Gymnogeophagus balzanii – PERUGIA, 1891
Avec plus de 2400 espèces décrites et une distribution mondiale répartie dans toute l’Afrique, l’Asie et les Néotropiques, la famille des Cichlidae fait partie du groupe le plus diversifié du monde des vertébrés.
Au sein de cette grande famille si riche, il existe un groupe de poissons, les Gymnogeophagus sont des cichlidés très colorés et affublés du nom de “Eartheaters“, des poissons spécialisés sur le plan écologique et comportemental.
Ce nom pas très flatteur de «Eartheaters» se rapporte à l’habitude qu’ont ces poissons de prendre constamment des bouchées du substrat et d’en tamiser dans leur bouche le contenu à la recherche de nourriture.
Les Eartheaters “Gymnogeophagus” appartiennent à une sous-famille de cichlidés néotropicaux nommés Geophaginae.
Les Gymnogeophagus ont l’une des distributions les plus méridionales parmi les cichlidés des Néotropiques.
D’autre part, il existe plusieurs formes de couleurs disponibles, en fonction de la localité.
Dans les biotopes où ils sont capturés, on les rencontre souvent en présence de Crenicichla, d’autres espèces de Geophagus, d’Apistogramma…
Les Gymnogeophagus se distinguent des autres cichlidés par des différences ostéologiques: ils possèdent une colonne vertébrale dirigée vers l’avant au-dessus du premier ptérygophore dorsal (support osseux de la nageoire dorsale).
Les Gymnogeophagus sont une espèce très intéressante de cichlidé particulièrement intéressante en aquariophilie, en particulier pour l’aquariophile qui sera capable de fournir les conditions spécifiques de maintenance de cette espèce pour sa santé à long terme.
La maintenance de ce type de poisson en fait malheureusement une pratique peu recommandée pour l’aquariophile débutant car pour assurer une certaine longévité à ces poissons que sont les Gymnogeophagus balzanii, il faudra peut être bousculer les habitudes aquariophiles et envisager une maintenance en aquarium à la maison, peut-être en extérieur, qui sait même dans un étang de jardin qui peut être occupé par ces poissons tropicaux pendant la période estivale.
Les Gymnogéophagus ne font pas partie de ces cichlidés que l’on trouve souvent dans les aquariums amateurs.
C’est probablement dû au fait que ces “mangeurs de terre”, pour être pleinement heureux, ont besoin d’une baisse périodique de la température de l’aquarium, ce qui est directement lié à l’environnement naturel dont ils proviennent.
Cependant, ces poissons, pour ceux qui en prendront bien soin, seront récompensés par de belles couleurs, des comportements intéressants et la volonté de se reproduire.
Dans ces conditions, la maintenance de Gymnogeophagus balzanii en fait le poisson idéal pour vous.
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REPARTITION & DISTRIBUTION
DISTRIBUTION
Cette espèce appartient à l’un des genres de cichlidés les plus méridionaux d’Amérique du Sud.
Ce “Eartheater” du Paraguay, Gymnogeophagus balzanii est présent dans :
- le bassin du Rio Paraná en Argentine, au Brésil et au Paraguay ;
- le bassin hydrographique du Rio Uruguay au Brésil et en Uruguay ;
- Santa Catarina au Brésil ;
- plusieurs bassins et affluents du Rio Paraná au Brésil, au Paraguay et en Argentine.
Cette espèce se trouve aussi à La Plata, Rio Paraguay, Rio Grande do Sul et dans le Mato Grosso.
Exceptionnellement, des Gymnogeophagus balzanii ont été collectés à San Pedro et Arroyo Yaguarón, Province de Buenos Aires.
Un seul enregistrement de Gymnogeophagus balzanii (CAS 48828) a été relevé au sein du bassin du fleuve Amazone, dans le fleuve Guaporé, qui a un lien naturel avec les sources du Paraguay au niveau du Rio Jauni (LOWE – Mc CONNELL, 1975), où l’espèce semble être très commune.
Cette large distribution géographique explique tout naturellement qu’elle est également disponible en plusieurs variantes de couleurs différentes.
Il est également très intéressant de noter qu’avant la construction du barrage hydroélectrique d’Itaipu, aucune espèce de Gymnogeophagus n’avait été trouvée dans le bassin de la rivière Paranâ en amont de Guaira, État de Paranâ.
L’absence du genre à cet endroit avait probablement pour cause la présence d’une des principales chutes d’eau « Sete Quedas », à Guaira, qui a agi comme une barrière naturelle en amont pour en éviter la dispersion.
Avec la construction du barrage d’Itaipu en 1983 et la disparition consécutive de cette barrière naturelle, les Gymnogeophagus, ainsi que d’autres poissons ont été en capacité d’envahir la rivière Paranâ et ses affluents en amont de Guaira.
À partir des données de distribution de Gymnogeophagus et de son groupe sœur (l’un des grands géophagines, tous présents dans le bassin amazonien), on peut supposer que le genre Gymnogeophagus pourrait avoir évolué à partir d’un événement vicariant lié à l’isolement du bassin du Paranâ-Paraguay et de ses bases septentrionales à la fin du tertiaire (BEURLEN, 1970).
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MILIEU NATUREL
C’est le plus souvent dans les “piscines” (balneiro) calmes et les “blackwaters“, loin des principaux canaux de la rivière que se rencontrent les Gymnogeophagus balzanii.
Cette espèce a une large distribution géographique ce qui explique naturellement qu’il est possible d’en trouver en plusieurs variantes de couleurs différentes.
Ils habitent des tronçons plus calmes de cours d’eau et évitent généralement les grandes rivières.
Même s’ils se retrouvent dans de vastes eaux, ils recherchent des zones plutôt calmes.
Ils sont plus courants dans les lagunes ainsi que dans les petits cours d’eau.
En effet, Gymnogeophagus balzanii a tendance à être trouvé à l’écart des principales rivières, dans les affluents et ruisseaux lents.
Il est souvent aperçu dans les marécages aux eaux immobiles et lentes qui sont situés le long des rivières.
On trouve généralement ces poissons en train d’évoluer au sein dans de groupes constitués de plusieurs d’individus toujours avec une concentration plus élevée de femelles que mâles.
Ainsi, les Gymnogeophagus balzanii se déplacent parmi la végétation ambiante et des racines des arbres près des rives des plus grands affluents et dans les zones forestières inondées, se nourrissant de matière organique, de petits crustacés et d’autres objets similaires qu’ils tamisent du substrat sableux.
Les Gymnogéophagus sont des terrassiers spécialisés qui, par nécessité vitale, prennent constamment des bouchées du substrat et le tamisent à la recherche de nourriture.
Dans leur environnement naturel, les changements climatiques peuvent être importants tout au long de l’année, et en hiver, la température de l’eau peut descendre bien en dessous de 20°C, dans certaines régions même jusqu’à 8°C !
Ils ont l’une des distributions les plus méridionales parmi les cichlidés des Néotropiques, ce qui signifie qu’ils sont à l’aise dans des températures allant jusqu’à 15°C pour les températures les plus basses (60°F).
En effet, il ne faut oublier que l’habitat tempéré dont le Geophagus Balzanii est originaire se caractérise par des hivers frais et des étés étouffants.
Et par conséquent, tous les poissons de cette région vivront mieux dans des aquariums tempérés avec des températures allant de 16° à 24°C.
Lorsqu’ils sont maintenus dans des bacs tropicaux chauffés dans une fourchette de 21 à 27-28°C pendant trop longtemps, ces cichlidés deviennent rapidement apathiques, ils perdront progressivement leurs couleurs et leurs vie seront abrégées.
Cependant, parmi toutes les espèces de Gymnogeophagus collectées dans la région du bassin du Paraná, Geophagus Balzanii est de loin la plus résistante à la chaleur.
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TAXONOMIE
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HISTORIQUE
Cette espèce a été redécouverte en 1972 par Heiko BLEHER et Thomas HOREMAN.
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RAPPEL SUR LES …..
Gymnogeophagus est un genre de cichlidé néotropical réparti dans les bassins versants du rio Paraguay, du rio Parana et du rio Uruguay ainsi que dans les rivières côtières de l’Uruguay et du sud du Brésil.
Sa monophylie est soutenue par deux caractéristiques dérivées:
1.L’absence de supraneurales.
2. la présence d’une épine avant dans le premier ptérygiophore de la nageoire dorsale.
Le genre geophagin Gymnogeophagus a été initialement proposé par Miranda RIBEIRO (1918) pour inclure une seule espèce :
- Gymnogeophagus cyanopterus = Gymnogeophagus balzanii, PERUGIA, 1891.
GOSSE (1976) a inclus trois espèces supplémentaires qui partageaient cette absence de supraneurales et la présence d’une épine dirigée vers l’avant sur le premier ptérygiophore de la nageoire dorsale :
- Gymnogeophagus gymnogenys (HENSEL, 1870) ;
- Gymnogeophagus rhabdotus (HENSEL, 1870) ;
- Gymnogeophagus australis (EIGENMANN, 1907).
Plus tard, KULLANDER (1981) a ressuscité Gymnogeophagus labiatus (HENSEL, 1870) à partir de la synonymie de Gymnogeophagus gymnogenys basée sur des spécimens aux lèvres épaisses du Rio Grande do Sul, portant à cinq le nombre d’espèces reconnues.
Dans un article de révision, REIS & MALABARBA (1988) ont décrit deux espèces supplémentaires :
- Gymnogeophagus lacustris, REIS & MALABARBA, 1988 ;
- Gymnogeophagus meridionalis, REIS & MALABARBA, 1988.
REIS & MALABARBA ont ensuite proposé une hypothèse de relations phylogénétiques entre les sept espèces connues à l’époque.
Dans l’hypothèse de REIS & MALABARBA (1988), les espèces de Gymnogeophagus ont été regroupées en deux clades avec des caractéristiques morphologiques et comportementales distinctives :
- un clade de couveuse de substrat à corps court ;
et
- un clade de couveuse en bouche (ce sont les femelle qui généralement incubent les larves) au corps long, dont Gymnogeophagus balzanii fait partie et se trouve à la base de l’arbre généalogique.
Dix ans plus tard, WIMBERGER et Al. (1998) ont publié la première évaluation moléculaire des relations Gymnogeophagus, incluant cinq espèces non décrites liées à Gymnogeophagus gymnogenys et déplaçant la position de Gymnogeophagus balzanii à l’intérieur du clade buccal.
Après la révision de REIS & MALABARBA (1988), cinq nouvelles espèces de Gymnogeophagus ont été décrites :
- Gymnogeophagus setequedas, REIS, MALABARBA & PAVANELLI, 1992 ;
- Gymnogeophagus che, CASCIOTTA, GOMEZ et Toresanni, 2000 ;
- Gymnogeophagus caaguazuensis, STAECK, 2006 ;
- Gymnogeophagus tiraparae, GONZALEZ-BERGONZONI, LOUREIRO et OVIEDO, 2009 ;
- Gymnogeophagus eocenicus, MALABARBA & DEL PAPA, 2010, un taxon fossile de la Formation de l’Éocène Lumbrera dans le nord-ouest de l’Argentine.
Le cas particulier de Gymnogéophagus eocenicus !
Gymnogéophagus eocenicus est cichlidé “fossile” décrit assez récemment et faisant référence au genre existant Gymnogéophagus
Ce poisson a été décrit comme étant originaire de l’Éocène[1] trouvé à la Sierra de Lumbrera, province de Salta, situé au nord-ouest de l’Argentine.
[1] L’Éocène est la deuxième époque du Paléogène et aussi la deuxième de l’ère Cénozoïque. Il suit le Paléocène et précède l’Oligocène. Il s’étend d’il y a 56,0 à 33,9 millions d’années. Le début de l’Éocène est marqué par l’émergence des premiers mammifères modernes, sa fin par une extinction massive, dite « Grande Coupure », peut-être liée aux impacts météoritiques de Popigaï en Sibérie et de Chesapeake, en Amérique du Nord. Son nom provient du grec ἠώς (eos, aube) et καινός (kainos, nouveau) qui est une référence aux nouvelles espèces de mammifères apparaissant durant cette époque.
Gymnogéophagus eocenicus, n. sp., présente les mêmes synapomorphies qui supportent le genre, c’est-à-dire, l’absence de supraneuraux et la présence d’une épine avant dans le premier ptérygiophore dorsal.
L’existence d’une espèce venant de l’âge de l’Eocène précoce à moyen, présentant les synapomorphies et l’apparition d’un genre moderne nécessite l’acceptation d’une différenciation extensive par rapport aux lignées basales de cichlidés.
Les espèces existantes de Gymnogéophagus sont limitées au drainage de La Plata et à quelques drainages côtiers du sud du Brésil et de l’Uruguay.
