HYPSELECARA TEMPORALIS – GUNTHER 1862
Hypselecara temporalis ou “cichlidé chocolat“, est également connu sous le nom de “cichlidé émeraude” en raison de la palette de couleurs dont cet animal peut se parer.
Hypselecara temporalis est originaire du bassin amazonien de l’Amérique du Sud et est élevé en captivité depuis un certain nombre d’années.
Trop souvent, il est ignoré par les aquariophiles qui, s’ils en essaient la maintenance, sont ensuite conquis par sa beauté.
Il ne laisse pas indiffèrent, la couleur de ces poissons à maturité est principalement brune, entrecoupée de différentes nuances de rouge, orange, or, vert et jaune.
Cependant, comme chez un caméléon, la coloration de Hypselecara temporalis peut varier énormément d’un individu à l’autre, en fonction de facteurs tels que l’humeur, l’âge, le régime alimentaire, etc…
En outre, pour l’identifier, Hypselecara temporalis présente une tache noire bien visible sur la partie supérieure du milieu du dos et une autre tache moins prononcée sur le pédoncule, ou la base de la queue du poisson.
Le cichlidé émeraude est devenu aujourd’hui un peu démodé.
C’est une chose assez triste, car ce grand cichlidé est impressionnant, les mâles peuvent atteindre 30 centimètres de long, les femelles restent toujours beaucoup plus petites et il est l’une des plus belles espèces de cichlidés d’Amérique du Sud.
Ses splendides couleurs rouges sont sa marque de fabrique et elles sont la manifestation d’une vraie forme sauvage !
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REPARTITION
Hypselecara temporalis est une espèce endémique de l’Amérique du Sud, qui ne se rencontre nulle part ailleurs.
En effet, ce cichlidé peuple les eaux douces du bassin du fleuve Amazone, on trouve Hypselecara temporalis dans :
- Les bassins Ucayali ;
- Le fleuve Amazone au Pérou ;
- Le bassin de la rivière Amazonas en Colombie ;
- La rivière Solimôes-Amazone au Brésil, au sud-est de Cameta ;
- Également dans les rivières d’Amapá (Brésil) et le bassin de la rivière Oyapock au Brésil.
REMARQUE : L’Oyapock, anciennement Wiapoco, en néerlandais et en portugais Oiapoque, est un fleuve qui marque la frontière entre le Brésil et la France en Guyane.
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DISTRIBUTION
Hypselecara temporalis a une vaste aire de répartition, il est présent dans :
- Les bassins des fleuves Solimôes-Amazon et Oyapock au Brésil,
- Le bassin de drainage d’Amazonas en Colombie ;
- Le bassin de Rio Ucayali au Pérou.
Ce gentil géant se trouve le plus souvent dans des étendues d’eau calmes et dans les sections à courant lent des rivières troubles.
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BIOTOPE NATUREL
Dans son environnement naturel, on le trouve parmi les racines de rivières où l’eau coule assez lentement mais qui reste relativement turbulente.
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DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE & POPULATION
Hypselecara temporalis est très répandue au Pérou, en Colombie, au Venezuela, au Brésil et en France (Guyane), dans divers cours d’eau et lacs, mieux connue dans les fleuves Amazone, Ucayali, Solimões, Amapá et Oyapock.
Hypselecara temporalis vit en Amazonie et dans ses affluents.
Les rivières où sont présents Hypselecara temporalis ont pour caractéristiques d’avoir un débit lent, une couche épaisse de feuilles et ses animaux se rencontrent dans les endroits légèrement profonds.
Les troncs, les branches et les brindilles tombés dans l’eau créent des débris naturels qui servent d’abris aux poissons.
Les berges sont couvertes de fourrés continus et, à travers leur couronne verte, la lumière ne pénètre que par endroits.
Au fond du cours d’eau, il y a très souvent une épaisse couche de feuilles mortes. Les grumes, les branches et les brindilles qui tombent dans l’eau créent des blocages naturels qui servent d’abris pour les poissons.
Par endroits, des racines étroitement entrelacées d’arbres côtiers pendent dans l’eau. Les troncs d’arbres qui s’y accrochent sont suspendus dans l’eau.
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BIOTOPE & HABITAT
Hypselecara temporalis occupe principalement les couches inférieures du cours d’eau.
Le poisson se trouve principalement dans les eaux amazoniennes à flux lent, plus chaudes et riches en limon.
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NOMS
Hypselecara est un petit genre composé de deux représentants répartis sur l’Orénoque et l’Amazone et qui, jusqu’à présent était subdivisé sous le genre commun Cichlasoma.
Les deux espèces ont une bouche pointue quand elles sont jeunes et front haut avec formation de bosses avec l’âge.
Les représentants de ce genre sont Hypselecara temporalis et Hypselecara coryphaenoides.
