Amphilophus trimaculatum – GÜNTHER, 1867
Le « cichlidé à trois taches », ou “Amphilophus trimaculatum“, également connu sous le nom de « Trimac » ou « cichlidé aux yeux rouges », est une espèce de cichlidé du Mexique et d’Amérique centrale, de la sous-famille des Cichlasomatinae.
Comme les autres cichlidés géants, Amphilophus trimaculatum (ex-Cichlasoma trimaculatum) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, mais il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants.
Il convient de rappeler que cette espèce croisée avec Amphilophus citrinellus produit le « Flowerhorn », un hybride !
Que ce soient chez les véritables Amphilophus trimaculatus ou chez ces monstruosités hybrides, le mâle adulte mature a toujours une bosse sur la tête, trait caractéristique de l’espèce, mais pas la femelle.
Ce sont des poissons rarement présents dans les aquariums car ces cichlidés ont besoin de beaucoup d’espace et établissent un très vaste territoire et surtout, ils sont parmi les cichlidés les plus agressifs qui existent.
Bien que le tristement célèbre hybride, « Flowerhorn » soit à la base d’une renommée mondiale, il existe moins de littérature disponible sur Amphilophus trimaculatus qu’il serait normal d’attendre et, d’autre part, le véritable Amphilophus trimaculatus n’a pas le succès commercial que l’on pourrait attendre, pire, il est même difficile de s’en procurer dans le monde aquariophile !
Amphilophus trimaculatus a été décrit par GÜNTHER en 1867.
Comme les autres cichlidés géants, le trimaculatus ( ex-Cichlasoma trimaculatum ) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants.
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REPARTITION
ORIGINE
Mexique, Guatemala, El Salvador, Honduras.
Amphilophus trimaculatum est originaire des zones côtières d’eau douce de basse altitude du versant Pacifique de l’Amérique centrale et se trouve du sud du Mexique au Panama.
Au Mexique, ils s’étendent de la Laguna de Coyuca, au nord-ouest d’Acapulco, du Chiapas, de Guerrero et d’O Répartition géographique :
• Rio Chiapas ;
• Lago de Guija ;
• Rio Tuzumates ;
• Lago de Metapan ;
• Rio Lempa ;
• Lago de Ilopango (Salvador);
• Rio Grande de San Miguel ;
• Lago de Olomega ;
• Rio Copan ;
• Versant pacifique du Guerrero (Mexique) au Guatemala.
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ZONE DE DISTRIBUTION
La zone principale de distribution d’Amphilophus trimaculatus est :
- Mexique ;
- Guatemala ;
- Salvador ;
- …
Dans ces régions d’Amérique, Amphilophus trimaculatum se rencontre dans les bassins hydrographiques du versant Pacifique de l’Amérique centrale, depuis la Laguna Coyuca, au Mexique, jusqu’au Río Lempa, au Salvador (LOISELLE, 1980 ; CONKEL, 1993).
Souvent, Amphilophus trimaculatus est rencontré en train d’évoluer parmi les racines et les mauvaises herbes.
Amphilophus trimaculatum, aime évoluer dans ces étendues à écoulement lent de l’eau, mais aussi dans les vallées inférieures des rivières du versant Pacifique de l’Amérique centrale, du Mexique au Panama, généralement là où se trouve un substrat boueux ou sableux.
Malheureusement, Amphilophus trimaculatum a aussi été trouvé, avec le statut d’espèce introduite, en Floride et au Nevada, mais ces populations ont disparu, elles demeurent encore à Singapour.
Comme les lignes suivantes le montreront, la diffusion d’Amphilophus trimaculatus est bien plus complexe qu’elle ne le semble et souvent amplifiée par les actions humaines.
MILLER (1916-2003) avait délimité la zone d’occurrence de Cichlasoma trimaculatus.
A son époque, il était clair qu’il s’agit exclusivement de la rive Pacifique, du Mexique (Acapulco) au Salvador (Rio Lempa) en passant par le Guatemala
En ce qui concernait « Cichlasoma tenue » (Amphilophus trimaculatus) MILLER avait maintenu son statut et sa présence dans la région du Rio Papalopan, sur la côte atlantique du Mexique (Dans FIELDIANA : ZOOLOGY, VOLUME 69, MILLER écrit une évaluation des contributions de Seth E. MEEK à l’ichtyologie mexicaine).
Dans cette élaboration, MILLER clarifiait, entre autres, les faits ou la confusion concernant la localisation de Cichlasoma tenue et soulignait que Cichlasoma trimaculatum tétait une espèce originaire du côté Pacifique et non du côté Atlantique.
Jusque-là, l’état de la science était le suivant :
Les rapports suivants dans les différents livres sont les expériences des aquariophiles.
Du point de vue scientifique, il n’existait aucun rapport récent concernant la zone d’occurrence, seuls quelques aquariophiles allemands curieux se rendaient en Amérique centrale pour chercher des cichlidés, les attraper et les ramener chez eux.
En ce qui concerne la littérature allemande, en 1973, on pouvait noter également la mention d’Amphilophus trimaculatus.
En fait, la première apparition d‘Amphilophus trimaculatus dans la littérature se fait lors de la publication du livre de Wolfgang STEACK, « CICHLIDS » (Distribution, Behavior, Species) de 1973.
STAECK ne répertorie que le côté sud du continent américain comme étant la zone d’origine de Cichlasoma trimaculatum, STAECK est un peu plus précis dans son prochain livre de 1982 et donne comme zones, le Mexique et Guatemala.
Dans son manuel d’études sur les cichlidés, STAECK suit les informations de MILLER.
En 1985, les travaux sont entrepris avec « American Cichlids II GroBe Cichlids » de Hors LINKE.
Ici aussi on retrouve Amphilophus trimaculatus sous le nom de « Cichlasoma » (Parapetenia) trimaculatum » dont l’habitat naturel est également limité au versant du Pacifique, du Mexique au Salvador.
Pendant l’année 1985, Uwe WERNER et Rainer STAWIKOWSKI publient le désormais classique livre actuel « Les Cichlidés du Nouveau Monde — Amérique Centrale ».
Dans cet ouvrage, les deux auteurs approfondissent en détail l’histoire, la description et la présence de cette espèce.
Ils comparent Cichlasoma trimaculatum, présent du côté du Pacifique, avec son homologue, Cichlasoma salvini…et, finalement, Uwe WERNER et Rainer STAWIKOWSKI considèrent Cichlasoma salvini comme l’homologue atlantique de Cichlasoma trimaculatum.
Les synonymes d’Amphilophus trimaculatus sont largement évoqués et discutés par la communauté scientifique, dont il ressort qu’une occurrence d’Amphilophus trimaculatus serait présente du côté Pacifique du continent.
Le prochain auteur que je voudrais nommer est Hans J. MAYLAND.
Dans ses livres de 1984 à 1995, il décrit la zone d’occurrence d’Amphilophus trimaculatus du côté du Pacifique.
Cela dure un certain temps, puis tout est basculé !
Uwe WERNER et Rainer STAWIKOWSKI sortent en 1998 le « successeur » du livre « Les Cichlidés du Nouveau Monde — Amérique Centrale » initialement publié en 1985.
Ce n’est pas une nouvelle édition, c’est carrément un autre ouvrage standard et indispensable pour l’identification des cichlidés d’Amérique centrale. : « Les cichlidés d’Amérique Volume 1 ».
Là, ils écrivent sur l’existence d’Amphilophus trimaculatus dans le bassin supérieur de Coatzacoalcos.
Plus précisément dans ce dernier livre, ils mentionnent la présence d’Amphilophus trimaculatus dans le Rio Malatengo, donc au Mexique.
Bien entendu, la question se pose immédiatement de savoir si cette espèce y a été relâchée ou s’il s’agit d’une zone d’occurrence naturelle.
Une nouvelle preuve de l’existence d’Amphilophus trimaculatus du côté atlantique suit en 2010 quand Willem HEIJNS met sur le marché son DVD Mexico.
Dans cette vidéo, Willem HEIJNS y filme Amphilophus trimaculatus en pleine évolution dans le Rio Grande, dans le cours supérieur du Rio Coatzacoalcos.
Cela prouverait qu’Amphilophus trimaculatus est également présent du côté atlantique de l’Amérique centrale et au moins jusqu’à présent dans la région supérieure de Coatzacoalcos.
On ne sait pas encore s’il s’agit de son aire de répartition naturelle car il demeure l’hypothèse d’une espèce introduire et/ou abandonnée par l’homme !
Ce n’est pas la seule hypothèse plausible, d’autres sont possibles et liées à la géographie des lieux, car le bassin versant est très rapproché dans l’isthme et le haut Coatzacoalcos abrite également des animaux tels que Vieja spec. Coatzacoalcos.
Ces cichlidés sont étroitement liés à Vieja zonata ou Vieja guttulata, sauf si c’est Vieja guttulata.
Tous résident du côté du Pacifique !
Le doute subsiste sur le fait qu’Amphilophus trimaculatus soit présent du côté du Pacifique.
Lors des séjours éffectués par divers scientifiques dans la région de Coatzacoalcos en 2009, aucun « Trimac » ou « Vieja spec. Coatzacoalcos » (Rio Junapan, Atlantique) n’été aperçu. !
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PROPAGATION
L’ensemble de l’aire de répartition d’Amphilophus trimaculatum s’étend sur les zones côtières du Mexique, du Guatemala, du Salvador et du Honduras du côté de l’océan Pacifique.
De la Laguna Coyuca dans l’état de Guerro (Mexique) au nord-ouest, jusqu’au bassin du Rio Goascorán, fleuve frontière entre le Salvador et le Honduras.
À l’échelle mondiale, il existe vingt-trois espèces du genre Amphilophus, cette espèce étant la seule à se trouver dans les eaux mexicaines.
Il existe également des populations d’Amphilophus trimaculatumintroduites et devenues sauvages aux États-Unis, en Asie et à Singapour.
Comme effet secondaire de la sélection « Flowerhorn », des millions d’hybrides se retrouvent chaque année dans les eaux intérieures de l’Asie du Sud-Est.
Ils constituent une menace sérieuse pour la flore et la faune indigènes.
Dans le lac Matano à Sulawesi, par exemple, les Flowerhorns sauvages provoquent un désastre écologique.
Les animaux se sont multipliés de manière explosive en 10 ans. Ce qui est frappant chez ces animaux, c’est qu’ils ont perdu toutes leurs caractéristiques hybrides en quelques années seulement.
RAPPEL : Ces hybrides peuvent donc difficilement être distingués de l’Heros trimaculatum sauvage et ces prédateurs que sont les Flowerhorns perdent progressivement le dernier morceau de couleur rouge situé au niveau des nageoires après quelques générations qui se sont reproduites.
Cela indique non seulement l’ampleur des problèmes environnementaux liés à la production de Flowerhorns, mais également la difficulté de distinguer Amphilophus trimaculatum des « Flowerhorns de qualité inférieure » sur la base de la morphologie.
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MOYENS D’INTRODUCTION
Ces intrus sont probablement l’oeuvre d’un relâchement indélicat éffectué par un propriétaire d’aquarium (COURTENAY & STAUFFER, 1990).!
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STATUT
Les populations de Floride ont été découvertes pour la première fois au milieu des années 1970 (SHAFLAND, 1976) ; Ces popualtions d’Amphilophus trimaculatumont été éradiquées par le personnel de la « Florida Game and Fresh Water Fish Commission » en 1975 (COURTENAY & STAUFFER, 1990).
L’état de la population du comté de Hillsborough est incertain, mais elles n’existent probablement plus car aucune collecte supplémentaire n’a été signalée.
