Amphilophus lyonsi – GOSSE, 1966
Les Amphilophus lyonsi sont présents dans les cours d’eau et les lagons d’Amérique centrale, notamment au Salvador, au Honduras et au Nicaragua.
Bien qu’ils ne soient pas très fréquemment rencontrés dans le milieu aquariophile, il arrive qu’ils soient disponibles de temps en temps dans des magasins spécialisés, en particulier ceux qui se spécialisent un peu dans les cichlidés, les vendeurs spécialisés en ligne et via les réseaux sociaux d’Internet.
Amphilophus lyonsi est un nageur très actif et une espèce curieuse qui développera souvent un lien avec son propriétaire.
En effet, il n’est pas rare qu’ils s’approchent de la vitre de l’aquarium à l’arrivée de leur soigneur et qu’ils le suivent lorsqu’il passe près de l’aquarium.
C’est aujourd’hui qu’est présenté ce poisson magnifique, intéressant et prisé des spécialistes et finalement assez peu connu dans le monde cichlidophile !
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REPARTITION
Origine: Costa Rica et Panama
Distribution: Les pentes du Pacifique du Costa Rica et de l’ouest du Panama.
Type de localité: Affluent du Rio Coto, province de Puntarenas, Costa Rica.
Amphilophus lyonsi habite la limite extrême orientale du genre Amphilophus.
Dans le bassin versant du Rio Coto, au Costa Rica (Rio Lagarto, Rio Coloradito) jusqu’au Rio Dupi à l’ouest du Panama.
Paul V. LOISELLE a placé cette espèce dans la base de données C.A.R.E.S, c’est à dire dans la liste donnant à Amphilophus lyonsi le statut de “priorité de conservation”.
Par la suite, Patrick de RHAM et Jean Claude NOURISSAT l’ont ultérieurement porté au niveau “En danger critique d’extinction“, c’est à dire “espèce extrêmement menacée de disparition dans la nature”.
Don CONKEL a même déclaré dans une interview accordée à Pet Radio, en 2010, qu’ Amphilophus lyonsi s’était déjà éteint dans la nature.
Cependant, il est difficile de savoir s’il s’agissait uniquement de la population du Costa Rica ou du poisson panaméen.
Selon les observations de BUSSING 1998, tout laisse supposer que l’aire de répartition d’origine s’étend jusqu’au Rio Dupi, et que la majorité de la population des Amphilophus lyonsi se trouvent au Panama.
Voire même, il existerait encore au moins 4 petits systèmes fluviaux où cette espèce rare pourrait se trouver.
Malheureusement, Amphilophus lyonsi n’a pas encore été traitée par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Les rivières du côté Pacifique sont relativement courtes et Amphilophus lyonsi n’habite que les parties les plus basses (moins de 20 mètres).
Peut-être cela contribue-t-il également à sa vulnérabilité ?
Amphilophus lyonsi ne semble pas être en mesure de maintenir ses populations en amont de ces régions, à cause d’une mortalité massive telle que celle provoquée par :
- les décharges de poison ;
- les pressions urbaines de toutes sortes ;
- les ruptures de barrages d’eau résiduels ;
- …
Amphilophus lyonsi habite l’ère de répartition du genre des Amphilophus la limite la plus à l’est.
Mais, Amphilophus lyonsi est assez peu diffusé dans le monde l’aquariophilie.
Il faut aussi savoir que Paul V. LOISELLE a placé cette espèce dans la base de données C.A.R.E.S, la liste donnant le statut «Priorité de conservation», que Patrick de RHAM et Jean Claude NOURISSAT l’ont ultérieurement porté au niveau supérieur et classé comme espèce «En danger critique d’extinction» : c’est à dire, une espèce extrêmement menacée de disparition dans la nature.
Don CONKEL a même déclaré dans une interview accordée à “Pet Radio 2010” qu’Amphilophus lyonsi s’était probablement déjà éteint dans la nature.
Cependant, il est difficile de savoir s’il s’agissait uniquement de la population du Costa Rica ou du poisson panaméen.
Tout laisse à supposer que l’aire de répartition d’origine d’Amphilophus lyonsi s’étend jusqu’au Rio Dupi (BUSSING, 1998), que la majorité se trouve au Panama et qu’il existerait au moins 4 petits systèmes fluviaux où cette espèce pourrait encore se trouver.