On peut confondre les Hypselecara coryphaenoides (Heckel, 1840) avec Hypselecara temporalis : Ces deux espèces ont souvent été qualifiées des mêmes synonymes dans la littérature scientifique.
Hypselecara coryphaenoides, cependant, ont seulement 6 rayons de nageoires dures dans la nageoire anale.
Cette espèce présente également une couleur brun à brun-noir au lieu de rouge vin et une tache au dessus de la bande longitudinale supérieure.
Hypselecara temporalis fait partie du petit nombre d’espèces qui ont longtemps été conservées et élevées dans des aquariums allemands depuis les années trente.
Dans sa première description par Günther en 1862, Il s’est tout d’abord appelé Heros temporalis. Ensuite de nombreuses autres descriptions lui ont donné des synonymes variés, notamment :
- Hypselecara temporalis – GÜNTHER, 1862 ;
- Heros temporalis – GÜNTHER, 1862 ;
- Cichlasoma temporal e- GÜNTHER, 1862 ;
- Acara crassa – STEINDACHNER, 1875 ;
- Cichlasoma crassum – STEINDACHNER, 1875 ;
- Heros goeldii – BOULENGER, 1897 ;
- Cichlasoma hellabrunni – LADIGES, 1942 ;
- Cichlasoma temporalis.
Après avoir été longtemps classée dans le genre Cichlasoma, cette espèce a ensuite été subdivisée avec les Hypselecara coryphaenoides dans le genre Hypselecara.
Ce genre a été créé par Kullander en 1986.
En 2014, FROESE et PAULY énumèrent Heros temporalis, Cichlasoma temporale, Acara crassa, Cichlasoma crissum, Heros goeldii et Cichlasoma hellabrunni comme étant des synonymes valides du nom Hypselecara temporalis.
Autres noms scientifiques supplémentaires :
- Acara temporalis ;
- Astronotus crassa ;
- Cichlasoma arnoldi ;
- Cichlasoma coryphaenoides ;
- Cichlasoma crassa ;
- Cichlasoma goeldii ;
- Cichlasoma hellabrunni ;
- Cichlasoma temporale ;
- Chuco axelrodi ;
- Cichlasoma temporalis ;
- Cichlasoma temporale ;
- Cichlasoma crassum ;
- Heros crassa ;
- …
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NOMS COMMUNS
C’est certainement l’un des plus beaux poissons et le plus merveilleux qui nous soit parvenu du bac hydrographique brésilien.
Parfois appelé “Brazhnik“, il tire ce surnom de sa couleur étrange identique à celle d’un papillon :
Les autres synonymes sont :
- cichlazoma Smaragd ;
- cichlasoma Crassus, vin de Cichloma ;
- Astronotus crassa ;
- Héros crassa ;
- Héros goeldii ;
- Cichlasoma hellabrunni ;
- Acará, Acará açai, Cará de lago, Câra – en Portugais.
- Bufurque, Bujurqui, Vieja – en Espagnol ;
- Chocolate cichlid, Emerald cichlid – en Anglais ;
- Cichlazomas Smaragdva ;
- Tsikhlazoma Smaragdova ,
- Emerald Cichlid ;
- Hellabrunn Cichlid ;
- …
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ÉTYMOLOGIE
Il est très difficile de trouver l’origine étymologique de ce nom “Hypselecara” de même que connaitre les raisons de ce choix par les scientifiques.
En tout état de cause, en décomposant le nom en “Hypsele – acara” et effectuant des recherches ont obtient ces renseignements :
⇒ hypsele
⇒ Acara (origine sanscrit ????) est un concept utilisé dans le contexte du droit hindou classique qui fait référence aux lois coutumières ou aux normes communautaires d’un groupe social particulier.
Ces normes communautaires sont définies et mises en pratique par des personnes qui ont acquis le respect de ceux qui appartiennent à chaque groupe, comme un dirigeant ou un ancien de la communauté.
Bien que, dans le Dharmasastra, la personne idéale qui définisse l’acara d’un lieu particulier soit dictée comme une personne connaissant les Védas ou «instruite», dans la pratique, ce rôle est souvent confié aux chefs de groupe ainsi qu’aux érudits védiques.
⇒ Temporalis
Dans le choix de nom, il a certainement été fait allusion aux tempes de ce poisson qui sont si remarquables.
…les informations qui pourraient être apportées sur l’étymologie de ce nom sont les bienvenues !
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DESCRIPTION
Hypselecara temporalis forme avec Hypselecara coryphaenoides (HECKEL 1840) le genre classé par Kullander (1986).
Déjà en 1862, cette espèce était décrite par Albert GÜNTHER comme étant Heros temporalis.
Les deux espèces ont une longue histoire taxonomique, dans laquelle beaucoup de grands noms du passé ont joué un rôle : GÜNTHER, HECKEL, JARDINE, AHL, STEINDACHNER, BOULANGER et KULLANDER.