La seule information publiée sur les introductions d’Amphilophus trimaculatum du Nevada était un compte rendu abrégé donné par ROBINS & AL. (1991).
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IMPACT DE L’INTRODUCTION
Les impacts de cette espèce sont actuellement inconnus, car aucune étude n’a été réalisée pour déterminer comment elle a affecté les écosystèmes de l’aire de répartition envahie.
L’absence de données n’équivaut pas à une absence d’effets : Cela signifie toutefois que des recherches sont nécessaires pour évaluer les effets avant de pouvoir tirer des conclusions.
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MILIEU NATUREL & BIOTOPE
HABITAT
Amphilophus trimaculatum est un habitant typique des zones côtières de l’océan Pacifique.
Par ailleurs, des rapports différents font état du fait selon lesquels Amphilophus trimaculatum pourrait également être trouvé dans les cours supérieurs des rivières de l’Atlantique.
Willem HEIJNS avait déjà filmé Amphilophus trimaculatum dans une rivière d’approvisionnement de Coatzacoalcos, donc côté Atlantique.
Alors la question légitime qui se pose est de savoir comment ces poissons du Pacifique se sont-ils retrouvés naturellement dans les rivières qui se jettent dans l’océan Atlantique ?
Est-ce un fait naturel ou est-ce dû à l’activité humaine ?
Force est de constater que la distance entre l’Atlantique et le Pacifique n’est que petite entre ces deux océans à ce niveau de « l’Isthme », surtout quand il s’agit des sommets séparant chacun de ces lieux.
Ceux-ci peuvent se rapprocher sur quelques kilomètres, même s’il peut toujours y avoir un sommet de montagne complet entre eux.
Cependant, cela peut s’expliquer par les mouvements tectoniques qui ont pu provoquer ce qu’on appelle une « décapitation de la rivière », qui est un phénomène qui fait couler la rivière dans l’autre sens.
Un tel processus ne serait pas étrange en soi dans une région sismiquement active comme l’est l’Amérique centrale.
Pour l’instant, cependant, la plupart des experts s’accordent pour attribuer la présence d’Amphilophus trimaculatum dans les rivières de l’Atlantique à des causes anthropiques[1].
Cette hypothèse est étayée par le simple fait, qu’Amphilophus trimaculatus a une préférence pour les eaux calmes, type lacs et lagons ou les rivières à faible débit et, par conséquent, avec cette nature, il ne cherchera de lui-même les cours supérieurs où les flux sont plus rapides.
On retiendra donc les éléments suivants :
- Type d’habitat : Eau douce
- Habitats lacustres : Eau peu profonde
- Migrateur : Non
- Migrateur local : Non
- Migrateur de longue distance : Non
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Paramètres de l’habitat,
- PH : 6,4-7,0
- GH : 4-5
- KH : 4-6
- Température : 26-30 Celsius. (CONKEL,1997).
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La question des hybrides d’Amphilophus trimaculatum : Les Flowerhorns !
En tant qu’effet secondaire de la sélection des Amphilophus, des millions d’hybrides de type « Flowerhorn » se retrouvent chaque année dans les backwaters de l’Asie du Sud-Est et dans d’autres continents.
Par leur existence et leur présence, ces hybrides constituent une menace sérieuse pour la flore et la faune indigènes.
Par exemple, dans le lac Matano à Sulawesi, les Flowerhorns sauvages provoquent un désastre écologique.
Il faut savoir que ces animaux se sont multipliés de manière explosive en 10 ans.
Ce qui est frappant chez ces animaux, c’est qu’ils ont perdu toutes leurs caractéristiques hybrides en quelques années.
L’abondance et la répartition des Flowerhorns dans le lac Matano ont été enregistrées au cours d’enquêtes focales effectuées de juin à août 2010 et ont abouti au relevé de 134 sites d’échantillonnage répartis également autour des rives du lac.
A noter que ces Flowerhorns malaisiens, du lac Matano, ressemblent de plus en plus aux véritables Amphilophus trimaculatum !
Dans le lac Matano, des cornes florales ont été trouvées depuis le rivage jusqu’à une profondeur supérieure à 13 mètres.
Les territoires des adultes étaient principalement associés à des substrats durs tels que des roches ou du gravier grossier, qu’ils défendaient de manière agressive.
Tous les stades de reproduction ont été observés, y compris les couvées d’œufs déposées à la surface des pierres à l’intérieur des territoires, les nuages de juvéniles de différentes tailles gardés par les poissons parents et les bancs d’individus immatures trouvés principalement dans les habitats lacustres peu profonds.
Les analyses du contenu stomacal de 15 individus
montrent que les cornes fleuries du lac Matano se nourrissent de la faune endémique, notamment des crevettes atyides, un le crabe gécarcinucidé et les gastéropodes hydrobioïdes.
Un estomac de Flowerhorn a été observé, il contenait des restes de poisson(s), très probablement un poisson du genre Telmatherina.
L’enregistrement d’un crabe gécarcinucidé[1] est basé sur une seule patte, d’environ 20 millimètres de longueur, trouvé dans l’estomac d’un Flowerhorn, ce qui suggère que le poisson n’a ingéré qu’une partie d’un plus gros spécimen de crabe.
Le cas actuel de l’invasion des cichlidés Flowerhorn démontre la vitesse à laquelle une espèce envahissante avec succès peut s’établir à travers un lac, et les données actuelles mettent en évidence la menace qu’elle présente pour la faune indigène.
Les tentatives de contrôle de la population par une récolte ciblée ne semblent malheureusement ni réalistes ni prometteuses compte tenu de la fécondité élevée du cornet fleuri dans cet environnement aquatique très sensible (ZIPKIN & AL. 2009).
[1] La famille de crabes brachyoures Gecarcinucidae est parfois synonyme de Parathelphusinae.
Cette famille regroupe les vrais crabes d’eau douce.
Ses 355 espèces sont réparties dans toute l’Asie, la Wallacée et l’Australasie.
On les trouve principalement en Asie du Sud et du Sud-Est, mais également ailleurs en Asie et en Australie.
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LES FLOWERHORNS
La première reproduction du Flowerhorn date de 1993.
Les Malaisiens admiraient les poissons à tête saillante, connus sous le nom de “Kaloi” ou « navires de guerre », que l’on trouve dans la partie occidentale du pays.
Le front légèrement saillant et la longue queue de ces poissons étaient appréciés dans la société taïwanaise comme porte-bonheur en géomancie.
En 1994, des cichlidés diables rouges (généralement Amphilophus labiatus) et des cichlidés trimac (Amphilophus trimaculatus) avaient été importés d’Amérique centrale en Malaisie et le cichlidé hybride de perroquet sanguin avait été importé de Taiwan en Malaisie et avait élevé ces poissons ensemble, marquant la naissance de l’espèce Flowerhorns.
En 1995, les Flowerhorns “Perroquets de sang” ont été croisés avec le “Dieu de la Fortune à Visage Humain Rouge“, ce qui a donné naissance à une nouvelle race appelée le “Dieu de la Fortune aux Cinq Couleurs“.
Avec ses belles couleurs, ce poisson est rapidement devenu populaire. L’élevage sélectif s’est poursuivi jusqu’en 1998, lorsque le “Seven-Colors Blue Fiery Mouth” (également connu sous le nom de “Greenish Gold Tiger“) a été importé d’Amérique centrale et croisé avec le Jin Gang Blood Parrot de Taiwan.
Ce croisement a conduit à la première génération d’ hybrides Flowerhorns “Hua Luo Han“, qui ont ensuite été suivies par des introductions ultérieures de Flowerhorns.
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BIOTOPE
Caractéristiques du milieu naturel
Comme cela a été dit à plusieurs reprises, Amphilophus trimaculatum habite donc les eaux lentes des plaines côtières du Pacifique.
En effet, pour ceux qui sont en quête de spécimens sauvages, pour trouver des Amphilophus trimaculatum, il faudra s’orienter vers la recherche de points associés aux substrats boueux et sableux, où généralement ce cichlidé vit, le plus souvent parmi les racines, les branches et la végétation submergées.
Amphilophus trimaculatum aime aussi vivre parmi les herbes et mauvaises herbes qui peuplent les berges des cours d’eau.
Car il ne faut pas l’oublier, ce poisson préfère les eaux stagnantes (lagunes, lacs) ou les eaux à écoulement lent et ne recherchera pas les cours supérieurs ou l’écoulement est toujours plus rapide.
Amphilophus trimaculatum évolue dans des zones caractérisées par une forte présence de végétaux (plantes aquatiques et palustres, matières organiques en décomposition, branches…).
Amphilophus trimaculatum se rencontre aussi dans les fonds vaseux ou sablonneux où il vit parmi les racines et les mauvaises herbes car, dans ces endroits, l’Amphilophus trimaculatus se nourrit de petits poissons, de macro-invertébrés et d’insectes qui sont généralement abondants et constituent ainsi une niche alimentaire pour ce cichlidé.
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TAXONOMIE
IDENTIFICATION
Les caractéristiques d’identification ont été données par CONKEL en 1993.
Les premières photographies couleurs de ces poissons sont apparues dans les publications de LOISELLE (1980), puis avec KONINGS (1989), CONKEL (1993) et AXELROD (1993).
D’autres noms existent et incluent « Heros trimaculatus » et « Herichthys trimaculatus »…
Amphilophus trimaculatum fait pourtant l’objet d’une identification simple à effectuer et sans grande ambiguïté ou risque de confusion avec d’autres espèces (sauf éventuellement quelques hybrides de type « Flowerhorns ») et, par conséquent ne peut être confondue avec aucune autre espèce grâce à ses taches proéminentes présentes sur ses côtés.
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SPÉCIMENS TYPE
- HOLOTYPE de Cichlasoma mojarra MEEK, 1904 S. E. MEEK (1903) Mexico. FMNH Fishes 4718 ;
Source : Field Museum of Natural History (Zoology) Fish Collection.
- HOLOTYPE de Cichlasoma mojarra MEEK, 1904 S. E. MEEK (1903) Mexico. FMNH Fishes 4719 ;
Source : Field Museum of Natural History (Zoology) Fish Collection.
- HOLOTYPE de Cichlasoma centrale MEEK, 1906 S. E. MEEK (1906) Guatemala. FMNH Fishes 5510 ;
Source : Field Museum of Natural History (Zoology) Fish Collection.
- PARATYPE de Cichlasoma trimaculatum (GÜNTHER, 1867) SOLÓRZANO, A.; GARCÍA, F.; RAMÍREZ-GRANADos, R. (1952) Mexico. ENCB-IPN ENCB-IPN-P P756 ;
Source : Estado actual, identificación de riesgos y propuestas para el manejo de las especies invasoras presentes en las regiones hidrológicas prioritarias, confluencia de las Huastecas, Media Luna y Cabecera del río de La Laja.
- PARATYPE de Cichlasoma cajali – ÁLVAREZ & GUTIERREZ, 1953 – RAMIREZ & SOLORZANO (1952) Mexico. USNM FISH USNM 162810 ;
Source : NMNH Extant Specimen Records (USNM, US)
- PARATYPE de Cichlasoma cajali – ÁLVAREZ & GUTIERREZ, 1953 Solorzano, Rodolfo RAMIREZ Y AURELIO (1952) Mexico. CAS SU(ICH) 19324 ;
Source : CAS Ichthyology (ICH).
- SYNTYPE de Cichlasoma trimaculatum (GÜNTHER, 1867) NHMUK ZOO 1864.1.26.256 ;
Source : Natural History Museum (London) Collection Specimens.
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HISTORIQUE
En 1864-1866, Albert GÜNTHER décrivit, en premier « Heros trimaculatus » sur la base de spécimens collectés par SALVIN dans des lieux nommés « Chiapam » et « Huamuchal ».
