Rheoheros lentiginosus

RHEOHEROS LENTIGINOSUS – STEINDACHNER, 1864

Rheoheros lentiginosus se trouve dans les bassins hydrographiques des rivières Grijalva et Usumacinta.

Ces cichlidés préfèrent les habitats à écoulement rapide et riches en minéraux avec un substrat rocheux.

Ces cichlidés préfèrent les habitats riches en minéraux et à écoulement rapide avec un substrat rocheux.

Le bac prévu pour ces poissons devra comprendre de nombreuses cachettes placées dans des amas de roches, les morceaux de bois flotté et des branches plongées dans le substrat.

Atteignant plus de 25 centimètres de longueur, les mâles sont bleu vif avec de petites taches sombres couvrant tout leur corps, ce qui leur a valu le nom commun de «cichlidé à taches de rousseur».

De leur côté, les femelles sont longues et maigres avec des écailles mouchetées d’or, des taches noires et des nageoires accentuées de rouge et de bleu.

Rheoheros lentiginosus est territorial par nature ce qui n’empêche pas que ce cichlidé peut être gardé aux côtés d’autres cichlidés robustes dans de très grands bacs conçus avec des territoires distincts formés par des points de repère.

Rheoheros lentiginosus est un cichlidé assez exigent  pour la qualité de son eau dont les conditions optimales de l’eau comprennent des températures de 26 à 30°C et un pH basique compris entre 7,0 et 8,0 et une dureté de 178 à 267 ppm.

Rheoheros (McMAHAN & MATAMOROS, 2015) est un taxon assez récent qui ne contient que deux espèces :

  • Rheoheros lentiginosus ;
  • Rheoheros coeruleus.

Ces deux espèces étaient anciennement placés dans Theraps.

Rheoheros est principalement caractérisé par un motif de couleur unique de taches et/ou de barres sombres sur un corps allongé.

C’est une belle espèce ressemblant aux espèces Coeruleus du même genre, et se distingue par le motif sur le côté du corps, les traits du visage et la taille finale.

Dans l’ensemble, à bien observer, Rheoheros ressemble par bien des aspects à un Vieja Argentéa divisé en deux et donc bien plus élancé élancé.

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Rheoheros est un genre de cichlidés originaire d’Amérique centrale.

Ces poissons d’eau douce se trouvent sur le versant atlantique du Mexique et du Guatemala dans les eaux à débit modéré à rapide du système fluvial Grijalva-Usumacinta.

Rheoheros lentiginosus est un cichlidé d’Amérique centrale relativement grand qui vit dans les rivières et les ruisseaux à débit rapide. 

 

Zone de diffusion

Amérique centrale : le long de l’Atlantique, versant atlantique, dans les affluents des rivières Grijalva et Usumacinta au Mexique et au Guatemala.

L’aire de répartition de l’espèce s’étend du système fluvial de Grijalva dans les hautes terres du Chiapas au sud du Mexique en passant par :

  • Le Rio Blanco ;
  • Le Rio Teapa ;
  • Le Rio Puyacatengo ;
  • Le Rio Tocatalpa, jusqu’aux affluents rapides du Rio Usamacinta au Mexique et au Guatemala.

La répartition géographique, selon les espèces, met en évidence des spécimens qui atteignent jusqu’à 12–25 centimètres (4,5–10 po) de longueur en moyenne.

 

Origine

Guatemala et Mexique, plus exactement, ce cichlidé serait issu du bassin du Rio Usumacinta et du Rio Grijalva (sud du Mexique).

Localité type : Mexico.

Environnement : Eau douce et benthopélagique dont la température varie entre 26°C – 30°C

Milieu & Zone climatique : Tropical

Gamme de profondeur & distribution : Rheoheros lentiginosus habite les eaux fraîches, presque courantes, à haute teneur en minéraux. 

Rheoheros lentiginosus se rencontre dans les débits modérés à rapides des rivières de la partie inférieure de la Grijalva (par exemple, Rio Teapa, Puyacatengo, Rio Oxolatlán, Rio Blanco, Rio Pichucalco) au pied des montagnes de Tabasco.

Gamme de distribution actuelle de l’espèce : Amérique centrale et plus particulièrement le versant atlantique, on rencontre aussi Rheoheros lentiginosus dans les bassins hydrographiques des rivières Grijalva et Usumacinta au Mexique et au Guatemala.

On le trouve également dans des zones similaires du système de la rivière Usumacinta à Tabasco, Chiapas, par exemple dans :

  • le Rio Chacamax ;
  • Rio Chancala ;
  • Rio Corzo ;
  • Rio Lacanja ;
  • Rio Alta Verapaz ;
  • Rio Quiché ;
  • Rio Petén au Guatemala (MILLER, 2005 : 374).

Deux populations lacustres inattendues de Rheoheros lentiginosus se trouvent dans :

  • Le lac Miramar (ARTIGAS AZAS, 2014 : 26) ;
  • Le lac Lachuá (GRANADOS-DIESELDORFF & AL., 2012 : 100).

 

Mais, il semblerait que plusieurs autres variétés géographiques de Rheoheros lentiginosus soient encore existantes sans qu’aucune indication précise ne puisse être donnée sur leur localisation précise.

STAWIKOWSKI & WERNER (1998 :413) rapportent des populations du Mexique plus pâles que celles du Guatemala qui sont plus tachetées de bleu, en particulier chez les individus reproducteurs.

Dans les Rio Subin et Rio Puncté au Guatemala, les populations de Rheoheros lentiginosus seraient brunâtres avec une teinte violette ou bleue.

 

MILIEU NATUREL & BIOTOPE

Présence

Mexique dans le système Grijalva, dans de nombreux affluents du Rio Usumacinta, également dans les affluents du Rio de la Pasion au Guatemala. 

Rheoheros lentiginosus vit dans les rivières à forte teneur en minéraux, aux eaux fraîches et à courant rapide, toujours dans les zones à fort débit des rivières.  

 

Biotope naturel

L’espèce vit dans l’eau courante, par exemple dans le Rio de la Pasion au Guatemala l’eau y est très fluide et limpide avec un pH d’environ 7° et une dureté d’environ 25° dGH.

L’habitat de Rheoheros lentiginosus est très souvent caractérisé par de larges rivières de montagne généralement de plus de cinq mètres de largeur avec de l’eau claire et fraîche, avec une température d’environ 22 à 30°C.

STAWIKOWSKI & WERNER (1998 : 414) ont même fait mention d’une population de Rheoheros lentiginosus à Rio de la Pasión au Guatemala établie dans une eau atteignant à 34°C de température !

Les lits des rivières où vivent les Rheoheros lentiginosus sont normalement composés de rochers, de roches, de schiste, de gravier, de sable, de limon, de rondins, de marne et parfois de boue.

Rheoheros lentiginosus se rencontre régulièrement dans les zones dépourvues de végétation aquatique.

Rheoheros lentiginosus semble avoir une forte préférence pour les courants modérément rapides qui constituent de meilleures zones d’alimentation préférées, mais dans ces endroits.

Les rapports d’observation de cette espèce font état du fait que les Rheoheros lentiginosus se tiennent normalement à l’écart des courants très forts.

En revanche, on ne trouve presque jamais de Rheoheros lentiginosus dans les eaux stagnantes.

– 

TAXONOMIE

HISTORIQUE

Jean Claude NOURISSAT

Jean Claude NOURISSAT

Rainer STAWIKOWSKI

Rainer STAWIKOWSKI

La date précise à laquelle Rheoheros lentiginosus a été introduit dans l’aquariophilie est inconnue, mais cela devait être au milieu des années 1980 par Jean Claude NOURISSAT ou Rainer STAWIKOWSKI.

Deux photos de Rheoheros lentiginosus collectées à cette période ont été éditées dans une publication de WERNER & STAWIKOWSKI (1985 : 100, 101).

 

Un article de STAN SUNG « Introducing Theraps lentiginosus » a paru en octobre 1982 dans « Cichlid News Magazine » aux États-Unis.

 

Commentaires

Rheoheros coeruleus a été inclus dans l’analyse de ŘICAN & AL. (2013) sans spécimen de référence signalé, et il semble y avoir peu de lots de spécimens pour cette espèce dans les collections (au-delà de la série type) selon les connaissances scientifiques.

MILLER & AL. (2005) considéraient Rheoheros coeruleus comme étant un synonyme de Rheoheros lentiginosus, mais n’ont fourni aucune preuve à l’appui de cette affirmation.

Du matériel supplémentaire sur cette espèce pour un examen comparatif est certainement nécessaire.

Bien que la localité type de Rheoheros lentiginosus ne soit pas donnée par Franz STEINDACHNER, un récit de voyage détaillé de Karl BARTHOLOMÄUS HELLER « Reisen in Mexiko in then Jahren 1845-1848 » ne laisse aucun doute sur le fait que les types de Rheoheros lentiginosus ont été collectés dans le même secteur (mais pas nécessairement dans la même rivière) que ceux de Paraneetroplus gibbiceps, Thorichthys helleri et Vieja bifasciata, c’est-à-dire dans les affluents du Rio Grijalva à proximité de l’état de Tabasco, autour du Rio Teapa au Mexique.

Décrit pour la première fois comme appartenant au genre « Heros », Rheoheros lentiginosus a ensuie été basculé au genre « Astronotus » par EIGENMANN (1893 : 58) et plus tard dans le genre « Cichlasoma » par REGAN (1905 : 237), avant d’être finalement attribué à « Theraps » par JORDAN & AL. (1930 : 418).

Cette dernière décision était pour le moins inexpliquée compte tenu de l’assortiment d’autres espèces attribuées, dont Rheoheros lentiginosus, à « Theraps ».

Il semblerait que choix fut, à l’époque davantage motivé en raison de l’aspect allongé du corps de cette espèce que par toute autre caractéristique morphologique.

Finalement, LOPEZ-FERNANDEZ & AL. (2010), ont comparé 3868 paires de bases d’ADN dans trois marqueurs d’ADN mitochondrial et deux marqueurs d’ADN nucléaire pour 154 espèces de cichlidés néotropicaux (dans 57 genres différents), et CALEB D. MCENTIMÈTRESAHAN & AL (2010 : 1296 Clade A), qui ont également ont utilisé à la fois l’ADN mitochondrial et deux ADN nucléaires dans leur étude des espèces du genre Vieja, ont récupéré un ancêtre commun pour un groupe qui comprend :

  • Heros lentiginosus ;
  • Theraps irregulis ;
  • Theraps nourissati (maintenant attribué à « Wajpamheros nourissati ») ;
  • Herichthys godmanni ;
  • Herichthys intermedius ;
  • Herichthysmicrophthalmus (maintenant attribué à « Chuco ») ;
  • Neetroplus bocourti (Maintenant attribué à « Cincelichthys ») ;
  • Vieja ufermanni (Maintenant attribué à « Kihnichthys ufermanni »).

Des résultats similaires ont ensuite été obtenus par ŘICAN & AL, (2016 : 21) en utilisant l’analyse ADN ddRAD de nouvelle génération.

Herichthys lentiginosus et Theraps coeruleus sont plus proches de Vieja, comme le sont Maskaheros et Paraneetroplus de Theraps irregularis.

ŘICAN & AL ont érigé le nouveau genre Rheoheros pour Rheoheros lentiginosus et Rheoheros coeruleus, en respectant un critère qu’ils ont établi pour leur classification générale (ŘICAN & AL, 2016 : 11).

 

Aphia ID

Référence : 1259703

 

Classification

  • Biota
  • Animalia (Kingdom)
  • Chordata (Phylum)
  • Vertebrata (Subphylum)
  • Gnathostomata (Infraphylum)
  • Osteichthyes (Parvphylum)
  • Actinopterygii (Gigaclass)
  • Actinopteri (Class)
  • Teleostei (Subclass)
  • Cichliformes (Order)
  • Cichlidae (Family)
  • Cichlinae (Subfamily)
  • Rheoheros (Genus)
  • Rheoheros lentiginosus (Species)

Citation taxonimique

FROESE, Rheoheros & D. PAULY. Editors. (2022). FishBase. Rheoheros lentiginosus (STEINDACHNER, 1864).

Accessed through World Register of Marine Species at :

https: //www.marinespecies.org/aphia.php?p=taxdetails&id=1259703 on 2022-12-04

CLES DES ESPECES

1a – Présence de cinq pores mandibulaires                                      Genre Thorichthys

1b – Présence de quatre pores mandibulaires                                                                 2

2a – Dents tricuspides                                                                         Genre Herotilapia

2b – Dents non tricuspides                                                                                               3

3a – Dents spatulées sur la majeure partie de la bouche                                                4

3b – Dents coniques ou bicuspides sur la majeure partie de la bouche                          5

4a – Corps rond avec petite tache sombre au centre de la base du pédoncule caudal                                                                                                             Genre Cincelichthys

4b – Grande tache sombre sur le pédoncule caudal, corps haut mais pas rond                                                                                                                         Genre Kihnichthys

5a – Bouche fortement subterminale, dents dentaires médianes dirigées vers l’avant                                                                                                             Genre Paraneetroplus

5b – Bouche terminale ou modérément subterminale, dents médianes de la mâchoire inférieure dirigées dorsalement                                                                                       6

6a –  Présence de deux larges barres interorbitaires                        Genre Maskaheros

6b –  Présence de plus de deux barres interorbitaires, barres interorbitaires minces ou absence de barres                                                                                                           7

7a – Présence de fines lignes (généralement sept) sur les côtés de la tête                                                                                                                                 Genre Chiapaheros

7b – Absence de lignes fines sur les côtés de la tête                                                      8

8a – Présence de deux ou trois barres interorbitaires étroites et sombres et de deux larges lignes le long du corps                                                              Genre Trichromis

8b – Conditions différentes de 8a                                                                                    9

9a – Corps allongé à moyennement allongé                                                                  10

9b – Corps corsé à modérément corsé, présence d’une tache caudale de grande à moyenne taille                                                                                                               11

10a – Présence de barres et/ou de taches sombres le long du corps, souvent avec un motif de taches de rousseur sur tout le corps                                     Genre Rheoheros

10b – Absence des caractères en 10a                                                                          14

11a – Présence de barres foncées et de petites taches sur les côtés du corps                                                                                                                                     Genre Oscura

11b – Absence de barres sombres et de taches sombres sur tout le corps, bien que certaines taches puissent être présentes                                                                      12

12a – Présence (sauf chez Vieja maculicauda) d’une large bande sombre se prolongeant de la tâche caudale jusqu’à ¼ à ½ longueur du corps, ou sur tout le corps.                                                                                                                        Genre Vieja

12b – Absence bande décrite en 12a.                                                                           13

13a – Dents dans la partie la plus antérieure de la mâchoire supérieure conique ou unicuspide.                                                                                            Genre Nosferatu