Hypselecara temporalis est un cichlidé robuste et robuste qui peut atteindre environ 30 centimètres.
L’espèce est généralement connue comme un cichlidé tranquille.
Cette espèce est présente dans le monde aquariophile depuis très longtemps, et aussi à cause de ses couleurs spéciales, qui peuvent varier selon les poissons, une apparence populaire. Les couleurs principales sont le vert et le rouge.
Ce cichlidé a la “forme classique” du corps de cette famille de poissons.
Il convient de noter que la couleur du poisson varie beaucoup, la couleur principale peut varier considérablement sur le corps, mais il peut y avoir plusieurs couleurs, le plus souvent de couleur or, rouge et verte.
Malgré ses couleurs remarquables, Hypselecara temporalis est peu répandu chez les aquariophiles !
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MORPHOLOGIE
Ce cichlidé a la “forme classique” du corps de cette famille de poissons.
Les mâles sont généralement plus grands et peuvent être reconnus par les rayons prolongés des nageoires.
C’est un poisson dont la forme générale fait penser à la forme d’un œuf, poisson assez trapu de couleur brique foncée (rouge vin).
Son corps est ovale, haut et aplati latéralement, le profil de la tête est raide et arrondi.
Le corps est allongé et comprimé le long des côtés.
La ligne du front monte fortement vers le haut, les individus matures sont remarquable grâce leur dos élevé.
La tête est grosse, les yeux sont énormes, les lèvres sont épaisses.
Il possède une petite bouche.
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TAILLE
L’Hypselecara temporalis atteint en générale une longueur maximale d’environ 25-30 centimètres, mais parfois, en raison des conditions de maintenance privilégiées et avec l’aide d’une bonne nourriture, il dépasse cette longueur de quelques centimètres dans le cadre d’une maintenance en aquarium.
Les femelles Hypselecara temporalis restent toujours plus petites que les mâles.
En règle générale, les Hypselecara temporalis ne dépassent pas les 20 centimètres en milieu sauvage.
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COLORATION
La coloration varie et dépend du lieu d’origine et du bien-être du poisson. Il est difficile de définir un patron de couleurs précis pour ce poissons tant il est riches en couleurs !
En général, il est vert-brunâtre avec un éclat rougeâtre ou doré, qui se transforme en une couleur rouge foncé dans la moitié inférieure du corps, sur la poitrine, la tête et à la base de la nageoire caudale.
Il peut être aussi de couleur marron clair avec des rougeurs rouge ou or, sur le bas du corps, le torse, la tête et le long de la base de la nageoire caudale jusqu’au rouge foncé.
L’Hypselecara temporalis a différentes couleurs, mais sa couleur principale est souvent rose orangée tirant sur la couleur “vin”, la couleur de base est jaune moutarde à vert olive avec une grosse tache noire caractéristique à la partie médiane du corps.
La couleur de base d’Hypselecara temporalis quand il atteint la taille adulte est vert jaunâtre.
Du bord postérieur de l’œil à une petite tache sur la partie supérieure de la base de la nageoire caudale, il existe une bande sombre et inégale qui peut disparaître par la suite en vieillissant.
Au milieu du corps se trouve un gros point noir.
Mais il existe des variations lorsque, à la place de la tache, se trouve une bande horizontale de couleur sombre, on constate alors l’apparition de deux taches sur le corps au milieu et à la base de la queue.
Parfois, sur le côté et la tête, de vagues rayures transversales apparaissent aussi.
La bande noire avec la tache au milieu n’est pas toujours clairement visible.
Au milieu des flancs du corps et à la racine de la queue se trouve une tache noire, généralement ovale ou arrondie.
Ces taches sont visibles en fonction de l’humeur.
Les régions du ventre et de la gorge sont rouge vif, tout comme la zone située près de la couverture des branchies et des régions voisines de l’œil.
La couleur de l’iris de l’œil peut aller de l’ambre-or au rouge vif.
Les yeux sont bordés d’orange.
Ses pupilles sont bordées de noir et de rouge (surtout pendant la saison des amours).
Sur le pédoncule caudal, on trouve des marques similaires, mais plus petites.
Son front, sa gorge et sa poitrine sont principalement violacés.
Sur le dos se trouve une bordure sombre, la nageoire caudale possède une bande horizontale sombre.
Ses nageoires sont rougeâtres à violettes.
Les nageoires ont parfois un reflet bleu lumineux.
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PARTICULARITES
Les mâles adultes forment une bosse frontale en vieillissant.
Les mâles adultes ont également un dos plus élevé et une taille supérieure à celle des femelles.
Les mâles ont une papille génitale acérée, les femelles sont rondes et charnues.
La ligne du front monte en flèche, de vieux spécimens à haut dos.
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DUREE DE VIE
Leur durée de vie maximale est non connue.
