Biotodoma cupido – 3éme partie

Biotodoma cupido – HECKEL, 1840

Parfois, les aquariophiles ont la chance extraordinaire de trouver de belles espèces mystérieuses, et avec la bonne combinaison de leur savoir-faire et de patience, le poisson mystère devient une ressource populaire.

Cela n’a pas été malheureusement le cas de Biotodoma cupido qui est l’une des espèces de cichlidés nains les plus paisibles et les plus calmes, mais c’est aussi l’une des moins connues et donc des moins reproduites en captivité.

En parcourant la presse spécialisée et les différents média d’Internet, on se rend vite compte qu’il existe très peu de rapports, de récits sur sa maintenance ou sur des reproductions effectuées en aquarium.

Pour commencer, cette espèce ne ressemble à aucun membre du genre Geophagus, en effet, elle possède :

  • une grande tête pointue;
  • la mâchoire supérieure allongée ;
  • la gorge aplatie ;
  • un profil ventral caractéristique à ce genre ;
  • Le diamètre de l’œil chez Biotodoma cupido est approximativement égal à la longueur du museau, alors qu’il est considérablement moindre dans le Geophagus.

Dans sa monographie sur la famille des Cichlidae, publiée en 1904, PELLEGRIN avait attribué cette espèce au genre Biotodoma sur la base de différences dans l’anatomie des branchies et la structure du crâne.

Les Biotodoma cupido, sont des « Eartheaters » qui habitent les eaux amazoniennes calmes et à faible débit.

Pour mémoire, il existe deux espèces de Biotodoma scientifiquement décrites à ce jour:

  • Biotodoma wavrini ;

                et

  • Biotodoma cupido.

Les Biotodoma cupido fréquentent les baies peu profondes avec des fonds sableux ou vaseux et sont sporadiquement rencontrés parmi les racines, les roches et la litière de feuilles.

La température des plans d’eau qu’habitent les deux espèces varie de 27 à 29°C.

Une bande noire caractéristique traverse verticalement chaque couverture branchiale, sans contourner l’œil, pour atteindre sa marge inférieure.

Sous les yeux se trouvent de nombreuses lignes et points opalescents.

Les lèvres ne sont ni épaisses ni charnues et la bouche est relativement petite.

Un trait caractéristique du genre est une tache noire, qui (selon l’espèce) se produit au-dessous ou au-dessus de la ligne latérale, mais dans les deux cas, elle est bordée par deux zones en forme de virgule.

Comme la bouche des deux espèces est relativement petite, la nourriture doit être de petite taille.

Les poissons atteignent en moyenne une dizaine de centimètres.

Les paramètres de l’eau idéaux pour les Biotodoma cupido sont :

  • un pH situé entre 5 à 6,5 ;
  • une température moyenne 28°C (82 °F) ;
  • un GH en dessous de 10.

Ces « Eartheaters » sont très sensibles aux concentrations élevées de nitrates, donc des changements d’eau hebdomadaires substantiels sont nécessaires.

Un filtre dénitrifiant s’avérera également utile dans leur entretien.

Le courant d’eau dans l’aquarium ne doit pas être trop vif.

Les cichlidés pondent leurs œufs à l’air libre, généralement sur une branche d’arbre ou une pierre.

Plusieurs hypothèses ont été faites sur la raison, du fait que les spécimens sur le marché sont presque tous des mâles, car il est plus facile de les capturer préférant les eaux peu profondes que les femelles qui préfèrent les eaux plus profondes (hypothèse contredite cependant par le fait qu’en général les spécimens sur le marché sont très jeunes), ou par le fait que le Biotodoma atteindre la maturité sexuelle après plusieurs années de vie.

De plus, les Biotodoma ne sont pas très faciles à reproduire :

  • Ils ne tolèrent absolument pas la pollution de l’eau, donc une filtration surdimensionnée et des changements cohérents très fréquents sont obligatoires ;
  • ils doivent être élevés en groupes, d’au moins 6 à 8 spécimens, pour lesquels un grand réservoir, d’au moins 150 centimètres ;
  • ils tombent facilement malades s’ils ne sont pas nourris avec une alimentation variée et abondante, avec 4 à 5 petits repas par jour et pas un seul repas ;
  • ils ont besoin de sable fin comme fond, car ils creusent et vont manger ;

…en bref, ce sont des « Diva » de l’aquariophilie, tant leurs exigences de maintenance sont précises, mais quel plaisir de les voir se déplacer en groupe parmi les morceaux de bois et les éléments du décor de l’aquarium.

C’est tout  un spectacle que d’observer et étudier leur comportement social, ainsi que la manière dont ils établissent leur échelle hiérarchique au sein du groupe et vis-à-vis des autres poissons.

