CRYPTOHEROS SPILURUS – GÜNTHER, 1862
INTRODUCTION
Les cichlidés d’Amérique, et en particulier les Cryptoheros, sont des poissons fascinants qui attirent l’attention des amateurs d’aquariophilie du monde entier.
Originaires des eaux douces d’Amérique centrale et du Sud, les cichlidés présentent une incroyable diversité de couleurs, de comportements et d’habitats.
Les Cryptoheros, un genre de cichlidés, se distinguent par leur comportement territorial, leurs couleurs vives et leur capacité à s’adapter à une grande variété de conditions de vie.
Les amateurs de poissons d’aquarium sont souvent captivés par la beauté des Cryptoheros, ainsi que par leur comportement social complexe et leur rôle dans l’équilibre des écosystèmes aquatiques.
Cryptoheros spilurus est un poisson facile à maintenir, mais agressif, il peut dominer tout un aquarium, mais peut aussi être conservé au sein d’un bac communautaire.
En apprenant à mieux connaître ces fascinants poissons, il est possible de développer une appréciation plus profonde pour la diversité de la vie aquatique et l’importance de la conservation des habitats naturels.
Les Cryptoheros spilurus sont des cichlidés sympathiques et amusants à conserver, ils n’atteignent pas une grande taille, ils sont pugnaces comme les autres membres de ce genre.
Cryptoheros spilurus est un poisson, typé pour la première fois par GUNTHER en 1862, a été trouvé à l’origine dans le lac Izabal et a aujourd’hui une répartition relativement large dans la nature tout en étant bien apprécié dans le monde de l’aquariophilie.
Initialement connu sous d’autres noms scientifiques, ce cichlidé a été introduit dans le genre Cryptoheros par ALLGAYER en 2001.
…A découvrir !
–
DESCRIPTION
Le Cryptoheros spilurus est un poisson au corps haut et écrasé sur les flancs.
D’une coloration gris bleuté, il arbore tantôt des reflets turquoise, tantôt des reflets crème.
7 barres verticales brunes complètent le patron colorimétrique de celui-ci, barres plus ou moins visibles suivant son humeur, sa place au sein du groupe et de sa dominance dans le bac.
Les mâles Cryptoheros spilurus peuvent atteindre 12 centimètres alors que les femelles se contentent de 8 centimètres.
C’est un poisson résistant et tout aussi prolifique que le célèbre « Amatitlania nigrofasciatus » et il faut environ 15 mois pour doubler sa population.
–
LE DESCRIPTEUR
Albert GÜNTHER, de son nom complet Albrecht Carl Ludwig Gotthilf GÜNTHER ou Albert Charles Lewis Gotthilf GÜNTHER, est un zoologiste, herpétologiste et un ichtyologiste britannique d’origine allemande, né le 3 octobre 1830 à Esslingen dans le Wurtemberg et mort le 1er février 1914 à Hampton Wick (London Borough of Richmond upon Thames).
GUNTHER fait des études de théologie à l’université de Tübingen en 1847 et entre dans les ordres, dans l’Église luthérienne, quatre ans plus tard.
Mais passionné par l’histoire naturelle, il se tourne vers des études de médecine, sans doute influencé par l’enseignement de Wilhelm Ludwig RAPP (1794-1868).
Il obtient un doctorat de philosophie en 1853 et entreprend alors des études de médecine à Berlin où il suit notamment les cours de Johannes Peter MÜLLER (1801-1858).
En 1854, il se rend à Bonn où il entame une importante collaboration avec Franz Hermann TROSCHEL (1810-1882).
En 1857, il offre ses services à John Edward GRAY (1800-1875), conservation du département de zoologie du British Museum où il succédera à ce poste en 1875.
GRAY L’embauche pour réaliser le catalogue des collections de serpents du muséum.
Il publie, quatre mois plus tard, le Catalogue of Colubrine Snakes (1858) résultant de l’examen de 3 100 spécimens.
Gray lui assigne alors la réalisation du catalogue des grenouilles que Günther termine également en quatre mois, Catalogue of the Batrachia Salientia (1858 [1859]).
Compte tenu de la rapidité de son travail, GRAY offre alors à GÜNTHER la possibilité de se lancer dans une tâche digne des travaux d’Hercule : l’inventaire des collections de poissons du muséum qui ’occupera toute sa vie.
Le Catalogue of the Fishes of the British Museum paraît en huit volumes de 1859 à 1870.
Il y décrit 6 843 espèces et il signale 1 682 espèces douteuses.
Ce Catalogue va jouer un rôle important en ichtyologie en stimulant le développement d’études sur les poissons.
Parallèlement à ses travaux en ichtyologie, il continue de faire des recherches sur les reptiles et les amphibiens.
Il fait paraître en 1864, Reptiles of British India, publication que GRAY n’approuve pas.
En 1867, il établit que le genre « Sphenodon » de Nouvelle-Zélande n’appartient pas aux lézards mais est le seul représentant actuel d’un ordre éteint : les Rhynchocephalia.
Il devient membre de la Royal Society en 1867 et préside la Société linnéenne de Londres de 1896 à 1900. Il devient lauréat de la médaille linnéenne en 1904.
Comme GRAY avant lui, GÜNTHER participe activement à l’accroissement des collections du muséum.
Sous sa direction, celles-ci passent de 1,3 million de spécimens à 2,2 millions.
La période d’expansion coloniale que connaît à l’époque le Royaume-Uni est favorable à la récolte de nombreux spécimens.
GÜNTHER est aussi responsable du déménagement des collections du British Museum de Bloomsbury à South Kensington après la construction de nouveaux bâtiments et de la bibliothèque.
En 1865, il fonde le Zoological Record, qui répertorie toutes les publications zoologiques.
