Crenicichla Lugubris dandara

Crenicichla Lugubris dandara, Henrique R. VARELLA, Priscila MADOKA et M. ITO – 2018

Auparavant appelée « Crenicichla sp. Xingu III« , surnommée aussi le « jacundá noir du Rio Xingu« , Crenicichla dandara est une nouvelle espèce de Crenicichla qui vient récemment d’être décrite.

Le 6 avril 2018, un article fut publié à l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie dans lequel Henrique R. VARELLA, Priscila MADOKA et M. ITO décrivaient un nouveau Crenicichla : Crenicichla dandara, anciennement connu sous le nom de « Crenicichla sp. Xingu III », endémique du Rio Xingu, situé au-dessus des gorges du Belo Monte et de sa plus grande rive gauche du Rio Iriri.

Cette « nouvelle espèce » – qui n’en est pas vraiment une – décrite se distingue principalement de toutes les autres espèces de ce genre par un corps complètement noir chez les poissons vivants adultes, ou brun foncé chez les spécimens adultes conservés et à l’échelle 74-86 dans la rangée E1.

Crenicichla dandara est considérée comme la dixième espèce du groupe de Crenicichla lugubris, mais sa relation au sein du groupe n’est pas claire ni bien établie.

Parmi les membres de ce groupe, Crenicichla dandara est plus ressemblant, sur le plan de la forme générale du corps, des caractéristiques du museau et de la distribution des écailles, à Crenicichla lugubris et Crenicichla adspersa, mais comme Crenicichla johanna et Crenicichla monicae, il  lui manque une tache au niveau de la queue, phénomène qui se produit rarement dans le clade Crenicichla-Teleocichla.

La couleur noire totale chez Crenicichla dandara est partagée avec la syntopique, et, malgré la présence de Teleocichla preta dans ce biotope, elle n’est pas étroitement liée à Teleocichla preta. Certes, ces deux espèces vivent ensembles dans des rapides d’eau claire où elles s’arrêtent pour chasser à l’affût à l’abri de grosses roches, ce qui suggère que la prédation est la couleur sombre du camouflage et de l’embuscade.

 

LOCALISATION – RÉPARTITION

La rivière Rio Xingú, aux eaux claires, est alimentée par sept sources.

Elle prend sa source dans les steppes brésiliennes Serra do Roncador et Serra Formosa, dans l’État de Mato Grosso.

Le Xingúa deux grands affluents :

  • le Rio Fresco

et

  • le Rio Iriri.

Rio Iriri

Rio Fresco

La partie supérieure du Xingú abrite une faune endémique qu’il partage en partie avec le haut du Rio Araguaia, car certaines des rivières sources d’Araguaia appartenaient autrefois à l’entrée du Xingú.

Crenicichla dandara, nouvelle espèce, est endémique de la rivière Xingu au-dessus du rétrécissement de Belo Monte et de son principal affluent sur la rive gauche, la rivière Iriri.

 

Cette espèce est présente dans de petits ruisseaux, appelés Igarapes.

Crenicichla dandara, cette nouvelle espèce décrite récemment, est endémique du drainage de la rivière Xingu en amont des cascades de Belo Monte, y compris de la rivière Iriri, l’un des principaux affluents de la rive gauche.

Cette nouvelle espèce se distingue de ses congénères par :

  1. la coloration générale du corps uniformément noircie (chez les poissons vivants) ou brunie (chez les spécimens conservés)
  2. en combinaison avec les écailles 74-86 de la série E1.

Crenicichla dandara est semblable à Crenicichla lugubris et Crenicichla adspersa en ce qui concerne :

  • la forme générale du corps,
  • les caractéristiques de sa bouche,
  • les échelles de son corps,

Crenicichla lugubris adspersa

Crenicichla dandara partage avec Crenicichla johanna et Crenicichla monicae cette absence de tache sur la nageoire caudale ce qui est une caractéristique inhabituelle dans le clade Crenicichla-Teleocichla.

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La couleur générale « noircie » de Crenicichla dandara est également présente chez ces espèces syntopiques mais pas toujours étroitement liés : cas du Teleocichla noir.

Teleocichla noir ou Teleocichlapreta

Pourtant, ces deux espèces, Crenicichla dandara et Teleocichla noir habitent des rapides avec un substrat composé de roches sombres se cachant dans les espaces entre les roches. Par conséquent, il n’est pas interdit de penser que la coloration sombre de ces espèces peut être associée à des stratégies de camouflage et d’alimentation, donc de prédation.