Un jeune couple de Biotodoma cupido.

Pour ceux qui se lanceront dans leur maintenance et tenteront l’aventure de leur maintenance, malgré les difficultés rencontrées, leur reproduction, assez difficile sera de nature à les réjouir.

Quelle aubaine pour l’aquariophile qui parviendra, à la fois, à accomplir la reproduction et l’élevage des Biotodoma cupido !

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COMPORTEMENT

Biotodoma cupido est une espèce de cichlidé calme qui peut être gardée avec d’autres poissons tout aussi calmes et surtout pas trop gros.

Les Biotodoma peuvent cohabiter également avec d’autres cichlidés, tels que par exemple les Pterophyllum  (scalaires) et  les Symphysodon (discus).

En règle générale, son parfaitement adaptées les associations avec des poissons plus petits qui sont de parfaits colocataires.

En revanche, s’ils sont gardés avec des espèces de grande taille, dans des espaces surpeuplés ou avec des espèces intrusives, les Biotodoma cupido deviendront rapidement stressés et par peur se tiendront prostrées dans un coin de l’aquarium au point d’en dépérir et finalement mourir !

Il est préférable de toujours faire la maintenance des Biotodoma cupido un groupe d’au moins 5  à 6 individus.

Au début de la constitution du groupe, une hiérarchie interne s’instaurera, il y aura un classement entre les individus, et comme pour d’autres cichlidés, une harmonie de fonctionnement du groupe se mettra en place sans que cela n’entraine de frictions violentes : cette hiérarchie n’entraînera presque jamais de blessures.

CARACTERE

Biotodoma cupido est une espèce de cichlidé grégaire en intraspécifique !

Biotodoma cupido est territorial, parfois aussi (dans un contexte bien déterminé) agressif et intolérant.

Les Biotodoma cupido forment des couples monogames et une famille nucléaire.

La maintenance en couple adulte est possible, mais il préfère avoir de la compagnie.

Ce type de maintenance doit être, de préférence, évité.

Les problèmes d’appariement sont courants, alors permettez à un groupe de jeunes de se jumeler et futurs couple de se former en se choisissant eux-mêmes.

Si possible, pour effectuer une reproduction réussie, sélectionnez celui des couples qui vous semblera le meilleur !

À moins d’être en période de reproduction où, comme chez tous les cichlidés leur comportement et attitude changent, les Biotodoma cupido sont des poissons étonnamment pacifiques, qui ne mangent pas d’autres poissons s’ils mesurent plus de quelques millimètres.

Il s’est longtemps dit que cette espèce était querelleuse, mais la maintenance de ces poissons montrent bien qu’ils sont pacifiques envers les autres poissons au point même de faire parfois preuve d’une incroyable timidité car ne montrant qu’une agressivité modérée les uns envers les autres.

De façon intéressante, quand il y a conflit, presque toutes les attaques sont dirigées soit au niveau de l’ocelle sur la portion supérieure ou sur les flancs ou encore  contre la tache blanche.

Biotodoma cupido est aussi un fouisseur.

Les Biotodoma sont librement grégaires et ont tendance à vivre en groupes allant jusqu’à la maturité sexuelle, et les jeunes, en particulier, montrent une forte réponse sociale lorsqu’ils sont menacés.

Par conséquent pour se lancer dans la maintenance de cette espèce, il faut d’abord constituer un groupe de 5-8 spécimens, ce qui devrait être le minimum pour arriver à avoir au moins un couple ne mesure de  reproduire.

Par la suite; ils formeront une hiérarchie avec une dominance évidente qui réjouira l’aquariophile qui suivra attentivement le comportement de ces poissons.

L’observation montre qu’aucune tentative n’a jamais été faite par des individus pour établir un territoire, ce qui corrobore le mode de vie en petits bancs des Biotodoma cupido dans la nature.

Finalement, un «ordre hiérarchique» stable sera rapidement établi et maintenu pendant toute la période pendant laquelle le groupe de ces poissons sera maintenu ensemble.

Les poissons étaient au départ assez timides, mais après quelques jours, ils se sont habitués à moi et ont agi comme n’importe quel autre cichlidé affamé lorsque je suis passé devant leur aquarium.

Lorsqu’ils sont élevés en trop petit nombre, les individus les plus faibles peuvent devenir la cible d’abus excessifs de la part d’individus dominants, ou ils peuvent échouer à établir une hiérarchie sociale, entraînant un comportement nerveux et stressé.

Les Biotodoma sont librement grégaires et ont tendance à vivre en groupes allant jusqu’à la maturité sexuelle, et les jeunes, en particulier, montrent une forte réponse sociale lorsqu’ils sont menacés.

