19ème Salon de l’aquariophilie et de la terrariophilie le 4 & 5 février 2023 à Antibes

Dès 8h00 : Accueil, installation des poissons et coraux de la bourse. 10h00 : Ouverture du Salon et des stands. Des professionnels aquariophiles et terrariophilies vous proposent des animaux, du matériel, de la nourriture, de la lecture. Des associations locales ou Nationales présentent leurs activités, exposent leurs réalisations. Vente des bons de soutiens dotés de magnifiques lots. NB : La bourse sera fermée de 12h00 à 13h00 pour un contrôle sanitaire et de conformité (Cichlidés et coraux). 13h00 : Ouverture de la bourse aux membres AFC et Aquario-passion. 13h15 : OUVERTURE DE LA BOURSE AU PUBLIC 18h00 ; Fermeture du salon. Toute la journée : une buvette snack est à disposition. (more…)

Rheoheros lentiginosus – Article n°2 (Description)

HEOHEROS LENTIGINOSUS – STEINDACHNER, 1864

Rheoheros lentiginosus se trouve dans les bassins hydrographiques des rivières Grijalva et Usumacinta.

Ces cichlidés préfèrent les habitats à écoulement rapide et riches en minéraux avec un substrat rocheux.

Ces cichlidés préfèrent les habitats riches en minéraux et à écoulement rapide avec un substrat rocheux.

Le bac prévu pour ces poissons devra comprendre de nombreuses cachettes placées dans des amas de roches, les morceaux de bois flotté et des branches plongées dans le substrat.

Atteignant plus de 25 centimètres de longueur, les mâles sont bleu vif avec de petites taches sombres couvrant tout leur corps, ce qui leur a valu le nom commun de «cichlidé à taches de rousseur».

De leur côté, les femelles sont longues et maigres avec des écailles mouchetées d’or, des taches noires et des nageoires accentuées de rouge et de bleu.

Rheoheros lentiginosus est territorial par nature ce qui n’empêche pas que ce cichlidé peut être gardé aux côtés d’autres cichlidés robustes dans de très grands bacs conçus avec des territoires distincts formés par des points de repère.

Rheoheros lentiginosus est un cichlidé assez exigent  pour la qualité de son eau dont les conditions optimales de l’eau comprennent des températures de 26 à 30°C et un pH basique compris entre 7,0 et 8,0 et une dureté de 178 à 267 ppm.

Rheoheros (McMAHAN & MATAMOROS, 2015) est un taxon assez récent qui ne contient que deux espèces :

  • Rheoheros lentiginosus ;
  • Rheoheros coeruleus.

Ces deux espèces étaient anciennement placés dans Theraps.

Rheoheros est principalement caractérisé par un motif de couleur unique de taches et/ou de barres sombres sur un corps allongé.

C’est une belle espèce ressemblant aux espèces Coeruleus du même genre, et se distingue par le motif sur le côté du corps, les traits du visage et la taille finale.

Dans l’ensemble, à bien observer, Rheoheros ressemble par bien des aspects à un Vieja Argentéa divisé en deux et donc bien plus élancé élancé.

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Rheoheros lentiginosus – Article n°1 (Répartition & Taxonomie) + BONUS

RHEOHEROS LENTIGINOSUS – STEINDACHNER, 1864

Rheoheros lentiginosus se trouve dans les bassins hydrographiques des rivières Grijalva et Usumacinta.

Ces cichlidés préfèrent les habitats à écoulement rapide et riches en minéraux avec un substrat rocheux.

Ces cichlidés préfèrent les habitats riches en minéraux et à écoulement rapide avec un substrat rocheux.

Le bac prévu pour ces poissons devra comprendre de nombreuses cachettes placées dans des amas de roches, les morceaux de bois flotté et des branches plongées dans le substrat.

Atteignant plus de 25 centimètres de longueur, les mâles sont bleu vif avec de petites taches sombres couvrant tout leur corps, ce qui leur a valu le nom commun de «cichlidé à taches de rousseur».

De leur côté, les femelles sont longues et maigres avec des écailles mouchetées d’or, des taches noires et des nageoires accentuées de rouge et de bleu.

Rheoheros lentiginosus est territorial par nature ce qui n’empêche pas que ce cichlidé peut être gardé aux côtés d’autres cichlidés robustes dans de très grands bacs conçus avec des territoires distincts formés par des points de repère.

Rheoheros lentiginosus est un cichlidé assez exigent  pour la qualité de son eau dont les conditions optimales de l’eau comprennent des températures de 26 à 30°C et un pH basique compris entre 7,0 et 8,0 et une dureté de 178 à 267 ppm.

