportement alimentaire des Thorichthys meeki est souvent similaire à celui des poissons de fond de type Ancistrus dolichopterus et autres …

Il faut donc retenir, contrairement à certaines apparences, que le menu principal des Thorichthys meeki, dans leur habitat naturel, est essentiellement composé de petits animaux collectés sur le fond…et surtout de larves de toutes sortes d’insectes qu’ils pêchent par le fond.

En aquarium, comme dans la nature, les Thorichthys meeki ne sont pas difficiles tant que la nourriture n’est pas trop grande pour leur bouche.

EN MILIEU NATUREL

Thorichthys meeki est omnivore, principalement benthophage avec des individus sauvages se nourrissant souvent de petits crustacés comme les copépodes et cladocères, ainsi que d’autres invertébrés, des larves de moustiques, des mollusques, et des détritus organiques.

Pour ce faire, comme cela a été évoqué, les Thorichthys meeki enfouissent leur gros nez dans le limon, recherchent et filtrent les particules comestibles.

Les objets non comestibles filtrés passent par les branchies et sont ainsi rejetés.

On peut aussi dire que les Thorichthys sont principalement des poissons carnivores se nourrissant de petits invertébrés ou petits poissons trouvés dans la vase ou près du sol aquatique.

Les prélèvements qui ont été effectués sur des Thorichthys meeki) dans la lagune de Caobas, au sud de la péninsule du Yucatan pendant les saisons sèches et pluvieuses de 1995 ont mis en évidence que les aliments prédominants des Thorichthys meeki étaient les chironomes, les acariens, les copépodes, les cladoceras et ostracodes. 
La plupart des mojarras et donc les Thorichthys meeki sont zooplanctophages.

Dans un aquarium, Thorichthys meeki prendra occasionnellement une bouchée de sable, la mâchera, et ainsi il tamisera les parties comestibles et recrachera ensuite le reste.

Thorichthys meeki a montré des changements quantitatifs dans son régime alimentaire en fonction de l’heure de la journée, la taille du poisson et de la saison de l’année.
En revanche, aucune différence d’alimentation par sexe n’a été mise ne évidence.

D’autre part, Thorichthys meeki ingère également des algues (COCHRAN, JL 2008 Diet, habitat and ecomorphology of cichlids in the upper Bladen river, Belize) et toute la faune que ces végétaux ou débris contienne : Thorichthys meeki n’est pas tout à fait un consommateur de végétaux ou débris et ne peut donc pas être qualifié, non plus, de pur carnivore comme le groupe helleri.

Peut-être, Thorichthys meeki trouve t’il aussi dans ces algues, avec les petits crustacés qui s’y vivent, sa source de carotène avec laquelle il peut développer la couleur rouge ?

Dans l’aquarium, les Thorichthys meeki accepteront facilement comme substitut de manger de la laitue.

Pour résumer, Thorichthys meeki est un omnivore benthique et tamiseur de substrat qui se nourrit de substrat mou.

Des bouchées de substrat sont consommées et tamisées pour les articles comestibles avec le matériel restant expulsé par les ouvertures branchiales et la bouche.

En utilisant cette méthode, des détritus, des mollusques, des copépodes, des cladocères et des insectes sont consommés (CHAVEZ-LOMELI et Al., 1988 ; VALTIERRA-VEGA et SCHMITTER-SOTO, 2000 ; COCHRAN-BIEDERMAN et WINEMILLER, 2010 ; HINOJOSA-GARRO et Al. , 2013 ).

Thorichthys meeki consomme de façon opportuniste de petits poissons, et certaines études alimentaires ont signalé la consommation prédominante d’algues ( Lee et al., 1980 ).

Quand on les observe, les femelles et les mâles plus petits errent lentement dans les bas-fonds à la recherche de nourriture.

En quête de nourriture, on peut aussi, comme les grands mâles, les observer à fouiller, pelleter le substrat mou avec leurs gros museaux, puis le filtrer ensuite pour en retirer quelque chose de comestible.

Une fois que la matière absorbée est filtrée, l’excédent sera principalement expulsé par les branchies.

Les mâles isolés adoptent le même type de comportement dans les limites de leurs territoires respectifs.

Dans la nature, les Thorichthys se nourrissent tout le temps.

L’analyse de leurs estomacs révèlent beaucoup de matière souvent sans valeur nutritive.

Thorichthys meeki se nourrit en grands groupes et compte tenu de son comportement alimentaire, consomme apparemment la majeure partie de son temps dans l’habitat naturel (Juan Miguel ARTIGAS AZAS, 2011).