C’est une condition essentielle étant donné que Biotodoma cupido doit être maintenu dans un groupe d’au moins 5 à 8 poissons !

Cette condition impose un assez grand aquarium.

Il faut un bac dont la taille minimum est de 150 x 50 centimètres ou plus pour la surface de l’aquarium de maintenance.

Ce poisson ne creuse pas et ne s’attaque pas aux plantes .

Les poissons sont très paisibles, sauf lorsqu’ils commencent à se reproduire.

Ensuite, l’espèce à couvaison ouverte devient très agressive contre ses compagnons de réservoir.

Biotodoma cupido présente un comportement paisible, idéal pour un aquarium communautaire avec des poissons de petite à moyenne taille qui sont tout aussi paisibles.

Vous devez éviter de l’élever avec des poissons territoriaux, agressifs ou très agités.

Lorsqu’ils sont conservés en petit nombre, les spécimens plus faibles peuvent devenir une cible excessive d’agression par des individus dominants.

L’absence de poissons très agités permet également de mettre en valeur leurs couleurs.

Cependant, il faut garder à l’esprit d’éviter les poissons territoriaux ou agressifs, ou ceux qui nécessitent une eau plus dure.

COHABITATION

Le caractère de ce poisson est donc paisible, timide et grégaire, il peut être agressif et territorial si il n’est pas maintenu en petit groupe, ou dans un aquarium trop petit ne lui offrant pas assez de territoire.

Il est donc à maintenir en groupe de 6 à 8 individus de la même espèce au minimum.

À moins de se reproduire, d’être affamés et de se voir présenter des poissons de très petites tailles qu’ils pourraient avaler, les Biotodoma cupido sont des poissons étonnamment pacifiques, qui ne mangent pas d’autres poissons s’ils mesurent plus de quelques millimètres.

Les compagnons de bac appropriés pour vivre avec Biotodoma cupido sont beaucoup trop nombreux pour être énumérés et incluent toutes les espèces plus calmes et sont adaptés pour une maintenance dans des conditions environnementales similaires.

Cependant, il vaut mieux éviter les poissons territoriaux ou agressifs, ou ceux qui nécessitent une eau plus dure.

Il faut évitez de le faire cohabiter avec des espèces trop territoriales sous peine de le stresser.

Biotodoma cupido est une espèce de cichlidé calme qui peut être gardée avec d’autres poissons calmes et pas trop gros.

Les espèces sympathiques comprennent :

  • Acestrorhynchus microlepis ;
  • Laemolyta taeniata ;
  • Leporinus friderici ;
  • Leporinus fasciatus ;
  • Triportheus angulatus ;
  • Serrasalmus rhombeus ;
  • Pygocentrus nattereri ;
  • Tetragonopterus argenteus ;
  • Catoprion mento ;
  • Hoplias malabar ;
  • Centromochlus heckelii ;
  • Ossancora punctata ;
  • Loricaria cataphracta ;
  • Hypoptopoma gulare ;
  • Peckoltia bachi ;
  • Squaliforma emarginata ;
  • Sorubim lima ;
  • Hypophthalmus marginatus.

EAU

ENVIRONNEMENT

Paramètres de l’eau et aménagement:

Environnement: milieu

Zone climatique : Tropical.

Dans la nature, les poissons doivent faire face à des températures fluctuantes.

Le maintien de la température minimale ou maximale pendant une longue période n’est pas toujours souhaitable et peut raccourcir la durée de vie moyenne des animaux.

Ecologie

  • Eau fraiche ;
  • benthopélagique ;
  • Gamme de pH: 6,0 – 8,0 ;
  • Gamme dH: 5 ;
  • Température de 19. 23°C – 25°C.

Le cichlidé Cupidon est particulièrement tolérant avec les paramètres, probablement en raison de son adaptation à de nombreux biotopes avec la très vaste étendue géographique où il est présent.

Ainsi, des paramètres aussi différents qu’un pH de 5,0 à un pH de 7,5, qu’un GH de 1 ou 20, sont indifférents.

En revanche, il est souhaitable de bien contrôler la température, car il n’apprécie guère des fluctuations rapides: à maintenir entre 24 à 29°C constamment si possible.

Un mesure, réalisée en 2005, notait une eau claire, mais teinté avec des tanins, la moyenne du pH au cours de la période de l’étude était de 6,1, et la température de l’eau à 27.6°C.

La conductivité a été mesurée à 39,4 µS/centimètres.

Du fait de sa très vaste répartition géographique, il a su s’adapter à de nombreux biotopes.

Du coup, il est très tolérant au niveau des paramètres de l’eau et semblent aussi bien s’adapter à un milieu un peu salin ou saumâtre.