Il fait venir George Albert BOULENGER (1858-1937) qui prend sa succession à la tête du département des vertébrés inférieurs en 1879 et qui contribuera à son tour à l’accroissement des collections et des connaissances, notamment en herpétologie.
Sa bibliothèque est acquise en partie par l’ichtyologiste américain Carl H. EIGENMANN (1863-1927), la bibliothèque de ce dernier sera acquise à son tour par Carl Leavitt HUBBS (1894-1979).
–
SPÉCIMENS TYPES
LECTOTYPE de Heros spilurus GÜNTHER, 1862 !
- NHMUK ZOO 1864.1.26.52
Source : Spécimens de collection du Natural History Museum (Londres).
–
PARALECTOTYPE de Heros spilurus GÜNTHER, 1862 :
- NHMUK ZOO 1864.1.26.53-55
Source : Spécimens de collection du Natural History Museum (Londres).
–
SYNTYPE de Cryptoheros spilurus (GÜNTHER, 1862) :
- MNHN MNHN 9846
Source : Une révision systématique du genre Archocentrus (Perciformes : Cichlidae), avec la description de deux nouveaux genres et de six nouvelles espèces.
BMNH 1864.1.26.52 (lectotype, fouille) ;
BMNH 1864.1.26.53-55 (3 paralectotypes, fouille), Guatemala, lac « Isabel » [Izabal] ;
BMNH 1865.4.29.74 (1), Guatemala, Río Motagua ;
MNHN 0000-9845 (3), Guatemala, « Le Mullins » ;
UMMZ 146096 (2), Guatemala, Alta Verapaz, El Canal, affluent du Río Polochic ;
UMMZ 190591 (32, 6 fouilles), Guatemala, Izabal, Río del Amatillo ;
UMMZ 190625 (16, 6 fouilles), Guatemala, Izabal, Río Samahyi, 16 km au SE de Modesto Méndez ;
UMMZ 190642 (23, 6 dig.), Guatemala, Izabal, Río Sauce 4 km à l’E d’El Estor ;
UMMZ 190669 (1) Guatemala, Izabal, Río Tarnejá, 10 km au sud-ouest de Livingston ;
UMMZ 190691 (122), Guatemala, Izabal, Río San Marcos ;
UMMZ 190709 (3), Guatemala, Río San Francisco II, 15 km au S de Puerto Barrios ;
UMMZ 190735 (38), Guatemala, Río Juaquitùn, affluent du Río Secón ;
UMMZ 190754 (3, 3 dig.), Guatemala, Alta Verapaz, Río Polochic, 1,5 W de Pancajche;
UMMZ 197198 (62, 2 C&S, XR), UMMZ 197265 (34, 10 dig.), Guatemala, Izabal, Río Dulce N de l’embouchure du Río Ciénaga ; UMMZ 197317 (20), Guatemala, Izabal, Río Trincheras ;
UMMZ 198872 (2); UMMZ 225000 (2, 2 dig.), Guatemala, Izabal, Río Dulce à l’embouchure du Lago « Isabel » [Izabal] ;
UMMZ non cat. (7), Guatemala, Rio Blanco ;
UMMZ non cat. (1), Guatemala, Lac Izabal. [Cichlasoma spinosissimum var. immaculatum :
MNHN 9846 (2 syntypes), Guatemala, Río Polochic]
Publié dans le cadre de Juan J. SCHMITTER-SOTO, 2007, « Une révision systématique du genre Archocentrus (Perciformes : Cichlidae), avec la description de deux nouveaux genres et six nouvelles espèces. », pp. 1-78 dans ZOOTAXA 1603 à la page 73.
–
UTILISATIONS DES NOMS APPLIQUÉES AUX OCCURRENCES DANS GBIF
- Cichlasoma spilurum (GÜNTHER, 1862) ;
- Cichlasoma spilurus (GÜNTHER, 1862) ;
- Cryptoheros spilurus (GÜNTHER, 1862) ;
- Archocentrus spilurus (GÜNTHER, 1862) ;
- Archocentrus spilurum (GÜNTHER, 1862) ;
L’espèce est incluse dans les clés de GREENFIELD & THOMERSON (1997).
Quelques caractéristiques distinctives ont été données dans STERBA (1973) et par CONKEL (1993).
–
SPECIMENS EXAMINES
- BMNH 1864.1.26.52 (lectotype, dig.), BMNH 1864.1.26.53 – 55 (3 paralectotypes, dig.), Guatemala, lac « Isabel » [Izabal] ;
- BMNH 1865.4.29.74 (1), Guatemala, Río Motagua ;
- MNHN 0000 – 9845 (3), Guatemala, « Le Mullins » ; UMMZ 146096 (2), Guatemala, Alta Verapaz, El Canal, affluent du Rio Polochic ;
- UMMZ 190591 (32, 6 chiffres), Guatemala, Izabal, Rio del Amatillo ;
- UMMZ 190625 (16, 6 dig.), Guatemala, Izabal, Rio Samahyi, 16 km au SE de Modesto Mendez ;
- UMMZ 190642 (23, 6 dig.), Guatemala, Izabal, Rio Sauce 4 km à l’E d’El Estor ;
- UMMZ 190669 (1) Guatemala, Izabal, Rio Tarneja, 10 km au SW de Livingston ;
- UMMZ 190691 (122), Guatemala, Izabal, Río San Marcos ;
- UMMZ 190709 (3), Guatemala, Rio San Francisco II, 15 km au S de Puerto Barrios ;
- UMMZ 190735 (38), Guatemala, Rio Juaquitun, affluent du Rio Secon ;
- UMMZ 190754 (3, 3 chiffres), Guatemala, Alta Verapaz, Rio Polochic, 1. 5 W de Pancajche ;
- UMMZ 197198 (62, 2 C & S, XR), UMMZ 197265 (34, 10 dig.), Guatemala, Izabal, Rio Dulce N de l’embouchure du Rio Cienaga ; UMMZ 197317 (20), Guatemala, Izabal, Rio Trincheras ;
- UMMZ 198872 (2); UMMZ 225000 (2, 2 dig.), Guatemala, Izabal, Rio Dulce à l’embouchure du Lago « Isabel » [Izabal] ;
- UMMZ non cat. (7), Guatemala, Río Blanco ;
- UMMZ non cat. (1), Guatemala, Lac Izabal. [Cichlasoma spinosissimum var. immaculatum ;
- MNHN 9846 (2 syntypes), Guatemala, Rio Polochic] [Cichlasoma spinosissimum var. immaculatum ;
- MNHN 9846 (2 syntypes), Guatemala, Rio Polochic] [Cichlasoma spinosissimum var. immaculatum ;
- MNHN 9846 (2 syntypes), Guatemala, Rio Polochic].
