Tout sur …Terminalia catappa : L’utilisation en Aquariophilie [2ème partie]

L’utilisation de Terminalia catappa

DANS LES AQUARIUMS et en AQUACULTURE

Les poissons captifs développent assez souvent des infections ou des troubles des écailles et des téguments qui les rendent fragiles et obligent les éleveurs à utiliser des antibiotiques.

Les éleveurs de poissons tropicaux (surtout en Asie) ont essayé de récréer des conditions qui se rapprochent du naturel en ajoutant des débris végétaux au fond des bacs. 

L’ajout de feuilles sèches de Badamier parait très efficace, elles libèrent progressivement leur contenu en substances phénoliques (tanins, flavonoïdes, acides-phénols) ce qui assainit l’eau, interagit sans doute sur le mucus de l’épiderme des poissons et améliore leur résistance aux infections. Continue reading

Histoire de l’Aquariophilie : de l’Antiquité à nos jours [1ère partie]

Histoire de l’aquariophilie

Peu d’aquariophiles, d’eau douce ou d’eau de mer, connaissent vraiment l’histoire de leur hobby l’aquariophilie et plus particulièrement l’histoire de la science qui fut précurseur de notre hobby : l’Aquariologie.

Par aquariologie, on entend tout ce qui étudie les faunes (ichtyologie) et flores (botanique aquatique) de l’aquarium et du bassin de jardin.

L’aquariologie regroupe quelques étapes importantes des sciences de divers domaines d’activités avec l’eau: aquacultureaquariophiliebiologiezoologie, etc.

L’aquariologie étudie les milieux aquatiques captifs, fermés, principalement les aquariums.

Un spécialiste en aquariologie est un aquariologue (terme officiel), mais est parfois qualifié d’aquariologiste (terme impropre).

Cette chronique va vous permettre d’en savoir un peu plus sur cet art apparu il y a plus de 50 000 ans dont le développement s’est accéléré au XIX siècle et qui constitue notre passion actuelle.

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Livres – LES CICHLIDES

Les Cichlidés sont de splendides poissons originaires des grands lacs, des fleuves et des cours d’eau d’Amérique du Sud et d’Afrique, dont la livrée aux couleurs flamboyantes et changeantes fait l’admiration de tous les aquariophiles. Dans ces ouvrages, les auteurs vous invitent à découvrir les espèces les plus décoratives de Cichlidés, leur anatomie, leur physiologie, leur éthologie… Ils vous présentent également :- comment choisir l’aquarium, le placer, l’aménager, l’éclairer, l’aérer, le chauffer, filtrer l’eau, l’entretenir… ; – Comment alimenter les Cichlidés, prévenir les maladies, les soigner. – Comment reproduire et développer des alevins… Des fiches illustrées vous décrivent toutes les espèces. Grâce aux nombreuses informations sur la morphologie des mâles et des femelles, l’habitat naturel de chaque espèce, le type d’élevage adapté (présence de cachettes, espace libre pour la nage, plantes idéales, etc.), vous leur offrirez un environnement idéal, proche de leur milieu aquatique naturel et où ils pourront évoluer en toute harmonie. (more…)

Tout sur ….Terminalia catappa [1ère partie]

Terminalia catappa

Considérée comme étant une plante aux vertus extraordinaires de phytothérapie, et à ce titre les plus grands éleveurs de poissons tropicaux du monde, les aquariophiles, en générale, utilisent Terminalia catappa dans la plupart de leurs aquariums de reproduction et de maintenance depuis plusieurs années.

La Catappa, c’est la feuille miracle en aquarium !

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Crenicichla Scottii prenda

Crenicichla prenda – Lucena & Kullander, 1992.

AVERTISSEMENT : On trouve très peu d’informations sur ce poisson découvert récemment et finalement peu importé et surtout peu répandu dans le monde de l’aquariophilie.

Description

Ces Crenicichla diffèrent par la forme de leur qui est plus allongées que les autres « brochets » et sa bouche qui est profondément découpée.