Il accepte très bien un pH pouvant aller de 5 à 6,5 maxi ainsi qu’une dureté la plus faible possible. Températures idéale 24 à 26°C.

Il n’accepte cependant très peu les changements brutale de températures.

Le Biotodoma cupido est connu des bassins calmes et des « blackwaters » des systèmes fluviaux de l’Amazone, de la Guyane et de l’Orénoque.

Cette espèce doit être dotée d’un aquarium mature et d’eau douce avec un substrat de sable mou car elle aime passer au crible le substrat pour les aliments.

Des cachettes sous la forme d’enchevêtrements de bois flotté, de grottes rocheuses et de plantations rustiques (Anubias sp. ou de la mousse de Java attachée au bois) seront tous appréciés.

La filtration doit être efficace mais le mouvement de l’eau pas trop vigoureux.

Cette espèce est particulièrement sensible à l’accumulation de polluants, de sorte que de petits changements fréquents d’eau sont indispensables pour aider à réduire au minimum les déchets azotés.

ZONE DE VIE

Le Biotodoma cupido vivent de préférence et par habitude alimentaire dans les couches basses des cours d’eau et à une profondeur assez faible (voir paragraphe sur « EXPERIENCE » à suivre).

ALIMENTATION

Bien que Biotodoma cupido soit compté parmi les mangeurs de terre, la méthode spécifique de recherche de nourriture (le filtrage continu des nutriments d’une bouchée de substrat et les jetant à travers les branchies) est moins applicable à l’espèce Biotodoma .

En plus de cela, ils consommeront également des granulés, mais il est préférable de les nourrir avec des aliments vivants ou des aliments surgelés.

EN MILIEU NATUREL

Les espèces de Biotodoma se nourrissent normalement en prenant des morceaux de substrat qui sont tamisés à l’intérieur de la bouche pour collecter les particules de nourriture, avant que les autres ne soient expulsés.

A partir de ce comportement alimentaire tire le surnom de Eartheater ou de « Mangiaterra ».

Leur comportement alimentaire naturel est celui de tamiser le substrat avec la bouche, de retenir la nourriture et d’expulser le reste.

Par conséquent, pour leur reproduction dans l’aquarium, il est nécessaire que le substrat inférieur soit constitué de sable très fin et non pointu.

Bien que Biotodoma cupido soit compté parmi les mangeurs de terre, la méthode spécifique de recherche de nourriture (le filtrage continu des nutriments d’une bouchée de substrat et les jetant à travers les branchies) est moins applicable à l’ espèce Biotodoma .

C’est un pensionnaire facile en termes de nourriture dans l’aquarium, auquel on peut penser; mysis, krill, crevettes de saumure, daphnies, larves de moustiques (rouge, noir et blanc), petits amphibiens et même crevettes.

En plus de cela, ils consommeront également des granulés, mais il est préférable de les nourrir avec des aliments vivants ou des aliments surgelés.

Mange de petits organismes benthiques dans la nature tels que les crustacés, les puces d’eau, les larves de moustiques.

Leur comportement alimentaire naturel est celui de tamiser le substrat avec la bouche, de retenir la nourriture et d’expulser le reste.

Par conséquent, pour leur reproduction dans l’aquarium, il est nécessaire que le substrat inférieur soit constitué de sable très fin et non pointu.

Les espèces de Biotodoma se nourrissent normalement en prenant des morceaux de substrat qui sont tamisés à l’intérieur de la bouche pour collecter les particules de nourriture, avant que les autres ne soient expulsés.

EN AQUARIUM

On peut dire que Biotodoma cupido est à la fois omnivore et carnivore.

Il se nourrit de petites proies vivante ou congelées comme les daphnies, les artémias , les vers de vase et pour la partie végétale ont peut lui offrir des légumes (pochés) des fruits ou des pastille à base de spiruline .

Quand il s’agit de spécimens sauvages en phase d’adaptation en aquarium, souvent, cette espèce sait être particulière sur le choix de sa nourriture sur sa nourriture.

Les vers Tubifex et autre nourriture vivante sont pris avec empressement, mais un aliment en flocons peut rencontrer peu d’enthousiasme et ne pas être mangé bien que les poissons semblaient être affamés.

Il existe pour éventuellement remédier à cette situation : l’utilisation d’une recette maison !

Un aliment en pâte sera plus facilement pris par ces pensionnaires difficiles et souvent avec empressement.

D’après des aquariophiles qui en ont fait l’expérience, la laitue bouillie ou tout autre aliment végétal n’ait que rarement ou  jamais été ingéré.