Les mâles peuvent atteindre une longueur maximale de 18 centimètres (soit7 ½ pouces) tandis que les femelles restent un peu plus petites.
Ils peuvent cependant commencer à se reproduire lorsqu’ils sont beaucoup plus petits que cela, et de nombreux spécimens n’atteignent jamais une longueur de 17-18 centimètres de toute leur vie.
Cryptoheros spilurus a un corps assez profond où le front s’élève brusquement de la bouche.
Si vous voyez un poisson avec une bosse sur la tête, c’est la marque d’un vieux mâle Cryptoheros spilurus.
La couleur principale du corps varie du vert olive au brun jaunâtre, et les deux sexes arborent une couleur jaune doré de la bouche jusqu’au ventre.
Les nageoires dorsale et caudale sont décorées d’une couleur rouge vif et présentent des paillettes bleues.
Les mâles sont plus colorés que les femelles et se distinguent également par leurs nageoires dorsale et anale longues et pointues.
Les femelles présentent des barres verticales très caractéristiques le long de leurs côtés, et l’une de ces barres s’étendra dans une tache sombre située à la nageoire dorsale.
–
DESCRIPTION SCIENTIFIQUE
- XVII -XIX,9-11 (un spécimen sur 66 avec 20 épines) ;
- VIII -X,7-9 (un spécimen sur 66 avec 7 épines).
Branchies branchiales sur le membre inférieur du premier arc de façon modale 6 ;
Rangées d’écailles sur la joue 4-6 ;
Ecailles depuis la ligne latérale jusqu’à l’origine de la nageoire dorsale 4,5-5,5 ;
Ecailles de la ligne latérale à la base du premier rayon de la nageoire dorsale 2-2,5, sporadiquement3 ;
Echelles circumpédonculaires modales 17 (des données méristiques supplémentaires apparaissent dans le tableau 3) ;
Le plus grand spécimen examiné 80 millimètres SL ;
Corps plus profond que les autres Cryptoheros (52-56% de SL) ;
La longueur de la tête représente 32 à 37 % du SL ;
Le diamètre orbital mesure 28 à 32 % de la longueur de la tête (des données morphométriques supplémentaires apparaissent dans le tableau 4) ;
Le profil de tête est convexe, droit ou concave ;
Les dents non intégrées sont pointues ou obtues, légèrement comprimées labiolingualement, rétrorses et bicuspides (c’est-à-dire avec une forte cuspide linguale), parfois en forme d’incisive ;
Les dents symphysaires supérieures et inférieures sont inférieures aux dents adjacentes, mais pas brusquement plus grandes ;
Lèvres non étroites médialement ; lèvre inférieure carrée ou arrondie au coin, son angle inférieur aigu.
Les nageoires pectorales et pelviennes atteignent toujours la queue au-delà de la 3e épine de la nageoire anale ;
Rayons filamenteux de la nageoire dorsale s’étendant jusqu’au tiers distal de la nageoire caudale ou au-delà ;
Présence d’une ou deux écailles à pores latéraux sur la nageoire caudale ;
Les pores subsidiaires sont toujours présents, formant parfois des rangées à deux écailles ;
Écailles entre les rayons des nageoires dorsale et anale distalement sur deux rangées, jusqu’à 16 écailles de long ;
La Papille génitale est ovale, avec une pigmentation sur les bords et la moitié basale, rarement présente sur l’extrémité.
Une légère barre verticale est présente sur la tête, commençant derrière les orbites, en revanche, on note qu’il n’y a pas de bandes interorbitales, juste une bande allant du museau aux yeux et pas de taches operculaires ;
Les yeux sont de couleur vert doré ;
Absence de bande longitudinale, mais une strie bleue a été observée sur les sujets vivants ;
La deuxième barre sur le côté du corps est marquée plus faiblement en partie dorsale ;
Les intensités des barres ne varient pas par ailleurs : La 1ère barre est en forme de Y et les 3e à 7e barres peuvent s’étendre jusqu’à la base de la nageoire dorsale ;
Un ocelle est présent sporadiquement sur la nageoire dorsale épineuse des femelles.
Les nageoires dorsales et anales sont molles, généralement immaculées, parfois marquées par la présence de points clairs discernables à la base ;
Il existe environ 12 à 13 rangées de points lumineux sur les côtés qui sont plus petits que les écailles ; La région de la poitrine cuivrée est de couleur jaune-orange ou rose-rouge.
La partie aisselle de la nageoire pectorale est un peu plus foncée tandis que la base de la nageoire pectorale est blanche ou de même coloration que la poitrine ;
La tache caudale couvre deux tiers ou plus du pédoncule, un tiers ou moins de la nageoire caudale ;
La tache traverse la ligne latérale et forme généralement une selle, c’est-à-dire une tache continue sur la partie dorsale du pédoncule caudal mais pas sur la partie ventrale.