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Crenicichla Missioneira ypo

Crenicichla ypo Casciotta, Almirón, Piálek, Gómez & Oldrich Rícan, 2010 

Crenicichla ypo a été décrite pour la science en 2010 , par les ichtyologistes Jorge Casciotta , Adriana Almirón , Lubomír Piálek , Sergio Gómez et Oldrich Rícan . 2

Il a été capturé en février 1986 par Sergio Gómez et d’autres.

Description

Ce poisson, un Cichlidé d’Argentine, hérite d’un nom d’espèce d’après le mot « Mbya guarani ypo » qui signifie littéralement “habitant de l’eau”. 

Crenicichla ypo a été décrite en octobre 2010 et les différences notables avec d’autres espèces des poissons du genre sont :

  • la présence de 6-8 taches irrégulières le long de la ligne latérale supérieure,
  • l’absence de taches sombres dispersés sur les flancs,
  • le faible nombre (47-55) d’écailles E1,
  • une mâchoire inférieure légèrement en saillie.

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Le saviez–vous ? L’Inventeur de l’aquarium est français ! …et, en plus, c’est une femme !

L’Inventeur de l’aquarium est français !

…et, en plus, c’est une femme !

C’est une femme, une française, originaire de la Corrèze, Jeanne VILLEPREUX épouse POWER (1794-1871), Autodidacte passionnée qui inventa vraiment l’aquarium dès 1832, pour réaliser ses expérimentations sur les Argonautes, mollusques, qui proliféraient à Messine. Ses “cages à la Power ” ont été fabriquées pour leur observation.

Ceci vingt ans plus tôt qu’il ne l’est généralement indiqué. Elle a également été à l’origine de la biologie marine et de l’océanographie.

Le fabuleux destin d’une obscure brodeuse devenue la première femme océanologue au monde…

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[2ème partie] La phytothérapie, pour les poissons aussi !

La phytothérapie, pour les poissons aussi !

Les fruits d’aulne

Les fruits d’aulne ont la particularité de baisser très efficacement le PH, compter un fruit pour 15L.

Les fruits d’aulnes sont très utilisés en aquariophilie et notamment dans la maintenance de crevettes.

Ils ont des propriétés antifongiques, et antibactériennes, permette de baisser légèrement le Ph, et facilitent la mue des crevettes et autres.

Les cônes d’aulne nommé aussi fruit d’aulne contiennent des acides humiques et tanniques de qualité qui protègent naturellement vos poissons d’aquarium de nombreuses maladies.

Ils sont recommandés pour les poissons originaires des zones tropicales à eau “noire”, comme les Discus, les cardinalis, les scalaires, les cichlidés nains, mais aussi les crevettes qui en plus d’apprécier les tannins aiment venir manger la micro-faune et flore qui se

développe sur le fruit.

Caractéristiques des cônes :

  • Créent une eau d’aquarium proche de celle où vivent à l’état naturel les poissons tropicaux
  • Favorisent le bien-être, la vitalité et stimule le frai
  • Préviennent les mycoses des poissons et les moisissures des œufs
  • Acidifient l’eau et baisse le pH
  • Ce sont des produits 100% naturel.

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Les « aliens » ont atterri à Calcutta !

The aliens have landed in Calcutta ! TRADUCTION : Les « aliens » ont atterri à Calcutta ! Des plantes et des espèces animales non originaires de Calcutta prennent le contrôle des écosystèmes de la ville. Ce qui a fait surface il y a deux mois n’était que la partie visible de l’iceberg ! Les circonstances Shibu Mondal, un pêcheur de Beliaghata, pêchait dans les eaux de Subhash Sarovar quand il a accroché une prise qui, sortie de l’eau, ressemblait à quelque chose hors du monde normal : un extraterrestre ! Avec un museau semblable à un alligator, il était loin des poissons qui habitaient le lac et lui mordait presque le bout du doigt. Bien que terrifié à la vue du monstre aquatique, de ce poisson inconnu, Mondal saisit sa hache et tue le monstre avant qu’il ne lui prenne son doigt. Plus tard, une équipe de scientifiques du Zoological Survey of India (ZSI) a identifié le la silhouette du poisson comme étant celle d’un alligator fantasmagorique ou plutôt un «Cuban Gar» – originaire d’Amérique centrale, un poisson réputé très carnivore : Un poisson de la famille des Lepisosteus ! Bien qu’il n’y ait aucune explication sur la façon dont cet habitant des cours d’eau de l’Amérique centrale éloignée est venu habiter le lac, les experts soupçonnent qu’il a été lâché dans les eaux par un amoureux insouciant des animaux. Cependant, la découverte fortuite d’un petit pêcheur à la ligne a mis en lumière une menace pour l’écosystème et la biodiversité de la ville. L’invasion des «espèces exotiques» a déjà fait perdre à plusieurs pays occidentaux des milliards de dollars en détruisant l’approvisionnement alimentaire et d’autres avantages que les gens tiraient de l’écosystème local et de la biodiversité et menacent maintenant l’environnement. Une enquête a révélé qu’au plus profond des plans d’eau de la ville, une invasion (more…)