L’animal représenté dans « Un récit des poissons des États d’Amérique centrale » de GÜNTHER comme étant Amphilophus trimaculatus (planche LXXVI. ) est facilement identifiable.
GÜNTHER a d’abord commencé sa description de « Heros trimaculatus » en l’associant à « Heros salvini » (Trimaculatus salvini),
Ce choix s’appuyait sur le fait que SALVIN Osber était la personne qui avait collecté ces animaux.
Ce qui complique ce qui suit, c’est la localisation donnée par SALVIN Osber, en particulier ce qu’on appelle la localité type de l’espèce décrite, donc le premier emplacement au Heros trimaculatus a été découvert.
…et malheureusement, cet emplacement m’est bien sûr indiqué de manière très inexacte, il tient en ces seuls 2 mots :
- Chiapam (site introuvable) ;
et
- Huamuchal/Guamuchal.
Le premier réflexe qui vient est de se demander que sont ces lieux et où sont-ils situés !
Au début du livre de GÜNTHER, on y trouve une description des différents lieux ainsi qu’une carte, toutes créées par les pêcheurs DOW, GODMAN et SALVIN.
Le mot « Huamuchal » est répertorié sous le nom d’une série de Lacs.
En effet, « Huamuchal » est le nom d’une série de petits lacs situés près de l’embouchure pacifique du Rio Tilapa : Huamuchal est un lieu situé en Chiapas, au Mexique.
Le plus grand lac, lac Tamachian, est relié à tous les petits lacs pendant la saison des pluies.
Il faut savoir que le Rio Tilapa déborde de ses rives pendant la saison des pluies.
Pendant la saison sèche, l’eau reste dans les dépressions, formant les lagunes de Huamuchal.
Ces petits lacs peuvent s’assécher complètement lors d’une forte sécheresse mais à la prochaine saison des pluies, ils seront à nouveau approvisionnés en eau douce en provenance du lac Tamachian ce qui explique que l’eau est légèrement saumâtre.
Lors de ces crues, les poissons sont chalutés hors des lagons, salés et vendus aux Indiens des hauts plateaux guatémaltèques.
Mais qu’en est-il de « Chiapam » ?
Sur cartes, la localisation de Chiapam est introuvable, il pourrait très probablement, en fait, s’agir d’une faute de frappe ?
Peut-être qu’en fait, il faut plutôt lire le mot « Chiapas » ?
….et, là, tout devient plus simple !
Dans son « CATALOGUE DES POISSONS D’EAU DOUCE D’AMÉRIQUE CENTRALE ET DU SUD DU MEXIQUE en 1894 », Carl Henry EIGENMANN, professeur de zoologie à l’Université d’Indiana, avait placé tous les cichlidés dans le genre Astronotus (SWAISON), à l’exception de « Neetroplus nicaraguensis » et « Neetroplus nematopus ».
…et, fait intéressant, sous « Astronotus », Carl Henry EIGENMANN avait placé également « Astronotus trimaculatus », le synonyme de Heros trimaculatus, trouvé dans le Chiaps et Humachal !
Le Chiapas est une région poissonneuse du sud du Mexique est bien connue.
Cette confirmation du lieu de « Chiapas » a été confirmée peu de temps après grâce à un autre ouvrage important sur les poissons d’Amérique centrale, un ouvrage en quatre volumes de David Star JORDAN et Barton Warren EVERMAN, datant de 1898 : The Fishes of North and Middle America.
Dans cet ouvrage, les poissons sont numérotés du tome 1 à 4 et sous le numéro 1928 du tome 2, on y trouve “Heros trimaculatus” avec une brève description de cette espèce, comme cela est courant dans les livres scientifiques et enfin, la localisation des poissons trouvées et dans le cas présent pour Heros trimaculatus : Chiapas et Huamuchal.
Finalement le Chiapas est la bonne localisation et met en évidence la première preuve scientifique de l’existence possible de cette espèce (Amphilophus trimaculatus) du côté atlantique de l’Amérique centrale car le Chiapas compte un grand nombre de rivières qui se jettent dans l’Atlantique !
Revenons au premier descripteur d’Amphilophus trimaculatus, GÜNTHER avait donné une description du biotope de ce cichlidé selon les informations rapportées par ceux qui avaient collectés ces poissons.
Le Chiapas y est décrit comme suit :
« CHIAPAM (lire désormais Chiapas) : Toute la côte du Guatemala, bordant l’océan Pacifique, est parsemée de lagunes qui se forment à l’embouchure des nombreuses rivières qui descendent des montagnes voisines.
Toutes ces rivières sont chargées de sable volcanique, qui est emporté par les fortes vagues qui se précipitent sur cette côte.
La masse d’eau apportée pendant la saison sèche est souvent insuffisante pour franchir ce banc de sable ; et la plupart du temps, il arrive que tout le flux vers la mer soit stoppé.
L’accumulation d’eau pendant la saison des pluies brise cette barrière ; mais il se reforme quand l’eau baisse.
Lorsque la pluie s’arrête, les habitants creusent un canal artificiel, qui s’agrandit tout seul et reste ouvert pendant quelques mois.
Chaque marée amène dans le lagon un grand nombre de poissons qui sont capturés dans les filets.
L’eau est assez salée, mais varie en fonction de la taille de la rivière qui se jette dans l’eau.
Quelques poissons ont également été capturés à l’aide d’un hameçon et d’une ligne depuis un canoë en pleine mer ».
Traduction de GÜNTHER, « Un récit des poissons des États d’Amérique centrale ».
Selon GÜNTHER, il s’agit donc clairement des côtes du Pacifique !
Ce qui signifie qu’AMPHILOPHUS trimaculatus est un pur habitant du versant Pacifique de l’Amérique centrale.
Le prochain traitement scientifique que je vois est celui de Seth Eugen MEEK avec son ouvrage : Les poissons du Mexique au nord de l’isthme de Tehuantepec : Série zoologique V5 1904.
MEEK décrit un cichlidé du Rio Geronimo : Oaxaca.
L’Etat de Oaxaca (oua-r-ha-ca) est le berceau des cultures zapotèque et mixtèque. Il est riche de magnifiques sites archéologiques aux prouesses d’ingénierie mirifiques.
Il a finalement appelé ce cichlidé « Cichlasoma mojarra ».
En feuilletant le livre de MEEK de plus près, on apprend de MEEK que le nom de « Cichlasoma « est apparu le 26 février 1903 près de San Geronimo complété du nom Oaxaca pour un poisson pêché dans le Rio San Geronimo.
Il se trouve également que MEEK avait également collecté « Cichlasoma melanurum » dans le Rio San Geronimo.
Pour être clair, Robert Rush MILLER a déclaré en 1976 que les CICHLASOMA melanurum de MEEK proviendraient du côté Pacifique et ne pouvaient donc pas être des Cichlasoma melanurum et qu’il s’agissait plutôt de Cichlasoma zonatum.
Ces informations corroborent le fait que notre Amphilophus vient bien de la côte du Pacifique.
Dans « NOTES SUR LES POISSONS D’EAU DOUCE DU MEXIQUE ET DE L’AMÉRIQUE CENTRALE », MEEK énumère, entre autres quelques cichlidés supplémentaires : MEEK mentionne désormais également « Cichlasoma trimaculatum » et le distingue de Cichlasoma mojarra par sa forme.
MEEK énumère des différences morphologiques entre ces deux poissons telles que celles d’un corps plus plat et plus comprimé que Cichlasoma mojarra, des yeux plus grands, des nageoires dorsale et anale plus hautes, des nageoires pectorales plus longues, les bandes verticales arrière plus claires.
MEEK compare entre eux trois animaux de chaque espèce, issus des mêmes lieux et de même taille.
MEEK donne « Caballo Blanco » comme emplacement de ces prises.
Au début de ses notes, il décrit quelques rivières près de Caballo Blanco qui se jettent sur le côté ouest du volcan Santa Maria.
Là encore, on est au Guatemala et proche du Pacifique.
À partir du même système fluvial situé à Caballo Blanco, MEEK attribue désormais à notre cichlidé (Amphilophus trimaculatus) le nom de « Cichlasoma centrale » avec pour informations de sa localisation : Caballo Blanco.
Cichlasoma centrale est désormais considérée comme un autre synonyme d’Amphilophus trimaculatus.
Le matériel sur lequel repose la description de « Cichlasoma tenue » provient de la collection de HELLER et BARBER 1904.
1re description : Field. Columb. Mus. Publ. 116, Zool. serie. VII (3), pp. 94-95. Répartition géographique : bassin du Rio Papaloapam, versant atlantique du Mexique. Environs de Vera Cruz et Achotal. Coloration en alcool, olive-clair, tache humérale noire, 7 barres verticales sur le flanc, tache ocellée sur la partie supérieure du pédoncule caudal. Taille :18 cm, D.XV-XVII/9-10,A.V1/7. Espèce inconnue vivante.
Pendant cette expédition, il s’agissait, entre autres, de collecter avec Cichlasoma macracanthum et Cichlasoma fenestratum, deux espèces du côté Pacifique.
La localité type de Cichlasoma tenue se trouve près de Tehuantepec, « Oaxaca ».
Le lieu donné « Achotal » est, en réalité, une confusion de lieux.
Ainsi, Cichlasoma tenue n’est pas un synonyme de Cichlasoma salvini comme on l’a longtemps supposé, mais plutôt un synonyme de Cichlasoma trimaculatum.
(Lire dans Une évaluation des contributions de Seth E. MEEK à l’ichtyologie mexicaine, MILLER 1976)
Cela signifie que Amphilophus trimaculatus se déplace toujours exclusivement du côté Pacifique de l’Amérique centrale.
Dans les années 1906-1908 C. Tate REGAN écrit et publie son œuvre BIOLOGIA CENTRALI-AMERIKANA — PISCES, REGAN écrit le mot « Cichlosoma » (c’est-à-dire avec un « o » à la place du « a ») et divise les cichlidés en sections.
Ces sections fixées par REGAN étaient restées importantes pour la dénomination ultérieure de nombreux cichlidés, elles existent encore aujourd’hui !
Dans la section Parapetenia, REGAN présente, entre autres, Cichlosoma trimaculatum.
REGAN mentionne GÜNTHER comme premier descripteur et sa description datant de l’année 1869 (l’exactitude serait 1866).
REGAN précise comme localisations :
- Le sud du Mexique avec Oaxaca et Tehuantepec ;
- Le Guatemala avec Huamuchal et Chiapam/Chipas (SALVIN) comme habitat.
Par Guatemala, REGAN fait référence à GÜNTHER, et par sud du Mexique, probablement MEEK.
Dans le supplément à la fin du livre, se trouve également faite la mention de « Cichlasoma centrale », en effet, REGAN note que cette espèce est très similaire à « Cichlasoma urophthalmus » et définit comme site de prélèvement au Guatemala, le Rio Caballo Blanco, situé sur le versant Pacifique : REGAN donne les mêmes informations qu’avait donné MEEK !
Pour ce qui concerne Cichlosoma tenue, REGAN y voit une différence par rapport à Cichlasoma centrale dont le corps est plus mince tandis que Cichlasoma tenue a probablement plus de barres verticales.
REGAN fait également référence à MEEK pour le lieu de prélèvement et indique « Achotal », Vera Cruz au Mexique, comme Cichlosoma trimaculatum que MEEK avait également collecté à Achotal à Vera Cruz (Atlantique).
REGAN met en évidence que ces deux espèces devaient exister ensemble !
Cichlasoma tenue est synonyme de Cichlasoma trimaculatum/trimaculatus.
