Satanoperca leucosticta – Article n°4 (Comportement & Cohabitation)

Satanoperca leucosticta – MÜLLER & TROSCHEL, 1849

Les Satanoperca habitent des eaux calmes et à débit lent, on les trouve souvent près des rives, dans des endroits où la boue est la plus souvent présente, ou quand le sol est constitué d’argile et de sable fin recouvert d’un tapis de feuilles mortes et de débris de toutes sortes…

Avec un tel nom, ce sont pourtant des poissons très timides avec une apparence singulière que leur donne leur museau allongé, leurs gros yeux et leur bouche qui leur donne l’impression de sourire ne permanence.

Rien de diabolique n’existe chez ces cichlidés, si ce n’est leur maintenance qui demande une certaine rigueur et un peu d’expérience : C’est peut-être à cause de tout cela que leur nom leur est venu ?

Ces poissons passent le clair de leur temps à chercher de la nourriture sur le sol, en journée souvent dans des eaux assez profondes afin d’éviter les prédateurs, en particulier les oiseaux qui se rassemblent dans les branches arbres à guetter leurs proies.

La nuit, ils émergent des bas-fonds, vont près des berges pour éviter d’autres prédateurs que sont les poissons-chats qui deviennent plus actifs la nuit.

La liste des prédateurs est encore longue car ces poissons, et leur nom devrait décourager tous ces prédateurs, pourtant, ils partagent aussi les mêmes eaux que les célèbres et peu fréquentables Piranhas.

Finalement, que ce soit son nom ou ces spécificités de maintenance, tout milite pour ne pas s’intéresser à ce magnifique poisson qui ravira son propriétaire et éleveur.

Posséder des Satanoperca leucosticta  c’est un peu comme avoir des bijoux étincelants dans l’aquarium…

Il faudra probablement encore quelques années et surtout prendre le temps de découvrir ce magnifique cichlidé, avant que le nom Satanoperca leucosticta soit bien reconnu parmi les aquariophiles même si, aujourd’hui c’est une autre espèce de Satanoperca, « Satanoperca jurupari », très similaire, qui emporte les faveurs et qui semble bien connue du public aquariophile…

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Satanoperca leucosticta – Article n°3 (Description & Morphologie)

Satanoperca leucosticta – MÜLLER & TROSCHEL, 1849

Les Satanoperca habitent des eaux calmes et à débit lent, on les trouve souvent près des rives, dans des endroits où la boue est la plus souvent présente, ou quand le sol est constitué d’argile et de sable fin recouvert d’un tapis de feuilles mortes et de débris de toutes sortes…

Avec un tel nom, ce sont pourtant des poissons très timides avec une apparence singulière que leur donne leur museau allongé, leurs gros yeux et leur bouche qui leur donne l’impression de sourire ne permanence.

Rien de diabolique n’existe chez ces cichlidés, si ce n’est leur maintenance qui demande une certaine rigueur et un peu d’expérience : C’est peut-être à cause de tout cela que leur nom leur est venu ?

Ces poissons passent le clair de leur temps à chercher de la nourriture sur le sol, en journée souvent dans des eaux assez profondes afin d’éviter les prédateurs, en particulier les oiseaux qui se rassemblent dans les branches arbres à guetter leurs proies.

La nuit, ils émergent des bas-fonds, vont près des berges pour éviter d’autres prédateurs que sont les poissons-chats qui deviennent plus actifs la nuit.

La liste des prédateurs est encore longue car ces poissons, et leur nom devrait décourager tous ces prédateurs, pourtant, ils partagent aussi les mêmes eaux que les célèbres et peu fréquentables Piranhas.

Finalement, que ce soit son nom ou ces spécificités de maintenance, tout milite pour ne pas s’intéresser à ce magnifique poisson qui ravira son propriétaire et éleveur.

Posséder des Satanoperca leucosticta  c’est un peu comme avoir des bijoux étincelants dans l’aquarium…

Il faudra probablement encore quelques années et surtout prendre le temps de découvrir ce magnifique cichlidé, avant que le nom Satanoperca leucosticta soit bien reconnu parmi les aquariophiles même si, aujourd’hui c’est une autre espèce de Satanoperca, « Satanoperca jurupari », très similaire, qui emporte les faveurs et qui semble bien connue du public aquariophile…

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Satanoperca leucosticta – Article n°2 (Taxonomie & Nom)

Satanoperca leucosticta – MÜLLER & TROSCHEL, 1849

Les Satanoperca habitent des eaux calmes et à débit lent, on les trouve souvent près des rives, dans des endroits où la boue est la plus souvent présente, ou quand le sol est constitué d’argile et de sable fin recouvert d’un tapis de feuilles mortes et de débris de toutes sortes…

Avec un tel nom, ce sont pourtant des poissons très timides avec une apparence singulière que leur donne leur museau allongé, leurs gros yeux et leur bouche qui leur donne l’impression de sourire ne permanence.

