CRYPTOHEROS SPILURUS – GÜNTHER, 1862
INTRODUCTION
Les cichlidés d’Amérique, et en particulier les Cryptoheros, sont des poissons fascinants qui attirent l’attention des amateurs d’aquariophilie du monde entier.
Originaires des eaux douces d’Amérique centrale et du Sud, les cichlidés présentent une incroyable diversité de couleurs, de comportements et d’habitats.
Les Cryptoheros, un genre de cichlidés, se distinguent par leur comportement territorial, leurs couleurs vives et leur capacité à s’adapter à une grande variété de conditions de vie.
Les amateurs de poissons d’aquarium sont souvent captivés par la beauté des Cryptoheros, ainsi que par leur comportement social complexe et leur rôle dans l’équilibre des écosystèmes aquatiques.
Cryptoheros spilurus est un poisson facile à maintenir, mais agressif, il peut dominer tout un aquarium, mais peut aussi être conservé au sein d’un bac communautaire.
En apprenant à mieux connaître ces fascinants poissons, il est possible de développer une appréciation plus profonde pour la diversité de la vie aquatique et l’importance de la conservation des habitats naturels.
Les Cryptoheros spilurus sont des cichlidés sympathiques et amusants à conserver, ils n’atteignent pas une grande taille, ils sont pugnaces comme les autres membres de ce genre.
Cryptoheros spilurus est un poisson, typé pour la première fois par GUNTHER en 1862, a été trouvé à l’origine dans le lac Izabal et a aujourd’hui une répartition relativement large dans la nature tout en étant bien apprécié dans le monde de l’aquariophilie.
Initialement connu sous d’autres noms scientifiques, ce cichlidé a été introduit dans le genre Cryptoheros par ALLGAYER en 2001.
…A découvrir !
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REPRODUCTION
GENERALITES
Type Ovipare.
La reproduction de cette espèce est considérée comme « Assez facile ».
Cryptoheros spilurus et Cryptoheros chetumalensis aiment se reproduire à l’abri des regards et dans les éléments du décor, mais contrairement à de nombreux autres Cryptoheros, ils ne peuvent pas vraiment être appelés « frères des cavernes ».
Dans la nature, les Cryptoheros spilurus se contentent le plus souvent d’un trou qu’ils trouvent ou creusement eux-mêmes dans le sable (CONKEL, 1993).
C’est un pondeur sur substrat caché car le couple prépare le lieu de ponte, ainsi que d’autres cavité en creusant sous les roches ou les racines, il ne faut donc pas oublier de bien caler les roches lors de la mise en place de la décoration du bac des Cryptoheros spilurus.
Les Archocentrus spilurus nichent et se reproduisent dans des grottes, caverne ou autres types d’anfractuosité, ce sont les endroits qu’ils aiment pour s’y reproduire.
Comme déjà mentionné ci-dessus, à l’état sauvage, ces poissons pondent des œufs dans des abris qu’ils retirent dans le sable, mais en captivité à ces fins, ils s’adaptent facilement à presque toutes les conditions.
Dans le lac Xiloa, ces cichlidés se reproduisent dans de petites grottes situées dans des zones où il y a beaucoup de plantes aquatiques.
Presque invariablement, la femelle pondra ses œufs sur la surface intérieure supérieure du pot de fleurs (le pot de fleurs ressemble étroitement aux types de zones abritées semblables à des grottes que ces poissons utilisent dans la nature).
Il semble donc que leur mode reproduction se découpe en 2 phases :
- Une phase de ponte et développement des embryons en milieu fermé ;
- Une phase de développement entre substrat ouvert et nid fermé (caverne, trou).
Si les Archocentrus spilurus pondent majoritairement leurs œufs dans des cavités, ils choisissent toujours des surfaces lisses.
Les Archocentrus spilurus ne se reproduisent pas aussi souvent que les autres cichlidés d’Amérique centrale mais la fréquence des reproductions d’un couple « bien rodé » peut atteindre environ une fois toutes les 6 semaines.
Ils nettoieront la grotte ou la crevasse de leur choix et une fois les œufs pondus, la femelle s’occupera d’eux tandis que le mâle défendra le territoire.
Pendant ce temps, ils seront très agressifs envers tous les compagnons de bac, il est donc préférable d’utiliser un bac de reproduction séparé.
En raison de la nature agressive des Archocentrus spilurus, ils doivent être gardés en bac communautaire avec des poissons sauront quand même se défendre face aux Archocentrus spilurus.