Il faut le reconnaître, la coloration foncée est un camouflage et le signe d’une prédation en embuscade.

A savoir, le « Crenicichla sp. Noir », selon les déclarations des pêcheurs locaux, le « Xingu III » est pêché exclusivement la nuit.

Cependant, si les animaux deviennent également des proies pendant la journée comme on peut le supposer, leur coloration dans les formations rocheuses en partie noires du Xingú constitue bien un excellent camouflage leur offrant des avantages pour se camoufler et se protéger comme tout autant pour la chasse.

Crenicichla dandara est considéré ici comme la dixième espèce du groupe Crenicichla lugubris, mais, comme cela a déjà été évoquée, son appartenance à ce groupe et les critères qui la définissent, ainsi que les similitudes avec les espèces du groupe ne sont pas très évidentes ni clairement définies et établies.

Initialement, au moins huit groupes d’espèces avaient été proposés, et la plupart d’entre eux ont été récupérés comme monophylétique (KULLANDER, 1990; PLOEG, 1991; LUCENA et KULLANDER 1992; KULLANDER et al.,  2009;  Piálek et al.,  2011).

Dans  sa révision du genre, PLOEG (1991) n’a reconnu que cinq groupes d’espèces, dont un, le groupe Crenicichla lugubris qui inclut 13 espèces caractérisées par :

  • leur grande taille (SL jusqu’à 350 mm),
  • une coloration juvénile différente de l’âge adulte.

VARELLA et KULLANDER (1991; 1997) ont subdivisé le groupe Crenicichla lugubris (1991) en deux sous-ensembles:

  1. Crenicichla lugubris – groupe stricto sensu – de courte taille avec un museau émoussé et plus de 110 échelles en rangée E1.
  2. Crenicichla acutirostris avec un long museau pointu, une tête dorso-ventrale déprimée/aplatie sur la partie supérieure avec moins de 110 échelles dans la rangée E1.

KULLANDER et VARELLA (2015) ont mis à jour le les caractéristiques de rattachement au groupe Crenicichla Lugubris sensu stricto (groupe Crenicichla lugubris ci-après) concernant les espèces de grand taille (240–300 mm SL) avec> 89 (généralement > 110) échelles dans E1.

Espèces de Crenicichla lugubris groupe montrent aussi une transformation ontogénétique en motif de couleur dans lequel les juvéniles ont beaucoup de petites taches sombres dispersées sur la tête (KULLANDER et VARELLA, 2015).

Ces auteurs ont restreint le groupe Crenicichla lugubris à neuf espèces réparties en Amazonie, dans les bassins de l’Orénoque et dan les bassins versants côtiers des Guyanes.

Un membre précédemment non décrit du Crenicichla lugubris groupe habite le rio Xingu, un grand affluent à l’eau claire coulant vers le bas Amazonas. Dans leur liste des populations du Xingu, SHES, CAMARGO et Al. (2004) avaient baptisé cette espèce « Crenicichla sp. Preta”.

Une vingtaine d’espèces de Crenicichla ont été répertoriées pour le bassin. Les pécheurs locaux parlent couramment à cette espèce comme étant le « jacundá noir« , tandis que les aquariophiles l’appellent « .

Face à la multiplication des synonymes, l’objectif principal de ses scientifiques a donc consisté à décrire formellement le « jacundá noir », une espèce apparemment endémique du rio Xingu.

 

ETYMOLOGIE

Crenicichla Dandara est nommé d’après un Guerrier afro-brésilien du Brésil ayant vécu pendant la période coloniale. Selon à la légende, Dandara et son mari Zumbi Defercely ont défendu la communauté de Palmares, un refuge pour les esclaves évadés. Elle se suicida en se jetant dans le vide après avoir été faite prisonnière le 6 février 1694, afin de ne pas revenir à son ancienne condition d’esclave. Esclave rebelle, féministe avant l’heure, fine stratège et redoutable en capoeira, Dandara était  surtout une femme maîtresse de son destin.

Dans l’Etat côtier d’Alagoas, au Brésil de nos jours,  elle  est devenue un  symbole de la lutte contre le racisme et l’exploitation des Femmes noires. Le jour de « Zumbi », 20 novembre 1695, est célébré comme le « Dia da Consciência Negra » dans tout le Brésil.

