Tout sur ….Terminalia catappa [1ère partie]

Terminalia catappa

Considérée comme étant une plante aux vertus extraordinaires de phytothérapie, et à ce titre les plus grands éleveurs de poissons tropicaux du monde, les aquariophiles, en générale, utilisent Terminalia catappa dans la plupart de leurs aquariums de reproduction et de maintenance depuis plusieurs années.

La Catappa, c’est la feuille miracle en aquarium !

Les feuilles provenant de l’arbre Terminalia Catappa, ou Badamier (amandier indien), sont reconnues et utilisées en Asie depuis des dizaines d’années.

Leur utilisation s’est démocratisée de plus en plus en Europe et en France ces dernières années, et elles sont réputées avoir des propriétés extraordinaires pour un usage aquariophile et plus particulièrement dans l’élevage d’espèces délicates.

Très utilisées dans l’élevage du combattant du Siam, entre autres, il est intéressant de faire le point sur ce qui est connu de ces fameuses feuilles qui font fureur depuis quelques années. 

A savoir également que Bernd Degen, éleveur et juge de Discus reconnu, a mis au point un conditionneur d’eau à base de Terminalia catappa : Bio-Leaf.

Présentation de l’arbre

Le Badamier (1790) De l’arabe بادام, bâdâm (« amande »).) est un arbre fruitier dicotylédone de la famille des Combretaceae, dont le fruit est appelé “myrobalan” ou “badame”.

Il prend ses origines en Nouvelle-Guinée et en Malaisie et s’est répandu dans de nombreuses régions tropicales avec l’Asie et l’Indonésie, les Philippines et la Chine, l’Inde et l’Amérique tropicale.

Il préfère les sols sablonneux, humides et marécageux proche des rivières, son écorce est récupérée dès la fin de l’hiver.

Le badamier est un arbre purement tropical, il a besoin de chaleur et d’humidité, bien que capable de s’adapter à des conditions plus sèches.

Il résiste aux vents violents de type cycloniques ainsi qu’aux embruns marins.

Cet arbre des forêts côtières possède une indéniable valeur ornementale.

Le badamier ou amandier pays ou myrobolan est donc un arbre rustique des régions tropicales qui s’adapte à beaucoup de terrains et pousse notamment très bien en bordure de mer à la différence de beaucoup d’autres arbres.

Le Badamier est un arbre purement tropical qui a besoin de chaleur et d’humidité, bien que capable de s’adapter à des conditions plus sèches.

Il résiste aux vents violents de type cycloniques ainsi qu’aux embruns marins.

C’est un très bel arbre aux rameaux étagés et au bouquet de grandes feuilles lisses. C’est un arbre fruitier de forme pyramidale.

C’est un arbre fruitier de forme pyramidale de la famille des combrétacées, il est assez variable sur sa taille puisqu’il peut mesurer de neuf mètre à vingt-cinq mètres de haut.

Son tronc est très solide et robuste avec une écorce lisse de teinte rouge sur la face interne et grisâtre extérieurement.

Au Vanuatu (état d’Océanie), le bois de son arbre est très précieux, il est utilisé à la fabrication de pirogue ou pour des sculptures artisanales.

Il est aussi un élément de chauffage en tant que bois de chauffe, on l’emploie comme bois de charpente.

Il est classé en tant qu’arbre ornemental à la Réunion.

Cet arbre de grande taille qui peut dépasser les 25 m dans de bonnes conditions, possède des branches horizontales verticillées lui donnent une ramification à étages typique.

Son aspect est réellement particulier car les branches étalées horizontalement procurent une grande zone d’ombre appréciée dans les régions chaudes.

En raison de ses vertus, on le plante fréquemment sur les places publiques, les zones de marché ou les cours de récréation.

Son inflorescence est en forme d’épis axillaires et grêles, avec des petites fleurs blanches étoilées et dépourvues de parfum, elles apparaissent sur l’ensemble de l’année.