La présence d’un fossile de l’Éocène dans la zone géographique correspondant à la distribution actuelle du genre suggère que les modèles de distribution et d’endémisme de la faune piscicole néotropicale ont une histoire très ancienne sur le continent.
Dans tous les cas, nul aquariophile n’a une chance d’avoir ce poisson dans l’un de ses aquariums !
Ce qui portait à 12 le nombre d’espèces décrites.
Dans leur article, REIS & MALABARBA (1988) ont affirmé que Gymnogeophagus gymnogenys, tel que défini ici, pourrait se révéler être un groupe d’espèces partageant deux synapomorphies :
- l’absence d’une barre oblique entre le bord dorsal de l’œil et la nuque ;
et
- la possession d’une barre noire provenant du contour dorsal près de l’origine de la nageoire dorsale et dirigée vers le bas et vers l’arrière sur le dos.
REIS et MALABARBA (1988) ont ensuite provisoirement inclus dans Gymnogeophagus gymnogenys certaines des populations du rio Negro, du rio Santa Maria et du rio Piratini, qui partageaient ces synapomorphies mais présentaient quelques différences de forme corporelle par rapport aux spécimens de Gymnogeophagus gymnogenys provenant du bassin de drainage de la laguna dos Patos.
Ces différences se sont toutefois révélées se chevaucher lorsque toutes les populations ont été analysées ensemble.
Ainsi, tous étaient considérés comme Gymnogeophagus gymnogenys.
PEREYRA & GARCIA (2008) ont testé l’hypothèse selon laquelle Gymnogeophagus gymnogenys constitue un complexe d’espèces par une analyse Cytochrome b (Cyt b) et ont trouvé au moins quatre lignées incluses dans Gymnogeophagus gymnogenys réparties le long des affluents de la Lagoa Mirim, du Rio Negro et du Rio Uruguay, en Uruguay.
L’une de ces lignées correspond à Gymnogeophagus tiraparae récemment décrite par Gonzalez-BERGONZONI et Al. (2009).
De nouveaux spécimens provenant du Rio Grande do Sul, du Brésil et de l’Uruguay au cours des deux dernières décennies, y compris des mâles colorés, ont permis la reconnaissance de cinq nouvelles espèces et ont entraîné la restriction de l’aire de répartition de Gymnogeophagus gymnogenys.
L’Uruguay est la région la plus diversifiée en termes d’espèces de Gymnogéophagus.
Vers 1988, la révision du genre Gymnogéophagus a été publiée, où les auteurs brésiliens REIS et MALABARBA ont conclu que Gymnogéophagus gymnogenys est une espèce largement répandue dans le Rio Grande do Sul et aussi en Uruguay.
Cependant, ils précisent qu’ils soupçonnent qu’il s’agit d’un « groupe d’espèces », car ils trouvent de grandes variations dans les modèles de coloration, mais comme ils ne trouvent pas de différences claires, ils préfèrent être conservateurs et considèrent toute cette variation comme correspondant à une seule espèce.
Ces soupçons seraient renforcés avec la publication de l’étude génétique de Peter WIMBERGER et Al. (1998), qui ont constaté que ce qu’ils considéraient comme des gymnogenys présentaient plusieurs lignées génétiques différentes dans tout le Rio Grande do Sul.
Pour l’Uruguay, un travail similaire serait publié en 2008 par les chercheurs nationaux Silvana PEREYRA et Gracie LA GARCIA, qui ont conclu que le “groupe gymnogenys ” serait composé d’au moins 4 entités différentes.
Ces travaux seraient fondamentaux pour ce qui se poursuivrait, puisqu’ils donneraient des indices sur la manière d’organiser cette grande variation observée par MALABARBA et REIS, et poseraient la question de « ces unités génétiques » correspondent-elles à des espèces autres que les « gymnogenys ».
Au niveau national et international de l’aquariophilie, les poissons d’origine uruguayenne sont popularisés, commercialisés principalement sous le nom de “sp.” et appartenant à plusieurs endroits tels que « Yi », « Cuaró », « Aguas Blancas », « Rubio Chico », etc.
En 2009, le Gymnogéophagus tiraparae du Río Negro et des rivières associées a été publié, ce qui correspondrait au « clade 3 » de ceux liés aux gymnogenys de PEREYRA et GARCIA.
Dans ce travail, les auteurs (GONZALEZ-BERGONZONI et Al.) écrivent qu’ils différencient cette espèce de gymnogenys par la forme de la tête du mâle, la quantité d’écailles et la coloration de son corps et de ses nageoires.
Six ans plus tard, MALABARBA et Al. (2015) décrivent 5 nouvelles espèces appartenant au « groupe gymnogenys », dont :
- Gymnogéophagus pseudolabiatus ;
- Gymnogéophagus mekinos.
Ces deux espèces se trouvent principalement en Uruguay, dans la rivière Cuareim et dans les rivières du sud du pays.
Les trois autres espèces :
- Gymnogéophagus missioneiro ;
- Gymnogéophagus constellatus ;
- Gymnogéophagus lipokarenos.
sont strictement brésiliennes à cette époque.
D’autres espèces sont ensuite découvertes :
- Gymnogéophagus pseudolabiatus
- Gymnogéophagus caaguazuensis
Enfin, en 2018, Gymnogéophagus peliochelynion (TURCATI et Al.) est décrit.
Sa provenance est identifiée à partir des rivières des départements de Salto et Paysandú.
En 2019, découverte de Gymnogéophagus jaryi
Le groupe Gymnogenys rassemble au total plus d’une dizaine d’espèces plus ou moins décrites par la science, bien qu’il y en ait plusieurs autres en cours d’étude.
Ce groupe met aussi en évidence encore que la taxonomie du groupe est certainement très complexe.
On retient donc dans l’immédiat :
- Gymnogeophagus Gymnogenys, (RF Hensel, 1870).
- Gymnogeophagus labiatus, (RF Hensel, 1870) (Mangeur de terre).
- Gymnogeophagus rhabdotus, (RF Hensel, 1870) (Dévastateur à rayures).
- Gymnogeophagus balzanii, (Perugia, 1891) (brasseur de terre argentin).
- Gymnogeophagus meridionalis, R. E. dos Reis et LR Malabarba, 1988
- Gymnogeophagus lacustris, R. E. dos Reis et LR Malabarba, 1988.
- Gymnogeophagus setequedas, R. E. dos Reis, LR Malabarba et Pavanelli, 1992.
- Gymnogeophagus itacaruaré
- Gymnogeophagus australis, CH Eigenmann, 1907 (mangeur de terre en Uruguay).
- Gymnogeophagus che Casciotta, SE Gómez & Toresanni, 2000.
- Gymnogeophagus caaguazuensis,Staeck, 2006.
- Gymnogeophagus tiraparae, González-Bergonzoni, Loureiro et Oviedo, 2009.
- Gymnogeophagus cf.che, Aguaray Guazu.
- Gymnogeophagus eocenicus, Maria C. Malabarba, Luiz R. Malabarba & Cecilia Del Papa, 2010.
- Gymnogeophagus constellatus, Malabarba, MC Malabarba et RE dos Reis, 2015.
- Gymnogeophagus lipokarenos, Malabarba, MC Malabarba et RE dos Reis, 2015.
- Gymnogeophagus mekinos, Malabarba, MC Malabarba et RE dos Reis, 2015.
- Gymnogeophagus pseudolabiatus, R. Malabarba, MC Malabarba et RE dos Reis, 2015.
- Gymnogeophagus missioneiro, Malabarba, MC Malabarba et RE dos Reis, 2015.
- Gymnogeophagus taroba, Jorge Casciotta, Adriana Almirón, Lubomir Piálek et Oldřich Říčan, 2017
- Gymnogeophagus terrapurpura, Loureiro, Zarucki, LR Malabarba et González-Bergonzoni, 2018.
- Gymnogeophagus peliochelynion, Turcati, Serra-Alanis & Malabarba, 2018
- Gymnogeophagus jaryi, Alonso F, Terán GE, Aguilera G, Říčan O, Casciotta J, Serra WS, et al. (2019).
et d’autres non décrites, telle que :
Gymnogéopohagus sp. Yi
C’est une une espèce non décrite, mais parfois collectée dans le centre de l’Uruguay. Cette espèce est similaire à Gymnogéopohagus gymnogenys.
Etymologie : «Yi» : «Yi» fait référence au Rio Yi dans lequel il est endémique.
Distribution : Cette espèce se trouve dans le Rio Yi au centre de l’Uruguay.
Description physique : Très similaire aux autres Gymnogéopohagus.
Vit dans une eau située ne moyenne entre 21 – 24°C. Cette espèce nécessitera une période d’hivernage.
Reproduction : Semblable à d’autres espèces du genre. Gymnogéopohagus sp. ‘Yi’ commence à se reproduire après une période de refroidissement de 3 mois. Cette espèce est un incubateur buccal maternel retardé.
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NOMS
NOM COMMUNS
Les noms communs suivants sont utilisés pour diverses espèces de Gymnogeophagus:
- Brésil – Cara, Acara, cara-Cartola, cara-hâ te, Manteiga et palometa;
- Uruguai – Castaneta et Chanchita;
- Argentine – Castaneda et Chanchita;
- Paraguay – Pirâmbocadyâ (pour Gymnogeophagus balzanii, après Fowler, 1954).
Le Gymnogeophagus balzanii est également connu sous le nom (Argentine) de “Humphead”, provient de :
- la région du bassin du fleuve Paraná de la zone de drainage du Paraguay du Brésil et du Paraguay;
- du drainage du Paraná en Argentine ;
- du drainage inférieur de l’Uruguay en Uruguay et au Brésil.
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SYNONYMES
- Geophagus balzanii – PERUGIA, 1891
- Geophagus duodecimspinosus – BOULENGER, 1895
- Gymnogeophagus balzani – PEROUSE, 1891
- Gymnogeophagus cyanopterus – MIRANDA RIBEIRO, 1918
- Geophagus balzanii – PERUGIA, 1891 (localité type: Vila Maria, Mato Grosso, Brésil).
- Geophagus duodecimspinosus – BOULENGER, 1895 (Localité-type: Paraguay).
- Gymnogeophagus cyanopterus – RIBEIRO, 1918
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ETHYMOLOGIE
Le mot “Gymnogéophagus” vient du grec :
- “gymno” qui signifie “nu”. Le choix de terme vient probablement de son museau nu ;
- “geo” qui signifie “terre” ;
- “phagus” qui signifie “manger” ou “mangeur”. Cela est aussi probablement lié à l’hypothèse de son appartenance et son parent le plus proche, “Geophagus”.
Enfin, “Gymnogeophagus balzanii” a ainsi été nommé en l’honneur de Luigi BALZAN, découvreur et collectionneur de l’holotype de ce poisson.
Luigi BALZAN, né le 30 janvier 1865 à Badia Polesine dans la plaine du Pô (Italie) en 1865 dans une famille de propriétaires terriens ruinés par les crues trop fréquentes du grand fleuve.
Naturaliste et explorateur italien (1865-1893) ayant effectué deux voyages en Amérique du Sud, principalement au Paraguay et en Bolivie
Luigi Balzan choisit, comme tant d’autres Péninsulaires, la voie de l’émigration. À l’âge de vingt ans, on le retrouve en Amérique du sud, d’abord en Argentine puis au Paraguay, à Asunción (la capitale), où il devint professeur de Sciences naturelles.
C’est durant ce premier séjour de plus de quatre ans qu’il découvre les richesses du continent, tant naturelles qu’ethnographiques.
De retour dans sa mère patrie, il se fait connaître par plusieurs écrits scientifiques et des conférences, et se voit confier une importante mission d’exploration par la Société géographique italienne. Il repart donc à la fin de l’année 1890 pour un long voyage naturaliste qui le mènera durant plus de deux ans des contreforts andins à la forêt vierge bolivienne.
Voyageur solitaire, Luigi Balzan ne s’encombrera pas d’une intendance lourde et lente. Utilisant tous les moyens possibles pour se déplacer : chemins de fer et diligences lorsqu’ils existaient, plus sûrement les chevaux et les mulets, mieux encore les radeaux et les barques descendant les innombrables rivières tropicales, il se mêlera ainsi durant de longs mois aux populations locales, tant créoles qu’indigènes.
Ses nombreuses rencontres, et plus encore sa curiosité, lui permettront d’accumuler descriptions, plantes et objets ethnographiques.
Riche et parfois candide, son récit est un témoignage de première main sur une époque, un continent en pleine évolution et sur la tragique disparition des sociétés indiennes.
Ses informations sur les multiples rapports entre l’homme et l’eau sont aujourd’hui d’une grande importance; plus encore : ses descriptions sur la vie dans la forêt vierge et les conditions misérables des collecteurs de caoutchouc, la grande richesse du moment.
Cinq mois après son retour, Luigi BALZAN mourrait à Padoue (1893), d’une attaque foudroyante de malaria ».