A savoir que les Hypselecara temporalis deviennent sexuellement matures en un an et demi et dans le cadre d’une bonne maintenance en aquarium, ces cichlidés peuvent vivre vivent dans un aquarium jusqu’à 10 ans.
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DIMORPHISME SEXUEL
La couleur et le dessin des cichlidés au chocolat varient énormément au cours de leur développement, de la taille de l’alevin à celle de l’adulte.
En outre, il n’y a pas de différences dans la couleur des mâles et des femelles.
Il est donc particulièrement difficile de faire la différence entre les sexes, si ce n’est que le mâle est généralement plus gros et possède souvent une bosse sur la tête.
Parfois, les filaments qui prolongent les nageoires du mâle sotn aussi un indicateur…
Son front est “raide” et marqué et surtout ses nageoires dorsale et anale sont parfois plus longues et effilées que celles de la femelle.
Finalement, on ne sait que peu de choses sur les différences entre les sexes, peut-être que les femelles sont légèrement plus petites que les mâles, la croissance frontale du poisson mentionné ne se développe souvent pas du tout
Autre information, les mâles ont tendance à être plus gros et à développer une bosse sur la tête.
Remarques : la croissance frontale souvent mentionnée chez les mâles ne se développe pas toujours !
Autre critère de différenciation couramment utilisé pour discerner le sexe chez les cichlidés : l’observation des sujets !
En effet, il n’est pas rare de voir la femelle “suivre” assidument et de façon soumise un autre Hypselecara temporalis qui serait son compagnon et donc qui serait le mâle.
Quelques jours avant le frai, le mâle présente un petit canal anal aigu, tandis que la femelle a un gros ovipositeur conique et obtus à la fin.
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COMPORTEMENT
La maintenance des cichlidés “chocolat” est assez facile à réaliser quand on considère la taille d’Hypselecara temporalis par rapport aux autres cichlidés de cette taille.
Ils peuvent donc être conservés aux côtés d’autres poissons de taille et de tempérament similaires qui apprécient une eau chaude et douce. Parmi les compagnons potentiels, on peut trouver :
- Les Uaru ;
- Les scalaires ;
- Les Severum ;
- Les Metynnis hypsauchen “Dollars d’argent” :
- les characins ;
- les gros poissons-chats de type Loricariidés ;
- d’autres cichlidés sud-américains.
Les cichlidés “chocolat” se montrent plutôt légèrement agressifs envers leurs congénères et, de ce fait, il vaut mieux les conserver seuls ou en couples appariés compatibles.
Cependant, l’expérience de certains aquariophiles montre que si un couple choisit de frayer dans une communauté constituée au sein d’un aquarium, ce couple se montrera beaucoup plus agressif à l’égard des autres poissons.
Cette situation transposée dans un aquarium volumineux ne devrait pas poser trop de problème.
Malgré sa grande taille, il s’agit d’une espèce assez placide et peut être conservée dans une communauté de gros poissons dans un bassin de taille appropriée.
C’est une espèce calme, majestueuse et paisible par sa taille, qui peut côtoyer d’autres espèces de taille moyenne ou grande.
L’Hypselecara temporalis peut facilement être gardé avec d’autres cichlidés, laissant les autres résidents seuls.
Quand un couple s’est formé, ils choisissent un espace dans l’aquarium qui leur permettra de se défendre et deviendra leur territoire.
En cas de stress trop important, Hypselecara temporalis se plonge en état de choc et tombe au fond, ressemblant à des feuilles mortes.
A ce stade, il devient brun rougeâtre avec des taches jaunes réparties sur le corps.
Ses nageoires frémissent et il reste couché sur le côté, ressemblant une feuille morte parmi d’autres tombées dans l’eau.
Cette parade de défense ou posture de protection face aux prédateurs se produit indépendamment de la taille et de l’âge du poisson.
Par conséquent, afin d’éviter les situations stressantes, il est préférable de bien choisir ses partenaires afin qu’ils soient dociles et calmes pour ces poissons.
Ces cichlidés pacifiques et compatibles avec presque tous les types de poissons d’aquariums peuvent devenir plus agressifs avec l’âge.
Hypselecara temporalis est territorial, les couples forment à un jeune âge et toujours au sein d’un groupe de poissons.
Le niveau d’agressivité dans a défense du territoire qu’il s’est octroyé dépend de l’espèce et augmente considérablement en période de reproduction et surtout lorsqu’un couple s’occupe de sa progéniture.
En règle générale, Hypselecara temporalis aime évoluer dans les couches d’eau moyennes et inférieures mais certaines variétés d’Hypselecara temporalis creusent le sol et déracinent aussi les plantes.
Comme la pratique l’a souvent montré, pour soulager le stress, il est nécessaire de planter l’aquarium d’ Hypselecara temporalis.
