Aequidens metae – EIGENMANN, 1922
Aequidens metae, également connu chez les anglo-saxons sous le nom de “Yellow Acara“, est une espèce de cichlidé très attrayante qui vit dans les rivières calmes d’Amérique du Sud.
Ces poissons ont une couleur de base jaune tanné avec une tâche caractéristique latérale noire; la tâche est séparée par deux bandes verticales d’or pâle à orange.
Mais la caractéristique la plus belle et la plus distinctive de l’Acara Jaune est le marquage irisé électrique, aux reflets couleur de l’or et bleu-vert que l’on observe au-dessus de leurs opercules.
Les Aequidens metae ont sur leurs flancs des écailles métalliques aux reflets or-vert qui deviennent translucides au niveau de leurs nageoires.
Ces animaux brillent de mille reflets et son remarquable, en particulier les mâles qui ont des nageoires dorsales et anales plus allongées que celles des femelles.
Ces poissons sont relativement paisibles, en particulier si l’aquarium est de grande taille car, parfois certains spécimens, quelles que soient les espèces d’Aequidens, peuvent être assez agressifs, en particulier s’ils défendent leur territoire ou en période de reproduction.
Ce sont des poissons qui aiment évoluer dans les couches moyennes et inférieures de l’eau.
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REPARTITION
L’espèce Aequidens metae, est comme son nom d’espèce le suggère, originaire du complexe hydrologique de la rivière Meta dans le bassin de l’Orénoque, en Colombie.
L’habitat est constitué par des ruisseaux et tout petits ruisseaux, jamais dans des zones lotiques.
C’est un cichlidé paisible (jusqu’ici), originaire de la rivière Meta en Colombie.
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DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE
Amérique du Sud tropicale cis-andine, y compris les Guyanes, le drainage Orinoco, le drainage Tocantins, le drainage Parnaíba, le drainage Amazonien et le drainage Paraguay le plus élevé.
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MILIEU NATUREL
Zone de vie : milieu & inférieure. Amérique du Sud, Rio Meta entre la Colombie et le Venezuela.
Biotope : Aequidens metae est endémique du cours supérieur du Rio Meta dans le bassin du fleuve Orinoco.
Dans leur environnement naturel, ces cichlidés vivent dans une eau douce et acide colorée par de la matière organique.
Les roches et le bois mort leur fournissent des cachettes, ils fréquentent aussi de petites rivières du bassin fluvial Meta Colombie), retenant la côte envahie par les plantes.
Vit dans des tronçons de cours d’eau et de rivières relativement lents.
La qualité de l’eau des rivières proches des villes a considérablement diminué au cours des dernières décennies en raison de la pollution de l’environnement.
La rivière Ocoa qui traverse la ville de Villavicencio en Colombie reçoit de gros volumes d’eaux usées domestiques et industrielles.
Afin d’établir l’effet de la contamination des biomarqueurs biochimiques et histopathologiques ont été évalués dans les branchies et le foie des analyses ont été faites sur deux espèces de poissons indigènes (exemple de population pour un aquarium biotope) :
- Astyanax gr. bimaculatus ;
- Aequidens metae.
Ces deux espèces ont été capturés dans trois sites de la rivière Ocoa, dans 3 sites et dans une seconde rivière affluente, pendant la saison des pluies et la saison sèche.
Les résultats ont mis en évidence qu’Aequidens metae était plus sensible à la pollution de l’eau qu’Astyanax gr. bimaculatus.
En général, il s’est aussi avéré que la saison des pluies avait eu un impact négatif plus important sur les poissons surveillés.
Au site S3 (après avoir traversé la ville où les eaux de ruissellement urbaines et les effluents industriels sont évacués et à proximité d’un site d’enfouissement), une inhibition accrue de la réponse anti-oxydante et des dommages aux membranes lipidiques ont été observés; de plus, sur ce site, les altérations histopathologiques étaient plus importantes chez les deux espèces de poissons.
L’impact observé dans cette étude sur la santé des poissons provoqué par la contamination de la rivière Ocoa nécessite la mise en place de stratégies visant à résoudre le problème des rejets d’eaux usées domestiques et industrielles dans les environnements aquatiques en Colombie.
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HABITAT
Biotope: endémique du cours supérieur du Rio Meta dans le bassin de l’Orénoque.
Le Rio Meta, en Colombie, est un affluent du Rio Orinoco.
Aequidens metae se rencontre dans des eaux à mouvement lent, identiques à la rivière Meta en Colombie, avec un ph généralement établie entre 4,5-6 et un Dh de 3 à 9.
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DIFFUSION EN DEHORS SON BIOTOPE
Aucun enregistrement d’introduction d’Aequidens metae n’a été trouvé.
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USAGES HUMAINS
INTÉRÊTS
Selon une étude faite par FROESE et PAULY en 2015, Aequidens metae est sans intérêt pour la pêche et n’a qu’un intérêt limité aquarium pour l’aquariophilie commerciale.
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MENACE POUR L’HOMME
Sans danger.
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TAXONOMIE
(Cliquez pour plus de détails sur la taxonomie des cichlidés)
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RAPPEL SUR LES AEQUIDENS
- Aequidens biseriatus : Taxon invalide => Nouveau taxon valide : Andinoacara biseriatus – REGAN, 1913
- Aequidens chimantanus – INGER, 1956. Distribution: Rio Caroni, affluent du Rio Orinco, Vénezuela.
- Aequidens coeruleopunctatus : Taxon invalide => Nouveau taxon valide : Andinoacara coeruleopunctatus – KNER, 1863.
- Aequidens diadema – HECKEL, 1840. Distribution: bassins des Rios Amazone et Orinco, Brésil, Colombie et Vénezuela.
- Aequidens epae – KULLANDER, 1995. Distribution : Affluents du Rio Tapajós inférieur, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens gerciliae – KULLANDER, 1995. Distribution : Affluents du Rio Aripuanã supérieur, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens hoehnei – Miranda RIBEIRO, 1918. Distribution : Affluents du Rio Araguaia, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens latrifons: Taxon invalide => Nouveau taxon valide : Andinoacara latifrons | Steindachner, 1878)
- Aequidens mauesanus – Kullander, 1997. Distribution: Rios Maués & Arapiuns, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens metae – EIGENMANN, 1922. Distribution : Rio Meta, bassin du Rio Orinco, Colombie.