13b – Les dents de la partie la plus antérieure de la mâchoire supérieure sont généralement spatulées                                                                      Genre Herichthys

14a – Taches sur les nageoires dorsale, caudale et anale                                            15

14b – Pas de taches sur les nageoires dorsales, caudale et anale, taches présentes dans la partie inférieure de l’Amérique centrale (Costa Rica, Panama)                                                                                                                                         Genre Tomocichla

15a – La mâchoire supérieure s’étend sur la mâchoire inférieure                                                                                                                                                       Genre Theraps

15b – Mâchoire supérieure ne s’étendant pas sur la mâchoire inférieure sauf espèces d’Amérique du sud                                                                              Genre Mesoheros

CLE DICHOTOMIQUE POUR L’IDENTIFICATION DES CICHLIDES DU CHIAPAS

1a). Épines anales 3 (parfois 4).                                                                                     34

 

1 B). Épines anales 4 ou plus.                                                                                         2

 

2a) (1b). Grande bouche, mâchoires très extensibles (Protractiles) ; prémaxillaire s’étendant vers l’avant ou au-delà du bord avant de l’orbite.                                            3

 

2b). Bouche petite, mâchoires légèrement ou modérément extensibles ; prémaxillaire non étendu au-delà du bord antérieur de l’orbite.                                                             5

 

3a). (2a). Formule dorsale XIV à XVI ; 10 à 13.                                   Petenia splendida

 

3b). Formule dorsale du XVII au XIX-9 au 11                                                                  4

4a) (3b). 8 à 13 branchiospines sur la branche inférieure du premier arc branchial et absence de lobe dans l’angle inférieur du préopercule.     Parachromis friedrichsthalii

 

4b). 14 à 17 branchiospines sur la branche inférieure du premier arc branchial et un petit lobe dans l’angle inférieur du préopercule                   Parachromis managuensis

 

5a) (2b). Présence d’écailles sur les parties molles de la nageoire dorsale et de la nageoire anale.                                                                                                                 9

 

5b). Absence d’écailles sur les parties molles de la nageoire dorsale et de la nageoire anale.                                                                                                                                6

 

6a) (5a). 10-14 branchicténies [1]sur la branche inférieure du premier arc branchial ; les épines annales VII-VIII.                                                                                                    7

 

6b).14 à 22 branchiospines sur la branche inférieure du premier arc branchial ; les épines annales : VIII-X, rarement VII.                                                                               8

 

7a). (6a). Formule anale VIII-6 à 7, avec un motif foncé proéminent sur les côtés ressemblant à un “L” inversé et des points turquoise sur l’opercule et le pré-opercule (Se conservés en exemplaires fixes).                                             Thorichthys socolofi

 

7b). Formule anale VII-8, pas de motif foncé proéminent sur les côtés en forme de L renversé.                                                                                            Thorichthys helleri

 

8a) (6b). Avec une tache ovale basicaudale et une nageoire pectorale s’étendant au-delà de celle de dernière épine anale.                                         Thorichthys passionis

 

8b). Pas de tache ovale sur le pédoncule caudal, la nageoire pectorale ne s’étendant pas jusqu’au niveau de la dernière épine anale, prémaxillaire étendu à ¼ de longueur d’œil.                                                                                                   Thorichthys meeki

 

9a) (5b). Marquage au niveau du pédoncule caudal de préférence à la région supérieure de la ligne latéral (Il peut se présenter de manière irrégulière, diffuse ou sous la forme d’un ocelle).                                                                                              10

 

9(b). Tache ou tache ocellée qui apparaît proportionnellement dans les deux régions du pédoncule caudal.                                                                                                          15

 

10a) (9a). Avec deux bandes longitudinales le long du corps ; le premier va de bouche au pédoncule caudal et l’autre bande est irrégulièrement composée sur la partie dorsale du corps.

Présence de deux ou trois barres interorbitaires sombres sur l’arrière de la tête.                                                                                                                           Trichromis salvini

 

10b). Avec une bande longitudinale sombre qui va de l’œil au milieu du corps ou absence de bandes longitudinales.                                                                                11

 

11a) (10b). Barre longitudinale s’étendant du museau à un endroit sur la moitié du corps Présence d’une tache ocellée dans la région supérieure de la ligne latérale dans la région du pédoncule caudal.                                                                                          12

 

11b). Absence de bande longitudinale.

Présence de taches sur les côtés.

Présence d’une tache ocellée ou non ocellée au sommet du pédoncule caudal : cette tâche il peut passer irrégulièrement dans la région inférieure de la ligne latérale.         13

 

12a) (11a). Présence de pores secondaires dans des écailles isolées de la nageoire caudale, avec plus de deux pores en ligne latérale étendue.

Les nageoires pelviennes ne sont généralement pas ils atteignent l’origine anale ; Présence de deux rangées d’écailles situées entre les rayons des plus longues épines de la nageoire dorsale.

Présence d’une tache latérale arrondie (sur un sujet vivant, il présente un abdomen rougeâtre), généralement le sujet est endémique de Laguna Ocotal, Ocosingo, Chiapas.                                                                                                                                                                                                                                                    Rocio ocotal

 

12b). Absence de pores dans les écailles de la nageoire caudale, avec un ou deux pores sur la ligne latérale étendue.

Les nageoires pelviennes atteignent presque toujours l’origine anale ; présence d’une rangée d’écailles situées entre les rayons les plus longs de la nageoire dorsale.

Présence d’une tache carré latérale et sur les sujets vivants, l’abdomen n’est pas rougeâtre.                                                                                           Rocio octofasciata

 

13a) (11b). Mâchoire supérieure projetée, lèvres très épaisses et corps allongé                                                                                                                Wajpamheros nourissati

 

13b). Mâchoire supérieure non projetée, lèvres légèrement épaissies ou non épaissies et corps plus profond que long.                                                                                      14

 

14a) (13b). Présence d’un motif de couleur avec trois taches dont une sur l’origine de la ligne latérale, la seconde au milieu du flanc et la dernière à la base de la nageoire caudale (il peut y avoir d’autres taches mal définies).           Amphilophus trimaculatus

 

14b). Absence du motif décrit dans l’option précédente.                                                15

 

15a) (14b). Épines anales VII, 8-9 barres verticales foncées sur les côtés, avec motif réticulé sur les nageoires dorsale et caudale (composé de points présents entre épines des nageoires), avec la présence de lignes ou de points bleus sur la face inférieure du visage.                                                                                         Cribrohéros robertsoni

 

15b). Épines anales VI, 5 barres verticales, nageoires dorsale et caudale translucides, sans motif réticulé, absence de lignes ou de points sur le bas de la face.                                                                                                                         Asthateros macracanthus

 

16a) (9b). Dents spatulées dans la majeure partie de la bouche.                                 17

 

16b). Dents coniques dans la majeure partie de la bouche.                                          18

 

17a) (16a). Forme de corps ronde avec une petite tache sombre à la base pédoncule caudal central.                                                                               Cincelichthys pearsei

 

17b). Corps grand mais pas de forme ronde avec une grande tache sombre sur le pédoncule caudal.                                                                      Kihnichthys ufermanni

 

18a) (16b). Bouche fortement subterminale en forme de bec, dents dentaires médiums autrefois dirigées vers l’avant.                                                Paraneetroplus gibbiceps

https://cichlidamerique.fr/paraneetroplus-gibbiceps-article-n1-repartition-taxonomie-2

18b). Bouche terminale ou modérément subterminale, dents de la mâchoire inférieure médianes dirigées dorsalement.                                                                                     19

 

19a) (18b). Avec un corps allongé et un motif réticulé dans les parties molles de la nageoire dorsale, nageoire caudale et nageoire anale.                                                 20

 

19b). Avec un corps profond ou modérément profond et une bouche terminale.           22

 

20 a) (19a). Avec la bouche terminale, la lèvre supérieure coïncide avec la partie inférieure de l’orbite de la forme oculaire et dorsale : XV-12 et formule anale : IV-9.                                                                                                                 Rheoheros coeruleus

 

20b). Avec bouche moyennement subterminale, Formule dorsale de XVI à XVII-11 à 14 ; formule anale de IV à VI-8 à 10.                                                                                   21

 

21a) Corps avec de petits points qui sont répartis dans la majeure partie du corps, les nageoires pectorales dépassent l’anus, touchant la première ou la deuxième épine anale.

Formule dorsale XVII-11 à 12, formule anale VI-8 ; Présence de taches de rousseur.                                                                                                       Rhéoheros lentiginosus

 

21a). Corps avec absence de petites taches, les nageoires pectorales n’atteignent pas la première épine anale, formule dorsale XVI-13 à 14, formule anale IV à V-10.                                                                                                                          Theraps irregularis

 

22a) (19b). Présence d’une large bande noire qui se déploie à partir de l’opercule jusqu’à un peu au-dessus du milieu du corps pour rejoindre une barre verticale également noir, ladite union se produit juste au-dessus de la première épine anale, simulant un “L” inversé se terminant par la dernière épine de la nageoire dorsale (les écailles de cette marque ont une ligne verticale noire).                    Chuco intermedium

 

22b). Ne présente pas de motif en « L » inversé décrit dans l’option précédente.         23

 

23a) (22b). Présence de 5 à 7 barres foncées (la première barre est oblique), avec présence d’une tache proéminente dans la partie centrale de la quatrième barre verticale, avec ocelle ovale à légèrement carrée sur le pédoncule caudal.                                                                                                                          Mayaheros urophtalmus

 

23b). Absence du motif précédent, on peut néanmoins observer sur le corps l’absence de barres verticales ou des barres incomplètes associées à la partie dorsale du corps formant une bande longitudinale.                                                                                   24

 

24a) (23b). Présence de deux larges barres interorbitales.

A noter que ce caractère est perdu dans les échantillons définis pour Vieja Hartwegi & Vieja breidhori..                                                                                                               25

 

24b). Présence de de plus de deux barres interorbitales ou absence de bandes interorbitales.                                                                                                                  28

25a) (24a) Présence de bandes longitudinales complètes ou incomplètes sur le corps.                                                                                                                                            26

 

25b). Absence de barres horizontales sur le corps.                                                       27

 

26a) (25a). Présence de deux bandes longitudinales : la première bande longitudinale est droite et se situe à la partie médiane du corps, elle va de l’opercule jusqu’à la base du pédoncule caudal.

La deuxième bande est latérale et placées dorsalement parallèle à la première bande longitudinale. Présence de points rouges ou de taches rouges sur la tête.                                                                                                                                           Vieja Hartwegi

 

26b). La bande longitudinale médiane est nettement fragmentée, formant une série de taches séparées ou connectées qui s’estompent devant et qui n’atteignent pas l’opercule.

Absence de la deuxième barre latérale.

Absence des points rouges ou des taches rouges qui sont remplacés, au lieu de cela, par de petites taches sombres sur les côtés de la tête.                            Vieja Breidohri

 

27a) (25b) Présence d’une tache en forme de salle sur la nuque, juste à la partie supérieure des barres interorbitales.

La coloration du corps est blanche avec de nombreuses marbrures (taches sur les écailles).

Présence de 2 séries de spots noir placés latéralement le long de la ligne latérale et milieu du flanc, (chez les spécimens plus âgés, les taches postérieures deviennent plus diffuses ou sont absentes).                                                            Maskaheros argentéa

 

27b). Pas de tache en forme de selle sur la nuque.

La couleur du corps est grisâtre ou vert olive avec de nombreuses rangées de petites taches brun rougeâtre disposées le long du corps.

Le corps est non tacheté.

Présence de quatre barres verticales qui s’estompent progressivement et deviennent discrètes et réduites à deux ou trois points sur la ligne latérale supérieure chez les adultes.

Chez les spécimens vivants, la tête est couverte de nombreuses taches bleu turquoise vif.                                                                                                      Maskaheros regani

 

28a) (24b). Présence de fines barres ou lignes brunes avec des tons métalliques à travers la région interorbitaire, le museau et les joues (généralement sept).                                                                                                                      Chiapaheros grammodes

 

28b). Absences de barres interorbitaires.                                                                       29

 

29a) (28b). Présence de barres longitudinales sur le corps (complète ou incomplètes).                                                                                                                                            30

 

29b) Bande longitudinale fragmentée ou absence de bandes longitudinales dans le corps.                                                                                                                              31

 

31a) (29b). Larges barres verticales noirs sur le corps (généralement au nombre de cinq), avec une grande tache quadrangulaire qui s’étend sur presque tout le pédoncule caudale et présence d’écailles noires sur la majeure partie du corps.                                                                                                                                            Ocura heterospila

 

31b). Absence de barres verticales : la bande longitudinale médiane est nettement fragmentée, formant une série de taches séparées ou connectées qui s’estompent dans la partie antérieure et n’atteignent pas l’opercule.

Absence d’écailles noires.                                                                         Vieja breidhori

 

30a) (29a). Présence de deux barres longitudinales sur la caisse (complète ou incomplète).                                                                                                                    31

 

30b). Présence d’une barre longitudinale (complète ou incomplète).                            32

 

31a) (30a). Présence d’une grande tache operculaire sombre qui s’étend jusqu’au borde de l’œil.

Présence d’une barre longitudinale complète et présence d’une seconde barre longitudinale partielle sur le flanc supérieur complétement séparée de la bande inférieur.                                                                                                    Vieja bifasciata

 

31b) Présence d’une tache en forme de croissant sur l’opercule.

Le groupe situé dans la partie supérieure de la première bande est formé par la présence de cinq barres verticales incomplètes ressemblant à des taches irrégulières.

Les deux bandes sont séparées par un espace étroit et elle se rejoignent fréquemment.                                                                                             Vieja Hartwegi

 

32a) (30b). Présence d’une bande longitudinale incomplète et foncée.

Forme légèrement anguleuse s’étendant généralement de la base de la nageoire caudale jusqu’à près du milieu du corps.

Cette tâche peut s’étendre ventralement et donner une coloration noirâtre.                                                                                                                                        Vieja melanura

https://cichlidamerique.fr/vieja-synspilum-vieja-melanurum-1ere-partie-1-2?sucuriscan_lastlogin=1

 

32b). Présence de la bande longitudinale irrégulière ou irrégulière complète.               33

 

33a) (32b). Nageoires pelviennes atteignant l’orifice anale.

La proportion de de la quatrième épine de la nageoire dorsale est colonne est à 51-57% de la distance de la ligne latérale supérieure.

Présence d’une frange aux bords longitudinaux continus, arquée et irrégulière.

Le museau et le profil de la tête sont arrondis.                                          Vieja guttulata

 

33b). Les nageoires pelviennes s’étendent au-delà de l’orifice anale, touchant généralement la première épine de la nageoire anale.

La proportion de la quatrième épine dorsale est de 73 à 99% proportionnelle à la distance de la ligne latérale supérieure.