Pour le synonyme « Cichlasoma mojarra » REGAN confirme aussi le même emplacement de prélèvement donné par MEEK, : Mexique, San Geronimo Oaxaca (Pacifique).
Ainsi, à son tour, REGAN confirme qu’Amphilophus trimaculatus réside toujours du côté Pacifique.
En 1925, Samuel F. HILDEBRAND publie les résultats d’un voyage de collecte effectué à travers le Salvador en janvier/février 1924 avec la publication dans le « BULLETIN DU BUREAU DES PÊCHES ».
Outre ce bulletin, la mention d’Amphilophus trimaculatus apparaît, dans un autre ouvrage « POISSONS DE LA RÉPUBLIQUE D’EL SALVADOR, AMÉRIQUE CENTRALE ».
Le Salvador est un pays étroit qui draine son eau exclusivement vers le Pacifique.
Là encore, on a la preuve qu’Amphilophus trimaculatus se trouve du côté Pacifique.
La première mention scientifique d’Amphilophus trimaculatus date de 1935.
Henry W. FOWLER décrit ce poisson dans son ouvrage : « POISSONS D’EAU DOUCE OBTENUS AU GUATEMALA par M. Rodolphe MEYER DE SCHAUENSEE ».
Au sujet de « Cichlasoma gordon smithi » ou « Cichlasoma gordonsmithi », FOWLER, 1935.
FOWLER, Henry W. 1936. “Fresh-water fishes obtained in Guatemala by Mr. Rodolphe Meyer de Schauensee in 1935”. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia. 87; 515-531 (ffm01064)
Le nom de Cichlasoma gordon smithi est également considéré comme un synonyme d’Amphilophus trimaculatus.
Les informations sur l’emplacement de découverte de Cichlasoma gordonsmithi sont les suivantes, telles qu’énumérées par WERNER et STAWIKOWSKI en 1998 : Petit lac à Moco, au pied du volcan Atitlan, Guatemala, altitude : 3050 pieds.
L’année suit 1953. J. ALVAREZ et T. GUTIERREZ décrivent ensemble un nouveau cichlidé.
Celui-ci provient de la Laguna de Coyuca près d’Acapulco.
Les exemplaires prélevés sont classés dans le groupe « Parapetenia » et sont appelés « Cichlasoma cajali » (du nom des biologistes espagnols SR et CAJAL).
La description a été publiée dans « Ciencia », vol. XII. numéros 9 & 10, publiés en 1952 et un paratype illustré a été joint aux publications : La photo montre sans doute possible un Amphilophus trimaculatus.
« Cichlasoma cajali » est dont encore un autre synonyme valide de « Amphilophus trimaculatus ».
Ce cichlidé vit toujours du côté du Pacifique en termes purement scientifiques.
Dans COPEIA, 1966, No. 4, 23 décembre (pp. 773-802), Robert Rush MILLER nomme « Cichlasoma mojarra », « Cichlasoma centrale », « Cichlasoma gordonsmithi » et « Cichlasoma cajali » comme étant des synonymes de « Cichlasoma trimaculatum » (GÜNTHER).
MILLER délimite aussi la zone d’occurrence de Cichlasoma trimaculatus.
MILLER définit de façon très claire cette zone d’occurrence comme relevant exclusivement de la rive Pacifique, du Mexique (Acapulco) au Salvador (Rio Lempa) en passant par le Guatemala.
Pour « Cichlasoma tenue » MILLER lui conserve son propre statut avec sa présence dans la région du Rio Papalopan, sur la côte atlantique du Mexique.
Dans FIELDIANA : ZOOLOGY, VOLUME 69 de 1976, MILLER écrit « Une évaluation des contributions de Seth E. MEEK à l’ichtyologie mexicaine ».
Dans ce document, MILLER clarifie, entre autres, les faits ou la confusion concernant la localisation de Cichlasoma tenue et souligne que Cichlasoma trimaculatum est une espèce originaire du côté Pacifique et non du côté Atlantique.
Ces écrits fixent l’état de la science en ce qui concerne Cichlasoma trimaculatus.
Les rapports suivants dans les différents livres sont le seul fruit de diverses expériences attribuées à des aquariophiles.
Du point de vue scientifique, il n’existe aucun rapport récent concernant la zone d’occurrence.
Ce sera pourtant l’époque où quelques aquariophiles allemands curieux se rendront Amérique centrale pour chercher des cichlidés, les attraper et les ramener chez eux.
En ce qui concerne la littérature allemande, je trouve également Amphilophus trimaculatus de 1973.
Vous pouvez découvrir quand et comment les cichlidés apparaissent dans la littérature allemande dans mon rapport Les cichlidés dans la littérature allemande (2007) veuillez lire.
Amphilophus trimaculatus apparaît dans le livre de Wolfgang STEACK, « CICHLIDS – DISTRIBUTION, BEHAVIOR, SPECIES » datant de 1973.
En 1985, les travaux ont suivi avec « HORS LINKE AMERIKAN CICHLIDS II GROFIE CICHLIDS ».
Ici aussi on retrouve le « Cichlasoma » (Parapetenia) trimaculatum.
L’habitat naturel ici est également limité au versant du Pacifique, du Mexique au Salvador.
C’est également en 1985 qu’Uwe WERNER et Rainer STAWIKOWSKI publient leur désormais classique « LES CICHLIDES DU NOUVEAU MONDE – AMERIQUE CENTRALE ».
Les deux auteurs approfondissent en détail l’histoire, la description et la présence de cette espèce.
Ils comparent Cichlasoma trimaculatum, présent du côté du Pacifique, avec son homologue, Cichlasoma salvini.
Ils considèrent Cichlasoma salvini comme l’homologue atlantique de Cichlasoma trimaculatum.
Ils reconnaissent aussi la seule occurrence d’Amphilophus trimaculatus dans le Pacifique.
Hans J. MAYLAND, dans ses livres de 1984 à 1995, décrit la zone d’occurrence d’Amphilophus trimaculatus du côté du Pacifique.
En 1998, les choses changent soudainement, Uwe WERNER et Rainer STAWIKOWSKI sortent cette année leur « successeur » : Ce n’est pas une nouvelle édition, c’est un autre ouvrage standard indispensable traitant des cichlidés d’Amérique centrale : LES CICHLIDES D’AMERIQUE VOLUME 1.
Dans ce nouvel ouvrage, Uwe WERNER et Rainer STAWIKOWSKI écrivent sur l’existence d’Amphilophus trimaculatus dans le bassin supérieur de Coatzacoalcos.
Plus précisément, ils font la localisation de cette espèce dans le Rio Malatengo.
Cela donne lieu à une discussion intéressante.
Les poissons du Pacifique se sont-ils retrouvés naturellement dans les rivières qui se jettent dans l’océan Atlantique, ou est-ce dû à l’activité humaine ?
La distance entre l’Atlantique et le Pacifique est petite dans « l’Isme ». Surtout quand nous parlons des promenades supérieures de chacun.
Ceux-ci peuvent se trouver à quelques kilomètres les uns des autres, même s’il peut toujours y avoir un sommet de montagne complet entre eux.
Les mouvements tectoniques, cependant, peuvent provoquer ce qu’on appelle une « décapitation de la rivière » qui fait couler une rivière dans la direction opposée.
Un tel processus ne serait pas étrange en soi dans une région sismologiquement active comme l’Amérique centrale.
Mais pour l’instant, la plupart des experts attribuent la présence d’A. trimaculatus dans les rivières de l’Atlantique à des causes anthropiques.
Ce poisson préfère les eaux stagnantes (lagunes, lacs) ou les eaux à écoulement lent et ne recherchera donc pas rapidement et de lui-même les cours supérieurs.
Bien entendu, à juste titre, la question se pose immédiatement de savoir si cette espèce y a été relâchée ou s’il s’agit d’une zone d’occurrence naturelle.
Quoiqu’il en soit, c’est la preuve de l’existence d’Amphilophus trimaculatus du côté Atlantique !
Une nouvelle information à ce sujet tombe en 2010 quand Willem HEIJNS lance son DVD « MEXICO » : En effet, il filme Amphilophus trimaculatus dans le Rio Grande, dans le cours supérieur du Rio Coatzacoalcos.
Cette vidéo apporte la preuve qu’Amphilophus trimaculatus est également présent du côté atlantique de l’Amérique centrale., et jusqu’à cette date dans la région supérieure de Coatzacoalcos.
Cette information est importante mais n’apporte pas d’élément que le fait qu’il s’agit de son aire de répartition naturelle.
Il aurait pu y être abandonné mais il se peut aussi qu’il soit arrivé là à cause de circonstances naturelles au fil des années.
Le bassin versant est très rapproché dans l’isthme.
Le haut Coatzacoalcos abrite également des animaux tels que Vieja spec. Coatzacoalcos.
Ceux-ci sont étroitement liés à Vieja zonata ou Vieja guttulata
Sauf si c’est Vieja guttulata
Tous deux résident du côté du Pacifique.
Des études menées par Oldřich ŘICAN en 2008 et 2016 ont suggéré que plusieurs espèces d’Amphilophus devraient être déplacées vers le genre “Astatheros“.
Les espèces proposées pour être déplacées vers “Astatheros” en 2008 étaient les suivantes :
- Cribroheros/Amphilophus alfari ;
- Amphilophus altifrons ;
- Amphilophus bussingi ,
- Amphilophus diquis ;
- Amphilophus longimanus ;
- Amphilophus macracanthus (qui serait l’espèce type d’ Astatheros ) ;
- Amphilophus margaritifer ;
- Amphilophus rhytisma ;
- Amphilophus robertsoni ;
- Amphilophus rostratus ;
D’autres études génétiques ont conduit ŘICAN à mettre « Amphilophus macracanthus » dans « Astatheros » ;
Puis à mettre :
- Amphilophus alfari ;
- Amphilophus altifrons ;
- Amphilophus bussingi ;
- Amphilophus diquis ;
- Amphilophus longimanus ;
- Amphilophus rhytisma ;
- Amphilophus robertsoni ;
- Amphilophus rostratus ;
au sein du genre « Cribroheros ».
L’étude de ŘICAN suggère que les espèces d’Astatheros sont plus étroitement liées au Jack Dempsey et au cichlidé arc-en-ciel qu’aux autres espèces d’Amphilophus.
A savoir que plusieurs espèces de ce genre sont endémiques au petit lac Apoyo (6 espèces) et au lac Xiloá (4 espèces) au Nicaragua, et seraient le résultat d’ une spéciation sympatrique.