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DESCRIPTION
Au premier regard, Gymnogeophagus balzanii est un poisson de forme ovale avec une petite bouche.
Sa couleur sur la partie supérieure du corps est gris clair à brun et elle est de couleur or à brun sur la partie inférieure du corps.
Le ventre et les flancs inférieurs sont de couleur jaune doré à marron.
Les mâles ont une particularité imposante, ils développent une très grosse bosse nucale qui s’étend de l’avant de la base de la nageoire dorsale jusqu’aux lèvres.
Parfois, quelques taches orange peuvent être dispersées sur la bosse, près de l’œil.
Les nageoires sont de couleur jaune à or avec quelques taches blanches sur le bord des nageoires anale, dorsale et pelvienne.
Les femelles développent une tache sombre et une bande allant de l’œil à la joue dans leur robe de frai.
Certains Gymnogeophagus balzanii peuvent avoir cinq à huit rayures verticales sur le corps.
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CLE DES ESPECES
Le genre Gymnogeophagus se distingue des autres genres de cichlidés néo-tropicaux par la combinaison de :
- l’absence de supraneuraux ;
- la présence d’une petite épine osseuse dirigée vers l’avant au sommet du premier ptérygiophore dorsal.
Hypothèse des relations de Gymnogeophagus eocenicus, n. sp., avec d’autres Geophaginae sur la base de la matrice et de la liste des personnages présentés par LOPEZ-FERNANDEZ & AL (2005).
L’arbre ne représente que le Clade contenant « Gymnogeophagus ».
La topologie du reste de l’arbre est identique à celui présenté par LOPEZ-FERNANDEZ & AL..
Clé de l’espèce de Gymnogeophagus
Remarques : certains caractères s’appliquent uniquement qu’aux mâles
1.Nageoire dorsale avec 12 à 15 rayons ramifiés; nageoire caudale presque complètement écaillée, avec la ligne latérale ramus dans sa partie inférieure lobe => Gymnogeophagus balzanii
1 bis. Nageoire dorsale avec 8 à 12 rayons ramifiés; nageoire caudale avec des écailles restreintes au tiers proximal ou à la moitié de la longueur, sans ligne latérale ramus dans son lobe inférieur => 2
2. Longueur du pédoncule caudal égale ou inférieure à sa profondeur; Série E1 avec échelles 22-25 (24-26 en Gymnogeophagus che) => 3
2 bis. Pédoncule caudal plus long que sa profondeur; Série E1 avec échelles 25-29 => 6
3.Bandes de flanc longitudinales bleu vif très visibles; motif de couleur des nageoires non appariées formées par des petites rayures
=> Gymnogeophagus rhabdotus
3 bis. Bandes longitudinales bleu vif sur les flancs faibles ou à peine visibles; motif de couleur des nageoires non appariées sans rayures visibles => 4
4.Nageoire dorsale et anale avec des points circulaires bien définis
=> Gymnogeophagus meridionalis
4 bis.Motif de couleur des nageoires non appariées très pâles, sans points ou rayures bien visibles; => 5
4.Museau prononcé (longueur du museau 32,2 à 55,9% de la longueur de la tête, moyenne = 45,2%); nageoires dorsale et anale avec barres obliques allongées; base de la nageoire caudale avec des barres grises horizontales allongées alternées avec des barres blanches atteignant la moitié de la longueur de la nageoire caudale => Gymnogeophagus che
5 bis. Museau court, non prononcé (longueur du museau 30,8-44,7% de la longueur de la tête, moyenne = 36,4%); nageoire dorsale douce avec de petites rayures légères; nageoire anale avec quelques rayures claires peu visibles; nageoire caudale sans marques visibles => Gymnogeophagus setequedas
6.Bande sombre de l’origine de la nageoire dorsale à la joue, traversant le œil; nageoires dorsale et caudale à rayures longitudinales, parfois unies; nageoire anale avec une ou deux séries de petits points près de sa base => 7
6 bis. La bande sombre s’étend en arrière à partir de l’origine de la nageoire dorsale, ne s’étendant jamais jusqu’à l’œil; nageoire dorsale, anale et caudale partiellement ou complètement recouverte de points circulaires bien définis => 8
7.Lèvres épaisses, extrêmement bien développées, lèvre inférieure profondément échancré médialement => Gymnogeophagus labiatus
7 bis . Lèvres minces, pas trop développées ni échancrées
=> Gymnogeophagus lacustris
8.Lèvres épaisses, extrêmement bien développées, lèvre inférieure profondément échancré médialement => Gymnogeophagus pseudolabiatus
8bis. Lèvres normales, pas trop développées ni échancrées => 9
9.Mâles matures avec une couleur sombre bien visible et oblique bande de l’œil au bord antérieur de la tête (Figs.2a, 7) => 10
9 bis. Mâles matures sans bande sombre oblique de l’œil au bord antérieur de la tête => 11
10.Corps très allongé; profondeur du corps dans les échantillons de plus de 65 mm SL, 34,9-38,3% SL (n = 13; moyenne = 36,7%). => Gymnogeophagus mekinos
10 bis. Corps allongé; profondeur du corps dans les échantillons de plus de 65 mm SL, 38,6-44,2% SL (n = 15; moyenne = 40,6%) => Gymnophagus gymnogenys
11.Museau excessivement émoussé avec la section la plus antérieure de son profil dorsal presque vertical; présence de deux ou trois bandes blanches longitudinales étroites le long de la nageoire dorsale épineuse postérieure, se fusionnant en une grande bande longitudinale blanche le long de la longueur médiane des rayons mous de la nageoire dorsale à maturité. mâles. => Gymnogeophagus tirapare
11 bis. Profil du museau droit ou légèrement convexe; nageoire dorsale pas comme ci-dessus => 12
12.Ligne latérale supérieure avec 18-21 écailles. Échelles de la tache médio-latérale portant chacune un grand point blanc => Gymnogeophagus constellatus
12 bis. Ligne latérale supérieure 13-19. Écailles de la tache noire médio-latérale sans points blancs => 13
13.Nageoire dorsale molle à l’échelle => Gymnogeophagus australis
13 bis. Nageoire dorsale souple non écaillée => 14
14.Nageoires dorsale, anale et caudale principalement jaunes, avec bordure distale de la nageoire dorsale et contours dorsal et ventral de nageoires caudales rouges et couvertes de points translucides => Gymnogeophagus lipokarenos
14 bisNageoires dorsale, anale et caudale rouges et couvertes de points ou rayures translucides => 15
15..Nageoire dorsale molle avec des points blancs formant des rayures distales.
=> Gymnogeophagus missioneiro
15 bis. Nageoire dorsale entière avec des points espacés argentés à bleus brillants
=> Gymnogeophagus caaguazuensis
MORPHOLOGIE
Corps
Le corps des Gymnogeophagus balzanii est comprimé latéralement.
Contour dorsal fortement et uniformément arqué (Gymnogeophagus balzanii) ou divisé en deux segments avec différents degrés de cambrure:
- une partie antérieure abrupte de la pointe du museau à l’origine de la nageoire dorsale (quelque peu droite dans Gymnogeophagus rhabdotus) ;
- un arc moins raide segment de ce point au pédoncule caudal.
Le profil ventral doucement arqué, avec une partie linéaire au niveau du segment entre les insertions des nageoires pelviennes et anales.
Forme du pédoncule caudal très variable selon les individus tandis qu’elle est uniforme au sein de chaque espèce.
Les corps est très profond et robuste.
Le contour du predorsale quelque peu droit chez les spécimens d’une taille d’environ 80 mm de longueur puis légèrement arqué chez les individus plus grands.
Le contour du corps à la base de la nageoire dorsale est fortement convexe.
Le pédoncule caudal est très profond et court avec un profil dorsal légèrement concave et un profil ventral généralement droit.
Le contour ventral est légèrement arqué à partir de la lèvre inférieure jusqu’au dernier rayon anal.
Tête
La tête est à peu près triangulaire.
La tête a un profil très incliné.
Suivant la taille et la forme de la bosse qui est particulièrement marquée chez les mâles de cette espèce, elle change de forme.
…mais suivant la taille et la forme de la bosse, elle change de forme !
L’œil situé à peu près au milieu de la tête.
Le diamètre de l’œil égal à la longueur du museau chez les spécimens d’environ 60 millimètres de longueur et il est plus petit chez les gros spécimens.
La bouche est terminale.
La bouche est petite et le maxillaire inférieur n’atteint pas le niveau du bord antérieur de l’œil.
La lèvre inférieure a un bourlet interrompu en avant.
Les dents sont petites, fines et coniques, semblables sur les deux mâchoires.
Les dents pharyngiennes sont épaisses et arrondies, principalement celles de la partie centrale de la surface dentifère, qui ont un aspect pavimenteux (PL V, D).
On note la présence de nombreuses petites dents coniques dans les mâchoires supérieures et inférieures :
- Les dents extérieures sont plus développées que les dents intérieures.
- Les dents sont modérément recourbées postérieurement et non disposées en séries bien visibles.
Le lobe du premier arc branchial porte les branchiospines sur sa partie libre.
Le museau est non écailleux, la nuque légèrement carénée à la partie médiane.
Les joues d’une surface de crique de taille variable rouge avec des écailles cténoïdes et cycloïdes.
L’opercule possède quelques écailles cycloïdes et cténoïdes, généralement irrégulièrement dispersées.
La longueur pré orbitale est généralement égale à la longueur du museau.
Nageoires
La nageoire anale
Présence de 9 ptérygophores anaux.
La nageoire anale possède 3 épines, à l’exception de quelques individus aberrants dont les nageoires anales n’avaient que deux ou quatre épines.
La base de la nageoire anale possède quelques écailles cténoïdes.
La base de la nageoire anale possède quelques écailles cténoïdes.
Les nageoires ventrales et anale légèrement brunâtres.
La nageoire anale possède 3 épines, à l’exception de quelques individus aberrants dont les nageoires anales n’avaient que deux ou quatre épines.
Les nageoires ventrales et anale sont légèrement brunâtres.
La nageoire caudale
Au moins un tiers proximal de la nageoire caudale couverte d’écailles cténoïdes régulièrement disposées en une seule série entre les rayons.
La nageoire caudale fortement écailleuse à la base et porte des traces d’écailles tubulées de part et d’autre de la ligne latérale inférieure.
La nageoire dorsale supportée par 24 ptérygophores dont le premier est situé entre la première et la seconde épine neurale, le second entre la seconde et la troisième épine neurale.
Présence de 29 vertèbres (14 -J— 15).
La coloration générale est brun clair, avec une légère trace d’une étroite bande verticale brun foncé descendant de la nuque jusqu’à la joue en passant à la partie postérieure de l’œil.
Présence de 9 à 10 bandes verticales brunes dédoublées descendant de la nageoire dorsale jusqu’à la partie inférieure des flancs.
Au moins un tiers proximal de la nageoire caudale couverte d’écailles cténoïdes régulièrement disposées en une seule sériés entre les rayons.
La moitié (au moins) proximale de la nageoire caudale est couverte de minuscules écailles cténoïdes, généralement en deux sériés entre les rayons.
La nageoire caudale est asymétrique chez les spécimens adultes, elle se remarque par son lobe inférieur plus court que celui supérieur, elle porte une ou deux branches de canal latéro-sensoriel dans le lobe inférieur.
La nageoire dorsale
La partie basale des rayons mous sur la nageoire dorsale est écailleuse.
La nageoire dorsale possède de 12 à 15 épines et 8 à 15 rayons ramifiés.
L’épine dorsale dirigée vers l’avant est bien visible devant la nageoire dorsale.
La nageoire dorsale est épineuse avec peu d’écailles.
Elle possède de 12 à 15 épines et 8 à 15 rayons ramifiés.
La première épine dorsale est située au niveau de la partie postérieure de l’opercule.
La base nageoire dorsale est fine, molle presque complètement recouverte d’écailles principalement cténoïdes.
La nageoire dorsale est généralement antérieure à une ligne verticale passant par la marge osseuse postérieure de l’opercule.
Les cinquième à huitième rayons de la nageoire dorsale sont les plus longs, ils atteignent la base de la nageoire caudale chez les jeunes spécimens, et atteignent parfois l’extrémité de la nageoire caudale chez les gros spécimens.
Les nageoires pectorales
Les nageoires pectorales atteignent le milieu de la base de la nageoire anale.
Les nageoires pectorales sont plus longues que la tête.
Les nageoires pelviennes
Présence d’une trace d’une tache latérale brune au milieu du corps sous la ligne latérale supérieure.
Les nageoires pelviennes atteignant ou en légère baisse à court d’origine de la nageoire anale, sauf très gros spécimens, la troisième épine anale.
Outre la division à partir du nombre des épines supraneurales (GOSSE, 1975), il est possible de former des groupes à partir du nombre de branchiospines[1] sur la partie inférieure de la première branchie.