Le bac doit être grand, agencé avec des roches disposées de telle façon à fournir des cachettes.
La qualité de l’eau doit être irréprochable, pour y parvenir des changements d’eau réguliers sont indispensables.
Les Archocentrus spilurus ne se reproduisent pas aussi souvent que des cichlidés similaires, le frai peut être provoqué en changeant plus de la moitié de l’eau en une seule fois, éventuellement en répétant l’opération plusieurs jours de suite.
Archocentrus spilurus est considéré comme un cichlidé facile à reproduire mais parfois le principal problème rencontré avec ce poisson est que le mâle veut frayer avant que la femelle ne soit prête.
Les femelles mettent du temps à se mettre en condition de reproduction.
Les femelles prennent un certain temps pour atteindre le stade de la maturité pour la reproduction, plus longtemps que les mâles : Il est conseillé de trouver deux souches différentes pour apparier un mâle et une femelle, avec une femelle plus âgée.
Parfois les organes de reproduction ne deviennent apparents qu’une semaine avant que les Archocentrus spilurus ne se reproduisent !
Le couple de Archocentrus spilurus, comme de nombreux cichlidés d’Amérique défend ses œufs sans problème.
Les couvées des Archocentrus spilurus sont moins nombreuses que la moyenne des cichlidés américains.
Ils pondent leurs œufs dans des cavités ou sur des surfaces lisses.
Les œufs sont pondus et soignés par la femelle pendant que le mâle garde le territoire.
Les couvées sont moins nombreuses, 150-200 œufs et sont de petite taille.
Les alevins, qui peuvent varier en nombre de 100 à 200, sont petits et seront généralement bien défendus.
Avertissement : En aquarium, les parents Archocentrus spilurus ne protègent pas les jeunes de manière trop agressive et parfois ils sembleront abdiquer face à des compagnons de bac trop entreprenants à l’égard des jeunes Archocentrus spilurus.
Les œufs sont généralement protégés par la femelle, mais certains mâles ont tendance à éloigner la femelle du nid et à l’attaquer.
La température de l’eau pour les alevins nouvellement éclos ne doit pas descendre en dessous de 25°C.
Les œufs éclosent au bout de trois jours et sont immédiatement pris en bouche par la femelle qui vient les déposer dans une excavation.
Les alevins atteignent la nage libre cinqjour plus tard et seront nourris avec des naupliies d’artémias qui seront élevées en parallèle des jeunes Archocentrus spilurus.
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AVANT LA REPRODUCTION
Pendant la saison des amours, les parents Cryptoheros spilurus prennent une apparence beaucoup plus frappante.
Les femelles obtiennent alors un ventre sombre et une bande supplémentaire apparaît de la bouche à l’œil.
Cryptoheros spilurus est déjà sexuellement mature à environ 5 centimètres et se reproduit dans son habitat naturel pendant la saison sèche de décembre à mai.
Il vaut mieux choisir des poissons d’une taille de 7 centimètres environ pour avoir de bonnes chances de reproduction.
C’est un poisson résistant et tout aussi prolifique que le « Nigro ».
Il faut environ 15 mois pour doubler sa population.
Normalement les couples sont stables s’ils ont pu se choisir parmi un groupe.
Dans la nature, ils pondent pendant la saison sèche, qui a principalement lieu entre décembre et mai.
Les 200 œufs sont déposés dans un terrier et gardés par les deux parents.
Les œufs éclosent au bout de trois jours et les alevins nagent librement au bout de six jours.
Les jeunes restent proches de la mère tandis que le père défend le territoire avec un tempérament héroïque.
Les poissons ont eu leurs tubes enfoncés pendant environ une semaine avant de se reproduire.
Le couple défend généralement les œufs sans problème.
Les alevins, qui peuvent varier en nombre de 100 à 500, sont petits et bien défendus.
Les alevins sont facilement élevés avec des naupliies d’Artémias.
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Formation d’un couple reproducteur
En fait, il ne faut pas penser que la formation d’un couple de Cryptoheros spilurus soit une affaire simple et facile.
Le principal problème rencontré avec ce poisson est que le mâle veut frayer et que la femelle n’est pas encore prête.
Les femelles mettent du temps à se mettre en condition de reproduction.
Mais le plus difficile avant cela est surtout de pouvoir disposer d’un couple apparié.