- Aequidens michaeli – KULLANDER, 1995. Distribution : Rio Xingu inférieur, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens pallidus – HECKEL, 1840. Distribution : bassin du Rio Amazone, Brésil.
- Aequidens paloemeuensis – KULLANDER & NIJSSEN, 1989. Distribution : Rio Paloemeu, affluent du Rio Marowijne, Suriname.
- Aequidens patricki – KULLANDER, 1984. Distribution : Rios Aguytía & Pachitea, bassin de l’Amazone, Pérou.
- Aequidens plagiozonatus – KULLANDER, 1984. Distribution : Bassin des Rios Amazone & Paraná, Brésil.
- Aequidens potaroensis – EIGENMANN, 1912. Distribution : Rio Essequibo, Guyane.
- Aequidens pulcher : Taxon invalide => Nouveau taxon valide : Andinoacara pulcher – GILL, 1858.
- Aequidens rivulatus : Taxon invalide => Nouveau taxon valide : Andinoacara rivulata | GÜNTHER, 1860.
- Aequidens rondoni – Miranda RIBEIRO, 1918. Distribution : bassin du Rio Tapajós supérieur, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens tetramerus – HECKEL, 1840. Distribution : Largement réparti dans les bassins de l’Amazone et de l’Orénoque, Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyane française, Guyana, Pérou, Suriname et Venezuela.
- Aequidens tubicen – KULLANDER & FERREIRA, 1991. Distribution : Rio Trombetas, bassin de l’Amazone, Brésil.
- Aequidens viridis – HECKEL, 1840. Distribution : bassin du Rio Guaporé, bassin de l’Amazone, Brésil.
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DESCRIPTION
Aequidens metae a été officiellement décrit en 1922 par EIGENMANN.
Ce cichlidé du Nouveau Monde tire son nom de Rio Meta, lieu où il a été collecté pour la première fois.
Lieu de prélèvement : Barrigon, Rio Meta, Orinoco et affluent, Colombie.
Aequidens est identifié comme appartenant au groupe des cichlasomes, faisant partie des cichlidés, mais c’est un groupe qui qui diffèrent de celui des cichlasomes à cause de leurs nageoires dorsale et anale nue et leur long pédoncule caudal comprenant 2 à 3 vertèbres absents chez les cichlasomes.
Rappel sur le groupe des cichlasomes (Thèse de M. LONGUY Xavier)
Autrefois genre tiroir de Cichlidés centre et sud-américains, le genre Cichlasoma a finalement été réduit à douze espèces sud-américaines.
Ce genre est maintenant très homogène et ne renferme que des espèces somme toute peu colorées et donc assez peu attractives pour l’aquariophilie.
D’autres espèces sont encore appelées « Cichlasoma », mais le fait que ce terme soit placé entre guillemets montre que c’est une appellation temporaire utilisée en attendant qu’elles soient repositionnées dans un genre nouveau.
C’est par exemple le cas des « Cichlasoma » groupe festae, groupe umbriferum, ou encore groupe facetum.
Ces poissons ne doivent pas être confondus avec les Cichlasoma sensu stricto, avec lesquels ils ont beaucoup de différences.
Dans le commerce aquariophile la plupart des grands Cichlidés sud et centreaméricains sont encore appelés Cichlasoma, alors qu’ils devraient être nommés Heros, Mesonauta, Cryptoheros, Thorichtys, etc…..La révision du genre Cichlasoma et son éclatement en une vingtaine de genres date de 1983.
- Les poissons de ce genre sont de taille modeste (de l’ordre de 15 cm), avec une
morphologie relativement primitive ne témoignant d’aucune véritable spécialisation (espèce généraliste).
Les principales caractéristiques du genre sont :
Pas de bosse frontale ; - Lèvres épaisses (de type américain) ;
- Petite bouche, avec des dents assez grandes ;
- Grandes écailles le long des flancs, au nombre de 22 à 25 ;
- Premier arc branchial sans lobe, avec des branchiospines courtes et peu nombreuses ;
- Base des nageoires impaires écailleuse ;
- Faible nombre de vertèbres ;
- Ligne latérale réduite sur la caudale.
Ils fréquentent surtout les eaux stagnantes et en particulier les zones densément plantées près des rives, les radeaux de plantes flottantes et les zones largement encombrées de végétaux aquatiques ou de feuilles mortes.
Le sol de ces biotopes est souvent recouvert d’une grande quantité de détritus et de débris végétaux. Dans la plupart des cas il s’agit de cours d’eau blanche, parfois d’eau noire.
Les espèces de ce genre se rencontrent sur une très grande
aire géographique, jusque dans des régions d’Amérique du sud où le climat n’est plus tropical mais tempéré.
Les paramètres de l’eau ont peu d’importance pour ces espèces, puisqu’on les trouve dans des eaux dont le pH varie de 5,6 à 7,9, pour une dureté totale de 2 à 25°, parfois même en eau saumâtre. Les eaux stagnantes et chaudes, abondamment plantées où vivent les poissons de ce genre sont souvent très pauvres en oxygène.
Les Cichlasoma semblent pouvoir être capables d’utiliser les parois de leur estomac comme organe respiratoire annexe, car ils résistent très bien hors de l’eau et sont capables de survivre longtemps dans des points d’eau en cours d’assèchement.
Ils se placent alors parallèlement à la surface de l’eau et respirent de longues minutes l’oxygène présent dans la couche superficielle de l’eau.
Aequidens a donc longtemps été un groupe fourre-tout pour les cichlidés d’Amérique du Sud avec trois épines de la nageoire anale et manquant de caractères visibles.
Le genre a été examiné par KULLANDER en 1983, il y a distingué un certain nombre de groupes d’espèces.
La plupart de ces groupes d’espèces ont depuis été reconnus comme des genres à part entières.
Ce sont :
- Bujurquina ;
- Tahuantinsuyoa ;
- Laetacara ;
- Krobia ;
- Cleithracara (KULLANDER & NIJSSEN, 1989).