La bande longitudinale comporte des bords réguliers, nets et bien définis.

Le museau et la tête sont anguleux.

Le profil de la tête est droit.                                                                           Vieja zonata

 

34a) (1a). Entre 8 et 12 branchiospines sont situées sur la face inférieure de la première branchie.                                                                                     Coptodon zilli

34b). Entre 14 et 29 branchiospines sont situées sur la face inférieure de la première branchie.                                                                                                                         35

 

35a) (34b). XVII – XVIII épines sur la nageoire dorsale. 19 à 22 branchictenies sur la branche inférieure du premier arc branchial.

Présence de barres très visibles sur la nageoire caudale.           Oréochromis niloticus

épines dans la nageoire caudale et 14 à 28 épines branchiales.                    36

 

36a) (35b). 21 à 28 branchictenis sous le premier arc branchial. XIV à XVI épines sur la nageoire dorsale.

Les yeux sont foncés et l’opercule est tacheté.                              Oréochromis auréus

36b). 14 à 20 branchiospines sur la partie inférieure du premier arc branchial, XV – XVI épines sur la nageoire dorsale. Les yeux sont jaunes ou bleu.

Présence de 5 rangées d’échelles au-dessus de la ligne latérale.                                                                                                                                  Oréochromis mossambicus

GÓMEZ-MARTÍNEZ & AL. Zootaxa 5175 (2) © 2022

Cette clé reprend certains éléments d’identification de la clé précédente. Elle est communiquée à titre de référence car elle est plus récente.

 

1a. Nageoire anale III (occasionnellement IV).                               33 (tilapias africains)

1b. Nageoire anale IV ou plus                                            

  2

 

2a. Mâchoires grandes et protrusibles (protractile).

Le processus ascendant du prémaxillaire atteint ou dépasse la moitié verticale de l’œil lorsque la bouche fermé.                                                                                                  3

 

2b. Mâchoires courtes, peu ou pas protrusibles (modérément protractiles). Le processus ascendant du prémaxillaire n’atteint pas la moitié verticale de l’œil lorsque la bouche est fermée.                                                                                                           6

 

3a. Trois taches noires de chaque côté du corps, une tache sombre au-dessus de l’origine de la ligne latérale supérieure, une autre au milieu de la ligne latérale supérieure. côté, et un troisième à la base du caudale.

Bandes longitudinales absentes.

Couleur dans la vie : principalement brun foncé, brun ou vert olive dans la tête et le corps, la coloration est plus forte dans la partie supérieure et diminue dans la partie ventrale, et la couleur dans les nageoires est plus intense que sur les flancs.                                                                                                                Amphilophus trimaculatus

 

3b. Absence de tendances antérieures; plusieurs taches ou barres verticales sur le milieu du corps.                                                                                                                4

4a. Nageoire dorsale XIV–XVI, 10–13, A. IV–V, 8–10. Le bord antérieur maxillaire dépasse le bord postérieur de l’œil lorsque la bouche est fermée (bouche extrêmement protractile).

Sept taches noires sur le côté du corps de l’opercule au pédoncule caudal. Tache sur pédoncule caudale plus intense et défini.

Couleur dans la vie: jaune clair avec des tons métalliques (la couleur argent et rouge a été signalée hors de l’état) dans la tête et le corps.

Présence de très petites taches sombres sur les écailles.                  Petenia splendida

 

4b. Nageoire dorsale XVII–XIX, 9–11 ; A. VII-VIII, 8-9.

Le bord antérieur maxillaire n’atteint pas le bord postérieur de l’œil.                               5

5a. Trois à quatre ensembles de pores dans la partie antérieure des yeux, chacun avec 10 pores (compter de la narine vers le haut, autour de l’œil).

Les nageoires pectorales courtes, n’atteignent pas la première colonne anale.

Présence d’une tâche à la base de la nageoire pectorale présente.

Petit lobe à angle inférieur de la préopercule présente (absent chez les juvéniles).

Six à huit barres verticales sur le corps (chez les juvéniles, barres verticales non encore formées, un présence continue de la ligne médiane); GR. 14-17.

Couleur dans la vie: brun verdâtre, or brillant, vert doré ou violet plus une marbrure foncée motif dans la tête et le corps.

Barres verticales foncées sur les flancs et deux bandes de tête foncées, première bande de la partie supérieure de l’œil au haut partie de l’opercule et une autre de la partie inférieure de l’œil à la partie inférieure de l’opercule.                                                                                                                                              Parachromis managuensis

 

 

5b. Trois à quatre ensembles de pores dans la partie antérieure des yeux, chacun avec 3-4 pores (compter de la narine vers le haut, autour de l’œil).

Les nageoires pectorales sont longues, atteignent la première épine anale.

Tâche à la base de la nageoire pectorale absente.

Absence d’un petit lobe au niveau inférieur angle du préopercule.

Neuf à dix barres verticales sur le corps; GR. 8 à 13.

Couleur dans la vie: jaune ou jaune olive dans la tête et corps.

Barres verticales foncées sur les flancs et deux bandes de tête foncées, la première bande de la partie supérieure de l’œil à l’opercule et l’autre de partie inférieure de l’œil à subopercule.                                                                     Parachromis multifasciatus

 

6a. Écailles à la base des nageoires dorsale et anale absentes. Tache noire sur la sous-opercule présente.                                                                                                            7

 

6b. Présence d’écailles à la base des nageoires dorsale et anale.

Tache noire sur la sous-opercule absente.                                                                     10

 

7a. Profil de la tête arrondi; GR. 10-14, A. VII-VIII.                                                           8

 

7b. Profil de la tête droit; GR. 14–22, A. VIII–X (rarement VII).                                        9

8a. Motif sombre sur les côtés du corps qui ressemble à un « L » en position horizontale; 3 à 5 (habituellement 4) rangées de joues horizontales balance.

Couleur dans la vie: principalement orange, rougeâtre ou saumon, bleuâtre clair dans la tête et le corps; partie ventrale saumon-orange.

Barres verticales noirâtres sur les flancs (troisième barre noir bleuâtre et particulièrement marqué et formant le motif sombre principal) et noires tache irrégulière sur la partie inférieure de l’opercule plus les taches turquoises sur l’opercule et le subopercule (chez les spécimens fixes, le les taches turquoises sont toujours notoires, mais avec une coloration blanchâtre à noire plus modérée).

Tache ovale noire sur la partie inférieure l’opercule.                       Thorichthys socolofi

 

8b. Motif sombre sur les côtés du corps qui ressemble à un « L » absent; 5–6 rangées d’écailles horizontales des joues.

La couleur dans la vie: principalement jaune dans la tête et le corps, taches bleues luminescentes petites.

Partie ventrale orange clair.

Barres verticales noirâtres sur les flancs (la troisième barre est noire et surtout marquée en haut du côté) et tache ovale noire sur la partie inférieure de l’opercule plus turquoise taches sur le préopercule et l’opercule (chez les spécimens fixes ne sont pas visibles).                                                                                                             Thorichthys helleri

 

9a. Présence d’une tache caudale noire; GR. 18 à 22.

Membranes branchiostégales gris foncé dans la vie (cette coloration ne conserve dans les spécimens). Couleur dans la vie: vert-jaune ou jaune, avec un éclat bleu irisé dans la tête et le corps.

Cinq à six verticales floues barres sur les flancs.

Tache noire sur la partie inférieure de l’opercule plus grosse tache noire sur le milieu et le haut du dos et tache dans pédoncule caudale.                                                                                                                                                                     Thorichthys pasionis

 

9b. Tache caudale noire absente; GR. 14-18. Membranes branchiostégales rouges à la vie (cette coloration ne se conserve pas en fixe spécimens).

Couleur dans la vie: gris à jaune olive dans la partie supérieure du corps et la tête; partie ventrale et en particulier la partie ventrale la partie inférieure de la tête est rouge vif ou orange (chez les mâles reproducteurs, elle est plus perceptible).

Cinq à six barres noires verticales de différentes intensité sur les flancs (la troisième barre est plus colorée) et grande marque noire sur la moitié inférieure de l’opéron.                                                                                                                      Thorichthys meeki

 

10a. Tache caudale du pédoncule (irrégulière, diffuse ou ocellée) située dans la partie dorsale de la ligne latérale.                                                                                             11

 

10b. Tache caudale du pédoncule, située sur la ligne latérale.                                      17

 

11a. Les barres verticales dans le corps sont absentes ou les barres n’atteignent pas la partie ventrale. Deux bandes longitudinales sur le corps.

La première bande va du bord médial de l’œil au pédoncule caudale et la deuxième bande est dans la partie dorsale du corps.

Présence de deux à trois bandes interorbitales sur la tête.

Couleur dans la vie : jaune ou jaune dans la partie supérieure de la tête et du corps, ventrale rouge vif portion, rayures vives sous les yeux et noires, rayures brun clair ou gris cendré sur le corps et la tête.                                                                                                     

 

11b. Barres verticales sur les côtés du corps, ou une bande longitudinale foncée incomplète présente.                                                                                                      12

 

12a. Bande foncée longitudinale incomplète de l’œil jusqu’à la moitié du corps.           13

 

12b. Bandes longitudinales foncées absentes.                                                              14

 

13a. Les pores sur les écailles secondaires de la nageoire caudale présentent, en outre, des pores dans la ligne latérale étendue.

Les nageoires pelviennes ne le font généralement pas atteindre l’origine anale; distalement 2 rangées d’écailles entre les rayons les plus longs de la nageoire dorsale.

Tache latérale arrondie.

SCHMITTER-SOTO (2007) n’inclut pas les modèles de coloration dans la vie, à l’exception de l’abdomen rougeâtre, bien que MILLER (1957) décrive spécimens avec plus de détails : dix ou onze barres verticales ou obliques indistinctes.

Une bande irrégulière ou interrompue s’étendant du haut de l’opercule, ne s’étendant pas plus loin que le milieu de la nageoire dorsale molle et certains individus ont un tache noire proéminente à la base de la moitié supérieure de la nageoire caudale et elle est entourée d’une zone lumineuse; Cette particularité est indistincte ou absente chez d’autres Spécimens.

Les deux plus gros poissons sont totalement noirs.                                     Rocio ocotal

 

 

13b. Pores dans les écailles de la nageoire caudale absents, avec un ou deux pores dans la ligne latérale étendue.

Les nageoires pelviennes atteignent presque toujours l’origine anale; distalement une rangée d’écailles entre les rayons les plus longs de la nageoire dorsale ; tache latérale carrée.

Couleur dans la vie: gris-olive à bleu-vert foncé ou bleu foncé, avec de petites taches irisées blanches ou bleu-vert sur la tête, le corps et les nageoires; et l’abdomen est blanchâtre ou grisâtre.

Huit à onze barres verticales grises ou noires sur les flancs et bande noire qui ne s’étend pas plus loin que le milieu des flancs ; tache ocellée noire proéminente à la partie supérieure de la base du pédoncule caudale.                          Rocio octofasciata

 

14a. Bouche aux lèvres épaissies, mâchoire supérieure projetée.

Six barres verticales dans le corps.

Couleur dans la vie: jaunâtre à vert olive avec brillant écailles bleuâtres dans la tête et le corps.

Six à huit barres verticales noires sur les flancs et des points luminescents bleus et verts sur le partie ventrale de la tête et de la nageoire dorsale.                                                                                                                                           Wajpamheros nourissati 

 

34 . Bouche avec lèvres non épaissies, mâchoire supérieure non projetée et 5 à 9 barres verticales dans le corps.                                                                                      15

 

15a. Huit à neuf barres verticales foncées plus une tache foncée carrée sous la ligne latérale supérieure dans la 5e barre verticale.

Motif réticulé sur présence de nageoires dorsales et caudales.

Présence de lignes bleues et de taches dans la partie inférieure du museau.

Tache caudale non ocellée ; GR.17 à 20.

Couleur dans la vie : verdâtre foncé avec des portions jaunâtres dans la tête et le corps ; taches bleues ou vertes sur les joues, les nageoires caudale et dorsale.                                                                                                                          Cribroheros robertsoni

 

15b.  Cinq à sept barres verticales sans tache dans la partie médiane du corps.

Motif réticulé absent (les nageoires dorsale et anale sont tachetées ou non tachetées mais opaques ou translucides) ; lignes et taches bleues dans la partie inférieure du museau absentes ; tache caudale ocellée ou non ocellée ; GR. 10–16.                        16

 

16a.  Les bords antérieurs des mâchoires sont égaux, ou la mâchoire supérieure dépasse légèrement la mâchoire inférieure.

Cinq barres grises verticales ; tache caudale non ocellée.

La première barre provient de la partie initiale de la nageoire dorsale.

Couleur dans la vie : noirâtre ou blanc (très évident dans la partie ventrale) dans le corps, avec des parties grisâtres sur la tête et les nageoires sont translucides.                                                                                                               Astatheros macracanthus

 

16b.  Le bord antérieur de la mâchoire inférieure dépasse la limite antérieure de la mâchoire supérieure.

Six à sept barres verticales sombres ; tache caudale ocellée.

Couleur dans la vie : vert foncé ou brun orangé, la coloration est plus claire sur le ventre ; barres verticales noires, et la tâche caudale est noire avec un contour blanc et des nageoires opaques.                                                         Mayaheros urophthalmus

 

17a.  Dents spatulées dans la majeure partie de la bouche.                                          18

 

17b.  Dents coniques dans la majeure partie de la bouche.                                           19

 

18a.  Bande noire ou brun foncé présente sur la partie ventrale du corps.

Petite tache sombre dans la partie centrale du pédoncule caudal présente ; corps de forme ronde.

Couleur dans la vie : principalement jaune dans la tête et le corps.

Sept barres verticales sur les flancs et bande dans le ventre décrites précédemment.                                                                                                            Cincelichthys pearsei

 

18b.  Bande noire ou brun foncé dans la partie ventrale du corps absente.

Grande tache sombre sur le pédoncule caudal.

Forme profonde.

Couleur dans la vie : principalement vert olive dans la tête et la partie ventrale et corps gris.

C inq à six barres verticales sur les flancs pouvant se rejoindre et forment une tache dans la partie médiane.                                                               Kihnichthys ufermanni

 

19a. Bouche fortement subterminale (bouche du bec; le bord antérieur de la mâchoire supérieure dépasse la limite antérieure de la mâchoire inférieure).

Ovale corps; D. XVI–XIX, 11–14, A.V–VI, 7–10, GR. 9–12.

Couleur dans la vie: jaune à jaune doré vif ou bleu ciel ou bleu verdâtre dans la tête et le corps.