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RAPPEL SUR LES …
Amphilophus – AGASSIZ, 1859
- Amphilophus alfari – MEEK, 1907 accepté comme Cribroheros alfari (MEEK, 1907) ;
- Amphilophus altifrons – KNER, 1863, accepté comme Cribroheros altifrons (Kner, 1863) ;
- Amphilophus amarillo – STAUFFER & MCKAYE, 2002 ;
- Amphilophus astorquii – STAUFFER, MCCRARY & BLACK, 2008 ;
- Amphilophus bussingi – LOISELLE, 1997 accepté comme Cribroheros bussingi (Loiselle, 1997) ;
- Amphilophus calobrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 accepté comme Darienheros calobrensis (MEEK & HILDEBRAND, 1913) ;
- Amphilophus chancho – STAUFFER, MCCRARY & BLACK, 2008 ;
- Amphilophus citrinellum – GÜNTHER, 1864 accepté comme Amphilophus citrinellus (GÜNTHER, 1864) ;
- Amphilophus citrinellus – GÜNTHER, 1864 ;
- Amphilophus diquis – BUSSING, 1974 accepté comme Cribroheros diquis (BUSSING, 1974)
- Amphilophus flaveolus – STAUFFER, MCCRARY ET BLACK, 2008 ;
- Amphilophus froebelii – AGASSIZ, 1859 accepté comme Amphilophus labiatus (GÜNTHER, 1864) ;
- Amphilophus globosus – GEIGER, MCCRARY & STAUFFER, 2010 ;
- Amphilophus hogaboomorum – CARR & GIOVANNOLI, 1950 ;
- Amphilophus istlanus – JORDAN & SNYDER, 1899 accepté comme Cichlasoma istlanum (JORDAN ET SNYDER, 1899) ;
- Amphilophus labiatus – GÜNTHER, 1864 ;
- Amphilophus longimanus – GÜNTHER, 1867 accepté comme Cribroheros longimanus (GÜNTHER, 1867)
- Amphilophus lyonsi – GOSSE, 1966 ;
- Amphilophus macracanthus – GÜNTHER, 1864 accepté comme Astatheros macracanthus (GÜNTHER, 1864) ;
- Amphilophus margaritifer – GÜNTHER, 1862 ;
- Amphilophus nourissati – ALLGAYER, 1989 accepté comme Wajpamheros nourissati (ALLGAYER, 1989) ;
- Amphilophus rhytisma – LOPEZ S. , 1983 accepté comme Cribroheros rhytisma (LOPEZ S. , 1983) ;
- Amphilophus robertsoni – REGAN, 1905 accepté comme Cribroheros robertsoni (REGAN, 1905) ;
- Amphilophus rostratus – GILL, 1877 accepté comme Cribroheros rostratus (GILL, 1877) ;
- Amphilophus sagittae – STAUFFER & MCKAYE, 2002 ;
- Amphilophus supercilius – GEIGER, MCCRARY ET STAUFFER, 2010 ;
- Amphilophus tolteca – RECKNAGEL, KUSCHE, ELMER & MEYER, 2013 ;
- Amphilophus trimaculatum – GÜNTHER, 1867 accepté comme Amphilophus trimaculatum (GÜNTHER, 1867) accepté comme Cichlasoma trimaculatum (GÜNTHER, 1867) ;
- Amphilophus tuyrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 accepté comme Isthmoheros tuyrensis (MEEK & HILDEBRAND, 1913) ;
- Amphilophus viridis – RECHNAGEL, KUSCHE, ELMER & MEYER, 2013 ;
- Amphilophus xiloaensis – STAUFFER & MCKAYE, 2002 ;
- Amphilophus zaliosus – BARLOW, 1976.
https://aqua-fisher.narod.ru/Vid/CICHLIDAE/AMERIKA/AMERIKA_AMPHIL.html
Selon FishBase, il existe actuellement 16 espèces reconnues dans ce genre Amphilophus.
Selon Catalogue of Fishes, Amphilophus erythraeus est une espèce valide mais considérée comme un synonyme d’Amphilophus labiatus par FishBase.
Amphilophus margaritifer est une espèce invalide et Amphilophus comprend deux espèces supplémentaires qui sont :
- Amphilophus istlanus ;
- Amphilophus trimaculatus.
Toutes deux sont placées dans « Cichlasoma » par FishBase.
Alors que trimaculatus appartient à Amphilophus sur la base de la génétique, de l’apparence et du comportement, la position de l’istlanus est moins claire, car l’ADNn le place dans Amphilophus, mais l’ADNm le place dans Mayaheros !
Amphilophus istlanus est probablement le résultat d’une spéciation hybride impliquant Amphilophus trimaculatus et Mayaheros beani.
- Amphilophus amarillo – STAUFFER & MCKAYE, 2002 ;
- Amphilophus astorquii – STAUFFER, MCKAYE & KE BLACK, 2008 (cichlidé midas noir) ;
- Amphilophus chancho – STAUFFER, MCKAYE & KE BLACK, 2008 ;
- Amphilophus citrinellus – GÜNTHER, 1864) (cichlidé Midas) ;
- Amphilophus flaveolus – STAUFFER, MCKAYE & KE BLACK, 2008 ;
- Amphilophus globosus – GEIGER, McKAYE & STAUFFER, 2010 ;
- Amphilophus hogaboomorum – CARR & GIOVANNOLI, 1950 ;
- Amphilophus labiatus – GÜNTHER , 1864 (Diable rouge) ;
- Amphilophus lyonsi – JP GOSSE , 1966 ;
- Amphilophus margaritifer – GÜNTHER, 1862 ;
- Amphilophus sagittae – STAUFFER & MCKAYE , 2002 ;
- Amphilophus supercilius GEIGER, MCCRARY & STAUFFER, 2010 ;
- Amphilophus tolteca – RECKNAGEL, KUSCHE, ELMER & A. MEYER, 2013 ;
- Amphilophus viridis – RECKNAGEL, KUSCHE, ELMER & A. MEYER, 2013 ;
- Amphilophus xiloaensis – STAUFFER & MCKAYE, 2002 ;
- Amphilophus zaliosus – BARLOW, 1976 (Cichlidé flèche).
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NOMS
NOM COMMUNS
Amphilophus trimaculatum est également connu sous les noms de :
- Cichlidé à trois taches ;
- Trimac ;
- Cichlidé aux yeux rouges ;
- Cichlasoma trimaculé ;
- …
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SYNONYMES
Illustration du type de Cichlasoma gordonsmithi comme le montre la figure 44 à la page 527 de Fowler, Henry W. 1936. “Poissons d’eau douce obtenus au Guatemala par M. Rodolphe MEYER DE SCHAUENSEE en 1935”. Actes de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie. v.87; pp. 515-531. Photo de Henry W FOWLER. Envoyé par Juan Miguel ARTIGAS AZAS.
- Heros trimaculatus – GÜNTHER, 1867
- Amphilophus trimaculatum – GÜNTHER, 1867
- Astronotus trimaculatus – GÜNTHER, 1867
- Cichlasoma trimaculatus – GÜNTHER, 1867
- Cichlosoma trimaculatum – GÜNTHER, 1867
- Parapetenia trimaculata – GÜNTHER, 1867
- Cichlasoma mojarra MEEK, 1904
- Theraps mojarra – MEEK, 1904
- Cichlasoma centrale – MEEK, 1906
- Cichlosoma centrale – MEEK, 1906
- Parapetenia centrale – MEEK, 1906
- Cichlasoma tenue – MEEK, 1906
- Cichlasoma gordonsmithi – FOWLER, 1936
- Cichlasoma cajali – ÁLVAREZ & GUTIERREZ, 1953
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ETHYMOLOGIE
« Amphilophus » est un composé de « Amphi » qui signifie « des deux côtés » et de « Lophus » qui signifie « épaississement ».
Ce nom composé fait référence aux lèvres épaisses de l’espèce type de ce genre qu’est « Amphilophus labiatus ».
« Trimaculatum » est composé du mot « Tri » signifiant « trois » et du mot « maculatum » qui est la traduction latine de « taches ».
Ce nom composé caractérise donc « le poisson aux trois taches ».
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DESCRIPTION
DESCRIPTION DE GÜNTHER
Trois exemplaires adultes, de 8 à 11 pouces de long, et un de 24 pouces, ont été collectés par M. SALVIN à « Chiapam » et « Huamuchal ».
HÉROS TRIMACULATUS est allié à Cichlasoma salvini (Trichromis salvini).
- Le pli de la lèvre inférieure est continu au milieu ;
- Les écailles de la joue sont en séries par rangées de cinq ;
- La mâchoire inférieure est proéminente ;
- L’os précorbital est aussi large que l’orbite, avec le bord antéro-inférieur concave. (Le premier et habituellement le plus grand des os suborbitaire. Il se trouve le long du bord antéro-ventral de l’œil et est quelquefois appelé os lacrymal. C’est l’os ou région en avant et en dessous de l’œil) ;
- La longueur de la douzième épine dorsale est légèrement inférieure au tiers de celle de la tête ;
- La couleur est olive verdâtre foncé, avec trois taches noires ;
- La première tâche est située au-dessus de l’origine de la ligne latérale, la deuxième au milieu du côté et la troisième au- dessus de l’extrémité de la ligne latérale ;
- Les nageoires sont noires.
- La hauteur du corps est contenue deux fois dans la longueur totale (sans compter la nageoire caudale) ;
- La longueur de la tête est comprise entre deux fois et deux tiers ;
- La tête presque aussi haute que longue est plutôt pointue, beaucoup plus longue que l’œil, avec la fente buccale très oblique et la mâchoire inférieure proéminente;
- Le maxillaire s’étend presque jusqu’à la verticale à partir de la marge avant de l’orbite ;
- Le pré-orbitaire est aussi large que l’orbite, avec le bord antéroinférieur concave ;
- La largeur (diamètre) de l’orbite correspond au cinquième de la longueur de la tête, et à seulement les deux tiers de celui de l’espace interorbitale ;
- L’œil est situé immédiatement au-dessous de la concavité du profil supérieur de la tête et est très légèrement plus près de la déchirure du museau que du bord operculaire ;
- Les opercules sont recouverts d’écailles ;
- Le sous-opercule a deux séries d’écailles ;
- Les nageoires verticales sont écailleuses à la base ;
- Les épines dorsales de force et de longueur modérées, la douzième étant plutôt inférieure au tiers de la longueur de la tête ;
- Les pointes de la nageoire dorsale molle et de la anale s’étendent au-delà du milieu de la nageoire caudale ;
- La nageoire est très arrondie ;
- La distance entre la nageoire caudale et la nageoire dorsale est considérablement inférieure à la profondeur de la partie libre de la queue ;
- Les nageoires pectorales sont beaucoup plus courtes que la tête et s’étendent uniquement jusqu’à la deuxième épine anale ;
- Les nageoires ventrales possèdent un rayon externe ;
- La distance entre l’anus et la racine des nageoires ventrales est près de la moitié de la longueur de la tête ;
- La coloration d’un jeune spécimen est exactement la même que celle de l’adulte.
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CLE DES ESPECES
Sans objet.
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MORPHOLOGIE DES AMPHILOPHUS TRIMACALATUS
Le corps des Amphilophus trimaculatus est massif et bombé : Le cichlidé à trois points est un grand cichlidé au corps lourd.
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TAILLE
Un mâle Amphilophus trimaculatus peut atteindre la taille maximale de 16 pouces soit 40 centimètres.
La taille moyenne d’un mâle adulte est plutôt de 35 centimètres.
De leur côté, les femelles sont généralement plus petites et leur taille ne dépasse pas les 25 centimètres.
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COLORATION
La couleur de base est vert olive et gris.
On note aussi la présence d’une base de teinte verte ou jaune avec des taches distinctes sur ses côtés.
Amphilophus trimaculatus possède aussi une tache rouge vif autour des nageoires pectorales et derrière les branchies.
L’iris de l’œil est également rouge.
Et surtout, il y a ces fameuses trois taches brunes visibles sur le côté…qui justifient parfaitement son nom !
Pour un aquariophile voulant maintenir des Amphilophus trimaculatus de forme naturelle, les couleurs, si attractives qu’elles puissent être, sont en fait une véritable source d’interrogations voire même de problèmes dans le choix.
Il faut être attentif au choix de l’Amphilophus avant acquisition : En effet, ces dernières années, es producteurs industriels de cichlidés ont orienté leur production sur la sélection des espèces et de leurs couleurs.
Souvent ces dernières années, leur choix se sont portés sur les nuances de rouges.
C’est ainsi qu’est née par exemple lune espèce de sélection d’Amphilophus trimaculatus nommée dans le jargon des initiés « Pyro-Trimac » : C’est une variété à destination d’aquarium, à ne pas confondre avec un hybride dont la qualité principale issue de la sélection faite est de posséder une proportion accrue de rouge par rapport aux espèces naturelles et sauvage.