Même si en certaine occasion cela a pu fonctionner et cela relevait plus de la chance, il ne suffit pas de rassembler dans un même bac un mâle et une femelle pour former un couple reproducteur.
Un couple est plutôt difficile à choisir, il est bon de laisser les poissons se choisir eux-mêmes !
Un couple arbitrairement imposé par l’éleveur finira le plus en souvent en discorde, au mieux ils ne se côtoieront pas, au pire le mâle attaquera ou tuera la femelle dans les moments qui suivront son introduction dans le bac du mâle.
Le couple choisi est presque exclusivement monogame, bien que les partenaires « flirtent » parfois avec d’autres poissons, ils ne frayent généralement qu’ensemble au sein du couple formé.
Pour l’accouplement forcé, s’il n’existe pas d’autre alternative, il convient de proposer au mâle l’une des femelles les plus grosses et les plus fortes possibles du groupe ou le choix se portera.
En effet, il semble que la taille et l’embonpoint de la femelle aient une influence déterminante sur la réussite de la ponte et la position du couple dans la communauté.
Comme c’est le cas avec d’autres cichlidés, les partenaires sont toujours plus ou moins choisis, ou plus exactement se choisissent eux-mêmes, et le mieux est d’avoir sous la main, très tôt, un groupe d’individus qui souvent ont grandis ensemble…et finiront par se choisir entre eux.
Ne pas respecter cette règle c’est courir le risque que le couple ne se forme pas ce qui se termine, de façon très probable, par la mort de la femelle.
Même après la formation d’un couple, une certaine nervosité dans la relation s’installe entre les poissons : Le phénomène est connu et typique pour toutes les espèces similaires de cichlidés, Cryptoheros spilurus n’est pas une exception et suit plutôt la norme.
Malgré toutes ces difficultés d’appariement, les couples formés assurent une union très forte, et lorsqu’elle est détruite, la probabilité d’en créer une nouvelle sur la base d’une association d’un mâle avec une femelle est nulle ou a les mêmes chances si vous souhaitez créer un couple avec deux poissons déjà adultes.
Pour la reproduction dans un aquarium, une diminution de la dureté et une augmentation de la température de l’eau sont nécessaires, c’est-à-dire il est nécessaire de créer une dureté de l’eau de 10 à 15 dGH, un pH d’environ 7 et de maintenir la température entre 25 et 29°C.
Lors du frai, les Archocentrus spilurus sont agressifs et si le frai échoue, il est préférable de séparer le couple, en le laissant quand même dans le même bac mais en disposant une séparation entre mâle et femelle réalisée avec une paroi en verre.
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Préparation du bac & Conditionnement des reproducteurs
Difficulté
Convient aux aquariophiles moyennement avancés ou au moins bien informés
Conditions de reproduction
- Température : 25 – 29°C
- pH : 6,8 – 7,2
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Conditions d’élevage
- Température : 22 – 29°C
- pH : 6,5 – 8,1
- Eau : eau douce
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Une nourriture choisie
Cryptoheros spilurus est un omnivore et accepte presque tous les aliments proposés.
Ce poisson entrera plus rapidement en condition de reproduction s’il lui est offert des vers de vase.
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Un environnement adapté
Parfois, fait observé en milieu naturel, les Cryptoheros spilurus mâles peuvent même établir une coalition de 4-5 spécimens pour parer à toute attaque pouvant constituer une menace pour les œufs ou la progéniture des couples qui viennent de se reproduire.
Ce cichlidé qui passait pour une espèce plutôt paisible, fort d’être au sein d’un groupe tente sa chance et essaie de gagner du terrain pour frayer dans les zones rocheuses, mais malheureusement, bien trop souvent ces tentatives échouent et les Cryptoheros spilurus sont obligées de retourner dans les zones profondes et sablonneuses du lac.
Il y a donc une véritable lutte si acharnée dans les zones rocheuses menée par tous les candidats à la reproduction, principalement par les plus jeunes individus, par les candidats à la reproduction qui n’ont pas encore frayé ou qui viennent d’entrer dans la phase de ponte.
Les conjoints reproducteurs sont impuissants et ne savent pas quoi faire.
Les attaques vont bon train et même Parachromis dovii, avec sa taille d’un demi-mètre, peut avoir des difficultés à protéger sa progéniture.
Dans ces anfractuosités, Il est trop grand, il ne peut bouger ni à droite ni à gauche !