Nombre moyen de branchiospines : moyenne (minimum & maximum):
- Acarichthys 6-7
- Biotodoma 7 (4-9)
- Gymnogéophagus 9 (7-12)
- Géophagus 14 (8-17)
- Satanoperca 18 (15-22)
[1] Les branchiospines sont chez les poissons osseux ou cartilagineux des processus qui partent de l’arc branchial et sont impliqués dans l’alimentation de minuscules proies en suspension pour les poissons qui filtrent l’eau de mer.
Ils ne sont pas à confondre avec les filaments branchiaux qui composent la partie charnue de la branchie, utilisés pour l’échange de gaz.
Les branchiospines sont habituellement présents sur deux rangées, partant à la fois de la partie antérieure et postérieure de chaque côté de chaque arc branchial.
Les branchiospines sont très variés en termes de nombre, d’espacement et de forme. En empêchant les particules de nourriture de quitter les espaces entre les branchies, ils permettent la rétention des particules d’aliments chez les animaux filtreurs filtreurs.
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TAILLE
Cette espèce est assez imposante, avec des mâles pouvant atteindre 20 centimètres de longueur standard, en revanche, les femelles restent plus petites, environ 12 à 14 centimètres.
Gymnogeophagus Balzanii est un poisson grand et massif lorsqu’il atteint sa maturité.
Leur taille adulte, leur besoin de place pour évoluer et le fait qu’ils seront probablement conservés avec d’autres poissons, signifient que même s’ils peuvent commencer leur vie dans un aquarium plus petit comme un 200 litres, et à termes comme un adulte, ils devraient finalement être conservés dans un aquarium de 500 litres ou plus.
Comme c’est le cas avec la plupart des espèces de poissons, les garder dans un aquarium trop petit ou dans de mauvaises conditions d’eau augmentera leur agressivité envers leurs compagnons de bac, les rendra plus vulnérables aux maladies et réduira leur durée de vie.
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COLORATION
Toutes les espèces ont un motif de couleur typique de doubles bandes verticales croisées et une tache sombre plus ou moins visible sur le flanc.
Le corps, la tête et les nageoires de ces poissons sont très colorés, avec un motif distinctif pour chaque espèce.
En règle générale, la couleur de fond de la face dorsale olivâtre clair, et jaune sur la partie ventrale.
Sur les flancs, on trouve, en moyenne sept doubles bandes transversales sombres, et une tache médiane indistincte unissant la troisième et la quatrième bande transversale, juste en dessous du segment supérieur de la ligne latérale.
Une bande sombre se distingue partant de la nuque au dessous de l’œil pour atteindre généralement l’angle interne du préopercule.
Le museau de ce poisson est plus sombre que son dos.
L’abdomen avant les nageoires ventrales sont jaunâtres.
On peut observer des petits points bleu vif de différentes tailles et formes éparpillés sur la joue, les branchies et le flanc.
Les nageoires pectorales sont hyalines.
Les nageoires ventrales sont jaunes avec des marques bleu vif.
La nageoire dorsale est rougeâtre avec de petites barres obliques dans la partie antérieure épineuse et de petits points blanchâtres sur la partie molle.
La nageoire anale est rougeâtre avec des marques bleues.
La moitié proximale de la nageoire caudale légèrement est rougeâtre, et hyaline sur l’extrémité.
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SIGNES DISTINCTIFS
La bosse nucale proéminente des mâles est certainement le caractère le plus déterminant pour reconnaitre cette espèce qui est assez exceptionnelle en la matière.
Dans sa description en 1895 et dans l’article qui parut ensuite (1896), G.A. BOULENGER ne remarque pas l’affinité Geophagus duodecimspinosus et Gymonogéophagus blazanii avec celle décrite par A. PERUGIA quelques années plus tôt.
Lors de sa révision du genre Geophagus en 1906, C.T. REGAN examina les spécimens types de ces deux espèces, il conclut à leur synonymie et fit remarquer que la description de PERUGIA manque d’exactitude.
RINGUELET et Al. (1967) considèrent cependant les deux espèces comme distinctes.
Après l’examen des deux spécimens holotypes (voir tableau 15), nous nous rallions à l’opinion de C.T. Regan, en faisant remarquer cependant que l’ourlet de la lèvre inférieure est interrompu au niveau de la symphyse de la mâchoire inférieure chez les deux spécimens types.
Cette espèce nouvelle, passée inaperçue depuis 1918, est en fait synonyme de Gymnogeophagus balzanii.
L’exemplaire attrapé par RIBEIRO est de grande taille, il mesure 145 mm de longueur totale, soit beaucoup plus que les autres exemplaires de cette espèce décrits dans la littérature spécialisée.
Il porte une gibbosité frontale très développée qui donne à ce poisson un faciès tout à fait particulier.
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DUREE DE VIE
La durée de vie de ces poissons est évaluée entre 5 et 8 ans et dépend fortement des conditions de maintenance très spécifiques de cette espèce.
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DIMORPHISME SEXUEL
Comme toutes les espèces uruguayennes qui pratiquent l’incubation buccale tardive, Gymnogeophagus balzanii présente un dimorphisme sexuel assez extrême.
Les mâles présentent une énorme bosse nucale adipeuse et ils se parent de couleurs très vives pendant leur période de reproduction, tandis que les femelles sont incolores et restent plus petites.
A taille égale et quand ils sont jeunes, le dimorphisme sexuel secondaire n’est pas toujours visible.
Il faut attendre la croissance et l’écart de taille se creuse entre mâles et femelles pour constater ce dimorphisme sexuel de cette espèce.
Les grands mâles possèdent des extrémités des nageoires anales et dorsales légèrement plus longues que les femelles qui, à leur tour, sont généralement plus pâles que les mâles.
C’est seulement à partir de la taille de 5 centimètres que les jeunes mâles commencent à développer leurs grosses bosses nucales qui couvrent tout leur front.
L’origine exacte et les aspects comportementaux relatifs à cette bosse mériteraient des études complémentaires.
Cette bosse est parfois sis grande qu’elle peut donner au poisson une apparence plutôt comique et carrée, en tous les cas, elle confère à ce poisson une allure assez peu commune !
Au sein d’un groupe comprenant plusieurs mâles, le mâle dominant développe une bosse nucale assez spectaculaire, plus visible que celle des autres mâles, en effet, si plusieurs mâles sont présents, seul l’individu dominant développera une telle bosse qui disparaîtra si un autre mâle prend l’ascendant sur le groupe.
De plus, au même âge, les femelles sont beaucoup plus petites que les mâles et leurs nageoires sont plus courtes.
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COMPORTEMENT
CARACTERE
Ce n’est pas un poisson pour bac communautaire…même si ce genre de maintenance peut parfois réussir !
Les mâles, en particulier, peuvent être très intolérants envers d’autres cichlidés, mais surtout ils sont très belliqueux avec leurs rivaux et il est préférable de ne conserver qu’un seul mâle par bac.
Les femelles, en revanche, sont beaucoup plus paisibles et se supportent parfaitement entre elles.
Gymnogeophagus balzanii est une espèce polygame.
Par conséquent, il est impératif d’offrir un petit harem compris entre 2 et 6 femelles à un seul mâle.
Cela aidera à éviter notamment qu’une femelle soit prise en grippe et harcelée quand le mâle est en état de frai.
Comme déjà évoqué, les Gymnogeophagus balzanii peuvent être très intolérants à l’égard des autres cichlidés, en revanche, les autres espèces leurs sont généralement indifférentes.
Ils tolèrent facilement la présence de characins de taille moyenne et autres espèces vivant en bancs qui habitent les niveaux supérieurs du bac et qu’ils laisseront généralement indemnes.
Dans le cas d’une maintenance des Gymnogeophagus balzanii en bac communautaire, il faudra s’assurer que tous les partenaires choisis pour cohabiter avec ces poissons sont en mesure de résister aux conditions de vie particulières dont les Gymnogeophagus balzanii ont besoin.
Les mâles sont très querelleurs avec leurs rivaux et il est préférable de n’en garder qu’un par bac.
Les femelles, en revanche, sont beaucoup plus paisibles les unes avec les autres.
Les “Eartheaters” du Paraguay sont très souvent décrits comme des cichlidés semi-agressifs qui devraient de préférence être maintenus seuls, en couple compatible, ou en un seul mâle avec un harem de plusieurs femelles.
Les poissons mâles montreront une grande hostilité territoriale envers les autres mâles, en particulier lorsqu’ils sont prêts à frayer.
Les coéquipiers des Gymnogeophagus balzanii doivent être choisis avec soin, en évitant les petits poissons.
Les compagnons idéaux doivent être de taille et de tempérament similaires, occuper les niveaux supérieurs de la colonne d’eau et capables de prospérer sous la même température de l’eau subtropicale.
Les espèces Gymnogeophagus qui couvent en bouche sont en général moins agressives que les Gymnogeophagus reproducteurs sur substrat, mais quoi qu’il en soit, toutes ces espèces qui ont tendance à être territoriales ne seront pas trop agressives à la condition qu’elles soient maintenues dans des environnements captifs appropriés.
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COHABITATION
Certains des Danios asiatiques seraient probablement de meilleurs choix en tant que partenaires que la plupart des characins couramment disponibles.
Les characins de taille moyenne et autres espèces de poissons de ce type vivant en banc et qui habitent les niveaux supérieurs du bac peuvent faire de bon partenaires et resteront généralement indemnes.
Rien n’interdit l’introduction de tétras de Buenos Aires, d’Hyphessobrycon anisitsi…de poissons qui proviennent d’une zone géographique similaire et qui devraient permettre une bonne cohabitation.
Les coéquipiers des Gymnogéophagus balzanii doivent donc être choisis avec soin, en évitant les petits poissons.
Les compagnons idéaux doivent être de taille et de tempérament similaires, occuper les niveaux supérieurs de la colonne d’eau et capables de prospérer sous la même température de l’eau subtropicale.
Rappel : Gymnogéophagus balzanii n’est pas un poisson idéal pour aquarium communautaires !
Avant l’introduction de partenaires pour les Gymnogéophagus balzanii, assurez-vous que tous ces futurs compagnons de leur bac seront bien en mesure physiologiquement de résister aux conditions de vie plus fraîches requises.
Les mâles en particulier peuvent être très intolérants les autres cichlidés qui seraient appelés à cohabiter avec les Gymnogéophagus balzanii.
Les mâles sont très querelleurs avec leurs rivaux et il est préférable de n’en garder qu’un par bac.
Les femelles, en revanche, sont beaucoup plus paisibles les unes avec les autres et peuvent très vivre en groupe.
L’espèce est polygame, il est donc préférable de fournir au mâle un petit harem de 2 à 6 femelles.
Cela aidera à éviter qu’une femelle en particulier ne soit victime de harcèlement lorsque le mâle est en état de frai.
Gymnogéophagus balzanii est une espèce territoriale, mais une espèce foncièrement pacifique et tolérante qui peut être combinée, moyennant un certain nombre de précautions avec d’autres poissons calmes.
Pour ce faire, les compagnons potentiels sont à choisir parmi la liste suivante :
- Loricaridés / Poissons-chat ;
- Pimelodidés ;
- Doradidés, Poisson-chat blindé ;
- Characins / Silver Dollars, Headstanders, gros tétras ;
- Cichlidés / Géophagus, Gymnogéophagus, Heros severum, Mesonauta festivum, Acarichthys heckeli, Géophagus surinamensis ou Gymnogéophagus brachybranchus ;
- …
Les autres résidents appropriés de Gymnogéophagus balzanii sont tout simplement ceux que l’on trouve dans les biotopes où vit Gymnogéophagus balzanii.
Lorsque des Gymnogéophagus balzanii sont conservés dans des aquariums communautaires, ils constituent un contraste intéressant avec les poissons plus petits, au comportement et à la taille différents : il ajoute une note de diversité et d’originalité au bac ainsi composé.
Lorsqu’ils sont conservés dans des aquariums composés principalement de cichlidés, un groupe de Geophagus Balzanii peut intimider ces partenaires en empêchant les cichlidés plus agressifs d’essayer de créer de vastes territoires dans le réservoir, pendant qu’ils accompliront des tâches ménagères et de nettoyage utiles en passant au crible le substrat de l’aquarium pour y manger les restes de nourriture.
Gymnogeophagus Balzanii est cependant moins agressif que la plupart des autres espèces de Geophagus, donc ne se porte pas bien lorsqu’il est conservé avec d’autres espèces de Geophagus plus grandes et plus agressives dans des aquariums de taille moyenne.
Les cichlidophiles possédant un grand aquarium permettant la réalisation d’un mélange de poissons et de décor peuvent souvent se livrer à cet exercice combinatoire pour garder Geophagus Balzanii avec d’autres espèces de Geophagus…ce n’est pas sans risque !