On soupçonne que cette espèce est plutôt fortement spécialisée sur la consommation de larves d’insectes, de petits crustacés dans la nature…

L’explication de ce comportement alimentaire reposerait sur la présence de  sa petite bouche légèrement placée en bas,

En revanche, lorsqu’il s’agit de poissons issus d’élevage commerciaux, les Biotodoma cupido semblent nettement moins difficiles et ne font pas de chichi pour manger tout ce qui leur est proposé.

Ce cichlidé omnivore mange de tout, y compris des nourritures végétales, mais toujours des aliments de petite taille !

Essayez de le garder varié avec des flocons de carnivore et d’herbivore de bonne qualité, de petits granulés qui coulent et un mélange d’aliments surgelés tels que des larves de moustiques blancs, des vers de vase, des crevettes salées enrichies en vitamines, du Mysis et des crevettes hachées.

L’alimentation dans l’aquarium doit être variée et d’excellente qualité. Ils acceptent les aliments secs, qui doivent être complétés par des aliments vivants et / ou surgelés tels que Chironomus, Tubifex, Artémias, etc.…

Le régime doit être intégré à des aliments à base de plantes, tels que la spiruline et similaires. La purée maison, à base par exemple de poisson lyophilisé, de purée de crustacés, de fruits et légumes frais, s’est avérée valable.

Au lieu d’un grand repas unique, il est préférable d’offrir 3 à 4 portions plus petites par jour, cela semble donner le meilleur taux de croissance et une meilleure santé.

REGIME

Biotodoma cupido est un aliment vivant omnivore comme les larves de moustiques, les moules, les crevettes, les vers de terre, les daphnies, le krill, le mysis, ils mangeront également des aliments surgelés. Nourriture végétale comme le concombre, la laitue, les épinards, les carottes.

Des flocons et des granulés peuvent être administrés occasionnellement.

Dans les aquariums, les espèces mangent la plupart des aliments tourbés, mais comme c’est un mangeur relativement lent et préfère cueillir les aliments par le bas, il est conseillé de couler lentement des granulés de taille légèrement plus petite avec une teneur élevée en légumes.

Le régime alimentaire doit contenir une variété d’aliments préparés de haute qualité et de qualité supérieure ainsi que des larves de chironomes vivants ou congelés (vers de vase), Tubifex, Artémia , larves de moustiques, et similaires etc…

Au moins certains des produits séchés doivent contenir une proportion importante de matières végétales comme la spiruline ou similaire.

Les recettes maison à base de gélatine contenant un mélange de poisson séché, de crustacés en purée, de fruits et de légumes frais, par exemple, se sont avérées efficaces et peuvent être coupées en petits disques à l’aide d’une pipette pointue ou petite couteau.

Plutôt qu’un seul grand repas, offrez 3 à 4 portions plus petites par jour pour permettre un comportement de navigation naturel, car cela semble entraîner le meilleur taux de croissance et les meilleures conditions.

Le régime doit être intégré à des aliments à base de plantes, tels que la spiruline et similaires. La purée maison, à base par exemple de poisson lyophilisé, de purée de crustacés, de fruits et légumes frais, s’est avérée valable.

Au lieu d’un grand repas unique, il est préférable d’offrir 3 à 4 portions plus petites par jour, cela semble donner le meilleur taux de croissance et une meilleure santé.

AQUARIUM

POPULATION

Les Biotodoma cupido sont généralement pacifiques lorsqu’ils ne se reproduisent pas et peuvent être conservés en groupes de bonne taille (8 est une bonne base mais une douzaine est idéale), ce qui leur permettra de former une hiérarchie naturelle.

Les partenaires des Biotodoma cupido dans l’aquarium doivent de préférence être de taille et de tempérament similaires.

Evitez d’installer avec les Biotodoma cupido des espèces « bruyantes » , turbulentes ou trop vives qui peuvent intimider ces doux cichlidés.

Les Biotodoma cupido sont une espèce fragile à garder surtout s’ils sont introduits dans un aquarium récemment mis en service car ils préfèrent une eau mature et stable.

Si le régime d’entretien de l’aquarium ou d’alimentation est insuffisant/inadapté ou pas assez rigoureux et régulier, ils peuvent développer des problèmes de santé ou un retard de croissance.

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Les Biotodoma cupido  ont besoin d’un bel espace de nage.

Il faudra leur prévoir un bac avec une façade d’au moins 150centimètres.

Taille minimum de l’aquarium : 300 Litres pour 6 individus

Un aquarium de 150 centimètres est recommandé pour un groupe d’au moins 5 spécimens (minimum strict pour un groupe) mais si la longueur de la cuve est non importante, sa profondeur ou sa largeur est également très importante chez ces cichlidés.