Les poissons dominants se nourrissent dans les zones de substrat les plus rentables, tandis que les poissons sous-dominants se nourrissent dans les zones moins productives pour éviter la confrontation (HODAPP et FREY, 1982 ).

EN AQUARIUM

Ce poisson est omnivore, et passe son temps à fouiller souvent le sol pour dénicher de quoi s’alimenter et peut aussi partir à la chasse de petits spécimens ou des alevins : Si c’est vrai en milieu naturel, cela l’est tout autant en aquarium et l’éleveur devra en tenir compte !

Il ne faut donc pas oublier que pour la bonne maintenance de Thorichthys meeki, l’apport de nourriture vivante le rendra plus vif, plus et donc en meilleur santé.

Dans le cas de distribution régulière de produits séchés, ceux devront contenir une proportion importante de matières végétales telles que de la spiruline ou tout autre produit équivalent : Ils se délectent aussi des pastilles à la spiruline réservées en général aux Loricariidés.

Parmi les nourritures vivantes traditionnelles des aquariophiles qui peuvent être distribuées, Thorichthys meeki adorent les Daphnies, les Artémias, les larves de moustique…ainsi que les épinards et les petits pois.

Les Thorichthys meeki adorent aussi les moules et les crevettes finement broyées.

Il est parfaitement possible de leur distribuer de la nourriture lyophilisée : Tubifex…

Il faudra veiller à ce que la nourriture donnée à ces poissons soit de bonne qualité.

Certains éleveurs passionnés préconisent une distribution en seul menu journalier, afin qu’ils ne se goinfrent et surtout pour éviter les risques de maladies (gros ventre) auxquels ils sont relativement sensibles.

Cette précaution de dosage est encore plus vraie dans le cas d’une maintenance de spécimens de Thorichthys meeki sauvages.

Pour finir, lorsqu’il s’agit de nourriture sèche, de flocons et des granulés spécifiques aux cichlidés, il faut savoir que les Thorichthys meeki en raffolent !

L’alimentation de ces poissons n’est vraiment pas un problème : elle est à la portée de tout aquariophile.

REGIME

En aquarium, comme cela a été dit, les Thorichthys meeki sont relativement peu difficiles, mais il faut néanmoins leur offrir un régime varié comprenant des aliments secs de bonne qualité et contenant un bonne part de végétaux, ainsi que :

  • des larves de chironomes (vers de vase/larves de moustiques) vivantes ou congelées ;
  • des Tubifex ;
  • des Artémias ;
  • des larves de moustiques ;

Attention à ne pas distribuer trop souvent des vers de vase que les Thorichthys meeki ne digèrent pas bien : la distribution doit être occasionnelle et envisagée comme une “gourmandise” !

Les Thorichthys meeki ne sont pas des mangeurs difficiles, ils se nourriront de tout ce que vous leur donnerez et complèteront le repas donné avec tout ce qu’ils trouveront dans les fonds et recoins de l’aquarium.

Les recettes maison à base de gélatine contenant un mélange d’aliments pour poissons séchés, de purée de crustacés, de fruits et légumes frais, par exemple, ont fait leurs preuves et peuvent être coupées en bouchées à l’aide de l’extrémité d’une pipette pointue ou d’un petit couteau.

Le régime fait partie intégrante de leur bien-être, il est parfaitement possible de nourrir les  Thorichthys meeki et de leur imposer de temps à autres une journée de diète.

Ce sont des poissons faciles qui mangeront autant des aliments en flocons, que surgelés ou vivants.

Ils apprécieront une variété d’aliments surgelés tels que des crevettes saumâtres enrichies de vitamines, des larves de moustiques blancs, des vers de vase (avec parcimonie), des mysis, des daphnies et divers aliments séchés tels que des flocons, des flocons verts, des chips, des granulés à coulage lent, des granulés de cichlidés et pellets écrasés, des plaquettes d’algues séchées ou congelées.

Les Thorichthys meeki  sont omnivores, mais il faut faire attention à ne pas leur donner trop de protéines car il peut être sujet à des problèmes digestifs : Ces cichlidés ont besoin d’une alimentation équilibrée !

Incluez également des matières végétales fraîches dans votre alimentation.

Il faudra privilégier des nourritures adaptées plutôt pour les herbivores.

Comme déjà suggéré, une journée de diète pour des sujets adultes ne devrait pas être un problème…bien au contraire, le maitre mot est d’éviter de les gaver et de les rendre obèses !

 

AQUARIUM

Un couple seul de Thorichthys meeki peut être maintenu dans un aquarium de 100 centimètres sur 50 sur 50, mais plus grand c’est bien sûr mieux et surtout plus confortable pour ces poissons.