L’inflorescence en épi, placé au sommet des rameaux, rassemble de nombreuses petites fleurs vert-jaune.

Elles donnent naissance aux fruits ovales un peu aplatis.

Son feuillage est superbe et d’une teinte verte luisante qui vire au rouge en fin de vie, ses feuilles sont caduques et épaisses et disposées en forme de rosettes.

Son inflorescence est en forme d’épis axillaires et grêles, avec des petites fleurs blanches étoilées et dépourvue de parfum, elles apparaissent sur l’ensemble de l’année.

Elles sont simples, un peu ovales à pétiole court et épais.

À la saison sèche, les feuilles qui peuvent mesurer jusqu’à 40cm, virent au rouge vif voire bordeaux avant de tomber. 

Les feuilles de grandes tailles sont caduques et deviennent jaune-orangées avant de tomber.

L’arbre ne subit pas vraiment de défoliation massive, mais perd régulièrement des feuilles tout au long de l’année, particulièrement pendant les saisons sèches qui sont donc les meilleures périodes pour en récolter.

La meilleure période aux Antilles est l’hiver (saison sèche) et donc inversement dans l’hémisphère sud.

Le fruit qui ressemble à celui de l’amandier renferme une amande comestible de petite taille.

Ses fruits sont des drupes ovales presque elliptiques assez coriace qui varie de couleur suivant leur âge, vert-jaunâtre à leur prime jeunesse et tende vers le rouge orangé en prenant de la maturité, ils contiennent une coque résistante qui protège un noyau allongé qui a son tour possède une amande de teinte blanche comestible.

Le fruit initialement vert devient brun quand il est sec, l’amande est entourée de tissus analogue au liège qui lui permettent de flotter et ainsi de se disperser le long des littoraux ou des berges des fleuves.

Il renferme un noyau qui contient une amande très agréable à consommer presque similaire à la saveur de la noisette.

Sous cette peau tendre, une fine couche de chair acidulée recouvre une coque coriace d’aspect liégeux.

L’amande, huileuse et douce, a le goût de la noisette. Les enfants s’en régalent !

Toutes les parties de la plante ont des usages médicinaux.

Ces fruits très appréciés sont directement ingérées au pied de l’arbre ou soit commercialisés  sous forme sèche.

En climat tempéré, dans nos régions, il peut être facilement cultivé sous abris (serre ou véranda); et il est facile de s’en procurer auprès de jardinerie de plants exotiques, pour environ 15-20 Euros le plant.

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Culture

Les arbres de la famille Terminalia, en particulier Terminalia catappa et Terminalia chebula se propagent et cultivent facilement, à partir de leur fruit bien mur et sec, ils font partie des arbres tropicaux dont on peut encourager la plantation au même titre que le neem, le moringa, le tamanu, le jujubier, l’arbre à pain, par exemple.

Ce sont des plantes qui résistent bien à la chaleur et aux variations climatiques tropicales (alternance de sécheresse et de pluies abondantes mais qui ne supportent pas les températures basses.

Ces deux arbres possèdent un bois utilisable pour la fabrication de charbon de bois mais aussi comme bois de construction (à l’abri de la pluie ou sans contact prolongé avec l’eau).

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Noms communs 

Badamier, amandier-pays, pyé zanmann, myrobalan (fruit), badame (fruit), amandier tropical, amande de badame (fruit), arbre à écorce d’olivier.

De la famille : Famille des combrétacées (combretaceae).