Taches noires continues de l’opercule à la nageoire caudale.                                                                                                                                            Paraneetroplus gibbiceps

 

19b. Bouche terminale ou modérément sous-terminale (le bord antérieur de la mâchoire supérieure dépasse la limite antérieure de la mâchoire inférieure).                               20

20a. Longue tête; OIT 42–45% SL.

Lignes brunes vives autour de l’œil, du museau et des joues présentes (généralement 7).

Couleur dans la vie: jaune orange ou gris bleuâtre dans la tête et le corps; ventre vert turquoise et taches orange cuivré ou orange brunâtre dans le Flancs.                                                                                                                             Chiapaheros grammodes

 

 

20b. Tête courte; OIT 33–40% SL. Barres interorbitales absentes ou inférieures à sept bandes interorbitales (deux larges barres interorbitales présentes dans Vieja breidohri et V. hartwegi, bien que dans les spécimens fixes, ils puissent être perdus (GOMEZ-GONZALEZ & COLL.. 2018)).                                                                                        21

 

21a. Hauteur de la tête 32–42% SL.

Motif réticulé présent sur la partie molle des nageoires dorsale, anale et caudale (conservé dans des nageoires fixes) spécimens).                                                         22

 

21b. Hauteur de la tête 43–48% SL.

Motif réticulé absent sur la partie molle des nageoires dorsale, anale et caudale.        24

22a. Taches petites sur le corps (apparition de taches de rousseur sur le corps).

La nageoire pelvienne atteint la première colonne anale.

Couleur dans la vie: vert olive à brunir dans la tête et le corps.

Six ou sept barres verticales noirâtres se terminant au milieu du corps et des taches de rousseur brun foncé petit sur le corps.                                      Rheoheros lentiginosus

 

22b. Taches absentes ou corps avec peu de taches de rousseur très dispersées.

La nageoire pelvienne n’atteint pas l’origine de l’anus.                                                  23

 

23a. Rayons dorsaux 11–12, GR. 8–10, A. IV–VI–8. L

es barres verticales de la partie dorsale au milieu du corps, mais n’atteignent pas ventrale.

Bouche terminale, la lèvre supérieure correspond au bord inférieur de l’œil.

Couleur dans la vie: argent à jaune (ou rose-orange chez les femmes), le ventrale la portion est bleue (turquoise chez les femelles) dans la tête et le corps.

La partie dorsale est brune à violette-brun.

Une tâche en forme de selle dans la nuque.

Sept à huit barres verticales brun foncé bien définies traversent les deux tiers supérieurs du corps, se terminant larges et rondes ou des taches carrées au milieu du corps.                                                                                             Rheoheros coeruleus

 

23b. Rayons dorsaux 13–15 ; GR. 12 à 15 ; A. IV–V,9–10.

Barres verticales de la partie dorsale pour atteindre la partie ventrale.

Bouche sous-terminale, supérieure.

La lèvre ne correspond pas au bord inférieur de l’œil.

Couleur dans la vie: jaune dans le corps et la tête.

Sept barres verticales plutôt irrégulières, dont certains s’étendent sur la nageoire dorsale (chez certains spécimens, la partie centrale est plus visible), et la bande noire de l’opéron à la nageoire caudale.

Ventre argenté ou blanc; taches bleues sur certaines écailles du corps.                                                                                                                                       Theraps irregularis

 

24a. Bande noire présente de l’opercule au milieu du corps et se connectant à la barre verticale noire qui provient de la dernière partie dorsale FIN (ressemble à une coche inversée).

Couleur dans la vie: beige jaunâtre dans la tête et le corps, partie dorsale orange brunâtre, écailles noires sur les flancs.                                             Chuco intermedium

 

24b. Personnage précédent absent (24a).                                                                     25

 

25a. Rayures longitudinales sur le corps absentes; larges barres verticales complètes ou bande longitudinale fragmentée dans le corps présent.                                            26

 

25b. Bandes longitudinales (complètes ou incomplètes) sur le corps présent; peut parfois avoir des barres verticales, larges, incomplètes et sensiblement floues dans la partie médiane du corps.                                                                                                29

 

26a. Deux à trois taches présentes sur la partie supérieure du milieu du corps.           27

 

26b. Bande fragmentée présente ou barres verticales sur le corps.                              28

 

27a. Tache en forme de selle sur la partie dorsale de la tête, au-dessus des bandes interorbitales.

Deux taches noires ou noirâtres dans le corps, le d’abord dans la ligne latérale supérieure et l’autre dans le demi-corps (chez les adultes, les taches du corps sont diffuses ou absentes).

Couleur dans la vie: blanc ou argent dans la tête et le corps; taches noires dans les écailles et les taches précédemment décrites.                            Maskaheros argenteus

 

07 . Tache en forme de selle absente.

Couleur dans la vie: grisâtre ou vert olive dans la tête et le corps, taches brun-rougeâtre; corps sans Taches. Quatre barres verticales discrètes sont présentes.

Chez les adultes, ces barres sont réduites à deux ou trois taches sur le côté supérieur ligne (chez les spécimens vivants ou fraîchement récoltés, la tête a beaucoup de taches bleu-turquoise).                                                                      Maskaheros regani

28a. Larges barres verticales sombres sur le corps (généralement 5).

Tache carrée sur le pédoncule caudale et écailles noires sur la majeure partie du corps.

Couleur dans la vie: vert olive et or dans la tête et le corps; motif intense noir décrit antérieurement.                                                                                 Oscura heterospila

 

28b. Barres verticales absentes; La bande longitudinale moyenne est fragmentée, formant une séquence de taches (séparées ou connectées) qui disparaître et ne pas atteindre l’opercule.

Écailles noires sur la majeure partie du corps et tache rectangulaire sur le pédoncule caudal absents. Couleur dans la vie: argenté, gris bleuâtre à bleu acier vif dans la tête et le corps; rayures à peine visibles entre les yeux et petites taches sous l’œil, le menton, la gorge, la poitrine et l’abdomen et rayures (décrites précédemment).                                                                                                                                 Vieja breidohri

 

29a. Une bande longitudinale (complète ou incomplète).                                              30

 

29b. Deux bandes longitudinales (complètes ou incomplètes).                                     32

 

30a. Bande longitudinale foncée incomplète présente (légèrement inclinée), de la base de la nageoire caudale jusqu’à la partie inférieure du demi-corps.

La couleur dans la vie: tête orange intense et corps verdâtre, olive, orange ou doré (la population de Grijalva est vert olive ou vert grisâtre, avec écailles bleuâtres iridescentes dispersées sur le corps, les juvéniles ont des barres verticales mal définies sur les côtés du corps) et rayures (décrit précédemment).                           

 

30b. Bande longitudinale complète ou incomplète présente (régulière ou irrégulière).                                                                                                                                              31

 

31a. Nageoire pelvienne atteignant l’origine anale. Bande longitudinale noire continue, arquée et à bords irréguliers. La couleur dans la vie: principalement bleu ou bleuâtre dans la tête et le corps.

Partie supérieure de couleur jaune métallique verdâtre vif ou vert turquoise; partie inférieure bleu vif, principalement sur le menton et la gorge, les branchies et la poitrine.                                                                                                                     Vieja guttulata

 

31b. La nageoire pelvienne dépasse l’origine anale, atteignant la première épine anale.

Bande longitudinale régulière avec des bordures définies.

La couleur dans la vie: principalement vert olive foncé dans la tête et le corps, parties du corps bleu iridescent.

Bande noire de l’opercule à la base caudale.                                                Vieja zonata

32a. Grande tache sombre irrégulière ou rectangulaire présente, de l’opercule au bord inférieur de l’œil.

Bande longitudinale complète présent, plus la présence d’une autre bande longitudinale partielle supérieure, séparée par une zone blanche (1,5–2 écailles).

La couleur dans la vie: jaune vif ou brun rosé dans la tête et le corps, partie inférieure jaune avec des taches rougeâtres, principalement sur le menton et la gorge, branchies et poitrine.

Présence de deux bandes noire corporelles et deux bandes interorbitales brun flou.                                                                                                                          Vieja bifasciata

 

12 . Croissant de tache sur l’opercule, présente (parfois absente).

Bande droite au milieu du corps et autre bande supérieure formée par la présence de cinq barres verticales incomplètes (ressemblant à des taches irrégulières), deux bandes parfois fusionnées.

Couleur dans la vie: gris argenté au gris olive, au gris olive à jaunâtre, à l’olive au jaunâtre, plus des points irisés sur la tête (chez les adultes, des taches rouges couvrent toute la tête).

Des points rouges au centre des écailles couvrent tout le corps et continuent sur les nageoires dorsale, anale et caudale.

Deux sombres interorbitales barres présentes; généralement ventre rouge chez les adultes.

Deux bandes noires sur les flancs, bande supérieure plus diffuse (voir Gómez-Gonzalez et al..        018)                                                                           Vieja hartwegi

 

33a Branchies totales sur le membre inférieur du premier arc. 8–12.

Couleur dans la vie: vert moussu avec bleu irisé dans la tête et le corps, deux sombres rayures et barres verticales foncées sur les flancs, ventre rougeâtre.                                                                                                                                                   Coptodon zillii

 

33b. Total des branchies sur le membre inférieur de la première arche 14–29.             34

 

34a. Nageoire dorsale XVII–XVIII; GR. 19 à 22 ; barres verticales bien visibles présentes dans la nageoire caudale.

Couleur dans la vie: brun grisâtre dans la tête et le corps.

Série de barres verticales sombres diffuses. Nageoires gris cendré, avec un motif très caractéristique de fines barres sur la dorsale, anale, et nageoires caudales (juvéniles avec une tache sombre à la base de la nageoire dorsale, absente chez les adultes).                                                                                                           Oreochromis niloticus

 

34b. Nageoire dorsale XIV–XVI, GR. 14–28 ; barres verticales sur la nageoire caudale absentes.                                                                                                                        35

 

35a. Total des branchies sur le membre inférieur de la première arche 21–28, D. XIV–XVI. Yeux sombres, opercule tacheté.

Couleur dans la vie: argent bleuâtre ou vert dans la tête et le corps. nageoire caudale rose à rouge à large marge.

Les mâles reproducteurs sont d’un bleu métallique vif intense sur la tête, et un rose intense sur la nageoire caudale.                                                     Oreochromis aureus

35b. Total des branchies-râles sur le membre inférieur de la première arche 14–20 ; D. XV–XVI. Yeux jaunes ou bleus; opercule non tacheté.

Couleur dans la vie: bleuâtre noir dans la tête et le corps, bords des nageoires dorsale et caudale rosâtres (2–5 taches sombres-flancs chez les femelles gris-vert à bleu foncé-gris et 6–7 barres-flancs ou 3 taches-flancs immatures des mâles et juvéniles argentés).                                                                            Oreochromis mossambicus

Il faut se souvenir que le deuxième et dernier membre du genre Rheoheros, Rheoheros lentiginosus, se trouve dans les bassins hydrographiques des rivières Grijalva et Usumacinta.

Par ailleurs, ces cichlidés préfèrent les habitats à écoulement rapide et riches en minéraux avec un substrat rocheux.

En outre, les bacs accueillant cette espèce doivent comprendre de nombreuses cachettes réalisées avec et contre des amas de pierres, de morceaux de bois flotté, des branches enfoncées dans le substrat.

Ces cichlidés atteignent une taille proche de 30 centimètres (10 pouces) de longueur, les mâles Rheoheros lentiginosus sont bleu vif avec de petites taches sombres couvrant tout leur corps, ce qui leur a valu le nom commun de « cichlidé à taches de rousseur ».

Les femelles Rheoheros lentiginosus sont longues et maigres avec des écailles mouchetées d’or, des taches noires et des nageoires accentuées de rouge et de bleu.

Rheoheros lentiginosus est territorial par nature mais ce cichlidé peut être gardé aux côtés d’autres cichlidés robustes dans de très grands aquariums où ils pourront déterminer des territoires distincts formés par des points de repère.

Les Rheoheros lentiginosus ont des habitudes alimentaires similaires à leurs espèces congénères, ils peuvent suivre les mêmes directives d’alimentation de ceux-ci dans un aquarium.

Les conditions optimales de l’eau comprennent des températures de 26 à 30°C (78 à 86°F), un pH compris entre 7,0 et 8,0 et une dureté de 178 à 267 ppm c’est à dire oscillant autour de la neutralité.

De la même tribu « Therapsini », Theraps irregulis se trouve dans le sud du Mexique et sur la côte atlantique du Guatemala.

Présents dans les hautes vallées rocheuses des rivières, ces poissons ont besoin de courant et d’un substrat constitué de roches de taille variable formant des fissures, des crevasses et des grottes. Meublez leurs réservoirs en pensant à ces espaces négatifs.

Atteignant un maximum de 25 à 30 centimètres, les mâles Rheoheros lentiginosussont blanc-bleu vif avec une longue bande noire menant à une nageoire caudale noire.

Les femelles Rheoheros lentiginosus sont longues avec des têtes pointues, avec un corps coloré presque bronzé ainsi que des bandes verticales noires parsemées d’écailles bleu-vert brillantes.

Les Rheoheros lentiginosus sont benthopélagiques par nature, ces cichlidés se nourrissent d’aufwuchs, d’invertébrés et d’algues, et leur alimentation en captivité devrait inclure des granulés de cichlidés de haute qualité, des plats vivants et congelés et des composants comme des flocons d’algues ou de la spiruline.

Légèrement agressif et territorial, l’aquariophile devra s’assurer de toujours maintenir les Rheoheros lentiginosus dans de grands bacs et surtout leur offrir des territoires définis.

Les Rheoheros lentiginosus ne doivent pas être gardés aux côtés d’espèces capricieuses ou de tempérament trop sage afin de ne pas subir la domination de ces poissons.

 

DIAGNOSTIC

Matériel examiné

Rheoheros lentiginosus :

  • LSUMZ 16436 [n= 6, Guatemala : Río Machaquilaito] ;
  • FMNH 109002 [n= 29, Guatemala : Río San Pedro] ;
  • FMNH 109001 [n= 38, Guatemala : Río San Pedro].

Rheoheros gén. nov. est identifié par la forme allongée de son corps et la présence d’un motif unique de taches et / ou de barres sombres situées sur le corps du cichlidé.

Les marques partant de la première tâche (la plus dorsale) traversent souvent la tête en avant de la nageoire dorsale.

Les marques de taches et de barres sont toujours présentes et dorsales au milieu du corps, mais pas ventrales.

Le genre est le plus similaire à Paraneetroplus, cependant, l’apparence de taches de rousseur chez les espèces de Rheoheros est absente chez Paraneetroplus.

De plus, Paraneetroplus possède un crâne beaucoup plus profond (c’est-à-dire la profondeur de la tête) que Rheoheros.