L’épithète « dandara » peut être traitée comme un nom en apposition.

 

DESCRIPTION

Cette nouvelle espèce se distingue et se différencie de tous ses congénères par la combinaison des caractères suivants:

  • Un corps uniformément noire chez les spécimens vivants ou brun très foncé (plus particulièrement chez les spécimens conservés) à la taille l’adulte (cette coloration est la plus courante).
  • 74-86 écailles sur la ligne E1.
  • La hauteur de la tête de Crenicichla dandara et sa largeur sont, environ, égales à peu près la moitié de la longueur de la tête.
  • Le corps est modérément allongé, sa hauteur est évaluée entre 16 et 23% de sa longueur SL, selon l’embonpoint du poisson.
  • Le pédoncule caudal est généralement plus long qu’élevé chez les jeunes spécimens et s’égalise chez les plus gros spécimens qui sont plus agés.
  • Le museau est pointu.

Parmi les membres de ce groupe, Crenicichla dandara à cause de la forme générale de son corps,  de son museau et des écailles est très similaire à Crenicichla lugubris et Crenicichla adspersa, mais, pour se différencier, il lui manque sur la nageoire caudale cette tache caractéristique à Crenicichla Johanna et Crenicichla monicae.

Crenicichla monicae

Cet état est certainement imputable à une maladie rare du clade Crenicichla-Teleocichla.

La coloration noire globale chez Crenicichla dandara est partagée avec le syntopique, mais pas étroitement liée à la présence dans les mêmes eaux de Black Teleocichla (Teleocichla preta) même si, comme cela a déjà été évoqué,  les deux espèces habitent des rapides d’eau claire où elles se cachent dans l’ombre de grosses roches.

Crenicichla dandara et Teleocichla preta ont une grosse tête et des yeux. La partie postérieure de l’iris a un croissant d’or caractéristique. La coloration vraiment noire est rarement observée. Les poissons sont généralement brun foncé ou gris et ont ce qu’on appelé les scientifiques, une « coloration cryptique », en adéquation avec le milieu végétal aquatique et le substrat.

En effet, VARELLA a déclaré que la coloration extrêmement sombre de Teleocichla preta, de Crenicichla hu et maintenant de Crenicichla dandara était probablement le fruit d’une adaptation chromatique des ces poissons pour habiter des rapides et d’eau claire sur des lits de roches sombres.

Bien qu’uniformément sombre, la coloration de ces poissons permet à Crenicichla dandara et Teleocichla preta de se cacher parmi les zones d’ombres dans les eaux claires, rocheuses et rapides, cette adaptation peut servir finalement à des fins différentes :

  • dissimulation de proies pour le grand Crenicichla dandara,

contre

  • dissimulation des proies et des prédateurs au profit du petit Teleocichla preta.

Chez Crenicichla dandara, la selle rouge et la couleur de corps noire, si remarquables, apparaissent chez les femelles quand elles sont « d’humeur » à se reproduire » et cela se produit généralement très tôt le matin ou tard le soir, pendant la parade nuptiale.

Taille

La taille d’un individu atteint 35 cm [La longueur du spécimen est donnée comme longueur standard (SL) mesuré de la pointe  de la mâchoire supérieure à  la fin de la caudale].

Données morphométriques de Crenicichla dandara [Toutes les mesures exprimées en pourcentage de longueur standard (SL)]

Crenicichla dandara se distingue de tous congénères et de Crenicichla hu en particulier, par :

  • sa coloration du corps à l’âge adulte qui est uniformément noire (vivante) ou foncée marron (spécimens conservés).
  • en ayant 74–86 écailles (vs. 47–54) E1 rangée avec et la tache caudale qui est absente chez les adultes.
  • Le nombre élevé de petites échelles longitudinales, critère qui a valu particulièrement de placer Crenicichla dandara dans le groupe Crenicichla lugubris stricto sensu [KULLANDER & VARELLA (2015)].

En plus de sa coloration uniformément sombre, Crenicichla dandara diffère des autres espèces du groupe Crenicichla lugubris sauf Crenicichla johanna et Crenicichla monicae par l’absence  d’une tache caudale noire.

