Cincelichthys bocourti

Cincelichthys bocourti – Vaillant & Pellegrin, 1902

Cincelichthys bocourti est certainement un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale.

Sa couleur “or”, exceptionnelle et son tempérament sympathique ont font un joyau qu’il convient de maintenir au moins une fois dans une vie d’aquariophile.

Cincelichthys bocourti est certainement un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale.

Sa couleur “or”, exceptionnelle et son tempérament sympathique ont font un joyau qu’il convient de maintenir au moins une fois dans une vie d’aquariophile.

C’est un cichlidé qui vit en couple ou en groupe constitué organisé autour d’une hiérarchie bien établie.

Il se rencontre à mi-profondeur et à proximité du fond de l’eau en milieu naturel. Bien que légèrement territorial, c’est un poisson paisible qui se comporte généralement façon pacifique avec les autres espèces même s’il devient plus combatif en période de reproduction.

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Naturellement, comme d’autres cichlidés, on lui reconnaîtra une forte tendance à creuser et à transformer son environnement !

…mais quel joyau !

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Kronoheros umbriferum

KRONOHEROS UMBRIFERUS – MEEK & HILDEBRAND, 1913

Les grands cichlidés sont connus pour évoquer des images de puissance et de grandeur.

Les “umbrifera” adultes sont tout cela et plus encore – pas seulement en raison de leur taille mais parce qu’ils associent des couleurs magnifiques à une personnalité extravertie tout en se comportant avec grâce et dignité.

Ce très grand et beau cichlidé du Nouveau Monde, nommé “cichlidé turquoise“, nom scientifique “Kronoheros umbriferum” est un cichlidé originaire d’Amérique centrale.

On le trouve sur le versant du Pacifique à l’est du Panama dans les bassins hydrographiques des rivières Atrato et Magdalena en Colombie et des bassins versants des rivières Tuíra et Chucunaque au Panama.

Cette espèce est le seul membre connu de son genre.

Kronoheros umbriferum, ex-“Caquetaia umbrifera” a été décrit pour la première fois en 1913 sous le nom de “Cichlasoma umbriferum” par MEEK et HILDEBRAND, puis a régulièrement changé d’appellation avant de rejoindre le genre Kronoheros dont il est le seul membre.

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Vieja maculicauda

Le Vieja maculicauda, « cichlidé à ceinture noire », Introduit dans le milieu aquariophile par REGAN en 1905, aime les berges ombragées de lacs et de rivières lentes où il peut se cacher parmi les racines et les bûches submergées et fouiller le fond boueux ou sableux pour des collations.

Le Vieja Maculicauda, connu localement sous le nom de « Chumbimba », est une espèce endémique qui est répandue dans toute la région des Caraïbes de la Méso-Amérique, de la province d’Usumacinta à San Juan et se terminant à l’isthme de la rivière Chagres.

Principalement herbivore, les détritus et les graines qu’il y trouve le comblent entre de plus gros repas de fruits tombés ou de plantes terrestres et aquatiques submergées qui lui sont offerts.

Bien qu’il accepte les grands flocons, pellets, vers de terre et larves de moustiques dans l’aquarium, ce poisson a certainement besoin de beaucoup de légumes frais comme des pois, de la laitue et des épinards pour se développer.

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Etude sur la filtration à décantation lamellaire – 2ème partie

La décantation lamellaire est l’un des procédés que l’on peut mettre en œuvre pour séparer la pollution véhiculée dans les eaux de ruissellement.

Les décanteurs lamellaires présentent l’avantage d’être à la fois des ouvrages compacts comparativement aux bassins de retenues, mais également, d’offrir des performances élevées du fait de leur surface de décantation très étendue.

L’optimisation de leur fonctionnement hydraulique devrait permettre d’obtenir un écoulement homogène sur toute la surface de décantation, et des conditions d’écoulement proche d’un régime laminaire.

Si leur usage est principalement industriel, il y toujours moyen de les convertir à un usage aquariophile ; c’est le but de cette série d’articles dédiée à la filtration lamellaire.

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Parachromis motaguensis

Parachromis motaguensis est un grand cichlidé prédateur originaire d’Amérique centrale.

Tout comme les autres membres du genre Parachromis, il est souvent appelé “Guapote”.

Parachromis motaguensis est aussi l’un des Guapotes les plus remarqués, principalement grâce à la très belle coloration portée par les spécimens reproducteurs.

Son nom commun en anglais est “Red Tiger Cichlid”, c’est, fait exceptionnel, un nom dérivé du à l’apparence exceptionnelle des femelles reproductrices.

L’espèce est également connue sous le nom de faux cichlidé “guêpe jaune“.

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Vieja breidohri

Les Viejas comptent parmi les cichlidés les plus connus et les plus appréciés des aquariophiles cichlidophiles américains.