RAPPEL SUR LES ESPECES

Il existe actuellement 2 espèces reconnues dans ce genre :

  • Rheoheros coeruleus (STAWIKOWSKI & U. WERNER, 1987) ;
  • Rheoheros lentiginosus (STEINDACHNER, 1864) (cichlidé à taches de rousseur).

Rheoheros lentiginosus est étroitement apparenté à Rheoheros coeruleus, mais se distingue de ce dernier par sa taille, en effet, Rheoheros lentiginosus est nettement plus gros, et les paupières branchiales des mâles Rheoheros lentiginosus sont ornées de petits points noirs, qui ne sont pas visibles sur les mâles Rheoheros coeruleus.

 

NOMS

Nom originel

Heros lentiginosus, STEINDACHNER, 1864

 

Nom scientifique

Rheoheros lentiginosus, STEINDACHNER, 1864

 

Synonymes

  • Heros lentiginosus, STEINDACHNER, 1864 – Description originale
  • Astronotus (Astronotus) lentiginosus, EIGENMANN, 1893 – nouveau nom
  • Cichlasoma (Cichlasoma) lentiginosum, JORDAN & AL, 1896 – nouveau nom
  • Astronotus lentiginosus, EIGENMANN & AL, 1903 – nouveau nom
  • Cichlosoma lentiginosum, REGAN, 1905 – nouveau nom
  • Theraps lentiginosus, JORDAN & AL, 1930 – nouveau nom
  • Theraps rheophilus, CONKEL, 1993 – synonyme junior
  • Rheoheros lentiginosus, MCENTIMÈTRESAHAN & AL, 2015 – nouveau nom

 

NOM COMMUNS

  • Barzin ;
  • Canchalla ;
  • Mojarra gachupina ;
  • Cichlidé à taches de rousseur ;
  • Cichlidé palenque ;
  • Fräknig ciklid ;
  • Freckled cichlid ;
  • Pistekirjoahven ;
  • Mojarra de Palenque

 

SYNONYMES

  • Heros lentiginosus, STEINDACHNER, 1864
  • Astronotus (Astronotus) lentiginosus, EIGENMANN, 1893
  • Cichlasoma (Cichlasoma) lentiginosum, JORDAN & AL., 1896
  • Astronotus lentiginosus, EIGENMANN & AL, 1903
  • Cichlosoma lentiginosum, REGAN, 1905
  • Theraps lentiginosus, JORDAN & AL., 1930
  • Theraps rheophilus – SEEGERS & STAECK, 1985, avec la localité type à Río Nututun 6 kilomètres au sud de Palenque, Ocosingo, Chiapas, Mexico. Identifié par CONKEL, 1993
  • Theraps rheophilus, CONKEL, 1993
  • Rheoheros lentiginosus, McMAHAN & AL, 2015

 

Histoire taxonomique

  • Heros lentiginosus, STEINDACHNER, 1864 : 62, dénomination originale
  • Astronotus (Astronotus) lentiginosus, EIGENMANN, 1893 : 58, nouvelle dénomination
  • Cichlasoma (Cichlasoma) lentiginosum, JORDAN & AL., 1896:406, nouvelle dénomination
  • Cichlosoma lentiginosum, REGAN, 1905 : 237, nouvelle dénomination (in section Theraps)
  • Theraps lentiginosus, JORDAN & AL. , 1930:418, nouvelle dénomination
  • Theraps lentiginosus, SEEGERS & AL., 1985 : 504, révision taxonomique (lectotype selection)
  • Theraps rheophilus, CONKEL, 1993 : 158, synonyme junior (by SEEGERS & AL, 1985)
  • Rheoheros lentiginosus, McMAHAN & AL., 2015 : 224, nouvelle dénomination (type species)

 

STEINDACHNER, Franz. 1864. “Beiträge zur Kenntniss der Chromiden Mejico’s und Central-Amerika’s“. Denkschriften der Mathematisch-Naturwissenschaftlichen Classe der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften à Vienne. v. 23 (n° 2) ; 57-74.

Histoire

  • Heros lentiginosus, STEINDACHNER, 1864 – description originale.
  • Astronotus lentiginosus, EIGENMANN, 1893 – nouveau nom.
  • Cichlosoma lentiginosum, JORDAN & AL., 1896 – nouveau nom.
  • Astronotus lentiginosus, EIGENMANN & AL, 1903 – nouveau nom.
  • Cichlosoma lentiginosum, REGAN, 1905 – nouveau nom.
  • Theraps lentiginosus, JORDAN & AL., 1930 – nouveau nom.
  • Theraps rheophilus, CONKEL, 1993 – synonyme junior de Rheoheros lentiginosus, McMAHAN & AL., 2015 – nouveau nom.

 

ETHYMOLOGIE

Rheoheros lentiginosus est du genre masculin.

Le mot « Rhéo » vient d’une forme du verbe grec qui signifie « couler ».

Le mythe grec

Dans la mythologie grecque, Rhéo ou Rhoéo (en grec ancien Ῥοὶω / Rhoíô) est la fille de Staphylos et la sœur d’Hémithéa.

On la dit parfois sœur de Molpadie et Parthénie.

Lors du passage de Lyrcos, Rhéo tombe amoureuse de celui-ci, tout comme sa sœur qui devient de ce fait sa rivale (Hémithéa finit par avoir un enfant de Lyrcos).

Plus tard, Apollon la séduisit et la mit enceinte. Staphylos, pensant que l’amant de sa fille n’était qu’un vulgaire mortel et non un dieu, mit celle-ci dans un coffre et l’envoya sur la mer.

Le coffre finit par échouer en Eubée (ou bien à Délos).

Rhéo y mit au monde un fils nommé Anios, qu’elle déposa devant l’autel d’Apollon, qui le prit sous sa protection et le cacha.

Puis elle épousa un mortel du nom de Zarex, fils de Carystos.

Elle en eut cinq (d’autres disent deux) fils.

Cependant seul le nom d’Anios traversa le temps.

Le choix de ce mot fait référence à l’habitat préféré des espèces de ce genre.

Le mot « heros » fait référence au nom générique autrefois utilisé pour de nombreuses espèces de cichlidés néotropicaux.

Héros est le nom générique autrefois utilisé pour de nombreuses espèces de cichlidés néotropicaux. « heros » signifie aussi « héros » en latin.

Le mot « lentigin » qui veut dire « tâche, tâche de rousseur » vient du latin « lentigo ».

Le mot « osus » est un suffixe latin qui vient en complément du mot « lentigin » et dont la combinaison avec veut ce terme « lentiginosus » veut dire « couvert de taches de rousseur ».

L’explication la plus plausible est la référence aux multiples taches brillantes présentes sur le corps des Rheoheros lentiginosus.

– 

DESCRIPTION

Première description

McMAHAN, CALEB D & W.A MATAMOROS, K.R PILLER & P. CHAKRABARTY. 2015. “Taxonomie et systématique des herichthyins (Cichlidae: Tribu Heroini), avec la description de huit nouveaux genres d’Amérique centrale“. 

Zootaxons. v. 3999 (n.2), p. 211-234. DOI : 10.11646/ZOOTAXA. 3999.2.3

 

Espèce type 

Heros lentiginosus – STEINDACHNER, 1864

Originaire du Guatemala & Mexique.

 

Types

Lectotype : NMW 17381 (1),

Paralectotype : NMW 17382 (1).

Deux syntypes ont été collectés par Carl BARTHOLOMÄUS HELLER à Tabasco, ils sont conservés au Musée d’histoire naturelle (Naturhistorisches Museum) [Vienne].

Le premier, NMW 17381, un spécimen de 22 centimètres de longueur totale (probablement un mâle) a été désigné par SEEGERS & STAECK (1985 : 504) comme lectotype.

Le deuxième NMW 17382, un spécimen de 18,5 centimètres de longueur totale, a également été désigné paralectotype.

 

Espèce décrite

  • Rheoheros coeruleus – STAWIKOWSKI & WERNER, 1987
  • Rheoheros lentiginosus – STEINDACHNER, 1864

 

Référence ZOOBANK

N°009F9B65-2CDE-4BE4-B870-2CE3D02F2026.

 

MORPHOLOGIE

APPARENCE

C’est une espèce caractérisée par la combinaison d’une forme de corps allongé et d’un motif de taches ou de barres sombres sur le corps.

Les marques partant de la première tache (la plus dorsale) traversent souvent la tête en avant de la nageoire dorsale.

Les marques de taches et de barres sont toujours présentes et dorsales au milieu du corps mais pas ventrales.

Ce genre est similaire à Paraneetroplus, cependant, la présence des taches de rousseur n’est pas constatée chez Paraneetroplus.

D’autre part Paraneetroplus possède un crâne beaucoup plus profond (hauteur de tête) que Rheoheros.

La coloration générale est grise avec de petites taches sombres. 

Les nageoires ont des teintes cramoisies et bleues. 

 

Corps

Le corps est allongé, comprimé sur côtés et avec 6-7 petites bandes verticales visibles selon l’humeur du poisson.

Le profil dorsal est presque rectiligne, à l’exception de ses extrémités antérieure et postérieure légèrement incurvées.

Le profil de l’abdomen décrit un arc très peu profond.

La plus grande largeur de la couverture branchiale équivaut à 1½ diamètre d’œil.

Dans la symphyse de la mandibule, on remarque de très petits pores.

Tout le corps est densément ponctué de points de couleur brune.

La forme générale de cette espèce est très allongée et comprimée, la plus grande hauteur du corps environ 2,5 à 2,7 fois la longueur de la tête 3,5 fois la longueur du corps.

Les épines de la nageoire anale sont au nombre de 6 et sont dures.

Le profil de l’occiput et du museau est légèrement convexe, celui du front concave.

Le profil dorsal est presque rectiligne, à l’exception de ses extrémités antérieure et postérieure légèrement incurvées.

Le profil de l’abdomen décrit un arc très peu profond.

 

Tête

La tête est haute, le front est concave.

La tête est fortement acuminée (se terminant en pointe) chez les individus plus jeunes.

La hauteur de la tête est égale à la longueur de la tête, la largeur de la tête atteint à peine la moitié de celle-ci.

Le diamètre de l’œil est égal à la longueur de la tête.

L’œil est plus près de l’extrémité supérieure de la fente branchiale que de l’extrémité antérieure de la tête de la moitié de la longueur de son diamètre et se trouve dans la moitié supérieure de la tête sur toute sa circonférence.

La distance de l’œil à la ligne médiane du front est égale à la longueur de son diamètre.

Le grand bord antérieur de l’œil est long d’un peu plus de 1 millimètre.

Le diamètre de l’œil est de 2 millimètres.

Les narines sont légèrement en avant du coin de la bouche, à plus d’un diamètre d’œil du bord antérieur de l’œil.

Le bord postérieur de l’avant-paupière est fortement incliné vers l’avant, droit, le bord inférieur est légèrement convexe.

La plus grande largeur de la couverture branchiale équivaut à 1½ diamètre d’œil.

On remarque en première observation, dans la symphyse de la mandibule, de très petits pores.

La bouche est bordée avec 6 séries d’écailles.

La fente aplatie de la bouche ne s’étend pas sous le bord antérieur de l’œil, est presque horizontale et est plus longue que large.

La longueur de la bouche entourée de lèvres charnues dépasse le diamètre de l’œil, qui est la longueur de la tête.

La fente aplatie de la bouche ne s’étend pas sous le bord antérieur de l’œil, elle est presque horizontale et est plus longue que large.

La longueur de la bouche entourée de lèvres charnues dépasse le diamètre de l’œil, qui est la longueur de la tête.

Les dents centrales de la rangée externe de dents se distinguent par leur longueur.

Le profil de l’occiput et du museau est légèrement convexe, celui du front concave.

 

Les nageoires

Nageoires pectorales

Les nageoires pectorales arrondies sont de courte longueur et, lorsqu’elles sont allongées, n’atteignent même pas la fosse anale, qui est elle-même à près d’un diamètre de l’œil de la base de la première épine anale.

 

Nageoires pelviennes

Les nageoires pelviennes naissent un peu en arrière de la base pectorale, sont un peu plus longues (=1, la longueur du corps) que les nageoires pectorales et atteignent la fosse anale avec leur pointe.

 

Nageoire dorsale

La nageoire dorsale commence verticalement au-dessus de l’apex émoussé de l’opercule et contient 17 rayons, dont le premier rayon mesure un peu plus de quatre fois la longueur du dernier.

La hauteur de la 17e épine dorsale est égale à la moitié de la longueur de la tête, tandis que la hauteur du sixième rayon articulé de la nageoire dorsale n’est que légèrement inférieure à la longueur de la tête.

 

Nageoire anale

Les pointes de la nageoire anale se distinguent bien et sont dures.

La sixième d’entre elles est un peu plus longue que la dernière épine dorsale et est presque deux fois plus forte que celle-ci.

La longueur de la base de la nageoire anale n’est que légèrement inférieure à la moitié de la longueur de la nageoire dorsale.

 

Nageoire caudale

La longueur de la nageoire caudale fait 1/3 fois la longueur du corps.

Le bord postérieur de la nageoire caudale est légèrement concave.

Cette nageoire, en raison de sa taille et de sa forme, est parfaitement adaptée pour la nage en eaux vives.

 

 

Les écailles

Les écailles sont délicates, de taille moyenne dans l’ensemble, et à moitié imbriquées.

Les plus grandes écailles du milieu du corps sont de longueur égale à 1 œil de diamètre, en moyenne plus hautes que longues et tronquées presque verticalement à l’extrémité avant.

Vers le bord postérieur, les écailles diminuent considérablement de hauteur.

Les rayons en éventail de la moitié couverte des écailles ne s’étendent généralement pas sur le tiers avant de la longueur de l’écaille et n’émergent que rarement d’un point de départ commun.

Le nombre de rayons en éventail est parfois supérieur à 20.

Les rayons dorsaux et anaux articulés sont fortement écaillés à leur base.

De plus, sur la base des huit dernières épines dorsales, une gaine étroite, formée de deux rangées d’écailles, s’étend comme une gaine.

Dans le cas de la nageoire caudale, les écailles atteignent plus de la moitié de la longueur des rayons latéraux des nageoires.

La branche supérieure de la ligne latérale s’étend sur 23 écailles et se termine au-dessus de la quatrième écaille de la branche inférieure, qui se ramifie sur 16 écailles au total, dont les trois dernières reposent sur la base écorchée de la caudale.

Entre la fente branchiale et la caudale, on compte 34 écailles dans une rangée longitudinale, tandis qu’entre la nageoire dorsale et la ventrale 20, sur le pédoncule caudal, il y a 8 à 9 écailles dans une rangée transversale.

Entre le début de la ligne latérale supérieure et la première épine dorsale il y en a neuf, entre l’extrémité de la même branche de la ligne latérale et la base du huitième rayon dorsal articulé seulement quatre écailles sur une rangée verticale.