Le premier plan doit comprendre un substrat de gravier fin ou de sable et être dégagé.

L’arrière-plan doit inclure des cachettes parmi les fourrés de plantes rustiques, racines, grottes et bois.

Les Biotodoma cupido aiment un sol composé de sable fin non tranchant.

Les Biotodoma cupido ne touche que très peu au décor, mais il aime jouer avec le sable parfois.

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

La surface du fond est donc beaucoup plus importante que la hauteur de la cuve chez ces cichlidés (sauf en combinaison avec les espèces Pterophyllum et Symphysodon.

Le sol de l’aquarium doit être recouvert de sable, la filtration doit être faible, avec un éclairage modéré, la décoration du bac doit comprendre des pierres plates, des branchages, quelques roches formant des cachettes, des pots en terre cuite, ainsi que quelques plantes.

Les abris peuvent être fabriqués à partir de tourbières et de pierres, de gravier arrondi ou de sable (filtre) doivent être utilisés comme substrat afin que les poissons ne puissent pas se blesser la bouche.

Un mur arrière en pierre avec de nombreuses crevasses est très populaire, mais les grottes faites de pierres ou de racines sont également acceptées par les poissons.

Des pierres plates et quelques plantes robustes complètent l’installation.

La surface du fond est donc beaucoup plus importante que la hauteur de la cuve chez les cichlidés (sauf en combinaison avec les espèces Pterophyllum et Symphysodon.

Tous les mangeurs de terre doivent avoir un sol avec un substrat fin (de préférence du sable) afin de pouvoir montrer leur comportement naturel.

Les espèces Biotodoma se trouvent souvent à proximité des branches et des souches enfoncées, de sorte que le réservoir peut être fourni avec le bois nécessaire.

Les plantes ne sont pas nécessaires, mais sont laissées seules, de sorte qu’elles peuvent être placées dans l’aquarium sans aucun problème.

Le décor de l’aquarium doit refléter le biotope dans lequel vivent les poissons, il est donc préférable d’utiliser de nombreux morceaux de bois flotté ainsi que des pierres plates ou des grottes.

Ce dernier s’avérera particulièrement utile dans la reproduction des  Acarichthys  et  Guianacara . Le bois flotté fournit non seulement des cachettes pour les poissons et a fière allure dans l’aquarium, mais il lessive également les tanins, qui ont tendance à acidifier l’eau dans une certaine mesure.

C’est très bien pour la majorité des espèces en question.

Placez des formations rocheuses contre la vitre arrière du réservoir, créant des grottes et d’autres cachettes. Ajoutez des plantes rustiques et placez au premier plan du sable et quelques roches.

Idéalement, un substrat souple et sableux devrait être utilisé car les membres de ce genre sont en grande partie benthophages.

Le décor supplémentaire est en grande partie un cas de goût personnel, mais les installations les plus favorisées ont tendance à présenter un éclairage relativement faible ainsi que des morceaux de bois flotté et des racines ou des branches dispersées.

Une ou deux roches usées par l’eau peuvent également être incluses pour fournir des sites de frai potentiels si vous le souhaitez.

PLANTES

Les plantes ne sont pas nécessaires, mais sont laissées seules, de sorte qu’elles peuvent être placées dans l’aquarium sans aucun problème.

Utilisez des plantes à feuilles grossières et placez-les dans un pot de fleurs dans le sol afin qu’elles ne puissent pas être déterrées.

La plantation doit être dense par endroits, mais doit aussi laisser aussi beaucoup d’espace pour la nage.

L’aquarium doit être partiellement assombri avec des plantes flottantes.

FILTRATION

Les Biotodoma sont sensibles à la mauvaise eau et une gestion rigoureuse de l’eau est donc importante avec des changements d’eau fréquents, voire meilleurs, continus.

La filtration ne doit pas être trop puissante, car les courants forts ne sont pas appréciés.

Gardez l’aquarium propre et assurez une bonne filtration de l’eau et un remplacement régulier d’une partie de l’eau. Les poissons sont extrêmement sensibles à la pollution de l’eau.

Le débit d’eau doit être assez faible, léger et aucune aération n’est requise.

La qualité de l’eau est de la plus haute importance car ces cichlidés sont susceptibles de détériorer la qualité de l’eau et ne devraient jamais être introduits dans un aquarium biologiquement immature.

La meilleure façon d’obtenir la stabilité souhaitée est de filtrer le réservoir à l’aide d’une combinaison de filtres à cartouche externes et / ou d’un système de puisard et d’effectuer des changements d’eau hebdomadaires minimum de 50 à 70 %.