Il faut également ajouter les espèces de Guianacara qui ont également été traditionnellement incluses dans Aequidens.
Néanmoins, l’espèce Aequidens, « stricto sensu », reste assez vaguement décrit scientifiquement.
A savoir : L’espèce type, Aequidens tetramerus, qui atteint 16 centimètres SL est l’un des cichlidés sud-américains les plus répandus et est enregistrée dans la plupart des bassins de l’Amazonie, du Tocantins et de l’Orénoque et des fleuves Guianans.
Cette espèce a été dernièrement re-décrite par KULLANDER en 1986 à partir de prélèvements fait dans partie occidentale de l’Amazone, par KULLANDER et NIJSSEN en 1989.
L’analyse a aussi portée sur les spécimens surinamais capturé et étudiés par KULLANDER en 1995 ainsi que sur des spécimens du drainage Aripuanã.
Les autres espèces atteignent 10-12 centimètres SL et sont beaucoup plus limitées dans leur distribution.
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CLE DES ESPECES
Aucune clé publiée n’est disponible, cependant, il est possible de se référer à KULLANDER (1986), KULLANDER & NIJSSEN (1989), KULLANDER & FERREIRA (1991) et KULLANDER (1995) pour les guides d’identification.
Plus d’une demi-douzaine d’espèces non décrites sont connues d’après les documents détenus par le musée.
- Nombre d’échantillons : 5
- Date de collecte : 13 mars 1950
- Numéro d’accès : 198928
- Numéro USNM : 163196
- Endroit : Venezuela: à quelques kilomètres de Puerto Ayacucho. Terretores Amazonas, Venezuela, Amérique du Sud
- NMNH – Zoologie des vertébrés – Division des poissons
- ID d’enregistrement : nmnhvz_5225509
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MORPHOLOGIE
Le corps est quelque peu allongé, plutôt haut, aplati latéralement.
La tête est grande, les yeux sont grands.
Les Aequidens metae n’ont pas de gibbosité frontale.
La nageoire dorsale est longue.
Chez le mâle, la nageoire dorsale et la nageoire anale sont allongées et pointues à l’extrémité.
Nageoire dorsale : XIV-XV / 12,
Nageoire caudale : III / 8-10,
Nageoire caudale arrondie, plus longue que la tête.
Échelles : Les échelles comportent une bordure sombre.
Il y a :
- 24 dans le sens de la longueur ;
- 3 en séries sur les mâchoires ;
- 16/12 dans le sens transversal.
Profondeur 2,25 et longueur de tête 3 fois la longueur standard.
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TAILLE
Il atteint une taille moyenne de 16 centimètres à l’âge adulte.
Sa taille maximale est de 20 cm
La taille, sans atteindre celle de Aequidens diadema avec lequel il peut être confondu (pas de tache en dessous de l’œil), peut connaître une croissance jusque 14-16 centimètres, et peut-être plus (on lit parfois 20 centimètres, mais s’agit-il de tailles LS ou LT?) pour les mâles.
L’holotype de la description de 1922 était de taille moyenne et mesurait 12,5 centimètres.
En moyenne, la taille normale des Aequidens metae est :
- Mâle : 18-20 centimètres
- Femelle : 16 centimètres
Dans des circonstances de maintenance exceptionnelles, en aquarium de grande taille, les mâles les plus âgés pourraient atteindre des tailles remarquables allant jusqu’à 30 centimètres, tandis que les femelles restaient plus petites avec une taille atteignant environ 20 centimètres.
Ce sont des tailles qui restent particulièrement exceptionnelles et qui n’ont jamais été observées en milieu naturel.
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COLORATION
Aequidens metae a une couleur de corps de base brun jaunâtre doré sur tout le corps.
Leur caractéristique la plus distinctive et la plus belle est les marques électriques irisées d’or sur leur opercule, les branchies.
Les Aequidens metae sont de couleur beige avec une ligne horizontale noire pâle s’étendant de chaque œil sur les côtés du corps du poisson.
De légères marques orange peuvent être visibles, en particulier sur la moitié dorsale du poisson.
Comme son nom l’indique, ce poisson a deux grandes taches : l’une se trouve au milieu du flanc et l’autre à la base du récit.
Si le poisson est, la tâche du milieu du flanc peut être entourée par une bande de jaune.
La couleur de base sous-jaçente est vert jaunâtre.
En période de reproduction, ils ont une coloration contrastée qui devient particulièrement évidente lors du frai et des soins apportés à la couvée.
En cette période, leur œil est jaune orangé luminescent et le reste du corps, principalement l’opercule, mais aussi la poitrine et la gorge deviennent plus sombres.
L’Acara jaune a également des écailles métalliques aux reflets dorés sur ses flancs qui deviennent translucides à leurs nageoires.
L’orange est la couleur dominante de leurs nageoires caudales et dorsales.
Commentaire général : C’est une espèce avec des variations de couleur différentes.
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SIGNES DISTINCTIFS
Aequidens metae est facilement reconnaissable à sa tache latérale séparée par deux bandes lumineuses et à sa bande verticale brun foncé, encadrée de turquoise, qui descend de l’œil le long du bord antérieur de l’opercule.
Du bord postérieur de l’œil à la base de la nageoire caudale, une bande longitudinale brun foncé passe parfois, plus souvent à sa place, au milieu du corps se trouve une grande tache noire dans la bordure orange.
La couleur dépend de l’humeur des animaux.
Sur la partie supérieure de la base de la nageoire caudale, le même point.
Une tache orange est remarquable à la base de la nageoire dorsale.
Une bande orange passe sur les yeux et le front.
Sur la couverture branchiale, une tache noire allongée est placée dans une bordure bleue brillante.
Les nageoires impaires varient de l’orange au brun, avec des points bleus.
La couleur de base est le jaune clair, avec un éclat bleu clair vers l’arrière du corps.
La couleur des écailles donne un aspect très varié suivant l’angle d’éclairage où par lequel Aequidens metae est observé.
Toutes les nageoires du poisson ont une couleur brunâtre avec des points et des taches bleues, à l’exception des nageoires anale pour laquelle les points et les taches sont absents, et les nageoires latérales où ils sont transparents.