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Des stimuli provoqués par l’éleveur
Le frai est stimulé par un changement partiel de l’eau en eau du robinet, qui s’est stabilisée pendant 2 semaines.
L’éclairage ne doit pas être trop fort.
La clé du succès d’une reproduction est certainement l’accomplissement de fréquents changements d’eau.
Pour aider ces poissons à se reproduire, il faudra certainement y passer un peu le temps et changer au moins 25% du volume de leur bac de reproduction tous les deux jours.
L’eau propre est l’un des aspects les plus importants de l’élevage et surtout de la reproduction de ces poissons.
Tout comme les humains ont besoin d’oxygène pur, les poissons ont besoin d’eau oxygénée propre pour respirer correctement et rester en bonne santé lorsqu’ils sont nourris avec les bons aliments.
Il se dit chez les aquariophiles que ces poissons produisent un produit chimique qui, avec le temps, est lentement libéré dans l’eau de l’aquarium, ce qui, lorsqu’il est suffisamment accumulé, retarde leur croissance.
Changer régulièrement leur eau aurait pour effet de réduire la densité de produits chimiques divers ainsi que les déchets des poissons eux-mêmes, tels que les nitrates et autres composés nocifs.
De l’avis de ces éleveurs, ce serait la recette pour réussir aussi à élever des alevins jusqu’à l’âge adulte.
Même si les Cryptoheros spilurus sont réputés ne pas etre pas trop pointilleux sur les paramètres de l’eau de leur aquarium, il faudra veiller à leur fournir une eau de qualité au -moins moyenne et à condition que les nitrates soient maintenus à un niveau bas, sans perdre de vue que de nombreuses populations de Cryptoheros spilurus ont été trouvées vivant dans des conditions de dureté moyenne-douce (2-12dH) et de pH neutre.
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Parade nuptiale
La tâche principale avant toute reproduction est donc d’avoir un couple bien formé : La bonne combinaison !
Si la femelle et le mâle commencent à se battre, il faut immédiatement retirer la femelle et, après un certain temps, tenter de la réintroduire ou le plus souvent proposer une autre femelle au mâle…jusqu’à ce que cela fonctionne !
Si tout se passe bien, les futurs producteurs sélectionnés avec succès commenceront à nettoyer ensemble la surface intérieure supérieure du pot de fleurs.
C’est le signe d’une très prochaine reproduction.
A ce stade, les futurs parent sont prêts pour le frai et acquièrent une couleur vive.
Ils nagent très activement, écartant toutes les nageoires les unes devant les autres.
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Prémices
La préparation du nid
En milieu naturel, les Cryptoheros spilurus se trouvent presque toujours par paires et ces poissons sont également accompagnés de leurs petits en octobre.
Alors que Thorichthys meeki préfère frayer au-dessus du sol riche en sédiments sur un morceau de branche ou de feuille, Cryptoheros spilurus préfère les zones rocheuses.
Les petits trous constituent le point de ponte idéal pour les couples très motivées de se reproduire, à tel point que les jeunes Péténias qui occupaient ces trous sont vicieusement chassés du futur terrier par le mâle et la femelle.
En aquarium, une fois que le couple est bien formé et que les futurs parents s’entendent bien, ils commenceront à penser à la nidification.
Relativement simple une fois le couple formé, les parents choisissent un lieu de ponte qu’ils vont nettoyer et protéger.
Après une heure et demie à deux heures, ils se font discrets et s’installent dans un coin de l’aquarium pour construire un nid.
Tout d’abord, le mâle, avec sa poitrine, son ventre et ses nageoires pectorales, avant d’entrer dans le pot, commencera à creuser un trou dans le sable et ensuite il se mettra à niveler le sable.
Lorsque le trou est prêt, le mâle et la femelle alternativement, après être entrés dans le pot ou l’anfractuosité choisie, nettoient la surface intérieure du nid avec leur bouche, en particulier sa partie supérieure.
D’autres cavités seront préparées également pour un éventuel retrait.
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Les signes physiques
Les poissons montrent leur disposition à la reproduction lorsqu’on aperçoit les tubes pointés vers le bas, ce qui se produit environ une semaine avant la ponte.
Le dessin se compose de 7 bandes verticales dont la première est en forme de Y ou de V
Ces bandes deviennent particulièrement visibles pendant la saison des amours.