Même si critères ont plus ou moins d’intérêt pour l’aquariophile qui cherchera d’autres éléments plus suggestifs d’identification, il faut savoir que Crenicichla Dandara se distingue de Crenicichla johanna et de Crenicichla monicae principalement :

  • par la présence d’une squamation cténoïde sur les
  • En ayant la rangée E1 avec 74–86 échelles (contre 89–116 po Crenicichla johanna et 110–123 pour  Crenicichla monicae).
  • En ayant la narine plus proche du bord antérieur de l’orbite que du bout de la mâchoire supérieure vs narine plus proche au sommet de la tige mâchoire que pour orbite.
  • En comparaison avec Crenicichla monicae, Crenicichla dandara ne possède pas de petites taches sombres sur la tête et les nageoires.

La mâchoire inférieure est pronostique, son articulation est inférieure et verticale au milieu de l’orbite.

Les lèvres sont moyennement épaisses et larges;

Les plis de la lèvre inférieure largement sont séparés  antérieurement;

La lèvre supérieure est discontinue, élargie médialement.

L’orbite oculaire est située à mi-longueur de la tête.

Présence d’écailles cténoïdes sur les flancs.

La caudale est uniformément arrondie, les rayons médians étant les plus longs.

Toutes les dents sont mobiles.

Les dents postérieures sont plus grandes plus robustes que les dents situées rostralement et latéralement.

Les dents des rangées postérieures sont presque coniques, légèrement recourbées.

 

NOTES BIOLOGIQUES

Crenicichla dandara est  souvent collecté dans les mêmes habitats que ceux récemment décrits pour Teleocichla preta (voir VARELLA et al., 2016), dans des eaux claires et peu profondes, dans eaux rapides associées aux principaux canaux du Rio Xingu et sur des substrats composés principalement de gros rochers et avec peu de sédiments  accumulés.

Pendant l’exploration sous-marine du milieu de vie de Crenicichla dandara, VRC et  Oliver LUCANUS  (comm. pers., 2016) ont observé Crenicichla dandara en train de se cacher dans les crevasses rocheuses et d’effectuer de courtes excursions pour chercher de la nourriture, occasionnellement  dans proximité avec Teleocichla preta.

Crenicichla dandara est la dixième espèce valide du groupe Crenicichla lugubris proposée par KULLANDER et VARELLA (2015). Ces membres du groupe Crenicichla lugubris partagent deux traits communs avec ceux du groupe Crenicichla acutirostris : grande taille (200-300 mm SL) et nombre  élevé de petit Balance sur la Rangée E1 (généralement  plus de89, mais voir ci-dessous).

Les membres du groupe Crenicichla lugubris ont un corps relativement épais, robuste et arrondi, comprimé latéralement, une tête avec museau émoussé et une mâchoire inférieure légèrement prognathe.

En revanche, les espèces du Groupe Crenicichla acutirostris ont un corps allongé et une tête déprimée avec un long museau pointu et une mâchoire inférieure distinctement pronostique.

Le classement de Crenicichla dandara dans le groupe Crenicichla lugubris et les critères qui l’y ont conduit invitent à une réévaluation du mode de comptage des échelles, mode utilisé en partie pour définir ce groupe et le groupe Crenicichla acutirostris. L’inclusion de Crenicichla dandara avec  ses 74–86 échelles / E1 tend vers la limite inférieure de ce décompte, en particulier quand on compare avec Crenicichla jegui appartenant au groupe Crenicichla acutirostris qui a le plus bas nombre d’échelles 74–82 en E1.

Crenicichla jegui

Les deux espèces rendent peu cohérent ce critère du compte des échelles utilisé traditionnellement pour différencier les espèces entres elles, en particulier : Groupes de Crenicichla lugubris et Crenicichla acutirostris.

Les espèces à « grande échelle » avec des dénombrements à l’échelle E1 qui se chevauchent de Crenicichla dandara incluent:

  • Crenicichla celidochilus
  • Crenicichla lacustris
  • Crenicichla chicha

Une espèce qui élimine potentiellement l’écart entre les espèces à petite et grande échelle de   Crenicichla est Crenicichla vittata, Heckel, 1840 (avec 79–93 E1 échelles).

Tandis que les autorités morphologiques (PLOEG 1991; KULLANDER  et al.2010; KULLANDER et VARELLA 2015) classent Crenicichla vittata dans le Groupe Crenicichla acutirostris (espèce à petite échelle), Piálek et al., 2011 déplacent Crenicichla vittata vers le groupe Crenicichla (espèces à grande échelle).