Cependant, cela se fait au cas par cas et obligera souvent l’amateur à faire des ajustements dans la composition des poissons introduits dans son aquarium et en même temps sur l’aquascaping de cet aquarium pour que les choses fonctionnent bien et qu’une certaine harmonie s’installe.
Quoiqu’il en soit, Gymnogeophagus Balzanii est un poisson assez calme en temps normal, discret et retiré qui ne s’épanouira en aucun cas avec des espèces agressives.
Au risque de trop le répéter, les mâles sont très agressifs les uns envers les autres et doivent donc toujours être séparés, et pour l’amateur qui tentera l’expérience de cette maintenance, il devra garder plusieurs femelles pour chaque mâle, sinon la femelle peut être stressée par la cour oppressante du mâle.
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EAU
ENVIRONNEMENT
La filtration de l’aquarium qui accueillir des Gymnogéophagus devra être efficace tout en respectant un mouvement de l’eau qui dans l’ensemble devra rester assez doux et donc conforme aux biotopes d’origine de ces animaux.
Des changements d’eau partiels fréquents aideront à maintenir le nitrate au minimum, ce qui est particulièrement important car cette espèce est sensible à la détérioration des conditions de l’eau.
Ce poisson, comme les autres espèces de Gymnogeophagus des climats plus froids, préfère que l’eau soit un peu plus fraîche que la plupart des autres cichlidés sud-américains : idéalement la température idéale se situera en moyenne dans une fourchette de 21 à 25°C).
Mais la température n’est pas la seule contrainte imposée pour cette maintenance.
En effet, pour le métabolisme des Gymnogéophagus balzanii, il est fortement souhaitable de leur fournir un “hiver artificiel” d’une durée moyenne de 3 mois qui participe grandement à la longévité du Gymnogeophagus.
À cette fin, pendant cette période de 3 mois, la température de l’eau doit être abaissée à 16-18°C pendant ces 3 mois consécutifs, et l’opération doit être répétée chaque année de façon cyclique.
Pour y parvenir, certains amateurs utilisent différents stratagèmes :
- Le recours à un refroidisseur d’aquarium ;
- La mise en bassin extérieur des que les températures ambiantes extérieures le permettent ;
- L’installation de l’aquarium dans une pièce non chauffée ou fraiche ;
- …
Dans la nature, en particulier au Paraguay, les Gymnogeophagus balzanii peuvent tolérer parfois des températures de l’eau aussi basses que 15°C mais le reste du temps ces poissons doivent être conservés dans de l’eau à une température de 21-25°C.
La plupart des experts s’accordent à dire que l’espèce a besoin d’une période “d’hibernation” de 3-4 mois, durant lesquels la température est maintenue autour de 16-18 °C.
Cela simule les changements de saisons dans ses eaux naturelles subtropicales.
On pense que la durée de vie du poisson peut être réduite sensiblement sans cet “hiver” artificiel.
Il peut être intéressant d’investir dans un refroidisseur programmable pour un bac contenant cette espèce ou dans le cadre d’un élevage, afin de maintenir ces conditions très particulières.
Évidemment, cela un tel investissement ajoute un coût important pour l’installation, des frais supplémentaires de fonctionnement, ce qui en fait un choix coûteux.
Remarques: S’il est important d’offrir à Gymnogéophagus son hiver, il est tout aussi important de ne pas l’exposer le “Paraguay Mouthbrooder” à une température trop chaude trop longtemps car cela rendrait aussi le poisson plus sensible.
Dans leur milieu naturel, de fortes élévations de températures peuvent être constatées en journée mais elles sont modérées par la fraicheur des nuits.
L’Uruguay est un pays tempéré caractérisé par des hivers frais et des étés étouffants.
En règle, générale, tous les poissons de cette région seront mieux dans les aquariums non chauffés, et les réservoirs tropicaux chauffés semblent brûler la plupart des espèces de Gymnogeophagus du sud.
Lorsqu’ils sont conservés à des températures trop chaudes pendant trop longtemps, ces cichlidés seront apathiques, ternes et ne vivront pas longtemps.
Dans les climats doux, de nombreux poissons prospèrent dans les aquariums et les étangs extérieurs.
De tous les Gymnogéophagus, Gymnogeophagus balzanii est peut-être le plus résistant à la chaleur, car ils ne se trouvent que dans l’extrême nord du pays.
Au cours de l’hiver, la température de l’eau peut chuter jusqu’à 40 ° F dans la nature.
Si ces poissons sont maintenus à l’extérieur dans des zones douces, les poissons récompenseront leurs éleveurs avec des parures de reproduction aux couleurs intenses et de grandes bosses nucales lorsque la température de l’eau commencera à augmenter au printemps.
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CHIMIE DE L’EAU
- pH 6,5-7,5 (7,0 valeur moyenne) ;
- dH (8).
L’eau doit être bien entretenue avec des changements d’eau partiels fréquents car ce cichlidé est très sensible à l’accumulation de composés toxiques.
Lorsque la qualité de l’eau diminue, les poissons sont sensibles à la maladie du trou dans la tête.
Paramètres de l’eau et aménagement:
Un aquarium de 300 litres est assez grand pour accueillir confortablement une paire ou un trio (un mâle avec deux femelles) de ces géophages.
Un grand groupe aurait besoin d’un aquarium bien plus grand.
L’utilisation de sable fin, comme du sable de Loire, comme substrat est essentiel pour lui permettre de s’alimenter naturellement.
Le bac doit être très bien filtré car les géophages sont sensibles à la maladie des trous dans la tête.
De grands changements d’eau réguliers et fréquents sont un must pour ces raisons.
Si le pH peut être légèrement acide ou neutre, avec des valeurs absolues comprises entre 6,2 à 7,7.
Il ne faut surtout jamais oublier que Gymnogeophagus balzanii préfère une eau un peu plus froide que la plupart des autres Cichlidés d’Amérique du Sud, dans la plage de températures de 21 à 25 °C.
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ZONE DE VIE
Fond de l’aquarium ou du bassin.
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ALIMENTATION
EN MILIEU NATUREL
Dans la nature, Geophagus Balzanii se nourrit principalement comme un tamis de sable broutant le long du fond et tamisant les aliments à base de viande et les matières végétales des ruisseaux et affluents sableux dans lesquels ils habitent.
Cependant, ils mangeront certainement de la nourriture flottant dans la colonne d’eau si l’occasion se présente.
Le Gymnogeophagus balzanii est omnivore. Il trouve sa nourriture en fouillant le substrat. Un apport en végétaux est fortement recommandé.
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EN AQUARIUM
Dans l’environnement de l’aquarium, les Geophagus Balzanii se nourriront d’aliments en flocons et de granulés comme évier à travers la colonne d’eau, puis passeront au crible le substrat de l’aquarium à la recherche des restes de nourriture.
Idéalement, ils devraient être conservés dans des aquariums avec un substrat moyen à fin pour leur permettre de nombreuses possibilités de pâturage au tamisage du sable.
Des aliments vivants ou des aliments surgelés peuvent être donnés sous forme de nourriture, des aliments secs ou des comprimés alimentaires peuvent également être donnés.
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REGIME
C’est un omnivore qui se nourrit d’aliments de petites tailles malgré sa taille généreuse, même une fois devenu adulte.
Essayez de le garder varié avec des flocons de carnivore et d’herbivore de bonne qualité, de petits granulés qui coulent et un mélange d’aliments congelés tels que des larves de moustiques blancs, des vers de vase, des larves de moustiques noirs, des saumures enrichies en vitamines et des daphnies.
Ils doivent être nourris avec une alimentation variée composée d’aliments de haute qualité en flocons, en granulés, lyophilisés ou congelés conçus pour les omnivores d’eau douce.
Ils apprécieront également les vers de vase, les vers de terre hachés ou d’autres articles similaires.
Gymnogeophagus balzanii n’est pas pointilleux sur la nourriture !
La nourriture du Gymnogeophagus balzanii doit être un bon mélange de nourriture vivante et de nourriture sèche.
Les larves d’insectes et les escargots conviennent principalement comme aliments vivants.
Les animaux ne sont pas difficiles et mangent presque tout ce qui leur est offert.
Préfère un régime charnu de granulés et d’aliments vivants / congelés tels que les crevettes de saumure , le tubifex et ils peuvent également manger des escargots.
Ne nourrissez les Gymnogéophagus qu’une à deux fois par jour.
Le régime doit être composé d’aliments vivants et surgelés de toutes sortes ainsi que d’un aliment de base en gros flocons.
Les grands spécimens peuvent être nourris avec des vers de terre, des grillons de jardin et des restes de cuisine.
Ce sont des poissons qu’il est facile d’alimenter, à condition que tout ce qui soit offert coule rapidement, car il se nourrira rarement de n’importe où autre que le substrat.
Les aliments granulés de bonne qualité, les flocons et les petits aliments vivants et surgelés sont tous recommandés.
Attention à l’alimentation car ce géophage ne va que rarement se nourrir ailleurs qu’à partir du substrat.
Une bonne qualité d’aliments en granulés, paillettes et de petites nourritures vivantes et congelées, est recommandée.
Pour leur assurer un régime équilibré, leur alimentation devra comprendre une part de matière végétale.
Les flocons de spiruline, les épinards blanchis ou les pois surgelés décortiqués fonctionnent bien.
Essayez de vous assurer que ces poissons prennent bien régulièrement cet apport de matière végétale et surtout que cette nourriture ne soit pas absorbée par les autres occupants de leur bac.
En respectant tous ces principes, l’éleveur se rendra vite compte que l’alimentation est la partie de la maintenance la plus aisée de la maintenance de ces “Mangeurs de terre”.
Ce sont des détritivores, sauf Gymnogeophagus brasiliensis, qui consomment toutes les parties comestibles rencontrées sur ou dans le substrat.
Ils répugnent à monter vers la surface de l’eau pour y chercher la nourriture.
Par contre les paillettes ou toutes autres nourritures flottantes un moment à la surface, souvent considérées comme des gourmandises seront recherchées.
Dans le cas d’une association avec une espèce gloutonne comme les Astronautus (Oscars), il convient d’abord de satisfaire ceux-ci, par exemple avec des moules entières ou des crevettes, puis dans un second temps de distribuer ces mêmes nourritures mais écrasées en particules plus petites, qui pour la plupart sont ignorées par les Astronotus.
Il est important de veiller à cette concurrence alimentaire dont pourront souffrir les “Mangeurs de terre” lors d’une cohabitation avec une espèce “vorace”.
La cohabitation avec des petits characidés d’une taille inférieure à 6-8 centimètres n’est pas souhaitable non plus.
Bien que n’étant pas piscivore, les Gymnogéophagus balzanii pourraient de temps à autre s’offrir un petit extra bien tentant.
–
AQUARIUM
L’aquarium doit être biologiquement mature et spacieux, avec une grande étendue de substrat de sable mou car ces poissons aiment passer au crible le substrat dans leur recherche continue de produits alimentaires.
il faudra fournir à ces cichlidés de nombreuses cachettes parmi les enchevêtrements de bois flotté, les grottes rocheuses et les plantations robustes cultivées sur le bois (comme les Anubias sp. ou mousse de Java).
Ces Cichlidés néo-tropiques nécessitent un espace assez vaste en rapport à leur taille adulte.
Dans ce type de maintenance, où il faut faire attention au volume du bac, il faudra surtout privilégier la surface au sol par rapport à la hauteur de la colonne d’eau du bac.
La longueur frontale devra être de 120 à 150 centimètres, pour une hauteur d’eau d’au moins 50 centimètres.
Une largeur de bac de 60 centimètres sera un minimum et plus tendra ver l’idéal !
Le fond du bac est couvert de sable de Loire pour les filtreurs spécialisés du substrat, et de gravier plus grossier pour les autres espèces.
La réalisation d’un aquarium typiquement géographique est parfaitement possible en utilisant des racines de tourbière, et des plantes plus ou moins fragiles.
La végétation plantée dans le substrat est susceptible d’être déterrée, il vaut donc mieux l’éviter. La filtration doit être efficace, mais le mouvement de l’eau est assez doux.
Des changements d’eau partiels fréquents aideront à maintenir le nitrate au minimum, ce qui est particulièrement important car cette espèce est sensible à la détérioration des conditions de l’eau.
Ce poisson, comme les autres espèces de Gymnogeophagus des climats plus froids, préfère que l’eau soit un peu plus fraîche que la plupart des autres cichlidés sud-américains (idéalement 21-25°C.
De plus, on pense qu’un hiver artificiel de 3 mois est nécessaire pour la longévité du Gymnogeophagus.
À cette fin, la température de l’eau doit être abaissée à 16-18°C pendant 3 mois consécutifs chaque année, de sorte qu’un refroidisseur d’aquarium peut être nécessaire pour y parvenir.