Une végétation solide et dense contribue également à la normalisation des conditions de vie et à une stabilisation du comportement de ces poissons.
Hypselecara temporalis peut vivre en parfaite harmonie avec des espèces territoriales de plus grande taille, tout comme avec d’autres poissons dont le comportement sera similaire au sien à condition que le volume de l’aquarium soit proportionné à tous ces poissons.
La surface au sol du bac est un élément majeur de la réussite de la maintenance d’Hypselecara temporalis, à savoir qu’il faudra toujours éviter de faire cohabiter avec Hypselecara temporalis des espèces territoriales occupant la même zone de vie, à fortiori dans un aquarium trop petit.
Enfin, il faut être vigilent en période de reproduction des Hypselecara temporalis car ils n’hésiteront pas à défendre le territoire qu’ils se seront fixé et leur comportement pendant cette période peut tout à fait fragiliser des poissons d’ordinaire plus calmes et timides.
Dernière recommandation, c’est un piscivore et par conséquent il faudra veiller à ne pas introduire dans son bac des poissons de petites tailles qu’il consommera avec plaisir.
Dans le cas où l’aquariophile voudra introduire un banc de poissons plus petits il faudra veiller à le faire, avant la mise en place des Hypselecara temporalis, des sujets jeunes, qui progressivement s’habitueront à leur présence et surtout grandiront avec ce banc de petits poissons.
Hypselecara temporalis est et reste quand un prédateur !
Ce cichlidés est un poissons qui possède du caractère malgré son apprentie placidité, il quitte rarement son territoire, ne se montre pas agressif à l’égard de ses de bac, même si ceux-là se montrent ou sont territoriaux.
Pourtant, il ne faut pas perdre de vue que Hypselecara temporalis a besoin d’un espacez bien agencé, lui permettant de définir et marquer son territoire.
En retour, Hypselecara temporalis reste sensible à la présence dans son bac d’espèce plus grandes que lui ou trop agressives qui pourraient le dominer ou éventuellement le blesser.
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ALIMENTATION
Hypselecara temporalis est un poisson omnivore qui se nourrit d’invertébrés et d’algues dans la nature.
Il est aussi piscivore et insectivore !
En milieu naturel, il lui arrive de sauter hors de l’eau pour capturer ses proies.
Dans l’aquarium, c’est un pensionnaire facile.
Tous les types d’aliments secs et congelés sont consommés.
Omnivore, Hypselecara temporalis acceptera la plupart des aliments d’aquarium offerts.
Dans le cas de l’utilisation seule d’une nourriture industrielle issue du commerce aquariophile, essayez de le lui offrir une alimentation variée avec des flocons carnivores et herbivores de bonne qualité, des pastilles / bâtons coulants et un mélange d’aliments surgelés tels que larves de moustiques blancs, ver de sang, crevettes enrichies de vitamines, mysis, krill et gambas hachés, ainsi que des légumes frais.
Les insectes (cafards, mouches, etc.) constituent un bon aliment pour ces cichlidés, ils viennent immédiatement les attraper avec empressement à la surface de l’eau.
Ils sont heureux de: manger n’importe quel aliment vivant: daphnie, ver de vase, ver de terre…
Avec une alimentation complète et variée et une existence sans stress, l’Hypselecara temporalis s’habitue vite à de nouveaux endroits et se développe bien.
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EAU
- Température : Préfère une eau plus chaude, entre 25 et 30°C
- pH : 5,0 à 7,0
- Dureté : 0-12°H
- Animal benthopélagique. Hypselecara temporalis est trouvé dans les habitats lentiques avec des eaux troubles et claires [KEITH & AL. 2000].
Un organisme benthopélagique qualifie un animal, un végétal ou tout organisme qui vit indifféremment dans le milieu benthique, démersal ou pélagique. La zone benthopélagique nomme également cette partie du milieu aquatique. Les poissons benthopélagiques ont une flottabilité neutre, afin qu’ils puissent nager en profondeur sans trop d’effort, tandis que les poissons strictement benthiques sont plus denses, avec une flottabilité négative de sorte qu’ils peuvent se maintenir sur le fond sans le moindre effort. La plupart des poissons démersaux sont benthopélagiques. |
La situation est la même pour tous les cichlidés sud-américains: une ventilation continue et une filtration importantes de l’eau sont nécessaires.
Il est préférable d’effectuer des remplacements d’eau hebdomadaires d’un volume de 1/5 de la quantité totale d’eau de l’aquarium par de l’eau douce déminéralisée à la même température.
Hypselecara temporalis est sensible aux changements brutaux des paramètres de son eau, il est encore plus avec l’introduction de produits chimiques.
Son acclimatation dans un nouvel aquarium est une étape décisive et doit être réalisée avec un soin tout particulier pour éviter qu’il ne s’affaiblisse et développe des maladies ou des faiblesses durables y compris en phase de croissance.