Comme chez les espèces décrites précédemment, des écailles tubulaires se trouvent sur la nageoire caudale entre les deuxième et troisième rayons au-dessus et les quatrième et cinquième rayon en dessous du milieu de la nageoire caudale.

 

COLORATION

La moitié inférieure du corps est jaune vin, la partie supérieure brun olive.

Chaque écaille est de couleur plus claire à sa base qu’initialement au bord libre.

Six à sept bandes brunes indistinctes parcourent les deux tiers supérieurs du tronc.

De plus, à l’exception du front, du museau et de l’arrière de la tête, tout le corps, mais surtout les joues et les paupières, est densément couvert de taches brunes.

De plus grandes taches brunes se trouvent partout sur la dorsale et la caudale, tandis que sur l’anale, elles ne se trouvent qu’entre les derniers rayons des membres.

La membrane entre les rayons articulés dorsaux et anaux a une teinte bleuâtre.

Les rayons ventraux internes sont jaunâtres, les rayons externes bleu-violet.

Le pectoral est brun-jaune sale.

Les nageoires ou parties de nageoires restantes sont brun-jaune foncé.

La couleur de frai est claire, avec des rayures foncées plus distinctes.

 

Des colorations différentes

Il existe en fait deux variétés de cette espèce. 

La coloration des deux variétés est la même, mais le type grand est plus court et nain que le type à corps long. 

Il existe plusieurs formes de couleur selon le lieu de capture : les individus du Guatemala sont particulièrement joliment colorés en bleu et vert.

Préférant les courants forts des habitats montagnards, Rheoheros coeruleus n’est que l’une des deux espèces classées dans le nouveau genre “Rheoheros”.

Ces « cichlidés » se distinguent physiquement par leur corps long avec des taches sombres.

Atteignant environ 4,5 pouces de longueur à maturité, ils présentent de beaux corps bleu argenté avec leurs taches noires caractéristiques.

Collectés dans la rivière Tulija, les Rheoheros lentiginosus se portent mieux dans des environnements toujours composés avec une combinaison :

  • d’eau claire ;
  • de fonds rocheux ;
  • de végétation aquatique ;
  • du courant.

Légèrement agressifs envers leurs congénères, les Rheoheros lentiginosus doivent être gardés par couples constitué(s) ou en petits groupes et toujours dans un grand espace.

Les Rheoheros lentiginosus peuvent être hébergés paisiblement aux côtés d’autres cichlidés robustes et de poissons-chats.

Rappel : Les eaux de l’aquarium des Rheoheros lentiginosus doivent être maintenues à des températures comprises entre 23°C et 25°C (73°F et 77°F), un pH de 7,0 à 8,0 et une dureté de 160 à 356 ppm.

 

TAILLE

La longueur maximale de cette espèce est :

  • Mâles jusqu’à 25 centimètres TL ;
  • Femelles jusqu’à 20 centimètres TL

Son corps (plat et élancé) a une longueur maximale de 25 centimètres et est parfaitement adapté à la nage dans des courants forts, puisque ses nageoires sont arrondies chez les deux sexes afin de présenter moins de résistance à l’eau et, en plus, il a un très long pédoncule caudal qui lui permet d’avoir beaucoup d’élan.

Le museau est allongé et la bouche placée en position basse en font un animal parfaitement adapté à son environnement.

Les femelles sont 5 à 7 centimètres plus petites que les mâles.

Le corps est allongé qui accroit cette sensation de longueur chez ces poissons et permet de les distinguer de Maskaheros argentéa avec lequel ils partagent esthétiquement beaucoup de points communs. 

La longueur maximale ne dépasse pas 25-26 centimètres même lorsque ces poissons sont élevés en captivité dans de bonnes conditions de maintenance.

Le lectotype analysé mesurait 22 centimètres de longueur totale. KULLANDER (2003 : 644) ce qui en fait, donne une taille maximale de 25 centimètres, qui est également rapportée par STAWIKOWSKI & WERNER (1998 : 414).

Les femelles restent comme d’habitude plus petites que les mâles d’environ 5 centimètres.

 

SIGNES DISTINCTIFS

Rheoheros est principalement caractérisé par un motif de couleur unique de taches et/ou de barres sombres sur un corps allongé.

 

DIFFERENCIATION

Rheoheros lentiginosus se distingue du reste des cichlidés d’Amérique centrale par la dénomination d’un corps allongé avec une profondeur de 36 à 38 % dans la longueur standard, un museau aussi long que la partie postérieure de la tête, six épines (et quatre rayons) dans la nageoire anale, queue légèrement émarginée avec des lobes arrondis (REGAN, 1905 : 237).

De plus, un corps et des nageoires verticales tout tachetés de points noirs lui donnent son nom spécifique.

Ce dernier caractère auquel il faudrait y ajouter la présence de ses joues jaunes et une longueur maximale plus grande de 22 contre 12 centimètres, permet de différencier Rheoheros lentiginosus de son plus proche parent : Rheoheros (Theraps) coeruleus.

Les deux espèces sont cependant si proches qu’elles peuvent être conspécifiques puisque l’argument de la différence de taille n’est pas soutenu dans toutes les populations de Rheoheros lentiginosus.

La coloration de Rheoheros lentiginosus est très similaire à celle de Theraps coeruleus, mais elle se distingue par le rouge sur les nageoires, les teintes bleues et peut ou non avoir des taches verticales sur les flancs.

C’est une espèce étroitement liée à Theraps coeruleus, de sorte que sa reproduction (y compris le rituel d’accouplement et de ponte) est similaire à la seule exception que Rheoheros lentiginosus n’a pas tous les changements de coloration que présente cette autre espèce.

 

DUREE DE VIE

Aucune donnée connue.

 

DIMORPHISME SEXUEL

Quand les Rheoheros lentiginosus sont jeunes ou non matures, il est très difficile de voir la différence entre les sexes, mais il est fort probable que le mâle, en grossissant, à la différence de la femelle obtienne des nageoires non appariées plus pointues et plus longues.

https://www.bing.com/rp/zYRmeqAEd4Z0yDRz8nuL0syHMEI.svg

Il existe une nette différence entre les sexes chez les individus adultes.

Le mâle devient le plus grand et développe, avec le temps et l’âge, une petite bosse frontale.

Les femelles sexuellement matures ont une belle tache bleue sur la nageoire dorsale.

Rheoheros lentiginosus est une espèce dont les mâles mesurent environ 25 centimètres.

Les femelles sont toujours plus petites que les mâles.

Les mâles sont plus grands et plus colorés :  les mâles sont bleu vif avec de petites taches sombres couvrant tout leur corps, d’où le nom commun, « Freckled Cichlid », “Cichlidé à taches de rousseur“.

Les mâles possèdent surtout plus de points de rousseur que les femelles et ils ont aussi beaucoup de points de couleurs blanches et grises du corps. 

De leur côté, les mâles peuvent avoir une légère bosse sur la tête, qui n’est pas aussi importante et proéminente que d’autres espèces de cichlidés américains, telles que par exemple, Vieja melanura.

Ce sont surtout les mâles qui ont beaucoup de points sur le corps alors que les femelles en possèdent moins.

Les femelles sont également reconnaissables à leur tâche bleue (sombre) située dans la nageoire dorsale.

Les femelles sont longues et maigres avec des écailles tachetées d’or, des taches noires et des nageoires accentuées de rouge et de bleu.

Les femelles sont moins tachetées, ont une couleur avec une teinte azur.

Les femelles se reconnaissent également à une zone bleutée sur la dorsale, absente des mâles.

Dans certaines populations dont celle du Rio Chacamax, par exemple, les femelles présentent un bleu très intense sur la partie médiane de la nageoire dorsale, avec une tache noire, ce qui les rend faciles à distinguer.

Les femelles sont identifiées par des taches bleu foncé sur les nageoires dorsales.

Les femelles restent plus petites.

Ils sont de couleur blanche / grise et ont divers points (taches de rousseur) sur le corps.

Les mâles en particulier ont beaucoup de points, les femelles moins.

Les femelles sont également reconnaissables à la tâche bleue (foncée) de la nageoire dorsale.

Les mâles sont également légèrement plus allongés et avec des nageoires plus longues que les femelles.

Les femelles sont normalement plus intensément colorées que les mâles.

 

COMPORTEMENT

CARACTERE

Rheoheros lentiginosus est un grand cichlidé agressif qui nécessite un grand aquarium.

La taille de l’aquarium n’est seulement justifiée par son agressivité mais aussi par son besoin de pouvoir évoluer assez librement.

 

Plus l’aquarium sera grand (sans foncièrement être très haut), plus il sera facile d’observer le comportement de recherche de nourriture intéressant de Rheoheros lentiginosus qui a été étudié.

Quand Rheoheros lentiginosus effectue sa recherche de nourriture, de petites pierres ou des feuilles sont retournées, et chaque fois qu’il trouve quelque chose de comestible en dessous, elles sont immédiatement mangées.

Ceci est considéré comme une adaptation à l’eau qui coule.

L’espèce se reproduit dans des grottes naturelle ou anfractuosités situées entre les rochers…

La période de reproduction de Rheoheros lentiginosus survient au moment de la saison sèche qui court de novembre à mai.

 

COHABITATION

Rheoheros lentiginosus est un beau cichlidé au tempérament modérément agressif, mais ce n’est de loin pas le cichlidé le plus facile à élever et à élever avec succès.

Il est beaucoup moins timide que son espèce sœur Theraps coeruleus, mais aussi plus agressif.

Ils peuvent très bien être maintenus en groupe, car l’agression intraspécifique n’est pas très prononcée.

Les poissons de taille plus faible sont généralement ignorés même si occasionnellement de très petits poissons (alevins vivants) seraient mangés.

Dans un bac communautaire de cichlidés AMC, Rheoheros lentiginosus pourra éventuellement montrer des signes d’agressivité surtout en présence d’autres espèces territoriales et de grande taille ou en présence d’espèces réputées agressives.

Dans tous les cas, il faudra aménager le bac en conséquence pour des espèces jugées territoriales trouvent des zones de vie correspondant à leurs besoins ce qui sera toujours très difficile sir le volume de l’aquarium est insuffisant.

Les grottes et les rochers sont nécessaires pour l’aquarium.

La taille minimale du réservoir que je recommanderais personnellement est de 300 litres, même si j’ai gardé le mien dans un aquarium de 1,5 mètre et 400 litres, ce qui semble être parfait pour commencer avec un couple de Rheoheros lentiginosus.

Bien sûr, je suis sûr que certaines personnes réussiraient dans des réservoirs plus petits, mais vous ne pouvez pas vous attendre à y voir un comportement naturel.

Sorti des conditions naturelles dans lesquelles ce poisson vit, il est facile de comprendre son exigence de vie qui nécessite une très bonne qualité de l’eau, car lorsque les conditions de l’eau ne sont pas respectées, Rheoheros lentiginosus devient très vite malade car il est très rapidement sujet aux infections bactériennes qui souvent se concluent par la mort éventuelle du poisson.

La quantité d’oxygène dissous et la température sont aussi deux facteurs particulièrement importants et déterminants pour une bonne maintenance de ces poissons de rivière.

A savoir que si les Rheoheros lentiginosus venaient à souffrir du manque d’oxygène dissous dans leur eau, et en parallèle d’une valeur élevée du second paramètre, la température, cette gêne se manifesterait rapidement par une respiration rapide et haletante des poissons.

Il est aussi important de faire attention à la chimie de l’eau qu’il est préférable de maintenir proche des conditions naturelles de vie en eaux vives de Rheoheros lentiginosus, c’est-à-dire avec un pH supérieur à 7,0 et une dureté supérieure à 5 GD.

Quand ces critères de vie et de maintenance sont bien respectés, la coloration et le comportement des Rheoheros lentiginosus sont optimaux.

L’alimentation n’est pas un problème, car les Rheoheros lentiginosus acceptent avidement tout ce qui leur est offert.

C’est un sujet qui revient souvent avec les cichlidés, il ne faut avoir tendance à leur proposer des aliments riches en protéines ou gras, tout simplement pour éviter les problèmes de digestion.

Les aliments en flocons ou surgelés sont acceptés sans problème et les poissons peuvent être vivre longtemps avec ce régime et sans problème digestif apparent.

Si toutes ces conditions sont remplies, Rheoheros lentiginosus se reproduira très probablement.

 

 

EAU

ENVIRONNEMENT & ZONE DE VIE

C’est un poisson benthopélagique d’eau douce avec un climat tropical (26°C à 30°C), qui vit en Amérique centrale : les eaux à courant rapide et à forte teneur minérale des bassins des rivières Usumacinta et Grijalva sur le versant atlantique du Mexique et du Guatemala (El Petén).

Dans ces lieux, la transparence de l’eau est souvent bien supérieure à dix mètres, mais elle peut aussi être inférieure à un mètre dans certaines régions.

Rheoheros lentiginosus habite des zones de rivières de moins de cinq mètres de profondeur.

L’eau est alcaline avec des mesures de pH de 7,0 à 8,5 et d’une dureté modérée à très élevée.

  • Dureté de l’eau : 10-15 °n ;
  • pH : 7,0-8,0 ;
  • Température : 26-30°C

Rheoheros lentiginosus est une espèce de cichlidé qui vit, en milieu naturel, dans une eau dont la température est toujours comprise entre 26 et 30°C.

Habitué à évoluer en rivière, la température de l’eau du bac ne devra jamais dépasser les 30°C même si Rheoheros lentiginosus semble capable de supporter une température de 33°C pendant une période relativement courte.

D’autre part, la teneur en nitrates devra toujours rester inférieure à 50 milligrammes par litre car Rheoheros lentiginosus ne supporte pas une eau polluée !

La maintenance de Rheoheros lentiginosus dépendra entre autres de la fréquence et du volume des renouvellements d’eau qui devront etre réguliers et importants, au minimum de 20 à 30 % de l’eau du bac une fois par mois.

 Des changements plus fréquents seront un gage de bonne maintenance.

 

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Les Rheoheros lentiginosus sont carnivores et herbivores. 

Dans la nature, Rheoheros lentiginosus se nourrit d’invertébrés sélectionnés dans le périphyton rocheux.

Les menus de prédilection de Rheoheros lentiginosus sont les insectes et leurs larves dont ils se délectent tout particulièrement.

En effet, Rheoheros lentiginosus se nourrit dans les zones à courant rapide ou les rivières à lits rocheux et/ou sablonneux, en piquant du nez et fouillant dans le sable des zones de galets rocheux.

D’après les observations de ces poissons faites en milieu naturel, il semble évident qu’ils se nourrissent petits crustacés, d’escargots et d’invertébrés incrustés dans les rochers, se cachant dans les crevasses ou carrément en dessous des rochers.