Les juvéniles sont remarquables par la présence de trois marquages sombres :

  • Une bande médio-dorsale,
  • Une bande médiane,
  • Une ponctuation le long de la ligne latérale.

Ces marquages se perdent de bonne heure, le corps  de Crencichla dandara devient progressivement presque uniformément sombre des qu’il atteint la taille de 79 mm SL.

Une transformation ontogénétique dans la pigmentation se produit couramment aussi chez d’autres espèces du groupe Crenicichla lugubris. Chez les grands adultes de Crenicichla adspersa, Crenicichla johanna, Crenicichla lugubris et Crenicichla strigata, le corps est pigmenté presque uniformément, mais pas aussi sombre que Crenicichla dandara sauf que l’on peut observer parfois une  occasionnelle tache sombre en position dorsale, à la base de la nageoire pectorale mais cette tache est absente chez Crenicichla dandara.

La plupart des espèces de Crenicichla présentent une tache sombre sur la base de la  caudale.

 

 

 

La tache caudale est  absente chez seulement trois espèces à l’exception de Crenicichla Dandara :

  • Crenicichla johanna
  • Crenicichla lugubris monicae
  • Crenicichla acutirostris ternetzi

Ainsi, l’absence de la tache est un peu diagnostique et a été utilisée pour émettre des hypothèses relations phylogénétiques. Par exemple, KULLANDER et VARELLA (2015) ont utilisé cette condition avec la squamation cycloïde et la position de la narine, pour en différencier Crenicichla monicae et Crenicichla johanna et établir qu’ils pouvaient être issus du même taxon sœur.

D’autre part, Crenicichla Dandara est plus semblable à Crenicichla lugubris et Crenicichla adspersa par la forme de son corps épais, la squamation cténoïde sur la tête et les nageoires, et son museau relativement long dont la  narine est légèrement  plus proche de la partie antérieure  de la marge de l’orbite oculaire.

Chez la plupart des  espèces du groupe Crenicichla lugubris, le museau pareillement allongé au-delà de la narine.

Les exceptions sont :

  • Crenicichla monicae,
  • Crenicichla johanna,
  • Crenicichla marmorata
  • Crenicichla lenticulata

Heckel, 1840, dans lequel le museau est relativement court et la narine est plus proche de la marge transversale de la partie supérieure lèvre que sur l’orbite (condition supposée dérivée) par rapport à l’équidistance entre  la marge transversale de la lèvre supérieure et orbite autour de Crenicichla dandara, Crenicichla adspersa et Crenicichla lugubris.

  • Ainsi, la phylogénétique de Crenicichla dandara au sein du groupe Crenicichla lugubris reste ambigüe !

Ces trois membres de la clade Crenicichla-Teleocichla ne sont pas considérés comme étant étroitement liés; leur coloration sombre est interprétée comme une convergence (VARELLA et al., 2016). À la fois chez Crenicichla dandara et chez Teleocichla  Preta, cette coloration noire se produit chez les mâles adultes et les femelles et n’est pas sexuellement dimorphique, bien que les femelles matures Crenicichla dandara présentent un dichromatisme sexuel (coloration magenta centrée sur l’abdomen).

VARELLA et al. (2016) ont déduit que la coloration foncée aidait Crenicichla dandara à atteindre la crypsis (Crypse : végétation aquatique poussant sur les rochers) parmi les roches sombres afin de s’y dissimuler et de ce point de vue, il pouvait ensuite « dominer » le lit de rivière des rapides Xingu.

Leandro Sousa  a observé Crenicichla dandara et Teleocichla preta au cours de nombreuses sessions de plongée dans des sites du moyen et du haut Bassin de Xingu.

Selon SOUSA, les deux espèces ont toujours été observées en train de cacher dans le espaces sombres, de préférence sous de grandes roches, et elles étaient très difficiles à repérer y compris à l’occasion de recherches ciblées.  SOUSA a décrit les deux espèces comme se déplaçant comme des serpents entre les rochers, en utilisant les ombres comme camouflage.

La couleur de leur corps était variable suivant qu’ils évoluaient dans des eaux claires et sous une forte luminosité : ils avaient le corps bien clair. En revanche, des qu’ils évoluaient dans des zones ombragées, ils devenaient uniformément sombre. Ainsi, la coloration sombre chez ces deux espèces n’est pas liée forcément à la présence de crypse et de rochers, mais dépend plus précisément de l’ombre ambiante.