Remarques :
- Bien que des références antérieures ( SCHMITTER-SOTO 1998) aient inclus cette espèce dans la faune mexicaine, KULLANDER (2003) a considéré à juste titre que l’espèce n’était pas présente au Mexique.
- Les enregistrements présumés de ce pays sont basés sur Cryptoheros chetumalensis (voir ci-dessous).
- Les spécimens du Costa Rica et du Panama initialement identifiés comme « Cichlasoma spilurum » à l’UMMZ (190367 et 147222) sont Cryptoheros septemfasciatus et Cryptoheros altoflavus, respectivement.
- Les mentions nicaraguayennes mentionnées par ALLGAYER (2001) et KULLANDER (2003) pourraient être du Cryptoheros cutteri (voir ci-dessous), mais je n’ai pu localiser aucun spécimen du sous-genre Cryptoheros du Nicaragua.
Cichlasoma immaculatum, initialement décrit comme une « variété » de Cryptoheros spinosissimum par PELLEGRIN (1904) : Cette espèce est en fait un synonyme plus récent de Cryptoheros spilurus.
En effet :
Les deux syntypes (MNHN 9846, Fig. 8), bien que décolorés et partiellement détartrés, sont facilement identifiables comme étant du Cryptoheros spilurus basé sur des motifs méristiques (par exemple, A. IX, et non A. XI ;
Les écailles entre la ligne latérale et la première épine de la nageoire dorsale 4,5, et non 5-6) et morphologiques (par exemple, le triple pore coronal caractéristique de Cryptoheros).
Le plus grand spécimen examiné mesurait 80 millimètres SL.
- XVII – XIX, 9 – 11 (un spécimen de 66 avec 20 épines) ;
- VIII – X, 7 – 9 (un spécimen de 66 à 7 épines).
Le corps est plus profond chez Cryptoheros spilurus que les autres Cryptoheros (52 – 56 % de SL) ; longueur de la tête 32 – 37 % de SL ;
Le diamètre orbital 28 – 32 % de la longueur de la tête (d’autres données morphométriques apparaissent dans le tableau 4).
La papille génitale ovale est pigmentée sur les marges et la moitié basale, rarement aussi sur l’extrémité.
Nombre de branchiospines sur le membre inférieur du premier arc modale : 6.
Nombre de rangées d’écailles sur la joue : 4 – 6 ;
Nombre d’écailles de la ligne latérale à l’origine de la nageoire dorsale : 4,5 – 5,5 ;
Nombre d’écailles de la ligne latérale à la base du premier rayon de la nageoire dorsale : 2 – 2,5, sporadiquement 3 ;
Nombre d’échelles circumpédonculaires modalement 17 (des données méristiques supplémentaires apparaissent dans le tableau 3).
–
Corps
L’apparence de Cryptoheros spilurus est similaire à celle d’Amatitlania nigrofasciata.
Cryptoheros spilurus a un corps assez profond où le front s’élève nettement à partir de la bouche.
Ce corps de forme ovoïde avec les flancs écrasés est trapu se termine par une petite bouche pointue.
Le dos est plus courbé que le côté inférieur tandis que le front et la partie antérieure du dos s’élèvent en courbe jusqu’au début de la nageoire dorsale.
Les mâles plus âgés ont un gonflement prononcé du front.
Le mâle est plus grand que la femelle, et il possède de longs filaments à l’extrémité de ses nageoires dorsale et anale.
Les jeunes ont une tache caractéristique sur la queue.
Cryptoheros spilurus est une espèce autapomorphie[1] (SCHMITTER-SOTO) : La première barre sur le côté du corps, en forme de Y ou au moins élargie dorsalement, est généralement bien marquée.
Le bras est continu peu courbé vers l’avant (voir GÜNTHER 1867, planche 73, fig. 1).
Ce qui marque la différence entre cette espèce et Amatitlania nigrofasciatus, toujours au niveau de la première barre en forme de Y chez Amatitlania spp., espèce pour laquelle le bras rostral n’est pas courbé et le bras caudal est généralement discontinu.
–
Tête
Le profil de tête est convexe, droit ou concave.
Le profil de la tête est abrupt, se terminant sur un petit museau.
Longueur de la tête 32-37 % de SL ;
Diamètre orbital 28-32% de la longueur de la tête (d’autres données morphométriques apparaissent dans le tableau 4).
Les lèvres sont étroites.
La lèvre inférieure est carrée ou arrondie au coin, son angle inférieur est aigu.
Ses dents dans la mâchoire inférieure sont orientées transversalement à l’axe du corps
Les dents sont non encastrées ;
Les dents sont pointues et/ou émoussées, elles sont légèrement comprimées labiolingualement et retorses,
Présence de dents bicuspides (c’est-à-dire avec une forte cuspide linguale), parfois en forme d’incisives.
Les dents symphysaires supérieures et inférieures sont en nombre égal ou inférieur aux dents adjacentes.
–
Nageoires
La nageoire dorsale est assez uniformément haute,
Les nageoires dorsale et sous-caudale du mâle sont plus pointues que celles de la femelle, surtout chez les spécimens plus âgés.
La longue nageoire dorsale commence à peu près à la base des nageoires pectorales et se termine juste avant la nageoire caudale.
Les extrémités de la nageoire dorsale et de la nageoire anale sont allongées.
Les nageoires dorsale et anale des mâles sont pointées vers l’arrière.
Les rayons filamenteux de la nageoire dorsale s’étendant jusqu’au tiers distal de la nageoire caudale ou au-delà.
La nageoire anale commence juste avant la partie à rayons mous de la nageoire dorsale.
Les nageoires pectorales et pelviennes atteignant toujours la caudale au-delà de la 3éme épine de la nageoire anale.