Malheureusement, Amphilophus lyonsi n’a pas encore été traité par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Les rivières du côté Pacifique sont relativement peu grandes et profondes, alors qu’Amphilophus lyonsi n’habite que les basses couches, c’est à dire celles situées à moins de 20 mètres de profondeur.
Peut-être cela contribue-t-il également à sa vulnérabilité.
Le poisson ne peut pas se remplir lui-même à partir de populations en amont en cas de mortalité massive telle que celle provoquée par les décharges de poison, les flottements urbains et les ruptures de barrages d’eau résiduels.
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HABITAT
L’habitat d’Amphilophus lyonsi est un cours d’eau dont le courant est modéré, et sa zone de vie se situe principalement sur des fonds sableux.
La plage de température de l’eau est comprise de 26 à 29º C sur l’année.
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NOM
SYNONYMES
- Erythrichthus (MEEK, 1907);
- Curraichthys (FERNANDEZ-YEPEZ, 1969);
- Astatheros (PELLEGRIN, 1904)
- Amphilophus lyonsi (GOSSE, 1966)
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NOMS COMMUNS
Outre le nom scientifique, il est aussi connu sous le nom de “cichlidé de LYONS”, mais aussi :
- Cichlasoma lyonsi
- LYONS Buntbarsch – Allemagne
- Mojarra – costa Rica
- Oktaavikirjoahven – Finlande
- 蓝氏丽体鱼 – Chine
- 藍氏麗體魚- Chine
- ….
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ÉTYMOLOGIE
Nommé en l’honneur du consul de Belgique au Costa Rica, M. E. LYONS.
Le nom générique “Amphilophus” est une combinaison de mots grecs :
- “Amphi” : Sur les deux côtés
- “lophus” : Epaississement, en référence aux lèvres épaisses des espèces du type Amphilophus labiatus.
RAPPEL : Les différents Amphilophus
- Amphilophus alfari
- Amphilophus altifrons
- Amphilophus amarillo
- Amphilophus astorquii
- Amphilophus bussingi
- Amphilophus calobrensis
- Amphilophus chancho
- Amphilophus citrinellus
- Amphilophus diquis
- Amphilophus flaveolus
- Amphilophus globosus
- Amphilophus hogaboomorum
- Amphilophus labiatus
- Amphilophus longimanus
- Amphilophus macracanthus
- Amphilophus margaritifer
- Amphilophus nourissati
- Amphilophus rhytisma
- Amphilophus robertsoni
- Amphilophus rostratus
- Amphilophus sagittae
- Amphilophus supercilius
- Amphilophus xiloaensis
- Amphilophus zaliosus
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DESCRIPTION
On retiendra principalement les caractéristiques principales suivantes :
- Yeux rouges bordés de bleu ;
- Robe camaïeu d’orange et rose ;
- Taches noires longitudinales.
Lorsque le roi Léopold III de Belgique a démissionné en 1951, il a eu tout le loisir de se consacrer à sa grande passion pour la “nature”.
Enfant, le futur monarque souhaitait devenir biologiste, mais il était difficile de le combiner ce souhait avec la royauté.
Après son mandat royal, Léopold, souvent en compagnie de scientifiques, entreprend plusieurs voyages de découverte en Afrique et dans le nouveau monde.
En 1965, lors d’une expédition au Costa Rica, il se rend avec l’ichtyologiste belge Jean-Pierre GOSSE dans la zone de captage du Rio Coto où il découvre ce poisson.
Un an plus tard, GOSSE décrit ce poisson comme étant Cichlasoma lyonsi, du nom du consul belge de l’époque, M. E. LYONS.
C’est un des plus beaux Amphilophus colorés.
La couleur Jaune-rouge-orange domine avec des points bleus irisés autour d’une rangée de taches sombres, situés latéralement sur le corps.
C’est aussi l’un des plus petits Amphilophus car avec 18 centimètres de longueur, c’est la taille que les mâles atteignent à l’âge adulte, dans la nature.
Les femelles restent un peu plus petites, avec une longueur de 15 centimètres et portent une tache plus ou moins nette de la nageoire dorsale.
À mesure que les animaux vieillissent, le physique devient relativement plus haut (WERNER 2010).
La lèvre inférieure est caractéristique par la petite pliure continue, sans frein.