En raison de leur comportement agressif, le bac de ces cichlidés doit être aussi grand que possible, sa longueur et sa sont plus critiques que sa hauteur, ce qui signifie que plus les dimensions seront importantes, mieux cela sera.
Dans le bac, il doit y avoir des lieux de refuge.
Il peut s’agir de grottes rocheuses, de gros morceaux de bois flotté ou même de pots de fleurs inversés.
La plupart des grandes espèces de cichlidés déterreront le matériau du substrat et, à l’occasion, retireront les plantes du substrat.
Afin de se sentir chez eux dans l’environnement de l’aquarium, les amateurs doivent fournir:
- un bon débit d’eau ;
- un substrat de sable ou de gravier fin ;
- du bois submergé ;
- des formations rocheuses ;
- certaines plantes ;
- des zones d’éclairage filtré ou tamisé ;
- des compagnons de bac paisibles à semi-agressifs.
Comme beaucoup de poissons qui passent une grande partie de leur temps sur le substrat de l’aquarium à se nourrir ou à se reposer, les Gymnogéophagus sont sensibles aux infections bactériennes si trop de déchets organiques ont réussi à s’accumuler sur le substrat de l’aquarium ou dans les recoins du décor de cet aquarium.
Une inspection visuelle régulière de leur aquarium ou bassin sera un gage de la réussite de leur maintenance
En effet, un débit d’eau insuffisant, qui entraîne un manque de filtration mécanique, peut permettre aux déchets de s’accumuler sur le substrat et entre les roches, puis de se décomposer, ce qui réduit la qualité de l’eau.
C’est un phénomène trop courant au niveau du substrat d’aquarium de nombreux réservoirs, car de nombreux aquariums d’eau douce ne disposent pas d’un débit d’eau suffisant pour garder les déchets solides en suspension dans la colonne d’eau et éliminés par l’équipement de filtration de l’aquarium.
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POPULATION
Une espèce territoriale, mais pacifique et tolérante qui peut être combinée avec d’autres poissons calmes.
La cohabitation avec d’autres Cichlidés de taille similaire ou inférieure mais aux mœurs différentes est souhaitable.
Un exemple d’une cohabitation et d’une maintenance réussie dans un bac de 500 litres donné par un aquariophile qui en a fait l’expérience est le suivant :
- 5 Satanoperca ;
- 10 Astronotus ;
- 5 Aequidens tetramerus ;
- 10 Corydoras.
Le nombre élevé d’Oscars permet de maintenir un climat “serein” dans le bac entre ces Cichlidés réputés pour leurs mœurs bourrues.
On notera au passage qu’une telle population est un peu trop importante pour un bac de 500 litres et conviendrait beaucoup mieux dans un bac de 1000 litres au moins.
Le manque de possibilité de formation de territoire inhibe toute velléité agressive réciproque mais nuit aussi à l’expression du comportement de ces animaux.
Suite à cette expérience, il faut noter que les Satanoperca (jurupari) se maintenaient la plupart du temps près du substrat, tandis que les Astronautus occupaient la pleine eau, les Aequidens étaient parmi les plantes.
En la matière, il n’existe pas de règle d’association des espèces de poissons entre eux, trop de facteurs déterminants entrent en jeu pour la composition et la réussite du fonctionnement d’un tel bac communautaire.
Il appartiendra aux aquariophiles qui essaieront une maintenance communautaire avec des Gymnogéophagus de procéder en douceur et par associations successives de partenaires.
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CONFIGURATION DE L’AQUARIUM
Un aquarium de 200 litres est le strict minimum pour accueillir un trio de Gymnogéophagus balzanii.
Ce bac sera constitué de sable de Loire, de racines et de pierres.
Il faut toujours utiliser pour ces poissons un substrat de sable ou de gravier fin.
Seules des plantes robustes en pot doivent être utilisées car ce poisson est un fouisseur.
A savoir que les plantes ne sont pas indispensables.
La filtration doit être efficace et les changements d’eau réguliers.
Attention, les Gymnogéophagus balzanii sont très sensibles à la maladie des trous dans la tête.
Le Gymnogeophagus balzanii n’est pas fait pour vivre en aquarium communautaire, celui-ci est agressif avec ses colocataires.
Il doit être maintenu de préférence en aquarium spécifique.
Il faudra installer dans cet aquarium quelques pierres plates car ce poisson aime se reposer dessus et surtout penser à installer des cachettes avec des racines et du bois.
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DECOR & AQUARIUM BIOTOPE
Ce poisson creusera si bien qu’un substrat sableux mou ou du gravier fin doit être utilisé.
Pour cette raison, seules les plantes en pot ou les plantes liées au décor sont celles qui ont le plus de chance de survivre en présence des Gymnogéophagus balzanii.
Ils aiment se reposer sur de grandes pierres plates et des cachettes dans les tourbières.
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PLANTES
Comme cela a déjà été évoqué, il faut retenir que seules des plantes robustes, de préférence mises en pot, devraient être installées dans l’aquarium des Gymnogéophagus balzanii dont le comportement en a clairement fait des fouisseurs du substrat à la recherche de nourriture.
A l’exception de ce défaut lié à leur mode d’alimentation, ces poissons ne portent aucun intérêt aux plantes et n’essaieront pas de les manger ou de les abimer, tout comme il est bon de savoir que les plantes ne sont pas indispensables dans leur aquarium…elles constitueront toujours un apport visuel au décor du bac !
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FILTRATION
Sur l’arrière du bac un décor en polystyrène isolé de l’eau par une résine type alimentaire teintée dans la masse en brun-sombre et saupoudrée de poussière de quartz, sera installé.
Vivant en groupe de type “harem” et s’agissant d’un poisson assez gros quand il est adulte, la présence d’une telle densité de population impose une filtration énergique.
Celle-ci est assurée par un bac de décantation à trois compartiments où l’eau est collectée à la surface pour le compartiment avant, près du fond à travers le décor (tunnel) pour le compartiment arrière.
L’eau traverse dans chacun des deux compartiments une masse filtrante en polyester sur toute la hauteur du bac de décantation.
Après son passage sur les mousses, elle est collectée dans le compartiment central pour être expulsée dans le bac par une pompe de remontée.
Dans l’un des compartiments d’entrée sera placé le diffuseur d’eau et le chauffage.
Cette méthode de filtration exclusivement mécanique permet d’obtenir une eau limpide.
Les Gymnogéophagus sont des Cichlidés qui soulèvent beaucoup de particules à partir du substrat en raison e leur mode de vie et d’alimentation.
Les changements d’eau ainsi que les nettoyages des mousses seront fréquents.
Un changement d’eau massif (moitié du bac) et le rinçage d’une des mousses par semaine sont impératifs.
Bien qu’originaire d’Amérique du Sud, la maintenance de ces poissons peut se faire dans l’eau de conduite, elle ne devra toutefois pas être trop calcaire.
Une eau au pH de 7,0 à 7,8 et d’une dureté de 15 à 20°TH, à une température de 25-28°C, convient pour la maintenance en bac d’agrément.
Si l’eau douce, peu minéralisée, est disponible en grande quantité, il est évident qu’elle aura la préférence pour la maintenance de ces espèces.
Un débit d’eau insuffisant, qui conduit à un manque de filtration mécanique, peut permettre aux déchets de s’accumuler sur le substrat et entre les roches, puis de se décomposer, ce qui réduit la qualité de l’eau.
C’est un phénomène trop courant au niveau du substrat d’aquarium de nombreux réservoirs, car de nombreux aquariums d’eau douce ne disposent pas d’un débit d’eau suffisant pour maintenir les déchets solides en suspension dans la colonne d’eau et éliminés par l’équipement de filtration de l’aquarium.
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REPRODUCTION
Dans leurs milieux naturels, les Gymnogeophagus Balzanii s’accouplent de fin octobre à début mars, pendant la période qui correspond au printemps et à l’été dans les zones néo-tropicales.
L’espèce est un incubateur buccal maternel retardé.
Les Gymnogéophagus Balzanii forment des couples d’accouplement “temporairement” monogames (pour ne pas dire polygame) et, comme de nombreuses espèces de cichlidés sud-américains, sont initialement des reproducteurs sur substrat qui pratiquent une incubation buccale retardée (incubateurs larvophiles).
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Avantages de l’incubation buccale retardée
La couvaison tardive en bouche donne au Gymnogeophagus Balzanii, comme à tous les cichlidés pratiquant cette reproduction, un avantage par rapport aux reproducteurs sur substrat : elle améliore considérablement le taux de survie des alevins.
En effet, dans le cas de l’incubation buccale retardée, la femelle (cette pratique est en majorité exercée par les femelles) prend les œufs dans sa bouche dès qu’ils sont fécondés, ou parfois juste avant l’éclosion des œufs.
Ce mode d’élevage, chez Gymnogeophagus Balzanii permet au mâle de s’accoupler avec plusieurs femelles de son harem et laisser la/les femelle(s) s’occuper seule(s) de leurs progénitures respectives.
Passant d’une femelle à une autre, le mâle est ainsi libre de se reproduire avec d’autres femelles tout en gardant et surveillant son territoire.
A la moindre alerte, les jeunes alevins se réfugieront dans la bouche de leurs parents lorsqu’ils seront menacés.
Le signal d’une «menace» proche ou imminente des parents à l’intention des alevins, invitant par la même occasion les alevins à se réfugier dans la bouche du parent se formalise semble être un cercle visuel sombre, visible dans la bouche ouverte des parents.
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Préparation du bac de reproduction
Le bac de frai doit être installé à l’avance et offrir eau identique au bac de vie des reproducteurs..
Déclencher la reproduction de ces cichlidés n’est pas trop difficile.
Le bac de frai doit être installé comme suggéré ci-dessus.
Ajoutez des structures en forme de grotte ou de grands pots de fleurs en argile pour servir de refuges pour les femelles.
Le couple se reproduira en utilisant un pot de fleur en argile retourné, une grotte ou un morceau d’ardoise.
Il suffit d’utiliser une eau neutre avec une dureté de 8 à 12 dH et une température de l’eau de 24 à 27°C.
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Détermination des reproducteurs
Il faut savoir que tous les Gymnogéophagus uruguayens se reproduisent de novembre à janvier, période qui correspond à la majeure partie de l’été uruguayen.
Le mâle est un polygéniste et cela signifie qu’il se reproduira avec n’importe quelle femelle prête à frayer.
La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 1 an lorsque la longueur du poisson est d’environ 6 centimètres .
À 5 centimètres de longueur, les mâles commencent à développer leurs grandes bosses nucales qui couvrent tout leur front.
Les mâles sont plus grands et plus colorés que les femelles, et ils développent des nageoires impaires pointues avec l’âge.
La maturité sexuelle est atteinte à l’âge d’un an lorsque les poissons mesurent environ 6 – 7 centimètres.
Si les poissons en vente sont sexables, il convient de se procurer un seul et beau mâle et au strict minimum 2 femelles, sachant que de préférence le harem de Gymnogéophagus balzanii se compose plus facilement de 3 à 6 femelles.
A défaut, un groupe de 6 juvéniles devrait aboutir au rapport de sexes souhaité.
Il suffira de veiller à retirer les mâles excédentaires au fur et à mesure de leur développement et toujours maintenir le ratio idéal de 1 mâle pour 4 à 6 femelles.
Conditionner le poisson avec une alimentation variée et de haute qualité.
Une fois mature et en condition, le mâle tentera de frayer avec des femelles presque constamment.
Un tel territoire peut avoir un rayon de 25 à 100 centimètres.
Compte tenu de la taille de la zone, un grand aquarium est nécessaire.
Au fur et à mesure que la femelle nettoie le terrain de jeu et que la papille génitale se développe, le mâle deviendra de plus en plus impatient.
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La parade nuptiale
Lorsque le couple est prêt pour frayer, il se livre à une parade nuptiale typique composée de mouvements en cercles, de frémissements des nageoires, de parades latérales avec la bouche béante.
La cour implique beaucoup de mouvements saccadés, parfois brusques avec des coups de queue et parfois des morsures.
Dans un tel contexte, La raison pour laquelle l’espèce se reproduit le mieux dans une situation de harem devient vite très claire.
Un mâle désireux de se reproduire pourrait blesser une femelle seule à cause de ses ardeurs à vouloir se reproduire et presser la femelle à le faire !
On observe aussi souvent que quand les femelles ne sont pas prêtes à se reproduire ou qu’elles ne sont pas réceptives suite aux avances du mâle, celles-ci sont souvent harcelées au point de devoir se cacher pour échapper au mâle amoureux.
A l’inverse, quand une femelle est en condition pour se reproduire, elle le manifestera en choisissant un petit territoire qui lui sera propre, au centre duquel se trouve généralement un rocher ou une surface similaire.
Ce site choisi par la femelle sera ensuite utilisé comme site de frai et jusqu’au moment de la ponte, la femelle passera la majorité de son temps à le nettoyer.