[1ère partie] La phytothérapie, pour les poissons aussi !

La phytothérapie, pour les poissons aussi !

Phytothérapie – une médecine douce pour soigner nos poissons

Après plusieurs heures de recherche sur Internet, dans les livres et revue spécialisées, j’ai finalement réussi à glaner quelques informations, pas assez à mon goût mais je souhaite quand même partager avec vous le fruit de mes recherches … ça nous change de l’allopathie que tout le monde connait et qui malheureusement utilise pas mal de produits chimiques et qui selon moi n’est pas forcément bénéfique pour notre organisme.

Parfois, malheureusement nous n’avons pas le choix et il nous faut suivre des traitements dits traditionnels.

Qu’est-ce que la médecine douce ?

C’est une médecine alternative à la médecine allopathie et qui est dîtes naturelle. On utilise donc les vertus (préventives ou curatives) des plantes dîtes médicinales, celles-ci peuvent se situer dans les racines, les fruits, les bourgeons, les feuilles, l’écorce etc.

On la trouve sous diverses formes : gélule, comprimé, granulés, teinture mère, huiles essentielles, eau florale, décoction, jus, cataplasme…

La médecine douce est très vaste, les plus connues sont la phytothérapie, l’homéopathie mais aussi la gemmothérapie, l’argilothérapie, l’acupuncture et bien d’autres encore.

Rassurez-vous il n’est pas question de vous proposer des bains de boues à pratiquer sur vos petits poissons ni vous apprendre à manier des aiguilles…

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Pérou, les poissons du District de Jenaro Herrera

Le mot de l’auteur

Comme je maintiens diverses espèces de cette région, je me suis intéressé à ses caractéristiques, et peu à peu, j’ai réuni de quoi constituer un mini-dossier sur ce district péruvien.

C’est au 16ème siècle que les espagnols de Pizzaro découvrirent le Pérou des incas, incas qui furent rapidement balayés par les conquistadores.
Aujourd’hui, le Pérou comprend 30 millions d’habitants, dont un tiers résident dans la capitale, Lima.
Le Pérou est grand comme deux fois la France, et plus de 70% de sa surface est une jungle dense, à l’est de la cordillère des Andes.

Carte du Pérou

Cette jungle, de type amazonienne, dissimule encore de nombreux secrets, et la présence d’indiens bravos, c’est-à-dire sans contact avec les péruviens, n’est pas des moindres.

Bien que comme partout le progrès rogne peu à peu sur la forêt, on estime que subsistent encore une quinzaine de tribus sans aucun contact avec la « civilisation », citons parmi celles-ci les Cacataibos, les Isconahua, les Matsigenka, les Mashco-Piro, les Mastanahua, les Murunahua (ou Chitonahua), les Nanti et les Yora.

La partie Est du pays, la jungle donc, est encore très peu peuplée, avec par exemple 2,4 habitants par km2 dans la région de Loreto, au nord-est, et 1,3 habitants  par km2 dans la région de Madre de Dios.

Les anciens départements du Pérou ont été transformés en régions, ce qui peut générer une confusion dans la localisation.
Dans cette fiche, c’est la région de Loreto qui nous intéresse, de  loin la plus grande, au nord-est, recouvrant une partie de la jungle péruvienne.