Rien de diabolique n’existe chez ces cichlidés, si ce n’est leur maintenance qui demande une certaine rigueur et un peu d’expérience : C’est peut-être à cause de tout cela que leur nom leur est venu ?

Ces poissons passent le clair de leur temps à chercher de la nourriture sur le sol, en journée souvent dans des eaux assez profondes afin d’éviter les prédateurs, en particulier les oiseaux qui se rassemblent dans les branches arbres à guetter leurs proies.

La nuit, ils émergent des bas-fonds, vont près des berges pour éviter d’autres prédateurs que sont les poissons-chats qui deviennent plus actifs la nuit.

La liste des prédateurs est encore longue car ces poissons, et leur nom devrait décourager tous ces prédateurs, pourtant, ils partagent aussi les mêmes eaux que les célèbres et peu fréquentables Piranhas.

Finalement, que ce soit son nom ou ces spécificités de maintenance, tout milite pour ne pas s’intéresser à ce magnifique poisson qui ravira son propriétaire et éleveur.

Posséder des Satanoperca leucosticta  c’est un peu comme avoir des bijoux étincelants dans l’aquarium…

Il faudra probablement encore quelques années et surtout prendre le temps de découvrir ce magnifique cichlidé, avant que le nom Satanoperca leucosticta soit bien reconnu parmi les aquariophiles même si, aujourd’hui c’est une autre espèce de Satanoperca, « Satanoperca jurupari », très similaire, qui emporte les faveurs et qui semble bien connue du public aquariophile…

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Satanoperca leucosticta – Article n°1 (Répartition & Biotope)

Satanoperca leucosticta – MÜLLER & TROSCHEL, 1849

Les Satanoperca habitent des eaux calmes et à débit lent, on les trouve souvent près des rives, dans des endroits où la boue est la plus souvent présente, ou quand le sol est constitué d’argile et de sable fin recouvert d’un tapis de feuilles mortes et de débris de toutes sortes…

Avec un tel nom, ce sont pourtant des poissons très timides avec une apparence singulière que leur donne leur museau allongé, leurs gros yeux et leur bouche qui leur donne l’impression de sourire ne permanence.

Rien de diabolique n’existe chez ces cichlidés, si ce n’est leur maintenance qui demande une certaine rigueur et un peu d’expérience : C’est peut-être à cause de tout cela que leur nom leur est venu ?

Ces poissons passent le clair de leur temps à chercher de la nourriture sur le sol, en journée souvent dans des eaux assez profondes afin d’éviter les prédateurs, en particulier les oiseaux qui se rassemblent dans les branches arbres à guetter leurs proies.

La nuit, ils émergent des bas-fonds, vont près des berges pour éviter d’autres prédateurs que sont les poissons-chats qui deviennent plus actifs la nuit.

La liste des prédateurs est encore longue car ces poissons, et leur nom devrait décourager tous ces prédateurs, pourtant, ils partagent aussi les mêmes eaux que les célèbres et peu fréquentables Piranhas.

Finalement, que ce soit son nom ou ces spécificités de maintenance, tout milite pour ne pas s’intéresser à ce magnifique poisson qui ravira son propriétaire et éleveur.

Posséder des Satanoperca leucosticta  c’est un peu comme avoir des bijoux étincelants dans l’aquarium…

Il faudra probablement encore quelques années et surtout prendre le temps de découvrir ce magnifique cichlidé, avant que le nom Satanoperca leucosticta soit bien reconnu parmi les aquariophiles même si, aujourd’hui c’est une autre espèce de Satanoperca, « Satanoperca jurupari », très similaire, qui emporte les faveurs et qui semble bien connue du public aquariophile…

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Isthmoheros tuyrensis – Article n°5 (Reproduction & Conservation)

Isthmoheros tuyrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – RICAN & NOVAK, 2016 Compte tenu de la grande quantité d’espèces de characidés, de loricaridés et même de cichlidés qui se trouvent principalement en Amérique du Sud, on peut supposer que le Panama est, en ce qui concerne la flore et la faune, une zone de transition entre les continents d’Amérique centrale et du sud Amérique. Le Panama mériterait d’être, plus encore, exploré afin de mieux clarifier cette migration, notamment en ce qui concerne la faune piscicole, de l’Amérique du Sud vers l’Amérique centrale. Il y a quelques années plus tôt, le genre Vieja représentait un groupe important, voir majeur parmi les cichlidés d’Amérique centrale. Outre leur aspect imposant, les “Vieja” sont d’une beauté remarquable et ces espèces offrent une large gamme de couleurs et de motifs intéressants. Il faut aussi noter à propos de ces poissons le fait qu’ils peuvent devenir grands, ils peuvent dépasser les 30 centimètres ce qui n’a rien d’exceptionnel, mais ce qui est plus remarquable encore, c’est qu’ils sont principalement herbivores dans la nature et qu’ils acceptent la plupart des aliments en aquarium. Leur répartition géographique s’étend du Mexique, du Guatemala et du Nicaragua en Amérique centrale. En tant que plus gros cichlidés, les “Vieja” ont tendance à se déplacer lentement et sont des poissons relativement paisibles en dehors du frai ou lorsque des œufs ou des alevins sont présents. Ces poissons possèdent une allure typique et peuvent devenir assez trapus, ce qui est très visible notamment grâce à ces bosses nucales graisseuses qui sont courantes chez les grands mâles adultes. Le plus beau des “Vieja” de tous est probablement “Vieja synspilum”, connu pour être grand et joliment coloré dans des rouges vifs et des oranges avec une explosion de couleurs vives : c’est juste un magnifique cichlidé. (more…)