La longueur de la nageoire pectorale est 3,5 à 4,0 fois moins grande que sa longueur standard.
Ses dents sont plus grandes dans la mâchoire supérieure.
Les nageoires sont relativement longues, les nageoires caudales régulièrement arrondies, 7 bandes transversales sont souvent autour de la ligne latérale dont une petite partie est visible sous forme de points noirs.
Amphilophus lyonsi compte de 20 à 22 épines dorsale et anale.
Le nombre d’épines des nageoires dorsales varie de 15 à 16.
Le nombre d’épines des nageoires anales est de 5 ou 6
Coloration
La couleur générale est marron foncé.
Le corps est bien proportionné avec 7 barres latérales noires diffuses entre l’opercule et la queue; un autre à la base de la queue.
Les barres sont plus évidentes chez les juvéniles.
La tache à la base de la queue se distingue par le fait qu’elle est entourée d’un fond légèrement jaunâtre.
Les nageoires sont uniformément brunes.
Les mâles adultes ont une couleur de base jaune orangée, avec des marques rouges sur la face ventrale et les nageoires.
Souvent les huit marques noires ou plusieurs d’entre elles deviennent bien distinctes chez les exemplaires adultes.
Ces taches, et en particulier la tache de la nageoire caudale, sont bordées de chromatophores bleus irisés mais cette espèce manque de points lumineux par rapport à d’autres.
La tête est jaune, les yeux sont rouges et, il faut savoir que ces poissons peuvent changer de couleur pour un orange magnifique, en particulier sur le ventre et au niveau des épaules.
Avec certaines souches, c’est aussi l’une des caractéristiques qui permet e faire la différence entre les sexes.
Les teintes orange ne sont pas uniquement réservées qu’aux femelles, en effet, KEIJMAN en 1997 a curieusement fait remarquer qu’il existait aussi des souches d’aquarium qui sont exactement l’inverse.
https://www.youtube.com/watch?v=sTeps36KWHw.
Il existe également des variantes qui ne montrent pas du tout de tons orangés, mais où les tons bleus prédominent (WERNER 2010).
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DIMORPHIME SEXUEL
On ne peut les distinguer que lorsqu’ils atteignent l’âge adulte, où les mâles, en plus d’être beaucoup plus imposants et massifs que les femelles.
Les mâles ont les nageoires dorsale et anale allongées.
La taille maximale des mâles est de 25 centimètres alors qu’elle ne dépasse pas les 20 centimètres pour les femelles.
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COMPORTEMENT
Moins agressif que les autres membres du genre Amphilophus, il reste bien sûr un Cichlidé.
Différents amateurs font état de son caractère particulier et surtout doté d’une certaine et flagrante timidité naturelle.
En fait, Amphilophus lyonsi est considéré comme l’espèce la plus pacifique du genre Amphilophus.
En aquarium, c’est un poisson qui nage dans touts les strates du bac, patrouillant littéralement dans l’aquarium.
Ce comportement est dû à ses habitudes alimentaires à l’état sauvage, car en se nourrissant d’une grande variété d’êtres aquatiques, on peut tout aussi facilement le voir plonger littéralement vers le fond que surgir à la surface.
Il ne faut pas le garder avec des cichlidés très agressifs car c’est une espèce qui se sent facilement stressée et dans ces conditions elle ne montre pas ses couleurs fantastiques.
Moins agressif que les autres membres du genre Amphilophus, il reste bien sûr un Cichlidé.
L’agressivité d’Amphilophus lyonsi varie énormément selon son environnement et ses compagnons de bac.
Lorsque les Amphilophus lyonsi sont logés dans des aquariums suffisamment grands (600 litres ou plus), ils ne sont généralement pas trop agressifs envers leurs compagnons de bac.
En revanche, installé dans des aquariums ne disposant pas de suffisamment d’espace pour leur permettre de disposer d’un territoire adéquat ou hébergé avec des espèces très similaires, Amphilophus lyonsi peut devenir assez agressif.
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ALIMENTATION
Bien que considérée comme une espèce omnivore, Amphilophus lyonsi a quand même de fortes tendances prédatrices et doit être considéré comme une espèce à prédation généralisée, qui se nourrit dans la nature de tous les petits êtres aquatiques qu’il peut trouver : des insectes, des crustacés aux petits poissons.