Les nageoires pectorales sont rayées bleu-vert et les nageoires non appariées sont mouchetées de la même couleur.
Le bas du bec (bouche) est coloré avec des rayures bleu-vert, c’est aussi le cas avec d’autres Aequidens.
Une bande brunâtre s’étend de l’œil au sommet de la nageoire caudale.
Cette bande se termine par une tache sombre à la base de la nageoire caudale.
Une bande sombre descend derrière et sous l’œil et s’éclaircit vers l’avant et le bas de la bouche.
Il y a six sortes de « sangles transversales », pas toujours très évidentes à observer, sur le corps, et celle milieu est la plus prononcée, surtout vers le haut.
Sur le corps ovale, haut et plat, les écailles portent un reflet métallique bleu vert surtout sur la moitié inférieure.
Le dos est plus brun tout comme les nageoires, impaires, qui portent en plus des points bleus parsemés.
Les joues sont striées de bleu.
Les marques mélaniques les plus visibles sont :
- Un trait vertical le long du préopercule ;
- Un ocelle dans la moitié supérieure du pédoncule caudal ;
- Une tache située au milieu du corps, au-dessus de la ligne latérale. Cette tâche est entourée de deux bandes verticales couleur miel ;
- D’autres bandes couleur miel sont présentes sur le corps et notamment une entre les deux yeux sur le front et une sur la nuque.
Comme déjà mentionné, la couleur d’Aequidens metae dépend de l’humeur du moment de ces animaux et de leur âge.
En effet, chez les vieux mâles dominants les taches couleur miel disparaissent et seuls l’éclat bleu vert des écailles et les marques mélaniques restent visibles.
D’autre part, les individus dominés et/ou stressés présentent une ligne longitudinale foncée.
Des stries bleues apparaissent sue les joues, une tache de couleur sombre est située au milieu du corps au-dessus de la ligne latérale, cette ligne n’est visible qu’en cas de stress.
Chez les jeunes cette tâche est entourée de deux bandes jaune miel, d’autres bandes de la même couleur sont présentes sur le corps, une entre les yeux et une sur la nuque.
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DIFFERENCIATION
Aequidens metae est très souvent confondu avec Aequidens diadema, ce dernier ne possède pas de bande sous l’œil mais seulement un point et il est également plus facile à reproduire.
Dans ce cas de figure et pour faire la discrimination entre Aequidens diadema et Aequidens metae, il faut savoir que dans le cas d’une ponte d’Aequidens (diadema ou metae ?), avec des poissons d’une taille d’environ 8 huit centimètres, dans un bac alimenté avec de l’eau du robinet, vous aurez certainement à faire à des Aequidens diadema !
Chez les vieux mâles dominants les tâches couleur miel disparaissent seuls l’éclat bleu vert des écailles et les marques mélaniques sont visibles.
Les Aequidens metae n’ont jamais de gibbosité frontale.
Le corps est ovale assez haut et plat; les écailles portent un reflet métallique bleu vert surtout sur la moitié inférieure.
Le dos est plus brun tout comme les nageoires, impaires, qui portent en plus des points bleus. Les joues sont striées de bleu.
Les marques mélaniques visibles sont: un trait vertical le long du préopercule, un ocelle dans la moitié supérieure du pédoncule caudal et une tache située au milieu du corps, au-dessus de la ligne latérale.
Cette tâche est entourée de deux bandes verticales couleur miel.
D’autres bandes couleur miel sont présentes sur le corps et notamment une entre les deux yeux sur le front et une sur la nuque.
Poisson réputé plutôt rare sur le marché aquariophile.
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DUREE DE VIE
10 ans environ.
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DIMORPHISME SEXUEL
Aequidens metae est une espèce de cichlidé très classique, dont le dimorphisme sexuel est parfois délicat à cerner avant que les individus ne soient franchement adultes.
Les mâles ne développent pas de bosse nucale sur le front et les femelles sont à peine plus petites que les mâles.
Par conséquent, il est difficile de sexer, avec certitude et à n’importe quel âge, ce poisson.
Cependant, quelques traits physiques peuvent aider à différencier les sexes : Les mâles ont un profil nucal légèrement plus rond et des nageoires dorsale et anale plus longues.
La nageoire anale et dorsale plus effilées sont des indicateurs fréquents chez les mâles plus âgés.
Le mâle est également plus gros que la femelle, et la femelle généralement plus épaisse et ronde dans la région ventrale.
Les mâles, plus grands, ont des couleurs plus vives.
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NOMS
NOM COMMUNS
Nom de l’espèce : Aequidens metae
- Acara jaune ;
- Meta-Buntbarsch en allemand ;
- Valjaskirjoahven en finnois ;
- Yellow cichlid en anglais ;
- Cichlidés à drapeau, Cichlidé à taches jumelles, Acara jaune – Aequidens metae
- 后 宝丽 鱼 en chinois mandarin ;
- 后 宝丽 鱼 en chinois ;
- 後 寶麗 魚 en chinois mandarin ;
- 後 寶麗 魚 en chinois ;
- Nom latin: Aequidens metae (Acara jaune)
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SYNONYMES
Astronotus (Aequidens) EIGENMANN & BRAY, 1894. Ann. NY Acad. Sci. 7: 616
Désignation originale : Acara tetramerus, HECKEL.
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ETHYMOLOGIE
Aequidens metae a été décrit pour la première fois par EIGENMANN, 1922 qui lui a donné ce nom pour la première fois.
Aequidens metae a été placé dans le genre Aequidens et la sous-famille Cichlasomatinae.
Le nom d’espèce “metae” est relatif à la rivière Meta (Colombie) qui fait partie du bassin de la rivière Orinoco.
Le genre “Aequidens” est dérivé des mots latins :
- « Aequus » qui signifie égal
- « dens » qui signifie dents)
« Aequidens » se traduit grossièrement par “Poisson à dents égales” et se réfère à ses dents de taille qui sont de taille uniforme contrairement à celles de l’Astronotus qui possède des dents antérieures élargies.
« metae » vient du nom de la localité, où ce poisson a été prélevé pour sa première description, le Rio Meta situé en Colombie et qui est un affluent du Rio Orinoco.
