Les espèces exotiques envahissantes sont considérées comme la deuxième cause d’extinction des espèces au niveau mondial, juste après la destruction de l’habitat. Leur impact est incommensurable, insidieux et bien souvent irréversible. Elles représentent une menace considérable pour l’écologie, l’économie et la santé.
Chaque espèce possède une aire de répartition naturelle dans laquelle elle fait partie de la faune et la flore indigène qui compose la biodiversité de la région. Certaines espèces possèdent une très petite aire de répartition géographique, alors que d’autres sont réparties sur plusieurs provinces, voire même sur un ou plusieurs continents.
« Les espèces allochtones [le contraire d’autochtones] ne sont nuisibles que lorsqu’elles deviennent invasives. Elles déséquilibrent alors l’écosystème qui les accueille », affirment les biologistes.
Les espèces « exotiques » sont les espèces qui ont réussi à s’établir à l’extérieur de leur aire de répartition naturelle, dans des régions où on ne les trouverait pas normalement.
L’une des meilleures façons de réduire l’impact des espèces exotiques envahissantes consiste à les empêcher de s’établir, au départ. Pour ce faire, nous devons comprendre de quelle façon elles arrivent à se déplacer, que ce soit par leurs propres moyens ou pas, à l’extérieur de leur aire de répartition naturelle.