Avec les Cryptoheros spilurus, tous ces préparatifs et indicateurs d’une reproduction imminente peuvent prendre un mois ou deux, mais parfois aussi dans certains cas, cela peut être très rapide et arriver en moins qu’un jour, souvent après qu’ils aient été introduit dans leur nouvel aquarium destiné à leur reproduction !
Le truc à faire est d’observer la femelle en particulier car c’est elle qui livrera les premiers indices d’une future ponte, tout spécialement si elle commence à passer de plus en plus de temps près de son nid (pot, grotte…).
La ponte deviendra vraiment imminente lorsque vous voyez l’un ou les deux picorer la surface intérieure du pot/grotte et surtout s’ils le nettoient en vue de la ponte.
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PENDANT LA REPRODUCTION
Ponte
C’est un pondeur sur substrat caché.
Le frai a généralement lieu le matin.
Quand le frai, à proprement parler, commence, il faut observer la femelle qui devient plus agitée qu’à l’accoutumée et nage dans tous les sens dans le pot/anfractuosité, se retourne, et à moment donné, colle 3 à 5 œufs sur la surface intérieure du pot.
Cela effectué, elle sort du pot dans la même position inversée, puis se rétablit en position normale.
À ce moment, le nid étant devenu libre, le mâle adopte la même position que la femelle au sortir du nid, il se retourne également et va féconder les œufs.
Cette scène atypique est répétée plusieurs fois jusqu’à expulsion complète des œufs de la femelle.
A ce rythme, le frai est assez long et peut se poursuivre pendant environ 3 heures.
Les œufs sont déposés sur une grande variété d’éléments, pouvant aller d’un morceau de bois, n’importe quelle surface plane, à l’abri sur un mur, sur des pierres, et même dans le feuillage…
Dans la nature, les poissons pondent environ 300 œufs, en captivité pas plus de 200, mais en général, cela suffit amplement…pour surpeupler un aquarium !
Cryptoheros spilurus n’est pas une espèce très fertile : Une ponte de 300 œufs est considérée comme un bon résultat.
En revanche, chez Cryptoheros spilurus, les pontes peuvent se répéter souvent (toutes les 6 semaines) et surtout, il faut admettre que la croissance des jeunes est remarquable, ils se développent rapidement et peuvent atteindre une longueur de près de 2 centimètres en 4 semaines.
La durée du frai est de 2-3 heures.
Les œufs sont déposés par la femelle en plusieurs sessions jusqu’à atteindre un total moyen d’environ 150 à 200 œufs.
De 200 à 300 œufs maxima sont pondus et soignés par la femelle pendant que le mâle garde le territoire.
La femelle adulte pond 200 à 300 œufs adhésifs que le mâle féconde.
Une jeune femelle aura un couvain moins nombreux et tous les œufs ne seront pas forcément fécondés si le mâle est tout aussi jeune : Cela s’explique souvent par le manque de maturité du couple, donnant lieu au fait que la première ponte n’est pas toujours aboutie.
Dans tous les cas, une fois que la ponte est bien terminée, les parents Cryptoheros spilurus commencent véritablement à s’occuper de leur frai : Ils nagent à tour de rôle dans la grotte servant de nid et attisent leurs œufs par des battements de leurs nageoires, enlèvent les œufs non fécondés, surveillent les alentours du nid…
Généralement, c’est 6 à 8 heures après la ponte que les parents Cryptoheros spilurus commencent à ramasser les œufs morts avec leur bouche.
Parfois aussi, le mâle commence à chasser et à violenter la femelle, c’est à ce moment qu’il faut envisager carrément le retrait de la femelle du bac.
C’est un phénomène qui arrive assez rarement mais peut quand même se produire !
Au début, pour l’éleveur, il est souvent difficile d’observer l’intérieur du nid et voir leurs œufs
Souvent, il faudra regarder plus attentivement pour finalement apercevoir quelques centaines de taches presque transparentes d’environ 1,5 millimètres de diamètre.
Même s’il n’est pas possible de voir les œufs, il faut se convaincre qu’il y en a, car en cette période, il faut savoir, que la couleur de la femelle devient beaucoup plus contrastée, c’est-à-dire que les zones blanches sont plus blanches et les noires plus noires.
Autre indicateur, la femelle Cryptoheros spilurus passera beaucoup de temps à séjourner et tourner autour du même endroit, par exemple dans un pot de fleurs, dans un trou fait de roches et branchages ou une grotte aménagée
Enfin, son comportement sera le dernier indicateur car sera souvent observée, agitant ses nageoires pectorales d’avant en arrière, attisant ainsi les œufs pour éviter la moisissure.