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COMPORTEMENT
L’élevage d’Aequidens metae n’est pas facile, ni très compliqué !
C’est une espèce qui peut être gardé dans des aquariums plantés et communautaires, à savoir qu’elle a besoin de se cacher pour vivre en toute quiétude.
Il faut aussi savoir que ces cichlidés sont les plus faciles à nourrir lorsque les conditions de l’eau sont appropriées.
Aequidens metae est un poisson paisible, il ne s’attaque pas aux plantes ni aux décors
Un mâle est assez pointilleux sur le choix du partenaire, par conséquent, il est donc préférable d’avoir un couple qui s’est formé à partir d’un groupe acquis à partir de jeunes exemplaires qui auront grandis ensemble.
L’idéal est réellement de les maintenir en groupe de juvéniles à partir duquel sortira un couple dont les membres se seront choisis eux-mêmes et qui n’auront pas été imposés par l’aquariophile.
Globalement, les Aequidens metae sont des poissons très calmes et malgré leur taille ils peuvent cohabiter avec de petits poissons, à l’exception faite des Characidés et autres poissons assimilés qu’ils chassent avec agilité.
D’une façon générale, les relations intraspécifiques entre Aequidens metae sont bonnes. Un groupe formé nage un peu partout dans le bac et cohabite parfaitement.
Les Aequidens metae sont de nature, très curieux et gourmands, ce sont les premiers à arriver près du nourrisseur, à la verticale de la main qui distribue la nourriture devant l’aquarium.
Les Aequidens metae ont un comportement général qui les rend particulièrement très attachants comme poisson, en outre, ils sont aussi magnifiques et surtout très séduisants quand ils font leurs grands yeux.
Pour débuter avec Aequidens, il est fortement conseillé de maintenir ces poissons en groupe de juvéniles ou en couple.
Comme mentionné précédemment, ce poisson a un tempérament doux et ne devrait être gardé qu’avec des cohabitants disposés de la même manière.
En règle générale, Aequidens metae – Acara jaune est un poisson plutôt paisible. Seulement en période de reproduction, il y a une certaine agression contre les autres habitants.
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COHABITATION
Aequidens metae doit prioritairement être conservé avec des cichlidés d’Amérique du Sud de taille similaire.
C’est un cichlidé tranquille et paisible, qui peut être gardé dans un aquarium communautaire avec d’autres poissons aussi tranquilles.
Il ne faut simplement pas perdre de vue qu’ils peuvent être un peu agressifs pendant le frai.
Les Acara jaunes ont besoin d’un aquarium d’au moins 200-300 litres et devraient disposer de plusieurs endroits où ils peuvent trouver un abri (bois flotté, structures rocheuses ou végétation dense).
Yellow Acara va intimider les petits poissons et manger les plus petits, par conséquent, les compagnons de bac doivent être choisis avec soin et doivent être, autant que possible de taille comparable.
Les compagnons facultatifs pour Aequidens metae peuvent être:
- Geophagus brachybranchus ;
- Geophagus surinamensoids ;
- Geophagus brasiliensis ;
- D’autres grandes espèces d’Aequidens comme Aequidens tetramarus ;
- …
D’après quelques expériences qui ont été rapportées par des aquariophiles ayant maintenus ces poissons, il n’est pas recommandé d’élever ces Acaras avec des scalaires.
Les compagnons idéaux sont les cichlidés d’Amérique du Sud, doux de caractères tels que Mesonauta, Geophagus, etc…
Dans un tel bac, il conviendra de garder seulement un couple d’Aequidens metae avec au maximum un à deux couples d’une autre espèce.
Partir sur un groupe de Microgeophagus ramirezi est une excellente option, car beaucoup de cichlidés nains vivent en groupe, c’est seulement durant la période de reproduction, que le groupe se disloque et que les Microgeophagus ramirezi se « séparent” en couple formés tout en restant assez proches malgré tout du groupe initial.
Il faudra porter son choix sur un groupe composé de 3- 4 mâles pour 3-4 femelles et n’introduire que cette espèce dans le bac d’Aequidens metae.
En revanche, il vaut mieux éviter de porter son choix sur des Apistogramma, qui sont territoriaux car, dans un aquarium, au sol, il risque de ne pas y avoir de place pour les territoires de chacun.
Le risque en la matière est déjà suffisamment important avec une population Microgeophagus ramirezi car il est possible que certains couples devront attendre leur tour pour pondre et potentiellement quelques poissons vivront assez difficilement ces périodes de reproduction.
Comme autres compagnons de bac, il sera possible d’introduire Panaque maccus qui effectivement est bien présent le Rio Meta.
En revanche, aucune indication n’est donnée sur d’autres « ventouses » présentes dans ce rio telles que :
- Farlowella accus ;
- Sturisoma aureum ;
- Farlowella colombiensis ;
- Sturisoma tenuirostre ;
- …
Il n’est pas exclu que d’autres espèces peuplent bien ces cours d’eau, mais elles n’ont pas été rencontrées ou cela n’a pas été rapporté.
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EAU
Aequidens metae est un poisson benthopélagique qui évolue au-dessus du lit de la rivière à des profondeurs d’environ 1 à 3 m dans les rivières d’eaux noires.
Bien que les valeurs de l’eau dans sa zone de détection soient douces et légèrement acides, elles n’ont pas non plus de réel problème avec les valeurs de pH 7,0 et Gh 12.
Aequidens metae accepterait de vivre dans une de plage de pH allant de 4,8 à 6,0.
La qualité du poisson d’eau n’est pas exigeante. Dans la nature, il vit dans une eau extrêmement douce, mais dans les aquariums, il tolère une eau encore légèrement plus dure.
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ENVIRONNEMENT
Eau douce.
Comme souvent avec le genre Aequidens, la température peut monter jusque 30 °C, mais il est préférable de la conserver en deçà, de 24 à 28 °C. 30°C pourrait être recommandé pour la maintenance en aquarium.
Cette espèce a une exigence forte quant à l’acidité, le pH doit franchement être assez bas, de 4,5 à 5,8 si possible, et avec une dureté totale très faible (GH < 3).