Dans son biotope, la majeure partie de son régime alimentaire se compose de coléoptères d’eau et de graines.
En 1987, William A. BUSSING a fait état que ce poisson vit d’insectes et de graines d’eau.
Dans les aquariums, il faut adopter un régime riche en protéines, mais ce régime doit être combiné à une teneur suffisante en légumes pour éviter l’engraissement.
Il est extrêmement important de pouvoir profiter de toutes les couleurs de cette espèce, d’une alimentation variée à base de granulés, d’aliments congelés, lyophilisée, voire vivante.
Comme déjà remarqué, les poissons sauvages se nourrissent des larves d’insectes aquatiques, d’escargots, de détritus et de matériel végétal, ainsi que du feuillage et des graines des plantes en surplomb.
Ils sont donc plutôt omnivores et l’aquariophile devra leur donner une grande variété d’aliments vivants et surgelés. Les flocons secs sont également acceptés.
Amphilophus lyonsi est “omnivore” mais aussi appelé “prédateur non spécialisé”, cela implique qu’en fonction des disponibilités et de la saison, ses aliments pourront être constitués de poissons, d’insectes aquatiques ou de leurs larves, mais également de matières végétales telles que des algues, des graines mais également de matières végétales telles que des algues, des graines et même des détritus.
Les Amphilophus lyonsi ne sont finalement donc pas si difficiles à nourrir, car, au moment du nourrissage, ils essaieront de manger une grande variété d’aliments, y compris de la viande et des légumes.
En tant qu’espèce omnivore, Amphilophus lyonsi devra toujours être nourri avec un régime alimentaire qui contient à la fois des aliments à base de viande et des légumes.
Pour leur santé et plein épanouissement, il est tout particulièrement important de leur fournir tous les nutriments et minéraux dont ils ont besoin pour renforcer leur système immunitaire.
Les pastilles et les bâtonnets Cichlid de haute qualité constituent un bon aliment de base pour Amphilophus lyonsi, car ils sont conçus pour fournir une alimentation équilibrée.
Idéalement et plus concrètement, leur alimentation devrait être complétée par une variété d’aliments, notamment des vers, des crevettes, des moules, des pois, des épinards et d’autres produits similaires.
Les produits alimentaires contenant du carotène sont également fortement recommandés, car le carotène aidera à faire ressortir toute la gamme de coloration que Amphilophus lyonsi est capable de produire.
Ils doivent être nourris plusieurs fois par jour avec une quantité de nourriture qu’ils consommeront facilement dans les 5 minutes.
Les amateurs devraient toujours surveiller la circonférence de leur ventre, leur embonpoint et la santé de tous leurs poissons et, surtout, ajuster leur régime alimentaire en conséquence.
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EAU
La température doit être comprise entre 26ºC et 29ºC, avec des valeurs de :
- pH compris entre 7,0 et 7,8;
- dH compris entre 8 et 12.
La plupart des cichlidés de cette région n’ont pas de grandes exigences en ce qui concerne les caractéristiques de leur eau, à condition que l’eau soit modérément dure et alcaline.
Les données relevées dans la nature concernant d’autres cichlidés de la région montraient :
- un pH de 7,5 ;
- 2-10 de GH ;
- Une température de 25-29C / 77-85F.
Une filtration de bonne qualité doit toujours être mise en place afin de maintenir la qualité de l’eau dans l’aquarium.
Comme toutes les autres espèces de cichlidés ayant à peu près la même longueur, les Amphilophus lyonsi adultes sont de gros pollueurs et leurs déjections peuvent nuire considérablement à la qualité de l’eau dans un aquarium fermé, si une filtration adéquate n’est pas utilisée.
Le biotope naturel d’Amphilophus lyonsi est caractérisé par un fond sableux.
On observe des courants modérés à lents, une végétation de berges mais peu ou pas de plantes aquatiques, une température relativement élevée variant de 26 à 29 degrés Celsius et un pH de l’eau neutre 7,2 et très doux 1,5 Gh. (WERNER 2002).
Fait surprenant, l’eau de leur milieu naturel peut aussi contenir du sodium !