Chez l’Amphilophus trimaculatum sauvage, le rouge est également présent, mais moins prononcé.
En plus des yeux rouges et de cette zone rouge sous placée derrière les branchies, de nombreuses variantes d’Amphilophus trimaculatus ont des nageoires rouges, notamment la nageoire dorsale.
Mais il existe aussi des variantes presque vertes (Rio Coatan) ou complètement jaunes (Rio Tehuantepec).
Les trois taches sont légèrement cerclées et on pourrait donc les appeler « ocelles » ou « yeux de paon » comme c’est souvent le cas pour d’autres espèces de cichlidés.
Une fois adultes, les Amphilophus trimaculatus sont des poissons aux couleurs intensément foncées, surtout dans la moitié inférieure de leur corps et en particulier pendant la saison de reproduction.
https://www.facebook.com/groups/252726311802595/
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Les tâches
Les trois taches, qui devraient caractériser l’Amphilophus trimaculatum à la fois par leur présence et par leur nombre de trois (en théorie), ne sont :
- pas toujours visibles et chose contradictoire ;
- généralement elles sont même plus nombreuses !
Une caractéristique peut-être plus frappante et des plus remarquable est la position du premier spot : Celui-ci repose sur l’épaule et n’est donc pas dans l’alignement du reste.
Normalement, ces types de taches se trouvent aux intersections des bandes transversales avec la bande médio-latérale.
Il semble donc que le poisson ait commencé une deuxième bande latérale comme on le voit également chez Trichromis salvini…les similitudes avec Trichromis salvini ne s’arrêtent pas là.
Que penser, par exemple, du profil du front incliné, du corps comprimé, du bas du bec, du drapeau tricolore, des bandes croisées sur le nez et enfin du grand tempérament ?
Ce n’est donc pas sans raison que GÜNTHER avait commencé sa première description de « Heros trimaculatum » par la remarque « Allié à Heros salvini ».
Mais même si ce n’est pas la première fois que l’arbre phylogénétique est révisé, Amphilophus trimaculatum est classé parmi les Amphilophines et Trichromis salvini sous les Herichtyines.
La couleur rouge est également présente chez l’Amphilophus trimaculatum sauvage, mais elle est moins prononcée que chez Trichromis salvini.
Outre les yeux rouges et une zone rouge sous et derrière les branchies, de nombreuses variétés d’Amphilophus trimaculatus ont des nageoires rouges, notamment la nageoire dorsale.
Mais il existe aussi des variétés presque verte, notamment les espèces issues du Rio Coatan et d’autres, venant du Rio Tehuantepec qui sont complètement jaunes.
Cette dernière couleur est intensément foncée, surtout dans la moitié inférieure du corps pendant la saison de reproduction.
Les « trois » (ou plus) taches sont légèrement bordées d’un liseré de couleur et on pourrait donc les appeler « ocelles » ou « yeux de paon ».
Ainsi que l’aire de répartition est vaste d’Amphilophus trimaculatus, les variations morphologiques le sont tout autant !
Ces dernières années, les éleveurs ont procédé à de nombreuses sélections basées sur des nuances de rouge.
Par exemple, la pseudo espèce Pyro-Trimac a été créée, c’est une variété d’aquarium (à ne pas confondre avec un hybride) avec une proportion accrue de rouge.
Il y a aussi les « Pyro Trimac smithi » ou « Pyro-Mac » dont on dit qu’ils tirent leur rouge intense de l’élevage en lignée, mais c’est un sujet très débattu quant à savoir s’il s’agit encore de Amphilophus trimaculatus…
Ces poissons ressemblent plus à des Flowerhorns qu’à un Amphilophus trimaculatus 100% pure souche.
Pour toutes ces raisons, il est de plus en plus difficile de trouver de l’Amphilophus trimaculatus de souche certaine ou au moins non trafiqué !
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SIGNES DISTINCTIFS
Les trois taches brunes visibles sur le côté qui justifient parfaitement son nom.
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DIFFERENCIATION
Cette espèce possède une robe vert-métallique, elle se caractérise par les trois taches noires (nom d’espèce), l’une au-dessus de l’opercule, la seconde au centre du corps entre les lignes latérales, la dernière sur le pédoncule caudal.
Parfois une ou deux taches très estompées apparaissent entre la seconde et dernière tâche.
L’œil noir est cerclé de rouge-vif.
La partie ventrale devient rose en période de reproduction.
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Hybridation
Le niveau d’hybridation et le nombre d’espèces impliquées dans la formation des Flowerhorns ne sont pas clairs, mais le fait qu’Amphilophus trimaculatus en fasse partie est certain et on pense qu’Amphilophus citrinellus, Amphilophus labiatus et Vieja melanurus sont également impliqués dans ce génotype.
Bien que ce poisson soit à la base d’un hybride tristement célèbre, le « Flowerhorn », il existe moins de littérature sur l’Amphilophus trimaculatum que ce que l’on pourrait attendre de ce succès commercial.
Le Flowerhorn est une création venue d’Asie, où il est plus ou moins d’usage culturel de produire toutes sortes de morphologies exorbitantes.
Le Flowerhorn est un hybride avec une bosse frontale disproportionnée et un motif de couleur aussi voyant que possible.
Le niveau d’hybridation et le nombre d’espèces impliquées dans le développement de Flowerhorns ne sont pas clairs, mais Amphilophus trimaculatum est certain et on pense qu’Amphilophus citrinellus, Amphilophus labiatus et Vieja melanurus sont également impliqués dans ce génotype.
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DUREE DE VIE
Il n’existe pas d’informations précises à ce sujet.
Les spécimens vivants en milieu naturel pourraient avoir une durée de vie comprise entre 4-7 ans, tandis que ceux maintenus en aquarium auraient une plus grande longévité, allant de 8 à 10 ans au maximum.
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DIMORPHISME SEXUEL
Le mâle Amphilophus trimaculatum est beaucoup plus grand que la femelle et peut atteindre 35-40 centimètres de longueur, il a des nageoires plus longues et plus pointues et une grande tache rouge derrière ses branchies.
Les mâles sont de couleurs vives et ont des nageoires plus foncées et pointues avec la nageoire dorsale.
La femelle est plus petite, environ 25 centimètres, et peut avoir une tache rouge moins marquée que celle du mâle.
Le mâle peut également développer une bosse nucale à maturité.
Le mâle a des nageoires plus longues et plus pointues et surtout cette grande tache rouge, si remarquable et toujours placée derrière ses branchies.
Les femelles sont de couleur similaire mais les couleurs sont plus ternes avec de légères taches sur leurs nageoires dorsales avec une tache noire au milieu de la nageoire dorsale qui manque chez les mâles.
Les juvéniles sont de couleur très terne mais en grandissant progressivement, ils subissent une transformation spectaculaire et deviennent de couleurs vives à l’âge adulte.
A retenir :
Il est difficile de sexer les Trimac Cichlid avant qu’ils ne soient matures.
Au fur et à mesure de leur croissance, les mâles deviendront plus grands et plus colorés.
Les mâles matures développent souvent des bosses nuchales.
Le mâle Amphilophus trimaculatus est beaucoup plus grand que la femelle et peut atteindre 35-40 centimètres de longueur, il a des nageoires plus longues et plus pointues et une grande tache rouge derrière ses branchies.
Les mâles sont de couleurs vives et ont des nageoires plus foncées et pointues avec la nageoire dorsale.
La femelle est plus petite, environ 25 centimètres, et peut avoir une tache rouge moins marquée que celle du mâle.
Le mâle peut également développer une bosse nucale à maturité.
Le mâle a des nageoires plus longues et plus pointues et surtout cette grande tache rouge, si remarquable et toujours placée derrière ses branchies.
Les femelles sont de couleur similaire mais les couleurs sont plus ternes avec de légères taches sur leurs nageoires dorsales avec une tache noire au milieu de la nageoire dorsale qui manque chez les mâles.
Les juvéniles sont de couleur très terne mais subissent une transformation spectaculaire et deviennent de couleurs vives à l’âge adulte.
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EAU
Le trimaculatus est une espèce qui vit naturellement à une température comprise entre 24°C et 30°C.
Pour une bonne maintenance, la température ne devrait jamais dépasser les 33°C sur de longues périodes.
La teneur en nitrates devrait rester inférieure à 50 milligrammes/litre.
Pour garder une eau propre et non polluée, prévoyez un renouvellement mensuel de 20% à 30% du volume d’eau.
Ce poisson étant une espèce prédatrice, il est recommandé d’effectuer sa maintenance en environnement spécifique, sans autre espèce.
En effet, tout crustacé ou poisson de taille inférieure deviendra de fait une proie potentielle.
Un aquarium de 1000 litres est le minimum conseillé pour sa maintenance.
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ENVIRONNEMENT
Les paramètres chimiques de l’eau pour Amphilophus trimaculatum ne sont pas très préoccupants, car cette espèce se trouve à l’état sauvage dans les lagons fluviaux avec un pH allant jusqu’à 6,6 jusqu’aux environnements marins presque purs avec un pH de 8,2.
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ZONE DE VIE
Amphilophus trimaculatum habite les eaux lentes des basses vallées fluviales du versant du Pacifique, du Mexique au Salvador, où il vit parmi les racines et les mauvaises herbes.
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COMPORTEMENT
Ce cichlidé est extrêmement agressif et très vorace, ces caractères imposent qu’il doit être conservé de préférence dans un aquarium mono-espèce.
Les Amphilophus trimaculatum sont unaniment connus pour être très agressifs et il est très diffricile voire parfois impossible de choisir des compagnons de bac à ces cichlidés, capables de coexister de manière fiable avec cette espèce.
Même les couples reproducteurs confirmés par plusieurs reproductions antèrieures sont connus pour avoir des problèmes occasionnels qui nécessitent leur séparation.
Certains amateurs rapportent que les Astronotus peuvent s’entendre avec les Amphilophus trimaculatum à condition que ces derniers soient ajoutés au réservoir lorsqu’ils sont jeunes.
Comme beaucoup de cichlidés, les problèmes de comportement peuvent n’apparaître qu’à l’âge adulte.
Un bon compagnon d’aquarium pour un jeune cichlidé Amphilophus trimaculatum peut devenir une victime à l’avenir.
Lorsque vous essayez de choisir des compagnons de char pour les Amphilophus trimaculatum, soyez prudent et soyez prêt à séparer tous les membres du char qui sont attaqués.
Pour l’éleveur qui aurait l’intention de le conserver dans un aquarium communautaire peuplé de cichlidé d’Amérique centrale et de même gabarit, il faudra s’assurer qu’Amphilophus, y compris pour la reproduction, sera entouré de cichlidés tout aussi agressifs et voir plus gros.
En outre, l’aquarium qui hébergera des Amphilophus trimaculatum devra disposer de beaucoup d’espace, d’une contenance minimale d’au moins 600 litres.
Les manifestations d’agressivité d’Amphilophus trimaculatus arrivent le plus souvent suite à des problèmes de territoires et/ou en période de reproduction, malheureusement insuffisants pour ces poissons.
La plupart des Amphilophus trimaculatum aiment creuser dans le gravier, il faudra donc mettre dans leur bac une bonne quantité de substrat qu’il soit composé de sable ou de gravier.
A savoir aussi que les Amphilophus trimaculatum apprécient les cachettes, également les grottes, les rochers et le bois flotté.
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COMPATIBILITE & CARACTERE
Dans des aquariums suffisamment grands, la socialisation avec d’autres cichlidés robustes et défensifs est possible.
En raison de leur très haut niveau d’agressivité interne, il faut éviter de les garder en groupe.
Lors de l’installation, il faudra porter une attention toute particulière aux cachettes qui pourront être offertes à la femelle si le mâle devient trop entreprenant ou agressif à son égard.