Attention aux nitrates, filtrez correctement l’aquarium mais sans pour autant accélérer le débit et le brassage de l’eau qui incommoderaient les poissons !
Globalement, sa maintenance est plutôt réputée pour être facile si les critères suivants sont respectés :
- entre 26°C et 28°C de température.
- pH compris entre 6 et 7.
ZONE DE VIE
Milieu & Fond.
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ALIMENTATION
EN MILIEU NATUREL
Aequidens metae est de nature carnivore et mange de petits insectes, poissons, etc…
Il n’existe pas d’études de données sur l’analyse du contenu de l’estomac des poissons sauvages, en fait, comme beaucoup de cichlidés, c’est un opportuniste et on peut dire qu’au final, ce poisson est omnivore.
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EN AQUARIUM
Aequidens metae est facile à nourrir.
Les aliments vivants et surgelés de toutes sortes sont acceptés.
Il est aussi parfaitement possible de nourrir les Aequidens metae en leur distribuant une variété d’aliments en flocons et en pastilles.
Aequidens metae doit aussi être nourri avec une variété d’aliments, des aliments vivants tels que des artémias adultes, à défaut congelées ou lyophilisées, des vers de vase, des vers de terre, des aliments en flocons et des granulés de cichlidés.
Aequidens metae savourent particulièrement les aliments vivants et leur régime alimentaire devrait parfois être complété de petits poissons vivants (guppys…), de ménés, des crevettes, de vers et de grillons.
En les Aequidens metae acceptent tous les aliments. Ce ne sont des mangeurs capricieux, ils mangent quasiment tout ce qu’on leur propose, à la manière de petits prédateurs.
La nourriture vivante devra être offerte, de préférence à titre de friandise et pour entretenir leur caractère de prédateurs.
La nourriture distribuée sera diversifiée et comportera un apport régulier de matières végétales telles que les épinards et les pois.
Il faudra toujours veiller à garder un équilibre entre les aliments d’origine animale et végétale.
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REGIME
Le poisson est omnivore. Les aliments vivants et surgelés de toutes sortes sont acceptés.
Élevage Aequidens metae – Acara Jaune
Pour les alevins d’Aequidens metae, 2 à 3 jours après leur éclosion, il est possible de les nourrir avec des naupliies d’artémia.
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AQUARIUM
En règle générale, un cichlidé assez paisible qui ne devra être conservé dans un grand aquarium d’une taille atteignant au moins 1,50 mètre de façade.
Etant donné que Aequidens metae évolue dans les couches basses et moyennes des cours d’eau, c’est la surface au sol de l’aquarium qui sera privilégiée par rapport à la hauteur du bac.
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POPULATION
1 couple pour un bac 160-200 litres est une bonne norme.
Le bac doit être construit avec des pierres et du bois flotté, car le poisson nécessite des cachettes.
Des plantes bien ancrées peuvent également être utilisées.
Il ne faut pas garder ce poisson dans un bac trop petit !
Le bac doit être construit avec des pierres et du bois flotté, car le poisson nécessite des cachettes.
Des plantes bien ancrées peuvent également être utilisées.
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CONFIGURATION DE L’AQUARIUM
La configuration du bac des Aequidens metae est typique des cichlidés de cette taille.
Les Aequidens metae apprécient les plantes vivantes, mais il est aussi connu qu’ils les déterrent souvent.
Il est donc conseillé de mettre des plantes avec un système racinaire bien développé, avec des racines dures qu’ils n’abimeront pas quand ils creusent. Les plantes doivent être fermes et bien ancrées.
Outre les plantes vivantes, le bac d’Aequidens metae devra disposer de nombreux espaces de nage libres et ouverts ainsi que des cachettes formées par des racines de tourbière et des rochers.
Les plantes flottantes qui peuvent aussi être introduites dans le bac atténuent la lumière sont recommandées.
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DÉCOR & AQUARIUM BIOTOPE
Aequidens metae préfère donc un aquarium aux plantations denses avec des roches et des racines qui constituent des cachettes pour les poissons. Il conviendra en outre d’ajouter dans son bac quelques roches plates que ces poissons pourront utiliser comme sites de frai.
Dans un bac de reproduction, l’introduction de plantes flottantes dans l’aquarium, atténuera l’éclairage et contribuera à apaiser ces poissons.
Le décor doit être solidement ancré afin qu’il ne puisse pas être entaillé ou renversé.
Les plantes vivantes sont appréciées mais ces cichlidés aiment creuser, peuvent donc déraciner les plantes, donc protéger les racines des plantes à gros cailloux, ou attacher des plantes comme les Anubias et la fougère de Java aux pierres ou au bois.
Il doit y avoir de nombreux abris où les animaux chassés peuvent se retirer.
Le sable filtrant et les pierres peuvent être utilisés comme substrat, tant qu’ils n’ont pas d’arêtes vives.
Pour faire un bac de puriste ressemblant le plus possible au biotope du Rio Meta, il faut savoir, qu’il existe une petite particularité propre à ce Rio : le sable est naturellement blanc et très fin.
Il est possible de se fournir avec un sable à peu près identique en prenant le quartz blanc très fin, car, à la différence le sable de Loire sera trop grossier.
Mais ce n’est pas la seule particularité de ce Rio, il faut aussi des pierres dont la couleur dominante tire le rougeâtre et aussi de belles racines.
Il faut savoir qu’en milieu naturel, parfois, dans certains endroits, on rencontre plus de pierres que de branches et inversement dans d’autres parties de ce Rio c’est l’inverse qui se présente.
Il appartiendra donc à l’aquariophile de trouver cet équilibre, à savoir de faire un décor plus minéral ou constitué de bois, Quelques feuilles séchées constitueront un bonus supplémentaire.
Elles seront déposées dans un coin au pied des pierres ou des racines, par exemple ou, si elles flottent encore, il faudra les laisser dériver et couler au grès du courant créé par le filtre de l’aquarium).
Au mieux, ces feuilles pourront permettre de dégager des zones de sable découvertes.
Pour les feuilles il est suggéré d’utiliser les feuilles de hêtre, les feuilles de chêne, par leur forme particulière cassera l’effet Biotope.