Différences entre Crenicichla dandara et ses Teleocichla preta, portant sur la taille adulte et le comportement alimentaire.

Teleocichla preta est large de corps à la différence de ses congénères, mais est plus petit comparé  à Crenicichla dandara.

Teleocichla preta se nourrit principalement d’invertébrés (du rophagous) et a de robustes dents dans la mâchoire pharyngée pourvue de « vigoureuses assiettes » assimilées à des dents molariformes.

En comparaison, Crenicichla dandara a des dents buccales relativement petites et les plaques pharyngiennes minces et équipées de dents coniques (dents molariformes ou papiliformes absentes). Donc, Crenicichla dandara est plus piscivore, comme la plupart des congénères, et évidemment avale en entier ses proies comme le fait aussi Crenicichla. Crenicichla dandara partage probablement avec Crenicichla lugubris le les mêmes modes fonctionnels d’alimentation.

Diversité de Crenicichla Xingu

Il a été évalué la diversité et la distribution des Crenicichla dans le Xingu et il enfin  pu être énuméré un total de 20 taxons d’espèces pour Crenicichla dans l’ensemble du Xingu.

17 espèces sont connues et trois sont potentiellement de nouvelles espèces à décrire.

Ces trois espèces seraient :

  • Crenicichla cf. regani
  • Crenicichla sp. « Preta »: Crenicichla sp. “Preta” correspondrait, en fait, à Crenicichla dandara décrit par CAMARGOET (2004) qui avait découvert “Crenicichla sp. Preta” en aval et du milieu du cours du Xingu, à savoir, de la bouche du Xingu à sa confluence.
  • La troisième correspondrait probablement au récemment décrit Crenicichla anamiri [Ito et  Rapp  Py-Daniel  (2016)].

Commentaires

A l’époque, les premières photographies de cette espèce prises par Frank WARZEL & GOTTWALD en 2007, ont fait sensation dans le monde de l’Aquariophilie. L’image d’un cichlidé noir de grande taille avec une selle rouge vif le long de l’abdomen a convaincu de nombreux passionnés de cichlidés et de Crenicichla en particulier, de se lancer dans la mêlée et d’acquérir ces magnifiques poissons qui se sont arrachés pendant quelques années à des prix d’or !

Certes encore, ces poissons ne sont pas faciles à trouver dans le hobby et leurs prix sont souvent élevés…mais valent bien quelques sacrifices pour ceux qui veulent tenter l’aventure.

 

DIFFERENCIATION

Les mâles matures ont une couleur de fond légèrement plus sombre, marquée par une absence de coloration magenta et blanchâtre sur la dorsale.

Mâle

Femelle

Juvénile

Les juvéniles de ces espèces présentent les trois couleurs sombres.

=> regarder la vidéo à partir de 2 ’20 environ ou à partir du début pour le plaisir !

Crenicichla dandara juvénile possède des petites taches noires dispersées sur la tête, sur la nuque et en région pré-pelvienne. Ces taches sont absentes chez Crenicichla dandara adulte, mâle ou femelle.

La coloration noire se produit chez les mâles adultes et les femelles mais elle n’est pas sexuellement dimorphique et ne constitue donc pas un solide critère pour sexer cette espèce. Il faut cependant noter  bien que les femelles Crenicichla dandara matures présentent un dichromatisme sexuel avec une  coloration magenta centrée sur l’abdomen.

 

ALIMENTATION

Dans l’intestin d’un poisson étudié en laboratoire, des restes de crabes ont été trouvés suggérant, en bon opportuniste, que Crenicichla ne dédaigne pas à l’occasion de s’attaquer à de petits crustacés d’eau douce. D’autres radiographies de son estomac ont mis en évidence un characidé entier qui avait avalé par ce chasseur.

Le régime d’alimentation préféré de Crenicichla dandara est celui d’un piscivore, donc d’un carnassier.

Fait intéressant, Crenicichla Dandara est bien connu parmi les pécheurs de poissons d’ornement pour  leur aptitude à arracher plecos de leurs mains. En s’appuyant sur des observations sous-marines, Oliver LUCANUS et Leandro SOUSA ont rapporté qu’après avoir retourné un rocher brusquement, Crenicichla dandara a surgi rapidement pour attraper les plecos persistants accrochés sur la roche.