Pour lui offrir une bonne maintenance, il est recommandé de veiller à ne jamais dépasser un taux de nitrates de 25 milligrammes/litre.
Pour remédier à l’éventualité d’une telle situation, un renouvellement de 25 à 30 % de l’eau du bac sera obligatoire en veillant à bien mettre de l’eau à la même température que celle du bac d’Hypselecara temporalis.
Hypselecara temporalis vit dans la nature dans une eau plutôt acide, généralement appelée aussi « eau noire », dans ces conditions, le recours à une filtration sur tourbe, même partielle est une solution idéale pour son équilibre sanitaire.
L’ajout régulier de feuilles (catappa et/ou feuilles de chênes) et de fruits d’aulnes qui se décomposeront progressivement amélioreront notoirement ces conditions de maintenance en plus des bienfaits particuliers que ces éléments apportent, ils apporteront aussi de l’acidité à l’eau du bac d’Hypselecara temporalis
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AQUARIUM
Ils sont généralement conservés dans un aquarium d’espèces ou dans un aquarium avec d’autres poissons de la famille.
Il faut un aquarium avec abris de bâtiments en pierre et crochets, pierres à surfaces horizontales et inclinées, grottes, pierres placées verticalement pour la séparation des territoires (la taille du territoire dépend de l’agressivité de l’espèce, de la taille du poisson et aussi de leur nature, généralement 40 centimètres de longueur)…et des plantes flottantes.
Peut-être que la plantation de plantes enracinées dans le sol dépend du type de poisson.
Il est préférable d’introduire dans l’aquarium un groupe de poissons aussi jeunes que possible et, lorsqu’ils sont divisés en couples, n’en conserver qu’un nombre suffisant tout en en observant leur comportement intraspécifique.
En effet, un surnombre d’individus et même de couples peut créer des tensions inutiles et dans ce cas, il vaut mieux retirer les individus et couples excédentaires de l’aquarium.
Compte tenu de la taille du poisson, un grand aquarium de 200 x 60 x 60 centimètres est requis : c’st un minimum au regard de la taille adulte d’Hypselecara temporalis.
Bien entendu, la taille dépend également du nombre de ces poissons maintenus.
Les poissons doivent être maintenus dans une eau douce avec un pH compris entre 5,5 et 7,5.
Il faut bien maintenir la température du bac des Hypselecara temporalis aux alentours de 26-29 ºC.
Ce poisson préfère les aquariums grands, spacieux et hauts.
Utilisez des plantes hautes et des structures rocheuses pour leur permettre de se cacher.
Les plantes utilisées doivent être robustes et surtout bien enracinées car ce poisson peut creuser des trous : c’est un cichlidé, il a une réputation à défendre !
Ce poisson préfère l’eau filtrée par la tourbe.
Suggérer du bois de tourbière pour rendre l’eau douce est une bonne option pour Hypselecara temporalis.
Un substrat constitué de sable est préférable, avec de gros morceaux de tourbière et des blocs lisses comme décor supplémentaire (galets ou roches sans aspérités coupantes).
Les plantes peuvent être utilisées si vous le souhaitez, car elles ne creusent généralement pas.
Si vous souhaitez élever le poisson, placez des morceaux d’ardoise verticalement sur les côtés du bac, afin de constituer des sites de frai potentiels.
Hypselecara temporalis peut atteindre 30 centimètres de longueur, en raison de sa taille, il nécessite obligatoirement un aquarium en proportion et de taille moyenne (à partir de 320 litres) au minimum.
En règle générale, Hypselecara temporalis reste dans la zone moyenne supérieure de l’aquarium.
Cependant, il conviendra de mettre en place un sol composé essentiellement de sable.
En tant que structure, des structures en pierres ou des racines avec des disposées verticalement doivent être disposées dans le bac qui constitueront des barrières de protection pour Hypselecara temporalis.
En effet, celui-ci est une race de pondeur sur substrat ouvert, chez laquelle la ponte essentiellement à base d’œufs transparents, visiblement déposés à la vue des autres animaux constituent une cible privilégiée pour les prédateurs opportunistes du bac.
Élever sa propre progéniture dans l’aquarium communautaire, pour Hypselecara temporalis reste néanmoins une chose possible.
Décorez donc l’aquarium avec des plantes denses et touffues, des plantes flottantes, des pierres et de l’aubier… pour qu’il y ait suffisamment de cachettes.
L’aquariophile ne devra pas perdre de vue que pour offrir à ses poissons une croissance et un développement satisfaisants, ces poissons ont besoin d’un grand et long aquarium d’un volume en conséquence.
Hypselecara temporalis apprécie un environnement riche en végétation, l’ajout de plantes dans son bac, outre les nombreuses cachettes qu’il procurera contribuera à faire un bac original pour des cichlidés américains.