Au fur et à mesure que les œufs se développent, ils deviennent plus foncés.
Les zones sombres marquent, en fait, le petit corps du futur cichlidé à l’intérieur de l’œuf.
Juste avant l’éclosion, la majeure partie de l’œuf est transparente et il devient possible de s’imaginer le corps à l’intérieur de cette partie transparente.
Mais il arrive dans certaines circonstances non expliquées que lors de la ponte et après celle-ci, certains mâles deviennent pugnaces et rancuniers à l’égard de la femelle qu’ils n’hésiteront pas à maltraiter.
Dans le cas d’une ponte infructueuse il faudra etre particulièrement vigilant car le mâle peut décider de s’en prendre à la femelle et la battre jusqu’à la mort parfois.
Avec mâle est agressif envers la femelle et qui l’attaque, pour qu’elle ne meure pas, il devient plus prudent de la retirer du bac de ponte.
Dans ces deux cas, il est recommandé de séparer le couple, éventuellement et si possible avec une séparation en verre installée au milieu du bac, au moins pour un certain temps.
Mais dans la majorité des cas, la ponte se passe bien et la fin, les parents s’occupent de la progéniture, principalement la femelle Cryptoheros spilurus, tandis que le mâle garde le nid.
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Période d’incubation
En fonction de la température et de la dureté de l’eau, à une température de 25-28°C, les larves de Cryptoheros spilurus éclosent généralement après 2 à 6 jours d’incubation, et le plus c’est entre 4 à 6 jours supplémentaires après l’éclosion que les larves commencent à nager et à se transformer en alevins.
Les œufs éclosent au bout de trois jours et sont immédiatement pris en bouche par la femelle qui vient les déposer dans une excavation.
Parfois, il arrive, surtout lors du premier frai d’un nouveau couple, que les parents Cryptoheros spilurus commencent à picorer non seulement des œufs morts, mais aussi des œufs vivants.
Dans ce cas, il suffit de transférer les œufs et leur support dans un autre récipient avec de l’eau ayant les mêmes caractéristiques et, après avoir installé un diffuseur d’air pour brasser l’eau à côté des œufs, le processus d’incubation artificiel commencera.
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Eclosion
Juste après avoir écloses, les larves qui ressemblent beaucoup à de minuscules têtards, frétillent sur le substrat au fond de l’aquarium.
Après l’éclosion, toutes les larves sont ensuite placées par la femelle dans une fosse de reproduction préparée à l’avance.
Cette règle n’est pas immuable, soit les parents élèvent les larves à l’endroit même où elles sont tombées et regroupées, soit la femelle les prend en bouche et les place dans une cuvette ou elle les sentira plus à l’abri de la voracité des autres occupants.
Il faut respecter certaines règles qui sont valables avec tous les cichlidés :
Pendant le soin de la couvée et des œufs, le couple reproducteur ne doit pas être dérangé : il faut donc éviter d’éclairer vivement l’aquarium, de frapper sur les vitres, d’effrayer les Cryptoheros spilurus par des intrusions dans leur bac… sinon ils risquent de manger leurs œufs.
Au bout de 2 jours minima, de grosses larves, les premières, commencent à éclore des œufs et s’accrochent d’abord aux parois du pot ou autre support de la ponte.
Enfin, ces larves, puis toutes les suivantes, finissent par tomber sur le sable et se rassemblent en un tas compact, frétillant car secouant la queue pour se déplacer.
Au 6ème jour, les larves se transforment réellement en alevins avec des caractéristiques remarquables dont celle de leur grosse tête raccordée à une petite queue.
A ce moment, les parents Cryptoheros spilurus creusent généralement plusieurs petits trous dans le sable et traînent les alevins avec leur bouche dans l’un ou l’autre trou.
Lorsque les alevins Cryptoheros spilurus commencent à sortir du trou et à se rassembler en troupeau, nagent à côté de leurs parents, c’est le signal que l’éleveur peut contribuer à la nourriture des futurs Cryptoheros spilurus.
Quoiqu’il en soit, en bon cichlidés, les deux parents s’occupent de la couvée et se répartissent les rôles.
Généralement la femelle place les jeunes Cryptoheros spilurus dans une fosse de reproduction et garde le nid, tandis que le mâle défend le territoire et prend plus tard en charge la couvée.
Plus tard, le soin de la couvée est également effectué par le mâle.