Pendant ces séances de pèche sous marine, ils ont fréquemment pu observer des Crenicichla dandara se nourrissant de petits loricaridés et d’herbes ornementales. Certains pécheurs ont affirmé que des Crenicichla dandara les avaient suivi pendant leur collecte et ces prédateurs n’avaient pas hésité à, à l’occasion d’un moment d’inattention des plongeurs, dans la plus totale insouciance de leur part de, se saisir dans la main des pécheurs des plecos capturés par ces derniers !

 

CONSERVATION

D’après une évaluation préliminaire de son état de conservation, conformément aux critères et aux catégories de la classification de l’UICN, Crenicichla dandara serait considéré comme moins préoccupant (LC).

La construction barrage du Belo Monte, a touché une partie de la  gamme connue de Crenicichla Dandara. Trois sites de collecte en amont des barrages de Pimental sont maintenant inondés par le réservoir dans le cours d’eau dont le remplissage a commencé pendant les pluies de la saison 2015.

Cinq sites en  aval  du  barrage de Pimental, y compris la localité type, ont été sévèrement  asséchés par le détournement de Rivière Xingu eau dans un réservoir hors-cours  afin de fournir de l’eau à la centrale électrique à Belo Monte.

Compte tenu du rapprochement de Crenicichla dandara avec grandes cataractes trop propre substrats rocheux,  populations inondées par le  courant dans les cours d’eau le réservoir disparaîtront probablement au fur et à mesure que leurs habitats lotiques deviendront lentiques et en raison de l’accumulation des sédiments au fond de la rivière. Les populations de Crenicichla dandara en aval du réservoir pourront, elles aussi, souffrir des effets de la déshydratation et de l’augmentation des sédiments qui se déposent et l’appauvrissement en oxygène de l’eau qui s’ensuit.

En outre, un potentiel le danger  pour la qualité de l’eau est identifié au niveau de Belo  Sun’s VOlta Grande Gold Projet  dans le cadre de la construction en février 2017 de 2 mines à ciel ouvert (Ouro Verde et Grota Seca) sur la rive droite du rio Xingu

A noter encore que le barrage « la Pimental » (Belo Sun Mining, 2017) est lui aussi susceptible de libérer des sédiments supplémentaires directement dans le chenal de la rivière.

Autre spectre de danger : Le cyanure utilisé pour extraire l’or et les résidus accumulés dans un étang à 2 km à l’est du canal Xingu !

Bien que Belo Sun décrive ses installation de traitement de l’or comme un “système fonctionnant complètement en boucle fermée », les déversements et fuites de toutes sortes persistent et sont autant de menaces sérieuses.

Les scientifiques ont évalué provisoirement l’état de conservation de Crenicichla dandara en utilisant les méthode et critères définis par l’International Union pour Préservation de la nature (UICN, 2017). La méthode du polygone a été utilisée sur le site de collecte de Crenicichla dandara, ils ont estimé la  zone d’occurrence (EOO) soit 93 585,126 km².

Ils ont également estimé la superficie d’occupation (AOO) en mesurant la distance entre tous les points de la distribution le long du affluents et canal principal de Rio Xingu et Rio Iriri (calcul = 1 202,52 km), puis appliquer une marge tampon de 2 km, donc résultant dans 2 405,04 km² de ZOO. EOO et AOO sont au-delà les limites définies pour toute zone UICN – Catégorie de vulnérabilité sous critère B (EOO < 20 000 km²; AOO  <2 000 km²).

L’état de ce réservoir dans le cours d’eau et la suppression chronique du débit de la rivière en dessous des fragments de Pimental fragilisent actuellement les populations de ces nouvelles espèces, et l’augmentation des dépôts de sédiments et l’inondation de l’habitat de Crenicichla Dandara, auquel s’ajoute assèchement de la cataracte au-dessus et au-dessous de Pimental, réduisent notoirement et respectivement la qualité de Crenicichla dandara.

La large distribution de cette espèce empêche cependant la classification de Crenicichla dandara dans la Catégorie de vulnérabilité de l’UICN, ce qui en fait une espèce de moindre préoccupation (LC).

La limite aval de Crenicichla dandara semble être correctement établi au Belo Monte se rétrécit alors que la limite amont de sa distribution reste pas claire. Les  enregistrements les plus en amont se  situent au-dessus de São Félix Faire, Xingu et près du Parque Indígena do Xingu, suggérant la  présence  de Crenicichla dandara dans ce parc national.