En fait, plus la surface au sol de l’aquarium sera grande, mieux ces animaux seront à l’aise.

En effet, il n’y a rien de plus beau que de pouvoir observer, en train d’évoluer, un groupe de Thorichthys meeki dans lequel il y a plusieurs couples et le tout dans un grand aquarium.

Pour parvenir à ce résultat, il faudra donc passer à une taille supérieure et l’aquarium chois devra alors mesurer au moins 1 mètre 50 de longueur minimum.

L’ameublement peut être constitué de bois flotté, de sable, de rochers ronds, de galets et de gravier.

Si l’on souhaite recréer un environnement ressemblant au milieu naturel des Thorichthys meeki , le décor de l’aquarium pourrait consister en un substrat doux et sablonneux avec des rochers lisses et quelques racines et branches de bois flotté, placés de manière à former de nombreux endroits ombragés et des grottes.

N’oublions pas que ce poisson est un mangeur de fond et un tamiseur de substrat, et va régulièrement “mâcher” des bouchées de substrat similaires aux cichlidés “mangeurs de terre” d’Amérique du Sud : Il faudra bien veiller à lui offrir une substrat fin – qui ne soit pas, bien entendu de la boue – mais qui lui permettre de se livrer à son occupation favorite comme il le fait dans la nature !

Des branches immergés et des plantes flottantes complèteront le décor du bac et conviendront parfaitement à recréer un biotope similaire à ce qui existe ne milieu naturel.

Thorichthys meeki préfère l’eau calme, le débit du filtre ne doit donc pas être excessif.

Du sable, du gravier et des roches peuvent être utilisés pour le substrat.

Toutefois, l’utilisation d’éléments artificiels tels que tuyau, pot de fleurs… est aussi envisageable car il constitue une opportunité de créer des cachettes et supports de ponte.

Avec un peu d’habileté de la part de l’éleveur, ces éléments artificiels de décor peuvent facilement être dissimulés de vues des observateurs mais ne le resteront pas longtemps de ces cichlidés qui se les approprieront très vite.

Si l’on désire en mettre plusieurs, il faut que l’aquarium soit grand, et que les territoires soient éloignés.

On peut prévoir 300 litres au minimum pour que ces poissons restent calmes au nombre de 4, en dessous de ce ratio, les Thorichthys meeki risquent de devenir agressifs les uns envers les autres.

Dans le bac des Thorichthys meeki, quelle que soit sa taille, il faut toujours veiller à leur offrir un grand espace de nage pour leurs évolutions et aussi pour laisser de la place pendant les parades amoureuse qui permettront aux couples de se constituer et qui sait de se reproduire.

En bac spécifique, un couple de Thorichthys meeki sera parfaitement à l’aise dans un volume de 200-250 litres, ce qui permettra en cas de reproduction réussie de voir évoluer les alevins avec leurs parents.

POPULATION

Les Thorichthys meeki sont de bons partenaires pour la constitution d’un aquarium communautaire à condition de ne leur retenir que des compagnons de bac de dimensions identiques aux leurs.

Cette restriction de taille s’applique autant à l’égard des petits ou des plus gros poissons qu’eux !

Dans un bac où évolueraient des poissons de toutes les tailles, les Thorichthys meeki pourraient devenir agressifs envers les autres poissons et tuer tout poisson envahissant leur terre ou, inversement devenir des victimes et subir la dominance de grosses terreurs.

A ce titre, il faudra toujours gardez un œil sur ces poissons, observer leur comportement dans l’aquarium vis-à-vis des autres espèces, et, si nécessaire, envisager de retirer du bac les poissons menacés, quels qu’ils soient.

En outre, il faudra être attentif aux mâles, compte tenu de leur caractère.

En effet, les mâles sont plus susceptibles de souffrir du harcèlement d’un compagnon trop imposant tandis que les femelles seront plus aptes à s’adapter et trouver la sécurité auprès des autres poissons de l’aquarium.

Les partenaires de bac qui conviennent doivent toujours être des cichlidés américains  de dimensions comparables.

Le rôle joué de la taille de l’aquarium est déterminant dans la maintenance de Thorichthys meeki avec d’autres espèces (qui ont leurs besoins propres) : il faudra bien veiller à fournir à tous ces poissons un bac aux bonnes dimensions !

Les compagnons de bac idéaux sont des bancs de poissons occupés comme les tetras (Serpae…) et le poisson-chat (par exemple, le poisson-chat pictus).