Souvent, il faut aussi remarquer qu’elle peut également être vue en train de creuser des fosses dans les environs de ce nid.
Au fur et à mesure que la femelle nettoie le lieu choisi pour la ponte et que la papille génitale se développe, le mâle deviendra de plus en plus impliqué.
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La ponte
Au moment le plus imminent de la ponte, la femelle changera de couleurs et deviendra plus foncée avec un motif de couleur qu’elle conservera par la suite pour les soins donnés à sa portée.
Au dernier moment, juste avant le frai, le mâle sera autorisé à entrer sur le territoire de la femelle pour l’accouplement.
Ce moment se remarque chez le mâle par l’apparition de son ovipositeur qui devient clairement visible.
Il commencera à traîner de plus en plus sur son territoire et pourrait parfois participer au nettoyage du site de frai.
À ce stade, son canal spermatique doit également être prolongé.
Comme il est courant avec de nombreux substrats fraie cichlidés, le couple effectue généralement une série de « passages à vide » sur le frai site avant de vraiment commencer à pondre les premiers œufs.
Finalement, la femelle pond entre 200 et 500 œufs qui sont ensuite immédiatement fécondés par le mâle.
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L’incubation
Puis, une fois son travail de fécondation effectué, le mâle est immédiatement expulsé hors du territoire de la femelle et à partir de cet instant, son rôle dans la reproduction s’arrête et il n’assure plus aucun soin donné à la couvée.
A ce stade, Ici, il est très important que les femelles puissent faire éclore leurs œufs en paix.
C’est pour cette raison, entre autres, que cette espèce ne doit pas être conservée avec des espèces de poissons plus agressives, car dans ces conditions, le risque que la jeune couvée soit détruite/dévorée par un prédateur opportuniste, dans un délai très court, est trop important.
La femelle reste avec les œufs, elle les “ventile” avec ses nageoires pectorales.
A ce stade, les œufs restent attachés au site de frai pendant les 1-2 jours suivants.
En effet, elle les prend ensuite directement dans sa bouche, où ils continueront d’être incubés pendant une semaine supplémentaire.
C’est pourquoi cette stratégie de reproduction particulière est connue sous le nom de couvaison buccale «retardée».
Pendant toute la durée de cette incubation, la femelle ne mange pas pendant cette période.
Elle est donc vulnérable et pour la protéger, il est préférable de l’isoler des autres poissons de l’aquarium, y compris de son conjoint.
La meilleure façon d’y parvenir est de diviser l’aquarium en 2 en installant une cloison de séparation ou la déplacer – avec un maximum de précautions prises vers un second aquarium.
Les femelles gardent les petits dans leur bouche et lorsqu’elles sont capturées et cela peut durer plusieurs semaines et 2 à 3 mois au maximum. Quand elles se déplacent, elle le fait sans ouvrir la bouche à aucun moment en y conservant ses jeunes.
Il est arrivé à plusieurs reprises à des aquariophiles qui n’avaient pas détecté la reproduction de ces poissons, de déplacer une ou plusieurs femelles d’un bac vers un autre, si bien qu’en relâchant la femelle dans son nouvel aquarium, sans savoir qu’elle incubait ses alevins, celle-ci recrachait plus tard, parfois longtemps plus tard, dans l’aquarium, un nuage de petits alevins très développés.
Le même phénomène s’est aussi produit à l’occasion de collecte en milieu naturel !
Quand la femelle lâche les alevins, c’est le moment où ils auront absorbé leurs sacs vitellins et seront prêts à manger la nourriture qu’ils trouveront ou qui leur sera proposé.
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L’éclosion
L’éclosion des œufs intervient pendant la phase d’incubation qui pourrait être divisée en 2 séquences :
La première séquence liée à l’incubation normale des œufs suite à la fécondation du mâle ;
La seconde séquence liée à la période d’incubation buccale effectuée par la femelle.
Ces 2 séquences sont séparées par l’éclosion des œufs décrites ci-dessous :
A ce stade, quand les œufs sont matures pour libérer les larves après 2 à 3 jours la femelle, la femelle aide les alevins à éclore, pour y parvenir elle utilise sa bouche pour les arracher des œufs.
L’éclosion des alevins qui seront sont libérés de leur coquille est faite par la femelle qui les “mâche” d’une certaine façon.
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La nage libre
Après 24 à 48 heures, les œufs sont repris par la femelle dans la bouche où ils sont incubés pendant encore 6 à 8 jours.
Pendant ce temps, la femelle continue d’être agressive et garde tous les poissons, y compris le mâle, à distance.
Des qu’ils sont en mesure de nager librement, en fait, une fois qu’ils sont libérés de la bouche maternelle, les alevins peuvent se voir offrir des naupliies d’Artémias sous réserve qu’ils soient en mesure d’avaler cette nourriture.
En effet, au moment de la première libération par la femelle, les alevins de Gymnogéophagus sont encore très petits et parfois les artémias fraîchement écloses peuvent être trop grosses.
C’est une des difficultés de l’élevage de ces poissons et une complication certaine pour l’éleveur car les alevins pourraient avoir besoin de la plus petite nourriture pour survivre les premiers jours !
Dans ces conditions, le recours à une nourriture en flocons réduits en fine poudre, distribuée au plus prêt du nid de la femelle et des alevins est une solution potentielle jusqu’à ce que les alevins puissent manger les naupliies d’Artémias.
Lorsque les alevins sont libérés, ils mesurent 3-4 millimètres de longueur et doivent être nourris avec de petits aliments tels des infusoires.
Après deux à trois semaines de croissance, les alevins mangent sans difficulté des artémias.
Les alevins grandissent lentement, un poisson âgé de 10 à 12 mois ne mesure que 5 à 8 cm, mais est déjà sexuellement mature.
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La garde parentale
Chez cette espèce, la prise en charge parentale assurée exclusivement par la femelle est excellente et se poursuit pendant plusieurs semaines, avec pour consignes sécuritaires données aux alevins de se rassembler rapidement dans sa bouche au premier signe d’une menace.
Si la reproduction a été entreprise au sein d’un “harem” de Gymnogéophagus balzanii (1 mâle et plusieurs femelles), il sera possible d’observer plusieurs femelles en train d’incuber buccalement ou/et exercer la garde parentale de leurs alevins tandis que le mâle poursuit ses efforts de parade nu immédiatement après ses multiples frais avec une femelle disponible et réceptive.
D’une certaine façon, les deux parents garderont diligemment les alevins après leur éclosion, puisque la femelle gardera ses alevins étroitement dans son propre territoire, tandis que le mâle montera la garde “plus élargie” dans le voisinage général qu’il considère comme son territoire.
Les alevins ont une croissance lente et sont difficiles à élever.
Ou peut-être avez-vous un bac ou bassin à l’extérieur, ou même un étang de jardin, qui peut être occupé par des poissons tropicaux pendant la période estivale.
Si tel est le cas, Gymnogeophagus balzanii serait le poisson idéal pour vous.
Ce poisson est originaire du sud de l’Amérique du Sud et tolérera les basses températures et en a même besoin pour son bien-être.
Malgré une taille adulte de 20 centimètres, ce cichlidé est très paisible et acceptera des températures comprises entre 10 et 30°C, à condition que les températures extrêmes ne soient que pour de courtes périodes.
En effet, ces poissons, compte tenu de leur capacité à supporter des températures fraiches peuvent très facilement vivre pendant quelques mois de l’années dans un étang de jardin.
Cette maintenance est parfaitement adaptée à leur rythme de vie et contribuera à leur développement et peut être réalisée dans nos régions pendant la période estivale.
Ce poisson est originaire du sud de l’Amérique du Sud et tolérera les « basses températures » qui seraient fatales pour d’autres cichlidés d’Amérique du sud, il a même besoin de ce type de séjour au « frai » pour son bien-être.
Pour l’aquariophile qui est en mesure de lui offrir une maintenance conventionnelle en aquarium et en extérieur, Gymnogéophagus balzanii est vraiment le cichlidé idéal.
Malgré une taille adulte de 20 centimètres, ce cichlidé est très paisible et acceptera des températures comprises entre 10 et 30 degrés Celsius, à condition que les températures extrêmes ne soient que pour de courtes périodes.
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ELEVAGE
Le mâle féconde les œufs puis part.
Après 24 à 32 heures, les larves sont aspirées dans la bouche de la femelle, les coquilles d’œufs étant laissées sur place.
Une fois les alevins libérés, ils peuvent être nourris avec des aliments liquides et des aliments plus riches.
Plus tard, ils peuvent être élevés avec des naupliies d’Artémias et des cyclopes.
Les alevins se retirent dans la bouche de la mère en cas de danger.
Les alevins ont une croissance lente et sont difficiles à élever.
Anecdote de Kaycy RUFFER (www.kcff.net)
Ces poissons sont originaires du Paraguay, Rio Parana.
Leurs conditions naturelles de l’eau sont 72-79 F. neutre, eau moyennement dure, pH autour de 7,0, 8-13 dGH à une température entre 78-82 F.
Ce poisson peut atteindre huit pouces de longueur totale à l’état sauvage. (Mon mâle mesurait seulement cinq pouces de longueur totale.)
Cette espèce a été découverte en 1972 par Heiko BLEHER, de Francfort, en Allemagne de l’Ouest et Thomas HOREMAN, à Londres, en Angleterre.
Les poissons vus dans le passe-temps sont élevés en captivité et les spécimens capturés dans la nature sont rares.
Je marchais dans le Capitol Aquarium, situé à Sacramento, en Californie, un magnifique jour d’été en 1995 lorsque j’ai regardé dans un aquarium contenant sept poissons de quatre pouces. Ce qui a attiré mon attention, c’est la forme de leur corps et leurs marques.
Ils n’étaient pas rationalisés comme la plupart des poissons.
Ils n’avaient pas la forme d’un poisson-ange femelle avec des alevins se précipitant vers la bouche de leur mère.
Ils avaient définitivement une forme différente de tous les poissons que j’avais rencontrés au cours de toutes mes années de pisciculture.
Les mâles avaient une énorme « bosse » remplie de liquide clair sur leur front qui commençait au sommet de la tête au début de la nageoire dorsale et continuait jusqu’à la lèvre supérieure. La forme de cette « bosse » leur a donné une tête très carrée et très large.
Ils ont également scintillé avec des taches de couleur irisées éblouissantes sur leurs côtés allant du vert au bleu.
Ces belles taches peuvent également être vues dans leurs nageoires ventrales et anales.
Le mâle avait une longue extension sur sa nageoire dorsale comme on le voit chez la plupart des espèces de cichlidés.
Les deux sexes avaient les barres verticales.
Les femelles étaient un peu plus petites que les mâles, environ deux pouces et demi à trois pouces, et n’avaient pas de « bosse » sur la tête.
La femelle n’a pas cette belle coloration.
Il y avait un couple dans un coin qui tremblait l’un contre l’autre et le mâle brûlait toutes ses nageoires sur la femelle.
D’après l’expérience passée avec les cichlidés, ces deux-là étaient probablement devenus une paire accouplée. Je les ai achetés.
Je les ai ramenés à la maison et les ai mis dans un réservoir de 30 gallons.
J’avais placé un pot de fleur de quatre pouces avec l’ouverture vers l’avant pour pouvoir les regarder, une Hydro-Sponge # 5 vers l’arrière du réservoir et une grande plante Anubius nanna vivante.
Je leur ai donné des flocons, des crevettes de saumure congelées et quelques fois par semaine des vers tubifex vivants.
Une semaine plus tard, le couple a frayé dans le pot de fleurs.
Le couple a pondu ses œufs sur la partie inférieure intérieure du pot.
La femelle s’occupe des œufs tandis que le mâle protège la femelle et fraye des envahisseurs, même s’ils sont les seuls habitants.
Quand j’ai acheté la paire, je ne savais pas comment ils étaient apparus.
Je pensais qu’ils se reproduisaient comme toutes les autres espèces de cichlidés.
À ma grande surprise, oui et non.
Cette espèce est une « couveuse à bouche retardée ».
La femelle ramassera les œufs de 24 à 36 heures après le frai.
Je crois que la femelle va ramasser UNIQUEMENT les œufs fertiles de cette manière.
Avec la plupart des espèces de cichlidés qui couvent la bouche, les œufs sont immédiatement ramassés par la femelle après que le mâle les a fécondés.
Le mâle est un polygyniste et cela signifie qu’il se reproduira avec n’importe quelle femelle prête à se reproduire.
La femelle s’occupe généralement des œufs et des alevins pendant environ trois semaines, puis lorsqu’elle libère les alevins, ils ont absorbé leurs sacs vitellins et sont prêts à manger des crevettes de saumure nouvellement écloses.
Avec ce frai, la femelle a attendu trop longtemps pour libérer les alevins. C’était sa première apparition, donc ça ne m’a vraiment pas surpris.