Vieja breidohri est certainement l’un des plus coloré et celui le moins répandu dans le monde aquariophile.

Les adultes sont parmi les plus colorées mais les juvéniles sont toujours très ternes et peu attractifs, en particulier quand ils sont exposés à la vente dans des bacs trop petits où, en plus, ils sont stressés !

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Crenicichla (lacustris) tesay

Crenicichla tesay, Jorge CASCIOTTA & Adrian ALMIRON, 2008

Crenicichla tesay vit dans le drainage de la rivière Parana et a été décrit par les ichtyologues argentins Jorge Casciotta et Adriana Almiron.

Crenicichla tesay a été capturé dans la rivière en amont Iguazu des chutes d’Iguazu en Argentine, dans un environnement marqué par des chutes et des piscines à l’eau courante claire et rapide.

Le fond de cet habitat est constitué de pierres, de boue et de sable.

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Crenicichla (lugubris) sp. “Venezuela” (Mataguaro)

Crenicichla lugubris sp. “Venezuela” (Mataguaro)

Cette espèce géante est exportée d’Amérique du Sud depuis des années et, comme la plupart des poissons du groupe strigata / lugubris, elle est généralement vendue sous le mauvais nom de Crenicichla strigata.

Le vrai Crenicichla strigata ne se trouve que dans l’est du Brésil, près de la région de Rio Tocantins.

Le vrai Crenicichla strigata est aussi un poisson plus vert avec une tache humérale distincte ocellée. Ce poisson ne présente pas beaucoup de taches humérales.

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Hypselecara temporalis

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HYPSELECARA TEMPORALIS – GUNTHER 1862

Hypselecara temporalis ou “cichlidé chocolat“, est également connu sous le nom de “cichlidé émeraude” en raison de la palette de couleurs dont cet animal peut se parer.

Hypselecara temporalis est originaire du bassin amazonien de l’Amérique du Sud et est élevé en captivité depuis un certain nombre d’années.

Trop souvent, il est ignoré par les aquariophiles qui, s’ils en essaient la maintenance, sont ensuite conquis par sa beauté.

Il ne laisse pas indiffèrent, la couleur de ces poissons à maturité est principalement brune, entrecoupée de différentes nuances de rouge, orange, or, vert et jaune.

Cependant, comme chez un caméléon, la coloration de Hypselecara temporalis peut varier énormément d’un individu à l’autre, en fonction de facteurs tels que l’humeur, l’âge, le régime alimentaire, etc…

En outre, pour l’identifier, Hypselecara temporalis présente une tache noire bien visible sur la partie supérieure du milieu du dos et une autre tache moins prononcée sur le pédoncule, ou la base de la queue du poisson.

Le cichlidé émeraude est devenu aujourd’hui un peu démodé.

C’est une chose assez triste, car ce grand cichlidé est impressionnant, les mâles peuvent atteindre 30 centimètres de long, les femelles restent toujours beaucoup plus petites et il est l’une des plus belles espèces de cichlidés d’Amérique du Sud.

Ses splendides couleurs rouges sont sa marque de fabrique et elles sont la manifestation d’une vraie forme sauvage !

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Crenicichla (missioneira) hadrostigma

Crenicichla missioneira hadrostigma – C. LUCENA, V. BERTACO, E. PEREIRA & J. DA SILVA, 2006.

Deux nouvelles espèces du genre Crenicichla du haut bassin de l’Uruguay ont récemment été décrites : Crenicichla hadrostigma et Crenicichla empheres (qui fera l’objet d’un prochain article).

Ces deux espèces font partie du groupe d’espèces Crenicichla missioneira qui compte aussi :

  • Crenicichla missioneira,
  • Crenicichla minuano,
  • Crenicichla tendybaguassu,
  • Crenicichla igara,
  • Crenicichla jurubi.

Il faut savoir que toutes ces espèces  sont présentes dans les bassins hydrologiques du haut et du milieu de l’Uruguay.

Crenicichla hadrostigma se distingue par une tache post-temporale bien visible ocellée, l’absence de tache humérale et de bande latérale, ainsi que par la présence chez les mâles de neuf à 16 barres verticales étroites s’étendant du dos à une ligne horizontale passant par le bord inférieur de l’aisselle pectorale.