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Nage libre des alevins
Les alevins Cryptoheros spilurus atteignent la nage libre cinq jour plus tard et seront nourris avec des naupliies d’artémias.
Pendant tout ce temps, papa Cryptoheros spilurus monte la garde !
Comme la plupart des cichlidés, les Cryptoheros spilurus sont de bons parents.
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Garde parentale
Les parents sont très jaloux et protecteurs lorsqu’ils s’occupent de leur progéniture.
Ils ne toléreront pas la présence de quelqu’un d’autre à proximité du nid, des œufs ou des larves.
Pendant cette période cruciale de la reproduction, le mâle Cryptoheros spilurus contrôlera inlassablement le territoire autour du « nid », tandis que la femelle restera presque toujours au centre de cette zone.
Parfois, certains parents ne protègent pas les jeunes de manière trop agressive ni virulente comme certaines autres espèces de cichlidés américains et, en outre, ils n’exercent pas non plus une garde parentale très prolongée dans le temps.
Il faudra en tenir compte dans le cadre d’une reproduction en aquarium communautaire, malgré le caractère prolifique de cette espèce, qu’assez rapidement, les jeunes alevins Cryptoheros spilurus seront exposés à la prédation exercée par les autres poissons du bac communautaire.
Dans la nature, les parents Cryptoheros spilurus conduisent les alevins nouvellement nageurs en banc serré, en restant assez près du substrat, probablement pour éviter les nombreux prédateurs présents dans le lac.
Les principaux prédateurs des Cryptoheros spilurus sont d’autres cichlidés, y compris d’autres Cryptoheros spilurus, des Amatitlania nigrofasciatus… et un poisson prédateur ressemblant à un gobie, appelé « gobie dormeur » ou plus exactement « Tateurndina ocellicauda»…qui n’a rien à faire dans un bac pour cichlidé américain !
En fait, il faudra plutôt se méfier des Plecostomus, Ancistrus et autres Loricaridés qui peuvent etre présents dans le bac !
Il est possible de voir reproduire ce comportement familial propre aux Cryptoheros spilurus en particulier, s’ils sont maintenus dans un très grand bac qui permettra de mieux découvrir et voir le comportement de tous ces poissons rassemblés dans cet aquarium.
Il y a aussi la possibilité de faire l’expérience suivante qui consiste à placer un grand morceau de bois allant du bas à l’avant du bac, vers l’arrière ou le côté à un angle d’inclinaison d’environ 45 degrés.
A cette disposition, il sera certainement possible et intéressant d’observer les jeunes alevins de Cryptoheros spilurus se rassembler autour de ce morceau de bois pour chercher de quoi se nourrir
Pendant tout ce temps, en bons parents, les parents Cryptoheros spilurus resteront à proximité pour les protéger.
Si un alevin s’éloigne trop du groupe, un parent se détachera du nid ou de ce bout de bois, se saisira du fugueur en le prenant dans sa bouche, et le ramènera au sein du groupe au sein duquel il sera recraché.
Les parents semblent également nettoyer les alevins de temps en temps : Parfois sans raison apparent, un parent attrape happe et prend en bouche un alevin, puis le recrache au sein du groupe des autres alevins.
Au début, ce sont les parents qui dirigent et guident leurs alevins, mais à mesure que les alevins Cryptoheros spilurus grandissent, qu’ils se déplacent en groupe, ce sont les parents qui les suivent et veillent sur eux.
Les deux parents jouent un rôle actif de surveillance lors de ces rassemblements de leurs alevins pendant que les alevins picorent de minuscules morceaux de nourriture.
Cela continuera pendant une période relativement longue, mais tôt ou tard, l’éleveur devra intervenir quand ces alevins auront atteint une belle taille, avant qu’ils ne deviennent juvéniles, en règle générale, il s’agit de quelques centimètres, car les poissons adultes, leurs parents commenceront à les percevoir comme une menace et un problème potentiel !
Dans ces conditions, il n’est pas difficile de s’imaginer comment cela se terminera …
C’est pour cela qu’il faut pouvoir disposer d’un autre bac qui sera destiné à faire grandir les alevins qui seront conservés par l’éleveur.
A savoir, en règle générale, après 15 à 20 jours, s’ils sont dégagés d’obligations parentales, un couple de géniteurs est à nouveau prêt à frayer…et se remet à frayer !