Le recours aux feuilles de Catappa est une excellente option.
Pour ceux qui voudraient pousser plus la recherche d’un biotope le plus ressemblant à celui du Rio Meta, en arbre terrestre, on trouve Arrabidaea chica qui en fait est plus une liane, extrêmement répandue dans le Rio Meta et l’Orinoco.
Il faut savoir que les feuilles Arrabidaea chica étaient traditionnellement utilisées par les indiens d’Amérique du Sud pour se teindre la peau en rouge.
Des feuilles sont retrouvés dans le Rio Meta et ses environs.
Personne n’a fait le test d’utiliser ces feuilles en aquarium, sans parler de la difficulté qu’il existe pour s’en approvisionner…
Il existe aussi d’autres arbres dont les feuilles tombent à l’eau :
- Cecropia ;
- Mauritia flexuosa (plus présent à l’Orinoco tout de même, où il est présent en nombre), c’est un palmier des bords de fleuve,
- Ochroma pyramidale (arbre balsa) en nombre important dans les environs et dans le Rio Meta, c’est un arbre qui lâche pas mal de feuilles dans les Rio, le bois de cet arbre est très utile pour les indiens d’Amérique du Sud qui s’en servent pour faire des canoés car il est tout particulièrement doté de qualités de flottabilité, plus que le liège !
Il existe encore d’autres espèces, mais la liste serait sûrement interminable.
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PLANTES
En ce qui concerne les plantes présentes dans le Rio Meta, il existe bien une Cabomba sp. qui croit dans ce rio. Elle a la particularité d’être différente de Cabomba aquatica et pour l’instant un doute plane sur cette plante.
On trouve dans le Rio Meta :
- Limnophila indica ;
- Echinodorus tennellus ;
- Echindorus horinzontalisla ;
- Cabomba.
Ce sont des plantes rencontrées assez couramment dans ces régions et il n’est pas très de les voir dans le Rio Meta où elles sont assez répandues, comme c’est le cas dans les Rio Negro, Llanos au Venezuela.
Dans le Rio Téfé, on trouve Alternanthera reineckii et il est aussi possible de planter le bac biotope avec des :
- Sagittaria ;
- Platyphylla ;
- Nymphea lotus.
car toutes ces plantes sont présentes dans les différents Rios de la région.
Un complément fait à partir de quelques éléments en plantes flottantes tels que :
- Eichhornia crassipes ;
- Limnobium laevigatum,
Qui sont des plantes qui sont présentes le Rio Meta et apporteront encore une touche de réalisme régional à ce bac biotope.
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FILTRATION
Aequidens metae est un poisson de taille moyenne et doit être conservé dans un aquarium d’environ 200 litres avec une bonne filtration.
Il ne faut oublier que les Aequidens metae proviennent de rivières dont le cours d’eau se déplace lentement.
Il faudra donc veiller à ce que le système de filtration ne brasse pas trop fort l’eau du bac.
Un lit de sable fin et de nombreux abris avec des rochers et du bois flotté sont idéaux pour ce poisson.
L’eau doit être changée de 30% par semaine.
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REPRODUCTION
AVANT LA REPRODUCTION
La reproduction est assez difficile à initier et pour constituer un couple reproducteur car les mâles sont très difficiles dans le choix de leur partenaire.
Comme déjà mentionné, il vaut mieux disposer d’un petit groupe de poissons et les laisser la nature faire son œuvre et le poissons se jumeler pour s’accoupler.
Les Aequidens metae sont monogames.
Le mâle et la femelle assurent ensemble la garde parentale des œufs et la progéniture.
Il faut savoir aussi qu’il presque impossible de faire se reproduire des poissons juvéniles.
À mesure que les mâles atteignent le stade la maturité sexuelle, ils deviennent plus grands en taille que les femelles et leur nageoire dorsale sera étendue.
Les femelles matures, bien que plus petites que les mâles, auront un corps plus arrondi que celui des mâles.
La puberté ou âge auquel Aequidens metae est en capacité de se reproduire survient à l’âge de 10 à 12 mois et une longueur d’environ 8 centimètres.
Après avoir obtenu un couple formé, identifié avec les indications données précédemment et par l’observation du comportement des partenaires, il est possible d’aider à accélérer ou provoquer la reproduction de ces poissons en :
- Abaissant progressivement sur plusieurs le niveau d’eau du bac ;
- Le frais se produit après une légère acidification de l’eau (ph<7.5) ;
- Le remplissant en une fois avec de l’eau plus chaude et bien dé-chlorée.
Cette action peut – ce n’est pas systématique – provoquer le frai des Aequidens metae.
Qualité de l’eau pour la reproduction :
- Température idéale : 26 °C
- PH : Mini : 5 et Maxi : 6,8
Ce sont des pondeurs sur frayères, sur substrat découvert, ils aiment frayer une surface plane.
Les couleurs sont très frappantes pendant la saison de reproduction.
Les couleurs des flancs or, jaune et foncé sont alors très prononcées.
Le mâle montre alors souvent une couleur sombre du menton à la nageoire anale.
Les Aequidens metae ont une coloration contrastée visible lors de la ponte et des soins de la couvée : l’œil est jaune-orange luminescent et le reste du corps, principalement l’opercule, la poitrine et la gorge sont sombres.
Lors de la parade, le mâle peut être assez agressif, surtout si la femelle n’est pas tout à fait prête à déposer des œufs.
Il faut donc veiller à ce que le mâle n’endommage pas trop la femelle avec sa fougue amoureuse.
Cependant, il reste très exceptionnel qu’à l’occasion de la parade amoureuse, la femelle se fasse tuer par le mâle ; il conviendra d’y veiller !
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PENDANT LA REPRODUCTION
Les poissons peuvent frayer à la fois dans l’aquarium général et pendant le frai. Le volume du bac réservé au frai doit être d’au moins 50 litres…le mieux étant de laisser ces poissons se reproduire dans leur bac habituel de maintenance !
Le frai est fourni avec des plantes à feuilles larges comme substrat et plusieurs grosses pierres plates.
Le frai est stimulé en remplaçant 20-30% de l’eau de l’aquarium et en augmentant en même temps la température à 26-28 ° С.