Tahuantinsuyoa macantzatza – 2éme partie

Tahuantinsuyoa Macanzatza  – KULLANDER, 1986

Les cichlidés néotropicaux sont extrêmement variés en morphologie, en comportement et en écologie (LOWE-McCONNELL, 1991) bien qu’ils comprennent moins d’espèces que leurs parents en Afrique qui peuplent les lacs.

Au début du 20éme siècle, lorsque REGAN (1905) a complètement révisé ce groupe, et par voie de conséquence le nombre d’espèces et de genres a considérablement augmenté.

Parmi les nouvelles espèces, une d’entre-elles se distingue par son nom qui est presque imprononçable à la première lecture : Tahuantinsuyoa macantzatza, le cichlidé de l’Empire Inca !

Pendant des années on a craint que ces poissons ne disparaissent et que l’espèce ne s’éteigne, mais finalement, en 2003, des spécimens de plus en plus nombreux sont apparus dans le commerce aquariophile.

Fort heureusement, le commerce aquariophile a permis son importation en plus grand nombre  depuis le début des années 2000.

Tahuantinsuyoa macantzatza n’est pas un gros cichlidé, il est plutôt de petite taille et atteint sa pleine croissance avec une longueur maximale de 12 centimètres, de ce fait, ces poissons conviennent aux aquariums de taille moyenne.

Fort de cet avantage, Ils ont aussi l’avantage de ne pas n’endommager pas les plantes et peuvent donc être logés dans des aquariums décorés de bois de tourbière et de quelques plantes.

Leurs soins intéressants de la couvée en tant qu’éleveurs de bouche larvophile (les œufs sont mis en route et élevés d’abord sur un substrat, puis les larves sont protégées dans la bouche) permettent des observations comportementales exceptionnelles et intéressantes .

En particulier, il est toujours excitant d’observer le transfert des alevins, de bouche à bouche entre les parents.

Pour l’alimentation, ce sont des poissons qui n’ont pas d’exigences particulières posées et pour faciliter le tout, l’eau ne doit pas être trop dure et présenter une tendance légèrement acide.

Tahuantinsuyoa macantzatza est une espèce relativement récente dans le monde de l’aquariophilie, malheureusement peu connue et qui a été décrite seulement à la fin du 20ème siècle.

Bien qu’ils se reproduisent dans l’aquarium, ils peuvent être difficiles à frayer mais restent une espèce rare dans l’aquariophilie.

Cette espèce permet les observations intéressantes du comportement.

En particulier, il est toujours passionnant d’observer le transfert des alevins entre les parents.

Ce cichlidé sud-américain de taille moyenne est donc attrayant à plus d’un titre, on ne le trouve que dans des zones quelque peu reculées du moyen et du haut Rio Ucayali au Pérou.

Très similaires aux célèbres « Pulcher » et « Green Terrors » du genre Andinoacara, ces cichlidés sont suffisamment uniques pour avoir été placés dans leur propre genre.

Dans la nature, ils habitent des eaux rocheuses et rapides et sont une espèce robuste et adaptable dans l’aquarium.

Avec leur petite taille, ils sont beaucoup plus petits que certains de leurs proches parents et un couple sera généralement à l’aise dans un aquarium de taille moyenne.

Même si ce cichlidé pourtant originaire de cette région ne répond pas aux critères de l’expression “C’est le Pérou !” signifiant qu’il est une pure merveille et richesse, d’une certaine façon, il confirme néanmoins l’expression montrant ainsi que même s’il n’est pas si extraordinaire et que sa découverte ne figurait pas un véritable eldorado, il n’en reste pas moins un poisson riche à découvrir !

A l’époque de Pizarro et Atahualpa le roi des Incas, le Pérou était un symbole de richesse et  le nom était devenu commun pour désigner un trésor ou une fortune.

La découverte assez récente de la présence de Tahuantinsuyoa macantzatza au Pérou révèle qu’il existe encore des trésors à y découvrir !

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