C’est un cichlidé très agressif et peut tuer ses camarades d’aquarium quelles qu e soient leurs tailles, donc, seuls des camarades de bacs robustes et tout aussi agressifs qu’Amphilophus trimaculatum pourront convenir si si le but, pour l’aquariophile est d’obtenir un bac communautaire !
Ceux-ci incluent les Flowerhorns (hybrides : A déconseiller), et majoritairement les grands cichlidés américains.
RAPPEL : Il faut impérativement un très grand aquarium pour héberger et maintenir correctement Amphilophus trimaculatus et ses camarades !
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MODE DE VIE & COMPORTEMENT
- RÉGIME : Omnivore ;
- SOCIABILITÉ : Vivant en couple ;
- TERRITORIALITÉ : Oui ;
- MODE DE VIE : Diurne ;
- ESPÈCE MIGRATRICE: Non.
Amphilophus trimaculatum chasse à l’affût et fait partie des prédateurs de son biotope.
Opportuniste, Amphilophus trimaculatum n’hésite pas à attaquer tout animal de plus petite taille se trouvant à portée.
Amphilophus trimaculatum est un poisson vivant en couple qui réside naturellement à proximité du fond.
C’est une espèce omnivore au tempérament plutôt vif.
En recherche constante de domination, les mâles Amphilophus trimaculatumdominants de cette espèce ne se supportent pas.
La bataille entre deux individus peut être intense et violente.
Elle entraînera la soumission et parfois même la mort d’un des protagonistes.
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COHABITATION
Si vous tentez tout de même de l’associer à d’autres espèces, les cohabitants devront être d’une taille au moins comparable au prédateur dans un volume beaucoup plus conséquent.
L’aquarium pourra être pourvu de nombreuses cachettes et d’un espace conséquent pour permettre à chaque individu de trouver refuge en cas de besoin.
Les mâles de cette espèce ne se supportant pas, la maintenance de plusieurs d’entre eux dans un même bac est fortement déconseillé.
L’espèce apprécie un environnement particulièrement riche en végétation.
L’ajout de plantes offrira de nombreuses cachettes utiles pour le repos. Ces zones sont également favorables à une éventuelle reproduction dans l’aquarium.
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ALIMENTATION
L’espèce est omnivore et mange volontiers des insectes et leurs larves, des crevettes, des petits poissons, du cœur de bœuf et tous les aliments artificiels.
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EN MILIEU NATUREL
Ce cichlidé préfère les fonds vaseux et sablonneux où il peut se nourrir de petits poissons qu’il attrape mais aussi d’invertébrés et d’insectes aquatiques et terrestres qu’il trouve dans ce type de milieu aquatique.
Amphilophus trimaculatus est un omnivore, opportuniste comme la grande majorité des cichlidés américains.
En milieu naturel, il se nourrit d’aliments végétaux sous forme de plantes, d’algues et de détritus ainsi que aliments pour animaux sous forme d’insectes et de leurs larves, il consomme aussi avec plaisir des escargots et divers crustacés qu’il trouve dans son biotope.
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EN AQUARIUM
En aquarium, il faudra à conserver ce régime omnivore, si possible en l’adaptant aux contraintes et possibilités de l’aquariophilie.
Si son milieu naturel, Amphilophus trimaculatus se nourrit de petits poissons, de macro-invertébrés, d’insectes aquatiques et terrestres, dans un aquarium, il acceptera facilement les aliments vivants et secs.
Autant que possible, il faudra privilégier les aliments végétaux sous forme de plantes, d’algues et de détritus ainsi que aliments pour animaux sous forme d’insectes et de leurs larves, d’escargots et de crustacés.
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REGIME
Les Amphilophus trimaculatum ne devraient pas être pointilleux sur ce qu’ils mangent.
Les granulés, les vers de vase, les vers de terre, les écrevisses, les crevettes, les vers de farine et les bâtonnets sont de bons aliments pour ce cichlidé.
Tous les types courants d’aliments secs, d’aliments surgelés et d’aliments vivants sont consommés avec gourmandise.
En revanche, les aliments à base de plantes sont généralement rejetés.
Les animaux plus âgés devraient jeûner plus souvent, sinon ils grossiront rapidement.
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AQUARIUM
LA TAILLE DE L’AQUARIUM
L’aquarium de taille minimale pour un tout jeune Amphilophus trimaculatus mesure au minimum 100 centimètres de longueur x 40 centimètres de large, mais cela n’est qu’un strict minimum
Il faut savoir que les Amphilophus trimaculatus pourront se satisfaire d’un aquarium de cette taille que dans le cas d’un jeune couple en grossissement.
Quand les Amphilophus trimaculatus sont jeunes, c’est-à-dire mesurant entre 10 et 20 centimètres, ces poissons peuvent encore être conservés dans des aquariums spacieux de moins 2 mètres de longueur.
Cependant, avec des animaux plus âgé, fatalement plus grands, en particulier s’il s’agit de mâles, la maintenance de ces gros cichlidés finira par devenir compliquée car entre eux, ils deviennent si intolérants et insupportables qu’ils ne peuvent souvent être hébergés qu’individuellement ou avec d’autres espèces de poissons de très grande taille, comme le poisson-chat.
En ce qui concerne la conception de l’aquarium, les animaux ont leurs propres préférences, c’est un euphémisme !
Surtout quand on sait que pendant toute leur croissance en élevage, ces animaux se comportent comme de véritables bulldozers…
Ils peuvent complètement bouleverser un aquarium en peu de temps.
Jeunes, mesurant entre 10 et 20 centimètres, ces poissons peuvent encore être conservés dans des aquariums spacieux (au moins 2 mètres).
Cependant, lorsqu’ils vieillissent, en particulier les mâles, ils finissent par devenir si intolérables qu’ils ne peuvent souvent être hébergés qu’individuellement ou avec d’autres poissons très gros comme le poisson-chat.
En matière de décoration d’aquarium, ils ont pour le moins leurs propres préférences.
Surtout lors de l’élevage, ils se comportent comme de véritables bulldozers et par conséquent, ils peuvent complètement bouleverser un aquarium en peu de temps.
Il faut également veiller à ce que les pierres lourdes reposent sur la plaque de base et ne puissent donc pas être creusées au risque de devenir des pièces mortels pour les fossoyeurs.
Ces bouleversements ne sont pas sans danger ni risque pour l’aquarium et sa solidité : Il faut également veiller à ce que les pierres lourdes reposent sur la plaque inférieure et ne puissent pas être creusées…pour que cela ne tourne pas au désastre d’un aquarium qui fuit ou d’une vitre qui se fendrait et exploserait sous la pression de l’eau.
Paramètres de l’habitat, PH 6,4-7,0, GH 4-5, KH 4-6, température 26-30°C. (CONKEL, 1997).
Il ne peut être conservé que dans de grands aquariums, seul ou en compagnie d’autres cichlidés de taille et de tempérament similaires.
Le bac moyen mesure environ et au moins 150 centimètres de long, 50 à 60 centimètres de largeur et de hauteur.
Le substrat sera composé de sable ou de graviers, et les décors seront réalisés à partir de grosses racines et pierres entrelacés tout en créant quelques cachettes bien utiles pour un pensionnaire pourchassé par ses compagnons.
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CONFIGURATION DE L’AQUARIUM
DECOR & AQUARIUM BIOTOPE
Conseils pour la maintenance en eau basique
Les Amphilophus trimaculatus vivent naturellement dans une eau basique, par conséquent, la présence de roches calcaires de type meulière ou travertin est nettement profitable et améliorera l’environnement de vie de ce cichlidé.
Il est également conseillé d’ajouter du sable avec un apport de sels spécifiques pour stabiliser le pH : Cet apport devra etre jugé en fonction de la dureté de l’eau utilisée.
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Aquarium biotope
Pour réaliser un aquarium biotope autour de Amphilophus trimaculatus, il faudra disposer sur le fond de celui-ci des roches grisâtres et si possible légèrement rougeâtres, sur un substrat composé de sable parfois recouvert de matière organique et de feuilles d’arbres et de plantes poussant sur les berges.
Une telle combinaison donnera une idée assez réaliste des lieux où sont rencontrés ce cichlidés dans leur milieu naturel.
Un ajout de racines avec des branches submergées complèteront et embelliront autant qu’ils rendront crédible le décor.
En outre, ces ajouts auront l’avantage de fournir de la nourriture et un abri aux alevins et éventuels compagnons des Amphilophus trimaculatus.
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PLANTES
Près des berges ainsi reconstituées, il faudra densifier la végétation car, en milieu naturel, il y a souvent plus de bois et de feuilles sur le fond, tandis que les rochers prédominent vers le milieu sans matière organique dans le courant.
Il savoir que ce milieu organique, très riche est aussi propice à bruler les racines des plantes qui l’habiteraient éventuellement.
Dans l’aquarium des Amphilophus trimaculatus, Il n’y aura presque pas de plantes aquatiques, seulement et au mieux quelques petites parcelles d’Eleocharis sp., de mousses Fontinalis [2] et Fissidens et d’herbes riveraines dans certaines parties de la rivière…selon ce que ces poissons voudront bien respecter et ne pas déraciner !
Bien trop souvent, dans l’aquarium des Amphilophus trimaculatus, les plantes ne prospéreront pas pour ces raisons : Les plantes d’aquarium ne sont donc pas une option très viable dans le temps !
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ECLAIRAGE
Un éclairage normal à moyen est parfait pour ces poissons.
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FILTRATION
En qualité de gros consommateur de nourriture, de bulldozers, ces cichlidés polluent très vite leur aquarium et ils auront besoin d’une filtration puissante et efficace d’au moins 4 fois le volume du bac par heure avec un maximum de 7 fois.
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REPRODUCTION
GENERALITES
Les Amphilophus trimaculatus sont des ovipares, pondeurs sur substrat ouvert/découvert qui forment une famille parentale.
Les Amphilophus trimaculatus produisent jusqu’à 1000 œufs qu’ils déposent et qui se fixent sur les surfaces planes telles que des rochers, des racines ou des plantes.
Les femelles et les mâles pratiquent ensemble les soins de couvée. Le couvain est très vaste (plus de 100 oeufs).
En fonction de la température, les larves éclosent au bout de 3 à 4 jours et nagent 4 à 5 jours plus tard.
Les jeunes Amphilophus trimaculatus sont étroitement surveillés et pris en charge par les parents.
Les parents gardent les alevins au moins jusqu’à ce qu’ils nagent librement.
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AVANT LA REPRODUCTION
Formation d’un couple reproducteur & Préparation du bac
La maturité sexuelle survient au plus tard au bout d’un an, de sorte que des femelles mesurant jusqu’à 5 centimètres peuvent frayer.
Le plus gros problème lors de l’élevage d’Amphilophus trimaculatus est souvent l’agressivité incontrôlée du mâle envers sa compagne.
Cela fonctionne donc mieux s’ils grandissent ensemble dans un petit groupe et ont la possibilité de former eux-mêmes des couples.
Si vous souhaitez les associer en tant qu’animaux adultes, l’utilisation d’une cloison de séparation perméable à l’eau est en fait indispensable.
Le mur de séparation est laissé en place jusqu’à ce que les animaux se soient habitués les uns aux autres et soient d’humeur à se reproduire.
Ce n’est qu’alors que le mur de séparation pourra être supprimé et que le couple pourra commencer à agrandir sa famille.
Cependant, il existe aussi des producteurs qui laissent simplement le mur en place.
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Reproduction d’Amphilophus trimaculatus avec utilisation d’une grille de séparation entre le mâle et la femelle
Le plus gros problème lors de l’élevage d’Amphilophus trimaculatus est souvent l’agressivité indomptée du mâle envers sa partenaire.