En effet, lorsque les parents Cryptoheros spilurus seront de nouveau prêts à frayer encore, ils attaqueront et, certainement dévoreront le premier lot d’alevins, les considérant comme des prédateurs potentiels de la future couvée.
La principale chose que les Cryptoheros spilurus font, et font très bien, est de garder leurs alevins.
Les deux parents gardent les alevins, bien que souvent la femelle reste plus près de l’école d’alevins et le mâle patrouille le périmètre.
Il est même possible de jouer avec eux en comptant sur leur réactivité de bons parents : Prenez un petit miroir à main et tenez-le contre le verre.
Regardez ce qui se passe…
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Première alimentation des alevins
Environ un jour après leur apparition et la nage libre, les jeunes alevins de Cryptoheros spilurus sont capables de nager seuls à la recherche de leur nourriture.
Lorsque les œufs ont éclos, les alevins se nourrissent de leurs sacs d’œufs et restent étroitement ensemble.
Dès que le sac d’œufs a été consommé, il est possible de commencer à nourrir les aliments en flocons en poudre pour alevins.
Une fois que les alevins nagent librement, ils peuvent être nourris avec des nauplies d’artémias fraichement écloses et dont la taille sera en proportion avec la bouche des jeunes poissons.
Les alevins grandissent très rapidement, ils sont capables d’accepter des naupliies d’artémias et des aliments secs finement râpés, ainsi que d’autres éléments assimilables par leur bouche.
Les jeunes doivent être nourris avec des rotifères, des larves, etc… en passant progressivement à des aliments plus gros.
Désormais, pour l’élevage de ces jeunes Cryptoheros spilurus, le plus important sera de ne pas manquer le moment où les alevins seront assez forts et les séparer à temps des poissons adultes.
Un parent peut tenter de remuer de la nourriture pour les enfants en se tortillant dans le gravier.
C’est un phénomène assez peu courant à observer dans un aquarium, mais qui se produit assez souvent dans la nature.
Ainsi, il arrive qu’un parent se saisisse d’une feuille posée sur le fond du cours et la retourne pour découvrir ce qui se cachait dessous ou à l’envers de la feuille.
Par cette action, le parent Cryptoheros spilurus expose à la vue des alevins les aliments vivants qui pourraient vivre en dessous.
Ce phénomène est plus souvent observable dans la nature, car il y a généralement des feuilles qui traînent et des invertébrés poussent sur le dessous…mais rien n’empêche de créer les conditions de le recréer en introduisant dans le bac des feuilles de chênes et/ou de Catalpa !
Il est aussi possible de le reproduire, c’est moins élégant, dans l’aquarium en utilisant un petit morceau de plastique plat découpé en forme de feuille !
Le mieux est tout simplement utiliser des feuilles de chêne ou de Catalpa qui faudra faire couler.
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La croissance des alevins
Développement de modèles de couleurs chez Cryptoheros spilurus
Légende :
- Figure (a) : Longueur 6-7 millimètres TL ;
- Figure (b) : Longueur 9 millimètres TL ;
- Figure (c) : Longueur TL de 10 à 11 millimètres ;
- Figure (d) : Longueur 11 millimètres TL ;
- Figure (e) : Longueur 11 millimètres m TL ;
- Figure (f) : Longueur 14 millimètres TL ;
- Figure (g) : Longueur 16 à 20 millimètres TL ;
- Figure (h) : Longueur : 22 à 24 millimètres TL ;
- Figure (i) : Longueur 25-29 millimètres TL.
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REFERENCES
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AUTRES LIENS
https://uk.inaturalist.org/taxa/317535-Cryptoheros-spilurus/browse_photos
http://www.fishbase.org/identification/SpeciesList.php?genus=Cryptoheros
http://www.aquarium-portedoree.fr/l-aquarium/quelques-especes/eau-douce/cichlide-du-honduras
https://fr.depositphotos.com/stock-photos/cryptoh%C3%A9ros.html
http://www.aquaticcommunity.com/cichlid/blueeyed.php
http://aquafind.com/articles/Blue-Eyes.php
Très belles photos à télécharger =>
https://www.eikojones.com/swimming-in-a-wild-aquarium/
https://www.gbif.org/fr/species/2370311
https://www.alamyimages.fr/photos-images/cryptoheros-spilurus.html
https://aquainfo.nl/artikel/cryptoheros-spilurus/
https://nippyfish.net/2017/04/22/how-i-achieved-growth-rate-for-the-archocentrus-spilurus-cutteri/
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