Il vaut mieux éviter les poissons et les espèces peu vives, évoluant lentement et calmes qui seront souvent vite sujettes et victimes d’intimidation, en l’occurrence les cichlidés nains, les scalaires et les discus…

L’introduction d’escargots et de crevettes est possible au risque que ces animaux d’être mangés.

Maintenir collectivement les Thorichthys meeki est le mot clé de leur maintenance !

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Dans son bac, Thorichthys meeki doit pouvoir évoluer dans un espace assez vaste, où il pourra nager à son aise.

Comme cela a été abordé, un couple dan un aquarium de 250 litres suffira, mais si vous souhaitez en posséder davantage, pour 4 à 5 individus, un volume de 400 litres (ou plus) est tout de suite nécessaire.

Rappelons nous, Thorichthys meeki  est assez paisible en tous temps sauf en période de frai et s’il n’est pas dérangé, il aime, malgré tout, régner sur un territoire.

Le décor de l’aquarium doit être prévu pour le satisfaire.

L’éleveur devra installer de nombreuse racines et pierres disposées de telle façon qu’il puisse s’aménager une zone de vie.

Il est possible de décorer le bac des Thorichthys meeki avec des plantes mais elles doivent être robustes car les Thorichthys meeki peuvent tout aussi bien les déterrer s’ils les estiment génantes.

Pour lui apporter l’éclairage tamisé qu’il apprécie des plantes de surface seront les bienvenues.

Essayez de donner beaucoup d’espace pour cacher le réservoir.

Les plantes devraient être quelque peu rustiques car elles préfèrent «jouer» avec elles.

Assurez-vous que les racines sont protégées, que vous désherbez vos plantes.

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

Substrat

Dans la nature, les spécimens observés vivent Les spécimens dans un large éventail de biotopes de plaines caractérisées par des cours d’eau aux débits modérément fluides, assez peu profonds (moins de 1,5 mètres), avec de l’eau claire à boueuse, une eau douce continentale à légèrement saumâtre, y compris dans des cénotes, des lagunes, des trous d’eau en bordure de route, le printemps dans les étangs, fossés, ruisseaux et affluents mineurs…

Les substrats du bac de maintenance des Thorichthys meeki peuvent être du sable, de la boue, des marnes, ou travertin.

Toute végétation aquatique peut être absente de ces milieux naturels, ou ces écosystèmes peuvent aussi être composés d’algues, ou d’espèces appartenant aux genres Myriophyllum, Potamogeton, Eichhornia, Nymphaea, carex, et Typha…

Le plus simple avec les Thorichthys meeki consiste à installer une litière de feuilles et branches submergées et d’autres structures ligneuses qui sont des caractéristiques de l’habitat naturel.

Ce Cichlidé aime pondre sur substrat semi-caché, il lui faudra donc de gros galets pour lui permettre d’aménager un nid.

Un sol composé de sable de Loire peut être envisagé, tant que ce substrat ne contient pas trop d’aspérités qui pourraient blesser les lèvres de ce poisson quand il fouille le sol car, n’oublions pas, ces poissons vont régulièrement ramasser du sable qu’ils régurgiteront par la bouche et même par les ouïes !

En fait, ils se nourrissent et font le tri de ce qui est comestible ou pas et pour cela, il faut leur offrir du sable fin.

Le substrat pourra être de couleur sombre, devra être d’une bonne épaisseur, au moins 10 centimètres et d’une granulométrie fine à moyenne.

À condition d’installer un couvercle sur le bac et que celui-ci soit de dimensions adéquates, cette espèce n’est pas exigeante en ce qui concerne la constitution du décor qui peut être fait avec des pots de fleurs en céramique, des morceaux de tuyauterie en plastique et d’autres matériaux artificiels…qui sont autant d’ajouts utiles.

Un arrangement plus naturel pourrait consister en un substrat doux et sablonneux avec des roches lisses ainsi que des racines et des branches de bois flotté placées de manière à former de nombreux endroits ombragés et grottes.

Comme il a été dit, les mâles aiment revendiquer un territoire, il serait de bon augure d’utiliser le décor de l’aquarium pour former des divisions naturelles au sein du bac, en créant de frontières avec l’aide de racines, de grandes pierres posées à plats.

Tous ces éléments décoratifs pourront ensuite servir de supports de ponte (ardoise, …..  )

L’éleveur devra aussi penser à réaliser des éboulis, cachettes, grottes (toujours bien vérifier l’assise des pierres).

Le bac bien planté dans sa périphérie pour laisser un grand espace pour la nage libre, est composée de plantes robustes (Sagittaires, Vallisnéries, etc…) en pot de préférence et des petites plantes de surface, comme la Salvinia.