Des changements d’eau réguliers et une bonne filtration maintiendront la haute qualité de l’eau nécessaire à la survie de ces poissons, et un substrat de sable leur permettra d’afficher des comportements naturels.

La filtration mécanique doit être adaptée pour piéger les petites particules agitées par les poissons, car le sable peut provoquer des blocages ou des problèmes d’usure avec les mécanismes de filtre s’il est autorisé à circuler continuellement dans le système.

Une filtration surdimensionnée et des changements d’eau hebdomadaires jusqu’à 50% de l’eau sont recommandés.

Si le régime d’entretien et / ou le régime alimentaire sont insuffisants, les poissons peuvent développer des problèmes de santé tels que l’érosion de la ligne latérale ou un retard de croissance.

Il est également conseillé de vérifier le filtre, pour s’assurer que la filtration mécanique est adaptée pour piéger même les petites particules de sable déplacées par les poissons, car elles pourraient provoquer des blocages ou des problèmes d’usure des mécanismes de la pompe de filtration si on les laisse circuler en continu dans le système.

La qualité de l’eau a la plus haute importance, car ils sont très sensibles à la pollution et ne doivent jamais être placés dans des aquariums qui ne sont pas bien mûrs.

ECLAIRAGE

Cette espèce réagit négativement à un éclairage brillant.

Un éclairage tamisé est une nécessité si le poisson doit se comporter normalement.

Un éclairage diffus améliorera grandement la coloration des poissons et leur bien-être.

L’éclairage doit convenir à toutes les plantes du réservoir, mais les terrestres eux-mêmes préfèrent généralement une ombre légère.

REFERENCES

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Robins, CR, RM Bailey, CE Bond, JR Brooker, EA Lachner, RN Lea et WB Scott, 1991. Poissons du monde importants pour les Nord-Américains. À l’exclusion des espèces des eaux continentales des États-Unis et du Canada. Am. Poisson. Soc. Spec. Publ. (21): 243 p.

Cichocki, FP, 1977 – Biologie environnementale des poissons 1 (2): 159-169 – Cycle de marée et comportement parental du poisson cichlidé Biotodoma cupido.

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Geophagus (Biotodoma) cupido Meinken, H., in Holly, M., et alii, 1935-1941: 721/22, 1 fig.

Biotodoma cupido Fowler, H.W., 1940: 281.

Geophagus cupido Fowler, H.W., 1940 (2) : 103.

Biotodoma cupido Fowler, H.W., 1945: 252.

Geophagus cupido Veldhuizen, W. & Werner, K., 1955: 97, 1 fig.

Biotodoma cupido Wickler, W., 1956: 333.

Geophagus cupido McInerny, D. & Gérard, G., 1958: 414, 1 fig.

Geophagus cupido Sterba, G., 1966: 710, fig. 1099.

Biotodoma cupido Lowe-McConnell, R.H., 1969: 282, fig. 2.

Holotype: Fig. 23.

Exemplaire ri° 23094 des collections du Naturhistorisches Muséum de Vienne, enregistré comme spécimen type. Longueur totale 147,7 mm.

Natterer signale (in Heckel J., 1840: 401) avoir mesuré plusieurs exemplaires.

Heckel donna la description d’un seul spécimen mais en examina plusieurs pour noter les caractéristiques de la coloration.

Il n’existe pas de paratypes au Musée de Vienne.

AUTRES LIENS

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http://aquadico.com/forum/6778/biotodoma-cupido-rio-nanay/

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ANNEXE

Rosemary Helen LOWE a fait ses études à la HOWELL’S SCHOOL de Denbigh, au Pays de Galles, avant d’être diplômée de l’Université de Liverpool.

Après la Seconde Guerre mondiale, en 1945, LOWE-McCONNELL a mené une enquête sur les pêcheries de tilapia dans la partie sud du lac Nyasa, poursuivant la précédente enquête réalisée en 1939 par Ethelwynn TREWAVAS, Kate Ricardo BERTRAM et John BORLEY.

LOWE-McCONNELL n’a reçu aucun soutien d’organisations de recherche halieutique pour cette enquête et s’est fortement appuyée sur les pêcheurs locaux pour l’aider dans ses recherches.

À la suite de ces études, LOWE-McCONNELL a produit un compte rendu précieux de la pêcherie de tilapia qui a servi de base à une enquête ultérieure sur les cichlidés du Malawi.

Dans le cadre de l’enquête, LOWE-McCONNELL a identifié cinq espèces de tilapiine et a étudié d’autres poissons économiquement viables, notamment Labeo mesops.

En 1948, LOWE-McCONNELL a étudié comme agent de recherche au British Overseas Research Service sur les rives ougandaises du lac Victoria.