Il a été rapporté des observations faites du biotope d’Amphilophus lyonsi que parfois l’eau avait un goût «salé» (CR. Forum 2010) et des rapports font encore état dans ce biotope habité par Amphilophus lyonsi de la présence de Crocodylus americanus, le crocodile américain (ARTIGAS-AZAS 2010), qui, en ce qui le concerne, affiche une forte préférence pour l’eau salée.
Vue la proximité de la mer dans son milieu naturel, la présence occasionnelle et limitée de sel dans le bac de maintenance d’Amphilophus lyonsi ne serait pas une mauvaise idée.
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AQUARIUM
Idéalement, les Amphilophus lyonsi devraient être hébergés dans des aquariums conçus pour reproduire le plus fidèlement possible leur habitat naturel.
En effet, Amphilophus lyonsi préférera un substrat sableux ou un substrat de gravier fin qui leur permettra de creuser un peu.
Ce poisson territorial a besoin d’un grand bac spacieux avec de nombreuses zones de baignade ouvertes et dégagées.
L’aquarium doit être configuré avec un fond sableux, beaucoup de bois flotté et de pierres qui forment des grottes et des cachettes.
Les amateurs qui envisagent de garder des Amphilophus lyonsi avec d’autres espèces de cichlidés devront aménager l’aquarium afin de créer des territoires distincts dans l’aquarium qui créent une rupture dans la ligne de mire du poisson.
Cela contribuera à créer des territoires uniques qui participeront à réduire l’agression entre les coéquipiers du même aquarium.
Ils préfèrent traîner près des parois rocheuses ou à proximité de formations rocheuses, de bois flotté flottant ou coulé ou de gros morceaux de structure racinaire submergée.
Lorsque le bac est trop petit, les Amphilophus lyonsi deviennent très agressifs, cependant, ils peuvent être gardés avec d’autres gros poissons.
Seules les plantes robustes et bien enracinées pourront être conservées avec les Cichlidés de LYONS adultes, car leur grande taille et leurs fouilles modérées déracineront et déplaceront toutes les plantes qui ne sont pas bien enracinées.
Par conséquent, il est préférable de s’en tenir à un grand décor d’aquarium lourd qu’il sera difficile pour eux de réorganiser.
Certaines plantes flottantes devraient être utilisées pour diffuser la lumière.
Les roches, les pots de fleurs, les grandes structures en bois ou en racines et les espèces de plantes très robustes bien enracinées ou bien enracinées conviendront mieux à la configuration d’un aquarium pour Amphilophus lyonsi.
La taille de l’aquarium : Un grand bac est un must !
Ils occupent probablement de vastes territoires dans la nature et ne souhaitent pas rester à proximité de l’aquarium.
Pour débuter la maintenance d’Amphilophus lyonsi, commencer par acquérir six jeunes spécimen qui seront placés dans un bac 120 x 45 x 45 centimètres, ce qui est un strict minimum.
Il faut savoir qu’à termes, au sein de ce bac de grossissement, il n’y restera finalement qu’un couple qui s’est formé au sein du groupe initial.
Tous les autres Amphilophus lyonsi devront être retirés de ce bac car ceux-ci pourraient avoir besoin de plus grands espaces, à leur tour et une fois devenus adultes.
Dans le bac réservé au couple isolé, gardez un œil sur la femelle Amphilophus lyonsi et veillez à lui fournir du bois de tourbière et des roches lourdes, et aussi un substrat qui lui permettra de creuser des fosses pour ses futurs alevins.
Taille minimale de l’aquarium : Pour garder un couple d’adultes, la taille minimale recommandée est de 120 centimètres à l’avant.
Pour une communauté, il faut au moins 150 centimètres….mais, en aquariophile et pour les cichlidés, plus c’est grand, meilleur c’est !
Ce sont, comme déjà souligné, les Amphilophus les moins agressifs, mais ils peuvent se défendre contre des poissons plus agressifs.
Maintenus très tôt et très jeunes au sein d’un même groupe, cela dépend du poisson et de la question de savoir s’ils sont élevés ensemble car au sein du groupe, un Amphilophus lyonsi tenter toujours d’établir son propre ordre hiérarchique.
Par conséquent, leur tempérament peut faire devenir assez “rugueux” envers les uns et les autres mais sils sont aussi capables de coexister ensemble : c’est toujours un coup de dés !