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REPRODUCTION
La reproduction et frai de ces magnifiques cichlidés sont dépendants de conditions de maintenance qui leur sont proposées : celles-ci doivent être les meilleurs possibles pour réussir !
La reproduction peut se produire dans un aquarium commun.
Pour stimuler le frai, vous devrez remplacer 40% du volume d’eau par de l’eau distillée et augmenter la température de l’eau.
Gardez toujours l’eau du bac des reproducteurs, propre et claire et veillez à ce que cette eau du bac soit située à une température comprise entre 28 et 30°C.
C’est un pondeur sur substrat vertical : En effet, en raison du fait qu’Hypselecara temporalis réside en milieu naturel dans des cours d’eau lents au substrat vaseux qui l’empêche de pondre sur le sol, il a recours, de préférence, à des supports obliques ou verticaux pour y déposer sa ponte. l
Assurez-vous que le couple reçoit toujours une bonne alimentation et qu’il a bien été conditionné pour se reproduire.
Le stimulus de reproduction est une augmentation de la température de l’eau et l’ajout progressif d’eau distillée jusqu’à 40%.
Si le couple a été bien “préparé” et correctement alimentée, la reproduction pourra débuter !
Les préliminaires de la ponte ou “parades nuptiales” du couple peuvent être très élaborées et se manifestent par des couleurs intensifiées et beaucoup de scintillements, au niveau des nageoires, des branchies et parfois par des prise de lèvres.
Passé ce stade, Le couple nettoie un site de frai approprié qui généralement est un morceau d’ardoise placée en position verticale par l’aquariophile, puis creuse quelques fosses dans le substrat.
Une fois prête à pondre, la femelle, située au dessus du futur site de frai, montrera les premiers signes de son désir de pondre par une série de «tentatives à sec», après quoi elle commencera enfin à déposer ses œufs par petites quantités.
A ce moment, la femelle effectue des mouvements lents sur le substrat et produit 8 à 10 œufs par série.
La productivité de la femelle est de 200 à 600 œufs.
Pendant ce moment crucial, il faut veiller à ne pas déranger les futurs parents, ainsi, afin qu’ils ne soient distraits par rien.
Il est préférable de d’occulter les vitres de l’aquarium avec du papier ou avec un drap pour ne pas les perturber.
Le mâle qui suit ses faits et gestes, la féconde immédiatement et, ce manège se répète jusqu’à ce que plusieurs centaines d’œufs soient pondus et fécondés.
On sait que ce phase de frai dure environ plus d’une heure dans certains cas, après quoi les parents gardent les œufs avec diligence, “planant” au-dessus de ceux-ci et en brassant l’eau pour oxygéner les œufs au maximum avec leurs nageoires pectorales.
Les œufs éclosent au bout de quelques jours et trois jours plus tard, les jeunes nagent librement.
La femelle recueille les larves écloses dans sa bouche, transfère sa progéniture au fur et à mesure dans un trou creusé ou dans un pot.
Après quelques jours, les deux parents déplacent les œufs dans une fosse pré-creusée dans le substrat et reprennent leur service de sentinelles attentives.
À ce stade, on peut proposer aux alevins d’ Hypselecara temporalis des naupliies d’artémia ainsi que des aliments en flocons broyés.
Les deux poissons reproducteurs sont de bons parents et fournissent un excellent soin parental, recueillant les alevins qui nagent trop loin de la couvée et les ramenant sur le site du nid.
Les soins apportés à leur frai se poursuivent dans ces mêmes conditions pendant 2 à 3 semaines supplémentaires.
Il arrive parfois que les deux parents fassent preuve de maladresses dans les soins apportés à leur première couvée, ce souci ne se reproduit pas dans les couvées suivantes.
Dans les couvées successives, les parents s’occupent mieux de leurs alevins.
Habituellement, à moins qu’il ne manifeste à nouveau l’envie de se reproduire, le couple se sépare après la saison du frai.
En bons parents, ils s’occupent toujours des alevins et se promènent avec eux dans l’aquarium.
La nuit ou quand les parents ont peur de quelque chose, ils conduisent rapidement leurs enfants dans des abris ou des fosses.
La couleur des alevins varie, comme chez les poissons adultes, des plus foncés avec des taches jaunes au beige rosé avec une bande noire longitudinale.
Lorsqu’enfin, les jeunes alevins d’Hypselecara temporalis atteignent une longueur de 1 centimètres, il est fortement conseillé de retirer les alevins de leurs parents car souvent ceux-ci commencent à manifester des signes d’envie d’une nouvelle ponte.
Potentiel de reproduction : Un bon couple pourra ainsi se reproduire plusieurs fois. Hypselecara temporalis est considéré comme une espèce moyennement difficile à reproduire.
Remarques : De fréquents changements d’eau sont nécessaires pour que ce poisson développe ses belles couleurs et reste en bonne santé.