Il est donc préférable qu’ils grandissent ensemble dans un petit groupe et qu’ils aient la possibilité de former eux-mêmes des couples.
Si vous souhaitez les coupler à l’âge adulte, l’utilisation d’une cloison perméable à l’eau est en effet indispensable.
Le mur de séparation est laissé en place jusqu’à ce que les couples se soient habitués l’un à l’autre et soient entrés dans une ambiance de reproduction.
Ce n’est qu’alors que le mur de séparation pourra être supprimé et que le couple pourra commencer à agrandir sa famille.
Cependant, il existe aussi des éleveurs qui laissent simplement le mur en place.
En pratique, dans cette dernière configuration de l’aquarium de reproduction, la femelle déposera ensuite ses œufs près de la paroi de séparation et le mâle, une fois cela fait, tentera de les féconder à travers la paroi qui devra etre suffisamment ajourée pour que la semence du mâle se diffuse bien sur les œufs tout en empêchant le mâle d’atteindre les œufs, de passer au travers pour s’en prendre à la femelle.
Une grande partie de la couvée reste évidemment ainsi non fécondée, mais quand on considère que ces couvées peuvent contenir plus de 1000 œufs, la question est de savoir si cela peut être considéré comme un inconvénient ou un avantage.
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Conditionnement des reproducteurs
Une bonne maintenance courante de ces cichlidés et la combinaison d’une alimentation un peu plus enrichie qu’à l’accoutumée, éventuellement agrémentée d’un peu de vivant sont les facteurs déterminants d’une reproduction réussie.
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Parade nuptiale & Prémices
Il n’y a pas vraiment de parade nuptiale remarquable chez cette espèce.
En période de reproduction, les couleurs des femelles sont beaucoup foncées et les taches disparaissent presque pour laisser la place à des bandes noires.
Les femelles beaucoup plus petites que les mâles, quand elles sont pleines, présentent une tache sombre sur les rayons durs de la nageoire dorsale.
Les mâles gardent la même livrée en toutes périodes, y compris de reproduction.
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PENDANT LA REPRODUCTION
Ponte
Ce sont les grosses femelles qui seules peuvent pondre plus de 1 000 œufs, une jeune femelle pondra entre 300-400-500 œufs.
Les femelles atteignent la maturité sexuelle entre 8 et 10 centimètres, les mâles entre 12 et 14 centimètres.
La femelle dépose alors ses œufs près de la cloison et le mâle tente de les féconder à travers la paroi.
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Période d’incubation & Eclosion
La femelle garde les œufs et le mâle garde le territoire.
En fonction de la température, les œufs se transforment en larves en 3 à 4 jours, après 5 à 6 jours supplémentaires, le sac vitellin est épuisé et les jeunes nagent librement.
À une température de 28°C, les larves éclosent au bout de quatre jours et sont placées dans des trous préalablement préparés dans le substrat.
Pendant toute cette période, la femelle reste à proximité des œufs et le mâle monte la garde aux alentours du nid de ponte.
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Nage libre des alevins
Au bout de cinq jours supplémentaires qui permettent aux larves de consommer totalement leur sac vitellin, les larves d’Amphilophus trimaculatus commencent à nager seules et peuvent déjà être nourris avec de la nourriture vivante dont la taille sera adaptée à la taille de leur bouche.
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Garde parentale
Les parents Amphilophus trimaculatus, comme la majorité des cichlidés américains sont de bons parents qui garderont leurs petits pendant plusieurs semaines.
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Première alimentation des alevins
Quand le sac vitellin est épuisé et que les jeunes nagent librement, il est grand temps de faire évoluer leur mode d’alimentation et commencer à partir de la taille d’environ 1 à 1,5 centimètres, à passer progressivement aux cyclope.
Vers la taille de 3 centimètres, il faudra changer à nouveau et progressivement à de la nourriture sèche finement moulue.
Les transitions progressives d’alimentation pour les jeunes Amphilophus trimaculatus sont importantes.
Durant ces transitions, les deux types d’aliments doivent etre proposés à ces cichlidés.
Cela donne au tractus intestinal du poisson la possibilité de s’adapter à la nouvelle composition nutritionnelle.
Ensuite, avec ce mode alimentaire, il est possible de commencer à nourrir avec des naupliies d’Artémias vivantes.
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ELEVAGE
L’élevage de ces cichlidés est une chose assez facile à réaliser pour un aquariophile ayant une certaine expérience et à défaut les moyens matériels d’élever, faire grandir autant de jeunes poissons.
A termes, la question finale qui se posera et qui constituera un réel problème est le placement de tous ces jeunes poissons !!!
C’est un critère à ne pas perdre de vue.
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CONSERVATION
ACTIONS DE CONSERVATION
Sans objet.
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USAGES HUMAINS & MARCHE AQUARIOPHILE
Pêche locale pour subsistance.
Pêche commerciale : sans intérêt ;
Aquariophilie : valeur commerciale relative.
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MENACE POUR LES HUMAINS
Sans objet.
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STATUT DE CONSERVATION
Statut de la Liste rouge de l’UICN (Réf. 126983 )
Préoccupation mineure (LC) en 2018 : Amphilophus trimaculatum est évalué par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature dans la Liste Rouge des espèces menacées comme étant (LC) : Peu menacée.
Du point de vue de la conservation, Amphilophus trimaculatum est actuellement considéré comme étant peu préoccupant en raison de sa large répartition.
Cependant, dans de nombreuses régions, leurs populations ont connu un déclin significatif, attribué à la détérioration de leur habitat d’origine causée par le développement humain, la surpêche et l’introduction d’espèces non indigènes, notamment la carpe et le tilapia.
Date d’évaluation : 27 novembre 2018
Statut au 4 février 2022 => LC : Moins préoccupante
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Pour information : Les niveaux de menace selon l’UICN
- EX : Éteint (éteint) ;
- EW : Éteint à l’état sauvage (éteint dans la nature) ;
- CR : En danger critique d’extinction ;
- FR : En voie de disparition ;
- VU : vulnérable ;
- NT : Quasi menacé ;
- LC : Moins préoccupante ;
- RE : Eteint au niveau régional (éteint au niveau régional ou national) ;
- DD : Données insuffisantes (base de données insuffisante) ;
- NE : Non évalué.
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Menaces qui pèsent sur cette espèce
⇒ Les changements environnementaux :
- La déforestation pour l’agriculture et l’élevage ;
- Une exploitation forestière excessive, les parties les plus élevées (au-dessus de 800 mètres d’altitude) étant mieux préservées ;
- La surexploitation des affluents ; barrages sur les rivières et manque d’eau douce;
- La pollution : provenant des déchets, des produits agrochimiques et organiques, des déchets pétroliers et municipaux ainsi que des opérations aquacoles, des espèces introduites de tilapia et de carpe et des pâturages.
⇒ L’Utilisation des ressources : Foresterie, vertébrés, insectes et plantes en péril.
⇒ Le trafic de drogue et instabilité sociale.
⇒ L’utilisation des forêts et des terres agricoles, surpêche…
…tous ces facteurs entraînant un déclin progressif des populations naturelles.
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CMSS
Réf. 116361
Non évalué.
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Menace pour les humains
ESPÈCE INOFFENSIVE.
Cette espèce ne présente pas de danger particulier pour l’Homme en cas de rencontre dans son milieu naturel.
Amphilophus trimaculatus est une espèce qui revêt une importance commerciale régionale en raison de son potentiel pour l’aquaculture et les efforts en cours ont été orientés vers la mise en place de techniques d’élevage fiables (VIOLANTE-GONZALEZ & AL. , 2008).
Pour parvenir à une culture efficace de l’espèce, des connaissances de base sont nécessaires pour combler les lacunes d’information sur différents aspects de la culture, tels que la physiologie digestive, la nutrition et la génétique, qui peuvent être obtenues grâce à l’intégration de différentes techniques d’étude (par exemple, ÁLVAREZ-GONZALEZ & COLL. , 2010 ; CERDA & MANCHADO, 2012).
Une fois disponibles, ces informations permettront de développer des protocoles d’alimentation optimaux, basés sur des marqueurs nutritionnels à différents stades de développement, en particulier au début de l’ontogenèse, lorsque la capacité digestive n’est pas encore complètement développée, mais que l’expression de marqueurs enzymatiques ou développementaux indique l’apparition du mécanismes et structures fonctionnels correspondants (SAENZ DE RODRIGAÑEZ & AL. , 2005 ; CUADRADO & AL. , 2016).
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FishBase
Non évalué
CITES
Non évalué
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REFERENCES
GÜNTHER, A. 1867. On the fishes of the states of Central America, founded upon specimens collected in fresh and marine waters of various parts of that country by Messrs. SALVIN and GODMAN and Capt. J. M. DOW. Proceedings of the Zoological Society of London, 1866 (3): 600-604. (BHL) Zitatseite [:602, !!, als Heros trimaculatus].
GÜNTHER, A. 1868. An account of the fishes of the states of Central America, based on collections made by Capt. J. M. DOW, F. GODMAN, Esq., and O. SALVIN, Esq. Transactions of the Zoological Society of London, 6 (7), #14: 377-494, Pls. 63-87. (BHL) Zitatseite [:461, Pl. 76, Beschreibung, als Heros trimaculatus].
MEEK, S.E. 1904. The fresh-water fishes of Mexico north of the isthmus of Tehuantepec. Field Columbian Museum, Zoological Series, 5: 1-252, Tafeln 1-17. Zitatseite [:217, Fig. 71, !!, als Cichlasoma mojarra].
REGAN, C.T. 1905. A revision of the fishes of the American cichlid genus Cichlosoma [sic] and of the allied genera. Annals and Magazine of Natural History, (Series 7) 16 (91-94): 60-77, 225-243, 316-340, 433-445. (BHL) Zitatseite [:334, Lectotypus ausgewählt].
MEEK, S.E. 1906. Description of three new species of fishes from Middle America. Field Columbian Museum, Zoölogical Series, 7 (3) (Publ. 116): 91-95. Zitatseite [:94, !!, als Cichlasoma centrale; :94, !!, als Cichlasoma tenue].
FOWLER, H.W. 1936. Zoological results of the George Vanderbilt African Expedition of 1934. Part III – The fresh water fishes. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, 88: 243–335. Zitatseite [:529, Figs. 44-45, !!, als Cichlasoma gordon-smithi].
ÁLVAREZ, J. & GUTIERREZ, T. 1953. Nuevo Cichlasoma del grupo Parapetenia procedente de Acapulco, Gro. (Pisc. Cichlidae). Ciencia (Mexico City), 12 (9-10)[1952]: 232-234. Zitatseite [:232, Fig. 1, !!, als Cichlasoma cajali].
STAECK, W. 1974. Cichliden – Verbreitung, Verhalten, Arten. Engelberg Pfriem Verlag, Wuppertal. Zitatseite [:138, Farbfoto, als Cichlasoma trimaculatum].
WINKELMANN, H. 1976. Südamerikanische Cichliden der Gattung Cichlasoma. Das Aquarium, #84, (6): 249-255. Zitatseite [:255, Farbfoto, als Cichlasoma trimaculatum].
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Anthropique : Relatif à l’activité humaine. Qualifie tout élément provoqué directement ou indirectement par l’action de l’homme : érosion des sols, pollution par les pesticides des sols, relief des digues, … . Ce mot vient du grec « anthropos » qui signifie « homme ».
[2] Fontinalis est un genre de mousses aquatiques submergées appartenant à la sous-classe des Bryidae. Ces mousses sont également appelées mousse de fontaine, mousse de ruisseau et mousse d’eau.