Comme les Thorichthys meeki aiment tamiser le substrat à la recherche de produits alimentaires, il est essentiel qu’ils soient maintenus dans un aquarium avec un substrat de sable fin et doux.

Les Thorichthys meeki  pourront ainsi se livrer à leur occupation principale et à la quête de morceaux de nourriture qui seront mangés et toute matière non comestible (ou presque) sera expulsée par les branchies : Pour ne pas les blesser, il est donc important de ne pas utiliser de sable tranchant.

Une couverture suffisante doit être fournie sous la forme de bois immergé, de pierres lisses (galets) et de plantes aquatiques robustes liées au décor, laissant un espace de baignade ouvert le long du devant de l’aquarium.

Des pots de fleurs en céramique propres et inutilisés sont également facilement acceptés comme grottes, bien qu’ils puissent nuire un peu au paysage aquatique naturel.

De la litière de feuilles (par exemple des feuilles d’amandier indiennes séchées : Catalpa, feuilles de chêne…) peut être fournie pour créer un environnement plus réaliste, mais n’oubliez pas de laisser un espace décent dans le sable pour que ces cichlidés puissent passer au crible le substrat de leur bac.

PLANTES

L’éclairage peut être de modéré à intense.

Essayez de placer des plantes flottantes qui tamiseront la lumière tout en pensant à toujours laisser suffisamment de place pour les ébats de ce poisson.

FILTRATION

Pour la filtration, l’aquariophile pourra faire comme il l’entend mais plus l’eau sera de bonne qualité, plus les poissons se sentiront en confiance.

Chez les cichlidés, ce n’est pas une découverte et encore moins un scoop : Plus l’eau du bac sera renouvelée, mieux ce sera pour la santé et la vivacité des occupants de l’aquarium !

Attention à n’en pas trop en faire et par conséquent pécher par zèle, il faudra éviter les gros changements qui sont souvent autant des chocs thermiques que chimiques.

Les renouvellements d’eau doivent donc être partiels mais fréquents et d’environ 25 à 30% par semaine, au maximum et suivant la population du bac.

Il sera utile d’ajouter une pompe de brassage dans le bac des Thorichthys meeki afin de générer des zones de courant qui ne devront pas non être trop violentes.

Un faible courant est bien supporté par les Thorichthys meeki et se révèle être bonne option, histoire que les Thorichthys meeki fassent aussi un peu de sport !

Un filtre avec un débit d’eau de 4 à 5 fois par heure  le volume de l’aquarium est une bonne option : il n’est nécessaire de brasser et filtrer plus que cela.

Malgré son aptitude à vivre dans son milieu naturel avec des eaux même stagnante, il ne faut pas laisser ce poisson avec une faible filtration surtout en milieu fermé, prévoir un débit minimal de 2 fois le volume du bac heure pour assurer une bonne oxygénation, une limpidité et ainsi assurer l’épuration de l’eau.

Les qualités physico-chimiques de l’eau sont un pH de 6,8° à 7,2° mais les valeurs les mieux adaptées sont :

  • un pH de 6,9° à 7,1° ;
  • une Dureté de 5 à 8,5°dGH ;
  • une température de 21° à 28°C, en sachant que l’optimal est de 24° à 26°C.

ECLAIRAGE

L’éclairage peut être de modéré à intense mais les couleurs de Thorichthys meeki s’expriment mieux dans une lumière légèrement tamisée et un fond sombre.

Thorichthys meeki – mâle

Lorsque la lumière est trop vive, les couleurs paraissent rapidement un peu fanées et l’intensité de lumière indispose un peu ces poissons.

Zone de vie dans l’aquarium
Milieu et inférieure. Taille de l’aquarium minimale300 litres avec 120 centimètres de façade.

L’idéal étant un bac d’au moins 150cm de façade pour cette espèce de Thorichthys, certains spécimens pouvant devenir assez imposants.

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CITATION

Artigas Azas, Juan Miguel . (27 mai 1996). ” Thorichthys meeki à l’état sauvage”. Compagnon de la salle des cichlidés . Extrait le 26 juin 2021 de : https://cichlidae.com/article.php?id=7.

 

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AUTRES LIENS

https://www.ciklid.org/artregister/art.php?ID=535

https://cichlidae.com/article.php?id=7

https://www.zoopet.com/akvarieguide/artikel.php?NR=137

https://www.cabi.org/isc/datasheet/121019

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/Taxonomy/Browser/wwwtax.cgi?lvl=0&id=61805

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