Malgré le statut de l’UICN adopté ici, les populations de Crenicichla dandara devraient être surveillées en raison des menaces qui pèsent sur leurs habitats primaires constitués par le complexe de barrage de Belo Monte.

 

REPRODUCTION

Aucun cas de frai de ce poisson n’a été signalé à ce jour (ce qui n’en exclut pas la possibilité, en tous les cas, elle n’a pas été rapportée), mais de nombreux amateurs, y compris Mike ZEBROWSKI du Michigan, ont remarqué un comportement fréquemment rencontré chez les autres Crenicichla en période de reproduction, lors des parades effectuées par des coupoles de Crenicichla dandara.

On dit que ces poissons préfèrent les cavernes et les recoins dans la nature, il est fort probable que leur reproduction s’effectue dans ce type de havre…à l’abri des regards !

 

 

 

 

 

COMPORTEMENT

Ils sont également connus pour leur comportement amical quand ils sont juvéniles. En revanche, en grandissant, ils deviennent plutôt des solitaires agressifs. Ce phénomène se produit plus vite pour ces poissons que chez les autres Crenicichla du groupe des lugubris.

Crenicichla dandara développe assez vite ses qualités de « combattant » et de chasseur (chapardeur à l’occasion comme cela a été évoqué), et les compétences acquises ne sont pas utilisées uniquement contre ses proies mais aussi contre ses proches. Tous les poissons qui ne peuvent se défendre face à  Crenicichla dandara peuvent devenir leurs victimes potentielles et futures.

Certains Crenicichla sont aussi perçus comme un plat savoureux, d’autres comme des concurrents dans la lutte pour l’espace vital, tout dépend de la taille des victimes/opposants potentiels.

Pour partager l’aquarium avec Crenicichla, utilisez uniquement des hydrobiontes (nourriture vivante)  massifs et mobiles pour attiser, entretenir leur tempérament de chasseurs et détourner leur agressivité des autres locataires de l’aquarium.

 

AQUARIUM

Avec une taille finale de 35 cm, cette espèce est très grande. Dans leur biotope naturel, ils habitent la rivière principale, qui possède un fond pierreux de couleur sombre. Il y a des pentes d’éboulis avec des rochers ronds, ainsi que des formations rocheuses escarpées et noires. Ces Crenicichla ont besoin d’avoir un substrat en quantité suffisante pour leur frai.

Comme tous les membres du groupe lugubris, ils ont besoin de grands bacs dont l’aquariophile devra assurer des changements d’eau fréquents.

Ils ne sont pas trop exigeants en ce qui concerne la chimie de l’eau, mais si vous souhaitez essayer de les reproduire, imitez l’eau de Rio Xingu – pH 6,5 et. Crenicichla dandara évolue dans les couches basses et moyennes de l’aquarium.

Il faut savoir, qu’en milieu naturel, deux heures après une averse de pluie, le niveau d’eau de leur habitat a considérablement changé : le niveau des eaux a augmenté et, surtout l’eau a pris une couleur de base limoneuse nuageuse.

Élevage

La maturité sexuelle vient à un an.

La croissance du frai semble possible dans un aquarium communautaire sous réserve  de fournir des abris suffisants à tous les locataires…et d’éviter les prédateurs.

En tant que substrat, les abris sont utilisés dans un aquarium. Les parents s’occupent de leur progéniture.

Les rotifères et les nauplies de cyclopes et d’artémia conviennent comme aliment de démarrage pour les alevins.

 

EAU

  • Dureté : de 5 à 8 ° dGH,
  • pH 6,5 à 7,0.
  • Température de l’eau est de 28 à 30 ° C.
  • Conductivité : environ 100 µS

En règle générale, la valeur du pH est de 6,5 dans une plage légèrement acide, la conductivité à environ 25 µS / cm2.

Fait intéressant remarqué à Altamira, les mesures indiquaient une température de l’eau de 33,5 ° C, à savoir que cette mesure était effectuée à la surface de l’eau.

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Crenicichla dandara, nouvelle espèce: le jacundá noir du Rio Xingu (Teleostei: Cichlidae)

Article (PDF disponible) dans Actes de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie 166 (1): 1-12  ·  avril 2018 avec 366 lectures

Photographie et schématique dessin de la plus faible pharyngée dent p l a t

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