–
Ecailles
On remarque la présence d’une ou deux écailles à pores sur la ligne latérale sur la nageoire caudale ainsi que la présence de pores complémentaires formant parfois des rangées à deux écailles.
Les écailles situées entre les rayons des nageoires dorsale et anale sont disposée distalement en deux rangées avec jusqu’à 16 écailles de long.
Présences d’une barre verticale, discrète sur la tête, commençant derrière les orbites.
–
COLORATION
Il existe plusieurs variantes de couleurs de ce poisson, leur couleur de fond est grise, ils ont les yeux bordés de bleu et une tache noire sur la queue.
Les animaux du lac Izabal ne sont pas particulièrement colorés, mais présentent des tons jaune-rouge sur les branchies, les flancs et le ventre.
Les animaux adolescents présentent souvent du rouge sur la queue, qui disparaît généralement plus ils vieillissent.
Il existe une caractéristique que ce poisson partage avec Cryptoheros chetumalensis mais qui fait défaut chez Cryptoheros cutteri sont les écailles cerclées de noir qui produisent une sorte d’effet net dans l’apparence générale.
Les yeux bleus sont également frappants.
C’est pourquoi on les appelle aussi Cichlidés aux yeux bleus en Amérique.
Le mâle a un front raide, se terminant par une bosse frontale, ou une tendance à celle-ci, et mesure environ 12 centimètres.
La femelle a un profil de tête plus arrière, parfois une tache sur la nageoire dorsale et atteint environ 9 centimètres.
Le dessin est constitué de 7 bandes verticales dont la première est en forme de Y.
Ceux-ci sont particulièrement montrés explicitement pendant la saison des amours.
La couleur de base des deux sexes est le gris-ocre, clair et presque blanc, allant du pastel jusqu’à la couleur de l’ardoise, et pour simplifier le tout, selon l’humeur, la couleur du poisson change de teinte en quelques secondes.
Dans leur coloration de base, ces cichlidés ont 7 à 8 rayures transversales sombres, à savoir que chez les mâles Cryptoheros spilurus adultes dominants, ces bandes sont généralement indistinctes sur un fond très sombre, mais en cas de stress ou de combat défavorable, ainsi que lors de la garde des alevins, les mâles Cryptoheros spilurus adultes changent de couleur pour un gris clair avec, à nouveau, des rayures.
Les mâles Cryptoheros spilurus adultes soumis/dominés et non accouplés cachent souvent leurs rayures verticales et ont une bande horizontale irrégulière qui descend au milieu du corps.
Il existe des variétés aux couleurs rouges et jaunes dans le nord du Guatemala, dans le sud du Belize, au Honduras et dans le sud du Mexique.
Il ne faut pas perdre de vue que la coloration de ces poissons devient complètement différente pendant la période de ponte, pendant la protection des jeunes et pendant la période de repos.
La coloration des femelles est assez différente de celle des mâles.
Les femelles sont gris clair avec des rayures noires sauf pendant la ponte.
Au milieu du corps, il y a trois taches bleu noirâtre distinctives.
Le centre de la nageoire dorsale est orné de quelques taches bleu noirâtre bordées de vert.
Les bandes transversales sont clairement visibles ; ci-dessous, ils se fondent dans le ton général bleu noirâtre.
Lors du frai, la tête et la poitrine sont également colorées d’un noir profond.
Les jeunes ont une tache caudale caractéristique.
–
Généralités
Cryptoheros spilurus attire l’attention car cette espèce de cichlidé est bien colorée et on remarque surtout ses yeux sont de couleur bleu ou jade ce qui la rend très différente des autres cichlidés…ce qui lui a valu son surnom de « cichlidé aux yeux de jade » !
Cryptoheros spilurus est un très beau cichlidé américain, malheureusement il est assez difficile de l’identifier, il a une très grande variété de couleurs, non seulement dans la nature, mais aussi grâce aux aquariophiles eux-mêmes, qui ne cessent d’expérimenter des sélections.
Les animaux originaires du lac Izabal ne sont pas particulièrement colorés, mais, à la différence des autres Cryptoheros spilurus, ils présentent des teintes jaune-rouge sur la couverture branchiale, le flanc et la face ventrale.
Son corps est relativement élevé et comprimé de coloration bleu beige tandis que ses flancs sont marqués par les sept bandes verticales sombres plus ou moins apparentes suivant son humeur.
Quand ils sont juvéniles, les Cryptoheros spilurus présentent souvent un peu de rouge dans la queue, une couleur qui disparaît progressivement généralement vers un âge plus avancé du poisson.
Les juvéniles diffèrent des adultes par leur couleur : la couleur principale de leur corps est gris-vert.
Dans tous les cas, qu’ils soient juvéniles ou adultes, les yeux bleus de cette espèce sont généralement frappants, c’est pourquoi, en Amérique, ils sont aussi appelés « cichlidés aux yeux bleus ».
Pour information, il existe une forme albinos…qui est le fruit d’une sélection !
–
Corps
La coloration du corps va de gris clair à bleu pigeon.
Il y a sept barres verticales sur le corps, plus ou moins marquées.
La couleur principale du corps est argentée, avec une teinte bleu-bleuâtre, et le haut du corps et la tête sont avec une teinte gris-brun.
Les plaques de couvertures branchiales et le bas du corps à partir de la ligne médiane grise ont un éclat brillant.
La couleur varie selon l’âge et l’état d’excitation : La coloration du poisson est donc très variable.
La couleur de base des deux sexes est le gris-ocre, elle change d’un ton clair presque blanc au pastel en passant par l’ardoise, selon l’humeur.
Cryptoheros spilurus peut changer de teinte en quelques secondes.
La couleur de base du corps s’étend également aux nageoires.
Le corps est gris beige avec une bande floue longitudinale.