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Etude sur la filtration à décantation lamellaire – 2ème partie (suite et fin)

Il existe 3 types de décanteurs lamellaires  Décanteurs à contre-courant : L’alimentation en eau se fait par le bas ainsi l’eau et les solides décantés circulent en sens inverse de la décantation de la boue ; Décanteurs à co-courant : l’eau et les solides décantés circulent dans le même sens ; Décanteurs à courant croisés : L’alimentation en eau se fait latéralement. L’eau et les solides décantés circulent selon des directions perpendiculaires aux lamelles.  – EFFICACITÉ Le décanteur particulaire est défini par : le débit maximum qu’il peut recevoir ; la charge hydraulique souhaitée. Plus la charge hydraulique est faible et plus le décanteur est efficace pour piéger les MES. Ce principe de fonctionnement est tout simplement l’opposé de ce qui se fait en aquariophilie, où la valeur de l’efficacité d’une filtration est liée au débit de sa pompe. Plus la pompe a de débit, meilleur serait la filtration qui, par ailleurs est souvent contrainte par un petit volume. Dans le cas de la filtration par décantation lamellaire, c’est un principe de fonctionnement totalement opposé qui est mis en évidence, on retient : Un grand volume pour la cuve de filtration par décantation lamellaire Une surface de place /tubes la grande possible pour le recueil des MES Un débit très faible et régulé de l’eau pour éviter au maximum les tourbillons parasites. Le rendement de décantation des MES dépendra de la vitesse de chute choisie. Plus la vitesse de chute des particules sera lente, plus le rendement de la décantation sera important. Connaissant le débit nominal Q (ou débit maximum admis) du dispositif ainsi que sa surface de séparation S, on peut facilement déduire la vitesse de chute Vc et donc le rendement épuratoire espéré. Ainsi, le taux d’abattement des MES avec un débit d’entrée régulé est directement fonction de (more…)

Un bac de 6 mètres de long en bois par ADAM – 4ème partie

Les bacs de grande taille ou/et réalisations “exceptionnelles” sont parmi les sujets préférés de CICHLID@MERIQUE qui ne manque pas l’occasion de raconter le périple, le “tour de force”, parfois qu’accomplit l’auteur de telles réalisations. 

Ce n’est pas le bac d’Adam, simplement une idée de réalisation….

La construction de cet aquarium est atypique pour plusieurs raisons :

  1. Elle est l’oeuvre d’un bricoleur seul.
  2. Les techniques employées sont uniques et sortent des habitudes classiques…

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3 – Le saviez-vous ?

Morphologie – caractères communs : LES ÉCAILLES Les écailles “Ganoïdes” : Ce sont plaques dermiques épaisses, plus ou moins rectangulaires, donnant à l’animal un aspect cuirassé. Les écailles “Placoïdes” : On les trouve chez les poissons cartilagineux, ce sont des sortes de petites dents enchâssées dans la peau avec la pointe dirigée vers l’arrière – Ce type d’écailles donne une peau rugueuse (papier de verre) longtemps utilisée autrefois comme un revêtement ornemental en ébénisterie (galuchat). Les écailles “Cycloïdes” : Elles sont présentes chez les poissons osseux, ce de sont minces lames disposées comme les ardoises d’un toit, elles se recouvrent les unes les autres à l’arrière, elles grandissent durant toute la vie de l’animal et s’accroissent par la périphérie, inégalement suivant les saisons. Les écailles “Cténoïdes” : Elles sont présentes les poissons osseux à rayons épineux. (more…)

Crenicichla (lacustris) tapii

Crenicichla tapii – PIALEK, DRAGOVA, CASCIOTTA, ALMIRON & ŘICAN, 2015

Cinq espèces de Crenicichla ont été répertoriées jusqu’à présent dans la partie inférieure du fleuve Iguazú.

Quatre d’entre elles sont endémiques (membres du complexe d’espèces Crenicichla mandelburgeri du groupe Crenicichla lacustris) et vivent en sympatrie.

La cinquième espèce (Crenicichla lepidota) appartient à un groupe d’espèces centré sur l’Amazonie / Orinoco, Crenicichla saxatilis et n’est apparentée que de loin aux espèces restantes.

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Méthode d’identification des Crenicichla du Rio Uruguay

Méthode d’identification des espèces Crenicichla du Rio Uruguay (élargie à partir des travaux de Lucena & Kullander, 1992)

Le Rio Uruguai (Rio Uruguay en Uruguay et en Argentine; Fig.1) est le plus petit des trois principaux affluents du Rio de la Plata: Il mesure 1 838 km de long et draine une superficie de 365 000 km2 (Di Persia & Neiff, 1986).

Sa faune piscicole était connue depuis longtemps principalement des collections de la partie inférieure du bassin de drainage uruguayen, mais certaines collections argentines auraient également été rapportées. Di Persia & Neiff (1986) a présenté un tableau récapitulatif des espèces de poissons du bassin de l’Uruguai, recensant plus de 149 espèces indigènes.

A cette époque, la faune avait semblé assez semblable à celle du Rio Paranâ, situé à proximité, et des cours d’eau côtiers de l’Uruguay et du sud du Brésil.

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