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Réflexion autocritique & aquariopsychologique….ou pamphlet ?

Analyse autocritique d’un aquariophilie ! S’ils sont d’indéniables antidotes à la solitude et au stress, les animaux de compagnie sont aussi et parfois de véritables donneurs de leçons… de vie.  Pensez à l’indéfectible loyauté du chien, la fière sensualité du chat, l’hypersensibilité du cheval, l’inaltérable impassibilité du poisson rouge… La surenchère dans le choix des épithètes est la règle dans le monde des animaux de compagnie et dans ce domaine l’aquariophilie et les aquariophiles, en particulier, n’échappent pas à la règle, bien au contraire. Souvent, ces passionnés que nous sommes développons un univers dans lequel les projections narcissiques, amour de la nature associés à des connaissances empiriques cohabitent avec plus ou moins d’excès. A tel point que la question se pose de savoir si cette passion est animée par l’amour des animaux ou plutôt l’amour de soi ? « Autrefois utilitaires dans le milieu rural, peluches vivantes pour les enfants ou petits compagnons des personnes âgées, le chien et le chat ont totalement investi la famille. La dimension affective dans cette relation ne cesse de se renforcer. Aujourd’hui, ce qui est nouveau et qui a changé la philosophie de conservation de nos animaux, c’est la notion de responsabilité, d’engagement qui anime les aquariophiles qui veulent  connaître leurs animaux, les biotopes dans lesquels ils évoluent, se passionnent pour reproduire au maximum les meilleures conditions de maintenance de leurs poissons….font tout pour mieux s’en occuper. » Par ailleurs, certains propriétaires acquièrent en la matières une telle connaissance par l’observation de leurs poissons, leurs conditions de maintenance  et tous les moyens qu’il faut mettre en œuvre pour y arriver qu’ils sont, la plupart du temps , intarissables et certains s’autoproclament même « docteur es science » en la matière, n’hésitant pas à se promouvoir conférencier au passage ! Car, si parler de son (ses) poisson(s), de (more…)

Vous n’auriez pas du acheter ce poisson !!! [4ème partie]

Une maintenance à maîtriser….. L’acquisition d’un tel animal impose une certaines prise de conscience et un engagement de la part du futur propriétaire pour faire vivre décemment ce type de poisson, s’en occuper dignement et surtout ne pas provoquer de catastrophes écologiques en relâchant, en particulier, ce type de poisson dans nos rivières où il pourrait rapidement s’adapter et même proliférer. Ce danger est malheureusement bien réel, tout comme d’autres ! Un peu partout dans le monde, les populations se mobilisent pour lutter contre, parfois, l’irresponsabilité de certaines personnes et en particulier celle de certains aquariophiles. Par, eux Etats Unis, le gouvernement américain s’est mobilisé et a décidé de combattre l’invasion de la rascasse en encourageant les pêcheurs de tous types (amateurs et professionnels), les plongeurs à pêcher cet intrus. Pourtant, malgré tous ces efforts louables, rien n’y fait et les populations de rascasse continuent de croître atteignant même des records : plus de 700% d’augmentation dans certaines régions ! En même temps, l’aire de répartition démographique de cette espèce ne cesse de s’agrandir avec toutes les conséquences connues et encore inconnues sur les espèces indigènes qui sont la proie de ces prédateurs. Plus près de nous en France, ces comportements irresponsables sont à l’origine de phénomènes identiques dont les conséquences ne sont pas encore bien mesurables….et les scenarios « catastrophe du cinéma hollywoodien » pourraient ne plus être des fictions dans quelques années. Depuis des siècles, nous domestiquons et élevons toutes sortes d’animaux comme compagnons ou, comme c’est le cas en aquariophilie, pour le plaisir. Ces animaux font maintenant partie d’un grand nombre de familles du règne animal et ne sont plus seulement les traditionnels animaux domestiques bien connus! La conservation des animaux exotiques est un sujet qui est la source de grands débats depuis de nombreuses années. Avec Internet et l’accès à une (more…)