Elle a aidé à fonder l’Organisation de recherche sur les pêcheries d’Afrique de l’Est et a brièvement servi en tant que directeur par intérim.

Ses recherches se sont à nouveau concentrées sur le tilapia en tant qu’espèce de pêche potentielle.

Pendant ce temps, elle a aidé de nombreux chercheurs, y compris Hugh COTT sur ses études de crocodile et Humphry GREENWOOD dans ses recherches sur les cichlidés haplochromines.

Les recherches de Lowe-McConnell au cours de cette période ont servi de base à des évaluations ultérieures de l’impact de la pêche et d’autres activités humaines sur les poissons destinés à l’alimentation.

Après avoir épousé le géologue Richard McCONNELL, le 31 décembre 1953, elle a dû démissionner du BRITISH COLONIAL SERVICE en raison du veto mis à son mariage par cette organisation.

Cette règle a empêché l’emploi permanent d’une femme mariée dans la fonction publique britannique.

Peu de temps après leur mariage, McCONNELLS est muté à Bechuanaland, où leur recherche commune est axée sur  histoire naturelle botswanaise.

Pendant ce temps, LOWE-McCONNELL a été nommé ichtyologiste sur le RV Cape St Mary pour mener des travaux de terrain en mer sur le plateau inexploré de la Guyane.

Elle a également développé sa collection de poissons d’ Okavango , maintenant hébergée au Natural History Museum de Londres.

En 1955, elle a décrit quatre nouvelles espèces et sous-espèces de tilapias dans le lac Jipe et la rivière Pangani.

En 1957, Richard est devenu directeur du Geological Survey en Guyane britannique et LOWE-McCONNELL a fourni un soutien à la recherche.

Elle a également été embauchée par le ministère de l’Agriculture et des Pêches de Guyane pour mener des enquêtes sur les poissons dans des zones non étudiées, ce qui a fourni une base pour l’étude des communautés de poissons Rupununi diverses et écologiquement complexes.

Son article de 1959 sur les différences entre les espèces de tilapia a servi de base à la division d’ Ethelwynn TREWAVAS des genres de poissons de tilapiine.

Lorsque Richard a pris sa retraite en 1962, les McConnell sont retournés en Angleterre, où Lowe-McConnell a rejoint le Natural History Museum de Londres en tant qu’associé.

Pendant son séjour au musée, Lowe-McConnell a travaillé en étroite collaboration avec Ethelwynn TREWAVASE sur leurs vastes collections et leurs recherches mondiales.

En 1968, LOWE-McCONNELL a été nommé ichtyologiste sur la Société Royale de Londres / Expédition de la Société Géographique Royale Xavantina Cachimbo au nord-est du Mato Grosso, Brésil.

Elle s’est rendue au lac Gatun au Panamá en 1979 pour aider Thomas ZARET à étudier l’impact d’une espèce de cichla introduite.

Lowe-McConnell était largement reconnue comme une chef de file dans son domaine et a participé à de nombreuses conférences, projets et publications internationaux.

Son travail a été demandé par des organisations mondiales, y compris l’ Organisation des Nations Unies pour l’ alimentation et l’agriculture, le Programme de développement des Nations Unies et le Centre international de gestion des ressources aquatiques vivantes.

Au cours des années 1980 au début des années 2000, LOWE-McCONNELL a travaillé avec des projets de recherche et des organes de gouvernance des Grands Lacs, y compris la Lake Victoria Fisheries Organization.

En 1997, LOWE-McCONNELL a reçu la médaille linnéenne de zoologie de la Linnean Society of London.

LOWE-McCONNELL a continué à rester active dans son domaine jusqu’à sa mort le 22 décembre 2014 à St. George’s Park à Ditchling, en Angleterre.

[1] L’hypoxie (du grec ὑπό (« sous »), et ὀξύς (« pointu »)) est une inadéquation entre les besoins tissulaires en oxygène et les apports. Elle peut être la conséquence de l’hypoxémie (diminution du taux d’oxygène dans le sang).

[2] L’hypercapnie ou l’hypercarbie est un phénomène qui survient lorsque la pression partielle de CO2 dans le sang artériel (PaCO2) normalement voisine de 5,3 kPa ± 0.5 (40 mm Hg ± 4) devient trop importante ; on parle alors de surcharge du sang artériel en CO2.

[3] En éthologie, un comportement agonistique (grec ancien ἀγωνιστικός, agônistikos, « de compétition ») désigne l’ensemble des conduites liées aux confrontations de rivalité entre individus. Ce comportement qui englobe l’agression (attaque, comportement de menace, défense) et la fuite, est notamment chargé de régler les problèmes de tension dans un groupe social (territorialité, accouplement).

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