La taille du bac de maintenance sera toujours un facteur déterminant dans la réussite de maintenance d’un groupe d’Amphilophus lyonsi
Compte tenu qu’il est déjà pratiquement impossible d’importer des poissons et en particulier Amphilophus lyonsi du Costa Rica, car il s’agit en particulier d’un poisson en voie de disparition, voire faisant partie des espèces animales disparues, toute personne qui a la chance d’avoir pu en acheter et donc de posséder ces animaux attrayants (par obligation, disposant d’installations appropriées) devra être consciente de cette opportunité et la saisir à deux mains…et donc mettre les moyens d’une maintenance parfaite pour ce poisson !
A la clé des ces efforts consentis, ces heureux possesseurs ne le regretterons probablement pas.
Les expériences des passionnés sont globalement positives. Amphilophus lyonsi est considérablement moins agressif que les autres Amphilophus et dans le cas d’une maintenance réussie, il faut savoir que l’heureux aquariophile, à sa manière, contribue également à la préservation d’une espèce animale rare.
Cependant, au risque de se répéter, il devra offrir à ses Amphilophus lyonsi suffisamment d’espace car les spécialistes recommandent les bacs à partir de deux mètres.
En outre, dans ces aquariums et grâce à une alimentation équilibrée et suffisante, ces animaux peuvent devenir quelques centimètres plus grands dans l’aquarium qu’ils ne le sont dans la nature.
Dans le biotope naturel d’Amphilophus lyonsi il n’est pas rare de rencontrer :
- Astyanax aeneus ;
- Odontostilbe dialeptura ;
- Agonostomus monticola ;
- Brachyrhaphis roseni ;
- Priapichthys panamensis ;
- Poeciliopsis elongata ;
- Cynodonichthys.
Des poissons-chats tels que :
- Hypostomus panamensis ;
- Fonchiiichthys uracanthus.
Les gobies Elotris picta et Dormitator latifrons sont également présents.
Au sein de la grande famille des cichlidés sont représentés :
- Talamancaheros sieboldii ;
- Amatitlania sajica ;
- Andinoacara coeruleopunctatus ;
- Cribroheros altifrons.
Amphilophus lyonsi vit aussi aux côtés du célèbre cichlidé géant Parachromis dovii dans les lacs du Costa Rica.
Les spécialistes recommandent de placer l’espèce dans un petit groupe d’environ 6 animaux dans un aquarium de plus de 2 mètres car la maintenance au sein de groupes plus petits peut conduire à des problèmes d’agression.
Étant donné le statut menacé et sa sensibilité particulière à la maladie du gonflement, il serait préférable de considérer ce poisson non pas comme un poisson pour débutant mais plutôt réservé à un aquariophile expérimenté.
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REPRODUCTION
Ils sont monogames.
Amphilophus lyonsi est un pondeur sur substrat ouvert.
Les œufs relativement gros sont pondus, légèrement séparés et éparpillés sur un substrat horizontal.
L’espèce creuse des fosses profondes pendant la saison de reproduction.
Les soins parentaux des alevins sont observés pendant longtemps.
Pour reproduire Amphilophus lyonsi, l’idéal est d’acquérir un groupe de 5 ou 6 juvéniles et de les faire grandir dans les conditions qui viennent d’être évoquées.
Il suffit ensuite d’attendre l’appariement naturel de deux individus, car, il faut savoir que le couple ne se forme quand les individus atteignent environ 12-13 centimètres de longueur.
Les œufs sont pondus sur une surface lisse et conservés par les deux parents.
À une température de 27 degrés, les œufs éclosent au bout de 3-4 jours et ensuite, à la diligence des parents, les alevins sont transférés dans un trou à un autre creusé dans le sable.
Après une semaine de ces soins prodigués par les parents, ils commencent à nager librement.
Lors d’une tentative de reproduction effectuée par Uwe WERNER en 2005, il a été remarqué que la femelle, comme nous le savons d’autres cichlidés d’Amérique centrale, n’avait pas ou très peu attisé les œufs.
Au lieu de cela, elle se tenait 10 centimètres au-dessus des œufs.
De son coté, le mâle gardait les frontières extérieures du territoire que s’était octroyé ce couple d’Amphilophus lyonsi.
L’enlèvement des œufs moisis par ses mêmes parents a également été omis par les parents.