  • Nom Latin: Terminalia catappa.
  • Nom anglais : Barbados almond, bastard almond, Bengal almond, country almond, demarara almond, false kamani, Fijian almond, Indian almond tree, Malabar almond, Malay almond, myrobalan, sea almond, Singapore almond, story tree, tavola nut, tropical almond, West Indian almond, white bombway.
  • Nom allemand : Wilde amandel.
  • Nom espagnol : Alconorque, almendra, almendras, almendrillo, almendro, almendro de la India, almendro del pias, almendron, castana, kotamba.
  • Nom portugais: Amendoeira, castanola, chapeu de sol, guarda-sol, parasol.
  • Nom arabe : Bâdâm.
  • On le trouve sous le nom d’amandier-pays ou de pyé zanmann aux  Antilles françaiseset sous le nom tahitien « autera’a » ou « autara’a » en Polynésie française.

Cet arbre produit dans ces feuilles, un tanin qui possède des vertus thérapeutiques bien connues de la médecine traditionnelle de ces pays.

En effet, au Suriname, du thé à base de Terminalia catappa est utilisé pour lutter contre la dysenterie et à Taiwan, des décoctions de feuille permettent de traiter diverses affections bactériennes.

Ce sont donc les feuilles qui nous intéressent en aquariophilie car elles contiennent :

Elles sont aussi utilisées en médecine traditionnelle depuis fort longtemps et dans de nombreux pays.

En effet, la décoction des feuilles est conseillée dans le traitement de l’hypertension artérielle.

Même si cette activité hypotensive des feuilles est controversée, l’activité hépatoprotectrice (protectrice du foie) est confirmée.

L’écorce, elle, est très souvent utilisée dans le traitement de la toux (extrait de jus) ou des infections urinaires (décoction).

En Inde, les feuilles sont utilisées comme cataplasme contre les rhumatismes.

Aux Philippines, les feuilles sont réputées être efficaces contre les parasites intestinaux.

Feuilles séchées de Terminalia catappa prêtes à l’usage.

Les feuilles de Catappa

Le badamier (Terminalia catappa) est avant tout un arbre fruitier de la famille des Combretaceae, originaire de Nouvelle-Guinée.
On sait que ses amandes sont comestibles et sont consommées par les autochtones dans les régions tropicales. 

Il est considéré comme étant une plante aux vertus extraordinaires. De nombreux éleveurs de poissons tropicaux utilisent les feuilles de catappa dans la plupart de leurs aquariums de reproduction, dans les sacs de transport de poissons (Labeo, Botia & crevettes) et pour la maintenance depuis plusieurs années : C’est qui nous interessent nous, les aquariophiles.

On retiendra donc que les principaux constituants chimique, aux vertus pharmaceutiques des feuilles de catappa sont :

  • Les Tanins (Acide humiques) ;
  • Les Flavonoïdes (Les flavonoïdes sont présents dans des organismes très divers. On les trouve par exemple chez les végétaux, où ils interviennent dans la symbiose entre les fabacées et les bactéries du groupe rhizobium.) ;
  • La CMI (concentration minimale inhibitrice: plus petite concentration d’antibiotique qui inhibe toute culture visible d’une souche bactérienne) et le principe actif est reconnu mais pas encore déterminé.

Quant aux indications thérapeutiques principales, les feuilles de catappa sont utilisées pour :

  • Propriétés antifongiques, antibactériennes et antiparasitaires ;
  • Renforce la santé et la vitalité des poissons ;
  • Stimule la reproduction ;
  • Couleurs plus vives ;
  • Anti-stress ;
  • Réduit le pH de l’eau ;
  • Simule les conditions de “l’eau noire”.

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Posologie

Ajout de 4 grandes feuilles de catappa pour un aquarium de 400litres.

Au bout de 2 jours, les feuilles coulent d’elles-mêmes.

Une feuille (environ 20 x 10cm) pour environ 50 litres d’eau.

Il faut laisser flotter les feuilles à la surface de l’eau ou avec un lest dans l’eau de l’aquarium.

Les feuilles de catappa sont recommandées pour la maintenance d’espèces exigeantes, comme les Discus ou les crevettes, mais constituent également un met de choix pour les loricariidés qui se nourriront des fibres une fois les feuilles décomposées.

 

….au prochain article !!!!

 

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