Quand elle les a finalement relâchés, ils sont tous morts.
J’ai regardé un couple à travers ma caméra et j’ai pu voir qu’elle leur avait permis de mourir de faim.
Le lot suivant, j’ai enlevé et placé les œufs dans un filet à mailles fines que j’ai accroché au sommet du réservoir.
De cette façon, je serais en mesure de vérifier la progression du temps qu’il faudrait pour que les œufs éclosent et que les alevins deviennent nageurs.
Voici une information intéressante que j’ai trouvée intéressante à propos de la femelle après avoir finalement relâché ses alevins qui n’ont pas survécu.
J’avais un autre filet accroché au sommet du réservoir avec un Corydoras paleatus âgé de deux son frai et ses jeunes de 2 jours.
Alors que j’avais fini de nettoyer les corps de ses malheureux alevins, j’ai accidentellement heurté le filet contenant les alevins de Corydoras.
Dans le réservoir est allé soixante-dix pour cent des alevins de Corydoras !
Mon premier instinct a été d’essayer de retirer tous les alevins avant que le couple ne les dévore.
À ma grande surprise, la femelle a commencé à ramasser les petits bébés Corydoras dans sa bouche et après ce qui semblait être un mouvement de « swooshing » pour « nettoyer » ses bébés, elle lâchait alors les alevins.
Elle a fait cela pendant plusieurs jours et les alevins de Corydoras ne semblaient pas trop contrariés par l’idée dans son ensemble.
Le troisième jour, les alevins de Corydoras étaient assez grands pour que je les retire du réservoir et les place dans un réservoir pour finir de pousser.
Cette femelle avait définitivement un instinct maternel.
Retour aux alevins de balzanii.
Il a fallu quatre jours pour que les œufs éclosent et dix-huit jours pour nager librement. Maintenant, quand le couple fraye et que je veux laisser les œufs aux parents, je saurais combien de temps il faudrait avant que les alevins nagent librement.
Le jour où les alevins seraient / devraient être libérés, je commencerais à nourrir le réservoir de saumure pour bébé nouvellement éclos dans l’espoir qu’une partie des crevettes atteindrait les alevins par la bouche de la mère, même si elle mettait un certain temps à libérer les alevins.
J’ai finalement vendu tous mes alevins et malheureusement, après quelques mois, j’ai perdu les parents.
Après avoir perdu les parents, j’étais vraiment en colère contre moi-même de ne pas avoir gardé certains des alevins pour que l’espèce continue à vivre pour moi.
En décembre 1996, je regardais du poisson dans une salle à poissons d’amis.
Juste avant de partir, avec un couple reproducteur de Neolamprologus sp. “Daffodil” et un couple reproducteur de Julidochromis dickfeldi, quelque chose a attiré le coin de mon œil gauche.
Je ne pouvais pas en croire mes yeux quand j’ai regardé de plus près.
Elle avait cinq Gymnogeophagus balzanii !
Un mâle et quatre femelles.
Grâce à notre conversation sur les poissons, j’ai découvert que ceux-ci étaient à l’origine les miens comme alevins.
Je lui avais vendu une douzaine de frites vers le début de 1995.
J’étais au 7ème ciel.
Elle m’a dit qu’elle n’avait jamais réussi à les faire apparaître et qu’elle voulait juste s’en débarrasser.
Elle avait besoin de l’espace du réservoir pour les espèces qu’elle frayait actuellement. Nous avons fait un marché et j’ai ramené ces cinq balzanii à la maison.
Mon amie est venue plus de deux semaines plus tard et pendant qu’elle rendait visite, le mâle se reproduisait avec la plus grosse femelle juste sous nos yeux dans un réservoir communautaire de 55 gallons.
Elle ne pouvait pas croire ce dont elle était témoin.
Elle a résumé cela au fait que j’avais le don de garder et d’élever cette espèce.
J’ai placé ces cinq poissons dans un réservoir communautaire de 55 gallons parce que je n’avais pas de réservoir séparé pour qu’ils frayent à l’époque.
Une fois qu’ils ont commencé à se reproduire dans le réservoir communautaire, j’ai décidé de les laisser là-bas et j’ai seulement emmené la femelle dans un réservoir de dix gallons pour qu’elle prenne soin de ses œufs et les a fait frire en paix.
La deuxième femelle avec laquelle il a engendré était la plus petite des femelles. Il a traité cette femme très différemment de la première femme.
Après la naissance du couple, il a refusé de la laisser près des œufs. A quelques reprises, il semblait qu’il tenait lui-même les œufs, mais ce n’était pas le cas.
Alors qu’il chassait cette femelle à travers le réservoir pour la tenir éloignée des œufs, les autres compagnons de réservoir n’ont pas perdu de temps à dévorer le délicieux caviar.
Je n’ai jamais vu le mâle de cette espèce tenir les œufs.
Autant que je sache, dans la nature non plus.
Lorsque la plus petite femelle a de nouveau frayé, environ une semaine plus tard, j’ai pris les œufs dès que le couple avait fini de frayer.
Les œufs sont très petits et clairs.
Après le deuxième jour, les œufs avaient deux petits points noirs dans chacun d’eux.
Au bout de quatre jours de plus, les œufs ont commencé à éclore et les alevins avaient de gros sacs vitellins et très peu de corps pour même pouvoir le distinguer de quelle espèce il pouvait s’agir ou s’ils avaient ou non éclos.
Deux jours plus tard, on peut voir que certains des sacs vitellins ont été consommés par les alevins en croissance.
J’ai appris plus tard par un orateur lors d’une réunion d’aquarium local que les dos courbés de ces alevins avaient été causés par un courant d’eau trop fort et que la plupart de ces alevins ne survivraient pas.
J’ai alors commencé à utiliser un débit d’eau très minime pour garder les alevins nouvellement éclos jusqu’à la baignade libre et n’ont pas eu de problème depuis.
Au fil du temps, le jour est finalement venu pour la femelle de libérer sa couvée.
Elle avait définitivement un essaim de jeunes autour d’elle.
La femelle commençait à ramasser ses alevins parce qu’elle me voyait comme une menace pour ses petits.
Chaque fois que je venais dans la salle à poissons le matin pour me nourrir, on pouvait voir la femelle “ agiter ” ses nageoires et tordre son corps contre ses alevins pour leur faire savoir que le danger était proche et qu’ils nageaient immédiatement vers sa bouche pour plus de sécurité.
Elle avait rassemblé tous ses petits sauf trois et je pouvais voir qu’ils essayaient d’entrer dans le refuge de la bouche de leur mère.
Après environ quatre semaines, la femelle a commencé à refuser l’entrée des alevins pour la sécurité de sa bouche.
Son travail était terminé.
Elle a continué à prendre soin et à protéger les alevins chaque fois que je m’approchais du réservoir, mais elle ne les prenait plus dans sa bouche.
Je sais que lorsque j’ai perdu le mien, j’ai eu du mal à en trouver plus, mais j’ai eu la chance de les trouver chez des amis.
La paire d’origine a été engendrée à 76°F et leur pH était de 7,2 avec un dGH supérieur à 13. La nouvelle paire a été engendrée à une température de 76 F et avait un pH de 7,0 avec une dureté inférieure à 8 dGH.
Ces poissons ne semblent pas gêner la différence de paramètres.
Je pense qu’ils se reproduisent mieux s’ils sont conservés dans un cadre communautaire et qu’ils ne sont pas agressifs envers les autres.
La seule chose qu’ils font pendant le frai est de chasser les autres.
Ils ne font aucun mal physique à ces autres poissons.
Si on les garde dans un réservoir communautaire, n’oubliez pas de ne pas les placer dans un réservoir avec des poissons agressifs.
Une autre chose que j’ai découverte à propos de cette espèce est qu’elle est très sensible aux infections bactériennes lorsque trop de déchets sont autorisés à s’accumuler au fond du réservoir.
Il faut vraiment suivre les changements d’eau !
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CONSERVATION
INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE
Sans objet.
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USAGES HUMAINS
Pêche locale occasionnelle.
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MENACE POUR LES HUMAINS
Sans danger.
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MARCHE AQUARIOPHILE
Commerce aquariophile et aquariophilie.
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STATUT DE CONSERVATION
Statut de la Liste rouge de l’UICN ( Réf.120744 ) : Non évalué
CITES ( Réf.118484 ) : Non évalué.
CMS ( Réf.116361 ) : Non évalué.
Gymnogeophagus balzanii en raison de son apparence, de son comportement et de sa taille est une excellente espèce pour les cichlidophiles avertis qui recherchent un cichlidé sud-américain à placer avec d’autres Gymnogeophagus, ou même avec des Geophagus.
D’après l’expérience de certains aquariophiles et les retours d’expérience faits, il s’avère que cette espèce est très sensible à la détérioration des conditions de l’eau de l’aquarium, il faut donc maintenir un bon système de filtration et effectuer régulièrement des changements d’eau.
Ils apprécieront les conditions d’aquarium qui reproduisent au moins un peu leur habitat naturel.
Afin de se sentir comme chez eux dans l’environnement de l’aquarium, tout aquariophile qui se lancera dans la maintenance de Gymnogéophagus balzanii doit procurer à ces poissons :
- un bon débit d’eau,
- un substrat de sable ou de gravier fin,
- du bois submergé,
- des formations rocheuses,
- certaines plantes,
- des zones d’éclairage filtré ou tamisé
- des compagnons de réservoir paisibles à semi-agressifs.
Comme beaucoup de poissons qui passent une grande partie de leur temps sur le substrat de l’aquarium à se nourrir ou à se reposer, les Gymnogéophagus balzanii sont sensibles aux infections bactériennes qui pourraient survenir dans un bac si trop de déchets organiques y sont accumulés sur le substrat de l’aquarium, en particulier dans des zones où ces déchets peuvent facilement s’entasser.
Gymnogéophagus balzanii est une espèce très intéressante qui n’est malheureusement recommandée qu’au spécialiste capable de lui fournir les conditions spécifiques dont elle a besoin pour sa santé à long terme.
La maintenance des Gymnogéophagus balzanii doit être rigoureuse, permanente…mais, en récompense, elle est gratifiante !
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REFERENCES
AUTRES LIENS
Littérature
Geophagus balzanii PERUGIA, A., 1891: 623 (Villa Maria, Matto Grosso, Rio Paraguay).
Geophagus duodecimspinosus BOULENGER, G.A., 1895: 524 (Paraguay).
Geophagus duodecimspinosus BOULENGER, G.A., 1898: 26, pi. IV, fig. 1.
Geophagus duodecimspinosus EIGENMANN, C.H. & KENNEDY, C.H., 1903: 535 (Laguna atAsuncion).
Geophagus balzani PELLEGRIN, J., 1903: 191.
Geophagus duodecimspinosus PELLEGRIN, J., 1903: 191. Geophagus balzani Regan, C.T., 1906: 52.
Geophagus balzani IHERING, R. VON, 1907: 315 (Rio Para¬guay, Rep. Paraguay e Est. Matto Grosso).
Geophagus balzanii EIGENMANN, C.H., McATEE, W.L., & Ward, D.P., 1907: 156 (Paraguay Bassin).
Geophagus balzanii EIGENMANN, C.H., 1909: 347.
Satanoperca balzanii EIGENMANN, C.H., 1910: 479- Geophagus balzanii Haseman, J.D., 1911: 365 (Rio Uruguay, Uruguayana; Rio Paraguay, Corumba; Upper Rio Paraguay, Sao Luiz de Caceres).
Geophagus balzanii HASEMAN, J.D., 1912: 62-63.
Gymnogeophagus cyanopterus Ribeiro, A. de MIRANDA, 1918: 790.
Geophagus balzanii BERTONI DE WINKELRIED, 1939: 58. Geophagus balsanii Pozzi, A.J., 1945: 266, 277 (Rio Uru¬guay).
Geophagus balzanii FOWLER, H.W., 1954: 309- Geophagus duodecimspinosus Fowler, H.W., 1954: 312, fig. 898.
Geophagus duodecimspinosus RINGUELET, R.A., ARAMBURU, R.H. & ARAMBURU, A.A., 1967: 526 (Rio Paraguay medio en Asuncion).
Geophagus balzani RINGUELET, R.A. & ARAMBURU, R.H., 1962.
Geophagus balzanii, RINGUELET, R.A., ARAMBURU, R.H. & ARAMBURU, A.A., 1967: 522 (Esteros laguna Oca, cuenca del Pilcomayo, Formosa; San Martin, Salta; Curuzu Cuatia, Corrien- tes; Rio Santa Fé, Lago artificial ciudad Sta Fé, Laguna Vargas en el Depto. San Javier, Santa Fé. Ademâs: Rio Paraguay Supe- rior en Mato Grosso; Uruguayana en Rio Grande do Sul, Brasil).