Dans leur coloration de base, ils ont 7 à 8 bandes sombres transversales, chez les mâles adultes dominants, ils sont généralement indistincts sur un fond très sombre, mais en cas de stress ou de combat défavorable et aussi lors de la garde des alevins, ils changent de couleur en gris clair avec des rayures à nouveau.
Les mâles non accouplés soumis cachent souvent les rayures verticales et ont une bande horizontale irrégulière qui descend au milieu du corps.
Les femelles sont gris clair avec des rayures noires sauf pendant la ponte.
Les branchies sont dorées à vert cuivré, les mâles ont la poitrine jaune et parfois aussi le ventre.
Les couvertures branchiales et le bas du corps à partir de la ligne médiane sont le plus souvent gris avec un éclat brillant.
–
Les barres
Cryptoheros spilurus ne possède pas de bandes interorbitales mais possède une bande qui va du museau à l’œil ;
Cryptoheros spilurus n’a pas de taches operculaires.
Cryptoheros spilurus possède aussi sept barres disposées verticalement sur le corps qui sont plus ou moins marquées.
En fait, Cryptoheros spilurus est plutôt une espèce complexe qu’une seule espèce bien typée avec la particularité que ces sous-espèces diffèrent par le nombre et la position des barres.
Fort de ce constat, on dénombre, à ce jour, au moins trois formes de Cryptoheros spilurus.
De telles différences entre espèces étroitement apparentées se produisent également parmi les espèces du groupe Cichlasoma facetum.
Cichlasoma facetum
Par exemple, le nombre de barres chez Cryptoheros sajica adulte est ainsi de :
- 9 barres sur le corps et la queue : 1a, 1p, 2, 3a, 3p, 4, 5, 6, 7 ;
- Une barre operculaire : 8
- La barre orbitale : 9.
La cinquième barre en développement se divise en deux barres.
Le nombre total de barres adultes est donc de :
- 10 barres pour le corps et la queue : 1a, 1p, 2, 3a, 3p, 4, 5a, 5p, 6, 7 ;
- Comme toujours une barre operculaire : 8 ;
- Une barre orbitale : 9.
Ce motif de barres est unique pour cette espèce parmi les espèces de cichlidés étudiées.
À des tailles plus grandes, chez certains spécimens, la cinquième barre fusionne en une seule barre, tandis que chez d’autres, elle restera non fusionnée.
Il y a donc une variation dans le nombre de barres chez cette espèce.
Ce qui reste distinctif, c’est que la barre la plus pigmentée chez Cryptoheros spilurus est la cinquième barre (qu’elle soit divisée ou non), alors que chez la grande majorité des espèces héroïnes, la barre dominante est la quatrième barre.
Évidemment, la barre dominante de Cryptoheros spilurus n’est pas homologue de la barre dominante de Cryptoheros sajica ou de Amatitlania nigrofasciatus, et il serait donc erroné d’utiliser cette barre comme point de repère pour homologuer les barres de ces espèces au cas où aucune information ontogénétique n’était disponible.
La même homologation des barres s’applique également à Cryptoheros nigrofasciatus et Cryptoheros spilurus, même si les détails spécifiques des ontogenèses diffèrent.
Les Amatitlania nigrofasciatus à l’état de larves conservent les lignes de migration larvaire et surtout la bande abdominale plus longtemps que Cryptoheros sajica, chez qui, bien après la nage libre des larves et le développement des barres verticales, l’apparition de cette bande est également retardée.
La bande abdominale est la zone la plus pigmentée du corps.
À l’étape suivante de la croissance de ces animaux, les lignes dorsale et plus tard également médiane se fragmentent en taches de chromatophores.
Les quatre taches dorsales sont bien visibles, tout comme leur re-segmentation et leur incorporation dans les barres.
Comme chez Cryptoheros sajica, une barre surnuméraire se développe à partir de la tâche dorsale.
Chez Cryptoheros spilurus, on note l’absence de bande longitudinale mais la présence d’une discrète barre verticale sur la tête, commençant derrière les orbites.
Il faut aussi souligner la présence d’une bande allant du museau jusqu’à l’œil.
Un ocelle est présent sporadiquement sur la nageoire dorsale épineuse des femelles.
Il y a environ 12 à 13 rangées de taches claires sur les côtés, plus petites que des écailles.
En revanche, il n’y a pas de taches operculaires.
La 1ère barre est en forme de Y.
La 2éme barre sur le côté du corps est plus faiblement marquée en partie dorsale.
Les 3éme à 7éme barres peuvent s’étendre jusqu’à la base de la nageoire dorsale.
Il y a environ 12-13 rangées de tâches claires sur les côtés, plus petites que des écailles.
La région de la poitrine est de couleur cuivrée, jaune-orange ou rose-rouge.
–
Ecailles
Les écailles possèdent une bordure noire et bleue et forment un motif qui fait penser à une cotte de maille.
–
Tête
La tête du mâle est de couleur argile ou jaune doré, les couvertures branchiales sont jaune verdâtre.
Les côtés de la tête sont de couleur verte comme l’herbe ou émeraude et des taches bleu foncé irrégulières placées au milieu.
Les branchies sont dorées à vert cuivré, les mâles ont la poitrine jaune et parfois aussi le ventre, les nageoires sont légèrement turquoise.
Cryptoheros spilurus a des yeux vert doré.
L’iris de l’œil est nettement bleu.
–
Nageoires
La coloration de ses nageoires varie principalement du jaunâtre au bleuâtre et sont généralement turquoise pâle.
Les nageoires dorsale et anale ont un bord sombre.
Ces nageoires dorsale et anale du mâle sont rouges, plus longues et plus pointues, tandis que celles de la femelle sont jaunes.
Les nageoires dorsale et anale molles sont généralement immaculées et parfois on y remarque des points clairs discernables à la base.