Il faut savoir et prendre en compte que rien ne laisse penser que ce comportement est systématique chez cette espèce, il reste pourtant à savoir dans quelle mesure ce comportement de reproduction, quelque peu différent, dépend de cette espèce.
Quoiqu’il en soit, après quatre jours de gestation des œufs, les jeunes larves ont écloses et après cinq autres jours, les alevins avaient enfin atteint le stade de la nage libre.
A l’issue de cette période, le mâle participait également avec sa femelle à guider les jeunes dans le bac.
Des ce stade, les jeunes acceptent sans problème des nauplies d’Artémia fraîchement écloses.
Les problèmes surviennent souvent lorsque les jeunes mesurent environ 2 à 3 centimètres et que l’on tente de les passer à d’autres aliments (aliments secs).
Cette transition devrait donc se faire progressivement avec une période d’adaptation durant laquelle les deux types d’aliments sont proposés progressivement en repas aux jeunes alevins.
Cette précaution aura le mérite d’éviter tout problème intestinal et surtout apportera à ces jeunes poissons la possibilité de s’adapter à ce nouvel aliment.
Les jeunes alevins d’Amphilophus lyonsi sont vraiment très sensibles au gonflement.
À ce stade de la croissance des alevins, en particulier si la reproduction a eu lieu au sein d’une communauté d’Amphilophus lyonsi, il est très vivement conseillé de retirer les alevins afin d’éviter toute agression des parents envers les autres habitants du bac.
Lorsque les alevins sont un peu plus gros et qu’ils ont franchis le cap des artémias, vous pouvez leur donner des crevettes broyées et, quelques jours plus tard, des aliments secs et fins.
La reproduction est facile lorsque vous avez un bon couple dont l’entente est bonne.
Ne l’oubliez pas, la meilleure façon d’élever tous ces jeunes Amphilophus lyonsi est d’élever un groupe de 6 à 8 poissons et de les regarder se mettre en couple.
Autre fait remarquable : À des températures plus élevées que celles préconisées pour la maintenance, de nombreux œufs sont pondus et fertilisés.
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AUTRES INFORMATIONS / CONSERVATON
Commentaire général : L’une des espèces d’Amphilophus moins connues.
Il ressemble à une tondeuse mais est plus petit et moins agressif.
Les tons jaune et orange dominent le corps.
Parfait pour les grands mélanges américains.
C’est une espèce d’extrême beauté et de rareté, inscrite sur la liste des espèces menacées d’extinction depuis plusieurs années.
Cela est principalement dû à l’introduction d’espèces envahissantes dans leur habitat naturel et au fait que cette espèce est considérée comme idéale pour la production d’hybrides (cornes de fleurs), car son degré d’agression est bien inférieur à celui de l’Amphilophus trimaculatus.
Cette recherche d’hybridation par LYONS a rendu l’espèce à l’état pur plusieurs années plus tard.
Ce sont des espèces rares. Bon nombre d’entre eux sont maintenant en danger dans leur environnement naturel à cause de leurs invasions de Plécostomus, etc.
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RÉFÉRENCES
Décrit comme Cichlasoma lyonsi à Gosse. J.P. 1966. “Poisson d’eau douce du versant pacifique du Costa Rica et du Panama découvert par Sa Majesté le Roi Léopold de Belgique”. Bulletin de l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. pp. 1-24.
https://www.encyclo.nl/begrip/Amphilophus_lyonsi
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LITTERATURE
- Riehl et H. Baensch. Aquarien Atlas, volume 3, page 737. Keijman M. 1979. Cichlidae 23-4, pages 85 à 90. Werner U. 2005. Amphylophus lyonsi connu sous le nom d’aquarienfisch kaum. DCG Informationen. 36-9, pages 193-201. Bussing W. 1987. Poissons d’eau douce ou Costa Rica.
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VIDEO
En novembre 2013, des chercheurs du Centre de recherche sur l’eau Stroud ™ ont visité le Río Rincón sur la péninsule d’Osa au Costa Rica afin d’identifier les sites potentiels pour une prochaine étude de l’état physique, chimique et biologique des cours d’eau de la péninsule d’Osa.
Ce film montre trois espèces de poissons observées dans un bassin au bord de la rivière: le molly Poecilia gillii et les cichlidés Cryptoheros sajica et Amphilophus lyonsi
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DONNEES SOURCES
ID Encyclopedia of Life : 994888
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