En quête de nourriture, les Rheoheros lentiginosus font une sorte de manège qui consiste à tourner régulièrement autour des cailloux à la recherche d’invertébrés cachés, parfois en « aidant » les cailloux « intéressants » à se déplacer provoquant par l’occasion un son aussi caractéristique que perceptible de galets qui s’entrechoquent.

Par ailleurs, il est possible d’observer des individus de toutes tailles se regroupant librement, nageant à contre-courant tout en cherchant des aliments parmi les rochers.

Pendant la phase d’alimentation, les Rheoheros lentiginosus se montrent calmes et non agressifs en tous les cas ils ne présentent peu ou pas d’agressivité entre eux ou envers les autres poissons.

Les analyses ont clairement montré que le contenu de l’estomac des spécimens sauvages se nourrissent principalement d’Aufwuchs et de petits invertébrés.

 

COMPORTEMENT ALIMENTAIRE

Rheoheros lentiginosus habite les rivières aux eaux rapides où il se nourrit de petits crustacés, d’escargots et d’invertébrés, et a un comportement de recherche de nourriture assez particulier.

Le gravier et les cailloux sont retournés, après quoi le poisson regarde rapidement s’il y a des aliments comestibles qui rampent sous la pierre. 

Cette façon particulière de chercher de la nourriture est évidemment une adaptation aux fortes conditions de courant dans lesquelles Rheoheros lentiginosus vit.

Ce comportement peut également être observé dans des conditions de captivité y compris en aquarium.

Les Rheoheros lentiginosus vont chercher leur nourriture dans le sol, entre autres en retournant de petites pierres (encore et encore).

 

EN AQUARIUM

La nourriture doit être composée d’un mélange de crevettes avec une grande proportion de crevettes ou de chair de poisson.

Puisqu’ils prospèrent dans l’eau courante, ils doivent obtenir beaucoup de nourriture pour ne pas devenir chétifs.

 

REGIME

Les Rheoheros lentiginosus montrent une nette appétence pour les régimes riches en viande ou, en captivité, sous la forme de granulés de cichlidés de haute qualité et se satisfont très facilement d’une nourriture congelée.

Mais comme pour beaucoup de cichlidé, il faudra veiller à leur donner une alimentation équilibrée et toujours s’assurer qu’ils reçoivent également une certaine quantité d’aliments végétaux sous diverses formes ou tout simplement de la spiruline.

 

AQUARIUM

Environnement de l’aquarium

Comme Rheoheros lentiginosus est un grand cichlidé et un nageur vif, il nécessite un long aquarium d’au moins 2 mètres et de préférence plus long.

La hauteur, en revanche, n’a pas tellement d’importance.

Rheoheros lentiginosus nécessite un aquarium d’au moins deux mètres, avec une eau cristalline et un fort débit.

Un bac de 600 litres est une bonne base de maintenance pour ce moyen/gros cichlidé.

Le fort débit est nécessaire parce que l’espèce prospère en partie dans l’eau courante, mais aussi parce qu’elle a besoin de plus d’oxygène dans l’eau que d’habitude.

La taille de l’aquarium est importante pour que tous les individus puissent s’épanouir, pouvoir se cacher, manger etc.

À savoir, les individus dominants ont la capacité de courir après les plus faibles au moment des repas. Les plus faibles ne reçoivent alors pas assez de nourriture.

La maintenance des Rheoheros lentiginosus est facile en aquarium, à condition que l’aquarium soit capable de leur offrir un espace de nage libre suffisant.

De plus, il doit également y avoir de nombreuses cachettes, afin qu’ils puissent se retirer et se cacher s’ils sont surpris par quelque chose.

Les Rheoheros lentiginosus ont également besoin d’une bonne circulation de l’eau et des changements d’eau réguliers pour maintenir les valeurs de l’eau aux normes.

Les partenaires des Rheoheros lentiginosus doivent être choisis avec soin.

Des espèces telles que :

  • Maskaheros regani ;
  • Cincelichthys pearsei ; 
  • Thorichthys ;
  • …et bien d’autres sont éligibles.

Les petits poissons, tels que les vivipares, les saumons et les gobies, peuvent également bien servir de compagnons de bac.

 

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Aquariums d’au moins 200 x 50 x 50 centimètres. 

Meubles avec des pierres plus grandes et plus petites, ainsi que des racines individuelles et des plantes robustes.

Un mélange de gravier comme substrat. 

Très bonne filtration et circulation de l’eau. 

Changement d’eau hebdomadaire d’au moins 1/3 du volume de la piscine.

La valeur du pH doit être dans la plage alcaline, sinon aucune exigence particulière n’est imposée aux paramètres de l’eau. 

Pas de socialisation avec des espèces trop agressives. 

Il est préférable de les garder dans un bac spécifique éventuellement peuplé de quelques Tétras ou autres espèces compatibles.

 

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

PLANTES

La présence de plantes dans l’aquarium des Rheoheros lentiginosus n’est pas obligatoire.

Ces cichlidés, n’y prêtent aucune attention et quelques plantes peuvent etre introduites à conditions qu’elles ne soient bien enracinées.

 

ROCHES & SUBSTRAT

Rheoheros lentiginosus vit naturellement dans une eau plutôt basique qui pourra etre reproduite avec l’introduction de roches ayant les mêmes caractéristiques telles que de la meulière ou du travertin.

Comme substrat, un mélange de gravier conviendra parfaitement et donnera l’impression de celui rencontré dans le biotope originel de ce poisson.

 

ECLAIRAGE

Un bon éclairage, pas trop fort fera l’affaire.

 

FILTRATION

Rheoheros lentiginosus est une espèce qui vit dans le courant et par conséquent, en aquarium, elle aura besoin d’une très bonne filtration et tout comme d’une importante circulation de l’eau.

Ainsi pour reproduire à minima les conditions de vie de son milieu naturel, il est conseillé de mettre ne place une filtration surdimensionnée, allant de 10 à 20 fois le volume de l’aquarium et qui sera en mesure de produire un courant important tout comme une très bonne oxygénation de l’eau.

Des pompes de brassage peuvent apporter un complément de courant dans l’eau.

En période chaude, le chauffage de l’aquarium devra etre neutralisé au profit d’un brassage de l’eau fait avec un système d’oxygénation par bulleur.

Changement d’eau hebdomadaire d’au moins 1/3 du volume de la piscine.

La valeur du pH doit être dans la plage alcaline, sinon aucune exigence particulière n’est imposée aux paramètres de l’eau. 

Pas de socialisation avec des espèces trop agressives. 

 

REPRODUCTION

Généralités

Accouplement : Monogamie parentale.

Mode reproduction : Pondeurs sur substrat caché.

Avertissement : Il est conseillé de ne pas mélanger plusieurs espèces du même genre ou différentes variétés d’une même espèce pour éviter tout risque d’hybridation.

Le comportement reproducteur de Rheoheros lentiginosus est l’un des actes les plus fascinants qu’il soit possible d’observer chez les cichlidés d’Amérique centrale.

Le couple prend des couleurs plus vives pendant la saison de reproduction et défend son territoire. 

Ces cichlidés préfèrent frayer dans des crevasses étroites où ils sont cachés.

Les Rheoheros lentiginosus pondent leurs œufs sur une surface plane. 

Comme leurs cousins cichlidés, les deux parents Rheoheros lentiginosus s’occupent des œufs et ensuite des jeunes poissons.

Les parents défendent leur progéniture contre tout agresseur.

Le couvain est généralement très bien soigné et conservé longtemps.

Les alevins peuvent être élevés avec des nauplies d’Artémias ou avec de la nourriture sèche broyée.

Environ 3 jours après le frai, les œufs s’ouvrent et après 4 jours, les larves nagent librement. 

Les jeunes alevins peuvent être nourris avec des micro-aliments et avec des nauplies d’Artémia ou avec de la nourriture sèche moulue. 

Attention, les jeunes Rheoheros lentiginosus sont très sensibles aux changements brusques des paramètres de l’eau.

 

AVANT LA REPRODUCTION

Préparation du bac

Le volume minimum de l’aquarium est d’environ 400 litres.

En plus des espaces ouverts, il devrait y avoir des cachettes. 

Pour éviter la détérioration de la valeur de l’eau à laquelle les Rheoheros lentiginosus sont particulièrement sensibles, changez l’eau régulièrement et assurez une très bonne circulation de l’eau. 

Des espèces telles que Maskaheros regani, Cincelichthys pearsei et Thorichthys sont des compagnons d’aquarium appropriés mais il vaut mieux, afin d’obtenir de meilleurs chances et résultats de reproduction, ne garder que le couple de Rheoheros lentiginosus dans le bac qui servira à leur reproduction.

Les racines, les pierres et les morceaux de roche peuvent être utilisés comme matériaux décoratifs près de la plage de sable. 

L’éclairage ne doit pas être trop fort.

 

Identification d’un couple

La technique est connue et a fait ses preuves : il faut faire l’acquisition d’un groupe de jeunes individus qui grandiront ensemble dans le même bac.

Avec un peu de chance, un ou plusieurs couples se formeront automatiquement au sein du groupe.

Pour déterminer le(s) couple(s) formé(s), l’observation est la meilleure solution.

Au sein d’un couple formé, les deux poissons commenceront alors à défendre un emplacement dans l’aquarium et souvent changeront de couleurs pour se parer de couleurs plus claires que d’habitude.

Parfois, un couple se remarque au sein du groupe parce qu’il défend ses œufs et qu’il a pondu discrètement et à l’abri des vues de son soigneur !

Il faut bien se souvenir que les couples de Rheoheros coeruleus pondront des œufs à l’endroit qu’ils défendent (souvent un trou).

 

Couleurs de reproduction

Les changements de couleur élaborés impliqués dans les phases de reproduction et le système d’accouplement sont uniques chez cette espèce et aussi chez Rheoheros coeruleus.

Les femelles aux couleurs les plus brillantes présentent une couleur de base grise et un mélange de bleu clair et de jaune dans la partie inférieure de la tête, de la poitrine et du ventre, avec des étincelles de jaune sur chaque écaille dans la moitié inférieure du corps.

 

Choix du nid

Ce sont les femelles qui établissent le territoire de reproduction, ce sont elles qui recherchent des zones de débit d’eau plus lent et choisissent une grotte ou tout autre emplacement qui deviendra leur nid.

Les trous dans les troncs d’arbres enfoncés séparés du fond sont de loin les endroits les plus recherchés par les Rheoheros lentiginosus, généralement les femelles plus grosses et plus agressives s’y installent en premier et gardent leur position contre toute tentative d’autres femelles Rheoheros lentiginosus.

En second lieu viennent les grottes formées naturellement par des rochers, que les Rheoheros lentiginosus sont parfois obligés d’agrandir en creusant dans le substrat adjacent.

Il a même été observé parfois certains nids creusés dans le substrat et sous les rochers !

 

Conditionnement des reproducteurs

En la matière, il n’y rien d’exceptionnel à faire pour conditionner un couple de Rheoheros lentiginosus ou un groupe de ces poissons dont potentiellement on pourra obtenir un couple reproducteur !

Une nourriture saine et équilibrée, peut etre enrichie par du vivant pour exacerber le comportement de ces cichlidés aidera en même temps de que bonnes conditions de maintenance.

Des renouvellement s d’eau plus fréquent peuvent aider les poissons à s’accoupler et se reproduire.

 

Formation d’un couple reproducteur

Lorsque les femelles détiennent un territoire, c’est à ce moment qu’elles deviennent territoriales et expriment cette humeur en exhibant sur leur corps une rangée de six à huit grandes taches blanches contrastées (celle du milieu étant la plus visible) disposées longitudinalement sur leurs flancs.

Les taches blanches remplacent les taches noires normales que l’on voit dans la coloration normale.

La coloration normale de la femelle s’intensifie alors.

Ces couleurs aident les mâles à détecter les femelles prêtes à pondre, ils passent sans relâche devant le territoire de ces derniers tandis que les femelles restent à l’entrée de leurs grottes et ignorent normalement les mâles qui passent.

Ces patrouilles peuvent ainsi durer des heures.

Un mâle choisi, toujours plus grand que la femelle, finit par être courtisé par une femelle qui lui ouvre son territoire.

 

Parade nuptiale

Chez les deux espèces de Rheoheros (Rheoheros coeruleus & Rheoheros lentiginosus), l’initiative de la parade nuptiale vient de la femelle.

Par la suite, les deux partenaires potentiels s’entrelacent.

Une fois le couple établi, les mâles et les femelles intensifient leur coloration sur tout le corps et commencent à chasser tous les intrus.

 

Prémices

La surface de frai est ensuite nettoyée par les deux poissons pour qu’ à termes les œufs qui seront pondus ultérieurement soient placés et fécondés.

 

PENDANT LA REPRODUCTION

Ponte

Environ deux cents (selon la taille de la femelle) œufs seront déposés par la femelle qui les « attache » au plafond ou aux parois de la frayère puis les ventile avec ses nageoires pectorales.

Les œufs sont immédiatement fécondés par le mâle.

La ponte terminée, la femelle reste à l’entrée ou à l’intérieur de la grotte de ponte tandis que le mâle patrouille dans les environs immédiats.

 

Période d’incubation & Eclosion

L’incubation en aquarium dure environ 2 jours.

En milieu naturel, il est difficile d’évaluer la durée de cette phase de reproduction.

 

Nage libre des alevins

Les œufs mettent environ deux jours à éclore dans des conditions d’aquarium et quatre jours plus tard, les petits frétillants, ayant consommé leurs lourds sacs vitellins, nagent librement et s’aventurent à l’extérieur de la grotte.

À ce stade, un autre changement de coloration a lieu sur les parents lorsqu’un motif noir apparaît sur une couleur de base blanche à bleu ciel, avec six barres incomplètes descendant du haut vers les taches maintenant noires trouvées longitudinalement sur la partie médiane de leurs flancs, très contrasté sur le fond bleu clair.

Un « U » noir est également formé juste en dessous de la base antérieure de la nageoire dorsale.

 

Garde parentale

Par précaution et pour éviter que les alevins soient emportés par le courant de la rivière, les parents gardent leur progéniture dans une eau où le courant et le débit sont modérément rapides.

Lorsqu’un danger perçu approche, les alevins disparaissent rapidement sous les rochers environnants, et seuls les parents restent, donnant l’impression à l’envahisseur qu’ils ne gardent apparemment rien.

Si l’intrus devient trop envahissant, ils font front !

Une fois que le danger est perçu comme ayant disparu, les alevins commencent à sortir progressivement, un par un, de leur cachette.

Comme il n’y a pas d’études à ce sujet, il est difficile d’évaluer combien de temps les parents garderont leurs bébés, mais des poissons juvéniles d’environ deux centimètres de long sont vus errant parmi les rochers, où ils se réfugient efficacement dans de petites crevasses lorsque le danger approche.