L’axe de la nageoire pectorale est un peu plus foncé, base de la nageoire pectorale blanche ou même coloration que la poitrine.
A noter la présence d’une tache caudale aux deux tiers ou plus sur le pédoncule, un tiers ou moins sur la nageoire caudale ;
Cette tâche traverse la ligne latérale et forme généralement une selle, c’est-à-dire une tache continue sur la partie dorsale du pédoncule caudal mais pas sur la partie ventrale.
REMARQUES : Il existe dans le Motagua (frontière Honduras avec le Guatemala), les affluents du lac Izabal et le Rio Sarstun (frontière Guatemala / Belize), une variété de Cryptoheros spilurus à nageoires rouges dont la particularité est d’avoir toutes les barres bien visibles sauf qu’en période de reproduction, cette variété ne présente pas le même dessin de coloration.
Cette variété est cousine de Cryptoheros spilurus et se rapproche de Cryptoheros cutteri en particulier grâce à l’arrière de son corps qui est de couleur bleu, le ventre jaune, les nageoires rouges et surtout la présence d’une barre sur 2.
Pour cette espèce, le patron en reproduction est noir et blanc avec cette barre oblique derrière la tête et une autre située au milieu du corps.
–
MORPHOLOGIE – DESCRIPTION RAPIDE
Son corps est relativement élevé et comprimé, il est de coloration bleu beige, ses flancs sont marqués par sept bandes verticales sombres plus ou moins apparentes suivant son humeur, et comme son nom commun l’indique, il a les yeux bleus.
Le spilurus est un poisson au corps haut et écrasé sur les flancs.
D’une coloration gris bleuté, il arbore tantôt des reflets turquoise, tantôt des reflets crème.
7 barres verticales brunes complètent le patron colorimétrique de celui-ci, barres plus ou moins visibles suivant son humeur, sa place au sein du groupe et de sa dominance dans le bac.
Les mâles peuvent atteindre 12 centimètres alors que les femelles se contentent de 8 centimètres.
–
REFERENCES
SKOMAL, G., 2001. « Mise en place d’un aquarium d’eau douce : Guide du propriétaire pour un animal de compagnie heureux et en bonne santé », deuxième édition, HOWELL Book House, WILEY Publishing. Inc., New York, PP. 126.
GÜNTHER A. 1862. “Catalogue des poissons du British Museum. Catalogue des Acanthoptérygiens, Pharyngognathi et Anacanthini dans la collection du British Museum“. Vol 4; i-xxi + 1-534.
Wayne TOVEN, 2000. Vieux yeux bleus : Frai Archocentrus spilurum : Dans : Sujets de bac, Greater Akron Aquarium Society.
AXELROD & R. HERBERT, 1997. Atlas des poissons d’eau douce du Dr AXELROD, THF Publications, Neptune, New Jersey.
ALLGAYER, J., Zootaxa: A systematic revision of the genus Archocentrus (Perciformes:Cichlidae), with a description of two new Genera and six new species, Magnolia Press, 2007 (ISBN 978-1-86977-160-7, lire en ligne [archive]), p. 43.
« Convict and Jack Dempsey placed in new genera » [archive du 28 décembre 2007] (consulté le 27 juin 2008).
GÜNTHER A. 1862. “Catalogue des poissons du British Museum. Catalogue des Acanthoptérygiens, Pharyngognathi et Anacanthini dans la collection du British Museum“. Vol 4; i-xxi + 1-534.
MILLER, Robert R. (2005) « Poissons d’eau douce du Mexique ». Université de Chicago Press, Chicago, Illinois, 490pp.
NICO, L., 2022, Archocentrus spilurus (GÜNTHER, 1862): U.S. Geological Survey, Nonindigenous Aquatic Species Database, Gainesville, FL
https://nas.er.usgs.gov/queries/factsheet.aspx?SpeciesID=450
Revision Date: 8/6/2018, Peer Review Date: 6/7/1999, Access Date: 11/8/2022
CONKEL, D. 1993. « Cichlids of North and Central America ». Tropical Fish Hobbyist Publications, Inc., Neptune City, NJ.
DEVICK, W. S. 1991a. « Disturbances and fluctuations in the Wahiawa Reservoir ecosystem ». Project F-14-R-15, Job 4, Study I. Division of Aquatic Resources, Hawaii Department of Land and Natural Resources. 21 pp.
DEVICK, W. S. 1991b. « Patterns of introductions of aquatic organisms to Hawaiian freshwater habitats. Pages 189-213 in new directions in research, management and conservation of Hawaiian freshwater stream ecosystems ». Proceedings of the 1990 symposium on freshwater stream biology and fisheries management, Division of Aquatic Resources, Hawaii Department of Land and Natural Resources.
KONINGS, A. 1989. “Cichlids from Central America”. Tropical Fish Hobbyist Publications, Inc., Neptune City, NJ.
STERBA, G. 1973. « Freshwater fishes of the world. English translation and revision from German ». Two volumes. Tropical Fish Hobbyist Publications, Inc., Neptune City, NJ.
GUENTHER, A. (1862) Catalogue des poissons du British Museum. Vol. IV. British Museum, Londres, 534 p.
JORDAN, DS & EVERMANN, BW (1898) Les poissons d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale : un catalogue descriptif des espèces de poissons et de vertébrés ressemblant à des poissons trouvés dans les eaux d’Amérique du Nord, au nord de l’isthme de Panama. Bulletin du Musée national des États-Unis, 47, 955-1936.
PELLEGRIN, J. (1904) Contribution à l’étude anatomique, biologique et taxinomique des poissons de la famille des Cichlides. Mémoires de la Société Zoologique de la France, 16, 41 – 399.