Rheoheros (McMAHAN & MATAMOROS, 2015) est un taxon assez récent qui ne contient que deux espèces :

  • Rheoheros lentiginosus ;
  • Rheoheros coeruleus.

Ces deux espèces étaient anciennement placés dans Theraps.

Rheoheros est principalement caractérisé par un motif de couleur unique de taches et/ou de barres sombres sur un corps allongé.

C’est une belle espèce ressemblant aux espèces Coeruleus du même genre, et se distingue par le motif sur le côté du corps, les traits du visage et la taille finale.

Dans l’ensemble, à bien observer, Rheoheros ressemble par bien des aspects à un Vieja Argentéa divisé en deux et donc bien plus élancé élancé.

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Parachromis : ces poissons d’aquarium qui menacent la biodiversité des tropiques

Parachromis : ces poissons d’aquarium qui menacent la biodiversité des tropiques Par Benoit CHARTRER, publié le 21/02/2021    Originaires d’Amérique centrale, les Parachromis sont devenus progressivement des envahisseurs de renom. En 2021, De la Floride à Java, en passant par l’Australie et le Brésil, les scientifiques s’alarment sur l’expansion de ces poissons en régions tropicales. La diffusion de poissons exotiques par l’Homme ne date pas d’hier. Déjà pendant l’antiquité, les carpes sont passées de bassin en bassin jusqu’à atteindre les cours d’eau français. Généralement, ces diffusions proviennent de l’aquaculture et de la pêche sportive. Parmi les poissons plus connus, on connait bien le black bass, la perche soleil ou encore le tilapia du Nil. CARPE © C. Bossé BLACK BASS © I. Szabo PERCHE SOLEIL © D. Florian   La mondialisation a accentué la densification des échanges et décuplé le phénomène. Le secteur aquariophile n’est pas épargné. Comme la plupart des poissons d’ornement proviennent des régions tropicales, c’est dans ces régions que les risques sont élevés. À chaque environnement ces animaux à fort potentiel invasif. Dans les lacs tropicaux du Nicaragua, la palme revient aux vivipares et à des cichlidés piscivores : les Parachromis. – Parachromis : Des gloutons prolifiques Fin des années 80, leurs belles couleurs et leur caractère ténébreux séduisent les aquariophiles. Partout dans le monde, des passionnés entreprennent la réalisation d’un lit douillet pour les accueillir. Problème : Les Parachromis ne sont pas des petits poissons d’aquarium colorés qui amusent les enfants. Les petits poissons colorés, ils les gobent d’un coup sec avec leurs larges mâchoires. Parachromis Managuensis © R. Allgayer Parachromis Dovii © Kevin Dickinson Parachromis Loisellei © J. Dubosc Parachromis Motaguensis © R. Allgayer   Les Parachromis ont tout pour plaire même aux plus novices : ils sont résistants, faciles à reproduire et s’adaptent à tout type de nourriture. Les clés de leur succès sont les mêmes que celles du (more…)

Paraneetroplus gibbiceps- Article n°4 (Reproduction & Elevage & Conservation)

Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864

La plupart des cichlidés néotropicaux occupent des habitats lentiques dans les rivières et les ruisseaux; mais il existe également un certain nombre d’espèces rhéophiles moyennement à fortement adaptées.

La diversité des cichlidés s’explique à la fois par les soins avancés du couvain, leur morphologie particulière, leur adaptation physiologique aux milieux dans lesquels ils vivent et par bien d’autres critères qui font la richesse et expliquent l’engouement que ces cichlidés suscitent chez les aquariophiles.

Ces dernières comprennent entre autres de nombreuses espèces de Crenicichla et les genres Teleocichla et Retroculus, qui sont distribués principalement dans les hauts plateaux brésiliens et guyanais, mais l’Amérique du sud n’est pas la seule à compter ce type de poisson : il en existe aussi en Amérique centrale !

La majorité des cichlidés néotropicaux se nourrissent d’une variété d’invertébrés et de certaines matières végétales, parmi toutes ces espèces, il en existe quelques-unes appartenant au genre méconnu « Paraneetroplus ».

Ces espèces se sont spécialisés pour vivre dans leur biotope et présentent des caractères physiques particuliers, souvent proches de certains cichlidés africains.

Paraneetroplus gibbiceps est l’une des ces espèces, parfaitement méconnue du grand public des aquariophiles, parfois maintenu par quelques cichlidophiles curieux et à l’affut de la nouveauté et du poisson qui sort du commun.

La maintenance de cette espèce est aussi particulière et exigeante, ce qui explique aussi sa faible diffusion dans le monde aquariophile.

Bref, une découverte de Paraneetroplus gibbiceps s’imposait !

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