Les futurs parents avant le frai préparent une place pour les larves (feuille d’une plante ou pierre) en la nettoyant des excroissances et de la saleté présente.
Parfois, dans le sable, ils creusent aussi des trous dans le substrat. Cela peut être une pierre, un coin (vitre) de l’aquarium ou l’intérieur d’un pot de fleur.
C’est un pondeur sur substrat découvert.
A l’occasion de leur toute première ponte, comme pour d’autres cichlidés, il, parfois que les poissons aient tendance à manger les œufs.
Ce phénomène est occasionnel et il faudra attendre une prochaine ponte pour obtenir une reproduction réussie !
Les deux parents protégeront les œufs.
Après avoir nettoyé le support, la femelle pondra tout d’abord une quelques dizaines d’œufs qu’elle gardera attentivement pendant que le mâle surveille le territoire.
Rassurée, la ponte reprendra ensuite normalement.
Les femelles expérimentées peuvent pondre au maximum jusqu’à 800 œufs à la fois.
Une ponte normale comprend entre 300 et 400 œufs.
Pendant toute cette période, il convient de veiller à la quiétude du couple et de ne pas le déranger.
Au cours d’une période de frai, la femelle pond au total environ 400 œufs à l’endroit préparé.
Les alevins éclosent après 4 à 7 jours de gestation,
Au bout de 8 à 10 jours, ils acquièrent le stade de la nage libre et commencent déjà à nager sous la protection de leurs parents.
Comme aliment de départ pour les jeunes animaux, vous pouvez donner de la “poussière vivante”, des cyclops et des naupliies après 2-3 jours.
A ce stade, il est aussi possible de nourrir les alevins nouvellement développés ou les aliments secs finement broyés. Cette nourriture doit être ajustée à mesure que les jeunes grandissent.
Si tout s’est bien déroulé, les Aequidens se montrent être de bons parents et ils s’occupent de la progéniture.
Il n’est pas rare que la garde parentale de ces poissons puisse durer jusqu’à six mois.
Les deux parents prennent soin des alevins errants trop loin du nid et les ramène rapidement en les prenant en bouche et en les recrachant ensuite au sein du groupe d’alevins toujours surveillé par l’autre parent.
Dans le cas d’une ponte réalisée en aquarium communautaire, la vie des autres habitants de l’aquarium peut devenir compliquée !
Dans de bonnes conditions de maintenance, les larves grandissent progressivement. Régulièrement de changements d’eau hebdomadaires de 50% du volume d’eau du bac doivent être faits en veillant aux précautions données précédemment.
Une eau standard, environ 7,4 pH et moyennement dur est acceptée pendant la croissance des jeunes poissons.
Ce sont des poissons discrets et parfois la ponte peut échapper à l’aquariophile qui découvrira un jour une femelle Aequidens metae en train garder un nuage d’alevins près des rochers et racines du décor.
Certains retours d’expériences sur internet rapportent qu’il est difficile d’élever des poissons.
Cette difficulté est probablement liée aux besoins et qualités d’eau douce et de la température douce ces poissons réclament en période de reproduction.
Moyennant de bonnes conditions estivales, il est possible de faire réussir la reproduction dans des bassins extérieurs ou en étang, sur si le plan d’eau dispose de bonnes température (eau très chaude) et qu’en plus il est bien planté.
Autre avantage, Aequidens metae pourra bénéficier dans ces conditions d’une nourriture vivante naturelle abondante ce qui ne lui nuira probablement pas.
En conclusion, moyennant le respect de règles basiques, la reproduction d’Aequidens metae n’est plus difficile que la plupart des cichlidés.
La simulation de la saison des pluies peut déclencher le frai avec des poissons bien nourris.
Après quelques semaines avec leurs parents, une certaine proportion des nouveaux alevins peut être transférées dans un bac de croissance pour grandir seuls.
Comme pour beaucoup d’autres cichlidés, il est fortement conseillé des alevins à la garde des parents pour ne pas les traumatiser.
La grande quantité de jeunes dans l’aquarium peut être quelque peu réduite. Cela bénéficiera certainement à la croissance des survivants.
La qualité de l’eau est soumise à une pression encore plus grande avec des populations importantes.
Les alevins peuvent être retirés de leurs parents en toute sécurité après un minimum de 3 semaines et mis à grandir dans d’autres aquariums.
Quand, ensuite les jeunes poissons ont atteint une taille d’environ 2 à 2,5 centimètres, ils peuvent être manipulés seuls.
L’espèce est extrêmement fertile et les poissons ayant atteint une taille de 8 à 10 centimètres peuvent déjà produire une progéniture.
Certains comptes Internet disent que c’est un poisson difficile à élever.
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ELEVAGE
L’élevage d’Aequidens metae n’est pas facile.
Un mâle est assez pointilleux sur le choix du partenaire. Il est donc préférable d’avoir un couple formé à partir d’un groupe.
L’aquarium doit alors être assez grand comme cela a déjà été souligné.
Si vous souhaitez conserver la ponte sans la participation active des parents, les œufs prélevés devront être placés dans un incubateur avec le risque que les parents perdent l’envie et la capacité, à l’avenir, de prendre soin de leurs pontes futures et d’exercent de façon incorrecte les soins de leurs progénitures futures.
Il conviendra de placer cet incubateur dans la zone supérieure du bac, moins fréquentée et dont l’eau est plus brassée.
Cette technique est possible mais peu recommandée.
Elle nécessite une qualités et quantité de soins apportés par l’éleveur plus importants et surtout constants !
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CONSERVATION
MARCHE AQUARIOPHILE
Les captures sauvages sont rarement disponibles et sont généralement mal identifiées.
Il convient d’être attentif aux propositions faites sous le nom d’Aequidens metae qui est souvent confondu avec Aequidens diadema.
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STATUT DE CONSERVATION
- Statut IUCN : Non évalué (NE)
- FISHBASE : n° 12273
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REFERENCES
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Video
https://youtu.be/oOp272DHQCM?t=6
Autres liens
https://www.gramtower.com/hashtag/Aequidensmetae
List of Freshwater Fishes reported from Colombia