REGAN, CT (1905) Une révision des poissons du genre cichlidé américain Cichlosoma et des genres alliés. Magazine annuel d’histoire naturelle, 16, 60 – 77, 225 – 243, 316 – 340, 433 – 445.
ALLGAYER, R. (1994) Description d’une espèce nouvelle du genre Archocentrus. Revue Française des Cichlidophiles, 135, 6-24.
ALLGAYER, R. (2001) Description d’un genre nouveau, Cryptoheros, d’Amérique Centrale et d’une espèce nouvelle du Panama (Poissons : Cichlidae). L’An Cichlide, 1, 13 – 20.
GUENTHER, A. (1867) Mémoire sur les poissons des États d’Amérique centrale, fondé sur des spécimens collectés dans les eaux douces et marines de diverses parties de ce pays par MM. Salvin et Godman et le capitaine JM Dow. Actes de la Zoological Society of London, 1866, 600-604.
SCHMITTER-SOTO, JJ (1998) Catalogue des espèces continentales de Quintana Roo. ECOSUR, San Cristóbal de Las Casas, 239 p.
KULLANDER, SO (2003) Famille des Cichlidés (Cichlidés). Dans : Reis, RE, Kullander, SO et Ferraris, CJ, Jr. (éd.). Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Edipucrs, Porto Alegre, pp. 605-654.
–
Littérature
GÜNTHER, Albert Cryptoheros L. G. 1862. “Catalogue of the fishes in the British Museum. Catalogue of the Acanthopterygii, Pharyngognathi and Anacanthini in the collection of the British Museum“. Catalogue of the fishes in the British Museum London. Vol 4; i-xxi + 1-534
ALLGAYER, Robert. 2001. “Description d’un genre nouveau, Cryptoheros, dAmérique centrale et d’une espèce nouvelle du Panama (Pisces: Cichlidae)“. Lan Cichlidé. v. 1 / 2001 pp 13-20
ARTIGAS AZAS, Juan Miguel. 2007. “The Blue-eyed Cichlid, Cryptoheros spilurus (GÜNTHER, 1862)”. Cichlid News Magazine. v. 16; n. 1; pp
Coleman, Ron. 2004. “The Cichlid Egg Project“. Cichlid Research Home Page (http://www.cichlidresearch.com)
CONKEL, Donald. 1993. “Cichlids of North & Central America“. TFH Publications. pp. 1-191
EIGENMANN, Carl H & Cryptoheros H. Kennedy. 1903. “On a collection of fishes from Paraguay, with a synopsis of the American genera of cichlids“. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia
EIGENMANN, Carl H. 1893. “Catalogue of the fresh-water fishes of Central America and Southern Mexico“. Proceeding of the United States National Museum. vol. 16 (n. 925): pp53-60
JORDAN, DAVID STARR & B.W. EVERMANN & H.W. CLARK. 1930. “Checklist of the fishes and fishlike vertebrates of North and Middle America. Appendix X“. Report of the US Commissioner of Fisheries. 416-424
JORDAN, DAVID STARR & B.W. EVERMANN. 1896. “Checklist of the fishes and fish like vertebrates of North and Middle America”. Report of the Commissioner of Fish and Fisheries. XXI: 207-584
PELLEGRIN, Jacques. 1904. “Contribution à l’étude anatomique, biologique et taxinomique des poissons de la famille des Cichlidés – Taxinomie“. Bulletin de la Société Zoologique de France. pp 121-400
REGAN, Charles Tate. 1905. “A revision of the fishes of the American cichlid genus Cichlosoma and of the allied genera“. Annals and Magazine of Natural History. (Ser. 7) vol. 16; pp 60-77; 225-243; 316-340; 433-445
ALLGAYER, Juan Jacobo. 2007. “A systematic revision of the genus Archocentrus (Perciformes: Cichlidae), with the description of two new genera and six new species“. Zootaxa. n. 1603, pp. 1-78
STAWIKOWSKI, RAINER & U. WERNER. 1998. “Die Buntbarsche Amerikas, Band1“. Ulmer Verlag, Stuttgart
VALTIERRA-VEGA, Maria Teresa & J. J. ALLGAYER. 2000. “Hábitos alimentarios de las mojarras (Perciformes: Cichlidae) de la laguna Caobas, Quintana Roo, México“. Revista de Biologia Tropical. (n. 48); pp. 503-508
WISENDEN, Brian D & T.L. Lanfranconi-Izaea & M.H.A. Keenleyside. 1995. “Fin digging and leaf lifting by the Convict Cichlid, Cichlasoma nigrofasciatum; examples of parental food provisioning“. Animal Behaviour. pp 623-631
Günter STERBA 1990. « Susswasserfische der Welt », p. 715
- RÜDIGER RIEHL, HANS A. BAENSCH 1985. « Mergus Aquarien Atlas», pp.694-695.
–
AUTRES LIENS
https://uk.inaturalist.org/taxa/317535-Cryptoheros-spilurus/browse_photos
http://www.fishbase.org/identification/SpeciesList.php?genus=Cryptoheros
http://www.aquarium-portedoree.fr/l-aquarium/quelques-especes/eau-douce/cichlide-du-honduras
https://fr.depositphotos.com/stock-photos/cryptoh%C3%A9ros.html
http://www.aquaticcommunity.com/cichlid/blueeyed.php
http://aquafind.com/articles/Blue-Eyes.php
Très belles photos à télécharger =>
https://www.eikojones.com/swimming-in-a-wild-aquarium/
https://www.gbif.org/fr/species/2370311
https://www.alamyimages.fr/photos-images/cryptoheros-spilurus.html
https://aquainfo.nl/artikel/cryptoheros-spilurus/
https://nippyfish.net/2017/04/22/how-i-achieved-growth-rate-for-the-archocentrus-spilurus-cutteri/