Dans la nature, Hypselecara temporalis capture les insectes à la surface de l’eau ce qui explique la nécessité d’un bon conditionnement et d’une nourriture enrichie apportée aux futurs reproducteurs.
Un couple d’ Hypselecara temporalis est potentiellement mûr sexuellement des que les poissons ont atteint la taille de 12 à 13 centimètres.
La puberté d’ Hypselecara temporalis se produit à l’âge de 14-18 mois.
Ayant atteint l’âge de 14-18 mois et leur taille de jeune reproducteur, tous les jeunes Hypselecara temporalis, brillamment colorés, sont pleinement matures et commencent à chercher un partenaire.
Souvent à ce stade, commence à apparaitre une excroissance sur le front du mâle.
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ELEVAGE
TECHNIQUE D’ELEVAGE
L’élevage est un peu difficile. Jusqu’à 1000 œufs maximum peuvent être pondus sur des surfaces verticales telles que des plaques de pierre (ardoise), du verre et des plantes.
Les alevins sont conduits dans des cavités où ils sont gardés par les parents.
Dans le cas où serait choisi de recourir l’élevage des alevins à l’écart des parents après l’incubation des œufs et leur éclosion, avant le prélèvement des jeunes larves et leur transfert en bac de grossissement, les précautions préliminaires suivantes devront être prises.
Pour commencer et bien faire pour réussir cet élevage, le substrat avec quelques éléments du décor du bac origine seront transférés dans un bac :
- d’une contenance de 15 à 20 litres ;
- équipé d’un filtre à exhausteur et éponge ;
- munie d’un système offrant une aération intensive.
Les deux tiers du volume seront être remplis avec de l’eau de l’aquarium et le dernier tiers sera complété par de l’eau distillée.
La température du bac d’incubation sera portée et maintenue à 30°C.
Une solution de bleu de méthylène sera ajoutée à l’eau.
Les jeunes poissons qui seront introduits dans cette “nurserie” et qui ont déjà commencé à nager, seront nourris d’infusoires, de naupliies de cyclope ou de d’artémia.
S’il y a suffisamment de nourriture apportée, les juvéniles grandiront assez rapidement.
En réalité, il existe assez peu d’informations fiables sur ce type d’élevage ; la méthode suivante proposée semble avoir fait ses preuves, mais nous ne pouvons garantir sa cohérence.
L’élevage de ce poisson n’est pas une tâche très difficile.
Les femelles deviennent particulièrement agressives pendant la saison de reproduction. Mâles et femelles manifestent rapidement leur inquiétude même lorsque quelqu’un s’approche de l’aquarium à moins d’un mètre.
Les autres poissons ne sont pas autorisés à frayer dans l’aquarium pendant le frai, car les cichlidés sont actuellement très agressifs.
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CONSERVATION
LES MALADIES
Hypselecara temporalis est soumis aux mêmes maladies courantes qui affectent tous les cichlidés, à savoir principalement :
- Ascite infectieuse
Le ventre du poisson malade est extrêmement enflé dans l’ascite infectieuse, le poisson mais des selles brillantes et visqueuses, la sortie de l’anus est enflammée [en savoir plus …]
- Pourriture du pied ou de la nageoire (Columnaris)
Comme on peut le voir d’après le nom allemand de cette maladie, des taches blanches laiteuses (semblables à de la moisissure) se forment sur les nageoires, sur les bords des écailles et dans la zone de la bouche du poisson [lire plus …]
- Maladie fongique (mycose)
Une maladie fongique (mycose) ou une infection fongique survient toujours à titre d’infection secondaire. Les maladies fongiques sont aussi appelées “moisissure de poisson” ou “moisissure d’eau” [lire plus …]
- Maladie de velours
En regardant le poisson infesté de manière oblique de face dans le sens longitudinal (à contre-jour), la peau apparaît trouble et parsemée de sucre glace
Hypselecara temporalis est fragile et reste une espèce relativement peu diffusée dans le commerce aquariophile.
C’est une espèce qui reste réservée à des aquariophiles avertis, bien informés sur les conditions de maintenance de ce poisson.
Même si est de notoriété que les espèces issues d’élevage de longue date sont plus robustes et plus faciles à élever, l’aquariophile devra veiller à bien respecter les paramètres d’eau propres à Hypselecara temporalis, ainsi que les autres recommandations faites pour la maintenance de ce poisson dans cet article.
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DIFFUSION HORS BIOTOPE D’ORIGINE
A noter, il est rapporté par De FROESE et PAULY (2014) qu’Hypselecara temporalis dont la présence a été constatée au Philippines serait le fruit d’une introduction humaine datant de l’année 1993, sans plus de précision.
En revanche, aucun enregistrement d’impact résultant de cette introduction n’a été trouvé.
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STATUT UICN
Non évalué – (voir sur IUCN)
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