 

Première alimentation des alevins

En première alimentation, les alevins acceptent bien les micro-aliments et les artémias nouvellement écloses.

Lorsqu’ils atteignent environ quatre centimètres de long, on peut observer les jeunes Rheoheros lentiginosus se regrouper avec des adultes à la recherche de nourriture.

Les alevins de Rheoheros lentiginosus se nourrissent à la surface des rochers, probablement à partir de petites larves incrustées, de détritus et d’Aufwuchs[2].

Ils sont très sensibles aux changements d’eau soudains, ce qui signifie qu’ils peuvent contracter rapidement des infections.

 

ELEVAGE

Les Rheoheros lentiginosus grandissent jusqu’à atteindre 25 centimètres chez les mâles tandis que les femelles restent 1/3 plus petites.

Les femelles peuvent également être facilement reconnues par une zone bleuâtre dans la dorsale, qui manque aux mâles.

Ces cichlidés peuvent etre maintenus en groupe, car chez les Rheoheros lentiginosus l’agression intraspécifique n’est pas forte. 

En revanche, il faudra toujours veiller à leur régime alimentaire qui ne devra pas etre trop riche en protéines ni faire l’objet d’une surabondance de nourriture car ces poissons sont rapidement sujets aux maladies intestinales.

 

CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Sans objet.

 

ACTIONS DE CONSERVATION

Sans objet.

 

USAGES HUMAINS

Pêche locale.

 

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans objet.

 

MARCHE AQUARIOPHILE

Espèce peu connue donc très diffusée.

 

STATUT DE CONSERVATION

Rusticité (réf. 120179)

Rusticité : Statut élevé.

Le temps de doublement de la population est inférieur à 15 mois. (Fécondité Kor préliminaire.).

 

Vulnérabilité à la pêche (Réf. 59153)

Vulnérabilité faible (15 sur 100).

 

Statut de la liste rouge de l’UICN (Réf. 125652)

Classé : Non menacé (LC)  

Date d’évaluation : 17 décembre 2018

Rheoheros lentiginosus est évalué par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature dans la Liste Rouge des espèces menacées comme étant (LC) Peu menacée (2018).

On pense que l’espèce est répandue et bien qu’elle soit peut-être en déclin dans certaines parties de son aire de répartition en raison des menaces de déforestation, de dégradation de l’habitat et d’espèces envahissantes, on ne pense pas qu’un déclin de la population mondiale soit susceptible de se produire (DANIELS, 2019).

 

CITES

Non évalué

 

CMSS (Réf. 116361)

Non évalué

 

Menace pour l’homme

 Inoffensif

 

Utilisation par l’homme

FAO – Publication BRUVS

Pêche occasionnelle et aquariophilie.

 

REFERENCES

LITTERATURE

STEINDACHNER, Franz. 1864. “Beiträge zur Kenntniss der Chromiden Mejicos und Central-Amerikas“. Denkschriften der Mathematisch-Naturwissenschaftlichen Classe der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften in Wien. v. 23 (n. 2); 57-74

SUNG, STAN. 1992. “Introducing Cichlasoma lentiginosum“. Cichlid News Magazine

ŘICAN, OLDRICH & L. PIALEK, K. DRAGOVA & J. NOVAK. 2016. “Diversity and evolution of the Middle American cichlid fishes (Teleostei: Cichlidae) with revised classification“. Vertebrate Zoology. v. 66(n. 1), pp. 1 – 102

ARTIGAS AZAS, Juan Miguel. 2014. “Laguna Miramar, part 2“. Cichlid News Magazine. v. 23(n. 4), pp. 22-27.

CONKEL, Donald. 1993. “Cichlids of North & Central America“. TFH Publications. pp. 1-191.

EIGENMANN, Carl H & C. H. Kennedy. 1903. “On a collection of fishes from Paraguay, with a synopsis of the American genera of cichlids“. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia.

EIGENMANN, Carl H. 1893. “Catalogue of the fresh-water fishes of Central America and Southern Mexico“. Proceeding of the United States National Museum. vol. 16 (n. 925): pp 53-60.

GRANADOS-DIESELDORFF, PABLO & M. F. CHRISTENSEN & P. HERMAN KIHN-PINEDA. 2012. “Fishes from Lachuá Lake, Upper Usumacinta Basin, Guatemala“. Check List. v. 8(n. 1), pp. 95-101.

JORDAN, David STARR & B.W. EVERMANN & H.W. CLARK. 1930. “Checklist of the fishes and fishlike vertebrates of North and Middle America. Appendix X“. Report of the US Commissioner of Fisheries. 416-424

JORDAN, David STARR & B.W. EVERMANN. 1896. “Checklist of the fishes and fish like vertebrates of North and Middle America“. Report of the Commissioner of Fish and Fisheries. XXI: 207-584.

KULLANDER Sven. 2003. “Family Cichlidae (Cichlids)“. Check list of the freshwater fishes of South and Central America. pp. 605-654.

LOPEZ-FERNANDEZ, HERNAN & K.O. WINEMILLER & RHEOHEROSL. HONEYCUTT. 2010. “Multilocus phylogeny and rapid radiations in Neotropical cichlid fishes (Perciformes: Cichlidae: Cichlinae)“. Molecular Phylogenetics and Evolution. 55(3): 1070–1086.

MCENTIMÈTRESAHAN, CALEB D. & W.A. MATAMOROS, K. Rheoheros PILLER & P. CHAKRABARTY. 2015. “Taxonomy and systematics of the herichthyins (Cichlidae: Tribe Heroini), with the description of eight new Middle American Genera“. Zootaxa. v. 3999(n. 2), pp. 211-234.

MCENTIMÈTRESAHAN, CALEB D. & A.D. GEHEBER & K. Rheoheros PILLER. 2010. “Molecular Systematics of the Enigmatic Middle American Genus Vieja (Teleostei: Cichlidae)“. Molecular Phylogenetics and Evolution. 57(3):1293-1300.

REGAN, Charles TATE. 1905. “A revision of the fishes of the American cichlid genus Cichlosoma and of the allied genera“. Annals and Magazine of Natural History. (Ser. 7) vol. 16; pp 60-77; 225-243; 316-340; 433-445.

SEEGERS, LOTHAR & STAECK, W. 1985. “Theraps rheophilus nov. spec., ein ungewohnlicher Cichlide Mexikos aus der Cichlasoma-Verwandtschaft“. Die Aquarien- und Terrarien-Zeitschrift (DATZ). pp. 499-505.

STAWIKOWSKI, RAINER & U. WERNE Rheoheros 1998. “Die Buntbarsche Amerikas, Band1“. Ulmer Verlag, Stuttgart.

STAWIKOWSKI, RAINER & U. WERNE Rheoheros 1985. “Die Buntbarsche der Neuen Welt. Mittelamerika“. Essen

MCENTIMÈTRESAHAN, C.D., MATAMOROS, W.A., PILLER, K. RHEOHEROS & CHAKRABARTY, P. (2015). “Taxonomy and systematics of the herichthyins (Cichlidae : Tribe Heroini), with the description of eight new Middle American Genera“. Zootaxa 3999 (2) : 211–234. Doi :10.11646/zootaxa.3999.2.3. PMID 26623572.

ESCHMEYER, WILLIAM N.; FRICKE, RON; VAN DER LAAN, RICHARD, eds. “Rheoheros“. California Academy of Sciences.

FROESE, RAINER AND PAULY, DANIEL, eds. (2021). Species of Rheoheros in FishBase. December 2021 version.

See also Wikidata entry Q21214363.

STEINDACHNER, Franz. 1864. “Beiträge zur Kenntniss der Chromiden Mejico’s und Central-Amerika’s“. Denkschriften der Mathematisch-Naturwissenschaftlichen Classe der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften in Wien. 23(2):57-74 (crc00248).

Artigas AZAS, Juan Miguel. 2014. “Laguna Miramar, part 2“. Cichlid News Magazine. 23(4):22-27 (crc06406).

CONKEL, Donald. 1993. “Cichlids of North & Central America“. TFH Publications. 1-191 (crc00971).

DANIELS, A. 2019. “Rheoheros lentiginosus“. The IUCN Red List of Threatened Species. e.T192908A2179806. DOI: 10.2305/IUCN.UK.2019-2.RLTS.T192908A2179806.en (crc12079) (résumé).

EIGENMANN, Carl H. 1893. “Catalogue of the fresh-water fishes of Central America and Southern Mexico“. Proceeding of the United States National Museum. 16(925):53-60. DOI: 10.5479/si.00963801.925.53 (crc02506)

GRANADOS-DIESELDORFF, PABLO & M. F. CHRISTENSEN, P. HERMAN KIHN-PINEDA. 2012. “Fishes from Lachuá Lake, Upper Usumacinta Basin, Guatemala“. Check List. 8(1):95-101 (crc06670) (résumé).

JORDAN, DAVID STARR & B.W. EVERMANN, H.W. CLARK. 1930. “Checklist of the fishes and fishlike vertebrates of North and Middle America. Appendix X“. Report of the US Commissioner of Fisheries. 416-424 (crc02509).

JORDAN, DAVID STARR & B.W. EVERMANN. 1896. “Checklist of the fishes and fish like vertebrates of North and Middle America“. Report of the Commissioner of Fish and Fisheries. XXI:207-584 (crc02517).

KULLANDER Sven. 2003. “Family Cichlidae (Cichlids)“. Check list of the freshwater fishes of South and Central America. 605-654 (crc01092).

LOPEZ-FERNANDEZ, HERNAN & K.O. WINEMILLER, RheoherosL. HONEYCUTTheraps 2010. “Multilocus phylogeny and rapid radiations in Neotropical cichlid fishes (Perciformes: Cichlidae: Cichlinae)“. 

Molecular Phylogenetics and Evolution. 55(3):

1070–1086. DOI: 10.1016/j.ympev.2010.02.020 (crc02456) (résumé).

MCENTIMÈTRESAHAN, CALEB D & W.A. MATAMOROS, K.Rheoheros PILLER, P. CHAKRABARTY. 2015. “Taxonomy and systematics of the herichthyins (Cichlidae: Tribe Heroini), with the description of eight new Middle American Genera“. 

Zootaxa. 3999(2):211-234. DOI: 10.11646/zootaxa.3999.2.3 (crc06794) (résumé).

MCENTIMÈTRESAHAN, CALEB D & A.D. GEHEBER, K.Rheoheros PILLERheoheros 2010. “Molecular Systematics of the Enigmatic Middle American Genus Vieja (Teleostei: Cichlidae)“. Molecular Phylogenetics and Evolution. 57(3):1293-1300. DOI: 10.1016/j.ympev.2010.09.005 (crc02683) (résumé).

MILLER, Robert RUSH. 2005. “Freshwater Fishes of Mexico“. University of Chicago Press, Chicago. 1-524 (crc01245).

REGAN, Charles Tate. 1905. “A revision of the fishes of the American cichlid genus Cichlosoma and of the allied genera“. Annals and Magazine of Natural History. [Series 7]16:60-77:225-243:316-340:433-445 (crc00042).

SEEGERS, LOTHAR & WOLFGANG STAECK. 1985. “Theraps rheophilus nov. spec., ein ungewohnlicher Cichlide Mexikos aus der Cichlasoma-Verwandtschaft“. Die Aquarien- und Terrarien-Zeitschrift (DATZ). 499-505 (crc00271).

STAWIKOWSKI, Rainer & U. WERNERheoheros 1998. “Die Buntbarsche Amerikas, Band1“. Ulmer Verlag, Stuttgart. 540 (crc01090).

STAWIKOWSKI, Rainer & U. WERNER Rheoheros 1985. “Die Buntbarsche der Neuen Welt. Mittelamerika“. Essen (crc01091).

STEINDACHNER, Franz. 1864. “Beiträge zur Kenntniss der Chromiden Mejico’s und Central-Amerika’s“. Denkschriften der Mathematisch-Naturwissenschaftlichen Classe der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften in Wien. 23(2):57-74 (crc00248).

SUNG, STAN. 1992. “Introducing Cichlasoma lentiginosum“. Cichlid News Magazine (crc00402)

ŘICAN, OLDRICH & L. PIALEK, K. DRAGOVA, J. NOVAK. 2016. “Diversity and evolution of the Middle American cichlid fishes (Teleostei: Cichlidae) with revised classification“. Vertebrate Zoology. 66(1):1 – 102 (crc07292) (résumé).

HEIJNS, W.P.C. 1989. Cichlidae (NVC) 15(3).

 

Citations

ARTIGAS AZAS, Juan Miguel. (oct. 09, 2022). “Rheoheros lentiginosus (STEINDACHNER, 1864)“. Cichlid Room Companion. Consulté le déc. 04, 2022, de: https://cichlidae.com/species.php?id=241&lang=fr. (crc10728)

 

Liens

https://www.inaturalist.org/taxa/605459-Rheoheros-lentiginosus/browse_photos

https://akwa-mania.mud.pl/ryby-i-rosliny/atlas-ryb/ryby-r/rheoheros-lentiginosus/

https://www.nvcweb.nl/visbeschrijvingen/midden-amerika/rheoheros-lentiginosus-steindachner-1864

https://dcg-allgaeu.com/Arten-Berichte-Mittelamerika/Rheoheros-lentiginosus

https://www.cichlids.ru/mcforum/index.php?/gallery/image/24354-rheoheros-lentiginosus/

https://akvariefisk.dk/arter/rheoheros-lentiginosus

 

PHOTOS

https://aquass.ru/product/rheoheros-lentiginosus/

 

VIDEO

 

AUTRES LIENS

https://www.nvcweb.nl/visbeschrijvingen/midden-amerika/rheoheros-lentiginosus-steindachner-1864

https://aquass.ru/product/rheoheros-lentiginosus/

 

LEXIQUE

[1] Chez les sélaciens, une branchicténie, ou parfois les micro-branchicténies, désigne une excroissance du septum interbranchial située du côté pharyngien de la branchie septale. Les branchicténies filtrent l’eau avant son passage au niveau des branchies, comme les branchiospines. Les micro-branchisténies sont ainsi des parois osseuses à l’intérieur de la gorge d’un poisson ayant pour fonction de guider la nourriture vers la gorge et d’empêcher la nourriture de pénétrer dans les branchies ou le système branchial.

[2]   Terme allemand utilisé pour désigner des organismes aquatiques attachés à, mais ne pénétrant pas dans, des substrats vivants et non biologiques. L’aufwuchs se réfère hydrobiologiquement à la croissance submergée (situé sous la surface de l’eau) de substrats (surfaces telles que des pierres) et représente une partie importante du benthos dans l’eau douce et l’eau salée. Aujourd’hui, les termes “périphyton” et “aufwuchs” sont largement utilisés de manière interchangeable, quelle que soit la nature du substrat.